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    Carnets de voyage trans-sibérien

    Carnets de voyage trans-sibérien

    – Carnets de voyage en Asie

    Voyage trans-sibérien Voici quelques souvenirs du voyage realisé avec mon ami Stephan Heiss
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    Le 2 juillet  nous prenions l’avion pour Saint Petersbourg en Russie, et ensuite le trans-siberien jusqu’en Mongolie, en nous arretant quelques jours dans les grandes villes qui ponctuent le parcours (Moscou, Ekaterinbourg, Novossibirsk, Irkutsk, Ulan Ude) ainsi qu’a Oulan Bator, capitale de la Mongolie. Notre voyage s’est termine’ a Pekin le 31 juillet .

    Arrivee a Saint Petersbourg

    Atterrissage a Saint Saint-Pétersbourg ! L’aéroport, dès le premier coup d’œil, nous plonge dans l’ambiance soviétique, par son coté minimaliste et désuet. En premier lieu, nous nous insérons dans la longue queue d’attente pour le contrôle des passeports. La douanière est jolie mais néanmoins d’une dureté implacable. Elle contrôle scrupuleusement nos passeports. A Stephan, elle demande sa date de naissance à deux reprises : elle semble très étonnée, mais le laisse malgré tout entrer. A moi, elle demande ou sont mes lunettes, car sa photo date de l’époque ou j’en portais. Elle scanne les proportions de nos visages avec ses mains, pour s’assurer qu’il s’agit bien de nous.

    Sous une chaleur de plomb, nous rejoignons la ville qui se trouve à 25 km. Le premier contact avec les rues russes est assez dépaysant : elles sont en mauvais état, les trottoirs sont défoncés, il n’y a pas de marquage au sol, il y a beaucoup de petites voitures qui doivent dater des années 50 (les célèbres Lada). Une épaisse fumée noire s’en échappe au démarrage, et à toutes les bruyantes accélérations. Lorsqu’une Lada a réussi à démarrer, le chauffeur fait tout pour ne jamais avoir besoin de la freiner. On a l’impression d’avoir devant nous un decor en couleur des années cinquante.

    Arrivée à l’hôtel Oktobrskaya, situé au croisement de la célèbre Newsky prospekt et de l’avenue Ligovsky, près de la gare. Cinq hommes en noir, genre mafieux, attendent à l’entrée. Nous comprendrons ensuite qu’il s’agit des surveillants de l’entrée de l’hôtel. Accessoirement ce sont aussi des maquereaux. A la réception, nous payons 20 roubles pour l’enregistrement de nos visas et recevons nos clés. Nous nous installons dans notre chambre, qui est tout à fait correcte et confortable. Cependant, la chaleur y est étouffante, et il y a plein de moustiques. Le téléphone sonne à 22 heures. Stephan répond : une jeune femme dit « Sex service, I am a beautiful young russian girl. Should I come now ? ». Et Stephan de répondre : « No, bye bye Ciao. ». Ce « service » nous sera régulièrement propose’ dans les hôtels russes.

    A 22h30, nous décidons de sortir pour localiser le métro et pour téléphoner à nos proches : en effet, les tarifs de l’hôtel semblent prohibitifs (6 $ la minute). Il fait encore très clair, car ce sont les « Nuits Blanches » : ici le ciel reste clair quasiment toute la nuit, du fait que nous sommes tres au Nord. Nous nous dirigeons vers la gare, et Stephan y achète une carte téléphonique. Il est presque minuit, et il y a beaucoup de policiers qui se promènent et qui contrôlent l’identité des gens. Une prison de fortune en face du kiosque abrite une minuscule cage dans laquelle se trouve un prévenu. Stephan essaye d’utiliser sa carte depuis un téléphone se trouvant à la sortie de la gare, mais sans succès. Un inconnu nous aborde, en parlant exclusivement en russe, et semble vouloir nous expliquer comment marche le téléphone. Il nous fait croire que seule sa carte fonctionne, et nous propose de nous louer sa carte pour qu’on puisse appeler en Suisse. Après moult discussions peu claires sur la valeur des cartes et sur les préfixes nécessaires, nous comprenons que pour 100 roubles il nous établissait la communication. Effectivement Stephan parvient a parler a ses parents pendant 7 secondes, et peut dire « Hello, tout va bien. » Cela lui coûtera 200 roubles, et l’inconnu voudra aussi récupérer notre carte, sous prétexte qu’elle ne nous sera d’aucune utilité. Alors que nous nous dirigeons vers l’hôtel pour oublier cette arnaque, une patrouille de trois policiers nous interpelle et demande à voir nos passeports : ils ont du trouver louches nos discussions près de la cabine téléphonique. Nous leur donnons nos photocopies de passeports, car l’hôtel à gardé les originaux. Ils veulent aussi autre chose mais nous ne comprenons pas tout de suite ce qu’ils veulent. Je me voyais déjà partir au commissariat ! Ils se mettent alors à nous fouiller et trouvent la carte d’enregistrement de l’hôtel, ce qui prouve que nous sommes des touristes et que nous sommes en règle. Ils nous demandent si on a de la Marijuana, et bien sur on répond « niet » ! Ils nous laissent alors rentrer à notre hôtel, ou nous nous dirigeons promptement avec la sensation d’avoir finalement eu de la chance ! Pour un premier jour, c’était un bon début.

    st-petersbourg l’ermitage

    Il y a tellement de choses a voir et a découvrir que 4 jours ne suffiront pas. Depuis la Neva, le fleuve qui traverse la ville, on a une belle vue sur l’Ermitage, le célèbre musée et aussi ancien palais, visite incontournable. Culturellement, Saint Saint-Pétersbourg est une ville extrêmement riche. Pour gagner un peu d’argent, des habitants parlant anglais se proposent de guider les touristes et les aider a obtenir des bons plans pas cher, car le prix des billets est généralement 10 fois plus élevé pour les touristes que pour les indigenes. C’est ainsi que nous rencontrons Alexandre, 45 ans : royaliste convaincu, il a étudié l’histoire, est allé plusieurs fois à Cuba et aimerait y vivre à cause du climat et du farniente. Il a une copine de vingt ans, fait du jogging, et est très sympathique. Il nous obtient des billets au tarif russe et nous demande expressément de ne pas parler lorsque nous présenterons nos billets a l’entrée, pour ne pas être démasqués.

    Saint-Pétersbourg : la Neva Au bord de la Neva, les citadins profitent du beau temps pour se prélasser.

    Des babouchkas chantent dans les sous-passages, pour gagner quelques roubles. L’air est fortement pollué. Les bus sont parfois sont entièrement dissimulés dans leurs propres gaz d’échappement.

    Le métro

    Heureusement il y a le métro. Nous découvrons un système très performant, agréable et économique. Les stations sont jolies et propres, bien plus qu’a Paris, mais elles sont très froides (tout en marbre). Une dame surveille les longs escalators, pour avertir les mécaniciens en cas de panne (elle remplace la vidéo surveillance).

    La Fleche Rouge

    Dernier jour a Saint Saint-Pétersbourg. Peu avant notre départ, dans le hall de l’hôtel, une demoiselle qui semble perdue me demande si je parle anglais, et ensuite me demande si je veux un « sex massage ». Je lui répond que malheureusement je suis sur le point de partir… Ensuite on prend nos bagages et on se dirige vers la gare, a 100 mètres de l’hôtel. On identifie rapidement le quai et nous montons dans la « Flèche Rouge », le train de nuit qui nous mènera à Moscou. Ce train est réputé pour être utilisé par des couples illégitimes, qui peuvent ainsi s’unir le temps d’un voyage en toute impunité.
    Nous avons un compartiment en première classe : il n’y a que deux lits par compartiment, avec des jolis rideaux, des tasses et quelques snacks. Notre provodnitsa (hôtesse), très bien habillée, nous donne des draps et nous sert de l’eau chaude pour le café. A minuit, le train part et nous fermons notre porte. La nuit se passe sans problème : le train file rapidement et sûrement vers Moscou, mais nous n’arrivons pas vraiment à dormir car il y a souvent des arrêts.

    Moscou

    C’est d’ici que part le trans-sibérien. En attendant le départ, 3 jours plus tard, on visite cette grande ville très Européenne finalement. Moscou est une ville très propre, et l’air y est plus respirable qu’à Saint Saint-Pétersbourg. C’est une ville plus aérée, plus étalée aussi. Le centre est plutôt moderne, on ne se sent jamais perdus (sauf dans le métro, sans plan…), mais les grandes distances sont vite infranchissables à pied.
    Le soir, nous mangeons une Salianka (soupe a la viande) derrière la Douma. Stephan boit un jus de baies des bois bien concentré : des petits morceaux se déposent au fond du verre. Le jour suivant, en lisant le « Moscow Times », Stephan apprend que des baies bleues et des « cranberries » en vente dans plusieurs marchés de Moscou ont été confisquées car gravement irradiées au Césium 137 (elles provenaient de la région de Tchernobyl). Stephan repense au jus de baies qu’il a bu le jour avant, et semble très préoccupé, mais il n’y a aucun moyen de savoir si ce jus était contaminé ou pas…

    Depart en Trans-Siberien

    Mercredi 11 juillet, nous mangeons notre premier Borsch (soupe aux betteraves). C’est une agréable surprise : il a un fort goût d’ail, avec aneth, oignons, tomate et pas de viande. A 16h, nous arrivons à la gare. Des policiers surveillent les gens qui accèdent au quai. Tous les autres passages sont russes. Nous suscitions donc une certaine curiosité, mais ils sont très discrets
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    Sans retard, le train part à petite vitesse et les faubourgs de Moscou se mettent à défiler à 50 km/h. Et puis c’est la forêt qui commence, principalement des bouleaux. Le voyage jusqu’à Ekaterinbourg doit durer environ 26 heures. Nous ne savions pas exactement quel serait le trajet, car il y a deux routes pour joindre Moscou a Ekaterinbourg : une au nord et une au sud. Finalement, c’est celle du sud que nous avons prise, qui passe par Kazan. On peut compter les kilomètres parcourus, grâce à des bornes se trouvant le long de la voie. C’est très utile pour savoir à peu près ou l’on est.
    Derrière les arbres on devine parfois des petits villages, parfois des maisons isolées, ou des décharges, un étang, des chèvres et des vaches. Il y a beaucoup d’eau le long des voies, et le milieu semble parfois assez hostile : on ne pourrait pas faire dix mètres à pied si on devait descendre du train !
    Une provodnitsa essaye de nous parler : après un certain temps, on comprend qu’elle veut nous louer les draps pour nos lits.
    Les fenêtres ouvertes dans le couloir sont une bénédiction vu la chaleur qu’il fait. D’ailleurs il y a des gens qui restent devant ces fenêtres pendant des heures à regarder le paysage. Un monsieur qui a l’air sympa regarde par le fenêtre et nous appelle quand il y a quelque chose de beau à voir. Soudainement, on traverse un grand fleuve et, avec le coucher de soleil, c’est vraiment magnifique. Il faut toujours être prêts car une fois que c’est passé, c’est trop tard…
    Les vibrations du train sont assez importantes, autant dans le sens de la marche que transversalement, et les à-coups empêchent Stephan d’écrire.
    Dans le train, il y a heureusement une radio qui transmet un programme unique et qui permet de se distraire. Ils passent de la musique russe mais aussi occidentale (Abba, Adriano Celentano, …). On entent aussi la musique du film « Les compères » avec Pierre Richard, ainsi que celle d’un célèbre western américain.
    Des femmes, courbées, cueillent des petites baies dans les bois de sapin et de bouleaux, à proximité d’une route.

      Dans chaque compartiment, il y a une théière et 4 tasses. On peut obtenir de l’eau très chaude auprès d’un samovar qui se trouve à une extrémité du wagon. Cela permet de faire des boissons chaudes ou des soupes. Une poubelle commune se trouve près des toilettes, qui sont correctes, mais souvent fermées. Il y a du savon mais pas de papier. Nous avons aussi droit à quelques sucreries et 4 sachets de thé. Nous découvrirons ensuite que tout cela est payant, si on se sert.
    On se prépare du thé avec du lait condensé. Une dame passe régulièrement avec un petit panier pour vendre des biscuits, des yaourts et des cartes postales de Ekaterinbourg : c’est bien pratique. On achète des biscuits à l’orange et du chocolat au café.

    la verrerie Vers 20h, on s’arrête dans une gare. Une centaine de vendeurs et de vendeuses sont sur le quai. Étrangement, ils vendent uniquement des objets en verre : des grands verres, des lustres, des lampes. Il faut croire qu’il y a une fabrique dans les parages. C’est absurde, car bien entendu personne n’achète rien : qui voudrait s’encombrer d’un tel objet dans un voyage en train ? Certains montent dans les wagons pour proposer leur marchandise. Ils courent de wagon en wagon, avec un ou deux lustres dans les mains, puis redescendent l’air un peu désespéré’.
    Un quart d’heure plus tard, le train repart. Un homme nous dit le nom de la gare, en riant des vendeurs de lustres. A chaque arrêt de longue durée, comme celui-ci, le train est contrôlé par un cheminot et, parfois, la locomotive est remplacée.
    En regardant par la fenêtre, on voit que le train suit une ligne parfaitement rectiligne, vers « l’infini ». En effet, il n’y a pas de barrage naturel majeur ici. Ekaterinbourg est à 1800 kilomètres environ. Le décor est composé de vastes plaines, sans relief.

    wagon

    A 20h30, la provodnitsa passe l’aspirateur dans le couloir du wagon et dans chaque compartiment. On dirait une sorte de rituel, qui se répète plusieurs fois pendant le voyage. Pour l’occasion, elle a mis un tablier. Nous levons les pieds pour qu’elle puisse aspirer les quelques miettes de notre repas.
    La provodnitsa nous facture les produits que nous avons consommés (eau, sachets de thé et un biscuit). Le coucher de soleil est magnifique.
    A 22h, on se couche sur les lits du haut. Cela semble être plus stratégique, mais en fait c’est assez dangereux car on peut tomber de haut. On utilise une ceinture pour s’accrocher, mais c’est très peu confortable. Dans la nuit, Stephan changera de lit en espérant pouvoir mieux dormir.
    Il est difficile de dormir : des gens parlent parfois de façon animée dans le couloir, et le train s’arrête assez souvent.

    Arrivée a Ekaterinbourg

    Une fois l’Oural passe’, nous sommes officiellement en Asie. Apres 26 heures de voyage, nous arrivons a Ekaterinbourg vers 20 heures. Il y a un décalage horaire de deux heures par rapport à Moscou. Je mets à jour ma montre, alors que Stephan conservera l’heure de Moscou, ce qui est utile car les horaires des trains sont toujours donnés par rapport à cette heure, ce qui est source de confusion, et surement la meilleure façon de rater son train !
    Une fois descendus du train, nous errons devant la gare à la recherche d’un moyen de transport public. Nous ne voulons pas prendre de taxi, et le quartier de la gare n’est pas très rassurant. On ne voit aucun touriste : c’est une ville très peu visitée (anciennement elle était même interdite aux étrangers). Nous sommes systématiquement scrutés par les indigènes, et parfois avec des regards qui nous semblent méchants. N’ayant rien compris au système de bus, on prend le métro qui heureusement va dans la bonne direction (l’hôtel se trouvant à l’autre extrémité de la ville). Malheureusement il n’y a que peu de stations, et celle près de notre hôtel est encore en construction). Nous faisons le dernier morceau à pied.

    cheminée A l’horizon, se profile une cheminée incroyablement haute, à la silhouette fine et originale. Elle semble ne servir plus à rien. J’adore cette construction. CA pourrait être la tour Eiffel d’Ekaterinbourg.
    A l’hôtel, on nous prévient tout de suite qu’il n’y a pas d’eau chaude dans la ville, mais que l’hôtel possède une chambre ou l’eau est chauffée. Les clients peuvent en demander la clé, quand ils désirent prendre une douche chaude. C’est ce que nous faisons tout de suite, car le déplacement à pied nous a bien fait transpirer.
    Dans la chambre, le billet officiel dit « Because of city administration décision, hot water is cut off all over the city, at 19th june. ». Ceci dans une ville de 1.4 millions d’habitants. Heureusement c’est l’été et il fait chaud, mais une douche froide n’est jamais très agréable.
    Le jour suivant, on se promène dans le grand parc à coté de l’hôtel. Un ours est enfermé dans une cage (le cirque est juste à coté). Au retour, on passe devant un chantier routier. Ils goudronnent une route. En fait, ce sont des femmes qui font le travail le plus difficile sous une chaleur étouffante, alors que les hommes se contentent de conduire les machines pour aplatir le goudron qu’elles ont déposé.
    Ekaterinbourg est la ville ou furent assassines les Romanoff. C’est aussi la ville de Boris Eltsine. C’est une jolie ville, mais il n’y a pas grand chose a faire apparemment. Il n’y a pas beaucoup d’animation pour les jeunes. Ils se regroupent dans les parcs publics. Ils sont sur les bancs et berges de la rivière, la plupart une bière à la main. Étonnement, nous n’avons encore vu personne jouer aux échecs ou boire de la vodka, à part nous.
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    Le jour suivant, on parcourt un petit marché ou l’on trouve des peintures, et des petites boites en bois, ainsi que des minéraux. Cela fera bien quelques souvenirs et quelques cadeaux. Un vendeur nous repère tout de suite, et nous demande si on est Américains. Apparemment, la rumeur qu’il y a deux étrangers dans le marché circule assez vite. Une dame m’explique longuement quelque chose en russe, mais je ne comprends pas grand chose évidemment. Je lui achète plusieurs jolies boîtes en bois. Aux pieds de la statue de Lénine, un groupe de manifestants communistes s’est rassemblé et distribue des tractes.
    Samedi 14 juillet, on reprend le train pour une vingtaine d’heures, jusqu’à Novossibirsk, la capitale de la Sibérie. Nous ne nous arrêterons qu’un jour, pour se reposer. Il n’y a pas grand chose a voir de toute façon.

    Mon capitaine ! Lundi a 15h10 (heure de Moscou), le train quitte Novosibirsk. Notre compartiment est rempli de gosses. Un couple voyageant avec une petite fille, qui a remarqué que nous ne sommes que deux dans notre compartiment, vient nous demander si ils peuvent profiter des deux places libres. Après quelques hésitations on accepte, mais en fait ils veulent plus que ça. Puisqu’ils aimeraient être les trois dans le même compartiment, il faudrait que nous soyons séparés dans deux compartiments, ce que nous refusons pour des questions de sécurité. Ils comprennent très bien cela, et le monsieur viendra désormais discuter régulièrement avec nous. Il s’appelle Eugène et a 27 ans. Il a le physique d’un prof de gymnastique. Il se balade torse nu dans le wagon. En fait, il est capitaine dans l’armée russe, mais il ne nous en dira pas plus (c’est secret). Il habite à Tchita, et rentre de longues vacances passées à Rostov-on-Don, à l’ouest. Il est très sympa, et parle anglais aussi bien que nous parlons le russe… Cela est tout juste suffisant pour avoir une petite conversation.
    Eugène vient enseigner quelques mots de russe a Stephan, avec le livre de son enfant. Rhinocéros. Coq. Barbie. Hérisson. Singe. Accordéon. Putois. Tout y passe, de A à Z. Il pleut depuis une heure. Nous nous couchons vers 22h car on doit se réveiller à 2h du matin pour descendre à … Irkoutsk.

    Irkutsk et le lac Baikal

    A 2h, la provodnitsa frappe à notre porte pour nous avertir que nous approchons de Irkoutsk. On passe le temps restant avec Eugène, puis on donne nos draps. On dit adieu a Eugene, qui descend sur le quai pour fumer une clope, et on rejoint notre hôtel.

    Irkutsk et surement la ville la plus belle et la plus intéressante de Sibérie. Un grand fleuve la traverse, l’Angara. Beaucoup de maisons sont en bois, ca a beaucoup de charme. Les gens sont très mélanges, beaucoup sont brides. On commence vraiment a se sentir en Asie. Il fait très chaud.

    Le poisson fumé du lac Baïkal

    Le fameux lac Baikal, l’un des plus grands au monde, est accessible depuis Irkutsk. Sur le port de Lystvianka, des marchands vendent principalement du poisson séché et des souvenirs pour touristes. C’est très hétéroclite. Une vieille femme vend du poisson séché dans un antique pousse-pousse. Des gens improvisent un repas à base de poisson sur le capot de leur voiture. Une femme et un homme quadragénaires chantent et jouent doucement de la guitare. On dirait des enseignants moscovites (c’est une impression de Stephan !). Au loin, on distingue l’autre rive du lac.

    vue du lac baikal

    On suit un petit chemin de 2 kilomètres qui permet d’atteindre un sommet. D’ici, nous avons une magnifique vue sur le Baikal et sur l’Angara.

    baikal sacre

    Plusieurs arbres sont décorés avec des morceaux de tissu multicolores. Il s’agit d’un symbole bouriate pour indiquer que le lieu est sacré (souvent les sommets). De retour à Lystvianka pour prendre un bus, on remarque un mariage. La mariée, seule, habillée de blanc survétue de rose est sur le quai, devant le lac. Elle se dirige vers la berge et elle pleure, on ne sait pas pourquoi. Son amie la console, et elle va tâter l’eau du lac. Visiblement, elle boude. Elle se rend ensuite dans la voiture, et y reste jusqu’à notre départ. Sur le capot arrière de la voiture, le mari et les témoins ont étendu une nappe et servi des verres de vodka.
    Jeudi 19 juillet. notre voyage continue en train vers Ulan Ude, une petite ville situee a l’est du lac Baikal, plus très loin de la Mongolie.

    Ulan Ude

    Arrivée à Ulan Ude, vers 5h du matin. Il fait encore sombre, mais le jour ne va pas tarder à se lever. Sur le quai, quatre camions surveillés par des hommes encagoulés avec mitraillettes attendent devant les deux wagons de tête.

      Nous rejoignons notre hotel, en passant par la place principale ou trône la tête énorme de Lenine.

    On decide de visiter le monastère bouddhiste d’Ivolginsk, a 30 kilometres de la ville. Pour s’y rendre on trouve un petit bus, mais il est déjà plein. Quelques personnes sont debout. Cela signifie qu’on fera le voyage debout aussi, pendant 30 kilomètres. Pour nous, c’est assez difficile car on doit plier le cou ou les genoux, car le plafond est trop bas. Pourtant, le pire est à venir ! A l’arrêt suivant, trois personnes entrent encore dans le bus. On doit se serrer. Ensuite, une babouchka entre et ne veut pas payer le prix entier du billet. Une longue engueulade s’ensuit entre elle et le chauffeur, qui arrête le moteur et ne veut plus partir. On attend plusieurs minutes. Le chauffeur ouvre la porte pour inciter la dame à descendre mais celle-ci refuse. Finalement, après quelques plaintes des passagers, elle se décide à payer et le bus repart. A l’arrêt suivant, au moins 10 personnes montent encore dans le bus, on ne sait pas comment. On se retrouve complètement bloqués dans des postures insupportables, c’est même dangereux. Heureusement on peut encore voir le paysage défiler. Le monastère apparaît enfin au loin : c’est le seul objet qui brille dans cette campagne.

    Entree dans ulanude

    On visite le monastère pour un prix très modique, mais on peut faire des dons. Il y a des gens qui sont venus de très loin pour visiter ce monastère, le plus important en Russie. Tout au long de la visite, on doit faire tourner (dans le bon sens !) des moulins à prière de toutes dimensions et de toutes formes et couleurs. Le temple principal est joli, rempli de bouddhas et une photo du Dalai-Lama. Nous croisons quelques jeunes moines, habillés avec leur caractéristique tissu rouge pourpre.
    Une fois sortis du monastère, un cavalier avec son chien s’approche de nous : il est bouriate. On voit que c’est un paysan. Il s’appelle Igor et nous serre la main. On lui offre des abricots secs. On essaye de communiquer un peu, et on lui donne 20 roubles qu’il nous a demandés. Il a l’air content et repart au galop, après nous avoir chaleureusement serré la main.
    Notre dernier jour a Ulan Ude, on visite le musée Ethnographique en plein air, bien qu’il soit ferme’ ce jour-la. Nous rejoignons la gare pour prendre le train trans-mongolien qui se dirige vers Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.

    Passage de la frontiere Russo-Mongole

    Nous attendons le train. Il fait beau. Un aigle survole la gare. A cote de moi, un monsieur assis parterre attend aussi le train. Sur son dos, il a un « sac » en bois léger.

    Le train arrive à 16h00, voie 1. Scénario comique : le train n’est pas encore arrêté que les passagers (des mongols ?) sortent de leurs valises toutes sortes de vêtements et les proposent par la fenêtre aux gens qui se trouvent sur le quai. Apparemment les affaires vont bon train.
    C’est haut en couleurs. Il s’agit d’un train qui ne passe que deux fois par semaine. A bord, nous rencontrons deux touristes allemands quinquagénaires. Lui est sorti du wagon avec un essuie-vitre pour nettoyer sa vitre du dehors. Elle, elle prend des photos. Il parait qu’elle a eu des diarrhées pendant tout le voyage, d’après son mari. Tous les autres passagers du wagon sont asiatiques. mais il y a d’autres touristes dans le train. On remarque tout de suite une étrange agitation dans le wagon. Un grand nombre de mongols déplacent de grandes quantités de marchandises dans le wagon, de cabine en cabine : sacs de farine, bouteilles, cigarettes, liasses de dollars, … On ne comprend pas bien ce qu’ils font. Trois mongols sont assis sur un sac en jute, pour essayer de le fermer. Une mongole tape du pied sur un autre sac, pour essayer de le rendre plus compact : un petit nuage de farine s’en échappe. En jetant un coup d’œil discret dans leurs compartiments, on constate qu’ils se trouvent au milieu de tonnes de marchandises. Il s’agit de marchands qui passent la frontière, plus ou moins illégalement. Les provodnik semblent être dans le coup, car ils ne disent rien et même mettent à disposition un tapis dans le couloir pour protéger celui original, qui ne doit pas être abîmé. Ils ont dû être payés pour cela. Les marchands éparpillent leurs marchandises dans tout le wagon. Nous les gênons quand nous restons dans le couloir, car leur passage est incessant, et avec de gros sacs.
    Cette fois nous avons droit à un provodnik d’âge mur, et à une provodnitsa. Les deux semblent être plus professionnels que les précédents. Apparemment, c’est un train « sensible ». Il est aussi plus fréquenté par les touristes que ceux pris jusqu’à présent. Le provodnik est très discret et effacé, mais contrôle d’un rapide coup d’œil tout se qui se passe dans chaque compartiment.

     

    Une fois le train parti, on peut apprécier le beau paysage : jolies collines parsemées de groupes de sapins. On voit beaucoup de villages en bois. Rapidement ça devient rocailleux et pointu : on s’approche rapidement de la Mongolie. On est dans une plaine le long d’une rivière. Ensuite nous longeons le lac Gosinoe, très long. Nous apercevons deux grosses cheminées hideuses.
    Les mongols, tels des fourmis, continuent leur va-et-vient. En allant aux toilettes, Stephan voit qu’ils mettent des marchandises sous les sièges. La grosse dame allemande gène le passage dans le couloir.
    Nous arrivons enfin a Naoushki, le poste frontière russe. Il est environ 21h. L’ambiance est froide. Le silence remplace le brouhaha que l’on avait entendu jusqu’à présent. Les gens se renferment dans leurs compartiments, en attendant. Sur le quai, il y a quelques militaires et des douaniers. Constatant qu’il ne se passe rien, quelques passagers descendent et vont visiter la gare. Ensuite, des douaniers montent dans le train et jettent un coup d’œil superficiel, aidés par une lampe de poche. On nous donne les feuilles pour la déclaration de sortie de douane. Ensuite, deux douanières passent et réclament nos passeports. Elles les mettent dans un affreux sac et s’en vont.
    Peu après, le train repart en arrière, sur un kilomètre, laissant quelques touristes inquiets derrière lui. Quelques-un essaient de remonter dans le train en marche. Une fois arrêté, plusieurs chocs en avant et en arrière, pendant de longues minutes : vraisemblablement on change la locomotive (diesel maintenant). Une cheminot vérifie l’état du train.

    Le silence est mortel. Tous les compartiments sont fermés. On entend uniquement les craquements des cloisons. Le train rejoint alors à nouveau le quai. Les mongols reviennent avec des oeufs qu’ils viennent probablement d’acheter (bien 200 oeufs par personne). Les touristes allemands remontent aussi dans le train. J’aimerais bien changer mes derniers roubles, je descends et vais voir dans la gare, mais il n’y a strictement rien. De toute façon il est tard, déjà 23h.
    Il ne se passe toujours rien. Dehors, des militaires font la garde, et une voix stridente parle dans le haut-parleur, mais on ne comprend rien. Nous entendons les douaniers qui arrivent, disant « Zrasvouitie » (Bonjour) dans chaque compartiment.
    Quelques minutes avant que les douaniers n’arrivent, je réalise que peut-être les contre-bandiers ont caché des marchandises dans notre compartiment. On vérifie rapidement, mais on ne trouve rien sous les sièges (ou pourtant se trouve une grosse caisse vide).
    Un douanier prend nos déclarations de sortie. Il ne dit rien et s’en va. Ensuite, deux douanières arrivent et crient « GO OUT ! ». On sort du compartiment, et la plus jeune (genre femme de guerre, en tenue de combat) fouille en 15 secondes le compartiment, et ne trouve rien. Elle a regardé sous le tapis, sous les couchettes et en-haut, là ou se trouvent nos bagages.
    A 23h20, on nous rend les passeports avec un tampon sur notre visa. La partie amovible du visa a été retirée.
    Pour fêter ça, on se sert un café, mais on constate que l’eau du samovar n’est pas assez chaude (il doit s’éteindre quand le train est arrêté). Ca fait maintenant 3 heures qu’on attend.
    A minuit, il pleut. Une voiture passe. Le haut-parleur annonce _ Astarojna… » (Attention…), et enfin le train se met en marche tout doucement. Immédiatement, les mongols reprennent leur activité : ils vont et viennent avec leur marchandise, en faisant probablement le travail à l’envers cette fois. La machine semble bien huilée.
    Le train fait de brèves pauses. Stephan mange une pomme. Je me couche, mais a 0h30 on ouvre la porte : c’est la distribution des feuilles pour la déclaration de douane mongole.
    A 1h15, arrivée à Soukhé Baatar, poste de frontière mongole. On doit remplir un formulaire d’entrée. Dix minutes plus tard, ils récoltent les feuilles de déclaration. Le douanier nous dit « Welcome to Mongolia. »
    Ensuite contrôle du passeport par une douanière mongole, jolie et sévère, drôlement bien habillée, impressionnante. On n’entend désormais parler plus que mongol. Les gens se « réveillent », il est 1h50.
    A 2h30, toutes les douanières et les douaniers sont sur le quai. Le train part. En tout, il aura fallu plus de 5 heures pour traverser les deux douanes, proches de 20 kilomètres.
    Nous pensions arriver à Ulan Bator en début d’après-midi, d’après les informations de l’agence. Pourtant, vers 8h, un mongol ouvre la porte et nous dit que nous arrivons dans 5 minutes, alors que nous étions encore en train de dormir. C’est un peu la panique… Il nous presse à fond. Heureusement le touriste allemand vient nous expliquer qu’il a eu droit au même traitement : le mongol veut juste nous faire sortir de notre compartiment pour qu’il puisse récupérer toutes ses marchandises qu’il y a cachées ! En effet, une fois que nos sacs sont terminés, le mongol nous fait sortir et s’enferme dans le compartiment, alors que nous voyons les premiers signes de Ulan Bator. Cinq minutes plus tard, il ressort avec deux sacs pleins de marchandises cachées dans les sièges… Cela était amusant mais un peu préoccupant aussi. Heureusement nous avions passé la douane sans nous douter de rien et, de toute façon, les douaniers devaient être aussi corrompus (ou alors aveugles).
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  • Cap Cultures et l’empire du milieu

    Cap Cultures et l’empire du milieu

    Cap Cultures une association culturelle présente en Chine

    L’association Cap Cultures, présidée par Pierre-Michel Verbeurgt, est spécialisée dans l’organisation d’échanges culturels et artistiques entre la France et d’autres pays, en particulier la Chine. Cap Cultures s’est notamment illustrée dans l’organisation d’expositions d’art franco-chinois dans des lieux parisiens prestigieux tels que le Carrousel du Louvre, l’Espace Pierre Cardin ou encore le Palais Brongniart, où se tiendra en juillet 2016 une exposition de l’Académie de Peinture de Pékin soutenue par le Ministère de la Culture chinois. La communauté de communes Moret Seine et Loing est partenaire sur la plupart des salons d’art et événements culturels que Cap Cultures organise.

    L’association Cap Cultures est également à l’origine de rapprochements culturels, artistiques et touristiques entre des villes françaises et chinoises. Dans cette perspective, elle a notamment organisé la visite de la délégation officielle de la ville de Chengde à Fontainebleau, qui s’est ponctuée par la signature d’un protocole de relations amicales entre les deux villes. C’est aussi par l’intermédiaire de Cap Cultures que le village de Barbizon s’est rapproché de la ville chinoise de Lishui, dont le groupe de peintres paysagistes a été baptisé localement « Ecole de Barbizon de Lishui ».

    Ayant pour objectif de promouvoir la culture et la langue françaises à l’étranger, le Président et les membres de l’association Cap Cultures organisent régulièrement des spectacles, festivals, événements et tournées d’artistes visuels et musicaux en Chine et en Russie.

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  • Kazakhstan, une exposition « la tête dans les nuages »

    Kazakhstan, une exposition « la tête dans les nuages »

    Étonnante exposition dans la galerie marchande du Carrousel du Louvre. Il va falloir lever la tête, faire l’effort de regarder en l’air pour apercevoir les magnifiques photographies de cette étonnante exposition.

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    Kazakhstan un pays jusqu’ici fort mal connu qui aujourd’hui nous dévoile ses richesses. Des couleurs, des paysages, un voyage qui se dévoile seulement dans les nuages comme de fragiles et légers papillons . Bien difficile de se rendre compte du spectacle de ces grandes et magnifiques photographies qui ne laissent qu’entrevoir toute l’essence même du Kazakhstan.

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    Evidemment ce n’est qu’un avant-goût et malgré la beauté des images exposées au Carrousel du Louvre, 26 photos géantes (3mètres par 2,40), réalisées par les plus grands photographes du pays, avec le concours du National Geographic, il est impossible de réaliser l’immensité du Kazakhstan aux paysages sauvages.

    Cette exposition est le prélude à un événement exceptionnel qui se déroulera dans un peu plus d’un an, à partir du 10 juin 2017, à Astana, capitale du Kazakhstan, où se tiendra l’Exposition internationale sur l’énergie du futur.

    Du 9 mai au 9 juin 2016, partez à la découverte des paysages merveilleux du Kazakhstan

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    WelcomeToKZ_Yerbolat Shadrakhov. The Mausoleum of Khawaja Ahmed Yasawi

    Plus de soixante-dix pays, dont la France, participeront à ce rendez-vous exceptionnel qui permet au Kazakhstan de se positionner sur l’échiquier mondial comme un pays soucieux de la protection de l’environnement et du développement durable.

     

  • Kazakhstan au Carrousel du Louvre.

    Kazakhstan au Carrousel du Louvre.

    Du 9 mai au 9 juin au CarWelcomeToKZ_Sarsenbek Kyzaibek. Berkutshirousel du Louvre se tiendra une exposition exceptionnelle  » Les Merveilles du Kazakhstan au Carrousel du Louvre ».

     

     

    Kazakhstan

    Du 9 mai au 9 juin 2016, partez à la découverte des paysages merveilleux du Kazakhstan à l’occasion de l’exposition photographique présentée au CarrouselWelcomeToKZ_ANGXE XATTEGE du Louvre.  26 photos géantes (3mètres par 2,40), réalisées par les plus grands photographes du pays, avec le concours du National Geographic, seront suspendues dans les allées du Carrousel du Louvre, depuis l’entrée jusqu’à la Pyramide Inversée.

    Cette exposition temporaire permettra de découvrir quelques sites de l’immense territoiWelcomeToKZ_IlliaAfanasieff_Mangustaure du Kazakhstan, grand comme l’Europe Occidentale, et de participer à un jeu-concours avec plusieurs voyages à gagner.

    Avec ses montagnes ocre, ses lacs immenses, ses plaines verdoyantes et sa steppe aride, ses nomades et leurs coutumes ancestrales, le Kazakhstan est un pays qui regorge de richesses naturelles et a su préserver son patrimoine et son environnement.

     

    Cette exposition est le prélude à un événement exceptionnel qui se déroulera dans un peu plus d’un an, à partir du 10 juin 2017, à Astana, capitale du Kazakhstan, où se tiendra l’Exposition internationale sur l’énergie du futur.

     

     

    WelcomeToKZ_MaximeZoltukhin_EgliseOrthodoxe_Almaty WelcomeToKZ_traditional_wedding WelcomeToKZ_MaximeZolotukhin_HorsesWelcomeToKZ_Yerbolat Shadrakhov. The Mausoleum of Khawaja Ahmed Yasawi

     

    Plus de soixante-dix pays, dont la France, participeront à ce rendez-vous exceptionnel qui permet au Kazakhstan de se positionner sur l’échiquier mondial comme un pays soucieux de la protection de l’environnement et du développement durable.

    OpenMag va suivre de près toute cette aventure passionnante d’autant plus que notre équipe part le 10 juin pour la « Mongolie intérieure » pour un grand événement avec la ville de Cannes, où les paysages mongols ressemblent étrangement à ceux du Kazakhstan.

    Le Kazakhstan, en forme longue la République du Kazakhstan (en kazakh Qazaqstan, Қазақстан, /qɑzɑqˈstɑn/ et Qazaqstan Respublïkası, Қазақстан Республикасы, en russe Kazakhstán, Казахстан, /kɐzəxˈstɐn/ et Respublika Kazakhstán, Республика Казахстан), est un pays situé majoritairement au nord de l’Asie centrale et en partie en Europe orientale (à l’ouest du fleuve Oural). Pays de steppes peuplé autrefois de cavaliers nomades turcophones, il fit partie de l’Empire russepuis de l’Union des républiques socialistes soviétiques. Il est indépendant depuis 1991. Ses habitants s’appellent les Kazakhs ou les Kazakhstanais.

     

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  • LA FOLIE DES FANFARES ! 1 ère édition

    LA FOLIE DES FANFARES ! 1 ère édition

     

     

    fanfares brass-band-1541989Villes des Musiques du Monde présente

     

    LA FOLIE DES FANFARES ! 1 ère édition

     

    Samedi 11 juin 2016 – Paris – 15h30 22h

     

    Parc de la Villette – A La Folie Paris – 26 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris

     

    !! Gratuit !! – Concerts – Déambulation  – Restauration New Orleans

     

    Contact public : 01 48 36 34 02 – www.villesdesmusiquesdumonde.com

    + d’infos dans le dossier de presse à télécharger

     

     

    Les Fanfares du 9.3 déferlent sur Paris et soufflent la frontière du Périph en Second lines !fanfarre-1565457

    Lancement de cette journée festive à la Philarmonie, déambulation Parc de la Villette puis RDV à LA FOLIE PARIS  tout près du Canal de l’Ourcq, pour un voyage aux quatre coins du globe: musique klezmer avec la Fanfare K.I.F, funk des Chosen Ones venus tout droit de La Nouvelle-Orléans accompagnés par leurs cousins franciliens du Cap to Nola et les Fabriques Orchestrales Juniors, cuivres épicés du 93 SUPER RAÏ BAND.

    Le 11 juin, plus de 140 musiciens célèbreront en fanfare l’été qui approche.

     

    Faire orchestre pour faire société.

    La Folie des Fanfares met particulièrement à l’honneur les collectifs de musiciens amateurs créés en militay-band-4-1430112Seine-Saint-Denis par l’association Villes des Musiques du Monde, des lieux de fabrique « d’orchestres » qui transmettent des répertoires de musiques du monde loin des cursus institutionnels, des lieux d’apprentissage, de diffusion et d’intervention sociale … de véritables écoles de la vie.

    Car qu’on les nomme harmonies, cliques, brass band, bandas ou fanfares …,  ces pratiques collectives favorisent la rencontre, tissent des liens, et particulièrement ici dans nos villes-mondes entre habitants de cultures diverses; le « jouer ensemble » favorise le « vivre ensemble ».

     

    Sous le signe du funk ! Un projet original transatlantique qui a du souffle !

    BRASS BAND THE CHOSEN ONES – Landry- Walker High School de La Nouvelle-Orléans – Etats-Unis

    LES FABRIQUES ORCHESTRALES JUNIORS – Collège Pablo Neruda et Centre social le Gros Saule à Aulnay-sous-Bois, collège Pierre Sémard à Drancy, Maison de jeunes Guy Môquet à La Courneuve, structure municipale Aubervacances Loisirs à Aubervilliers – France

     

    Lors de l’édition 2014 du Festival Villes des Musiques du Monde dédiée à La Nouvelle-Orléans, nous avons accueilli The Chosen Ones, Brass Band composé d’adolescents scolarisés dans un lycée entièrement « black » situé dans un quartier dévasté post-Katrina, et avons été témoins del’attrait et de l’enthousiasme suscités notamment auprès des plus jeunes.

    D’où l’idée de créer ces Fabriques Orchestrales Juniors dans des collèges et des structures jeunesses de Seine-Saint-Denis.

     

    La relégation sociale ou la violence n’est pas un déterminisme. Cette fonction sociale de la musique, nous la revisitons à notre manière dans le 93, mais dans une moindre mesure.

    Nos Fabriques orchestrales juniors sont aussi des outils pour lutter contre le désœuvrement et installer un état d’esprit musical en appui sur cette expérience  sociale et artistique transposée de l’autre côté de l’Atlantique et sur un binôme franco-américain de passeurs hors pair, Wilbert Rawlins, directeur des programmes musicaux de l’ensemble des collèges de La Nouvelle-Orléans et Bruno Wilhelm, compositeur talentueux.

    Un effet miroir qui porte ses fruits après plusieurs mois  de répétitions hebdomadaires. Un travail de terrain qui a permis de propulser ces fabriques orchestrales auprès de 85 jeunes des quartiers. Et ici nul besoin de maîtriser le solfège. À l’image de La Nouvelle-Orléans, l’enseignement musical est oral. Une occasion en or pour apprendre à jouer divers instruments; une expérience qui sensibilise à de nouvelles disciplines artistiques et à d’autres cultures.

     

    Bien au delà de son festival éponyme à l’automne, Villes des Musiques du Monde invente, impulse, accompagne et fait vivre tout au long de l’année, des programmes artistiques et d’éducation musicale,  des projets en regard des milieux et des environnements sur lesquels l’association souhaite agir, en Seine-Saint-Denis et à Paris.

     

    C’est une partie de cette richesse, venue d’ailleurs mais jouée ici,  que nous proposons de partager avec cette Folie des Fanfares. Alors, En avant la musique !

  • Orphéon de St Germain en Chine

    Orphéon de St Germain en Chine

    Orphéon des musiciens- voyageurs bientôt en partance pour la Chine, vers la Mongolie intérieure. Une ville les attend de pied ferme Tong Liao un village de l’empire du milieu de près de 3 millions d’âmes.

    Les voilà en BD

    Une salle de spectacle gigantesque de 6000 places donnera l’occasion à nos musiciens d’interpréter des airs de chansons françaises. Orphéon déjà habitué aux « petites scènes » chinoise va encore s’en donner  à cœur joie, d’autant plus que cette année sera une année exceptionnelle pleine de surprises.

    Des artistes comme Cécilia Cara (roméo et Juliette), Cyril Nicolaï (Autant en emporte le vent, Notre Dame de Paris) vont être les compagnons de voyage d’Orphéon. Sera aussi de la partie pour la première fois en Chine la chanteuse Eve Elisabeth qui saura enthousiasmer le public Chinois.

    Un magicien Mister Shanghaï va distiller ses surprenants tours de magie et émerveiller le public avec ses sculptures de ballons qui seront offertes par les Clowns de Paris aux très nombreux spectateurs. Mister Shanghaï a maintes fois donné des représentations e Chine (Pékin, Shanghaï, Wu an, ping- Yao, Lao Yang, I chang, Chengdé…) et sais comment donner au public un spectacle participatif.

    Les clowns de Paris, des habitués des scènes chinoises vont comme à leur habitude mettre le feu en descendant dans la foule et en donnant un spectacle interactif plein de joie, de rires et de bonne humeur.

    L’aventure des clowns de Paris a débuté depuis 1998 en Participant au début de festivals internationaux de Chine. Par leur interactivité contagieuse avec les spectateurs, ils ont su donner une image des plus sympathiques et créer avec les années un vrai spectacle de rue.

    Alors bon vent à Orphéon et leurs nombreux compères….

  • SEBASTIEN BERTRAND

    SEBASTIEN BERTRAND

    SEBASTIEN BERTRAND

    1er album solo – Traversées Diatoniques de Beyrouth à l’Ile d’Yeu Daquί – Harmonia Mundi sortie 27 mai 2016 Plus d’infos sur www.sebastien-bertrand.com Né au Liban, adopté en France à l’âge de neuf mois, le musicien franco-libanais Sébastien Bertrand a grandi dans une famille de musiciens et de collecteurs du marais breton vendéen. Nourri des traditions musicales de sa terre d’adoption, il est reconnu comme un des grands noms des musiques traditionnelles, mais également comme un accordéoniste diatonique virtuose et des plus novateurs. Après les créations collectives où il a associé divers genres: musiques traditionnelle, orientale, jazz, électro, hip hop, rock, théâtre, danse, cinéma … il reprend ici le fil de son spectacle autobiographique écrit avec Yannick Jaulin « Chemin de la Belle Etoile ». Et c’est un album solo bouleversant qu’il nous offre, une musique puissante, innovante au son plein, respirant, vivant. Compositeur et mélodiste talentueux, artiste généreux de l’instant et de la rencontre, il fait partager avec beaucoup de finesse et de subtilité ses pulsations intimes et ses voyages intérieurs entre Méditerranée et Atlantique. D’un coup le temps s’arrête, le son vibrant de l’instrument nous happe, nous envahit et nous emmène loin du brouhaha … nous propulse au plus profond de nous-même, au cœur d’une émotion simple et vraie. Ses musiques racontent sa vie, celle d’un homme touchant au destin singulier, entre deux pays et deux cultures. Inspiré par son Liban natal, Sébastien Bertrand évoque sa quête d’identité dans Bouchara, « Bonne Nouvelle », son nom d’emprunt attribué par l’orphelinat au Liban, Carnaval, écrit sur les toits de l’orphelinat à Beyrouth en écoutant la rue… « Aujourd’hui c’est carnaval- Nous mangeons Ket Ben Aye-Prendre le temps de respirer – Toutes ces odeurs du passé- Aujourd’hui je tombe le voile- Teint mat et cheveux frisés – Avec honneur et fierté- Plus peur d’être un étranger … », Marche de Tatihou & Nuit à Beyrouth. Son analyse de la marche du monde et ses convictions personnelles donnent du sens à sa musique, entrent en résonnance avec l’actualité : La Mazurka du Voyageur parle d’un voyage sans frontière, sans visa, du droit de partager la terre et de changer d’espace, Terre Gagnée (Maraîchine des Ecluses & Salicorne), de la fragilité d’un territoire gagné sur l’océan, La Fraternelle, de l’importance du collectif. Il livre des moments d’intimité : La Tranquillité, un petit chemin près de l’océan… La Dorne, une maison qui l’a souvent accueilli … le lien charnel entre une mère et son enfant, Basmati musique surprenante du dedans, du ventre de l’instrument…, Ile était, petite musique délicate, Devant Bordeaux, un hommage à toutes celles et ceux qui ont accepté de dire, de partager devant un micro … Il nous entraîne dans la pulsation de danses renouvelées : Valse d’en Face, Le Temps, Suite du Cailloux… ou dans l’imaginaire splendide de Détournement, référence au « Chemin de la Détourne » où il a habité sur l’Ile d’Yeu et à la légende du voyageur qui, foulant une petite orchidée, en perd le sens de l’orientation, condamné à tourner en rond jusqu’à ce que quelqu’un vienne le délivrer : « On dit que les malicieux “fras”, petits hommes doués du pouvoir de faire ramollir les pierres auraient planté cette fleur » Instrumentiste de grand talent, compositeur, explorateur du son, Sébastien Bertrand ouvre de nouveaux chemins musicaux Sébastien Bertrand s’inscrit dans une démarche créative de compositeur. Ses mélodies et musiques, tout en prenant racine dans les traditions populaires : valse, maraichine, mazurka, marche, grand’danse, scottish … s’en affranchissent, déstructurant le rythme, échappant aux codes. Il a développé un jeu unique et inventif, reconnaissable à sa manière de faire sonner son instrument, à sa maîtrise du passage de l’air dans le soufflet. Son jeu au toucher léger et rapide, sa technique qui s’inspire des ornementations utilisées sur la veuze (cornemuse de l’ouest de la France), instrument dont il maîtrise également la pratique, ses nombreuses années passées à jouer en bal … lui donnent une parfaite maîtrise technique, le sens de la rythmique et de la cadence, un jeu mélodique libre et fluide. En véritable explorateur du son, il réalise un travail de recherche, un dialogue avec son instrument ponctué de sons et de souffles ; s’amuse avec différents registres, rythmes, doigtés, bourdons, vibratos, claquement de touches percussifs, tapements de pieds, et même mouvements du genou … Il développe en studio avec son ingénieur du son Pascal Cacouault un travail d’expérimentation inédit qui permet d’élargir les possibles, les spectres, tout en préservant la matière première que constituent les mélodies et compositions : installation de capteurs sonores dans l’accordéon, ralentissement ou accélération du battement des anches, amplification du souffle et des bruits de clavier … « Les musiques de cet album sont des musiques de l’intérieur, des musiques qui m’accompagnent depuis longtemps, elles étaient là comme des formes hésitantes, peureuses… J’ai pendant longtemps rassemblé pour ne pas jouer seul, pour ne pas risquer la simplicité du son… J’ai enfin trouvé le temps, le courage, les respirations pour reprendre l’accordéon, mes accordéons et dire en chœur cette musique du ventre, celle qui résonne depuis des jours, des semaines, des années… pour me perdre, pour revenir à la source, seul avec mes accordéons, face à face, de visage à visage… J’ai commencé un périple, une itinérance, de Beyrouth (Liban) aux Nuits Atypiques (33), de l’Ile de Tatihou (50) à Correns (83), de Pougne-Hérisson (79) à la Joussière (85) pour revenir à chaque fois dans le Marais Breton Vendéen et l’Ile d’Yeu (85)… Petit à petit, les résonnances solitaires de mes accordéons se sont imposées, ont commencé à prendre du sens, de l’épaisseur. J’ai osé mes simplicités, entendre les ornementations, écrire mes poésies musicales… faire entendre de manière impromptue pour percevoir les réactions, les sensations… J’ai souvent parlé de mon accordéon comme un passeport, un passeport pour circuler, dialoguer, exister… Je suis certain aujourd’hui que ce travail en « solo » a été l’occasion pour moi de tourner les pages de ce précieux sésame pour en contempler chaque souvenir, chaque tampon… Un voyage à l’intérieur de mon propre voyage « . Sébastien Bertrand + d’infos sur Sébastien Bertrand Né le 23 janvier 1973 à Beyrouth (Liban), Sébastien Bertrand est adopté à l’âge de 9 mois et arrive en France dans une famille vendéenne où la recherche des traditions et du folklore local fait partie du quotidien. Sébastien participe dès son plus jeune âge aux activités du groupe de danses traditionnelles « Tap dou Paï ». En 1980, à l’âge de 7 ans, il prend des cours d’accordéon diatonique à Saint Jean de Monts. Avec son oncle Thierry Bertrand, ils bousculent la tradition et crée un duo inédit rassemblant l’accordéon diatonique et la veuze, le Duo Bertrand. En 1993, sortie du disque Musique d’Hier pour Aujourd’hui par le Duo Bertrand puis Fleur de Sel en 2001. Pendant plusieurs années, le duo parcours la France et fait de nombreux concerts chaque année. En 2001, le Duo Bertrand s’élargit et devient Duo Bertrand en Cie. Il intègre des musiciens d’origines musicales différentes (jazz, rock, classique). En 2003, cette ouverture le pousse à initier la création de la Compagnie des Arts d’Hier Pour Aujourd’hui (CAHPA), dans laquelleil développe des projets originaux de création artistique contemporaine. Parallèlement, il passe le diplôme d’état pour l’enseignement des musiques traditionnelles, et débute l’enseignement de l’accordéon diatonique à la Maison des Arts de Challans (85). En 2006, Création du groupe Sloï. Il fait appel au metteur en scène de théâtre Philippe Piau. Création du Duo Pennec/Bertrand. Avec Alain Pennec il explore les limites du diatonique en concert et ciné concert sur L’aurore de Murnau. En 2007, Ce travail scénique va encore plus loin avec l’arrivée de Yannick Jaulin pour le projet « La Tournée du Ponant ». Ce spectacle tourne tout l’été 2008 en France et au Québec et poursuit sa route jusqu’en 2010. Mars 2008, retour au Liban pour la première fois depuis 35 ans, avec Yannick Jaulin. À l’issue d’un premier voyage, ils décident de se mettre à la table pour créer un spectacle sur cette double appartenance. 2009 : Depuis son retour au Liban, il questionne la question de l’accès aux origines et celui du droit des femmes. il créée l’association « Rue Hadib Nahas » pour favoriser les retrouvailles et le retour aux sources. En juillet 2009, « Chemin de la Belle Etoile » est créé au festival d’Avignon. Les textes de Yannick Jaulin et les musiques de Sébastien résonnent comme une sorte de réponse immédiate aux questions sur l’identité, la famille, l’enracinement, l’adoption, les adoptions…Plus de 300 représentations depuis sa création. Mai 2011 : création de Nahas Project (oud, piano, guitare, beat-box, accordéon diatonique) suivi d’une tournée au Liban dont la fête de la musique à Beyrouth. Cette création conclura, en 2014, un parcours dense par une tournée de 6 concerts en Chine. Septembre 2012 : Le « Grand’danse Connection Club ». Ça serait quoi aujourd’hui la danse traditionnelle en boîte de nuit ? Création étonnante entre l’électro-trad, le hip hop et une participation massive du public. Novembre 2012 : Les Aventures du Prince Ahmed – Ciné Concert En 2013 : Mizou le Petit Chat Noir avec Aimée de la Salle : création musical pour le « livre disque » édité chez Didier Jeunesse – Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros Mars 2013 : Nahas Project Grand Ensemble : le quintet Nahas invite un quatuor à corde et le Trio Lo’Jo pour faire résonner es écritures croisées de Sébastien Bertrand, Denis Péan et Alban Darche. 2014: il participe à la création de l’ONG « Born in Lebanon » qui s’active, à partir de la Suisse, à accompagner les adultes adoptés du Liban Février 2014 : Embrassez votre Cavalière : carte blanche proposée par l’Arc de Rezé (44), scène conventionnée, retour sur mon parcours de musicien pour la danse. Accompagnement artistique : Loïc Touzé Juillet/Aout 2014 : Artiste associé des 8 Centres Pénitencier des Pays de la Loire, diffusion et travail d’écriture avec les détenus sur les thèmes de l’identité, de l’appartenance, de l’enfance… Juillet 2015: Tournage du film franco-libanais « Le Voyageur » de Hadi Ghandour – Androma Pictures, en tant que musicien et comédien. .. à suivre … Concerts Depuis 2003, année de la création de sa Cie: plus de 60 concerts par an en moyenne avec l’idée que d’où vienne la musique elle doit pouvoir résonner en dehors de son cercle naturel. Sébastien Bertrand développe des liens privilégiés avec le réseau des scènes nationales, conventionnées… tout en restant ancré dans le réseau des musiques du monde, traditionnelles. Il a été artiste associé de Scène de Pays dans les Mauges (49) et de l’OPCC la Soufflerie à Rezé (scène conventionnée pour la voix) (44) … Sélection … Festival Aux Heures d’Eté – Nantes (44) Montauban – Espace des Augustins (82) Tournée Scènes Nationales de Gap-Tallard (05), Le Cheval Blanc – Schiltigheim (67), L’Eolienne – Marseille (13) L’Embarcadère – Montceau-LesMines (71), Valence-Train Théâtre (26) Plédran– Centre Culturel Horizon (22), Casino théâtre – Genève (Suisse), Festival des Maîtres Sonneurs – Saint Chartier (36)… Dans le cadre des coopérations internationales et du réseau des Alliances Françaises : Tournées en Chine, Mexique, Liban, Estonie, Canada, Inde, Russie, Bulgarie…. Sélection de dates 2016 … 15 avril – Rennes (35) – Festival Mythos – en duo avec Yannick JAULIN – 13 mai – Festival Les Joutes de Correns (83) – Solo Traversées Diatoniques – 21 mai – Festival Tradéridéra – bal en duo avec Julien Padovani – 2 juillet – Festival Les Nuits Atypiques (33) – Solo Traversées Diatoniques – 22 juillet – Nuit au Jardin Pougne Hérisson (79) – Un Monde d’Accordéons – conf musicale avec Philippe Krumm – 16 et 17 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – master class accordéon – 18 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – Solo Traversées Diatoniques – 27 août – Festival Sous les Halles – Beauvoir sur Mer (85) – bal en duo avec Ange B (beatbox) – 15 octobre – Nuit des Petites Maraichines (85) – Bal solo – 5 novembre – Festival d’automne (85) – Ecole de Veuze – bal en duo avec Thierry Bertrand (Duo Bertrand) – 12 novembre – Tout M’Etonne – Palluau (85) – Solo Traversées Diatoniques Petite histoire de l’accordéon diatonique L’accordéon diatonique fait partie d’une grande famille d’instruments: accordéon chromatique (bouton et piano), mélodéon (accordéon diatonique à un rang des Québécois et des Cajuns), trikitixa (accordéon des Basques), concertina, bandonéon (emblématique des Argentins), harmonéon (ou accordéon de concert). Tous ces accordéons ont pour ancêtre commun l’accordion, inventé à Vienne, en 1829, par l’Autrichien Cyrille Demian, facteur d’orgues et de pianos. L’accordion a lui-même pour ancêtre lointain une sorte d’orgue à bouche chinois remontant à 3000 environ avant notre ère. Quand il est créé, l’accordion ne produit que des accords (d’où son nom). Mais très rapidement, dès le début des années 1830, les facteurs parisiens le transforment en instrument mélodique et changent son nom en celui d’accordéon. Il est d’abord diatonique et ne deviendra chromatique qu’au début du XXème siècle. L’accordéon diatonique présente deux caractéristiques: c’est un instrument bi-sonore : un bouton produit une note différente selon que l’on pousse ou que l’on tire le soufflet, d’où l’expression emblématique « poussé-tiré » caractérisant son style. A l’inverse, l’accordéon chromatique est uni-sonore. Quelque que soit le mouvement du soufflet, la note est toujours la même. Par ailleurs, il comprend une série diatonique de sept notes (do, ré, mi, fa, sol, la, si) contrairement à l’accordéon chromatique qui compte en plus des dièses et des bémols. A l’origine, il ne comprend qu’une rangée de bouton pour la mélodie à main droite et deux basses à main gauche. Il est aujourd’hui fréquent d’avoir des accordéons de deux à trois rangées à la main droite et de huit à vingt-quatre basses à la main gauche. Grâce aux explorateurs, missionnaires, marins et émigrants, l’accordéon diatonique, inventé et manufacturé en Europe au XIXème siècle, s’est enraciné dans tous les continents et a contribué à l’éclosion de nouvelles musiques à danser : le vallenato en Colombie, la conjunto music au Texas, le cajun et le zydéco en Louisiane, le norteño au Mexique, le séga à La Réunion ou à l’île Maurice, le zagazougou en Côte d’Ivoire, le merengue en République Dominicaine ou encore le musette en France. Dans certains pays, comme à Madagascar ou au Japon, il est même devenu un instrument sacré, associé à des cérémonies rituelles ou déposé en offrande au dieu de la musique. Instrument privilégié des salons mondains parisiens entre 1830 et 1850, l’accordéon diatonique a été progressivement adopté en France, au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, par le petit peuple, les mendiants, les aveugles, les ouvriers, les mineurs, les artisans, les paysans, les marins. Connu sous divers petits noms (boest an diaoul en Bretagne, diableton en Occitanie, trikitixa au Pays basque ou encore râlé-poussé à La Réunion), l’accordéon diatonique a été, pendant la première moitié du XXème siècle, l’instrument populaire par excellence. Pendant un demi-siècle, il a accompagné la vie musicale des villes et des villages français, fait danser des dizaines de couples, animé les bals de noce, mené les tournées de carnaval et de conscrits, et même égaillé la vie des soldats dans les casernes et dans les tranchées. Oublié et remisé au grenier pendant les Trente Glorieuses (1945-1975), l’accordéon diatonique a retrouvé un second souffle, dans les années 1970, grâce à de jeunes musiciens « folk » qui ont redécouvert l’instrument, parmi lesquels Marc Perrone. Depuis plus de quarante ans, l’accordéon diatonique connait une renaissance spectaculaire… Extrait du livre « l’Accordéon diatonique – des salons mondains aux bals populaires  » de Patrick Lavaud aux éditions confluences – Les Nuits Atypiques (2014)

  • Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »

    Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »

    Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »
    Nous avons voulu regrouper vos histoires vraies, comiques, moments de solitude pour chacun de nous, dans un livre. Afin de publier les meilleures anecdotes, nous avons choisi un jury sur le net : 20 personnes que nous ne connaissions pas et qui ont accepté de se prêter au jeu en relisant et en notant 10 anecdotes chaque semaine.
    En voilà une, extraite des cent histoires que nous avons conservé.
    Si vous aussi, vous voulez vous lancer et en écrire une, purement authentique, nous allons maintenant regrouper les anecdotes les plus cocasses ayant trait aux histoires d’amour, de coeur, ou de fesses!
    Les meilleures seront ensuite publiées sur ce site.

    Agnès Vassiliu

     

    russie24 Bis, Rue de Saint Petersbourg

    Cette anecdote je vous la conte

    Avec les pieds que je vous compte,

    Contre tout, mais en vers, raconter j’ose,

    Car, comme un pied, j’écris la prose.

    En ce temps là, j’avais la chanson anecdotique,

    Délaissant ma passion prolifique,

    Pour une envie d’inventions ludiques,

    De jeux de lettres, pour esprits scrableliques

    De jeux de dés, sur comptoirs éthyliques

    De jeux de société, pour une société en prémutation informatique.

    Les maquettes cartonnées, les bouts de bois collés, les jetons alignés,

    Les plans, les marques, les règles des jeux, tout devait être déposé.

    C’est ainsi que, tout prés de la place Clichy,

    Je fis connaissance de madame I.N.P.I….

    Aujourd’hui, ma compagne m’accompagne,

    Dans cette démarche administrative et protectrice.

    Moi, jeune présomptueux, envisageant qu’un malfaisant puisse,

    Dilapider d’hypothétiques futurs bénéfices.

    Elle, douce compagne, muse confiante, inspiratrice,

    First cobaye de luxe, curieuse et complice.
    tuva_hurech2Nous voici rue de Saint Petersbourg, nuit polaire, c’est l’hiver,

    L’état russe lui, ne me laisserait aucune chance de faire fortune

    Avec les idées géniales qui ballottent sur la plage arrière,

    Bien classées dans mon cartable, prêt à décrocher la lune.

    Je gare enfin mon véhicule, maudissant le parcmètre,

    Je lâche un « nom de dieu » face à l’église Saint André

    Jouxtant à quelques mètres

    L’I.N.P.I…… on y est.

    Une pancarte fléchée nous pousse dans un étroit passage

    Entre deux bâtisses grises, triste accueil, je m’engage.

    Habituel visiteur de la SACEM, je compare les lieux ;

    Amarré au pont de Neuilly, le paquebot de verre luxueux,

    Et ce sombre boyau qui nous mène à l’Institut fameux.

    La propreté industrielle, riche de millions de brevets,

    Serait-elle roupie de sansonnet face aux droits d’auteurs de refrains et couplets ?

    Au fond du passage à gauche…une porte, je la pousse..

    J’entre et je comprends de suite, je vous le dis…..plus tard.

    C’est n’est pas la caverne d’Ali Baba ce capharnaüm d’objets hétéroclites, un inventaire à la Prévert, serait

    en l’espèce plus adapté.

    Alimentaire, littéraire, antiquaire, lingère, tout ce qu’il faut pour la ménagère.

    L’étalage sur tréteaux de bois fait le tour de la pièce.

    A la caisse, trois dames patronnesses,en guise de bonjour, un petit signe de tête, sourires crispés,

    regards scrutateurs, sur brebis égarées.

    J’ai compris tout de suite, je vous le dis…. tout de suite de suite je me retourne vers ma compagne

    éberluée et lui souhaite :

    « Bienvenue à la vente de charité de la paroisse Saint André »

    Est-ce un signe vers moi l’impie

    Le pur et dur agnostique

    Pour me dire : « par l’I.N.P.I. soit béni,

    Trouve ton viatique. »

    Est-ce une pénitence que m’adresse le dieu bienfaiteur maître de ces lieux, son jugement sur mon délire

    créateur mon égo ambitieux ?

    Lèvres serrées pour ne pas éclater de rire, faussement intéressés, nous faisons le tour qui s’impose, pour

    ne pas vexer les bénévoles de la bonne cause.

    Sans perdre notre contenance, regards furtifs, pas mesurés, un p’tit bonsoir à l’assistance, fin d’la visite,

    sortie feutrée. A peine la porte refermée, comme des bossus, d’un fou rire trop longtemps retenu, nous avons ri, comme des enfants, nous avons ri….

    En attendant : méfiez-vous qu’au numéro de votre rue, ne se glisse avec l’adresse, Un bis malicieux, qui vous laisse, Une anecdote, au coin d’la rue.

  • Vietnam, le retour

    Vietnam, le retour

    Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !


    Vietnam d’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.Dégustation de plats du Vietnam

    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000 kms. Saigon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au vîetnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oil je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…

    La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui.

                             Baie d’Along (Vietnam)

    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …

    Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortège interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du Vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.

    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusque atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à incompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.

  • Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Festivals Chine, des clowns de Paris une autre aventure

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine, les ambassadeurs de la bonne humeur

    Voilà une autre expérience de personnes qui désiraient vivre autre chose, une aventure extraordinaire et loin des sentiers battus Changer sa vie de tous les jours ajouter un » petit plus » au train- train du quotidien. L’association « sourires sans frontières » leur a proposé de partir pour un voyage aux confins de l’Extrême orient, de participer avec d’autres amateurs à un festival en Chine où ils de viendraient le temps de 2 semaines de vrais artistes évoluant dans un monde inconnu fait de scènes, de performances et de « starmania ».

    Ces personnes, entourées de professionnels, ont décidé un jour de se lancer dans une aventure artistique et humaine, de monter sur une scène, de se dépasser, de se découvrir.

    La « happy génération » est née car le désir de changer sa vie, peut- être même de changer sa vie, est l’idée maîtresse de ce voyage.

    Au retour pour la plupart de nous, la vie avait plus de saveur et l’avenir ne pouvait s’articuler que dans le changement.

    Mercredi, le départ des clowns de Paris

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi, les clowns de Paris en terre chinoise

    .Shanghaï Airport.

    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un trombone égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
    .

    Vendredi, ça se précise pour les clowns de Paris

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!

    Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghai passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi, les clowns de Paris avec bonne humeur se mêlent aux autres festivaliers

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vignerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec Morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï. C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aiming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Maghreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du service d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalesque » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche, journée sans spectacle pour les clowns de Paris

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Fayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, déshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi, les clowns de Paris et les enfants

    .
    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet événement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi, la fête continue pour les clowns de Paris

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Bouddha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
    .
    .
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi clowns de Paris visitent


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    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pékin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
    .
    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi les clowns de Paris se détendent

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi déjeuner de gala pour les clowns de Paris


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
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    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche et ça continue…. encore et encore!!!

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantal et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distribuerons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devenons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi, les clowns de Paris à la gare

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
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    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardiles clowns de Paris dans le train

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’I- Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répéter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
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    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi, parade a I-Chang

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Y-chang, noire de monde, Foule nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mêlent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi, bientôt le départ pour les les clowns de Paris


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

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