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  • Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie.

    Carnet de voyage en Asie

    Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. A l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. En Asie je me sens serein, zen et en accord avec moi- même.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de

    voyages est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis. Mais à travers des  films comme , l’auberge du 7ème bonheur, la canonnière du Yang Tsé ou les 55 jours de Pékin je me surprends à voyager dans le temps aux frontières du passé. L’Asie restera toujours mystérieuse  et énigmatique.

    Carnets de voyage en Asie

  • Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Festivals en Chine, des clowns en Chine

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine les ambassadeurs de la bonne humeur, une autre aventure des clowns de Paris

    Mercredi 13/09

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi 14/09

    .Shanghaï Airport.
    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un tronbonne égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
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    Vendredi 15/09

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghaî.1er passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi 16/09

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vi- gnerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
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    Il y a quelques absents qui flirtent avec morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï.C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

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    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Magreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du seivice d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalleux » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche 17/10

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Lafayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, deshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi 18/10

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    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet évènement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi 19/10

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Boudha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi 20/10

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi 21/10


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    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pekin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
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    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi 22/10

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi 23/10


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
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    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche 24/10.

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantale et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distriburons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devennons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi 25/10

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
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    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardi 26/10

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’Hi Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répèter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
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    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi 27/10

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Yi chang.noire de monde Foule,nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mélent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi 28/10


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré Cliquez ici
    . _

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

  • Une magie de Pékin la nuit: les hutongs by night

    Une magie de Pékin la nuit: les hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie

    Hutong by night.

    Septembre à Pékin, la meilleure saison pour déambuler avec quelques amis ; nous nous promenons dans le vieux quartier près de la place Tien An Men qu’on appellz les hutongs.

    Déjà le soir s’empare des hutongs enveloppant les pierres centenaires d’une tendre mélancolie, à la fois rassurante et paisible. La douceur de cette « nuit de Chine câline », dirige nos pas vers un ailleurs ancestral plein d’histoire et de mystère. Une vie trépidante et chaleureuse nous enveloppe, nous drape dans un tissu langoureux où jamais la moindre peur, où d’incertitude ne vient briser notre promenade. « Je me sens bien ici et en toute sécurité, même dans la pénombre » me lance Jacques que je ne situe plus bien, perdu dans les méandres inextricables de ces chaleureuses ruelles.

    Des commerçants travaillant sans relâche dans leur « échoppe- maison », des dormeurs allongés sur des matelas de fortune à la vue et au su de tous, des clients déambulant en pyjamas, les enfants jouant dans les caniveaux c’est la vie des hutongs, c’est la nuit des hutongs. Des odeurs de plats exotiques nous titillent les narines, des odeurs aux senteurs délicieuses.

    Une longue marche à travers cette vie nocturne trépidante nous fait découvrir une ville grouillante, magique, qui ne s’arrêtera de battre que beaucoup plus tard dans la nuit au petit matin « calin »… Bientôt les poteaux de bois agrémentés de milliers de fils électriques anarchiques se découpent dans le ciel dessinant un paysage lunaire et féerique. Des échoppes de viande éclairées par une lumière blafarde, des fruits luxuriants et parfois étranges, des salons de coiffure en pleine effervescence, des épiceries aux couleurs éclatantes et des sourires même si nous n’achetons rien. Un supplément d’âme qui manque dans nos sociétés obnubilées par le profit.

    On se sent tout simplement, étrangement bien. Les hutongs la nuit sont comme des parcelles d’éternité que l’on voudrait pouvoir maîtriser, mais cette quiétude n’appartient à personne et à tout le monde à la fois.

  • Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie, Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie

    Inde un anniversaire au delà du réel !

    Comme tombée du ciel, tel un cadeau aux parfums d’encens, cette invitation a bouleversé mon quotidien.

    C’était bien pour moi ce billet d’avion, bien à mon nom, ce n’était pas une erreur, mais simplement une surprise, ma foi, fort agréable. Avais- je été choisi à un jeu de hasard, ou peut- être un fiancé caché voulait-il me déclarer sa flamme ? Rien de tout cela, simplement le geste d’un ami qui, pour fêter son anniversaire, avait eu la très bonne idée d’inviter en Inde, tous frais payés, plus d’une centaine de copains du monde entier. Lucas, car c’est lui le déclencheur de rêves, nous avait concocté un voyage enchanteur de 3 jours dans un lieu magnifique, aux paysages pittoresques, juste à la frontière de désert pakistanais : Jaiselmer.

    Un rendez- vous et une date furent fixées par notre hôte pour fêter cet anniversaire si inattendu ; entre rêve et réalité, une centaine de parfaits inconnus allaient bientôt traverser une partie du monde et se retrouver à des milliers de kilomètres pour célébrer .

    . Enfin, après un voyage bercé par mon imagination fertile où se mêlent images et émotion, l’avion, dans un vrombissement de réacteurs, se pose à New Delhi… Le Taj Mahal, le palais des vents, les fleurs, les parfums….. Que d’images grandioses défilent devant mes yeux !!!

    Nous avons, ma sœur et moi, le temps, avant la grande fête, de faire quelques emplettes dans des marchés aux couleurs éclatantes et luxuriantes.

    Le moment si longtemps attendu arrive enfin « l’anniversaire de Lucas ». Trois jours de fête non-stop, de rires, de danse et de musique commencent. Nous nous retrouvons tous dans un splendide palace pour un dîner somptueux où couleurs et senteurs se mélangent dans un ballet feérique. Tous sont là, venus des quatre coins du monde, anglais, espagnols, français, allemands, américains, etc…., pour un vrai « melting- pot » international où la bonne humeur règne en maître.

    Enfin nous partons en direction de Jaiselmer dans un train qui file à travers la nuit. …. Une nuit de danse, de musique et de chants….

    Lucas nous a réservé bien des surprises notamment 2 jours dans le désert !!!

    Nous voilà tous sur des chameaux à crapahuter comme des mercenaires du dimanche, parfois même au galop en plein désert. Nous sentons cette liberté qui nous manque tant dans nos mégalopoles !!!

    Pause.

    Les musiciens locaux qui nous ont accompagnés prennent place, jouent…et, comme par magie, nous nous mettons à chanter, danser, le désert, à ce moment, nous appartient corps et âme. !!! Enivrés par la magie des lieux et le manque de repères nous nous laissons aller à une saine fébrilité qui nous emporte jusqu’aux lueurs de l’aube. Le matin arrive enfin à petits pas feutrés et ne peut que constater cette fièvre qui s’est emparée de nous.

    Nous allons à la rencontre des gens du village. Ils sont tous venus nous souhaiter la bienvenue. Comme l’ambiance est à la fête, et comme nous ne pouvons pas nous comprendre, le chef du village nous chante des chansons et là, immédiatement les notes de musiques nous parlent et nous transportent dans un autre univers, sans frontière où tous nous nous comprenons et communiquons !!!

    Un sommeil bien mérité peuplé de souvenirs magiques nous permet de récupérer et de nous préparer pour le jour J. Une seule obligation pour cette mémorable soirée : s’habiller en rouge.Les gens du coin n’en reviennent, écarquillent les yeux l’air interrogatif et se posent des questions en observant notre accoutrement vermillon. Nous comprendrons plus tard que, dans cette région de l’Inde, le rouge est la couleur du mariage. Les pauvres, ils ont du penser que c’était un mariage collectif à la chinoise, peut être même une secte venue d’Europe !

    Mise en bouche… à la tombée de la nuit, apéro sur la terrasse du magnifique palace, musique classique à « fond les ballons » et feux de bengale à gogo… soirée inoubliable entrecoupée de moments d’émotion, de partage et de rires. Des instants qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires.

    Merci Lucas, de nous avoir fait vivre et partagé tous ces moments de joie pour un anniversaire inoubliable.

    Patou

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

  • Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en asie,

    les coupeurs de têtes (une rencontre à perdre la tête). 

    Carnets de voyage en asie

    Bornéo : rencontre des Ibans au Sarrawak (les anciens coupeurs de têtes).

    C’est à Bornéo, la partie Orientale de la Malaisie, que l’on peut rencontrer des peuples indigènes. 27 groupes ethniques continuent de vivre paisiblement dans la jungle et aux bords de fleuves ou de rivières. Ils représentent une population de 1.8 million de personnes.

    Vivant en marge de la civilisation, ils perpétuent leurs traditions de chasses, leurs pratiques culturelles, et depuis 80 ans ne coupent plus les têtes de leurs ennemis.

    Du moins de ce côté-là de l’île…On chuchote dans la jungle que ces pratiques persistent chez certains peuples repoussés vers l’Indonésie.

    C’est donc sur les traces des naturalistes et des explorateurs que nous sommes partis vivre notre aventure !

    Mon objectif était d’approcher au plus près l’âme de cette région encore vierge du tourisme industriel. Les malais ont tout à fait conscience qu’en développant l’écotourisme, ils pourront préserver leur petit bout du monde. Ils ont déjà commencé à accueillir timidement les voyageurs étrangers occidentaux tandis que le tourisme régional asiatique a jeté les bases d’un tourisme respectueux et maîtrisé.

    La forêt de Bornéo est la plus ancienne forêt primaire au monde. De formation jurassienne, elle permet de vivre des choses uniques au monde : Voir les écureuils volants, la Dischidée Rafflesiana qui ne fleurit que 5 jours par an, les plantes carnivores comme la plante insectivore Cephalotus et bien sur des espèces en voie de disparition comme les Orangs-Outans.

    Emotions et émerveillements étaient au rendez-vous pour notre aventure… !

    Rencontre avec les anciens coupeurs de tête : Les Ibans

    Rendez-vous au bord du fleuve avec un couple membre de la tribu des Ibans pour emprunter le « traditional boat » : la pirogue. Notre guide appartenant à la tribu des Bidayuh nous accompagne. Nous remontons le fleuve près d’une heure à bord de cette pirogue à moteur, traversant des passes bouillonnantes et pour certaines parties, les pieds dans l’eau caillouteuse pour soulager le bateau sur les endroits peu profonds. La femme se tient à l’avant, faisant contrepoids et manoeuvrant à la perche pour repousser les bords rocheux et les arbres tombant, l’homme est à l’arrière dirigeant l’embarcation habilement par à coup de vitesse. La jungle est assourdissante, un sifflement chuintant protège cette forêt épaisse des intrus. Rien ne peut la déranger, même pas le moteur de notre pirogue. L’équilibre est fragile et le moindre de nos mouvements peut faire pencher dangereusement le bateau d’un côté ou de l’autre.

    Quel Bonheur ! C’est le moment pour lequel nous avons voyagé de si loin. Je ne peux me retenir de sourire béatement remplie de joie. Cà y est ! Nous y sommes ! Sur le fleuve, en pirogue, arrosés par les vagues et groggy par la vitesse du bateau !

    La « Longhouse » : La maison longue Habitacle pour tout un village, elle abrite plusieurs familles.

    La Long House est devant nous, perchée au dessus du fleuve. Architecture simple sur pilotis, faite de bambou, elle ondule sous nos pas. Des enfants cris, des adultes se cachent. Une femme étend des bâches sur une immense terrasse.

    Nous enlevons nos chaussures pour entrer dans les parties communes. Nous sommes accueillis par la femme du chef qui nous fait signe de nous asseoir. Nous ne savons pas très bien comment nous tenir. Assis en tailleur ? Les jambes allongées ne sont apparemment pas une posture adoptée par les Ibans. Le dos nous tire.

    Considérés comme des invités de marque, nous bénéficions de tous les égards. Le Tuak, vin de riz maison, est servi dans des verres en bambous, et nous assistons à quelques danses de bienvenue en tenues traditionnelles. Des musiciens assis accompagnent d’instruments de bois les pas et les mouvements très gracieux de 2 femmes et1 homme dont les grelots sonnent à chaque oscillation.

    Encore un vin de Tuak ? Comment refuser ? Nous nous sommes levés à 6 heures du matin et notre ventre est vide. Quel sera l’effet de la potion ? Nous ne voulons pas le savoir de suite. Je m’arrête de boire !

    C’est à notre tour d’honorer nos hôtes, nous avons apporté pour chaque membre de ce village composé de 18 personnes, des paquets de café, du savon et de la poudre à laver. La femme du chef constitue des tas, petits et grands reçoivent la même ration.

    Certains membres parlent quelques mots d’anglais et nous échangeons des informations de la vie courante :

    « Les enfants ne peuvent rester au village car il n’y a pas d’école, ils sont en pension pour la semaine et rentrent le week-end. Non, ce n’est pas difficile pour les enfants, ils sont habitués. Et puis, l’essence pour le moteur de la pirogue coûte chère. ». C’est vrai. Pour nous, cela représente 1 euros l’arrêt retour c’est-à-dire pas grand-chose dans notre vie moderne. Mais pour eux, c’est un prix conséquent.

    « On se marie dans le même village ou bien on peut courtiser dans la Longhouse voisine. ». L’homme âgé d’une cinquantaine d’année a les yeux qui brillent pendant ses explications. Il a courtisé pendant plusieurs semaines sa femme et surtout la famille de femme ! Ses enfants sont grands dorénavant et il est fier de nous annoncer que son fils aîné travaille à la grande ville Kuching. C’est vraisemblablement une source de revenus importante pour les membres de sa famille.

    Il a des tatouages sur les bras, le torse, le dos… art très pratiqué dans cette tribu. Elle atteste de la vaillance et de la virilité. Savez-vous que les sexes sont également ornementés de tatouages et de piercing de perles avant le mariage en l’honneur de la femme ?

    « Il n’y a pas de docteur mais un dispensaire se situe à une heure de pirogue. »

    Ils sont chrétiens et pratiquants. « Un membre de la tribu est formé pour dire la messe chaque dimanche mais il n’est pas prêtre. »

    Ils cultivent le riz et le poivre. Les champs sont pris sur la jungle, la terre est brûlée et ils effectuent une rotation sur 7 champs. Une vieil homme nous explique qu’il doit certaines années marcher pendant des heures pour rejoindre son champs. Cette culture étant uniquement pour les membres de la tribu, ils n’effectuent la récolte qu’une fois par an.

    Les femmes se retrouvent volontiers entre elles et discutent avec les enfants au milieu. Elles sont seins nus, certaines allaitent des bébés pendant les conversations. Les hommes fument des cigarettes de mais et boivent le Tuak de leur côté. Je suis au milieu, sans place précise adossée à un mur recouvert de toiles d’araignées.

    Le Tour Eiffel ! Voilà le mot magique ! Ils peuvent ainsi imaginer note pays. Peu de français voyagent à Bornéo en réalité. Nous promettons d’envoyer une carte postale à notre retour en France.

    Les femmes reprennent vite leurs activités sur la terrasse et nous allons les observer.

    Les grandes bâches de notre arrivée sont retirées, et s’étalent devant nous des tas de poivre séchant au soleil. Une femme trie le riz en le faisant tourner dans un tissage d’osier, une autre fabrique des paniers pour les vendre sur les marchés de Kuching avec quelques sarbacanes pour touristes.

    Les rythmes de vies semblent calmes, pas d’agitation seulement des gestes simples…

    On raconte souvent aux voyageurs qu’il est triste de quitter une tribu après avoir partagé des moments avec eux. C’est vrai, nous avons le cœur gros. Ils sont amicaux et fiers de recevoir dans leurs longhouses des visiteurs. Peu d’entre eux sont d’ailleurs autorisés à recevoir des étrangers. Cet écotourisme reste assez encadré par les autorités et c’est tant mieux. La présence du guide garantie le respect des cultures et des personnes.

    Il est temps de rejoindre la pirogue car nous allons déjeuner sur une berge du fleuve un Native Lunch : repas indigène.

    Les différents peuples du Sarawak
    - Iban : Le peuple indigène le plus répandu. Il représente 29.2% de la population de l’état de Sarawak. On le trouve dans tout l’état. Les Ibans sont de religion chrétienne et cultivent le riz ainsi que les épices.

    - Bidayuh  : Représente 8.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils vivent dans le sud-ouest de Sarawak, ainsi qu’à Kuching et Semarang. Ils sont de religion chrétienne. Beaucoup de Bidayuh sont des fermiers. Ils cultivent le riz, épices comme le poivre et cacao.
    - Melanau : Représente 5.8% de la population de Sarawak. Ils sont de religion musulmane, chrétienne et pagan. Ils vivent le long des côtess entre le Rajang et le Baram (rivières) Leur maison ressemble à une kampung malaise (maison traditionnelle).
    - Orang Ulu : Représente 5.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils sont de religion chrétienne. On les retrouve à Sarawak et à Kalimantan (Bornéo côté Indonésie). Les tribus Kenyah et Kayan vivent au centre et en haut des rivières principales dans le centre et l’est de sarawak. Ils sont originaires de Kalimantan de la rivière kagan. Les Kelabit vivent dans les montagnes en haut de Miri. Les Bawang habitent l’intérieur de Miri et les Limbang ont bougé près des côtes.

    Carnet de voyage de :

    Laurence Onfroy -Contact email

    Carnets de voyage en asie

  • Saïgon ou le brouhaha omniprésent des grandes villes

    Saïgon ou le brouhaha omniprésent des grandes villes

    Carnets de voyage en Asie, la vie trépidante à Saïgon

    Carnets de voyage en asie

    « La vie trépidante à Saïgon »

    QuickTime - 363.6 ko

    Cliquer, fermez les yeux et écoutez le vacarme de la rue

    Saïgon baigne dans un lourd silence empreint de sérénité et de calme. Mais je ne reconnais plus la capitale du sud, terre nourricière de la péninsule Indochinoise. Le vacarme assourdissant des mobylettes pétaradantes et nauséabondes n’est plus qu’un lointain souvenir estompé et blafard.

    Mais que s’est-il passé pendant ma longue absence ? Les vapeurs de pots d’échappement aux couleurs noirâtres laissent place désormais à des nuages légers cotonneux et aériens. Une douce odeur de guimauve me chatouille les narines et me transporte comme un enfant au pays des kangourous…

    Quelques vélos disciplinés obtempèrent et s’arrêtent aux feux dans un calme olympien. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Une circulation fluide et légère défile langoureusement devant mes yeux ahuris et hagards. J’ai l’impression de vivre un cauchemard .

    Un brouhaha assourdissant de klaxons, de cris, de crissements de pneus, d’ aboiements s’immisce dans mes oreilles. J’ouvre la fenêtre de ma chambre et reçois en plein visage une pollution dévastatrice et salutaire. Je viens de me réveiller et j’accueille avec soulagement cette ville bruyante , vivante et si polluée… Atchoum !!!!

    Paraît- il que chaque famille n’a le droit, dans les grandes villes, de posséder qu’une seule mobylette car sinon si chaque habitant en avait une on ne pourrait plus bouger du tout, place au sur place!

  • Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : retrouvailles 45 ans plus tard.

    Carnets de voyage en Asie

    Nous sommes, Monique et moi, encore imprégnés de la beauté de l’ Asie . La surprise est de tous les instants .Du temple ancien aux contours mythiques, au petit marché local typique, on est transporté par une culture spécifique qui ne cesse d’étonner le visiteur.

    La population très accueillante semble avoir écarté les blessures du passé et paraît résignée à vivre pleinement son avenir mais avec des potentiels différents entre le nord très rural et le sud fortement économique.

    Le voyage en circuit touristique, en groupe, permet de cumuler rapidement la connaissance de beaux sites avec les explications d’un guide expérimenté.

    L’organisation parfaite des déplacements nous a permis de profiter au mieux des visites. De ce point de vue et sans faire de publicité, l’agence ASIA nous a donné beaucoup de satisfactions. Nous avons lié connaissance avec de nombreuses personnes passionnées de voyages et des liens évidemment se sont créés. Un retour au Vietnam réussi!

    Tout au long de ce voyage de 20 jours , nous avons vécu un contraste fort entre la pauvreté de certaines populations ( au Cambodge en particulier ) et le luxe des nouveaux hôtels de tourisme.

    Quel est le vrai sens de tout ça ? C’est difficile de ne pas être affecté par le regard des enfants démunis et sans avenir .

    L’élan généreux et humaniste se ressent chez les visiteurs mais la solution est plutôt du côté des politiques et autres associations internationales.

    Autre événement important pour moi , les retrouvailles de la famille 45 ans plus tard, un retour au Vietnam qui me fait remonter de nombreux souvenirs !. On se reconnaît à peine mais les souvenirs reviennent vite à la surface.

    C’est un apaisement pour moi de retrouver la ville de Saigon quittée à l’ âge de 10 ans. Je me suis un peu attardé au jardin zoologique, lieu de détente familiale, connu jadis avec mes parents et ma sœur et j’ aime penser que certains arbres encore présents et centenaires, m’ ont forcément connu. A part ça la vie si longtemps loin du pays a fait son oeuvre ; j ’ aurais du mal à revivre au Vietnam malgré un attachement encore fort.

    Carnet de voyage de Camille

    (retour au Vietnam)

  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Carnets de voyage en asie, Vietnam au fil de l’eau

    ©Reportages d’asie et asie reportages

     Carnets de voyage en asie

    Vietnam au fil de l’eau Douceur qui glisse comme un bateau par le vent emporté.


    Vietnam,delta du Mékong


     Vietnam, le grenier à riz


    Vietnam, embouteillage sur l’eau


    Port de fortune


    Bateaux ou péniches? 


    La venise vietnamienne 


    Mékong


     

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  • Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Carnets de voyage en Asie, les parapluies de Shanghaï.Résultat de recherche d'images pour "photos gratuites parapluie"

    Carnets de voyage en asie

    Les parapluies de Shanghaï.

    Il ne pleut pas et pourtant les parapluies sont de sortie. A Cherbourg quand l’on ouvre son « umbrella », les grenouilles sont à la fête, car la pluie sans aucune invitation sonne à notre porte et nous oblige à nous protéger, sinon gare à la mise en plis.

    A Shanghaï en revanche, l’apparition de ces ustensiles colorés n’est pas toujours le signe d’une pluie dense. Le soleil par trop agressif en est souvent la raison principale.

    De jolies demoiselles, coquettes et féminines affublées de parapluies, déambulent langoureusement dans les rues Shanghaï cette ville tentaculaire. Oh non pas qu’elles craignent la chaleur produite par ce coquin de soleil qui darde ses rayons, mais plutôt le bronzage qui est redouté comme la peste dans tout l’extrême- orient.

    Ne pas ressembler à une paysanne qui travaille dans les champs est une priorité. La peau d’une jolie fille doit être blanche, et le soleil représente chez nos amis asiatiques, un ennemi mortel redouté par nos coquettes demoiselles aux yeux bridés. Vous remarquerez que même dans les rizières, les paysannes se protègent du soleil en se couvrant le visage, les bras et même les mains.