Catégorie : Vie culturelle

  • Récits AN-Ching

    Récits AN-Ching

    Récits du moine AN-Ching par Ying Dussaut (Ed Thélès)

    Redécouverte

    Récits du moine AN-Ching par Ying Dussaut (Ed Thélès)

    Roman de l’époque Pré-révolutionnaire de la Chine de 1890

    An-Ching est né à Doubei, la province chinoise la plus septentrionale, au moment où la Chine perd la guerre de l’opium et signe les traités qui ouvrent les ports de commerce aux étrangers. Lorsqu’il a un mois, son père An-Ling est assassiné dans un monastère par des bandits. Sa mère très malade demande alors au prêtre Lao-Shan d’adopter son enfant.

    Ainsi, dès l’adolescence et aux côtés de ce père adoptif engagé, An-Ching participera aux actions des sociétés secrètes et des étudiants révolutionnaires en vue de faire éclater la troisième révolution.

    La saga relatée par le moine An-Ching est une histoire vraie. C’est un long périple au travers de la chine, de la méridionale Kan-Chiou à la Mongolie, après avoir traversé le Tibet pour suivre aussi la route de la soie jusqu‘en Inde.

    An-Ching parcourt le pays de village en village pour apprendre aux enfants à lire et à écrire. Il reste parfois plusieurs mois chez l’habitant participant aux travaux des villageois. Il observe la nature, les mœurs, les légendes et les superstitions des hommes… et encore, l’activité des villes, leurs sociétés et leurs révolutions.

    Stories of AN-Ching Ying monk by Dussaut (Ed Thélès)
    
    Rediscovery
    
    Stories of AN-Ching Ying monk by Dussaut (Ed Thélès)
    
    Romance of the Pre-revolutionary era of China 1890
    
    An-Ching was born in Doubei, the northernmost province of China, when China lost the Opium War and signs treaties that open the ports to foreign trade. When a month, his father An-Ling is murdered in a monastery by bandits. Its very sick mother then asked the Lao-Shan priest to adopt her child.
    
    Thus, as a teenager and alongside the adoptive father engaged, An-Ching participate in the actions of secret societies and revolutionary students to bring out the third revolution.
    
    The saga narrated by An-Ching monk is a true story. It is a long journey through the china, the Kan-Chiou southern Mongolia, having crossed Tibet to also follow the Silk Road to India.
    
    An-Ching travels the country from village to village to teach children to read and write. There might be several months homestay participating in the work of the villagers. He observes nature, customs, legends and superstitions of men ... and again, the activity of the cities, their societies and revolutions.
  • YE Jianxin

    YE Jianxin

    YE Jianxin, artiste- peintre chinois/雄浑大地见真情, 读叶建新的水墨山水, 范迪安

    PEINTRE CHINOIS

    YE Jianxin, artiste- peintre chinois.

    你可以找到一個在中國的文字在文章的末尾

    YE Jianxin Né le 26 juin 1958, membre de l’Association des Artistes Chinois. Professeur à l’Institut des Arts du Cinéma et de la Télévision de l’Université de la Communication de Chine et directeur de Maîtrise. Responsable de l’Académie Nationale des Technologies du Cinéma et de la Télévision. Directeur du Comité Professionnel des Beaux-Arts. Professeur invité à l’Institut des Media de Zhejiang. Directeur de publication du Marché des Arts.

    Majestueux paysages, authentique émotion :

    Commentaire sur les œuvres de YE Jianxin par monsieur FAN Di’an

    雄浑大地见真情 读叶建新得水墨山水

    范迪安

    Les lavis paysagistes à l’encre de Chine de Ye Jianxin se distinguent par son style élégant et vigoureux hors du commun. Une structure audacieuse dans ses tableaux, une place importante accordée aux couleurs sombres et des traits profonds enveloppent une vitalité débordante. L’ensemble de ces caractéristiques forme un univers particulier qui nous impressionne et nous attire. De cette fascination, naît un contact personnel privilégié avec la terre et le ciel, issu du concept d’un esprit purificateur, il nous effleure d’une sensation de plaisir et de gaieté.

    Comme résumait parfaitement le célèbre écrivain contemporain chinois, LIN Yutang (1895—1976), lorsqu’il analysait la peinture chinoise : « toute inspiration artistique chinoise prend sa source dans les paysages ». En effet, lorsque la peinture paysagiste avait pris son essor à l’époque de la dynastie Tang, les expressions artistiques ses caractérisaient surtout par leur esprit esthétique. A travers leurs œuvres, les peintres manifestaient l’éloge de la nature. Cette extériorisation des sentiments illustrait la présence de l’esprit et valorisait la perception d’une réalité. Bien que par la suite, différents styles et courants apparurent dans les peintures paysagistes, la volonté d’interprétation d’une image réelle par son sens et vice-versa ainsi que la recherche visant à cerner l’âme des montagnes et des eaux par leurs formes physiques furent communes à toutes les peintures paysagistes chinoises. Les nuances des traits entre chacune des peintures ne changeaient en rien l’éloge des paysages.

    Ye Jianxin connaît parfaitement le positionnement de ces valeurs spirituelles dans les peintures paysagistes et cerne l’importance des places centrales qu’occupent « l’esprit » et « l’énergie qi气 » (l’air). Sur l’aspect théorique, Ye Jianxin veut transformer « l’esprit » et « l’énergie » en objets visibles afin d’interpréter l’âme insaisissable. En pratique, il commence par « l’énergie qi气 », c’est-à-dire tout ce qui est visible, pour se consacrer par la suite à la description de l’âme des paysages. Ce faisant, il rend le paysage encore plus réaliste tout en révélant ses talents et ses caractéristique artistiques.

    Les œuvres de Ye Jianxin reflètent donc, non seulement l’esprit de la nature, mais aussi ses propres caractéristiques. En effet, Ye Jianxin ne veut pas se limiter aux seules techniques artistiques : il souhaite aussi exprimer sa compréhension de la nature dans ses œuvres.

    Lors de son processus d’apprentissage artistique, Ye Jianxin a compris qu’il fallait dépasser le stade technique des mains en attirant volontairement l’expression d’émotions provenant directement du coeur et de l’inconscient. Originaire du nord de la Chine, il hérite d’un esprit ouvert et intègre également des tempéraments plus sensibles qui caractérisent les habitants du sud. Seuls les termes « émotions » et « sensations » authentiques peuvent qualifier son état d’esprit lorsqu’il contemple les chef d’œuvres de la peinture chinoise. Il ne considère pas la tradition des peintures paysagistes chinoises comme un élément isolé mais plutôt comme un univers artistique aux sentiments multiples. Et parce qu’ ému devant cet univers grandiose et ancestral, il ne prête pas attention aux détails sans importance. « Voyage imaginaire à travers les dynasties des Tang et des Song » qui se lit comme un roman classique, est justement l’aboutissement artistique réussi d’une recherche effectuée auprès des chefs-d’œuvre des peintres chinois traditionnels. A travers cette impressionnante peinture longue de 420 centimètres, le peintre nous fait apparaître une sensation d’estime mélangée à de la crainte et de la perplexité face à l’immensité d’une nature sauvage. L’esprit du Taoïsme prend alors tout son sens dans cette œuvre où la recherche de la nature est passée devant l’esprit purement esthétique.

    « Ame des montagnes », une série de travaux réalisés durant les années 1990, sont les œuvres les plus représentatives de Ye Jianxin. Dessiner l’âme des montagnes est en réalité l’objectif ultime que Ye Jianxin s’est fixé pour lui-même. Et, pour atteindre cet objectif, il parcours montagnes et sites historiques, synthétise la vision des peintures traditionnelles, et apporte ce qu’il ressent de la nature. A travers ses travaux, on pourra percevoir l’esprit d’indépendance des paysages qui sont l’essence même de la nature. Grâce à un impressionnant style artistique, Ye Jianxin a réussi à se démarquer des autres artistes.

    L’esprit Zen et les caractères humanistes font également partie des spécificité des œuvres de Ye Jianxin. A travers ses tableaux, nous pouvons percevoir la concentration qu’il a accordée pour tracer chacun des traits, sans superflu et uniquement des sentiments de confiance. Ces caractéristiques reflètent l’autodiscipline et l’esprit d’indépendance propres aux artistes chinois. A la différence de certaines soi-disant « peintures néo-littéraires », les œuvres de Ye Jianxin se distinguent à la fois par la conscience et l’esprit Zen des « peintures néo-littéraires » mais aussi par une absence totale d’attitude approximative ou négligée.

    Au niveau de la représentation graphique, Ye Jianxin recours fréquemment aux traits forts et puissants, créant ainsi un espace vivant et réaliste tout en laissant soin de préserver un caractère implicite dans la peinture.

    Dans la composition, Ye Jianxin dépasse le cadre et les règles réservés habituellement aux peintures paysagistes pour explorer davantage l’horizontal, le verticale et les parallèles… En appliquant un contraste fort dans le tableau, il renforce d’avantage l’impact visuel et augmente ainsi le caractère palpable des objets.

    Les couleurs sont rarement visibles dans ses peintures, car Ye Jianxin préfère exprimer ses sentiments affectueux pour la nature sous forme de lumières et d’ombres. Ye Jianxin est un artiste d’âge moyen prometteur, il s’efforce de progresser davantage dans l’art du la vie.

    雄浑大地见真情 读叶建新得水墨山水

    范迪安

    叶建新得山水画,大气磅礴,洒脱自然。其大胆的构图、大块的墨色、大笔的渲染,可谓恣肆淋漓、云覆山翻,充盈着蓬郁的生机,让人注明,并在注目之际既生“独与天地精神往来”的“澄道观”的快意。 正如林语堂在论中国画时精辟的描述:“中国艺术的冲动源于山水”。山水画在隋唐勃发兴起之时起,就是一种非功利的纯审美活动,画家对“天地大美”之恩、之情 、之意的外化,是精神与意识价值的体现,虽然在后世的第一个时代,山水画都呈现出不同的风格与面貌,但以意摄象、以象写意,这些山水画取山水之形、求山水之魂的理想却一以贯之,笔墨纵有个性差异,皆是对仁山智水的歌咏。 叶建新做山水画,是深知山水画精神价值定位的,也特别领悟到“神”与“气”在山水画中的核心义旨。在理论上他主张“精气为物,游魂为变”;在实践中,他以“气”入画,重在写山水物象之“魂”。;于此,他画出了既体现山水画真谛,又充分显现自我个性气质的一家风仪。 在研习山水画过程中,把揣摩领会传统这个必经的功课从“器”的层面上升到了“道”的层面。他重视山水画的笔墨技巧,但不是一般地从传统中学几路笔法墨象,而是将身心投入于对传统山水经典之作地“感悟”之中,用“心’的“感悟”带出手的“功夫”。依叶建新北方式的豪放式性情和南方人的敏感多情相结合的气质,他在面对古人经典时,只有感动二字才能确切表达他的状态。他看到的中国山水画传统,并不是单个细节,而是那个含蓄多情的艺术境界——因为感动,而忘却了那些不必要的细节。《梦游唐宋境》就是他对古代大家风格研习之作,全画犹如读古的长篇笔记,充满了自己对于境界的怀想与表现。在长达420厘米的画面中,烟岚清旷,山色空蒙,漠漠川原上林立着秀劲萧森的古木,空无一人的幽深画面充满莫名的神秘与惆怅,这种远边的孤寂与惶恐是每一位现代人回顾陌生的古代都会发生的一种惧畏,困惑与崇敬。我 相信人们看到这幅画,都会忽的一下被摄住,定定的屏住气息,望着迷梦一般的唐川宋林,似乎被画幅散发出来的冰冷寒气所笼罩——叶建新在研究传统时离“形”求“道”,进入了唐宋梦境的博大幽深世界,他也把这种世界带给了我们。 最能代表叶建新艺术的还当属他从20世纪90年代中期以来持续创作的《山魂》系列。为山川写神魂,这是一个高远的目标。为此他以中国气盛为支撑,跋涉游览许多名山大川,就像他以综合的眼光看待传统、以领略的整体意境为重点一样,他在面对自然景象之时,也是用心灵和情感去统摄与收取。他的许多作品画出了山水作为大自然本真生命的那番独立精神。山川巍峨奇峭,云气吞吐大荒,以一种大开大合的气象给人以永恒的意味。在当代中国画山水画坛名家辈出、形态纷呈的格局中,他以自己强烈的艺术风貌占有了一方天地。 在叶建新黑白分明、大气磅礴的作品中,蕴涵着深厚的人文精神。画面中没有唐突粗糙的涂鸦,看似信守挥洒而得,其实每笔都注精凝神,率意之中流露出自然与自信,这是中国文人独有得自律与精神,这种自省与尊古得精神也是学者型画家独有得人品与旗帜。与当代有些所谓“新文人画”不同的是,叶建新的画虽有文人画的意境与禅思,在逸笔生气中却未流露于其自娱与荒颓。 从笔墨角度看,叶建新的笔墨多是运势刚健的重笔和恣肆淋漓的大写意泼墨,大块的笔触与墨迹在宣纸上印留下富有动感和质感的生动空间,在洗练的黑白块面中穿插着坚凝的山石素壁,似乎偶然的笔墨皴染形成极富浑厚酣畅之意味,风尚雄古,一洗工气。在 这个基础上,他也注重苍健中的含蓄,把小写意的细腻勾染结合进入,使作品整体浑然,奈人寻意。 在构图上,叶建新突破了传统的经典章法和山水具体的地域性特征,多为横段式、平行式、放射式、内敛式,有的甚至是传统山水画的大忌。画面常违背一般山水自然的有机性,采用大疏密的对比,将焦点透视中的物象置于散点透视或平面构成中,扩大画中风景的可感度,强化视觉冲击力,极大地渲染了感情氛围。他一些作品的主干线条往往斜出画面下角,直冲云头天际,一如长锋破阵,嘎嘎然撑起全幅结构,在视觉上十分让人振奋,在无际视野间感受到空而不空、寂而不寂,领悟到遐想的妙端。 叶建新的画绝少设色,在这一批黑白水墨世界里,蕴涵了董其昌“画欲暗不欲明”的妙喻,深不可测的墨色中藏有“不尽之境”,明暗中蕴有“景外之景,意外之玄妙”,在深厚的笔墨中,对自然山水的迷恋和情怀跃然素纸,这是值得称道的。依他正处中年盛期,他将在水墨山水艺术中长足前进。

  • Christophe Crépin

    Christophe Crépin

    Implosante-Fixe » Curated by B.Hoang

    Implosante-Fixe » Curated by B.Hoang

    Christophe Crépin

    « La ligne est omniprésente sur les toiles abstraites de Christophe CREPIN. Comme Klee et Kandinsky, il crée des correspondances avec la musique et use de la ligne comme portée de ses sensibilités. A ce jour, ses acryliques nous transportent dans un espace-temps Cosmique où sa ligne est aux limbes des couleurs et aux confins de leurs conversations. Bruno HOANG a invité la compositrice de musique contemporaine Mariana Ungureanu : une de ses oeuvres sera présentée lors du vernissage »

    Contact Bruno Hoang 0662256730

  • Indian Ocean

    Indian Ocean

    Indian Ocean, des artistes passionnés

    « Indian Ocean », qui sommes nous ?

    Nous avons créé cette structure dans le but de promouvoir la culture indienne en France et permettre aux personnes de tous les horizons,cultures et origines différentes d’en connaître un peu plus sur l’Inde,sa culture, ses traditions … et surtout ses danses et musiques !

    Nous avons trois pôles d’activités au sein de notre structure :

    1) Les cours de danse Barathanathyam, Bollywood, Bhangra, Gaana Dapankhutu, Kathak, Kalbelia et Odissi

    2) La création de chorégraphies indiennes

    3) L’organisation d’évènements privés et d’entreprises aux couleurs de l’Inde

    Notre but est de faire découvrir la chanson réaliste actuelle, faire vivre le patrimoine des chansons populaires, entraîner le public avec des airs traditionnels, travailler le côté esthétique de la scène par le biais de la danse, enfin, rassembler des gens d’horizons différents autour de notre musique.

    Grâce au travail de recherche artistique et de création musicale entamée depuis la formation de la troupe, nous possédons actuellement un répertoire musical composé en parts égales de reprises et de compositions de style Bollywood (classique et moderne),Gaana dapakhutu, Bhangra et Barathanatyam. Des projets de musiques et de chansons sont en cours et la structuration d’un spectacle musical est déjà bien avancée.

    Laissez -vous tenter par l’expérience Indienne et plonger vous en Inde en visitant notre site www.danse-indienne-bollywood.com

    Un parcours déjà bien

    - Spectacle, à Paris, au musée Grévin pour l’inauguration de la statue de Shahrukh Khan
    - Grand Rex avec la présence de Rani Mukherjee et Preity Zinta,
    - Fesival du cinéma en 2009 avec Amitabh Bachchan et Aishwariya Rai
    - Cannes pour l’ouverture du Festival de Cannes en 2006, – festival Filmprais au Luxembourg
    - Tf1 à la Star Academy
    - France 2 dans l’émission Télé matin
    - M6 dans l ‘émission « incroyable Talent » et 100% mag
    - Aquaboulevard
    - Champs de Mars
    - Club Med Gym
    - Disneyland
    - Galeries Lafayette
    - Grand Rex
    - Majestic Barrière de Cannes
    - Musée Grévin
    - Trianon
    - Virgin des Champs Elysées…)
    - Soirées d’entreprises prestigieuses (Alcatel, Bouygues, Cartier, EDF, Fujitsu, Gan, Hermes, Lycos, Pimkie, Ranstad, Sephora, Thomson,Veoli

  • Histoires asiatiques

    Histoires asiatiques


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    La préférée !

    Ce sont de vraies histoires asiatiques.Ma préférée, mon préféré, mes préférés, ma préférence, sonnent comme une chanson… Assez, comment peut-on imaginer dans notre vieille Europe démocratique et égalitaire, l’utilisation de cette notion surannée qui ne semble pouvoir subsister que dans des pays arriérés en voie de développement.

    Eh oui, ne vous déplaise, cette idée de préférer un oncle, une tante, un frère, une sœur et pire un enfant à un autre est encore aujourd’hui chose courante en Asie. Non seulement la préférence est exprimée, mais elle est connue de tous.

    Je me souviens, encore aujourd’hui, de ces réunions familiales pleines de gaieté où les frères, les sœurs, les cousines, les cousins se retrouvaient pour des fou- rires inoubliables, des jeux bruyants et des chamailleries joyeuses.

    Mes parents s’absentaient souvent et nous laissaient sous la haute surveillance des nombreux domestiques et employés de maison ; ces derniers ne pouvaient que difficilement contrôler les chenapans que nous étions, toujours pressés de s’épanouir dans des blagues enfantines et des bêtises sans cesse renouvelées. Notre toute nouvelle liberté nous poussait insidieusement à pousser les limites du raisonnable.

    C’était si drôle d’envelopper nos « fraîches déjections » dans de jolis papiers aux couleurs chatoyantes, de les ficeler tels des cadeaux délicats. Nous les déposions ensuite dans la rue en attendant que des piétons intrigués par ce don tombé du ciel, cet inattendu présent, ne s’emparassent manu militari du paquet croyant à la divine providence. Et au lieu de trouver des bijoux, de l’argent ou le trésor des Incas, ils avaient l’avantage et le suprême honneur de sentir l’odeur nauséabonde d’une matière fécale molle et collante qui leur titillait le museau. Nos moqueries, rires et sarcasmes étaient toujours fort sonores, ce qui provoquait chez les victimes des rictus de haine !

    L’eau potable était essentielle à la bonne marche de notre smala. La collecte de la pluie restait toujours une priorité ; papa avait fait construire une réserve en ciment ce qui nous permettait de ne jamais en manquer. Je me souviens d’une période de grande chaleur et profitant de l’absence de nos parents nous avions décidé de nous installer dans cette piscine improvisée en n’oubliant surtout pas de nous y savonner avec force, d’uriner abondamment et aussi d’essuyer nos pieds noirs de crasse et de boue.

    Treize frères et sœurs prompts à la rigolade, aguerris à la subtilité de potache et toujours prêts à soulever des montagnes pour que les bêtises soient reconnues, glorifiées, en se hissant au niveau d’un art.

    Maman et papa dès leur retour trouvaient fréquemment sur leur porte un petit mot de voisins excédés se plaignant du bruit infernal occasionné par nos pyjamas- parties et nos délires nocturnes, nos bêtises démoniaques ou les vestiges de catastrophes bien maladroitement cachés. Papa gardait toujours précieusement dans un coin de la maison notre pire ennemi : le martinet en peau de buffle. En pleine nuit, il soulevait la moustiquaire collective des garçons et à chacun attribuait une cinglante punition soulevant des grognements d’animaux encore sous l’emprise de la nuit câline. Ensuite il se dirigeait vers la chambre des filles apeurées, collées les unes aux autres dans l’immense lit, et leur infligeait la même correction dans un chapelet de cris stridents.

    Le lendemain, toutes les cuisses, les fesses gardaient des traces rougies, irritées, des souvenirs cinglants d’une nuit de légitime retour de bâton.

    Jamais papa n’avait levé la main sur moi, sa préférée, la peureuse de service, la poule mouillée et à chaque « correction » collective j’échappais toujours, comme par magie, à la « douce caresse » du fouet vengeur. Ce privilège n’attirait pas toujours la sympathie de mes sœurs et frères et provoquait chez eux un désamour bien légitime qui me laissait souvent seule, face aux sarcasmes de toute la fratrie.

    Dans les familles vietnamiennes de l’époque, être la « préférée » n’était pas une simple vue de l’esprit mais un vrai statut qui conférait à l’heureux élu des privilèges et bien peu de devoir. Je m’en suis jamais plainte !

    Aujourd’hui sans l’avouer, sans l’exprimer, toujours en catimini nous n’avons pas la moindre préférence, oh non, mais juste une toute petite attirance, un doux penchant vers l’un de nos enfants, mais bien sûr nous les aimons tous profondément, en n’en préférant aucun ; la morale est sauve et sauve la morale.

    Ces vraies histoires asiatiques semblent saugrenues mais elles ont été réellement vécues.

    HV

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  • HUANG Cang-su, un peintre chinois

    HUANG Cang-su, un peintre chinois

    Symphonie de la nature Exposition des œuvres de HUANG Cang-su

    Présentation du peintre

    Né le 20 avril 1961 à Linhai dans la Province du Zhejiang, Monsieur HUANG Cang-su est sorti d’une famille lettrée depuis trois générations. Son père est un peintre et diplômé en 1935 de l’École nationale des Beaux-Arts. Sous l’influence de sa famille, HUANG Cang-su a commencé à peindre dès l’âge de 4 ans, il a reçu une formation professionnelle à 8 ans, et à 10 ans, il a déjà organisé sa première exposition d’oeuvres personnelles dans la Maison de culture de sa ville. En outre, très jeune, sa réputation dans sa province était faite. Dans les années 80, il était entré au sein de l’Institut national des Beaux-Arts du Zhejiang (actuellement Institut national des Beaux-Arts de Chine). Ses professeurs étaient des grands maîtres, tels que LU Shao-yan, QUAN Shan-shi, XIAO Feng, ZHOU Cang-gu, ZHOU Cang-mi, WU Shan-ming, etc. Il a terminé ses études avec mention très bien avec son tableau chinois représentant¡¶M¨¨re des Qiang¡·qui a sensibilisé considérablement le milieu des beaux-arts de Chine.

    Pendant 40 ans, il a parcouru la Chine, il est allé 7 fois sur le plateau du Tibet pour en connaître les us et les coutumes, en faisant beaucoup de dessins d’après nature, et de croquis.

    En 1997, il a réalisé une peinture de grand format, Cloches de minuit. L’Agence Xinhua à Pékin a présenté cette peinture au monde entier tout en lui donnant une haute appréciation. Plus de 60 agences de presse étrangères ont reproduit cet article. C’était vraiment un évènement important. En 1999, sa peinture ¡¶H¨¦ros¡·a ¨¦t¨¦ encore une fois le focus de l’Agence Xinhua et d’autres agences de presse, elle a même paru à la Une du Journal Guangming. En 2007, il a réalisé la peinture de grand format La première équipe de Chine aux Jeux Olympiques. En 2008, Grande famille harmonieuse, une peinture très longue. Les deux dernières oeuvres ont paru dans le Journal du Peuple version outre-mer. Le Journal d’informations de l’Agence Xinhua dans son édition du 10 avril 2008 a présenté ces oeuvres dans plusieurs langues aux lecteurs étrangers. Pendant presque 40 ans, il a présenté une vingtaine d’expositions de ses oeuvres : tableaux chinois, peintures à l’huile, gouaches. Il a publié les Oeuvres choisies de HUANG Cang-su¡·, Oeuvres choisies des esquisses de personnages¡· duRecueil des oeuvres de HUANG Cang-su¡·, Recueil des croquis et 128 articles dans les revues aux niveaux national et provincial. En 1999, son nom est entré dans le Dictionnaire des personnalités de Chine et le Dictionnaire des experts de Chine. En l’an 2000, le Ministère de Poste et de la communication de Chine, le Ministère de Culture de Chine et l’Association des Artistes chinois ont sélectionné 16 oeuvres de HUANG Cang-su pour les publier en timbres. En juillet 2008, son oeuvre Retour en rêve au Tibet¡·a été classée la 59ème dans les 100 Oeuvres sélectionnées du monde par le Salon international des Artistes.

    HUANG Cang-su a déclaré : L’art naît dans le flou, il provient de la vie, et la surpasse. Pour un artiste, il est très important de savoir comment découvrir l’art dans la vie. En effet, mon art est de découvrir dans la vie la beauté dans son état originel, et de développer, d’affiner, de transformer, d’innover cette beauté, dans le but de marier l’art oriental avec l’art occidental pour compléter l’un et l’autre. Le monde de l’art est multicolore : comment manifester la beauté et la valeur de l’art par des écritures différentes… question difficile pour les artistes. Je suis une personne qui cherche parmi les signes de difficulté un espace propre à l’art et qui désire y arriver. La loi dans l’art fait foi, elle survole la ressemblance et son contraire, c’est un art expressionniste par lequel on arrive au monde de l’infini. Dans mes oeuvres, je peins comme thèmes l’état primitif des minorités nationales de Chine, je recherche la propriété de l’art par la création et l’innovation. L’objectif étant de faire ressortir une vocation d’art supra-disciplinaire, d’étendre l’esprit de la culture nationale et de développer l’art de la nouvelle époque. Ma maxime : La création est la vie de l’art.

  • ZHANG HONGYU*

    ZHANG HONGYU*

    ZHANG HONGYU

    « ART CONTEMPORAIN « 

     

    ZHANG HONGYU

    DESSIN . PEINTURE A L’HUILE . GRAVURE . XYLOGRAPHIE .

     Asie et culture et culture d’extrême orient: une peinture tourmentée à déchiffrer
  • Photographies de très loin (Thiery Beyne)*

    Photographies de très loin (Thiery Beyne)*

    Le Viêt Nam de Thiery Beyne (en grand format).

    Photographies de très loin

    Le Laboratoire Photographique Professionnel Initial et Thiery Beyne

    Le Viêt Nam de Thiery Beyne (en grand format).

    Une promenade entre Nord et Sud, villes et campagnes, dans le Viêt Nam de tous les jours, immuable et nouveau

    Un peu de l’univers de Thiery Beyne

    - Vietnam

    - Inde

    - Vietnam

    - Srilanka

    - Vietnam _
    - Srilanka

    - Srilanka

    - Thaïlande

    - Inde

    - Thaïlande

  • Dessine moi .. une expo ?

    Dessine moi .. une expo ?

     

    les cahiers dessinés
    les cahiers dessinés

    Les carnets de Lila Pik: 7 août 2015- 14h30

    ça faisait longtemps, longtemps que je voulais visiter l’exposition « les cahiers dessinés » à la Halle Saint Pierre à Paris. Et j’y suis restée longtemps, longtemps..

    67 artistes, plus de 500 dessins à découvrir, des mondes à pénétrer et à (essayer de) comprendre. Dessins en tous genres, réalistes, abstraits, d’artistes connus ou inconnus, c’est un véritable festin pour les yeux et l’esprit. On passe du drôle au sublime au cruel au mordant au déroutant au bizarre au mystérieux …

    Et toujours cette surprenante créativité que la main traduit, à sa façon, avec ses outils. Parfois, beaucoup de traits, de lignes constituantes qui font surgir la lumière ou l’ombre ou des formes, à l’infini. Les œuvres, les genres se mélangent, les univers se côtoient, je vais d’un tableau à l’autre, je reviens, je me réjouis de savoir qu’il y a encore l’étage à découvrir.

    C’est une très belle exposition. Je m’assois à la fin à une table de la cafet’. Je me sens remplie comme après un repas de famille mais sans les animosités, juste que du bon !

    Les portes se fermeront le 14 août, faites en sorte que votre chemin passe par ce lieu, là- haut dans le 18ème arrondissement et poussez la porte qui vous emportera vers d’autres univers !

    lila-pik4 Lila Pik 😉

    Halle Saint Pierre
    2, rue Ronsard – 75018 Paris

    du 1er au 14 août musée et librairie ouverts de 12h à 18h, fermé le weekend.

    http://www.hallesaintpierre.org/2014/11/les-cahiers-dessines/

  • c’était bien!

    c’était bien!

    Juste quelques images volées et iphonées du concert de nanyin. J’ai vraiment une grande faiblesse pour le erhu!! les sons sont comme arrachés des entrailles de cet étrange violon à 2 cordes, c’est très émouvant!

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