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  • Changer sa vie

    Changer sa vie

    Comment changer sa vie, témoignage: pour se sentir vivante

      Changer pour se sentir vivante

    Comment changer sa vie

    Niveau de difficulté : 

    Véronique , Avignonvietnam carte

    Qu’avez-vous changé de votre vie ?

    J’ai tout changé. Après de nombreux changements de métiers, de régions, voire de pays, j’ai décidé de quitter le statut confortable de salarié (ingénieur avec un bon poste) pour me lancer en indépendant. Et puis surtout réaliser mes vrais envies. D’abord un grand voyage dans les traces de Garnier le long du Mekong de la Chine au Vietnam prévu en octobre 2008. Ensuite de la prospection pour travailler à mon compte.

    Quand et pourquoi avez-vous pris cette décision ?

    L’envie était latente depuis que j’ai commencé à travailler il y a 20 ans. Issue d’un milieu modeste et après avoir financé mes études, il fallait bien bosser pour rembourser les emprunts. Alors j’ai trouvé un job et j’ai grandi professionnellement me faisant une expérience dans différents domaines pour, un jour, monter ma propre entreprise. Au printemps 2007, à 42 ans, le ras bol des chefs et des structures lourdes m’a fait passé le Cap. Décision évidente mais pas facile quand on vit seule et qu’il n’y a personne d’autre pour assurer les dépenses du quotidien.

    Décrivez les difficultés ou les joies que vous avez rencontrées ?

    Le doute, toujours le doute non pas sur le choix mais sur les chances de réussite. Aucun regret, j’ai fait ce que je voulais faire mais avec un tel espoir de réussite que l’échec serait très dur à vivre. Il se traduirait par un retour dans une entreprise. Je n’en suis pas encore là et j’ai à minima un an pour évaluer mes chances et réussir.

    Quel bilan tirez-vous aujourd’hui de cette décision ?

    On verra dans un an.

  • Voyage trans-sibérien, une aventure au pays des tsars.

    Voyage trans-sibérien, une aventure au pays des tsars.

    Carnets de voyage en Asie

    Voyage trans-sibérien Voici quelques souvenirs du voyage effectué avec mon ami Stephan Heiss


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    Le 2 juillet  nous prenions l’avion pour Saint Petersbourg en Russie, et ensuite le trans-siberien jusqu’en Mongolie, en nous arretant quelques jours dans les grandes villes qui ponctuent le parcours (Moscou, Ekaterinbourg, Novossibirsk, Irkutsk, Ulan Ude) ainsi qu’a Oulan Bator, capitale de la Mongolie. Notre voyage s’est termine’ a Pekin le 31 juillet .

    Arrivee a Saint Petersbourg

    Atterrissage a Saint Saint-Pétersbourg ! L’aéroport, dès le premier coup d’œil, nous plonge dans l’ambiance soviétique, par son coté minimaliste et désuet. En premier lieu, nous nous insérons dans la longue queue d’attente pour le contrôle des passeports. La douanière est jolie mais néanmoins d’une dureté implacable. Elle contrôle scrupuleusement nos passeports. A Stephan, elle demande sa date de naissance à deux reprises : elle semble très étonnée, mais le laisse malgré tout entrer. A moi, elle demande ou sont mes lunettes, car sa photo date de l’époque ou j’en portais. Elle scanne les proportions de nos visages avec ses mains, pour s’assurer qu’il s’agit bien de nous.

    Sous une chaleur de plomb, nous rejoignons la ville qui se trouve à 25 km. Le premier contact avec les rues russes est assez dépaysant : elles sont en mauvais état, les trottoirs sont défoncés, il n’y a pas de marquage au sol, il y a beaucoup de petites voitures qui doivent dater des années 50 (les célèbres Lada). Une épaisse fumée noire s’en échappe au démarrage, et à toutes les bruyantes accélérations. Lorsqu’une Lada a réussi à démarrer, le chauffeur fait tout pour ne jamais avoir besoin de la freiner. On a l’impression d’avoir devant nous un decor en couleur des années cinquante.

    Arrivée à l’hôtel Oktobrskaya, situé au croisement de la célèbre Newsky prospekt et de l’avenue Ligovsky, près de la gare. Cinq hommes en noir, genre mafieux, attendent à l’entrée. Nous comprendrons ensuite qu’il s’agit des surveillants de l’entrée de l’hôtel. Accessoirement ce sont aussi des maquereaux. A la réception, nous payons 20 roubles pour l’enregistrement de nos visas et recevons nos clés. Nous nous installons dans notre chambre, qui est tout à fait correcte et confortable. Cependant, la chaleur y est étouffante, et il y a plein de moustiques. Le téléphone sonne à 22 heures. Stephan répond : une jeune femme dit « Sex service, I am a beautiful young russian girl. Should I come now ? ». Et Stephan de répondre : « No, bye bye Ciao. ». Ce « service » nous sera régulièrement propose’ dans les hôtels russes.

    A 22h30, nous décidons de sortir pour localiser le métro et pour téléphoner à nos proches : en effet, les tarifs de l’hôtel semblent prohibitifs (6 $ la minute). Il fait encore très clair, car ce sont les « Nuits Blanches » : ici le ciel reste clair quasiment toute la nuit, du fait que nous sommes tres au Nord. Nous nous dirigeons vers la gare, et Stephan y achète une carte téléphonique. Il est presque minuit, et il y a beaucoup de policiers qui se promènent et qui contrôlent l’identité des gens. Une prison de fortune en face du kiosque abrite une minuscule cage dans laquelle se trouve un prévenu. Stephan essaye d’utiliser sa carte depuis un téléphone se trouvant à la sortie de la gare, mais sans succès. Un inconnu nous aborde, en parlant exclusivement en russe, et semble vouloir nous expliquer comment marche le téléphone. Il nous fait croire que seule sa carte fonctionne, et nous propose de nous louer sa carte pour qu’on puisse appeler en Suisse. Après moult discussions peu claires sur la valeur des cartes et sur les préfixes nécessaires, nous comprenons que pour 100 roubles il nous établissait la communication. Effectivement Stephan parvient a parler a ses parents pendant 7 secondes, et peut dire « Hello, tout va bien. » Cela lui coûtera 200 roubles, et l’inconnu voudra aussi récupérer notre carte, sous prétexte qu’elle ne nous sera d’aucune utilité. Alors que nous nous dirigeons vers l’hôtel pour oublier cette arnaque, une patrouille de trois policiers nous interpelle et demande à voir nos passeports : ils ont du trouver louches nos discussions près de la cabine téléphonique. Nous leur donnons nos photocopies de passeports, car l’hôtel à gardé les originaux. Ils veulent aussi autre chose mais nous ne comprenons pas tout de suite ce qu’ils veulent. Je me voyais déjà partir au commissariat ! Ils se mettent alors à nous fouiller et trouvent la carte d’enregistrement de l’hôtel, ce qui prouve que nous sommes des touristes et que nous sommes en règle. Ils nous demandent si on a de la Marijuana, et bien sur on répond « niet » ! Ils nous laissent alors rentrer à notre hôtel, ou nous nous dirigeons promptement avec la sensation d’avoir finalement eu de la chance ! Pour un premier jour, c’était un bon début.

    st-petersbourg l’ermitage

    Il y a tellement de choses a voir et a découvrir que 4 jours ne suffiront pas. Depuis la Neva, le fleuve qui traverse la ville, on a une belle vue sur l’Ermitage, le célèbre musée et aussi ancien palais, visite incontournable. Culturellement, Saint Saint-Pétersbourg est une ville extrêmement riche. Pour gagner un peu d’argent, des habitants parlant anglais se proposent de guider les touristes et les aider a obtenir des bons plans pas cher, car le prix des billets est généralement 10 fois plus élevé pour les touristes que pour les indigenes. C’est ainsi que nous rencontrons Alexandre, 45 ans : royaliste convaincu, il a étudié l’histoire, est allé plusieurs fois à Cuba et aimerait y vivre à cause du climat et du farniente. Il a une copine de vingt ans, fait du jogging, et est très sympathique. Il nous obtient des billets au tarif russe et nous demande expressément de ne pas parler lorsque nous présenterons nos billets a l’entrée, pour ne pas être démasqués.

    Saint-Pétersbourg : la NevaAu bord de la Neva, les citadins profitent du beau temps pour se prélasser.

    Des babouchkas chantent dans les sous-passages, pour gagner quelques roubles. L’air est fortement pollué. Les bus sont parfois sont entièrement dissimulés dans leurs propres gaz d’échappement.

    Le métro

    Heureusement il y a le métro. Nous découvrons un système très performant, agréable et économique. Les stations sont jolies et propres, bien plus qu’a Paris, mais elles sont très froides (tout en marbre). Une dame surveille les longs escalators, pour avertir les mécaniciens en cas de panne (elle remplace la vidéo surveillance).

    La Fleche Rouge

    Dernier jour a Saint Saint-Pétersbourg. Peu avant notre départ, dans le hall de l’hôtel, une demoiselle qui semble perdue me demande si je parle anglais, et ensuite me demande si je veux un « sex massage ». Je lui répond que malheureusement je suis sur le point de partir… Ensuite on prend nos bagages et on se dirige vers la gare, a 100 mètres de l’hôtel. On identifie rapidement le quai et nous montons dans la « Flèche Rouge », le train de nuit qui nous mènera à Moscou. Ce train est réputé pour être utilisé par des couples illégitimes, qui peuvent ainsi s’unir le temps d’un voyage en toute impunité.
    Nous avons un compartiment en première classe : il n’y a que deux lits par compartiment, avec des jolis rideaux, des tasses et quelques snacks. Notre provodnitsa (hôtesse), très bien habillée, nous donne des draps et nous sert de l’eau chaude pour le café. A minuit, le train part et nous fermons notre porte. La nuit se passe sans problème : le train file rapidement et sûrement vers Moscou, mais nous n’arrivons pas vraiment à dormir car il y a souvent des arrêts.

    Moscou

    C’est d’ici que part le trans-sibérien. En attendant le départ, 3 jours plus tard, on visite cette grande ville très Européenne finalement. Moscou est une ville très propre, et l’air y est plus respirable qu’à Saint Saint-Pétersbourg. C’est une ville plus aérée, plus étalée aussi. Le centre est plutôt moderne, on ne se sent jamais perdus (sauf dans le métro, sans plan…), mais les grandes distances sont vite infranchissables à pied.
    Le soir, nous mangeons une Salianka (soupe a la viande) derrière la Douma. Stephan boit un jus de baies des bois bien concentré : des petits morceaux se déposent au fond du verre. Le jour suivant, en lisant le « Moscow Times », Stephan apprend que des baies bleues et des « cranberries » en vente dans plusieurs marchés de Moscou ont été confisquées car gravement irradiées au Césium 137 (elles provenaient de la région de Tchernobyl). Stephan repense au jus de baies qu’il a bu le jour avant, et semble très préoccupé, mais il n’y a aucun moyen de savoir si ce jus était contaminé ou pas…

    Depart en Trans-Siberien

    Mercredi 11 juillet, nous mangeons notre premier Borsch (soupe aux betteraves). C’est une agréable surprise : il a un fort goût d’ail, avec aneth, oignons, tomate et pas de viande. A 16h, nous arrivons à la gare. Des policiers surveillent les gens qui accèdent au quai. Tous les autres passages sont russes. Nous suscitions donc une certaine curiosité, mais ils sont très discrets
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    Sans retard, le train part à petite vitesse et les faubourgs de Moscou se mettent à défiler à 50 km/h. Et puis c’est la forêt qui commence, principalement des bouleaux. Le voyage jusqu’à Ekaterinbourg doit durer environ 26 heures. Nous ne savions pas exactement quel serait le trajet, car il y a deux routes pour joindre Moscou a Ekaterinbourg : une au nord et une au sud. Finalement, c’est celle du sud que nous avons prise, qui passe par Kazan. On peut compter les kilomètres parcourus, grâce à des bornes se trouvant le long de la voie. C’est très utile pour savoir à peu près ou l’on est.
    Derrière les arbres on devine parfois des petits villages, parfois des maisons isolées, ou des décharges, un étang, des chèvres et des vaches. Il y a beaucoup d’eau le long des voies, et le milieu semble parfois assez hostile : on ne pourrait pas faire dix mètres à pied si on devait descendre du train !
    Une provodnitsa essaye de nous parler : après un certain temps, on comprend qu’elle veut nous louer les draps pour nos lits.
    Les fenêtres ouvertes dans le couloir sont une bénédiction vu la chaleur qu’il fait. D’ailleurs il y a des gens qui restent devant ces fenêtres pendant des heures à regarder le paysage. Un monsieur qui a l’air sympa regarde par le fenêtre et nous appelle quand il y a quelque chose de beau à voir. Soudainement, on traverse un grand fleuve et, avec le coucher de soleil, c’est vraiment magnifique. Il faut toujours être prêts car une fois que c’est passé, c’est trop tard…
    Les vibrations du train sont assez importantes, autant dans le sens de la marche que transversalement, et les à-coups empêchent Stephan d’écrire.
    Dans le train, il y a heureusement une radio qui transmet un programme unique et qui permet de se distraire. Ils passent de la musique russe mais aussi occidentale (Abba, Adriano Celentano, …). On entent aussi la musique du film « Les compères » avec Pierre Richard, ainsi que celle d’un célèbre western américain.
    Des femmes, courbées, cueillent des petites baies dans les bois de sapin et de bouleaux, à proximité d’une route.

      Dans chaque compartiment, il y a une théière et 4 tasses. On peut obtenir de l’eau très chaude auprès d’un samovar qui se trouve à une extrémité du wagon. Cela permet de faire des boissons chaudes ou des soupes. Une poubelle commune se trouve près des toilettes, qui sont correctes, mais souvent fermées. Il y a du savon mais pas de papier. Nous avons aussi droit à quelques sucreries et 4 sachets de thé. Nous découvrirons ensuite que tout cela est payant, si on se sert.
    On se prépare du thé avec du lait condensé. Une dame passe régulièrement avec un petit panier pour vendre des biscuits, des yaourts et des cartes postales de Ekaterinbourg : c’est bien pratique. On achète des biscuits à l’orange et du chocolat au café.

    la verrerie  Vers 20h, on s’arrête dans une gare. Une centaine de vendeurs et de vendeuses sont sur le quai. Étrangement, ils vendent uniquement des objets en verre : des grands verres, des lustres, des lampes. Il faut croire qu’il y a une fabrique dans les parages. C’est absurde, car bien entendu personne n’achète rien : qui voudrait s’encombrer d’un tel objet dans un voyage en train ? Certains montent dans les wagons pour proposer leur marchandise. Ils courent de wagon en wagon, avec un ou deux lustres dans les mains, puis redescendent l’air un peu désespéré’.
    Un quart d’heure plus tard, le train repart. Un homme nous dit le nom de la gare, en riant des vendeurs de lustres. A chaque arrêt de longue durée, comme celui-ci, le train est contrôlé par un cheminot et, parfois, la locomotive est remplacée.
    En regardant par la fenêtre, on voit que le train suit une ligne parfaitement rectiligne, vers « l’infini ». En effet, il n’y a pas de barrage naturel majeur ici. Ekaterinbourg est à 1800 kilomètres environ. Le décor est composé de vastes plaines, sans relief.

    wagon

    A 20h30, la provodnitsa passe l’aspirateur dans le couloir du wagon et dans chaque compartiment. On dirait une sorte de rituel, qui se répète plusieurs fois pendant le voyage. Pour l’occasion, elle a mis un tablier. Nous levons les pieds pour qu’elle puisse aspirer les quelques miettes de notre repas.
    La provodnitsa nous facture les produits que nous avons consommés (eau, sachets de thé et un biscuit). Le coucher de soleil est magnifique.
    A 22h, on se couche sur les lits du haut. Cela semble être plus stratégique, mais en fait c’est assez dangereux car on peut tomber de haut. On utilise une ceinture pour s’accrocher, mais c’est très peu confortable. Dans la nuit, Stephan changera de lit en espérant pouvoir mieux dormir.
    Il est difficile de dormir : des gens parlent parfois de façon animée dans le couloir, et le train s’arrête assez souvent.

    Arrivée a Ekaterinbourg

    Une fois l’Oural passe’, nous sommes officiellement en Asie. Apres 26 heures de voyage, nous arrivons a Ekaterinbourg vers 20 heures. Il y a un décalage horaire de deux heures par rapport à Moscou. Je mets à jour ma montre, alors que Stephan conservera l’heure de Moscou, ce qui est utile car les horaires des trains sont toujours donnés par rapport à cette heure, ce qui est source de confusion, et surement la meilleure façon de rater son train !
    Une fois descendus du train, nous errons devant la gare à la recherche d’un moyen de transport public. Nous ne voulons pas prendre de taxi, et le quartier de la gare n’est pas très rassurant. On ne voit aucun touriste : c’est une ville très peu visitée (anciennement elle était même interdite aux étrangers). Nous sommes systématiquement scrutés par les indigènes, et parfois avec des regards qui nous semblent méchants. N’ayant rien compris au système de bus, on prend le métro qui heureusement va dans la bonne direction (l’hôtel se trouvant à l’autre extrémité de la ville). Malheureusement il n’y a que peu de stations, et celle près de notre hôtel est encore en construction). Nous faisons le dernier morceau à pied.

    cheminéeA l’horizon, se profile une cheminée incroyablement haute, à la silhouette fine et originale. Elle semble ne servir plus à rien. J’adore cette construction. CA pourrait être la tour Eiffel d’Ekaterinbourg.
    A l’hôtel, on nous prévient tout de suite qu’il n’y a pas d’eau chaude dans la ville, mais que l’hôtel possède une chambre ou l’eau est chauffée. Les clients peuvent en demander la clé, quand ils désirent prendre une douche chaude. C’est ce que nous faisons tout de suite, car le déplacement à pied nous a bien fait transpirer.
    Dans la chambre, le billet officiel dit « Because of city administration décision, hot water is cut off all over the city, at 19th june. ». Ceci dans une ville de 1.4 millions d’habitants. Heureusement c’est l’été et il fait chaud, mais une douche froide n’est jamais très agréable.
    Le jour suivant, on se promène dans le grand parc à coté de l’hôtel. Un ours est enfermé dans une cage (le cirque est juste à coté). Au retour, on passe devant un chantier routier. Ils goudronnent une route. En fait, ce sont des femmes qui font le travail le plus difficile sous une chaleur étouffante, alors que les hommes se contentent de conduire les machines pour aplatir le goudron qu’elles ont déposé. 
    Ekaterinbourg est la ville ou furent assassines les Romanoff. C’est aussi la ville de Boris Eltsine. C’est une jolie ville, mais il n’y a pas grand chose a faire apparemment. Il n’y a pas beaucoup d’animation pour les jeunes. Ils se regroupent dans les parcs publics. Ils sont sur les bancs et berges de la rivière, la plupart une bière à la main. Étonnement, nous n’avons encore vu personne jouer aux échecs ou boire de la vodka, à part nous.
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    Le jour suivant, on parcourt un petit marché ou l’on trouve des peintures, et des petites boites en bois, ainsi que des minéraux. Cela fera bien quelques souvenirs et quelques cadeaux. Un vendeur nous repère tout de suite, et nous demande si on est Américains. Apparemment, la rumeur qu’il y a deux étrangers dans le marché circule assez vite. Une dame m’explique longuement quelque chose en russe, mais je ne comprends pas grand chose évidemment. Je lui achète plusieurs jolies boîtes en bois. Aux pieds de la statue de Lénine, un groupe de manifestants communistes s’est rassemblé et distribue des tractes.
    Samedi 14 juillet, on reprend le train pour une vingtaine d’heures, jusqu’à Novossibirsk, la capitale de la Sibérie. Nous ne nous arrêterons qu’un jour, pour se reposer. Il n’y a pas grand chose a voir de toute façon.

    Mon capitaine !Lundi a 15h10 (heure de Moscou), le train quitte Novosibirsk. Notre compartiment est rempli de gosses. Un couple voyageant avec une petite fille, qui a remarqué que nous ne sommes que deux dans notre compartiment, vient nous demander si ils peuvent profiter des deux places libres. Après quelques hésitations on accepte, mais en fait ils veulent plus que ça. Puisqu’ils aimeraient être les trois dans le même compartiment, il faudrait que nous soyons séparés dans deux compartiments, ce que nous refusons pour des questions de sécurité. Ils comprennent très bien cela, et le monsieur viendra désormais discuter régulièrement avec nous. Il s’appelle Eugène et a 27 ans. Il a le physique d’un prof de gymnastique. Il se balade torse nu dans le wagon. En fait, il est capitaine dans l’armée russe, mais il ne nous en dira pas plus (c’est secret). Il habite à Tchita, et rentre de longues vacances passées à Rostov-on-Don, à l’ouest. Il est très sympa, et parle anglais aussi bien que nous parlons le russe… Cela est tout juste suffisant pour avoir une petite conversation.
    Eugène vient enseigner quelques mots de russe a Stephan, avec le livre de son enfant. Rhinocéros. Coq. Barbie. Hérisson. Singe. Accordéon. Putois. Tout y passe, de A à Z. Il pleut depuis une heure. Nous nous couchons vers 22h car on doit se réveiller à 2h du matin pour descendre à … Irkoutsk.

    Irkutsk et le lac Baikal

    A 2h, la provodnitsa frappe à notre porte pour nous avertir que nous approchons de Irkoutsk. On passe le temps restant avec Eugène, puis on donne nos draps. On dit adieu a Eugene, qui descend sur le quai pour fumer une clope, et on rejoint notre hôtel.

    Irkutsk et surement la ville la plus belle et la plus intéressante de Sibérie. Un grand fleuve la traverse, l’Angara.Beaucoup de maisons sont en bois, ca a beaucoup de charme. Les gens sont très mélanges, beaucoup sont brides. On commence vraiment a se sentir en Asie. Il fait très chaud.

    Le poisson fumé du lac Baïkal

    Le fameux lac Baikal, l’un des plus grands au monde, est accessible depuis Irkutsk. Sur le port de Lystvianka, des marchands vendent principalement du poisson séché et des souvenirs pour touristes. C’est très hétéroclite. Une vieille femme vend du poisson séché dans un antique pousse-pousse. Des gens improvisent un repas à base de poisson sur le capot de leur voiture. Une femme et un homme quadragénaires chantent et jouent doucement de la guitare. On dirait des enseignants moscovites (c’est une impression de Stephan !). Au loin, on distingue l’autre rive du lac.

    vue du lac baikal

    On suit un petit chemin de 2 kilomètres qui permet d’atteindre un sommet. D’ici, nous avons une magnifique vue sur le Baikal et sur l’Angara.

    baikal sacre

    Plusieurs arbres sont décorés avec des morceaux de tissu multicolores. Il s’agit d’un symbole bouriate pour indiquer que le lieu est sacré (souvent les sommets). De retour à Lystvianka pour prendre un bus, on remarque un mariage. La mariée, seule, habillée de blanc survétue de rose est sur le quai, devant le lac. Elle se dirige vers la berge et elle pleure, on ne sait pas pourquoi. Son amie la console, et elle va tâter l’eau du lac. Visiblement, elle boude. Elle se rend ensuite dans la voiture, et y reste jusqu’à notre départ. Sur le capot arrière de la voiture, le mari et les témoins ont étendu une nappe et servi des verres de vodka.
    Jeudi 19 juillet. notre voyage continue en train vers Ulan Ude, une petite ville situee a l’est du lac Baikal, plus très loin de la Mongolie.

    Ulan Ude

    Arrivée à Ulan Ude, vers 5h du matin. Il fait encore sombre, mais le jour ne va pas tarder à se lever. Sur le quai, quatre camions surveillés par des hommes encagoulés avec mitraillettes attendent devant les deux wagons de tête.

      Nous rejoignons notre hotel, en passant par la place principale ou trône la tête énorme de Lenine.

    On decide de visiter le monastère bouddhiste d’Ivolginsk, a 30 kilometres de la ville. Pour s’y rendre on trouve un petit bus, mais il est déjà plein. Quelques personnes sont debout. Cela signifie qu’on fera le voyage debout aussi, pendant 30 kilomètres. Pour nous, c’est assez difficile car on doit plier le cou ou les genoux, car le plafond est trop bas. Pourtant, le pire est à venir ! A l’arrêt suivant, trois personnes entrent encore dans le bus. On doit se serrer. Ensuite, une babouchka entre et ne veut pas payer le prix entier du billet. Une longue engueulade s’ensuit entre elle et le chauffeur, qui arrête le moteur et ne veut plus partir. On attend plusieurs minutes. Le chauffeur ouvre la porte pour inciter la dame à descendre mais celle-ci refuse. Finalement, après quelques plaintes des passagers, elle se décide à payer et le bus repart. A l’arrêt suivant, au moins 10 personnes montent encore dans le bus, on ne sait pas comment. On se retrouve complètement bloqués dans des postures insupportables, c’est même dangereux. Heureusement on peut encore voir le paysage défiler. Le monastère apparaît enfin au loin : c’est le seul objet qui brille dans cette campagne.

    Entree dans ulanude

    On visite le monastère pour un prix très modique, mais on peut faire des dons. Il y a des gens qui sont venus de très loin pour visiter ce monastère, le plus important en Russie. Tout au long de la visite, on doit faire tourner (dans le bon sens !) des moulins à prière de toutes dimensions et de toutes formes et couleurs. Le temple principal est joli, rempli de bouddhas et une photo du Dalai-Lama. Nous croisons quelques jeunes moines, habillés avec leur caractéristique tissu rouge pourpre.
    Une fois sortis du monastère, un cavalier avec son chien s’approche de nous : il est bouriate. On voit que c’est un paysan. Il s’appelle Igor et nous serre la main. On lui offre des abricots secs. On essaye de communiquer un peu, et on lui donne 20 roubles qu’il nous a demandés. Il a l’air content et repart au galop, après nous avoir chaleureusement serré la main.
    Notre dernier jour a Ulan Ude, on visite le musée Ethnographique en plein air, bien qu’il soit ferme’ ce jour-la. Nous rejoignons la gare pour prendre le train trans-mongolien qui se dirige vers Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.

    Passage de la frontiere Russo-Mongole

    Nous attendons le train. Il fait beau. Un aigle survole la gare. A cote de moi, un monsieur assis parterre attend aussi le train. Sur son dos, il a un « sac » en bois léger.

    Le train arrive à 16h00, voie 1. Scénario comique : le train n’est pas encore arrêté que les passagers (des mongols ?) sortent de leurs valises toutes sortes de vêtements et les proposent par la fenêtre aux gens qui se trouvent sur le quai. Apparemment les affaires vont bon train.
    C’est haut en couleurs. Il s’agit d’un train qui ne passe que deux fois par semaine. A bord, nous rencontrons deux touristes allemands quinquagénaires. Lui est sorti du wagon avec un essuie-vitre pour nettoyer sa vitre du dehors. Elle, elle prend des photos. Il parait qu’elle a eu des diarrhées pendant tout le voyage, d’après son mari. Tous les autres passagers du wagon sont asiatiques. mais il y a d’autres touristes dans le train. On remarque tout de suite une étrange agitation dans le wagon. Un grand nombre de mongols déplacent de grandes quantités de marchandises dans le wagon, de cabine en cabine : sacs de farine, bouteilles, cigarettes, liasses de dollars, … On ne comprend pas bien ce qu’ils font. Trois mongols sont assis sur un sac en jute, pour essayer de le fermer. Une mongole tape du pied sur un autre sac, pour essayer de le rendre plus compact : un petit nuage de farine s’en échappe. En jetant un coup d’œil discret dans leurs compartiments, on constate qu’ils se trouvent au milieu de tonnes de marchandises. Il s’agit de marchands qui passent la frontière, plus ou moins illégalement. Les provodnik semblent être dans le coup, car ils ne disent rien et même mettent à disposition un tapis dans le couloir pour protéger celui original, qui ne doit pas être abîmé. Ils ont dû être payés pour cela. Les marchands éparpillent leurs marchandises dans tout le wagon. Nous les gênons quand nous restons dans le couloir, car leur passage est incessant, et avec de gros sacs.
    Cette fois nous avons droit à un provodnik d’âge mur, et à une provodnitsa. Les deux semblent être plus professionnels que les précédents. Apparemment, c’est un train « sensible ». Il est aussi plus fréquenté par les touristes que ceux pris jusqu’à présent. Le provodnik est très discret et effacé, mais contrôle d’un rapide coup d’œil tout se qui se passe dans chaque compartiment.

     

    Une fois le train parti, on peut apprécier le beau paysage : jolies collines parsemées de groupes de sapins. On voit beaucoup de villages en bois. Rapidement ça devient rocailleux et pointu : on s’approche rapidement de la Mongolie. On est dans une plaine le long d’une rivière. Ensuite nous longeons le lac Gosinoe, très long. Nous apercevons deux grosses cheminées hideuses.
    Les mongols, tels des fourmis, continuent leur va-et-vient. En allant aux toilettes, Stephan voit qu’ils mettent des marchandises sous les sièges. La grosse dame allemande gène le passage dans le couloir.
    Nous arrivons enfin a Naoushki, le poste frontière russe. Il est environ 21h. L’ambiance est froide. Le silence remplace le brouhaha que l’on avait entendu jusqu’à présent. Les gens se renferment dans leurs compartiments, en attendant. Sur le quai, il y a quelques militaires et des douaniers. Constatant qu’il ne se passe rien, quelques passagers descendent et vont visiter la gare. Ensuite, des douaniers montent dans le train et jettent un coup d’œil superficiel, aidés par une lampe de poche. On nous donne les feuilles pour la déclaration de sortie de douane. Ensuite, deux douanières passent et réclament nos passeports. Elles les mettent dans un affreux sac et s’en vont.
    Peu après, le train repart en arrière, sur un kilomètre, laissant quelques touristes inquiets derrière lui. Quelques-un essaient de remonter dans le train en marche. Une fois arrêté, plusieurs chocs en avant et en arrière, pendant de longues minutes : vraisemblablement on change la locomotive (diesel maintenant). Une cheminot vérifie l’état du train.

    Le silence est mortel. Tous les compartiments sont fermés. On entend uniquement les craquements des cloisons. Le train rejoint alors à nouveau le quai. Les mongols reviennent avec des oeufs qu’ils viennent probablement d’acheter (bien 200 oeufs par personne). Les touristes allemands remontent aussi dans le train. J’aimerais bien changer mes derniers roubles, je descends et vais voir dans la gare, mais il n’y a strictement rien. De toute façon il est tard, déjà 23h.
    Il ne se passe toujours rien. Dehors, des militaires font la garde, et une voix stridente parle dans le haut-parleur, mais on ne comprend rien. Nous entendons les douaniers qui arrivent, disant « Zrasvouitie » (Bonjour) dans chaque compartiment.
    Quelques minutes avant que les douaniers n’arrivent, je réalise que peut-être les contre-bandiers ont caché des marchandises dans notre compartiment. On vérifie rapidement, mais on ne trouve rien sous les sièges (ou pourtant se trouve une grosse caisse vide).
    Un douanier prend nos déclarations de sortie. Il ne dit rien et s’en va. Ensuite, deux douanières arrivent et crient « GO OUT ! ». On sort du compartiment, et la plus jeune (genre femme de guerre, en tenue de combat) fouille en 15 secondes le compartiment, et ne trouve rien. Elle a regardé sous le tapis, sous les couchettes et en-haut, là ou se trouvent nos bagages.
    A 23h20, on nous rend les passeports avec un tampon sur notre visa. La partie amovible du visa a été retirée.
    Pour fêter ça, on se sert un café, mais on constate que l’eau du samovar n’est pas assez chaude (il doit s’éteindre quand le train est arrêté). Ca fait maintenant 3 heures qu’on attend.
    A minuit, il pleut. Une voiture passe. Le haut-parleur annonce _ Astarojna… » (Attention…), et enfin le train se met en marche tout doucement. Immédiatement, les mongols reprennent leur activité : ils vont et viennent avec leur marchandise, en faisant probablement le travail à l’envers cette fois. La machine semble bien huilée.
    Le train fait de brèves pauses. Stephan mange une pomme. Je me couche, mais a 0h30 on ouvre la porte : c’est la distribution des feuilles pour la déclaration de douane mongole.
    A 1h15, arrivée à Soukhé Baatar, poste de frontière mongole. On doit remplir un formulaire d’entrée. Dix minutes plus tard, ils récoltent les feuilles de déclaration. Le douanier nous dit « Welcome to Mongolia. »
    Ensuite contrôle du passeport par une douanière mongole, jolie et sévère, drôlement bien habillée, impressionnante. On n’entend désormais parler plus que mongol. Les gens se « réveillent », il est 1h50.
    A 2h30, toutes les douanières et les douaniers sont sur le quai. Le train part. En tout, il aura fallu plus de 5 heures pour traverser les deux douanes, proches de 20 kilomètres.
    Nous pensions arriver à Ulan Bator en début d’après-midi, d’après les informations de l’agence. Pourtant, vers 8h, un mongol ouvre la porte et nous dit que nous arrivons dans 5 minutes, alors que nous étions encore en train de dormir. C’est un peu la panique… Il nous presse à fond. Heureusement le touriste allemand vient nous expliquer qu’il a eu droit au même traitement : le mongol veut juste nous faire sortir de notre compartiment pour qu’il puisse récupérer toutes ses marchandises qu’il y a cachées ! En effet, une fois que nos sacs sont terminés, le mongol nous fait sortir et s’enferme dans le compartiment, alors que nous voyons les premiers signes de Ulan Bator. Cinq minutes plus tard, il ressort avec deux sacs pleins de marchandises cachées dans les sièges… Cela était amusant mais un peu préoccupant aussi. Heureusement nous avions passé la douane sans nous douter de rien et, de toute façon, les douaniers devaient être aussi corrompus (ou alors aveugles).
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  • LÉGENDES DE FRANCE, LA CHAÎNE VOYAGE

    LÉGENDES DE FRANCE, LA CHAÎNE VOYAGE

    LÉGENDES DE FRANCE

    Les mythes et croyances de nos

    régions racontés par

    la chaîne VOYAGE

    TOUS LES VENDREDIS À 20:50 À PARTIR DU 07 DÉCEMBRE

    Série documentaire : 6×52’

    Production : Un monde meilleur / Plan Large Production

    Réalisatrice : Véronique Jacquinet

    Année : 2018

    Composée de six épisodes, la série documentaire «Légendes de France» pose un regard inédit et empreint de magie sur notre patrimoine régional. En convoquant le délicieux frisson de nos frayeurs enfantines, elle confronte les mythes populaires aux authentiques faits historiques qui les ont engendrés et résonnent encore au cœur de nos forêts, vallées, plages ou montagnes.
    Effrayantes ou étonnantes, ces histoires inspirées des splendeurs naturelles des paysages de France s’avèrent être autant d’énigmes mystiques et obscures à décrypter. Corsaires, bêtes sataniques, forêts enchantées, bergères pétrifiées, lacs ensorcelés, monstres amphibiens, ou princesses captives, sont les héros de cette saga qui, du Nord au Sud et d’Est en Ouest, nous conduisent à poser sur la France un œil nouveau.
    Série documentaire : 6×52’ Production : Un monde meilleur / Plan Large Production Réalisatrice : Véronique Jacquinet Année : 2018

    Composée de six épisodes, la série documentaire «Légendes de France» pose un regard inédit et empreint de magie sur notre patrimoine régional. En convoquant le délicieux frisson de nos frayeurs enfantines, elle confronte les mythes populaires aux authentiques faits historiques qui les ont engendrés et résonnent encore au cœur de nos forêts, vallées, plages ou montagnes.
    Effrayantes ou étonnantes, ces histoires inspirées des splendeurs naturelles des paysages de France s’avèrent être autant d’énigmes mystiques et obscures à décrypter. Corsaires, bêtes sataniques, forêts enchantées, bergères pétrifiées, lacs ensorcelés, monstres amphibiens, ou princesses captives, sont les héros de cette saga qui, du Nord au Sud et d’Est en Ouest, nous conduisent à poser sur la France un œil nouveau.

     

    LÉGENDES DE BRETAGNE Diffusion le vendredi 07 décembre à 20h50 Armoricaines ou arthuriennes, les légendes qui hantent les terres les plus occidentales de France, conservent l’empreinte du merveilleux et le goût salé de l’aventure. Taillée comme un navire qui jamais ne chavire, la Bretagne fonce droit vers le couchant arborant fièrement le pavillon de ces corsaires malouins qui ont tracé tant de routes sur les océans. Grisée par la mer, la Bretagne n’en reste pas moins attachée à son dur berceau de granit. Par-delà les mégalithes de cette lande sauvage à la beauté antique, résonnent encore les récits épiques des chevaliers de la Table ronde. Nous entrons dans le royaume des fontaines sacrées dont seul un vrai Breton comprend le doux babil. Le bruissement du vent s’engouffrant dans les arbres des forêts envoûtantes, l’ombre de l’Enchanteur ou le craquement léger d’une branche sous le pas supposé d’une fée, ont frappé les esprits et délié les langues d’un peuple hardi et soudé autour d’une éternelle quête de graal.

    LÉGENDES DE CORSE Diffusion le vendredi 14 décembre à 20h50 Maritimes ou montagnardes, mystiques ou païennes, les légendes de Corse ont le caractère bien trempé de leurs auteurs : un peuple insulaire, à jamais marqué par la beauté dantesque d’une terre tourmentée autant que convoitée. Bien au-delà des histoires de Colomba et de vendetta, ces légendes corses s’expriment dans les pierres de chaque village perdu dans la montagne ; au cœur des églises qui hébergent les idoles sacrées de Bastia ; dans l’ocre des calanques de Satan ; sur le visage tourmenté et figé de la Sposata ; dans le cri de l’épervier qui plane au-dessus du maquis ; dans le flanc des montagnes qui plongent vers la mer. Ce sont les fables populaires qui ont sublimé ces merveilles de la Nature, que nous allons vous conter.

    LÉGENDES DE PROVENCE Diffusion le vendredi 21 décembre à 20h50 Des rives du Rhône aux confins du Var et jusqu’à la Méditerranée, invasions barbaresques, sources sacrées et monstres amphibiens ont nourri les histoires extraordinaires d’une terre d’échanges et de brassage qui exalte l’imaginaire. Car c’est à la lisière de la Provence que le Nord rejoindra le Sud, que les Ligures deviendront Celtes, que les Celtes seront Grecs puis Romains et que naîtra enfin cette identité provençale que souffle le mistral. Sous le regard bienveillant de la « Bonne Mère », c’est la Provence toute entière que nous allons voir palpiter dans le creuset chimérique dont est fait l’imaginaire local. Un pays au légendaire hanté par l’origine phocéenne de la doyenne des villes de France autant que par les créatures sauvages ou mythiques rodant dans les marais Camarguais ou tapies dans les mystérieuses grottes des châteaux de Provence.

     

    LÉGENDES DE NORMANDIE Diffusion le vendredi 28 décembre à 20h50 Dans un murmure s’élevant des tréfonds des étourdissantes falaises de la côte d’Albâtre que surveillent les goélands argentés, la Manche nous souffle les légendes de ce Pays de Caux dont la lumière a su prendre tant d’illustres peintres dans sa toile… Ici, l’imagination a galopé à la vitesse des marées : on prétend qu’une relique du sang divin se serait miraculeusement échouée à Fécamp dont elle a fait un lieu de pèlerinage ! On raconte aussi que la rivière qui traversait jadis ce petit village d’Etretat aurait subitement disparu de bien étrange manière. Certains disent encore que la naissance de son église serait due aux invasions Vikings et il paraît que les esprits de trois belles demoiselles hanteraient toujours les falaises d’Albâtre où Arsène Lupin aurait caché, ni plus ni moins, que le trésor des rois de France ! L’imaginaire cauchois semble bien le plus fécond de toute la Normandie !

    LÉGENDES D’ALSACE Diffusion le vendredi 04 janvier à 20h50 Comme emmitouflé dans son manteau de brume, l’imaginaire germanique sommeille au cœur des forêts alsaciennes que l’hiver nébuleux se plaît à recouvrir. Venus de l’autre côté du Rhin, les conquérants Alamans y ont apporté leur langue, leurs dieux et leurs croyances. Chaque vallon, montagne, village, ou ville de ce « Pays de l’autre rive », semble louer encore cette mythologie peuplée de princes maudits et de bêtes sauvages ou enchantées. Un paganisme palpable que l’Eglise du Saint-Empire Romain Germanique, puis du Royaume de France se sont efforcés de modérer en proposant à leur tour d’autres mythes légendaires, très librement adaptés des récits bibliques. Ce sont toutes ces fables populaires qui cherchèrent à sonder la beauté mystérieuse de cette terre rhénane qui seront racontées.

    LÉGENDES D’AUVERGNE Diffusion le vendredi 11 janvier à 20h50 Sur cette terre au climat rude nichée au cœur du Massif Central, le plus vaste de France, l’imagination est au pouvoir. Dans le secret des flancs de ces innombrables monts aux cratères invisibles, on dit que bouillonne le fiel du malin. On raconte qu’un lac obscur du Puy de Dôme aurait englouti une ville entière. On dit même que, cachées dans les montagnes, des fées seraient chargées de faire naître les rivières, et certains entendent encore résonner des châteaux de Haute-Loire, les pleurs de belles princesses captives. Quant aux forêts profondes qui recouvrent l’Auvergne, elles seraient, paraît-il, hantées de bêtes féroces… Bref, le royaume des volcans regorge de récits fantastiques inspirés de faits divers autant que de cette mystérieuse rondeur du paysage arverne !

    A PROPOS DE VOYAGE : Depuis plus de 20 ans, la chaîne VOYAGE du groupe Fox Networks Group emmène ses téléspectateurs à travers le monde pour leur faire vivre tous les voyages possibles à la rencontre d’autres cultures. VOYAGE s’attache à offrir aux téléspectateurs une télévision qui les inspire, une bulle de détente pour leur donner envie de s’évader en sortant des sentiers battus, pour vivre des expériences inédites avec toujours beaucoup d’émotions, de rencontres, d’aventures humaines de nouvelles saveurs et de paysages à couper le souffle. La chaîne est diffusée en France via les offres Canal, SFR et Orange. Elle est également diffusée en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Afrique du Nord et Subsaharienne, aux Caraïbes, à la Réunion et en Nouvelle Calédonie.


     

     

  • Grégoire de Gaulle expose au Musée ADZAK.

    Grégoire de Gaulle expose au Musée ADZAK.

    thumbnail_p1140741Musée ADZAK, Grégoire de Gaulle, du Dimanche 19 Octobre au 21  Octobre 2018.

    Dans le cadre d’une action caritative, le Musée Adzak propose une sélection d’oeuvres d’artistes engagés pour le Bangladesh. Donner aux enfants la possibilité d’aller à lécole est une chance de sortir de la misère.

     

     

    Loin des sentiers battus, ce musée singulier est consacré à la vie et à l’œuvre de Royston Wright, mieux connu sous le nom de Roy Adzak. C’est de ses propres mains que le sculpteur, peintre et photographe britannique construit cet atelier du 14e arrondissement durant les années 1980, au cœur d’un jardin qu’il plante de sculptures. Après son décès en 1987, ce fils de prestidigitateur y laisse quelques vestiges de son art. On y retrouve notamment des déshydratations végétales et animales ou des colonnes anthropomorphiques en plâtre, caractéristiques de son travail conceptuel.

    Au-delà de l’héritage d’Adzak, le musée abrite aujourd’hui un espace d’art international. Lieu d’échanges, de résidence et d’exposition ouvert aux artistes d’outre-Manche et d’ailleurs, il est dirigé par une association caritative anglaise.

    Source

  • Culture Ethnique de la Mongolie Intérieure à l’UNESCO

    Culture Ethnique de la Mongolie Intérieure à l’UNESCO

    Défilé de mode de la Mongolie Intérieure à l’Unesco

    Jetez un coup d’oeil à cette vidéo

    Une invitation de plus pour ce début de semaine, une invitation de dernier moment comme d’habitude avec le service de communication de mes amis chinois. Allons bon jetons un coup d’oeil à cette dernière. Et là ouais c’est une avalanche de souvenirs qui me reviennent en mémoire: un voyage magique en Mongolie Intérieure, la  Mongolie chinoise. Je me souviens encore de ces moments artistiques et des scènes devant un public enthousiaste toujours prêt à recevoir avec gourmandise la culture française.

    Une invitation en l’honneur de la culture ethnique de Mongolie intérieure! Voilà qui va surprendre et enchanter plus d’un convive!

    Donc je me rends au 17 de la place de fontenoy, siège de l’UNESCO … une vue magnifique sur la Tour Eiffel illuminée et Paris qui fait tant rêver dans le monde entier… Je suis accuiellie avec tous les honneurs dont les chinois ont le secret!

    Désireuse de ne pas rater une « miette » de ce moment magique je confie mon portable à une charmante personne qui malheureusement ne connaissait rien à l’affaire et dans l’effervessence a filmé dans le mauvais sens. Toutefois je remercie chaleureusement mademoiselle Yang Tseu car j’ai pu repartir avec des images et des vidéos.

    Un défilé de mode magnifique, des costumes aux couleurs chatoyantes, des mannequins asiatiques et européennes aux formes longilignes et une musique ennivrante. Tout cela me replonge dans cette Chine si précieuses qui me raconte l’histoire de l’empire du milieu. Bientôt interviennent des musiciens typiques avec ce fameux violons chinois qui je crois s’appelle « Erhu ». Cette consonnance si particulière et si romantique qui rappelle toutefois la musique de ce film: « In the mood for love ». Puis un chanteur français interprète « la vie en rose » ainsi qu’une chanson chinoise traditionnelle.

    Je retrouve avec plaisir de nombreuses personnes rencontrées là bas et nous papottons sur la belle terrasse oubliant parfois que nous sommes au coeur de la capitale et non sur les dunes si typiques de Mongolie.

    Un buffet dinatoire délicieux parfumé de « sauce de soja », une ambiance chaleureuse et des échanges fructueux me permettent de terminer cette soirée les yeux plein d’images des images de la Mongolie Intérieure Chinoise à la fois sauvage et enigmatique.

    mcfv

     

  • Si l’on consommait moins pour vivre mieux

    Si l’on consommait moins pour vivre mieux

    Et si l’on consommait moins pour vivre mieux ? Le mode de vie minimaliste est un savant mélange de remise en cause de la société de consommation et de développement personnel. Fan de Pierre Rabhi et de Béa Johnson, cette philosophie est pour vous.

    Alors c’est quoi le concept ? Le principe c’est de se contenter de peu, de se débarrasser du superficiel pour pouvoir se consacrer à l’essentiel. Stopper les actes d’achat qui nous poussent tel des camés à toujours y retourner. Le minimalisme, c’est vivre dans l’être plutôt que dans l’avoir.

    Se saisir de chaque objet que l’on a chez soi et ne garder que ceux qui nous procurent une émotion positive.

    Le grand tri

    Et cela passe par toutes les sphères de la vie. N’avez-vous pas des armoires emplies de vêtements que vous ne mettez jamais, une cuisine bondée d’ustensiles rarement utilisés ? Un placard plein de flacon inutilisés ? Avec le minimalisme, c’est fini ! On se débarrasse de tout ce qui n’est pas réellement important pour nous. On donne, on fait de la place. De nombreux adeptes du minimalisme ont pris comme livre de chevet La magie du rangement, de Mari Kondo, un best seller venu du Japon pour nous aider à désencombrer. Une des méthodes de l’auteur ? Se saisir de chaque objet que l’on a chez soi et ne garder que ceux qui nous procurent une émotion positive. Bon avec cette méthode j’ai bien failli jeter ma brosse à toilettes et mon étendoir à linge mais a priori ça marche pas trop mal quand même.

    Revenir à l’essentiel, c’est aussi questionner son rapport à la production de déchets : réduire le nombre d’objets que l’on possède passe aussi par une remise en question de ce que l’on jette. Et pour ça, il y a Béa et son mouvement du zero waste. Si vous ne connaissez pas, on vous invite à commencer par la cuisine.

    Rappelons que ce grand ménage de printemps ne passe pas uniquement par son lieu de vie. Passer au minimalisme, c’est avoir aussi une réflexion sur son lien à l’information, aux nouvelles technologies (fermez-moi vite ces 10 onglets !), sur ses relations sociales et sur la globalité de ses activités au quotidien. Qu’est ce qui est vraiment nécessaire pour mon bien-être ?

     

    Le moins qui fait du bien

    Les effets du minimalisme sur la vie de tous les jours sont plutôt bénéfiques. En faisant le tri dans ses affaires et en refusant d’acheter des objets inutiles, on se désintoxique petit à petit à la fois matériellement et psychologiquement. Parce que vider ses placards, c’est aussi faire le vide dans sa tête. Au fil du temps, le matérialisme devient un mauvais souvenir et les objets auxquels on est réellement attachés se comptent sur les doigts de quelques mains.

    Plus besoin de choisir entre les 20 tee-shirts et les 10 paires de chaussures. Vu que l’on n’a conservé que ses préférés, on brille tous les jours, on gagne un temps fou et l’on économise de l’énergie pour des activités qui ont vraiment du sens et qui nous épanouissent comme les relations sociales, les activités artistiques ou culturelles.

    Et vu que l’on consomme moins, vivre mieux on dépense moins. Pas besoin d’avoir fait HEC pour comprendre cela. On peut ainsi se faire plaisir avec des objets plus onéreux et de meilleure qualité qui, en prime ont un impact social et écologique positif.

     

    Ode à la simplicité

    Alors oui, c’est vrai, la pratique est plus compliquée que la théorie. Parce que les soldes, parce que la pub, parce ces trop belles chaussures dans la vitrine. Mais comme on ne deviendra pas des ascètes anti-consuméristes du jour au lendemain, on peut toujours commencer par donner un sac de fanfreluches à Emmaus. Quand vous verrez le bien que ça procure, à coup sûr vous continuerez !

    Et qui sait peut-être qu’un jour deviendrez-vous un doux dingue du minimalisme, comme ces Américains qui relèvent le défi du 100 things challenge et ne vivent au quotidien qu’avec 100 objets ?

    consommer moins pour vivre mieux

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    Quelques blogs pour vous lancer

    Le blog d’une maman minimaliste

    Une vie simple et zen

    Sirène Bio – Beauté, santé et minimalisme

    SOURCE

    Partenaire

  • Lundi 10 septembre 2018 : date limite d’inscription aux cours de vietnamien

    Lundi 10 septembre 2018 : date limite d’inscription aux cours de vietnamien

     

    Lundi 10 septembre 2018 : date limite d’inscription aux cours de vietnamien (cours municipaux de Paris)

     

    Du 8 octobre 2018 au 29 juin 2019 inclus, cours hebdomadaires de vietnamien de 2 heures, soit une soixantaine d’heures pour l’année, selon 3 niveaux : débutant, élémentaire et intermédiaire. Les cours auront lieu au 55 rue Baudricourt 75013 Paris.

    Attention, la date limite d’inscription aux cours municipaux de Paris, notamment aux cours de vietnamien, est le lundi 10 septembre 2018.

    Pour plus d’informations :

    https://cma.paris.fr/#displayElement(6095)

    Lieu des cours :

    Ecole élémentaire Baudricourt B – 55 rue Baudricourt 75013 Paris.

    Métro Tolbiac (Ligne 7) ou Olympiades (Ligne 14)

  • Exposition de Dao Pham Xuân, photographe émergent, lauréat du National Geographic

    Exposition de Dao Pham Xuân, photographe émergent, lauréat du National Geographic

    Du mercredi 26 septembre (18h30 : vernissage avec présence du photographe) au 12 octobre 2018, exposition de Dao Pham Xuân, photographe émergent, lauréat du National Geographic (Centre Wallonie-Bruxelles, Paris 4e).

    © Dao Pham Xuan

    VIETNAM, D’AUTRES RIVES : Exposition de Dao Pham Xuan

    Exposition en lumière de quinze tirages photographiques de Dao Pham Xuan, photographe émergent, lauréat du National Geographic, qui sera présent le soir du vernissage et s’y exprimera en français.

    Le vernissage aura lieu le mercredi 26 septembre à 18h30 (réservation indispensable préalable par téléphone ou email).

    Un témoignage sur la beauté des régions côtières du Vietnam qui rend hommage au quotidien de ses habitants et pêcheurs.  Si la vie des Vietnamiens en bord de la mer bénéficie de la richesse offerte par la nature, de ses paysages spectaculaires et uniques, elle devient aussi de plus en plus difficile, en raison des changements climatiques, de la pollution et de la surexploitation de la pêche. Passionné par le bonheur de ces côtiers, leur force, leur courage et leur attachement à leur pays natal, Dao aime fixer en images, des scènes qui l’émeuvent particulièrement, afin de faire découvrir et partager un autre regard sur le Vietnam.

    Les 15 photos exposées sont de grand format.

    A propos de l’exposition :

    Pour assister au vernissage de l’exposition, une réservation au préalable par téléphone ou email est indispensable dans la limite des places disponibles. Le vernissage est d’accès gratuit ; il aura lieu mercredi 26/9/2018 à partir de 18h30 et durera au moins jusque 19h30 dans la ‘Salle du foyer’. Le photographe vietnamien (un peu) francophone Dao Pham Xuân sera présent uniquement le soir du vernissage et s’y exprimera en français :

    Réservation au 01.53.01.96.96 ou reservation@cwb.fr .

    Accès libre et gratuit à l’exposition du 26/9 au 12/10/2018 uniquement aux dates et heures (en général le soir) où d’autres événements du Festival francophonie métissée auront aussi lieu dans la salle de spectacle du Centre Wallonie-Bruxelles. Pour connaître les dates et heures d’accès à l’exposition, il faudra consulter le programme détaillé du festival ou les demander ponctuellement par téléphone ou e-mail : 01.53.01.96.92 ou artsplastiques@cwb.fr .

    Centre Wallonie-Bruxelles –  48, rue Quincampoix, Paris 4e – Métro Rambuteau (Ligne 11).

    Voir le lien vers la billetterie en ligne pour les événements payants.

    https://www.facebook.com/CentreWallonieBruxellesParis/

    https://www.facebook.com/search/top/?q=centre%20wallonie-bruxelles

    https://www.facebook.com/events/261965664526832/

    Dimensions de la photo sur les saliculteurs de l’invitation : 112 x 74 cm

    Pour en savoir plus sur le photographe Dao Pham Xuan :

    Né en 1973 à Thai Binh au Vietnam, Dao Pham Xuan vit à Hanoï et travaille depuis 1996 à la Délégation Wallonie-Bruxelles. Inspiré par son père dans les années 80, il a commencé la photographie en amateur avec un film 35 mm et un objectif 28-80 mm. Il cherche depuis les années 90 à capturer la diversité des modes de vie ainsi que le quotidien des villes vietnamiennes. Depuis 2010, il sillonne en solitaire son pays, en quête de lieux insolites, méconnus de nombreux de ses compatriotes. Il immortalise ses découvertes, en partageant le quotidien de ses compagnons d’un moment, à travers des images, tantôt réalistes, tantôt allégoriques. La publication de ses photos dans le magazine renommé National Geographic ainsi que sur le site 500px.com au Canada l’a encouragé à se consacrer davantage à sa passion, en perfectionnant ses techniques.

    Dao Pham Xuan est un des lauréats du concours 2018 de National Geographic

    https://yourshot.nationalgeographic.com/profile/555904/

    Extrait de http://www.cwb.fr/agenda/vietnam-dautres-riveshttp://manager.artishocsite.com/media/cwb/upload/TVmonde.jpghttp://manager.artishocsite.com/media/cwb/upload/fr.jpghttp://manager.artishocsite.com/media/cwb/upload/OIF_quadri.jpg

    Pour en savoir plus sur le concours de photo National Geographic :

    D’après ce lien http://golem13.fr/plus-belles-photos-concours-national-geographic-2018/

    https://www.nationalgeographic.fr/photographie/2018/04/nos-conseils-pour-remporter-le-prochain-concours-photo-national-geographic

    Pour en savoir plus sur le Festival Francophonie métissée :

    https://twitter.com/CWB_Paris/status/1033985306633101313

    Cinéma, danse, littérature et musique !

    Depuis vingt-cinq ans, le Centre Wallonie-Bruxelles célèbre la francophonie à travers un dialogue interculturel. Le croisement d’oeuvres artistiques de divers pays francophones affirme une valeur essentielle de la culture, celle d’un possible langage universel.

    Le Festival Francophonie Métissée reçoit le soutien de l’ Organisation Internationale de la Francophonie, du Ministère de la Culture et de la Communication (France), de TV5MONDE, de Wallonie-Bruxelles International, du Parlement de la Fédération Wallonie – Bruxelles, du Festival International du Film Francophone de Namur, du Film Fund Luxembourg, de la Mission culturelle du Luxembourg en France et de CINE+.

    Retrouvez tout le programme sur notre site : http://www.cwb.fr/programme/festival-francophonie-metissee-2018

    MCFV

  • Eve-Elisabeth Martin (hypnothérapeute) et son attachement au Vietnam.

    Eve-Elisabeth Martin (hypnothérapeute) et son attachement au Vietnam.

     Eve-Elisabeth Martin a 2 amours: la France et le Vietnam

    Nous avons rencontré Eve-Elisabeth Martin qui sans avoir les yeux bridés, est une vietnamienne d’adoption.

    JETEZ UN OEIL A CETTE VIDEO

    « J’ai toujours été très séduite par l’Asie et particulièrement par le Vietnam. Comme je le dis souvent: j’ai 2 amours , le France et le Vietnam. Je connais ce pays depuis ma naissance. Mes grand-parents ont vécu fort longtemps en Indochine à l’époque où les Japonais désiraient conquérir ce beau pays. Mon grand-père fut emprisonné longtemps dans les camps de rétention de l’Empire du Levant et ne survécut que grâce à l’apport de sauce de poisson (Nuoc-mam) dans ses maigres rations! Mon père est d’ailleurs né à Hanoï où il vécut une partie de sa petite enfance.

    Eve-Elisabeth reste un moment silencieuse traversée par l’ émotions.

    Eve-Elisabeth Martin (Hypnothérapeute et coach), prépare une nouvelle tournée au Vietnam et en Thaïlande

    « J’ai été bercée par les histoires de fantômes, de familles nombreuses et de douceur de vivre. J’ai d’ailleurs hérité de cette ascendance cette farouche quête du bonheur. L’association « Sourires sans frontieres m’a permise de revoir plus souvent le Vietnam en m’engageant en tant que coach mental dans l’encadrement d’actions caritavives tournées vers le spectacle pour enfants. Créer là-bas des émotions, des rires, de la joie grâce aux magiciens, aux clowns, aux chanteurs… voilà une belle initiative!  Croyez Eve-Elisabeth « une expérience inoubliable au court de laquelle bien des français ont trouvé un sens à leur vie.  »

    Une des premières représentations des Clowns de Paris à Saïgon

    Eve-Elisabeth Martin, me relate avec passion ses nombreuses aventures à travers l’Asie qu’elle affectionne tant. Elle nous transporte aussi en Chine où elle a introduit, grâce à son réseau, toute la Fédération du Folklore Français et des Arts Populaires.

    Les yeux pétillants elle me dresse un tableau de ses aventures à travers la Chine (inauguration du fameux barrage des 3 Gorges, Ouverture en prime-time à la télévision chinoise du festival touristique de Shanghaï 2010, événement concomittant à l’exposition Universelle, les festivités de Chengdu, Pandas, avec l’Unesco etc…). « J’ai aussi chanté sur de nombreuses scènes prestigieuses de Chine, le challenge a toujours été d’aller toujours plus loin à la découverte de moi-même…! ».

    Mais, me dit- elle, rien n’est plus fort que ces émotions ressenties dans les orphelinats du Vietnam.

    « Dès que nous arrivions, les enfants étaient là au bord de la route, un sourire magnifique , les yeux déjà brillants … Je ne peux oublier cette joie, ces rires, ces cris durant les spectacles. Le rire est un moyen de communication merveilleux. Nga Tran, Hué, Saïgon (Ho Chi Ming Ville), Hanoï (Village de L’amitié…) que des bons souvenirs qui restent à jamais gravés dans ma mémoire ».

    Ces spectacles distillés au Vietnam ont commencé dès 2006 comme une aventure et celle ci s’est petit à petit structurée  pour devenir par la suite Sourires Sans Frontières .

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    Cette association est devenue pour  Eve-Elisabeth Martin un de ses nombreux centres d’intêret. « Grâce à cette expérience et à mon coaching, j’ai tellement souvent constaté à quel point les personnalités s’épanouissaient que naturellement mon engagement s’est confirmé d’année en année »

    Eve-Elisabeth Martin en visite dans une école à Nga Tran (Vietnam).

     » Avec l’association « Sourires Sans Frontières » (SSF/ souriressansfrontieres.fr) j’ai eu la possibilité de pouvoir gérer de nombreux bénévoles (amateurs et professionnels). Ma connaissance en PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et ma formation en Hypnose m’ont beaucoup aidé à créer au sein de notre équipe, une vraie cohésion qui au départ paraissait difficile à réaliser.

    Nous prenons des amateurs qui n’ont jamais mis les pieds sur une scène et qui souhaitent apprendre à faire le clown ou la magie pour pouvoir donner de leur personne en ressentant le grand frisson. Nous les formons en leur apprenant les rudiments de la magie, de la sculpture de ballons, de la comédie. Afin d’intégrer une troupe il est aussi important de connaître les techniques d’entrée, de sortie de scène, le salut au public…

    Dès qu’ils sont opérationnels la possibilité leur est donnée de voyager autrement: ils visitent un pays et donnent un petit quelque chose à ce pays (des spectacles gratuits évidemment). J’appelle cela du tourisme équitable ou tourisme et partage. Chacun voyage avec ceux avec lesquels ils ont des atomes crochus et en fonction des étapes annoncées d’avance, des spectacles sont prévues au préalable. Les frais sont à la charge de chacun. Un vrai engagement personnel est donc la base de la philosophie de l’association Sourires Sans Frontières (souriressansfrontieres.fr). Nous n’avons aujourd’hui aucune aide, aucune subvention ce qui permet une flexibilité et une réactivité totale. Avis aux donateurs!!!!!!!

     

    Hypnothérapeute Paris et Vierzon

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  • Bestiaire bavard, conte de l’artiste d’origine vietnamienne Isabelle Genlis

    Bestiaire bavard, conte de l’artiste d’origine vietnamienne Isabelle Genlis

    Les samedis 15 septembre (Santes 59) et 22 septembre 2018 (Paris 13e), représentation du bestiaire bavard, conte de l’artiste d’origine vietnamienne Isabelle Genlis, accompagnée à la cithare vietnamienne par Phuong Oanh

    Bestiaire bavard avec Isabelle Genlis et Phuong Oanh V :

    Isabelle Genlis et Phuong Oanh vous proposent deux contes populaires qui accompagnent Crapaud, le héros, jusqu’au Génie du Ciel.

    Lors de ce spectacle en duo, destiné à tous les publics à partir de 5 ans, Isabelle Genlis chante ces comptines rythmées vietnamiennes en français et Phuong Oanh les interprète dans leur langue d’origine au son du Dan Tranh, la cithare vietnamienne.

    • Samedi 15 septembre – 19h

    Espace naturel métropolitain Relais nature du Parc de la Deûle, Santes (59) avec Phuong Oanh

    Renseignements: http://www.enlm.fr/sites/enlm/home/agenda/relais-nature/une- nuit-au-relais.html

    • Samedi 22 septembre – 16h

    Médiathèque JP Melville, 75013 Paris avec Phuong Oanh

    Renseignements: https://bibliotheques.paris.fr/Default/doc/QUEFAIRE/56351/conte-vietnamien-bestiaire-bavard

    Presse: http://www.isabellegenlis.fr/le-bestiaire-bavard.html

    Pour plus d’informations sur Isabelle Genlis :

    http://www.isabellegenlis.fr/

    http://www.isabellegenlis.fr/presentation.html

    http://www.isabellegenlis.fr/agenda.html

    http://www.isabellegenlis.fr/publications.html

    http://www.isabellegenlis.fr/presse.html

    https://mailchi.mp/9701bdc78855/newsletter-mensuelle-1249701?e=929336e02f

    http://www.mcfv.eu/contes-dasie-y-compris-du-vietnam-par-la-comedienne-et-conteuse-dorigine-vietnamienne-isabelle-genlis-ete-2018-dont-samedi-18-8-heros-dasie-jardin-du-musee/

    Pour plus d’informations sur Phuong Oanh :

    Phuong Oanh est professeur de musique traditionnelle vietnamienne. Elle a enseigné durant de nombreuses années et a animé le groupe Phuong Ca Dan Ca Quoc Nhac.

    http://www.phuongca.org/page%20centrale.htm

    http://phuongoanh.over-blog.com/

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