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  • Thé, la préparation, un art millénaire, une cérémonie

    Thé, la préparation, un art millénaire, une cérémonie

    La préparation du thé  est tout un art, millénaire et emprunt de cérémonial. Ce n’est pas simplement un breuvage, mais la transfiguration d’une culture ancestrale qui se perpétue depuis des générations. En occident croire qu’infuser est chose facile est du domaine de la non connaissance de l’univers du thé. Il ne suffit pas de verser de l’eau et d’attendre mais aussi de connaître les astuces qui feront que votre breuvage vous donnera le meilleur de lui même.

    Selon les pays, les cultures, la préparation et le mode consommation sont différents.

    Nous vous proposons un tour de main traditionnel, pour l’apprécier en toute simplicité.

    Trois paramètres à surveiller : la dose, l’eau, l’infusion.

    Voici donc les conseils de notre specialiste :

    Site de POMME D’AMBRE

    LA DOSE:

     2,5g  soit une cuillère doseuse ou l’équivalent d’une cuillère à café.
    4 à 5g  pour 50cl d’eau.

    L’EAU:

    Pour les ceux qui ont des feuilles fragiles, l’eau doit être frémissante, jamais bouillante.

    Plus il est jeune ou noble, moins l’eau doit être chaude. C’est le cas notamment des thés récoltés dans l’année. Qui n’ont pas besoin d’une eau trop chaude pour libérer leur parfum.

    De même les blancs requièrent une température d’eau de 75° à 85° maximum.

    Ceux qui présentent des feuilles plus solides ( comme certains Oolong) ont besoin d’une eau portée à ébullition pour parvenir à extraire toute leur saveur.

    Si celui que vous buvez nécessite au préalable d’être rincé, le rinçage des feuilles se fait avec une eau à la même température que l’eau servant à l’infusion.

    Utiliser de préférence une bonne eau : eau de source ou eau filtrée.

    Avec l’aimable participation de : POMME D’AMBRE

    Site de POMME D’AMBRE


     

    The preparation of tea

    The preparation of tea is an art, millennium and borrowing ceremonial. It is not just a beverage, but the transfiguration of an ancestral culture that has been perpetuated for generations. In the West to believe that infusing is an easy thing is the domain of the non-knowledge of the universe of tea. It is not enough to pour water and wait but also to know the tricks that will make your beverage will give you the best of itself.

    Depending on the country, crops and teas, preparation and mode of consumption are different.

    We offer you a traditional turn of hand, to appreciate with simplicity your tea.

    Three parameters to monitor: dose, water, infusion.

    Here is the advice of our specialist in tea preparation:

    Site of POMME D’AMBRE

    THE DOSE OF THE

    2.5g of tea, or a teaspoon for tea or the equivalent of a teaspoon.
    4 to 5g of tea for 50cl of water.

    THE WATER

    For teas that have fragile leaves, the water should be quivering, never boiling.

    The younger or noble the tea, the less hot the water should be. This is particularly true of teas harvested during the year. Who do not need too hot water to release their fragrance.

    Similarly white teas require a water temperature of 75 ° to 85 ° maximum.

    Teas with stronger leaves (such as some Oolongs) need boiling water to extract all their flavor.

    If the tea you are drinking needs to be rinsed beforehand, the rinsing of the leaves is done with water at the same temperature as the water used for infusion.

    Use preferably water: spring water or filtered water.

    With the kind participation of: POMME D’AMBRE

    Website of POMME D’AMBREne

    Vietnamese recipe

    Vietnamese food

    Pork chops with Vietnamese

    For 2 people

    Ingredients

    2 ribs of pork, preferably chicken
    1 small shallot finely cut
    1 clove garlic, finely chopped
    4 tablespoons of fish sauce or Nuoc Mam
    1 tablespoon sugar
    pepper

    Preparation

    Marinade: fish sauce + shallot + garlic + sugar and mix
    Put the ribs
    Leave to marinate for 3 hours sometimes turning the meat and watering often
    Put in a dish with a little oil and grill in the oven or in a pan

    Before serving pepper
    Eat with perfume rice

  • Vietnam, un retour qui laisse des traces profondes

    Vietnam, un retour qui laisse des traces profondes

    Retour au Vietnam : une traversée au cœur de mes souvenirs.

    Carnets de voyage en asie

    Retour au Vietnam

    La traversée du Vietnam.

    Voilà qu’une idée saugrenue pour les uns et originale pour les autres, mes potes, germe dans mon esprit alambiqué, d’artiste un peu fol dingue. J’ai l’envie subite et incontrôlable de faire une virée à travers le Vietnam. Oh non pas comme tout le monde, pas une visite touristique style, « bonjour les retraités en mal de divertissement », mais quelque chose de plus « caractériel » où la folie de la découverte d’un magnifique pays peut se marier harmonieusement avec un besoin de faire quelque chose de bien particulier pour un pays qui a si souvent et si longtemps souffert.

    Je glisse insidieusement cette idée farfelue dans la tête de mes compagnons de voyage habituels. Comme prévu, ils sont rapidement enthousiasmés par ce projet encore mal calibré mais déjà si sympathique. Mais par quel bout commencer, peut- être envoyer des mails en proposant des spectacles gratuits à tous les orphelinats, organisations locales d’aide à l’enfance, ong…Nous recherchons sur le Web des adresses, des contacts, des plans afin de ficeler notre projet, pour qu’il aboutisse sur place et assister à la joie des enfants auxquels ils sont destinés. Ni une, ni deux, les réponses fusent comme une mitraille joyeuse et rassurante. Nous avons enfin réussi à mettre sur pied un véritable itinéraire, à la fois touristique, artistique, et farfelu, et celui-ci tient réellement la route ; une aventure extraordinaire se profile à nous, pleine d’imprévus et de promesses, du moins nous l’espérons.

    Billets, visas, matériel de magie, ballons à sculpter, costumes de clowns, maquillage, valises légères, tout un micmac nous accompagne partout, en avion, en train, en bateau, en car et à pied, à pied le moins souvent possible car nous ne sommes pas des sportifs ! Chacun de nous a des obligations et nous nous donnons rendez- vous à 15h, le 16 juillet dans la piscine du célèbre Hôtel de Saïgon, le fameux et historique Hôtel Majestic.

    photo t.Beyne

    Le vol se déroule dans la plus grande sérénité et quand nos pieds foulent enfin le sol, nous sommes immédiatement happés par une chaleur suffocante et un tintamarre digne de tous les grands aéroports internationaux du continent asiatique. Des agences de voyages malmènent de pauvres vieux panneaux griffonnés à la main au bord de la retraite anticipée, des guides sérieux comme des portes de prisons éructent des noms postillonnant tels des lamas en colère, , des cris stridents déchirent le brouhaha ambiant, des joies incontrôlées de retrouvailles familiales fusent gais et bruyants, vous l’avez compris, nous sommes arrivés au Vietnam.

    Certains chauffeurs de taxi, mi- officiels, mi- mafieux, s’empressent d’attirer des touristes peu avertis pour une course hasardeuse afin de récolter une somme fort juteuse bien au- dessus des tarifs normalement pratiqués. Sans perdre nos bagages de vue et après un change rapide sous très haute surveillance , nous trouvons, après maintes péripéties grotesques, un taxi qui bientôt nous conduit, dans un concert de klaxons, à bon port, vers le centre de la capitale économique du Vietnam. De la poussière, du ramdam, des rais de soleil sur nos lunettes opaques, de l’émerveillement et soudain le Majestic se dresse, orgueilleux, devant nous, telle une page d’histoire, glorieuse et mouvementée. Des « dongs » , monnaie locale, plein les mains, je règle la course, quelque peu affolé par le nombre de zéros qui ne traduit guère qu’une érosion monétaire galopante.

    Après un regard admiratif, nous nous engouffrons à l’intérieur de l’hôtel, à la recherche de la fameuse piscine. Nous sommes fort déçus quand nous apercevons le panneau « closed » qui nous cloue sur place : comment retrouver nos potes dans cette ville inconnue ! Les roulettes de nos valises endurent une course effrénée, un calvaire olympique, sans jamais se briser sur les marches mythiques de l’escalier, et nous nous retrouvons à l’extérieur. Nos yeux se transforment immédiatement en radars ultra- sophistiqués, balayant le fronton avec minutie et en analysant méticuleusement chaque badaud, chaque évènement . Soudain nous aperçevons une forme bien familière cachée derrière un livre, Agnès nous attend mollo pommes frites, zen et souriante. Le quatrième larron, Pierre, nous rejoint ensuite au Hanoï hôtel, grand merci aux téléphones mobiles. Chambres propres sans cafard, climatisation en état de marche, tuyauterie entretenue, personnel souriant, ce havre de paix nous accueille pour la modique somme de 10 dollars la nuit soit à l’époque environ 8 euros. Une douche rapide, des vêtements légers, l’appareil photo en bandoulière et 30 petites minutes plus tard, le sirop de la rue nous submerge, nous broie délicieusement.

    Saïgon l’insouciante, Saïgon la festive, grenier du Vietnam nous distille ça et là sa vivacité et son âme joyeuse. Une ville jeune, colonisée par une fourmilière des piétons indisciplinés, passe devant nos yeux tel un long serpent de couleurs et de lumières. Un bruit assourdissant et omniprésent nous enveloppe dans un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de mobylettes nerveuses, de voitures pétaradant, de conversations tonitruantes et de musique…Si vous avez des problèmes d’audition, cette ville vous permettra de vous retrouver rapidement dans la norme standard des « bien- entendants ».

    photo t.Beyne

    La cathédrale construite par les Français, la poste majestueuse, le fameux marché Tanh binh où l’on déguste sur des mimis tables d’enfants en plastique d’excellents raviolis vietnamiens, la place de la Tortue, le marché aux antiquaires, rien ne nous échappe ou peut- être tout nous a échappé ! Tant de choses à admirer à la fois, tant d’images d’Epinal à se remémorer, que des instants de bonheur à siroter sans modération et à partager ensemble, nous étions dans le cœur de la vie.

    Il ne faut surtout pas rigoler, il va falloir bosser. Quelques coups de téléphone et bientôt nos contacts se manifestent, le Français ou parfois l’Anglais nous permettent de communiquer assez facilement. Une jeune fille nous donne rendez- vous et par une nuit douce et câline, nous nous retrouvons dans un restaurant au décor merveilleux et au charme désuet. Elle est là, jolie et conviviale, et nous accueille gentiment, nous propose de faire la commande, nous parle de son monde, celui du cinéma, peut- être même de la télévision… Des serveurs, dans un jeu touristique bien huilé, jettent en l’air du riz grillé d’un caquelon et le rattrapent in- extrémis dans un autre plat sous le feu nourri des applaudissements.

    photo t.Beyne

    Après des négociations étroites avec notre charmante interlocutrice, nous nous rendons compte par la suite que faire des spectacles à Saïgon restera impossible. Que d’aléas intempestifs, de tergiversations asiatiques, de « oui » qui sont des » non » et de « non » qui sont des « oui » ou qui , on ne sait jamais, sont des « peut- être ». Courage ne fuyons pas et essayons malgré tout, de continuer imperturbablement notre périple indochinois !

    Un coup de fil pour un deuxième contact à Nga tran, et là surprise, tout est prévu, on nous attendra à la gare. Il est vrai que cette rencontre a été organisée depuis La France par Enfants du Vietnam, une Petite ONG, bien implantée dans cette région. Les billets de train dans la poche, toujours nos valises collées à notre arrière- train et nous voilà partis pour une nouvelle aventure. Avant le départ, nous engouffrons des soupes, des brochettes et des fruits sur le quai transformé en grand restaurant enfumé par des barbecues au feu de bois. Après une nuit paisible peuplée de douceur, nous arrivons enfin à Nga-tran, une très belle ville bordée de magnifiques plages dorées.

    Un vrai comité joyeux et convivial nous accueille, souriant et déjà reconnaissant de ce que nous n’avons pas encore fait. Chacun de nous est accroché à son pilote- motocycliste vietnamien, comme la vermine sur le bas clergé, à califourchon sur de fiers destriers, oh pardon, pas très fiers, sur de vieilles mobylettes rouillées. Ce convoi exceptionnel, exceptionnellement farfelu, se dirige en grande pompe vers notre hôtel qui nous accueille tels d’importants émissaires, des ambassadeurs de la bonne humeur apportant de la joie et de la bonne humeur. Une vue lumineuse sur la plage égaie tout de suite nos yeux remplis de reconnaissance. A peine étions nous arrivés, que nous nous éjectons dans la rue propulsés par une curiosité incontrôlable. Une grande artère centrale bordée de cafés, des gargotes aux produits colorés, de laveries nous ouvre les bras… Au bout, une plage magnifique s’étend à perte de vue, délimitée d’un côté par une eau transparente et limpide et de l’autre par des arbres verts, exotiques et généreux. A cet instant précis, nous nous croyons comme par magie « téléportés » au paradis et, comme vous le savez peut- être pas, la magie, chers lecteurs, ça me connaît. Les gens nous sourient, la chaleur se fait plus supportable et la vie paraît plus douce, paisible même. Il est évident que derrière cette carte postale idyllique se cachent la pauvreté et parfois même le désespoir. C’est pour toutes ces raisons que l’association, les Enfants du Vietnam, a choisi de mener ici une action à long terme afin d’aider au niveau scolaire et matériel les enfants défavorisés ou abandonnés. Ces derniers errent souvent, mendiant par ci et par là quelques dongs aux rares touristes de cette basse saison. Je pensais qu’à cette époque de l’année, les « touristes » auraient simplement déjà colonisé les plages si magnifique qu’on appelle aussi la côte d’Azur du Vietnam.

    De nouveau nous enfourchons nos machines pétaradantes, toujours collés à nos pilotes, pour rendre visite aux enfants. Ils sont trop mignons, les yeux pétillants de malice, ils nous attendent pour rencontrer ces « drôles de clowns » dont ont leur a si souvent parlé. Leur bonheur n’est pas feint, ils sourient heureux mais aussi impressionnés. Des bisous pour tous, des moments inoubliables qui resteront éternellement gravés au fond du cœur.

    Le lendemain, le convoi de mobylettes se faufile dans la ville comme un long serpent se dandinant indifférent aux regards étonnés des badauds. Qui sont donc ces étrangers, habillés de beaux atours, que l’on transporte sur de si beaux « véhicules » ? Un auditoire d’enfants et d’adultes nous attend discipliné et fébrile. Nous enfilons nos costumes de lumière, faible lumière, et le spectacle commence sous un tonnerre d’applaudissements. Des rires éclatent comme un tir de missiles ponctués par des oh d’étonnement, la magie reste pour les Vietnamiens, une sorte de sorcellerie totalement incompréhensible. Les petits yeux bridés s’arrondissent et pétillent, les bouches restent grandes ouvertes, les grands et les petits ont tout oublié, ils ne sont que plus des spectateurs comblés voyageant dans un pays extraordinaire fait de rêves. C’est gagné, sans un mot de vietnamien, en utilisant exclusivement des onomatopées et des gags, nous avons donné pendant 45 minutes, un vrai instant de bonheur où la peine et la tristesse ont été momentanément bannies. Les spectacles se sont enchaînés, et toujours dans la bonne humeur, simple et communicative.

    Sachant qu’un bon salaire se situe aux alentours de 50 euros, notre pouvoir d’achat au Vietnam nous donne l’impression pas désagréable, de posséder une vraie fortune de vivre dans un autre monde si souvent souhaité. Souvent nous dînons dans la rue de plats simples et délicieux. Parfois, étant devenus momentanément de « nouveaux nababs », nous décidons de passer une soirée dans un restaurant huppé. Jamais nous n’avons regardé les prix comme à Paris, rien que le plaisir de choisir sans l’appréhension de l’addition par trop salée. Des restaurants en plein air, dans des jardins paradisiaques, une cohorte de serveurs qui s’évertuent à nous traduire une carte aux noms alléchants, des boissons à gogo, une température douce tel était notre purgatoire vietnamien. Un soir, las de nous goinfrer de mets plus succulents les uns que les autres, nous décidons de manger plus léger, un tant soit peu diététique. Nous achetons donc une énorme langouste, longue comme mon bras que vous ne connaissez sûrement pas d’ailleurs, l ‘ingurgitons illico presto ; pauvre animal, terminer sa vie dans des estomacs sans fond, est une bien triste « faim », oh sorry « fin ». Que la vie est difficile… pour nos pauvres estomacs évidemment ! Je revois encore avec bonheur, les matins naissants et des petits « dej’s » sur les terrasses ou le long de la plage. Bientôt sur nos propres mobylettes nous écumons Nga tran, à la recherche d’Alexandre Yersin biologiste de renom qui a laissé ici, un souvenir emu ( recherche sur le bacille de la peste).

    Des bains de boue motivent plus les filles, des ballades à mobylettes enthousiasment plus les garçons, chacun fait sa vie en somme. Notre hôte principal nous convie à faire une belle croisière dans la baie, mais contrairement aux touristes qui se déplacent sur de lentes jonques de bois, il a prévu pour ses honorables invités, c’est- à- dire nous, un puissant et magnifique hors bord digne de la jet set. Royalement véhiculés, nous visitons un aquarium, puis une belle plage privée et enfin une ferme marine spécialisée dans l’élevage des langoustes géantes, un périple tout bonnement harassant.

    Nous déambulons nonchalamment dans un marché local quand soudainement une voix nous attire dans un stand de fruits. Une femme souriante et pleine d’égard nous attire vers son étal, et nous fait comprendre qu’elle a assisté au spectacle et que celui- ci a été pour elle un moment inoubliable. Et pendant qu’elle nous « éructe » ses remerciements, elle nous met dans la bouche un morceau de «  durian » fruit fort apprécié en Asie mais dont l’odeur d’œuf pourri doublé d’effluves de pets invite plus à la poudre d’escampette qu’à la dégustation gourmande. Dans une grimace mi- figue, mi- raisin, nous « machouillons » le fruit et le trouvons sympathique malgré la puanteur et même presque bon, disons pas désagréable. En revanche Agnès dans une mimique grimaçante et torturée recrache le tout en vociférant qu’on lui a enfourné de la « merde » dans la bouche, question de goûts et de couleurs. La pauvre dame voyant Agnès, le visage décomposé, transformé en masque de souffrance se trouve du coup fort embarrassée .

    Voilà déjà 15 jours et nos 2 amis sont obligés de repartir vers Paris. La peine dans l’âme, ils prennent l’avion pour Saïgon pour s’en retourner vers notre triste civilisation où la principale préoccupation est la retraite et les congés payés.

    Après un au revoir joyeux et à la fois nous ému, nous nous retrouvons comme 2 âmes en peine mais toujours très motivés pour de nouvelles aventures en Indochine. Nous décidons de continuer notre périple et partons avec des amis de rencontre vers Hué la ville Impériale. Il avait été loué pour cette occasion, un mimi van Mercédès climatisé et nous partons 5 tels des pachas en « pachaterie ». De magnifiques paysages défilent devant nos yeux, côtes sauvages et indomptées, plages interminables caressées par une lumière diaphrane, rizières voluptueuses dociles à la caresse du vent ou routes auréolées de poussière s’enroulant autours de montagnes aux cimes majestueuses. Souvent nous pouvons entrevoir à travers une végétation luxuriante, de fragiles silhouettes surmontées d’un chapeau conique accompagnées de zébus puissants et massifs, lents et majestueux. Je remarque que ces grandes artères sont souvent très dangereuses, les usagers n’ont aucune notion de sécurité routière ; de surcroît notre ami nous précise que le nombre d’accidentés de la route a atteint le niveau stupéfiant et colossal des tués de la guerre d’Indochine.

    Nous arrivons enfin, et là nous attend une agréable surprise. Notre nouvel ami, natif de Huè, nous a réservé une superbe chambre dans un hôtel situé juste au bord de la fameuse rivière des parfums. Nous prenons tous les matins notre petit-déjeuner sur la terrasse où nous pouvons contempler à la fois le paisible ballet des sampangs glissant paresseusement sur l’eau et l’interminable flot des vélos traversant l’historique pont Clemenceau construit par Eiffel. Surplomber cette magnifique ville, siroter un petit cocktail doucereux sous la caresse d’un vent amical semble quelque peu nous rapprocher du divin.

    Sans mobylette point de salut, mais pour des habitués du voyage c’est chose aisée, il faut juste arrêter un motocycliste lui expliquer la chose et un serrement de mains suffit à finaliser la négociation. Nous prenons dès lors la « mob » et convenons simplement d’un rendez- vous au même endroit pour la restituer, et jamais aucun de problème de confiance ne vient perturber cette opération.

    photo t.Beyne

    Nous partons alors pour de longues virées à travers la campagne vietnamienne à grande vitesse, à plus de 15 kms/h oubliant les limitations de vitesse. Des cimetières parsemés de tombes bleues et blanches s’alignent le long de notre route. Une chaleur accablante nous poursuit inlassablement malgré les kilomètres parcourus. Souvent nous nous arrêtons dans une gargote pour désaltérer nos pauvres gosiers asséchés et faisons la « une » des conversations. Un temple, une maison typique, des ateliers, tout nous fascine et sont comme des étapes indispensables à notre curiosité. Sans notre amie la mobylette, nous n’aurions jamais eu le plaisir et la possibilité de nous déplacer avec facilité et ainsi de pouvoir admirer de si jolis lieux inaccessibles aux touristes.

    Traverser le pont Clémenceau en deux roues est un moment de fort stress dû à la nuée ininterrompu des cyclo- pousses , mobylettes, motos, voitures, chariots et camions. Dans un flux presque magique, tout ce petit monde se croise, se suit inlassablement sans que le moindre incident. Ce genre de situation demande une grande expérience de la part du conducteur ou simplement une grande dose d’inconscience ; la peur et la réflexion seraient sûrement un facteur aggravant car trop réfléchir, dans ce cas de figure, aboutirait certainement à une chute brutale.

    Un grand marché avec ses lots de bibeloteries, fruits, légumes, nous accueille les bras ouverts. Nous nous y engouffrons comme éperdus de curiosité, nous frayant un passage parmi cette fourmilière de «  ao-daï » (tenues longues vietnamiennes) et de chapeaux coniques. Tenaillés entre le désir de tout voir et celui de s’arrêter pour déguster de délicieux plats, nous butinons de stands en stands savourant chaque instant avec volupté.

    Langoureusement notre embarcation descend la rivière des parfums à la recherche des temples enfouis, témoins impuissants d’une histoire longue et douloureuse.

    Il faut penser à partir vers Hanoï, la capitale coloniale, des enfants nous attendent déjà et attendent avec impatience la venue des 2 clowns.

    photo t.Beyne

    Illico presto, nous décidons de prendre un autocar non climatisé et aseptisé ressemblant plutôt à un drôle d’engin motorisé avec tous les autochtones et leurs les bagages en total excédent. Bonjour l’aventure, les arrêts pipi dans des lieux top pas touristiques mais beaucoup plus typiques donc plus intéressants, les dégustations « découvertes » dans des restos des plus folkloriques aux plats étranges aux consistances glauques, le bruit infernal et les lumières omniprésentes et coupantes comme des couteaux. Eve avait acheté un pantalon et comme par un étrange sortilège lancé par des gourous invisibles, celui ci présenté comme du pur coton, se met à gratter la peau comme une fourmilière. Impossible de résister à cette attaque en règle, cet assaut insupportable et dès lors une seule solution se présente : enlever cet oripeau maléfique. Devant le regard médusé des voyageurs, mais fort intéressé des hommes, Eve se défait de ce pantalon, et reste vêtue d’un simple slip. Un vrai spectacle est offert gratuitement et sans supplément à nos amis vietnamiens qui, pour la plupart, n’avaient jamais assisté à un tel effeuillage ; cet événement qui restera gravé a vie dans leurs souvenirs et sera certainement conté dans leur famille, générations après générations.

    Après un voyage mouvementé mais ma foi paisible, nous atteignons Hanoï vers les 5h30 du matin. La ville virevolte déjà dans un tournis de mobylettes, de camions et de vie généreuse. Nous découvrons cette ville attachante dans la chaleur matinale, des rues étroites, des étals en pleine ébullition et surtout cette odeur de Pho ( soupe tonkinoise au bœuf) qui nous titille délicatement les narines. Des attroupements autour des cuisines de fortune attisent brusquement notre appétit ; nous sommes ici au cœur de cette ville, berceau de cette soupe si populaire ici et exportée dans le monde entier dans tous les restaurants asiatiques. Enfin la soupe chaude est là dans un bol ébréché mais plein de promesses si agréables. Plus de 10 000 kms pour apprécier enfin ce pho dans son habit d’origine. Et dès la première bouchée nous nous apercevons que le goût est extrêmement différent, à la limite du « foutage de gueule », la déception s’abat sur nous comme la misère sur le monde. Rien à voir avec ce que nous avons l’habitude de déguster, sinon une vague ressemblance olfactive due vraisemblablement à l’ajout de 5 parfums. Effectivement ici le pho est un plat populaire où la viande est rare, grasse et les pâtes lourdes et nombreuses.

    Bientôt nous trouvons un hôtel dans lequel nous déposons nos valises et comme à notre habitude, après une rapide toilette, nous nous enfonçons rapidement dans la jungle cette ville grouillante. Notre mobylette nous mène dans les endroits les moins touristiques colorés et déroutants. De petites ruelles vivantes où pullulent des cyber-cafés et des restaurants familiaux.

    Nous rencontrons la responsable de la communication de Hoa- soa, école de cuisine réputée pour la formation hôtelière de jeunes enfants déshérités. Elle est très heureuse de notre venue et nous confirme tous les spectacles qui se dérouleront dans le cadre de leur lieu de formation. Des adolescents nous attendent de pied ferme, le visage fermé, et déjà prêts à nous réduire en pièces. Les attirer, les regrouper pour démarrer le show, est chose difficile, et bientôt ils sont tous là méfiants, sur la défensive. Le spectacle commence, la magie fait son œuvre, des foulards multicolores surgissent de nulle part, des boîtes apparaissent comme happés par la main des clowns, des ballons se transforment en animaux, le public se prend au jeu, enthousiasmé par tant de folie, rigole, et bientôt des sourires radieux illuminent les visages. Le pari est gagné, les barrières sont tombées après 45 minutes de lutte sans pitié, corps à corps plein de ruse et de gaieté.

    Pas de repos, nous prenons un taxi et traversons tout Hanoï et sa banlieue pour atteindre enfin après un trajet des plus pittoresques le fameux « village de l’amitié » créé par des ex- soldats américains affectés eux- même par le tristement célèbre et terrifiant « agent orange », dioxyne largement diffusé par épandage par l’armée US. Nous voulons absolument nous produire ici, afin de donner aux enfants un vrai petit instant de bonheur. Une salle de classe, des chaises, des enfants attentifs, et ma foi par trop sérieux, tel est notre lieu de spectacle. Ces enfants si terriblement atteints nous donnent ce sentiment de réaliser peut- être pour la première fois, quelque chose de réellement important et indispensable.

    En France, nous nous produisons toujours avec plaisir, mais cette fois ci, un sentiment de faire quelque chose de rare, nous permet de réaliser à quel point nous pouvons être « utiles ». Des rires fusent malgré la barrière da la langue, les gags provoquent des hilarités, la magie transporte hors du réel, et une fois de plus, le petit moment de rêve a pu balayer, l’espace d’un instant, des années de peine et de douleur. Notre plus belle récompense est de voir ces enfants aux yeux encore plein d’émotion, ces mains accrochées à nos habits de clown et qui ne veulent plus nous lacher. Je comprends aujourd’hui mieux le nom de ce lieu, « village de l’amitié ».

    Désormais les visites s’enchaînent, le mausolé de Ho- chi- ming, le musée de la guerre…Des rencontres avec le passé qui nous font revivre ce passé oublié mais encore si vivant dans le cœur des Vietnamiens.

    Nous avons un rendez- vous avec un ami qui vient de France et qui a la bonne idée de nous faire rencontrer un responsable du ministère de la culture. Nous voici dans le bureau de ce dernier qui après un thé de bienvenu, nous annonce avec emphase que notre proposition de nous produire au grand théâtre d’Hanoï l’intéresse au plus haut point. Après une visite des lieux, le haut fonctionnaire nous propose des places de choix pour une représentation des fameuses marionnettes sur l’eau. Marionnettes, voilà bien un spectacle qui ne nous ravie pas du tout, nous avons l’hantise de nous endormir en plein milieu de la représentation. Mais comment refuser une invitation si courtoise !

    Nous voilà avec nos billets devant ce haut lieu de la culture vietnamienne, une queue interminable de touristes nous précède et annonce une longue attente. Un employé du Théâtre nous interpelle comme si il nous connaissait, nous fait passer devant toute cette foule, nous fait pénétrer dans le hall, puis dans un bureau. Et bientôt celui ci, un membre du ministère de la culture, nous présente la directrice qui nous propose l’habituel thé de bienvenue. Un traducteur nous permet de mieux comprendre l’histoire de ce théâtre de marionnettes. Je regarde ma montre et me rends compte que le spectacle est déjà commencé. Aucune importance me soufflent t- on, car tout a été repoussé pour nous. Nous sommes enfin dans la salle où tous les spectateurs impatients attendent depuis près de 15 minutes ; l’on nous propose 2 places au premier rang, en plein milieu ; des regards interrogateurs croisent les nôtres, pour eux, nous sommes certainement des personnes de la plus haute importance . La terreur s’empare de nous, comment s’éclipser en « louzdé » si le spectacle de marionnettes est par trop soporifique. Une vraie gifle nous est infligée car non seulement nous nous endormons pas, mais pire nous adorons ce spectacle qui nous a réconcilié avec ce monde que nous paraissait vieillot et un peu « has been ». Un mini feu d’artifice, les lumières se rallument et devant les spectateurs médusés, l’on nous offre officiellement une marionnette afin de nous remercier d’avoir bien voulu venir assister à cette représentation.

    Après une telle aventure pas facile se retrouver dans la rue comme de simples touristes !

    Retrouver Saïgon n’est pas désagréable, mais simplement l’étape indispensable pour repartir à Paris. A peine arrivés dans l’avion, qu’une hôtesse demande à Eve si elle accepte de faire le voyage en « business », des photos d’une « européenne » seront prises pour la publicité de cette compagnie asiatique. C’était comme demander à un manchot de retrouver l’usage de son bras ! Installés dans de super fauteuils pour un rapide « shooting », nous avons vécu cette sinécure avec volupté.

    Escale à Teïpei, 2 heures d’attente, une galère en perspective s’annonce à grands pas. Nous pénétrons dans l’avion et là éclate une dispute entre passagers. Afin de résoudre le problème dans les plus brefs délais, l’hôtesse nous propose de céder nos places et malheureusement en contre- partie elle ne peut que nous proposer des places en « première ». La malchance nous poursuit de nouveau, des fauteuils top conforts et larges, un repas dans des couverts d’argent, un service aux petits oignons, rien que des désagréments. A peine réveillés que l’odeur d’un petit déjeuner délicieux nous titille déjà les narines. Effectivement ce n’est pas le même voyage qu’à l’aller.

    Une seule pensée nous hante, retourner au Vietnam, sillonner le pays et recommencer ce sympathique périple qui nous a nous a donné tant d’émotion et de souvenirs.

    J’avais oublié de vous dire, je suis d’origine vietnamienne et ce voyage m’a permis de retrouver un pays trop longtemps occulté par mes parents.

    Aujourd’hui nous préparons une autre tribulation vietnamienne avec des artistes sympathiques et l’impatience gagne déjà.

  • Carnets de voyage (photos d’Asie, Chine et Vietnam)

    Carnets de voyage (photos d’Asie, Chine et Vietnam)

     Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    • Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au coeur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…



    Cavaliers (Wu- han, festival touristique/ Chine)



    Les 2 tours- Kuala lumpur/ Malaisie

    Marché flottant ( Thaïlande)


     boat.(Nga-trang/ vietnam)


    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).


    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)


    Echope ( Ping Yao/ chine).


     Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).


    Marché aux poissons (hoï-an/ Vietnam).


    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).


     Sampang sur le Yang Tsé (Chine).


     Temple (bangkok/ thaïlande).


    Place Tien An men (Pékin/ Chine).


    La gare – Kuala lumpur/ Malaisie


    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).


    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

  • Chasubles du Vietnam retrouvés dans un bon état

    Chasubles du Vietnam retrouvés dans un bon état

    Des chasubles retrouvées au Vietnam cela paraît insensé et pourtant ces objets du culte catholique ont été précieusement conservés à l’abri du temps. Malheureusement quelques petits problèmes se sont immiscés sans crier gare et ont fait quelques dégâts à nos précieuses reliques.

    Miracle, remercions les cieux d’avoir ces chasubles enfin avec nous dans un état ma foi très présentables

    @Asie et culture

    @Broc,objets, antiquités d’asie

  • Conseils Bien-être pendant vos voyages.

    Conseils Bien-être pendant vos voyages.

    Asie santé et bien-être

    Conseils Bien-être pendant vos voyages

    Quelques techniques simples peuvent rendre le voyage plus agréable et atténuer ses effets néfastes sur l’oragnisme.

    Tout d’abord, veillez à porter des vêtements amples et confortables. Si vous êtes en voiture, arrêtez-vous et descendez du véhicule à intervales réguliers. Marchez pendant quelques minutes ; étirez vos bars au-dessus de votre tête et sur les côtés, et renversez la tête en arrière vers chaque épaule tout à tour. Soulevez et faites retomber les épaules plusieurs fois pour faire relâcher la tension à ce niveau.

    Dans l’avion ou le train, levez-vous et marchez dans le couloir de temps à autre. Toutes les demi-heures environ, faites des exercices de pieds et de jambes pour maintenir une bonne circulation.

    L’air des avions est sec et vos pieds et chevilles peuvent enfler. Dans ce cas, il importe de porter des chaussures confortables et à lacets de manière à ce qu’elles puissent s’élargir en même temps que vos pieds. Enfilez aussi des chaussettes qui ne serrent pas – ou, au contraire, des chaussettes de contention si elles ont été conseillées par votre médecin ou par la compagnie aérienne. Si vous avez retiré vos chaussures, rechaussez-vous un bon moment avant l’attérissage pour réhabituer vos pieds à leur port. Buvez beaucoup d’eeau pendant la durée du vol.

    Exercices de pieds pour le voyage.

    Garder les pieds en mouvement pendant un long trajet en avaion, en car ou en train réduit au minimum l’enflure et aide à atténuer les risques de thrombose veineuse profonde, une affection potentiellement mortelle. Vous devriez faire aussi les exercices éventuellement recommandés par la compagnie aérienne. La séquence suivante nécessite un coussin cervical gonflable.

    Retirez vos chaussures (et chaussettes si vous le désirez). pressez les talons contre le sol et soulevez les orteils. Tirez-les le plus possible vers vous ; vous devez sentir un étirement de la face antèrieure des jambes. Puis étirez les orteils dans l’autre sens, en les pressant fort contre le sol.

    Faites glisser vos pieds en mouvements alternés d’avant en arrière. Répétez cette manoeuvre de nombreuses fois, en commençant lentement puis en allant de plus en plus vite. Si vous faites cet exercice pieds nus, ne pressez pas trop fort, au risque de vous brûler les pieds sur la moquette.

    Gonflez un coussin appui-nuque aux trois quarts. Placez-le sous les pieds, puis pressez les pieds tour à tour comme si vous marchiez. Appuyez assez fort de manière à déplacer l’air d’un côté à l’autre à chaque mouvement. Pliez alors le coussin en deux et calez-le entre les plantes des pieds. En le maintenant en position, essayez de pousser les pieds l’un vers l’autre. le coussin partiellement gonflé offrant une résistance, cet exercice fait travailler les muscles des cuisses et des fesses. Vous sentirez aussi un étirement au niveau de l’abdomen. Relâchez la pression, puis poussez à nouveau plusieurs fois. répétez la séquence toute entière toutes les demi-heures de vol.

    Le magazine du massage-

  • L’auto- massage asiatique,  massage shiatsu

    L’auto- massage asiatique, massage shiatsu

    Comment se détendre au volant de sa voiture ?

    L’auto- massage asiatique, massage shiatsu !

    Asie santé et bien-être

    Comment se détendre au volant de sa voiture ?

    Conduire fait partie intégrante du style de vie moderne sédentaire. Nous utilisons notre voiture pour faire de courts trajets en ville aussi bien que pour de plus longs voyages, passant ainsi beaucoup de temps derrière le volant. Mais conduire peut cependant générer stress et tension dans le corps. Pour les atténuer, il nous suffit d’adopter de bonnes habitudes de conduite. Cela veut dire améliorer et ajuster notre position au volant, faire des pauses durant les longs voyages et pratiquer sur soi quelques manipulations de massage et d’étirement afin de détendre et relâcher les muscles tendus. Les fauteuils de massage qui s’adaptent aux sièges de voitures sont aujourd’hui à l’honneur…

    Améliorer sa position au sein du véhicule 0. La clé de la tension corporelle réside dans votre position assise au volant. Tendre le cou en avant pour regarder par-dessus le volant ou trop étirer le dos en vous penchant en arrière sont de mauvaises habitudes. 0. Ainsi, les muscles du corps se fatiguent et se tendent, entraînant maux et douleurs. Si la région lombaire du dos n’est pas soutenue, elle peut avoir tendance à s’affaisser en arrière. Cela tire sur les muscles et surmène le reste de la colonne. 0. Une bonne position maintient la musculature du corps et permet à ses énergies de circuler. Assurez-vous d’être assis droit et que le siège vous maintient. Vous pouvez vous servir de coussins pour ajuster votre position, ou acheter un support spécial pour le dos. Il faut assez de place entre votre tête et le plafond de la voiture, sinon vous risquez de vous avachir pour vous caler dans l’espace restant. 0. Réglez tous les rétroviseurs afin de les regarder sans avoir à tendre le cou. Tenez le volant au milieu en gardant les bras détendus. Ne tordez pas les pieds. Ils doivent être dans le prolongement des jambes et dirigés en avant. 0. Rester assis dans la même position pendant de longues périodes empêche la circulation et fait se raidir le corps. Ceci peut entraîner maux et douleurs au cou et au dos, aux bras et poignets, ou aux jambes et chevilles. Cela peut aussi provoquer de la fatigue oculaire et des maux de tête, ainsi que diminuer le niveau de vigilance mentale. 0. Pour éviter de vous figer dans la même position, réajustez légèrement votre posture en conduisant. Par exemple, vous pouvez remuer pour mieux vous caler dans le siège, ou si vous êtes coincé dans les embouteillages, essayez de vous relaxer les épaules en les levant et les abaissant. En conduisant, vérifiez régulièrement que vous avez la mâchoire desserrée, que les épaules restent souples et que vous respirez par l’abdomen.

    Étirements corporels (massage shiatsu)

    Durant de longs trajets, il est très important de faire des pauses régulières pour prendre l’air frais et faire quelques étirements. Ceci aidera à libérer la tension, à améliorer la circulation et à retrouver sa concentration, faisant de vous un conducteur plus détendu et attentif bien plus efficacement que des pauses café. 
Ces étirements et ces massages sont faciles à faire, quel que soit l’endroit choisi pour vous arrêter. Refaites chacun d’eux plusieurs fois. Les étirements font travailler la colonne, le bas du dos, les bras et les épaules. 0. Debout et pieds joints, regardez en avant. Inspirez et tendez les bras au-dessus de la tête, dans le prolongement de la colonne. Durant l’expiration, pliez les genoux, rentrez le menton et repliez la colonne, vertèbre par vertèbre, en vous courbant lentement en avant, aussi confortablement que possible. Pendant ce mouvement, descendez les bras et balancez-les doucement d’arrière en avant. En inspirant, amenez les bras en avant et allongez le corps pour vous mettre en position debout. 0. Joignez les mains derrière le dos. Tout en expirant, levez-les lentement le plus loin possible. Restez ainsi et relâchez lentement en inspirant. Laissez les bras pendre. Répétez au moins trois fois. Ceci soulage la raideur dans les épaules et entre les omoplates. 0. Prenez une profonde inspiration et commencez à lever lentement les épaules autant que vous pouvez sans causer de gêne. Tenez-les serrées aussi près que possible des oreilles. En expirant, relâchez les épaules en les laissant tomber brusquement. Vous pouvez prolonger cet étirement en levant et roulant les épaules en avant aussi lentement que possible. Puis changez en les faisant rouler en arrière. Pour vous aider, imaginez que les omoplates se rejoignent au milieu du dos pendant ces mouvements circulaires.

    Massage shiatsu

    Si vous désirez en savoir plus sur le massage shiatsu

  • Seiches séchées et pimentées, produit du Vietnam

    Seiches séchées et pimentées, produit du Vietnam

    Seiches séchées et pimentées (produit Vietnamien).

    Seiches séchées et pimentées

    Une odeur forte et à- priori non avenante, agresse mes narines « européennes. Je « mâchouille » avec réticence cet apéro délicat et un flot puissant submerge soudain mon palais, le piment s’attaque à mes papilles. Une fois tous ces petits inconvénients surmontés je peux enfin apprécier cette spécialité. Comme de fort nombreux produits asiatiques, les seiches séchées sont, dans un premier abord, difficiles à apprécier pour les « sensibilités » occidentales et deviennent par la suite de fabuleuses friandises dès lors que notre goût nous conduit vers des expériences improbables.

  • Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    Asie humour et humour d’Asie, des photos de haut vol

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    On sait que les japonaises sont petites, très petites. Désormais elles sont devenues grandes comme par enchantement grâce à la fée « mode ». Des créateurs ont imaginé une nouvelle ligne de chaussures ciblées originales et un peu farfelues. Sympa mais attention aux futurs problèmes de dos…

    Cool les semelles compensées !

     Pour rentrer à la maison sur la pointe des pieds !

     Très branchées pour le prix d’Amérique

     Bal masqué et paillettes à gogo.

    Nouvelles échasses pour les artistes de rue à la recherche de nouveauté

    Préconisées pour les soirées sado-maso

     Lorsque le chat n’est pas là les souris dansent !

  • Sucreries asiatiques, Mè Xung (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

    Sucreries asiatiques, Mè Xung (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

    Mè Xung (nougat, spécialité de Huê)

    Sucreries asiatiques

    Vous connaissez tous les nougats « Chinois » présentés sous la forme de petits carrés ou rectangles souvent mous et enrobés de graines de sésame. Voilà le fameux nougat vietnamien originaire de la capitale Impériale (Hué) dont la composition est une mixture de cacahuettes, farine de riz, sésame blanc, galette de riz, sucre caramélisé et maltose. Goût « doucement sucré » et croustillant. Pas besoin d’essayer de trouver ce nougat en France car pas importé…Même pour les gourmands !

    Mè Xung, (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

  • Le massage Thailandais, Nuad Bo Ram

    Le massage Thailandais, Nuad Bo Ram

    Le massage Thailandais

    popartsja / Pixabay

    Asie santé et bien-être

    Massages du monde

    Le massage Thailandais

    Aussi appelé « Nuad Bo Ram », le massage Thailandais est né il y a environ deux mille cinq cent ans, à la suite de l’arrivée en Thaïlande de médecins et de moins bouddhistes venus de l’Inde. C’est donc une combinaison des rites indiens et chinois.

     Très complet et basé sur une vision holistique et énergétique de la santé, il conjugue les vertus de différentes techniques dont le yoga et la méditation.

     La médecine traditionnelle thaïlandaise considère la maladie comme étant une perturbation de la libre circulation du Qi (énergie vitale) au sein des sen, ou lignes d’énergie.

     Pour traiter le corps tout entier, y compris les organes internes, ce massage se concentre sur dix sens. Le masseur enchaîne des pressions sur les points d’énergie et des mobilisations articulaires associées à des étirements.

     Cela a pour effet de rééquilibrer les lignes énergétiques qui parcourent le corps. Il élimine ainsi les toxines, dynamise les échanges et tonifie les tissus.

    Trois éléments principaux

    Le massage thaïlandais se caractérise par :

     Des exercices d’étirement inspirés du yoga, à la fois dynamique et fluides, où masseur et massé se prennent à bras le corps. Les postures de yoga sont au centre de la pratique, mais les mouvements sont contrôlés par le praticien.

     Un travail énergétique qui consiste à exercer des manœuvres spécifiques et des pressions sur des régions ou des points précis parcourant les lignes énergétiques du corps. Le praticien exerce des pressions avec ses paumes, ses pouces, ses coudes et ses pieds pour rééquilibrer le Qi.

     L’attitude de recueillement dans laquelle le praticien aborde chaque massage afin d’être entièrement à l’écoute des besoins de la personne qui reçoit le massage.

    En pratique

     Le massage thaïlandais se fait à sec (sans huile de massage) et se pratique sur un matelas posé au sol, par-dessus les habits du receveur.

     Il s’adresse aux personnes de tous âges.

     Pour un effet relaxant, couvrant la totalité du corps, comptez entre 1h et une 1h30. Masser seulement les zones douloureuses ne nécessite que quinze à trente minutes de traitement.

     Certains appareils de massage reproduisent fidèlement les techniques traditionnelles.

    Les bienfaits du massage thaïlandais

     Les manipulations, les pressions, les exercices d’étirement et une attention particulière portée à la respiration aident à dénouer les tensions musculaires et les blocages énergétiques.

     Le massage thaï favorise également la circulation sanguine et lymphatique et l’élimination des toxines. Il redonne au corps aisance, fluidité et énergie.

     Il s’avère particulièrement efficace pour évacuer le stress, soulager les douleurs dorsales, stimuler les organes vitaux et renforcer le système immunitaire.

     Le rééquilibrage énergétique du corps contribuerait à améliorer de nombreux troubles de santé.

     L’effet relaxant des manipulations apaise le mental et induit un état de bien-être général, autant physique que psychique.

    Si vous désirez en savoir plus sur le massage