Carnets de voyage en Asie, la vie trépidante à Saïgon
Carnets de voyage en asie
« La vie trépidante à Saïgon »
Cliquer, fermez les yeux et écoutez le vacarme de la rue
Saïgon baigne dans un lourd silence empreint de sérénité et de calme. Mais je ne reconnais plus la capitale du sud, terre nourricière de la péninsule Indochinoise. Le vacarme assourdissant des mobylettes pétaradantes et nauséabondes n’est plus qu’un lointain souvenir estompé et blafard.
Mais que s’est-il passé pendant ma longue absence ? Les vapeurs de pots d’échappement aux couleurs noirâtres laissent place désormais à des nuages légers cotonneux et aériens. Une douce odeur de guimauve me chatouille les narines et me transporte comme un enfant au pays des kangourous…
Quelques vélos disciplinés obtempèrent et s’arrêtent aux feux dans un calme olympien. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Une circulation fluide et légère défile langoureusement devant mes yeux ahuris et hagards. J’ai l’impression de vivre un cauchemard .
Un brouhaha assourdissant de klaxons, de cris, de crissements de pneus, d’ aboiements s’immisce dans mes oreilles. J’ouvre la fenêtre de ma chambre et reçois en plein visage une pollution dévastatrice et salutaire. Je viens de me réveiller et j’accueille avec soulagement cette ville bruyante , vivante et si polluée… Atchoum !!!!
Paraît- il que chaque famille n’a le droit, dans les grandes villes, de posséder qu’une seule mobylette car sinon si chaque habitant en avait une on ne pourrait plus bouger du tout, place au sur place!
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