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  • Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie, Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie

    Inde un anniversaire au delà du réel !

    Comme tombée du ciel, tel un cadeau aux parfums d’encens, cette invitation a bouleversé mon quotidien.

    C’était bien pour moi ce billet d’avion, bien à mon nom, ce n’était pas une erreur, mais simplement une surprise, ma foi, fort agréable. Avais- je été choisi à un jeu de hasard, ou peut- être un fiancé caché voulait-il me déclarer sa flamme ? Rien de tout cela, simplement le geste d’un ami qui, pour fêter son anniversaire, avait eu la très bonne idée d’inviter en Inde, tous frais payés, plus d’une centaine de copains du monde entier. Lucas, car c’est lui le déclencheur de rêves, nous avait concocté un voyage enchanteur de 3 jours dans un lieu magnifique, aux paysages pittoresques, juste à la frontière de désert pakistanais : Jaiselmer.

    Un rendez- vous et une date furent fixées par notre hôte pour fêter cet anniversaire si inattendu ; entre rêve et réalité, une centaine de parfaits inconnus allaient bientôt traverser une partie du monde et se retrouver à des milliers de kilomètres pour célébrer .

    . Enfin, après un voyage bercé par mon imagination fertile où se mêlent images et émotion, l’avion, dans un vrombissement de réacteurs, se pose à New Delhi… Le Taj Mahal, le palais des vents, les fleurs, les parfums….. Que d’images grandioses défilent devant mes yeux !!!

    Nous avons, ma sœur et moi, le temps, avant la grande fête, de faire quelques emplettes dans des marchés aux couleurs éclatantes et luxuriantes.

    Le moment si longtemps attendu arrive enfin « l’anniversaire de Lucas ». Trois jours de fête non-stop, de rires, de danse et de musique commencent. Nous nous retrouvons tous dans un splendide palace pour un dîner somptueux où couleurs et senteurs se mélangent dans un ballet feérique. Tous sont là, venus des quatre coins du monde, anglais, espagnols, français, allemands, américains, etc…., pour un vrai « melting- pot » international où la bonne humeur règne en maître.

    Enfin nous partons en direction de Jaiselmer dans un train qui file à travers la nuit. …. Une nuit de danse, de musique et de chants….

    Lucas nous a réservé bien des surprises notamment 2 jours dans le désert !!!

    Nous voilà tous sur des chameaux à crapahuter comme des mercenaires du dimanche, parfois même au galop en plein désert. Nous sentons cette liberté qui nous manque tant dans nos mégalopoles !!!

    Pause.

    Les musiciens locaux qui nous ont accompagnés prennent place, jouent…et, comme par magie, nous nous mettons à chanter, danser, le désert, à ce moment, nous appartient corps et âme. !!! Enivrés par la magie des lieux et le manque de repères nous nous laissons aller à une saine fébrilité qui nous emporte jusqu’aux lueurs de l’aube. Le matin arrive enfin à petits pas feutrés et ne peut que constater cette fièvre qui s’est emparée de nous.

    Nous allons à la rencontre des gens du village. Ils sont tous venus nous souhaiter la bienvenue. Comme l’ambiance est à la fête, et comme nous ne pouvons pas nous comprendre, le chef du village nous chante des chansons et là, immédiatement les notes de musiques nous parlent et nous transportent dans un autre univers, sans frontière où tous nous nous comprenons et communiquons !!!

    Un sommeil bien mérité peuplé de souvenirs magiques nous permet de récupérer et de nous préparer pour le jour J. Une seule obligation pour cette mémorable soirée : s’habiller en rouge.Les gens du coin n’en reviennent, écarquillent les yeux l’air interrogatif et se posent des questions en observant notre accoutrement vermillon. Nous comprendrons plus tard que, dans cette région de l’Inde, le rouge est la couleur du mariage. Les pauvres, ils ont du penser que c’était un mariage collectif à la chinoise, peut être même une secte venue d’Europe !

    Mise en bouche… à la tombée de la nuit, apéro sur la terrasse du magnifique palace, musique classique à « fond les ballons » et feux de bengale à gogo… soirée inoubliable entrecoupée de moments d’émotion, de partage et de rires. Des instants qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires.

    Merci Lucas, de nous avoir fait vivre et partagé tous ces moments de joie pour un anniversaire inoubliable.

    Patou

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

  • Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en asie,

    les coupeurs de têtes (une rencontre à perdre la tête). 

    Carnets de voyage en asie

    Bornéo : rencontre des Ibans au Sarrawak (les anciens coupeurs de têtes).

    C’est à Bornéo, la partie Orientale de la Malaisie, que l’on peut rencontrer des peuples indigènes. 27 groupes ethniques continuent de vivre paisiblement dans la jungle et aux bords de fleuves ou de rivières. Ils représentent une population de 1.8 million de personnes.

    Vivant en marge de la civilisation, ils perpétuent leurs traditions de chasses, leurs pratiques culturelles, et depuis 80 ans ne coupent plus les têtes de leurs ennemis.

    Du moins de ce côté-là de l’île…On chuchote dans la jungle que ces pratiques persistent chez certains peuples repoussés vers l’Indonésie.

    C’est donc sur les traces des naturalistes et des explorateurs que nous sommes partis vivre notre aventure !

    Mon objectif était d’approcher au plus près l’âme de cette région encore vierge du tourisme industriel. Les malais ont tout à fait conscience qu’en développant l’écotourisme, ils pourront préserver leur petit bout du monde. Ils ont déjà commencé à accueillir timidement les voyageurs étrangers occidentaux tandis que le tourisme régional asiatique a jeté les bases d’un tourisme respectueux et maîtrisé.

    La forêt de Bornéo est la plus ancienne forêt primaire au monde. De formation jurassienne, elle permet de vivre des choses uniques au monde : Voir les écureuils volants, la Dischidée Rafflesiana qui ne fleurit que 5 jours par an, les plantes carnivores comme la plante insectivore Cephalotus et bien sur des espèces en voie de disparition comme les Orangs-Outans.

    Emotions et émerveillements étaient au rendez-vous pour notre aventure… !

    Rencontre avec les anciens coupeurs de tête : Les Ibans

    Rendez-vous au bord du fleuve avec un couple membre de la tribu des Ibans pour emprunter le « traditional boat » : la pirogue. Notre guide appartenant à la tribu des Bidayuh nous accompagne. Nous remontons le fleuve près d’une heure à bord de cette pirogue à moteur, traversant des passes bouillonnantes et pour certaines parties, les pieds dans l’eau caillouteuse pour soulager le bateau sur les endroits peu profonds. La femme se tient à l’avant, faisant contrepoids et manoeuvrant à la perche pour repousser les bords rocheux et les arbres tombant, l’homme est à l’arrière dirigeant l’embarcation habilement par à coup de vitesse. La jungle est assourdissante, un sifflement chuintant protège cette forêt épaisse des intrus. Rien ne peut la déranger, même pas le moteur de notre pirogue. L’équilibre est fragile et le moindre de nos mouvements peut faire pencher dangereusement le bateau d’un côté ou de l’autre.

    Quel Bonheur ! C’est le moment pour lequel nous avons voyagé de si loin. Je ne peux me retenir de sourire béatement remplie de joie. Cà y est ! Nous y sommes ! Sur le fleuve, en pirogue, arrosés par les vagues et groggy par la vitesse du bateau !

    La « Longhouse » : La maison longue Habitacle pour tout un village, elle abrite plusieurs familles.

    La Long House est devant nous, perchée au dessus du fleuve. Architecture simple sur pilotis, faite de bambou, elle ondule sous nos pas. Des enfants cris, des adultes se cachent. Une femme étend des bâches sur une immense terrasse.

    Nous enlevons nos chaussures pour entrer dans les parties communes. Nous sommes accueillis par la femme du chef qui nous fait signe de nous asseoir. Nous ne savons pas très bien comment nous tenir. Assis en tailleur ? Les jambes allongées ne sont apparemment pas une posture adoptée par les Ibans. Le dos nous tire.

    Considérés comme des invités de marque, nous bénéficions de tous les égards. Le Tuak, vin de riz maison, est servi dans des verres en bambous, et nous assistons à quelques danses de bienvenue en tenues traditionnelles. Des musiciens assis accompagnent d’instruments de bois les pas et les mouvements très gracieux de 2 femmes et1 homme dont les grelots sonnent à chaque oscillation.

    Encore un vin de Tuak ? Comment refuser ? Nous nous sommes levés à 6 heures du matin et notre ventre est vide. Quel sera l’effet de la potion ? Nous ne voulons pas le savoir de suite. Je m’arrête de boire !

    C’est à notre tour d’honorer nos hôtes, nous avons apporté pour chaque membre de ce village composé de 18 personnes, des paquets de café, du savon et de la poudre à laver. La femme du chef constitue des tas, petits et grands reçoivent la même ration.

    Certains membres parlent quelques mots d’anglais et nous échangeons des informations de la vie courante :

    « Les enfants ne peuvent rester au village car il n’y a pas d’école, ils sont en pension pour la semaine et rentrent le week-end. Non, ce n’est pas difficile pour les enfants, ils sont habitués. Et puis, l’essence pour le moteur de la pirogue coûte chère. ». C’est vrai. Pour nous, cela représente 1 euros l’arrêt retour c’est-à-dire pas grand-chose dans notre vie moderne. Mais pour eux, c’est un prix conséquent.

    « On se marie dans le même village ou bien on peut courtiser dans la Longhouse voisine. ». L’homme âgé d’une cinquantaine d’année a les yeux qui brillent pendant ses explications. Il a courtisé pendant plusieurs semaines sa femme et surtout la famille de femme ! Ses enfants sont grands dorénavant et il est fier de nous annoncer que son fils aîné travaille à la grande ville Kuching. C’est vraisemblablement une source de revenus importante pour les membres de sa famille.

    Il a des tatouages sur les bras, le torse, le dos… art très pratiqué dans cette tribu. Elle atteste de la vaillance et de la virilité. Savez-vous que les sexes sont également ornementés de tatouages et de piercing de perles avant le mariage en l’honneur de la femme ?

    « Il n’y a pas de docteur mais un dispensaire se situe à une heure de pirogue. »

    Ils sont chrétiens et pratiquants. « Un membre de la tribu est formé pour dire la messe chaque dimanche mais il n’est pas prêtre. »

    Ils cultivent le riz et le poivre. Les champs sont pris sur la jungle, la terre est brûlée et ils effectuent une rotation sur 7 champs. Une vieil homme nous explique qu’il doit certaines années marcher pendant des heures pour rejoindre son champs. Cette culture étant uniquement pour les membres de la tribu, ils n’effectuent la récolte qu’une fois par an.

    Les femmes se retrouvent volontiers entre elles et discutent avec les enfants au milieu. Elles sont seins nus, certaines allaitent des bébés pendant les conversations. Les hommes fument des cigarettes de mais et boivent le Tuak de leur côté. Je suis au milieu, sans place précise adossée à un mur recouvert de toiles d’araignées.

    Le Tour Eiffel ! Voilà le mot magique ! Ils peuvent ainsi imaginer note pays. Peu de français voyagent à Bornéo en réalité. Nous promettons d’envoyer une carte postale à notre retour en France.

    Les femmes reprennent vite leurs activités sur la terrasse et nous allons les observer.

    Les grandes bâches de notre arrivée sont retirées, et s’étalent devant nous des tas de poivre séchant au soleil. Une femme trie le riz en le faisant tourner dans un tissage d’osier, une autre fabrique des paniers pour les vendre sur les marchés de Kuching avec quelques sarbacanes pour touristes.

    Les rythmes de vies semblent calmes, pas d’agitation seulement des gestes simples…

    On raconte souvent aux voyageurs qu’il est triste de quitter une tribu après avoir partagé des moments avec eux. C’est vrai, nous avons le cœur gros. Ils sont amicaux et fiers de recevoir dans leurs longhouses des visiteurs. Peu d’entre eux sont d’ailleurs autorisés à recevoir des étrangers. Cet écotourisme reste assez encadré par les autorités et c’est tant mieux. La présence du guide garantie le respect des cultures et des personnes.

    Il est temps de rejoindre la pirogue car nous allons déjeuner sur une berge du fleuve un Native Lunch : repas indigène.

    Les différents peuples du Sarawak
    - Iban : Le peuple indigène le plus répandu. Il représente 29.2% de la population de l’état de Sarawak. On le trouve dans tout l’état. Les Ibans sont de religion chrétienne et cultivent le riz ainsi que les épices.

    - Bidayuh  : Représente 8.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils vivent dans le sud-ouest de Sarawak, ainsi qu’à Kuching et Semarang. Ils sont de religion chrétienne. Beaucoup de Bidayuh sont des fermiers. Ils cultivent le riz, épices comme le poivre et cacao.
    - Melanau : Représente 5.8% de la population de Sarawak. Ils sont de religion musulmane, chrétienne et pagan. Ils vivent le long des côtess entre le Rajang et le Baram (rivières) Leur maison ressemble à une kampung malaise (maison traditionnelle).
    - Orang Ulu : Représente 5.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils sont de religion chrétienne. On les retrouve à Sarawak et à Kalimantan (Bornéo côté Indonésie). Les tribus Kenyah et Kayan vivent au centre et en haut des rivières principales dans le centre et l’est de sarawak. Ils sont originaires de Kalimantan de la rivière kagan. Les Kelabit vivent dans les montagnes en haut de Miri. Les Bawang habitent l’intérieur de Miri et les Limbang ont bougé près des côtes.

    Carnet de voyage de :

    Laurence Onfroy -Contact email

    Carnets de voyage en asie

  • Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : retrouvailles 45 ans plus tard.

    Carnets de voyage en Asie

    Nous sommes, Monique et moi, encore imprégnés de la beauté de l’ Asie . La surprise est de tous les instants .Du temple ancien aux contours mythiques, au petit marché local typique, on est transporté par une culture spécifique qui ne cesse d’étonner le visiteur.

    La population très accueillante semble avoir écarté les blessures du passé et paraît résignée à vivre pleinement son avenir mais avec des potentiels différents entre le nord très rural et le sud fortement économique.

    Le voyage en circuit touristique, en groupe, permet de cumuler rapidement la connaissance de beaux sites avec les explications d’un guide expérimenté.

    L’organisation parfaite des déplacements nous a permis de profiter au mieux des visites. De ce point de vue et sans faire de publicité, l’agence ASIA nous a donné beaucoup de satisfactions. Nous avons lié connaissance avec de nombreuses personnes passionnées de voyages et des liens évidemment se sont créés. Un retour au Vietnam réussi!

    Tout au long de ce voyage de 20 jours , nous avons vécu un contraste fort entre la pauvreté de certaines populations ( au Cambodge en particulier ) et le luxe des nouveaux hôtels de tourisme.

    Quel est le vrai sens de tout ça ? C’est difficile de ne pas être affecté par le regard des enfants démunis et sans avenir .

    L’élan généreux et humaniste se ressent chez les visiteurs mais la solution est plutôt du côté des politiques et autres associations internationales.

    Autre événement important pour moi , les retrouvailles de la famille 45 ans plus tard, un retour au Vietnam qui me fait remonter de nombreux souvenirs !. On se reconnaît à peine mais les souvenirs reviennent vite à la surface.

    C’est un apaisement pour moi de retrouver la ville de Saigon quittée à l’ âge de 10 ans. Je me suis un peu attardé au jardin zoologique, lieu de détente familiale, connu jadis avec mes parents et ma sœur et j’ aime penser que certains arbres encore présents et centenaires, m’ ont forcément connu. A part ça la vie si longtemps loin du pays a fait son oeuvre ; j ’ aurais du mal à revivre au Vietnam malgré un attachement encore fort.

    Carnet de voyage de Camille

    (retour au Vietnam)

  • Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : un sentiment étrange

    Carnets de voyage en Asie: Vietnam

    Toujours ce ronronnement des réacteurs qui me bercent durant de longues heures. Bientôt Saïgon, bientôt « ma famille » se pressera à mes côtés. Soudain une délicieuse sensation de bien-être m’envahie et m’angoisse à la fois. Des images, des impressions, des souvenirs se précipitent dans cet avion qui m’emporte vers mon destin.

    Je suis accueillie dans l’aéroport par un brouhaha indescriptible ; j’entends quand même malgré tout ce vacarme, des voix qui crient mon nom à tue-tête : « Sarah, Sarah… ». Elle est là ma famille, elle m’attend, mais qu’est- ce qui peut bien m’attendre dans ce pays du bout du monde ? Ils sont si gentils, si prévenants comme cette chaleur qui s’abat sur mes épaules comme une étouffante chape de plomb. En voiture Simone, en route pour une nouvelle aventure. Ils ont loué pour la circonstance un van de 12 personnes afin que le plus grand nombre puisse accueillir mon illustre personne. Moi Sarah une inconnue du grand public, me voilà reçue telle une star aux confins de l’extrême- orient. Auréolée d’une gloire incompréhensible mais toutefois fort agréable, je savoure ce retour après 26 ans d’absence.

    La proche banlieue de Saïgon , sorry Ho chi Minh Ville, et soudain la maison de mes grands parents. Tout le quartier est là, la famille, les voisins et les curieux pour recevoir cette française à la réussite méritoire. Ils s’agglutinent contre les fenêtres, bouchent les portes…une vraie émeute pour Madame la française de Paris. Mes parents, mon fils de 3 ans et ½ sont invités dans tels des empereurs de l’Annam et du Surinam. Jamais de ma vie j’aurais même espéré, ou même rêvé d’un accueil aussi royal.

    Mais un sentiment étrange s’immisce en moi : suis de leur famille ou un hôte de marque dans cette lointaine famille ? La connaissance de ma langue maternelle que je manie fort bien d’ailleurs, ne me permets pas, à cet instant, de tout comprendre peut-être à cause des différents accents ! Je n’arrive pas à m’exprimer comme je le souhaite et cela m’embête fortement.

    Ces instants de flottement sont vites oubliés car le repas aux odeurs affolantes s’annonce terriblement délicieux. Des odeurs , des parfums, une ambiance que je connais bien, me titillent l’odorat : l’Asie me tends déjà les bras. Des Paysages merveilleux aux senteurs de mon enfance, des rencontres me plongent dans la magie de ce retour si longtemps espéré.

    Un retour étrange, mêlé de plaisir et d’absence!

    Sarah (le retour au Vietnam)

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  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

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    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Carnets de voyage en asie, Vietnam au fil de l’eau

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     Carnets de voyage en asie

    Vietnam au fil de l’eau Douceur qui glisse comme un bateau par le vent emporté.


    Vietnam,delta du Mékong


     Vietnam, le grenier à riz


    Vietnam, embouteillage sur l’eau


    Port de fortune


    Bateaux ou péniches? 


    La venise vietnamienne 


    Mékong


     

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  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

    Carnets de voyage en asie

    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en Asie, enfants d’Asie/Enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en asie

    Enfants chinois aux yeux bridés.

    Faut sourire un p’tit peu !


     Mal coiffé moi ? J’viens just’ d’enlever mon casque de vélo !


     Papa j’ai pas soif.


     Tu veux ma photo ?


     Je ne suis pas timide pour un Enfants chinois !


     Moi je suis très timide.


     Maman c’est moi qui doit poser !


     Papa bouge de là !


     Maman est fière comme un bar tabac.


     Je me suis faite belle pour l’occaz…


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    Children with the attached eyes.

    - Is necessary to smile unp’ tit little !


    - Badly capped me ? I just’ have just removed my helmet of bicycle !


    - Dad I am not thirsty.


    - You want my photograph ?


    - I am not timid !


    - Me I am very timid.


    - Mom it is me which must pose !


    - Dad moves from there !


    - Mom is proud like a bar tobacco.


    - I was done beautiful for the occaz…

  • Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

     Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    le tapis rouge de Cannes

    P1100283

    du Vendredi 10 Juin au Mardi 21 Juin 2016

    Objectif du voyage des clowns de Paris: participer , avec l’équipe d’Eve et Henri *sourires sans frontière * au festival du Cinéma Chinois donné à Tongliao , sous le sponsoring du ministre de la Culture Chinoise , jumelé avec le Festival du Cinéma à Cannes …..ville dont .le Maire , Juliette Binoche et Gégé ,ainsi que des personnalités du cinéma,et ….nous , serons les représentants…thumbnail_2 Vendredi 10 Juin …21 h :

    Les clowns de Paris sont sur le pied de guerre, prêts pour de nouvelles aventures. Nous voici dans l’avion après bien des difficultés pour y parvenir ….

    Grèves obligent : du RER qui nous laisse en rade à la gare du Nord , des camionneurs qui bloquent les routes , et le début de l’Euro

    en prime …

    A Roissy nous avons, peu à peu reconstitué notre équipe toute enthousiasmée par ce départ…

    Maintenant donc, nous voguons:

    altitude 9449 m , température extérieure : -41° , vitesse au sol 954 km/h

    Nous avons survolé la Belgique , et allons vers les états Nordiques et le cercle Polaire , au dessus d’une mer de nuages éclairée par le soleil, qui moutonne….thumbnail_4

    Samedi 11 Juin : 4h20 heure Française ; 10h 24 à Pékin…

    Nous venons de dormir tant bien que mal , et l’avion se réveille avec un petit café….

    Nous survolons Oulan- Bator et la Mongolie, le désert de Gobi et, peu au Sud, Pékin se trouve à 1h31thumbnail_6 de vol…

    L’arrivée prévue est à 11h47…

    J’essaie de faire quelques photos….les paysages sont grandioses, et on distingue bien les hautes montagnes , avec, parfois, dans le creux des vallées , villages – rares- ou rivières .

    Nous devrons, attendre 5h notre correspondance pour Tongliao , lieu de notre destination 18h 15 Gate C13 Nous sommes toujours à l’aéroport de Pékin…

    On a traîné , mangé local , essayé de dormir sur une banquette,….

    et là, nous attendons l’avion…..non celui de Tongliao , mais de Chifeng , où un bus doit faire 100 km pour atteindre notre destination.

    Et la meilleure : on nous annonce que nous dormirons dans des containers !!!!Attendons pour voir….

    19h nous partons sur Chifeng, et voilà les clowns de Paris dans le car….

    Accueil de stars à l’aéroport, avec pancartes d’accueil, photographes nous mitraillant , journalistes ,et jolies jeunes filles ceignant chacun de nous d’une écharpe en soie bleue (le foulard bleu est offert aux invités de marque)….

    Thierry, jeune Chinois de Paris , proche d’Aiming nous a rejoint pour être notre guide et notre interprète durant le séjour…

    Le bus est escorté par trois voitures qui clignotent, et nous traversons , de nuit, routes puis chemins empierrés, croisons des yourtes et arrivons enfin dans un presque no man’s land , bien gardé à l’entrée , qui s’ouvre, sur un endroit en apparence , verdoyant…. avec passerelles , et murs bizarres aux couleurs de camouflage…. 22h, nous faisons halte dans un luxueux bâtiment, où des tables et de charmantes jeunes filles nous attendent pour le dîner: excellent….

    Les clowns de Paris sont enfin arrivés

    Ensuite , à l’assaut des passerelles et des containers , qui se révèlent être des chambres spacieuses , très bien aménagées avec une grande salle de bain et, à l’avant, une grande baie vitrée une terrasse d’où l’on entend croasser des grenouilles…

    Dimanche 12 : 4h du ….matin

    Le jour me taquine et m’incite à mettre mon blouson pour aller sur la terrasse …

    Merveille très progressive de l’aurore : l ‘on devine , avec les reflets roses , l’eau des étangs…

    Les collines découpées, en face , laissent peu à peu apparaître des masses importantes de grès , qui, plus tard, se révèleront….

    Des roseaux et des cris d’oiseaux , des bruissements d’insectes et du vent…

    Peu à peu le paysage se dessine , et l’on découvre des montagnes de sable parsemées de rochers roses…… Un moment magique , que je prolonge avec plaisir jusqu’au lever du jour…

    8h : une navette nous attend pour nous conduire vers un somptueux buffet de petit déjeuner à la chinoise: non pas à la fourchette, mais aux baguettes…

    10h : dans un kiosque ombragé au mi lieu des sables une répétition musicale , pour des morceaux, Chinois et Français, Alain R. à l’euphonium, Sophie au trombone ,Florence au saxo, Bernard à la flute, Jacques à la clarinette , Alain(le mien ) à la trompette , Patrick à la caisse claire , Christophe à la grosse caisse , et bibi, petites percussions:. un triangle , un tambourin et mes chères castagnettes….

    Nous avons été encouragés , applaudis, accompagnés par des chinois du coin ,qui accouraient au son des flonflons dont une petite mamie , et ils donnaient de la voix….

    thumbnail_12

    Nous dormons donc dans des containers qui, de loin ressemblent à un train ….les terrasses panoramiques surplombent un étang ….tout autour des dunes de sable , des rochers puis l’inconnu…

    Après un déjeuner toujours aussi varié et délicieux , et, dans l’après-midi nous errons pour explorer les possibilité du coin :

    balades à pieds ou à dos de chameaux dans les dunes , 4/4, ou, plus calme, méditation dans ce coin de Chine hors du temps et du monde

    Je vais donc faire des photos des gens pittoresques et souriants qui nous entourent , chameliers , touristes rares , personnel , et chercher de jolis cailloux….la température est excellente: entre 30 et 35° le jour, mais chute la nuit où nous supportons plus qu’une petite laine..

    Mais où sommes nous, les clowns de Paris sont perdus dans le fameux désert de Gobi

    ?? nous ne sommes pas à Naiman, comme prévu, mais à  » Hongshan Yulong Sand Lake international Eco-Culture Reserve « … » Desert and Hot spring resort « , comme l’indique la carte de visite…

    il semblerait qu’un problème interne à la municipalité de Tongliao ait annulé l’agrément du gouvernement . Le festival; par la même occasion , a dû, in extremis , puisque les invités et toute l’organisation était programmée trouver d’autres sponsors ,et, d’autres lieux possibles :, ceux où nous sommes !!! ,et, finalement , ce festival du Cinéma a bien lieu,, mais sans caméras, sans projection sans film donc !!….

    Ah! les deux jeunes lauréats de la Femis et le jeune cinéaste chinois prometteur doivent être bien déçus …

    L’équipe de Cannes est là, Grégoire de Gaulle , neveu de « notre » général est arrivé avec , dans ses bagages , ses photos à exposer, Rémy Aaron, président de  » la maison, des artistes à Paris » doit accrocher des toiles, un artiste Mongol qui peint sur cuir doit présenter ses œuvres , et notre Gégé , et Juliette Binoche sont attendus également , plus d’autres artistes à découvrir lors de la soirée de gala prévue pour Mardi….

    à 20h30 ,un concert improvisé sur une scène, installée près de la piscine  malheureusement inutilisable pendant toute le durée du séjour!!).

    Nous ouvrons la soirée par un paso , petite formation ,avec Alain et Sophie Roy , Alain,(l’autre) à l’accordéon, caisse claire et , vive mes castagnettes !,

    Notre magicien , Henri , entouré de ses clowns épate la galerie, Michel , chanteur de charme , séduit la foule de ses airs seventies …Un mongol , avec ses voix de basse et de contre alto haut perchée simultanées nous emballe sur des grands chevaux fringants….L’atmosphère est chaleureuse, déchaînée, nous dansons , chantons , buvons la bière généreusement disposée sur les tables , festivaliers et personnel de l’hôtel dans une même emphase..super sympa

    Lundi 13 23h30

    Nous revenons d’une ballade dans une petite ville chinoise distante de 25 km, dont la graphie chinoise du nom ne m’a permis , ni de le déchiffrer , ni de le retenir…..

    Il n’a pas été simple d’ obtenir un bus, et de récupérer nos passeports ; mais à 15h30 , après une répétition matinale , un déjeuner avec tables tournantes , nous voici embarqués vers l’aventure…. Thierry fait l’interprète , car un journaliste Mongol , fort sympathique, et participant au festival nous accompagne et nous éclaire sur les us et coutumes, l’éducation, dans son pays…Nous avons également fait connaissance avec Madame Li , qui habite Nice…elle va gentiment nous aider dans le déroulement du séjour, nous servir d’interprète … Tout d’abord nous mesurons l’isolement dans lequel se trouve notre site, avec, comme accès, des pistes et des routes en construction , plutôt chaotiques ; des dunes et des montagnes l’entourent, puis peu à peu apparaissent yourtes d’habitations (de chantiers) ou touristiques , et des champs cultivés et quelques troupeaux épars…

    Etonnamment, peu de voitures dans ces avenues…et, à notre descente de bus, nous photographions la façade de la boutique en face afin de nous repérer, car pas question de lire les adresses des devantures, écrites en Mongol, ce qui est du chinois pour nous !!

     

    La petite ville dans laquelle nous pénétrons a des rues tracées au cordeau , de larges avenues arborées , bordées de hauts immeubles , avec de petites boutiques à leur base , avec tuyaux, balais, serviettes qui sèchent et matériaux divers….tout est identique partout, ne cherchez pas l’authenticité et le pittoresque….les vieilles maisons d’antan , rasées, ont fait place au gigantisme…

    Je déambule armée de mon appareil de photo , et je rencontre des gens souriants , des parents qui me mettent leurs enfants dans les bras , des petites mamies ou des papis lézardant , assis au soleil sur les marches des devantures : tous posent très volontiers , mais aussi me photographient avec leur portable….nos échanges verbaux sont très limités , et je m’en tire en leur montrant les pictogrammes de mon T.shirt du festival , avec les drapeaux de nos deux pays réunis…

    Dans une petite boutique J’ai acheté des bracelets et des colliers qui font très mongol…

    On nous propose ,au retour, une option  » dîner Mongol typique dans une yourte », et nous y adhérons tous, naturellement….nous, c’est à dire l’équipe d’Henri, mais aussi Grégoire , ceux du cinéma, et , maître de cérémonie , le sponsor qui nous sert également de cicérone et nous initie à la délicieuse cuisine locale , faîte de laitages, de viandes grillées et de mets multiples.

    Notre chauffeur nous regarde manger …..il faudra que nous ayons fini pour qu’il accepte enfin de passer à table, se contentant de peu ,qu’il mange goulûment, car il a certainement très faim….

    Il paraît que demain, Mardi le festival débute….nous y jouerons, musique et clowns.

    Mercredi : conditionnel , car, ici, rien n’est sûr ….nous sommes là pour découvrir…puis nous pourrions aller à Pékin, paraît-il…..nous sommes là pour voir !!

    ( Mardi 14 )ou plutôt Mercredi 15…0h30

    Les clowns de Paris sont prêts, le grand jour est arrivé.

    et bien ce Mardi a débuté, après le petit déjà par une longue répétition, de 10h à 12 h car nous avons aussi joué pour Aiming, notre correspondante chinoise , apparaissant enfin , désireuse d’entendre les airs pour les sélectionner :p1100042

    1- le pot poup1100083rri français

    2-la chanson chinoise Aobao Xianghui , typique d’ici….

    A 15h , mise au point sur la grande scène , sise en face des dunes , pas loin des chameaux et des 4/4

     

     

     

     

    thumbnail_49

    A 18h, tenue chicos , pour le A 18h tenue chicos pour le vernissage des expositions …( les artistes ont bien récupéré leurs œuvres qui ont été accrochées dans la journée).thumbnail_48

    Inauguration du festival et vernissages avec donc les personnalités ,le maire de Cannes et son épouse , les artistes et Aiming

    thumbnail_51.jpg

    Des invités de marque ont des tenues fabuleuses ; Loboutin semble faire fortune ici , robes longues et falbalas , bijoux .

    Des photographes chargés de lourds objectifs mitraillent..dont une surprenante jeune chinoise en tenue rose bonbon , de haute couture et de longs cheveux blonds .

    Des limousines vont, peu à peu nous conduire, ainsi que les personnalités , au  » tapis rouge « , bien rouge, bordé de panneaux représentant Cannes avec le port et ses bateaux , ici en plein désert…

    dsc01995

    thumbnail_52

    Pendant notre parcours sur le tapis rouge , nous sommes filmés et le film apparaît sur des écrans géants, de part et d’autre de la scène…puis nous signons sur des grands panneaux….les vedettes, vous dis-je !!! dans le public, notre Juliette, mais pas encore de Gégé national, il est en retard….

    P1100118.JPG

    Enfin le spectacle commence ; une troupe de danseurs russes fabuleux, aux costumes superbes , des chanteurs , chinois , de grand talent et de grande renommée , semble-t-il, chinois , de grand talent et de grande renommée.

    Nous, bien franchouillards , avec nos marinières, bérets basques et foulards, nos clowns hilarants, et, bien sûr , notre Henri et ses tours magiques, les clowns de Paris,  Eve et son tour de chant !!

    Deux chanteurs français talentueux, Cécilia Cara ( vedette de la comédie musicale « Roméo et Juliette), et un autre charmant interprète(désolée d’en avoir oublié le nom), ah oui Cyril Nicolaï  ( Autant en emporte le vent et Roméo et Juliette) qui interprète   » notre Dame de Paris  » , puis , tous deux chantent ensemble aussi en chinois, le thème principal de Roméo et Juliette……. Deux artistes que nous connaissons bien pour avoir partagé des scènes chinoises ensemble.

    Le spectacle se prolonge , car les intervenants sont nombreux….et tout se termine comme d’habitude en Chine par un gigantesque « diner-buffet ».

    Nous allons ensuite faire un gros dodo, mais il paraît que certains ont poursuivi la fête , jusqu’à 1h30 du matin, de façon fort sympathique et dynamique ….

    Mercredi 15-15h

    De notre terrasse au milieu des chants d’oiseaux , du balancement des roseaux.

     

    Epiques, les discussions et les palabres pour sortir de notre farniente : oui, littéralement farniente!

    Rien à faire dans ce chaud désert , hors les chameaux et les dunes….et pourtant, je suis persuadée qu’il y a dans les environs des lieux dignes d’intérêt: anciennes demeures royales, vestiges du passé,; ici, parait-il, le premier dragon Chinois sortit des eaux du lac de Yulong, pas l’étang qui nous fait face, mais un grand lac , qui est, je suppose en regardant la carte , derrière les dunes qui bordent nos chambres.

    A l’époque Néolithique, ici se développait la culture Hongshan , caractérisée par des poteries peintes, en forme de bols, de bassines, de jarres à fonds plats…Des pierres étaient taillées pour constituer des outils agraires et des ossements prouvent le développement d’ une vie semi sédentaire alimentée par la pèche , l’élevage, avec des animaux domestiques.

    Le petit musée , dans le bâtiment de réception de l’hôtel présente joliment des objets résultant de fouilles ; on y voit notamment , découvertes en 1935 , ces curieuses formes de bracelet ouvert , avec une tête de dragon en jade , représentant donc cette divinité dragon serpent , sortie des eaux du lac , premier des dragons en Chine , symbole de cette culture Hongshan….. et représentée partout sur les bannières en ville….

    Tout cela laisse supposer qu’il y a beaucoup de choses à voir, mais encore faudrait-il que les organisateurs les connaissent !, Certains viennent pour la première fois en Mongolie , et notre changement de destination précipité n’a certainement pas permis des investigations….

    Nous sommes, il est vrai, dans un festival de cinéma, sans projecteur ni projections….nos deux jeunes lauréats de la Femis doivent être bien déçus !… Bon nous avons tous foulé le tapis rouge et c’est déjà ça de gagné!!!

    Bref, rien à faire, vous dis-je , dans ce désert…..

    La révolte grondait, ce matin, après la conférence de presse de Juliette Binoche , dans l’attente d’une entrevue avec Aiming ….At last , Henri a obtenu une excursion pour demain Jeudi…mais ce soir, on refait le spectacle …l’assemblée sera réduite, car beaucoup d’invités sont repartis….

    En attendant , nous allons, avec les moyens de bord, nous faire un apéro à 18h au kiosque…

    Vendredi 16 13h30

    thumbnail_61.jpg

    Nous roulons….vers où ?? Vers Pékin , mais nous ferons étape à Chengde, ah oui, réflexion faite , nous ne sommes qu’à 7h de route de Pékin ( un peu plus de 350km, je crois ) Les bagages…. ont été bouclés hier , à 2h du matin, après le spectacle…

    Le trajet par route nous permettra, outre la découverte de beaux paysages de visiter Chengde , ancienne ville impériale, où nous pourrons faire de belles excursions , découvrir temples et pagodes …..

    Nous admirons de grandioses chaînes de montagne , des défilés avant d’atteindre notre destination….

    A 16h22 , à « chengde mountain resort  » une guide prend globalement et rapidement nos billets, car le télésiège qui doit nous conduire au sommet d’une montagne où se trouve un gigantesque rocher vertical sur un bloc de grès rose , s’arrête à 17h..

    .

     

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    nous survolons des montagnes russes : montées, descentes à n’en plus finir…nous savons que nous devrons revenir à pieds, ce qui s’annonce problématique….

    Après l’ascension à la pierre avec de belles marches de pierre ( comment sont-elles arrivées là ?), nous commençons à descendre, pédibus, à remonter, à redescendre , sur des chemins parfois presque impraticables…des mulets chargés de dalles, de gravats nous demandent passage….nous comprenons qu’ils sont les ouvriers chargés des marches….ils ont encore du boulot !!!

    Trois heures seront nécessaires pour regagner le bus , ( si j’aurais su, j’aurais pas venu ….mais, en conclusion, j’aurais manqué quelque chose car cela valait la peine….).

    Les pagodes croisées étaient fermées….Demain nous devons poursuivre les visites. Les valises restent dans le bus et nous n’avons qu’un petit  « baise en ville » !

    Le dîner à l’hôtel se termine par le gâteau surprise d’anniversaire pour Henri qui ajoute un printemps à sa collection….tout le monde chante !!!

    Merci Madame Li pour cette initiative !..très sympa !

    Vendredi 16h05 sur la route entre Chengde et Pékin….

    Donc ce matin, nous sommes repartis à l’assaut des temples :

    Potala du Panchen Lama , à l’influence Tibétaine certaine, avec ses fenêtres trapézoïdales, les espèces de cheminées en forme de grosses cloches, sur les toits, les mats aux multiples fanions votifs multicolores , battus des vents, les moulins à prières , des parcs royaux ou impériaux aux espèces rares et vénérables l et temples , pagodes ,peintures à fresque magnifiques, malgré leur âge séculaires…. Bref, un émerveillement!!!…..

    et puis retour au bus, où beaucoup d’entre-nous somnolent ; dommage, car le paysage est splendide, surtout quand se profilent à notre gauche les créneaux de la grande muraille dominant la ligne de crête..

    L’entrée sur Pékin est problématique, avec ses embouteillages ,mais nous atteignons enfin l’hôtel Phénix , luxueux et très confortable….de belles chambres , mais le plus rigolo, c’est la paroi de verre qui la sépare de la salle de bain….point besoin d’être à Amsterdam; pour se mettre en vitrine….Fort heureusement un store peut venir judicieusement préserver notre intimité….

    Samedi et, Dimanche , nous « faisons » du Pékin » !

    Plus de spectacle en vue, la liberté d’explorer la ville et ses ressources; palais multiples , marchés pittoresques , quartiers à l’ authenticité restaurée , et  » magasinage » plein de tentations…

    Des groupes se sont formés en fonction de l’objectif désiré :

    -certains, qui viennent pour la première fois ne pourront tout visiter, tout explorer, mais s’émerveilleront devant la découverte d’une telle civilisation : cité interdite, temple du ciel, palais d’été , temple des lamas…..

    -Ceux qui ont déjà pratiqué  » sourires sans frontières  » à Pékin délaissent les visites culturelles pour courir marché aux perles, moderne , ou celui aux antiquaires , avec des trouvailles …

    Marché aux insectes, ou les scorpions embrochés vivants , agitent leurs pattes avant de se faire griller , hippocampes et sauterelles également, mets dont les chinois se délectent…

    -Il m’ a été dit qu’un certain d’entre nous , voulant recourir aux mains expertes de masseuses en avaient mal évalué la force et s’est fait pratiquement tabasser….

    Lundi 20, c’est le jour du départ…17h15

    Nous sommes assis dans de gros fauteuils confortables au bar l’hôtel…certains regardent l’euro à la télé…d’autres somnolent…

    Nous avons ce matin descendu et regroupé les bagages , puis profité de cette dernière journée pour une ultime évasion pékinoise…

     

    Et maintenant nous devons nous rassembler pour prendre le bus qui nous conduira à l’aéroport…

    Madame Li veille sur nous et compte ses moutons..

    .une surprise , à moitié révélée : notre dîner sera du  » canard laqué « , tradition oblige….

    Le bus confortable s’engage dans les méandres et les entrelacs de la ville , nous avons presque l’impression de faire du sur-place , et l’arrivée nous semble compromise !!

    Nous arrivons enfin au luxueux restaurant : la surprise ! nous ne nous attendions pas à une telle réception, dans une salle privée, avec des hôtes charmants et attentionnés :
    P1100262.JPGrien de moins que Monsieurthumbnail_88Long Yuxiang , président du centre de communication culturel international de Chine , et, à mes côtés une charmante dame dont je suppose les fonctions importantes , pleine d’attentions…

    Nous sommes répartis en trois tables , émaillées de personnalités….toasts, discours….puis, au cours du repas , des intermèdes musicaux avec Michel à la guitare, Bernard au saxo et Alain à l’accordéon…

    .Nous chantons, dansons ensemble , de façon spontanée et conviviale…..bien sûr, de nombreux photographes fixent la scène….C’est vraiment un bouquet final inattendu , qui vient clore magnifiquement ce voyage dans l’Empire du Milieu…

    Mardi 21 Juin…

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    Nous avons bien mérité notre avion…nous l’avons attendu 3h en salle d’embarquement, car nous sommes partis à 4h30 du mat et non à 1h30 comme prévu !

    Petits dodos difficiles, collations d’usage . le voyage se déroule bien…et doit se terminer à 9h , heure française , 15h, heure biologique chinoise pour nous….

    Une remarque: 21 Juin, solstice d’été, et fête de la musique !!!

    Nous récupérons nos bagages , et je pense que chacun est heureux de rentrer chez soi…

    Ce fût une très belle aventure humaine et culturelle….

    Dormir, au bout du monde, dans un container de luxe avec des aurores colorées sur les étangs bruissant ,d’où surgit le premier dragon de Chine , au milieu des dunes de sable parsemées de grès roses……Participer à ce pittoresque festival du cinéma , sans film,le dîner dans des yourtes , crapahuter sur des chemins escarpés parsemés de forêts millénaires et de pagodes , danser la java avec le directeur de la culture …..n’est-ce pas une aventure extraordinaire ???

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    Un grand MERCI à Aiming , l’instigatrice du projet , mais , surtout, mille et mille MERCIS à Henri et Eve, inquiets pour le déroulement incertain du programme , et insufflant l’énergie pour vivre cette belle aventure… Eve , une des plus jeunes d’entre nous, mais notre petite mère à tous, veillant avec préoccupation , malgré les problèmes, au bon déroulement et au confort de chacun avec bienveillance et efficacité Henri, soucieux de la qualité des prestations avec beaucoup de professionnalisme …Vive les clowns de Paris

    Et merci à vous tous pour votre entrain et votre bonne humeur..merci, amis anciens et nouveaux amis …et….prêts pour une nouvelle aventure ???

    Nicole Polge

    Association Sourires Sans Frontières

    Nous contacter: souriressansfrontieres@gmail.com

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  • ASSOCIATION, SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    ASSOCIATION, SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    BUT DE NOTRE ASSOCIATION

     A travers notre joyeuse équipe française de clowns et magiciens professionnels, Sourires Sans Frontières a pour objet d’offrir des spectacles et des animations gratuites à l’étranger et en France pour les enfants et les adultes au quotidien difficile (hôpitaux, orphelinats, prisons, maisons de retraite 4ème âge…).

    Dans le cadre de cette association, les artistes représentent également le relais artistique de la France à l’étranger.

     Cette association est à but non lucratif et est régie par la loi du 1er juillet 1901. Les statuts ont été déposés à la Sous Préfecture de Mantes-La-Jolie (Yvelines) en date du 8 mars 2005

    HISTORIQUE
    Deux éléments se conjuguèrent pour qu’émerge le concept de l’association : les spectacles donnés dans des hôpitaux de la région parisienne et quelques voyages en Extrême-Orient. Nous avons alors mûri la réflexion et l’association fut créée en janvier 2005.
    Nous avons rapidement exporté nos prestations artistiques en donnant des représentations à titre gracieux à Nha Trang et à Hanoi.

    Quelles émotions ! La joie des enfants durant les représentations données à Nha Trang puis à Hanoi nous a vraiment récompensés de ce travail d’organisation. Et, depuis, nous avons compris que notre vie avait un vrai sens !

     Nos expériences passionnantes et enrichissantes.

    FRANCE :
    Spectacles dans les hôpitaux de Paris (Robert Debré, Necker, Institut Gustave Roussy…)
    Spectacles pour les associations d’aide aux enfants handicapés (Ramdam, La Passeraile, Handicap International, Frères des Pauvres, Lion’s club…)

    CHINE :
    Interventions pour les enfants en Chine en 2000, 2002, 2004 et 2005, 2006, 2007 (Pékin, Shanghaï, Whu An, I Chang, Ping Yao…).

    VIETNAM : Spectacles pour les enfants à Saïgon, Hanoï, Na Trang…

    Nos spectacles sont interactifs et internationaux, nous sommes prêts à nous produire bénévolement dans tous les pays du monde.

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