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  • SOUPE PHO : La recette traditionnelle

    SOUPE PHO : La recette traditionnelle

    PHO, TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR 

    1) Pour la fête du têt un bon pho ou soupe tonkinoise

    VOIR LA VIDEO DE LA PREPARATION DU PHO

    La cuisine asiatique facile de Henri Victor

    Étonnez vos amis pour la fête du têt, nouvel an vietnamien, préparez un vrai « pho » la soupe tonkinoise traditionnelle pleine de goût et de couleurs.

    La couleur si particulière de cette soupe complète réside dans le délicate saveur du bouillon (c’est là le secret des recettes bourgeoises vietnamiennes).

    Alors à vos fourneaux !

     Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    Pho la recette ou soupe tonkinoise (recette traditionnelle bourgeoise)

     

    TOUT CE QU’IL FAUT POUR UN BON PHO

    Pour le bouillon

    1 kg de plate côte

    1 os à moelle

    7 cuillères à soupe de sauce de poisson ou Nuoc Mam

    1 petite cuillère à soupe de gros sel

    1 cuillère à café de cinq parfums

    5 à 7 Anis étoilés

    5 à 7 cubes de bouillon de bœuf

    1 gros oignon grillé

    Un gingembre écrasé

    Et pour finir

    500g de viande rouge de qualité

    Oignon cru en lamelles

    1 Bouquet de Coriandre

    Poivre

    Une recette dérobée sournoisement à ma maman de 90ans. A cette époque les femmes de la bourgeoisie vietnamienne, étaient obligées d’apprendre la cuisine afin de satisfaire aux futurs époux. Cela se passait dans les cuisines des belles demeures et les jeunes filles avaient à leur disposition des cuisinières attachées à la famille. Ces recettes étaient jalousement gardées mais je peux vous confier qu’un bon pho c’est uniquement la qualité du bouillon et évidemment un certain savoir faire.

    Ceci est la recette du pho de base mais il est possible de rajouter des boulettes de viande etc… Mais c’est un pho moins traditionnel!



    oignons crus coupés en fines lamelles
    Persil chinois ou coriandre coupé grossièrement


    j’adore préparer le pho- j’aime sentir le pho- je déguste le pho

    Photos à la une de thierry Beyne

  • Poitrine de porc caramel aux œufs marrons

    Poitrine de porc caramel aux œufs marrons

    Porc caramel aux œufs marrons

    (Thit kho)

    (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne )

    Recettes asiatiques faciles de Henri Victor

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    Le porc caramel aux œufs marrons, recette au parfum délicat,  demande une certaine maîtrise car voici un plat qu’il vous faudra goûter au restaurant et comparer, sans pour autant l’imiter. 

    Ingrédients
    8/12 œufs
    1,5 kg de poitrine fraîche de qualité
    Caramel de quoi colorer l’eau couleur marron clair (2 à 3 c à soupe)
    Sauce de poissons/ nuoc mam ( 1 petit bol ou 20 c à soupe )
    Sucre ( 1c à soupe rase), gros sel (1 c à soupe)
    Miel (2/3 c à soupe)
    1 boite de pousses de bambou (entier)

    Préparation
    Faire des œufs durs la veille
    Mettre la poitrine, recouvrir d’eau et écumer (environ 1,5L)
    Dès qu’il n’y a plus d’écume, passer l’eau restante dans une passoire
    Remettre la viande +miel + sauce de poissons +sucre +caramel+ bambou tranché grossièrement et laisser mijoter
    Cuire 1h15 à 1H30

    Quand la couenne devient molle, ajouter le bambou en « tronçons » + les oeufs et – – – relaisser mijoter C’est ok, quand les œufs deviennent légèrement marrons…

    Les conseils de Henri Victor:

    Il ne faut surtout pas acheter des pousses de bambou tranchés car ils ont nettement moins de goût et résistent moins bien à la cuisson, assez longue, de ce plat typiquement vietnamien.

    Préférable de déguster le lendemain ou le surlendemain car ce plat devient meilleur avec le temps et plus les œufs se foncent et plus les parfums se développent. Afin que les œufs s’imprègnent au maximum, les maintenir au fond de la casserole en mettant la viande par dessus au moment de mettre le porc caramel au réfrigérateur. Evidemment les proportions indiquées restent à la discrétion de chacun car les goûts et les couleurs… Si le porc caramel vous parait fade ajouter du nuoc mam (sauce de poisson) etc…A déguster avec un bon riz parfumé.

    Recette de la Poitrine de porc caramel aux œufs marrons par Henri Victor

     

  • Astuce pour cuire les nems ou pâtés impériaux

    Astuce pour cuire les nems ou pâtés impériaux

    Astuces pour cuire les nems ou pâtés impériaux.

    La cuisine asiatique de Henri Victor

    Les nems, une cuisson des plus délicates. Vous êtes le roi des de la cuisine asiatique, mais catastrophe à la cuisson c’est la déconvenue, les pâtés impériaux éclatent et vos nems se transforment en « pauvres choses » désarticulées, prêtes à être jetées à la poubelle. Mauvais œil ou manque d’habitude!?

    Bon nous sommes tous passés par cette étape fort désagréable où nous n’étions plus maître dans notre cuisine,  dépités, éclaboussés par l’huile , et en plus des invités pressés de déguster ce plat vietnamien si renommé.  Mais voilà le destin et le manque d’expérience, je dirais même par le « de savoir faire », se sont mis en travers du notre chemin. Mais j’avais une conseillère des plus pointue, ma maman, Mamie Merluche.

     

    Voici donc les règles essentielles pour réussir la cuisson de nems:

    1. quand vous roulez les nems il faut mettre que peu d’eau sur la galette de riz

    2. tremper vos mains dans l’eau et frottez la galette entre vos 2 paumes en gestes circulaires

    3. ne jamais tremper la galette dans l’eau

    4. il est préférable après avoir roulé les nems de les laisser reposer une heure ou plus

    5. prendre 2 poêles et surtout pas de friteuse

    6. chauffer la première à feu doux, l’huile doit- être froide au départ y mettre délicatement les nems

    7. être attentif à la cuisson, l’huile doit juste frémir et ne jamais bouillir

    8. bien surveiller que les nems ne se touchent pas (danger de craquement de la galette)

    9. Changez de poêle dès que l’huile est sale, dès que de la friture surnage

    10. recommencez la même opération à partir d’huile froide et….

    11. l’huile ne doit jamais être bouillante

    12. pendant la cuisson l’huile doit juste frémir

    13. entre temps passez l’huile sale dans un chinois avec du coton et recommencez encore…

    Vous avez bien compris que l’ennemi de la cuisson des pâtés impériaux est l’eau et c’est souvent à cause d’un excédent d’eau qu’ils craquent. Evidemment il y a toutes les autres recommandations

    Pour de plus amples renseignements nous contacter

  • Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Je vais manger « Chinois »ou manger chez moi

    J’aime beaucoup le resto chinois et en particulier grignoter des nems… Quoi les nems, c’est vietnamien ? Ils sont délicieux ces petits pâtés croustillants roulés dans une feuille de salade avec de la menthe fraîche et trempés dans de la sauce de poisson (nuoc-mam) ! Je me trompe, ces petites merveilles s’appellent des pâtés impériaux !!? Pas des pâtés impériaux mais des pâtés « impérial » ; cette histoire commence vraiment à m’énerver… Vous me dîtes, que les nems sont des petits carrés de viande de porc fermentées agrémentés de couenne et de piment ailé ?

    Voilà qui me donne le tournis et j’en perds mon Mandarin que je ne maîtrise pas du tout d’ailleurs. Si je comprends bien si je commande dans un resto chinois des pâtés impériaux, l’on me servira un gros rouleau huileux plein de légumes et accompagné de sauce de soja ? Mais alors monsieur l’enquiquineur, quelle est la grande différence entre la cuisine chinoise et la cuisine vietnamienne ?

     

    D’accord j’ai compris, quand l’on me sert un plat avec de la sauce de poissons ou nuoc-mam, c’est une recette vietnamienne et si ce dernier est accompagné de sauce de soja , c’est une recette chinoise. Mais parfois comme dans le boeuf loc- lac on peut mettre les 2.

    Je le vois bien sûr, tout cela est beaucoup plus compliqué car les cuisines se sont mélangées, enchevêtrées et on abtient aujourd’hui une cuisine mixte pleine de saveurs et sans aucune frontière. Un « Melting-pot culinaire » s’impose à nous sans complexe et facilite la transmission des goûts. De toute façon l’important est le plaisir de savourer même si parfois les puristes montent aux créneaux. Allez e

    n paix déguster des plats exotiques, délicats et faîtes comme moi, ne vous embarrassez pas de problèmes linguistiques qui ne sont que l’apanage d’intellectuels qui perdent leur temps, à disserter plutôt que de manger.

    Alors si je récapitule les nems ne sont pas des pâtés impériaux, mais ils s’appellent pâtés « impérial »…

    Riton la Banane

     

    Cuisine Chinese or Vietnamese cuisine ? Do not Confused !

    I love the Chinese restaurant and especially nibble nems … What the nems are Vietnamese ? They are delicious pies these little crusty rolls in a piece of salad with fresh mint and soaked in the fish sauce(nuoc mam) ! I wrong, these little wonders called ((pies imperial)) ! ! ? No imperial blocks but blocks  » imperial  » ; This story really begins to irritate … You upset me say that the nems are small squares of pork fermented Characteristic Rind and pepper winged ?

    That gives me turned and I lose my Mandarin that I do not control at all elsewhere. If I i understand correctly command in a Chinese restaurant the imperial city blocks , I will serve as a big roll oily full of vegetables and accompanied by soy sauce ? But then the bane sir, what is the big difference between thechinese cooking and the Vietnamese cooking ?

    Okay I understand it, when it serves me a meal with the ((fish sauce or formerly)) is a vietnamese recipe and if it is accompanied soy sauce is a Chinese recipe.

    I see, of course, all this is much more complicated because the kitchens were mixed, abtient entangled and mixed today kitchen tasty and without any border. A melting  » cooking pot « is binding on us without complex and easier the transmission of tastes. Anyway the important thing is the pleasure of enjoying even if purists ascending niches. Go in peace taste exotic delicate and do like me, do embarrassez no language problems that do as the exclusive preserve of intellectuals who lose their time, disserter rather than eating.

    So if I summarizes the nems are not ((pies Imperial)), but they called « imperial pies … » . It’s so complicate !

    Riton Banana

  • Boeuf Loc Lac, Bo Loc Lac,  “lok lak”

    Boeuf Loc Lac, Bo Loc Lac, “lok lak”

     

    Bo Loc Lac ou  “lok lak”

    Boeuf Loc Lac

    recette de cuisine vietnamienne

    AVEC RIZ ROUGE

    La cuisine facile de Henri Victor

    INGRÉDIENTS

     

    • 200-300 gr de bœuf de très bonne qualité
    • 6 gousses d’ail haché
    • 1 cuillère à soupe de sauce poisson  ou nuoc mam
    • 2 cuillères à soupe de sauce soja ou nuoc tung
    • 1 cuillère de sauce huîtres
    • 1/2 cuillères à café de sucre
    • 2 cuillères à café rases de  “cinq parfums”ou « 5 parfums »
    • 1 cuillère à soupe de sauce huîtres
    • 3 cuillères à café de concentré de tomates
    • Riz pour 2 bons mangeurs

     

    PRÉPARATION

    Le riz rouge

    • Cuire du riz dans le « rice- cooker » à riz pour 2 personnes (pas trop mou le riz)
    • Frire très doucement la moitié de l’ail dans l’huile végétale
    • Quand l’ail est doré ajouter le riz cuit, une bonne pincée de sel et le concentré de tomate. Remuer le riz pendant quelques minutes..

    La viande

    • Faire frire dans une poêle l’ail restant et réserver.
    • Couper la viande en petits « dés »
    • Mélanger l’ail frit , la sauce de poisson (nuoc mam), la sauce de soja (nuoc tung), le sucre, les “cinq parfums” ou 5 parfums », la sauce huîtres, 1 cuillère à soupe d’huile puis ajouter la viande et bien touiller le tout. Laisser mariner au minimum une 1/2 heure à 1 heure
    •  Quand la poêle est chaude, ajouter de l’huile et jeter y la viande et bien remuer sans arrêt pendant 2 minutes.

    Votre Boeuf Loc Lac est prêt à être dégusté et bon appétit!

    Présentation comme sur la photo

    Facultatif

    Vous pourrez rajouter un œuf sur le plat

     

  • Poitrine de porc croustillante (cuisine ,recette chinoise)

    La cuisine asiatique facile de Henri Victor

    poitrine de porc

    Recette chinoise/ cuisine chinoise

    Poitrine de porc croustillante

    Pour 4 personnes

    Ingrédients

     800 g de poitrine de porc
    1 et demi à café de cannelle
    1 grosse échalote hachée très finement
    1 cuillère à soupe de miel liquide
    1 c à café rase de 5 parfums ou cinq parfums
    1 cuillerée et demi à soupe d’huile
    sel et poivre

    Préparation

    Préparer une marinade composée de

    • Miel
    • huile
    • 5 parfums
    • Cannelle pincée de sel
    • Poivre

    Pas du côté de la couenne mais du côté de la viande faire de profondes coupures et bien faire pénétrer la marinade et laisser tremper pendant 2 heures.
    à thermostat fort 7 ou 8 environ , faire cuire le porc 45 mins à 1 h
    quand la viande est bien cuite, bien éponger la couenne et faire griller le porc du côté couenne dans une poêle, en faisant bien attention de ne pas noircir la peau. Attendre que la couenne soit bien croustillante.
    Puis découper la viande en en petits dés

  • Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

    Contact MANH Carnets de voyage en asie

  • Curry le must des ingrédients asiatiques

    Curry le must des ingrédients asiatiques

    Curry, un ingrédients indispensable pour la cuisine asiatique

    ingredient bouffe

      Oui le curry est souvent employé dans la cuisine d’Extrême Orient que ce soit en Inde, en Chine, au Vietnam ou en Thaïlande. Aujourd’hui nos pays occidentaux se sont emparés de cet ingrédient pour réaliser des plats dans un mélange des genres très tendance. Voici quelques plats réalisés à partir de cet ingrédient asiatique connu dans le monde entier.

    CURRY INDIEN

    CUISINE ASIATIQUE, LES ASTUCES, DONNEZ DU MOELLEUX

    ou le secret de ma maman

    Cuisine asiatique, les astuces

    Donnez du moelleux au curry indien

    Ma mère m’a dévoilé un petit secret que je m’en vais vous rapporter car je suis une langue bien pendue. En fait si cela se sait je vais me faire disputer comme du poisson pourri c’est à dire de la sauce de poisson. Cette petite astuce permet en définitive de donner un peu de ce supplément d’âme et ce goût moelleux, cette douceur sous la langue. Et pourtant ce n’est absolument facile à réaliser. L’histoire veut que pour que les femmes de la haute société vietnamienne puissent prendre époux, il fallait donner à l’empereur une recette hors des sentiers battus ou un petit truc qui puisse satisfaire à la gourmandise du monarque.

    Je trouvais souvent le curry Indien de ma maman fort délicat et suave au goût ; je constatais que les ingrédients étaient exactement identiques aux autres recettes et pourtant il m’apparaissait toujours plus délicieux. Elle se décida un jour à me confier son secret à savoir ajouter à la fin de la cuisson un gros morceau de beurre. Cet ajout conférait au plat son supplément d’âme qui m’emportait toujours au nirvana des gourmands.

    Pour illustrer notre article sur le curry, voici donc une recette vietnamienne:

    POULET AU CURRY (CUISINE VIETNAMIENNE)

    Recette vietnamienne/Cuisine vietnamienne

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    Dans le cadre d’un régime d’amaigrissement, vous voulez manger asiatique, cette rubrique de cuisine asiatique amaigrissante est faite pour vous. Testée par nos amis elle restent des recettes asiatiques succulentes et vraiment diététiques. Cuisine chinoise, vietnamienne, thaïlandaise, indienne… elles vous donneront des idées pour d’autres recettes asiatiques adaptées à vos besoins.

    INGREDIENTS: le curry

     4 escalopes de blanc de poulet émincés en fines lanières (750g environ)
    1 petit oignon découpé en tout petit (voir photo)
    4 gousses d’ail coupés grossièrement
    7 cuillères à soupe de sauce de poisson ou nuoc mam (+ ou – selon votre goût)
    1 bonne cuillère à soupe de curry en poudre (+ ou – selon votre goût)
    1 cuillère à soupe d’huile
    Un peu de persil chinois, coriandre, émincé

    PREPARATION

     Faire chauffer l’huile à feu fort, y jeter les oignons
    Quand ceux ci commencent à roussir, mettre le poulet en remuant souvent
    Ajouter la sauce de poissons, nuoc-mam + le curry+ l’ail, quand le poulet est cuit
    Baisser le feu à doux et laisser mijoter 20 mns, couvert.
    Présenter le poulet au curry comme sur la photo

    Conseils d’Henri- Victor:

     ne pas ajouter de sucre comme dans la recette traditionnelle
    mettre un peu d’eau si vous désirez plus de sauce
    Le plat se faisant avec du blanc de poulet, il est souhaitable de préparer ce plat 1 jour avant, afin que la sauce imprègne bien cette viande beaucoup plus sèche que les cuisses…

    La cuisine asiatique de Henri-Victor

    Photo à la une de Thierry Beyne

     

    La cuisine asiatique que ce soit chinoise, thaïlandaise ou indienne est faite d’astuces, de trucs qui sont jalousement gardés par les cuisinières. Chez les asiatiques, par exemple lecurry, il y a un culte du secret propre à chacun, évidemment des détenteurs de recettes qu’ils veulent garder pour eux et en faire profiter les siens.

    Le Curry peut se représenter en poudre ou en pâte épaisse. Le curry est souvent assez pimenté et sert à agrémenter les différents plats dans tout le sud est asiatique. En Inde c’est un ingrédient omniprésent qui parfume les recettes et même l’air que l’on respire. On le retrouve dans les plats mijotés avec du poulet, de l’agneau ou simplement des légumes.

    Vous trouverez du curry en poudre, du curry en pâte, du curry rouge etc…

  • Cuisine asiatique, les astuces : Glutamate, par quoi le remplacer ?

    Cuisine asiatique, les astuces : Glutamate, par quoi le remplacer ?

    Ingrédients asiatiquesglutamate

    Par quoi remplacer le glutamate ?

    Souvent dans des recettes que vous avez fortuitement dénichées dans un bouquin de cuisine il est recommandé, afin de relever le goût, d’ajouter du glutamate , poudre blanche et scintillante, surtout ne le faites pas .

    Remplacez le glutamate, ingrédient des plus « glauques « , par une pincée de sucre. Vous serez certains de ne pas avoir mal à la tête etc….

    Et en plus cet ingrédient asiatique est au cœur de de nombreuses discussions concernant sa grande nocivité (cancer…)

    Jetez le glutamate définitivement et n’utilisez que votre « savoir- faire ».

    La cuisine et les recettes faciles de Henri- Victor

  • Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Recette vietnamienne

    Cuisine vietnamienne

    Soupe de rognons

    Ingrédients
    100G g de rognons de porc bouillis et decoupés en fines lamelles
    1 mug de riz + 2 mugs d’eau
    Sauce de poissons ( selon votre goût 2 à 4 c à soupe)
    Echalottes fraîches découpées finement
    1 pincée de sel

    Préparation
    Cuire le riz dans l’eau + sel, et si la soupe est trop épaisse à la fin rajouter de l’eau
    Quand le riz est enfin cuit et la soupe bien équilibrée en eau, rajouter les rognons , la sauce de poissons
    Avant de servir mettre les échalottes et poivrer

    Ingrédients asiatiques

    La cuisine asiatique est facile

    LA CUISINE VIETNAMIENNE ASIATIQUE

     Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

    La cuisine facile de Henri- Victor

    La cuisine asiatique de Henri- Victor