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  • BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE

    BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE

     

    Petite incursion à la cour royale au XVIII ème siècle

    BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE : petite incursion à la cour royale au XVIII ème siècle, le temps de fêter les soixante ans de la reine- mère …

    Le vent souffle en rafale. Des tourbillons de feuilles vont et viennent ; le ciel est bas, plombé, gris.

    Ambiance complètement différente dans la salle de spectacle du musée ; Un décor chatoyant, festif, floral ; c’est la reconstitution sur scène de la salle de réception à la cour. En arrière- plan, tâche lumineuse rouge hibiscus, les musiciens jouent un air lancinant qui contribue à nous faire lâcher prise avec le temps.

    Le spectacle se déroule comme un tableau animé. Sur un écran, discret, des informations en français défilent pour présenter les différentes étapes solennelles du banquet.

    On assiste alors à tout le déroulement de la cérémonie, très codifié et cérémonial, et entrecoupé de moments plus dynamiques, où la musique s’anime sur un trois temps et permet aux danseuses d’évoluer gracieusement sur la scène. En final, la danse de la grue et du lotus clôture de façon un peu plus active le déroulement de la cérémonie.

    Un peu déroutée au départ, je me suis finalement laissée emporter dans cette frise très esthétique. Les costumes sont superbes, les déplacements élégants et raffinés, le temps s’efface devant la tranquillité des rituels qui se succèdent ; on flotte alors comme ces danseuses qui donnent l’impression de marcher sur un tapis de nuages …

    Pour les curieux, un petit prospectus distribué avant le spectacle donne quelques informations supplémentaires sur la culture artistique traditionnelle en Corée ; musique et danse y sont à l’honneur.

    Ce soir- là, en sortant, les couleurs ont perduré dans la nuit, sensation très agréable et que j’ai prolongée autour, non pas d’un banquet royal, mais d’un dîner fort sympathique avec mon rédacteur en chef, en toute simplicité !

  • Max, photographe: shooting avec Gersende la petite chanteuse.

    Max, photographe: shooting avec Gersende la petite chanteuse.

     

    Quand Max nous a proposé, très gentiment, de venir photographier notre petite chanteuse, nous pensions qu’il allait venir avec son appareil et commencer la séance au bout de 5 minutes. Non, non, non les amis…. Max est venu pour nous expliquer sa démarche artistique et esthétique. Max nous a présenté des livres de photos d’art pour nous initier aux différentes tendances illustrées par les plus grands photographes contemporains. Nous découvrons grâce à lui un nouvel univers où technique, créativité et souci du détail sont “maître mot”.

    Petit à petit, en écoutant Max et en feuilletant ces albums, nous comprenons qu’une nouvelle aventure commence. Nous décidons ensemble du style, de l’ambiance de chaque cliché. Un repérage est organisé, rien n’est laissé au hasard. Le rendez-vous est pris pour la semaine suivante.

    Ce jour-là, Max arrive avec Emmanuel, son précieux assistant. Nous sommes impressionnés par tout le matériel professionnel déployé: des fonds noirs, des réflecteurs etc… Max est aux commandes. Comme un ballet mille fois joué, c’est presque une histoire sans parole entre ce père et son fils…quelle belle collaboration.

    Nous sommes immédiatement bluffés par la technique sans faille, le professionnalisme est au rendez-vous. Max sait ce qu’il cherche chez son modèle: un regard particulier, la fameuse étincelle qui garantie le cliché idéal…nous sommes spectateurs de cette démarche artistique.

    Loin des photos aux ambiances redondantes, aux décorations pléthoriques, Max donne aux différents clichés épurés ce supplément d’âme qu’on nomme “Talent”.

    Encore mille mercis MAX

    EEM

     

  • « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier , Jean-François Larrieu

    « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier , Jean-François Larrieu

    Jean-François Larrieu en solo : Lumières de vies | 生命之光 | Lights of Lives

    Du 7 au 23 janvier 2021

    Lieu: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris

    Un article qui va paraître dans le prochain numéro de l’Univers des Arts, en kiosque la semaine prochaine.

    Particulièrement actif sur le plan artistique mais
    aussi social depuis le début de la crise sanitaire,
    Jean-François Larrieu démontre encore une fois
    ce que le plus pur amour de l’art est capable de
    produire de bon pour soi comme pour autrui.

    Emission sur Mandarin TV dans l’émission « Le Pont des Arts » avec Jean-François Larrieu, autour de son exposition « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier.
    Au printemps 2015, nous réalisions une
    entrevue de Jean-François Larrieu
    dans laquelle se découvrait avec une
    belle précision, la manière dont cet artiste vit
    en constante tension entre le besoin de créer
    dans la solitude de son atelier, et un appel
    viscéral à participer à la course du monde,
    à se mêler à ses pairs et à agir dans le siècle.
    La simplicité dont le charismatique président
    de la Fondation Taylor, – entre autres
    engagements –, usait alors pour décrire sa
    vision du rôle de l’artiste dans la société,
    portée par la profondeur de son rapport à
    la création, ne pouvait alors que susciter
    une forme rafraichissante d’optimisme
    pragmatique, un recul constructif sur l’art
    d’agir.

    En cette amorce de nouvelle décennie, alors
    que tous les phénomènes les plus anxiogènes
    des dernières années ont subitement connu
    une accélération radicale, – et par conséquent
    peut-être un début de résolution –, nous
    retrouvons Jean-François Larrieu en pleine
    possession de ses talents bâtisseurs et plus
    que jamais tourné vers la dimension édifiante
    de son art.
    Ses Lumières de Vies exposées à la Galerie Barlier sont le
    prolongement logique de ses préoccupations premières, aujourd’hui devenues les sujets centraux des débats qui animent nos sociétés.
    Chanter par la couleur et la lumière le foisonnement du
    monde à travers un regard authentiquement poétique, tel est
    son but et sa méthode.
    La nature, l’environnement, les constructions humaines périssables mais touchant du doigt l’éternité globale : rien n’a
    de sens si on n’en contemple pas l’entièreté, la complexité
    qui relie chaque être et chaque chose au réel dans son ensemble. Pour en rendre compte, nul support n’est plus indiqué que celui choisi par Jean-François Larrieu en tant que
    peintre, nulle tribune plus élevée que sa capacité d’agir en
    tant qu’homme et citoyen. Il y a cinq ans, il résumait dans nos
    pages : « J’ai un besoin viscéral de mener les choses à leur terme,
    de produire des résultats tangibles et appréciables par d’autres. »
    En cette période où le regard d’autrui est devenu d’autant
    plus précieux qu’il est devenu plus rare, cette simple affirmation revêt une portée nouvelle.
    Et concernant la lassitude face à l’action qui semble toucher
    un nombre croissant d’artistes, Jean-François Larrieu illustre
    à merveille le vieil adage : audere est facere, « oser c’est faire ».
    Et faire, c’est vivre. ■ Thibaud Josset
    Lieu: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris
  • Guy Coda artiste pour un humour « déconfiné » (Saison 1)

    Guy Coda artiste pour un humour « déconfiné » (Saison 1)

    Guy Coda, est venu à Vierzon en 2017 pour une petite visite amicale et rencontrer des passionnés de philatélie.

    Guy Coda est un artiste complet, à la fois musicien, peintre, illustrateur, écrivain, humoriste, professeur de dessin à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, graphiste, notamment la création de plusieurs timbres pour La Poste…
    Aujourd’hui Guy Coda nous propose une vision humoristique de cette année si particulière 2020 l’année du 20 sur 20 soit du 0 sur 0.

  • Remy Aron à la Galerie Francis Barlier

    Remy Aron à la Galerie Francis Barlier

    Vernissage  ce mercredi 16 septembre 2020 convivial et malgré les masques anti- covid tout de suite un climat chaleureux s’installe.

    Rémy Aron, « Le spacisme » – Nature & aventure

     

    Exposition du 15 septembre au 3 octobre 2020

    Une conférence-débat le 19 septembre à 15h00 :
    « Rémy Aron, 50 ans de peinture »
    Animée par Tjeri Liu

    Après l’atelier de Gustave Singier et son diplôme en 1972 à l’école Beaux-Arts de Paris, sa rencontre en 1975, avec Roger Plin a été déterminante. Elle lui a permis de dérouler, par l’intérieur et par le travail, les préoccupations picturales professionnelles et la relation intime avec les maîtres de tous les temps, tout en cultivant, en parallèle, le regard sur la nature. Puis la relation avec Jean Bertholle et le « fait pictural » a complété sa formation.

    A la 4ème exposition depuis trente ans, la Galerie Francis Barlier, montrera des « expériences » picturales qui correspondent à son évolution. Elles peuvent se caractériser par la paraphrase d’une citation d’Édouard Herriot qui dirait :   La tradition en peinture – « c’est ce qui reste quand on a tout oublié ».  En effet, il ne conserve comme credo, que les limites du format et l’épaisseur de l’espace pictural.

    Georges-Henri Rivière écrivait en 1974 pour l’exposition de Rémy Aron, à la Galerie Boris Orekoff, rue Mazarine à Paris :

    « Rémy Aron est né le 16 avril 1952, à Suresnes, par hasard, auprès d’un vignoble qu’on ne vendange plus. A quinze ans, il commence à sculpter et à peindre.

    Les circonstances quelque peu mouvementées de son adolescence l’ont éloigné du modèle de vie habituel à cet âge. Son modèle à lui a été artistique. Un modèle qui ne soit ni gréco-latin, ni comme il dit, « trigonométrique » qui le conduise « de l’informel au formel, du bouillonnement à la structure, de l’inconscient au conscient ». De métamorphoses en métamorphoses. A l’aide d’un outil polyvalent et évolutif, attaché aussi bien à ciseler l’objet usuel, que l’objet de délectation.

    L’exposition qu’il présente aujourd’hui apporte un choix de témoins de son art, varié en surface, convergent en profondeur. S’il ne le satisfait pas lui-même – mais quand cet homme sera-t-il satisfait – un bilan, puisse-t-il le croire, qui satisfait déjà ses amis. »

    RSVP directement par le lien de l’évènement, par courriel ou par téléphone.

    Président de l’AFAP Association française des arts-plastiques
    Bourse de séjour à la Casa Vélasquez, Madrid en 1979
    Bourse du Conseil régional d’Ile de France, en 1982

    Premier prix Noufflard, Fondation de France en 1985
    Bourse de l’Académie des beaux-arts – Médaille d’or des artistes français
    Grand prix Fernand Cormon (Fondation Taylor)
    Médaille d’honneur régionale, départementale et communale -Vermeil
    Nombreuses expositions personnelles et de groupe depuis 1974 en France, en Europe et en Chine.
    Grands Salons  (Mai, Grands et jeunes, 109, Automne, Comparaison.)

     

    Ont écrit sur la peinture de Rémy Aron :

    Georges – Henri Rivière / Stanislas Fumet / Patrick-Gilles Persin / Jean-Robert Armogathe / Patrice de la Perrière / Max Fullenbaum / Xavier Bureau / Françoise de Céligny / Pierre Souchaud  / Emmanuelle Tenailleau / Lydia Harambourg/ Alin Avila / Yves Kobry

     

  • Soutenez nous, restez chez vous par Gersende la petite chanteuse

    Soutenez nous, restez chez vous par Gersende la petite chanteuse

    Un Hymne pour tous ceux qui sont là où personne ne veut- être aujourd’hui. Je chante pour toutes les personnes qui travaillent pour nous et qui sont en danger, car moi du haut de mes 12 ans, je ne comprends toujours pas, que certains adultes, qui ont parfois des enfants eux-même, ne se rendent pas compte qu’en sortant ils propagent le virus non seulement aux autres mais aussi à leur propre famille! J’ai donc demandé de pouvoir faire ce que je sais faire le mieux, c’est à dire chanter avec l’aide de mes parents. “Gersende”. C’est après avoir lu de nombreux articles.

    « Chacun doit rester chez soi Pour limiter l’épidémie, le gouvernement avait déjà décidé la fermeture de toutes les écoles et des lieux qui accueillent du public, comme les monuments, les restaurants, les cinémas. Les chaises et les tables de ce restaurant ont été rangées, en attendant la fin de l’épidémie. (© Alain Pitton/NurPhoto/AFP) Désormais, le président Emmanuel Macron demande aux Français de rester le plus possible chez eux. Les habitants du pays n’ont le droit de sortir que s’ils ne peuvent pas faire autrement, par exemple pour acheter à manger, ou pour aller chez le docteur. Même si c’est un peu triste de ne plus voir les copains, il faut remettre à plus tard les goûters d’anniversaire et les fêtes de famille ! Tu en profiteras quand l’épidémie sera passée, et que tout le monde sera hors de danger. »

    Nous avons avec mon papa écrit la mélodie, créé les paroles, enregistré la chanson, tourné la vidéo « Soutenez nous, restez chez vous par Gersende la petite chanteuse » et le tout monté en 1 seule journée.

    La chaîne de Gersende

     

  • Thiery Beyne, un photographe amoureux du Vietnam

    Thiery Beyne, un photographe amoureux du Vietnam

    VIDÉO A VOIR ABSOLUMENT

    Thiery Beyne part dans les années 1980 découvrir l’Asie où s’affirme sa passion du voyage et de la photographie. Il a parcouru depuis l’Inde, le Sri-Lanka, la Thailande, la Malaisie, l’Indonésie, le Cambodge, les Philippines, Hong-Kong, Singapour et bien sûr le Vietnam, son coup de cœur. Voilà bientôt 15 ans qu’il sillonne ce pays et le photographie du nord au sud dans ses coins les plus reculés. Marié à une vietnamienne de Hué, Thiery Beyne est en contact direct avec la vie quotidienne et l’authenticité du pays. Être au cœur de la population vietnamienne est pour lui essentiel. De 1995 à 2002, il réalise plusieurs expositions personnelles, à Paris et en région parisienne. En 1997, il est primé au “Nikon Photo Contest International” et exposé à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Thiery Beyne vit maintenant au Vietnam et aussi en France.

    Prochaine exposition: 

    Festival « aux coeurs du Vietnam » du 6 au 23 Mai 2020 au Cosmopolis de Nantes.

    THIERY-BEYNE

    Thiery Beyne khởi hành khám phá vùng đất Châu Á vào năm 1980, mảnh đất đã làm cho niềm say mê du lịch cũng như đam mê nhiếp ảnh của ông được khẳng định. Ông đã đi từ Ấn Độ, Srilanka, Thái Lan, Mã Lai, Indonesia, Campuchia, Philippines, Hồng Kông, đến Singapore và tất nhiên có Việt Nam, chính là đất nước yêu thích của ông. Vậy là đã 15 năm ông ngang dọc trên đất nước này, ông đã ghi lại những hình ảnh từ nam chí bắc ở những nơi xa xôi hẻo lánh. Thiery Beyne kết hôn với cô gái Huế, ông tiếp xúc trực tiếp với cuộc sống hàng ngày, sự chân thực của đất nước này. Hòa mình vào với người dân Việt Nam đối với ông chính là điều thiết yếu. Từ năm 1995 đến 2002, ông đã có nhiều cuộc triễn lãm ảnh cá nhân ở thủ đô Paris và ngoại ô Paris. Vào năm 1997, ông giành được giải thưởng nhiếp ảnh «Nikon Photo Contest International» và triển lãm ảnh ở phòng trưng bày «La Maison Européenne de la Photographie» tại Paris. Thiery hiện đang sinh sống tại Việt Nam.

    Thiery Beyne began his journey through Asia in the eighties as the ultimate confirmation of his passion for travel and photography. He crossed India, Sri Lanka, Thailand, Malaysia, Indonesia, Cambodia, The Philippines, Hong Kong, Singapore and of course Vietnam, his favorite.

    Between 1995 and 2002,­­­ his photographic work is frequently exhibited in Paris and surroundings. In 1997 he received a prize in the ‘International NIKON Photo Contest’ and his work is exhibited in ‘La Maison Européenne de la Photographie’ in Paris. He is married to a Vietnamese girl from Hue, thus penetrating to the heart of Vietnamese society, a privilege which the tourists cannot enjoy. Today he lives and works as a photographer in Vietnam (Nha Trang), among the indigenous population. To be at the heart of Vietnamese life is essential for him

    Toutes les photos de ce site « VISAGES DU VIETNAM » sont la propriété de Thiery Beyne

    Site de Thiery Beyne

    Thiery Beyne photographe

  •  Hàm Nghi, empereur en exil, artiste à Alger

     Hàm Nghi, empereur en exil, artiste à Alger

    Samedi 7 décembre 2019 de 16h30 à 18h30, Foyer Vietnam, 80 rue Monge, Paris 5ème : rencontre et séance de dédicace du livre « Hàm Nghi, empereur en exil, artiste à Alger » avec l’auteure Amandine Dabat. Entrée libre

    L’histoire de Hàm Nghi, jeune empereur du Vietnam, qui à l’âge de dix-huit ans décide de résister à l’instauration du protectorat français en Indochine, demeure méconnue. Prisonnier politique, exilé à Alger, le prince d’Annam, tel qu’on l’appelle désormais, choisit de consacrer sa vie à l’art. Il se lie d’amitié avec Auguste Rodin et Judith Gautier, côtoie les milieux artistiques et intellectuels de son époque. Surveillé sans relâche par le gouvernement français, qui le considère comme un dangereux ennemi, le prince parvient malgré tout à préserver des relations avec l’Indochine et à communiquer avec ses proches, grâce à un réseau d’amis qui circule entre l’Algérie, l’Indochine et la métropole. Dessin, peinture et sculpture : Hàm Nghi crée un espace de liberté qui lui est propre. Il se forme aux beaux-arts auprès de Français. Il s’inspire des impressionnistes et postimpressionnistes, ainsi que des sculpteurs contemporains pour produire une oeuvre au croisement de plusieurs cultures. Pour les Vietnamiens d’aujourd’hui, Hàm Nghi est un héros national, symbole de la résistance à la colonisation. A travers cette première biographie de cet artiste singulier, de ce personnage historique au destin hors du commun, Amandine Dabat met en rapport le point de vue officiel et politique de la France, avec celui, intime, du prince sur sa propre vie, au croisement de plusieurs cultures. Son oeuvre, conservée dans des collections particulières, très peu exposée, est étudiée pour la première fois. La mise au jour récente d’une grande partie de sa correspondance vient éclairer ce pan de l’histoire coloniale de la France.

    (source Amazon)

  • Femme de policier d’élite!

    Femme de policier d’élite!

    L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est P1110244.jpg.Véronique Fauvergue et Catherine Salinas assistent toutes deux en direct sur leur écran de télévision à l’assaut mené conjointement par leur époux, le patron du RAID et le numéro 2 de la BRI, à l’Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris. Mariées à deux policiers d’élite, leur vie et celle de leurs enfants peuvent alors basculer à tout instant. Ce 9 janvier 2015, chaque minute qui s’écoule accroît leur tension : leur époux rentrera-t-il ce soir ? Comment parvenir à mener une vie d’épouse et de mère malgré les absences répétées de leur mari, les dangers qu’il affronte et le risque constant de le perdre ? Comment ont- elles vécu les attentats de 2015 qui ont ensanglanté la capitale, puis toute la France en 2016 ? Comment ont-elles protégé leurs enfants le soir du 13 novembre 2015, qui endeuilla notamment le Bataclan ? Depuis 30 ans, elles sont femme de policier d’élite, mais avant tout femme de policier. Véronique Fauvergue et Catherine Salinas ne se connaissent pas. Chacune à leur tour, elles se confient sur tous ces thèmes à Caroline de Juglart, journaliste à M6, avant de se rencontrer pour la première fois et de partager leurs expériences… (Extrait/Fnac)

    L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est P1110247.jpg.

     

  • Nous avons découvert Armand Frydman, à Bourges.

    Nous avons découvert Armand Frydman, à Bourges.

    A l’âge de 15 ans, Armand Frydman annonce à ses parents qu’il quitte l’école pour se consacrer à la musique.
    Et plus précisément à des groupes de rock et de rythm and blues avec lesquels il tourne.

    Puis il reprend des études musicales classiques, travaille pour de nombreuses musiques de films (Claude    Chabrol et bien d’autres), enchaine des collaborations haut de gamme (« La Noce» de Bouvier Obadia, sélection festival de Cannes, prix Sacem de la musique, « L’Etourdi » de Jean Claude Baumerder, « La Peau » de Gilles Moisset, prix de la musique au festival de Rotterdam).

    Il compose un disque classique remarqué (« Atlas », avec l’immense violoniste tchèque Joseph Suk, le flûtiste français Christian Lardé et l’orchestre du Bolchoï).

    « J’ai toujours oscillé entre la musique classique et la chanson. Le classique, c’est vivre dans un rêve, hors du monde, hors du temps. La chanson, c’est être de plein pied dans mon époque, dans l’émotion, sans distance ».

    Ses chansons ressemblent à un carnet de route, griffonné de souvenirs de rencontres, qu’elles soient amoureuses ou humaines. Elles se prélassent parfois sur des rythmes blues rock alanguis (« La beauté du diable »), lézardent dans des recoins sensuels (« J’ai vu de la lumière »), rougeoient grâce à la ferveur passionnée du tango (« Quand tu danses avec les flammes »), font des confidences, aidées par la chaleur boisée de l’acoustique (« Pars sans rien regretter »), ou flirtent avec le rock.

    On y parle de choses fondamentales comme des étoiles, de l’amour, de la lumière, du feu, du ciel, du diable ou de la beauté. On se laisse embarquer dans ce tourbillon d’atmosphères éclectiques, au gré d’une enfilade de paysages chamarrés.
    Il partage des souvenirs sonores, fruits de voyages à Bali où il a étudié le Gamelan, en Afrique de l’Ouest où il a pratiqué les polyrythmies et en provenance de ses nombreuses escales à Cuba où il a appris les percussions traditionnelles de la Santeria.
    Ailleurs, un oud, un bandonéon, un violon, une flûte, un ukulélé, un doudouk arménien s’invitent au périple et donnent une couleur inédite à chaque morceau.

    Vous l’aurez compris, ce premier disque est une invitation à un voyage musical.

    Même si les récits d’Armand Frydman se déroulent souvent à l’extérieur, au delà des frontières, il explore la topographie de l’intime. Comme si voyager en soi était aussi enrichissant qu’autour de soi.

    « Plus personne ne lit des poésies, mais tout le monde écoute des chansons. Pour moi, chanter c’est faire vivre l’émotion d’un texte. Un travail d’alchimiste jonglant avec la poésie, la mélodie, les arrangements et la véracité de la voix. »

    Par un habile jeu de miroir, les chansons dressent un subtil parallèle entre les voyages et l’amour. Car tous deux sont remplis de secrets et de mystères. De sensualité et d’attirance. D’ailleurs, ici ou là, une voix féminine vient renforcer les mélodies, susurrer quelques notes soyeuses ou compléter le dialogue amoureux (« La vallée de tes yeux »).
    Ces voyages se déroulent sur des tempos très différents. Parfois, des rythmes trépidants illustrent des périples menés tambours battants (« Cheval fou » et son violon tzigane, « Hey Long Kiang » et ses envolées de flûte).
    Les mélodies, débarrassées de tout superflu, séduisent par leur sens de l’essentiel.
    Elles possèdent une efficacité immédiate et tutoient quelque chose d’universel. Ici, on s’embarque sur les contours sereins de notes aériennes (« Jusqu’aux étoiles »). Là, le dépouillement d’un piano voix apaisé est propice aux confidences et souligne la force des textes (« L’écho ainsi danse »).

    « A partir des années 8O, tout le monde s’est mis à enregistrer avec un métronome dans le casque. La musique y a perdu une part de son âme. Pour ce disque, nous voulions respirer, ralentir, accélérer, pour que la musique reste vivante, au plus près de son inspiration ».