Étiquette : chinoise

  • Brochettes de poulet (recette de cuisine chinoise)

    Brochettes de poulet (recette de cuisine chinoise)

    Brochettes de poulet (recette de cuisine chinoise)

    La cuisine asiatique facile de Henri- Victor

    La cuisine asiatique sans tralala

     

    Brochettes de poulet (recette chinoise).

    Pour 3 personnes

    INGREDIENTS

    4 belles cuisses de poulet, désossées et coupées en petits morceaux.

    MARINADE

    1 cuillère à soupe de sauce de soja

    1 cuillère à soupe d’ huile de sésame

    1 pincée de cinq parfums

    1 cuillère à café de sel

    1 cuillère à café de sucre

    1 pincée de poivre

    PREPARATION

    Faire mariner le poulet pendant au moins 5 heures.

    Puis les piquer sur des brochettes

    Les faire cuire au four moyen pendant 15 minutes.

    A déguster avec un bon riz parfumé simple et délicieux.

    La cuisine asiatique est facile

    Ingrédients asiatiques

    La cuisine asiatique est facile

    LA CUISINE ASIATIQUE


    Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

     

     

  • Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Le choc, le tsunami

    Super, super, je venais juste d’être papa d’une très jolie petite fille, une petite eurasienne au teint de perle. Ma maman allait venir la découvrir et évidemment s’extasier devant cette merveille dont j’étais l’heureux et fier créateur.

    Paré de ses plus beaux atours « bébé » attendait de pied ferme sa vénérable aïeule. Tout était fin prêt, le cœur battant nous entendîmes la porte de la chambre grincer sur ses gonds, le moment tant- attendu nous figea et le temps fut soudain suspendu aux lèvres de ma mère. Elle se pencha au dessus du berceau, sourit, ses yeux brillèrent de bonheur et soudain, dans un rictus de contentement, elle nous asséna : « comme elle est moche ! ».

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    Les bras ballants, l’air ahuri toute l’assistance en resta pantoise, ne sachant quoi répliquer, paralysée par cette inattendue et si sévère sentence.

    L’esprit encore assommé, je décidai manu- militari de demander à ma pauvre mère si elle n’était pas sous l’effet de médicaments ou d’anti- dépresseurs puissants mais peu efficaces. Soudain, les yeux brillants, elle se mit à bredouiller la voix pleine d’émotion : « elle est vraiment très, très moche ! ». Je capitulai , je rendis les armes, la bataille était par trop inégale, je n’avais pas la force de me battre contre ma propre mère.

    Tiraillé par le doute, l’amour -propre en berne, je décidai d’assiéger le domicile de ma maman et ainsi connaître les tenants et les aboutissants de cette saugrenue mascarade qui avait transformé un père au summum de fierté en un malheureux crapaud géniteur d’un tétard femelle. Un sourire bienveillant au coin des lèvres, elle me prit la main, jeta autour d’elle un regard suspicieux et me glissa dans un soupir : « ta fille est la plus belle du monde ». Je sentis soudain le paroxysme de l’incompréhension brouiller mon entendement.

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    La réponse

    Enfin tout devint limpide quand l’une de mes amies, d’origine asiatique, m’expliqua que les parents vietnamiens, de peur de représailles perpétrées par les « esprits », ne claironnaient jamais que leurs enfants étaient magnifiques. La jalousie rendait nos « ectoplasmes aux yeux bridés » fort irritables et parfois même méchants. Selon les dires ancestraux, il arrivait que ces derniers vengent des enfants qu’ils trouvaient trop beaux. La meilleure parade à ces fourbes et basses attaques était la cachotterie. Dans certaines provinces, il était de coutume de noircir le visage des nouveau- nés afin que les fantômes ne les remarquassent point. En Asie, il ne faut jamais que les esprits errants prennent ombrage des bébés et qu’ils se vengent de n’être eux- même que des êtres transparents et sans consistance !

    Bref pour conclure en Europe le dicton qui pourrait le mieux traduire l’essence même de cette histoire serait : « vivons heureux, vivons cachés ! ».

    D’autres histoires vraies

     

  • Bouddha

    Bouddha

    Bouddha et le bouddhisme

    Bouddha et bouddhisme

    Prince indien qui vécut au VI e siècle avant notre ère.

    Le mot, le nom Bouddha, veut dire l’éveillé. Le nom patronymique duBouddha est Siddharta Gautama Sakyamuni. Sakyamuni signifie : du clan Sakya, de la lignée Sakya.

    Bouddha, Bouddhisme, Eveil, Nirvana, Karma.

    De quoi s’agit il ?

    La doctrine du Bouddha est basée sur la découverte intime et bouleversante, qu’il fit de la souffrance humaine. Il en tira après une très longue méditation, un enseignement en quatre points, connu sous le nom des Quatre Nobles Vérités*.

    Les Quatre Nobles Vérités :

    La souffrance. Dukkha
    L’apparition de la souffrance. Samudaya
    La Cessation de la souffrance. Nirodha
    Le Sentier (La voie) Magga

    Dukkha La souffrance :

    Il décrit les formes de souffrances, mais aussi comment la souffrance apparaît et pourquoi, quels en sont les mécanismes, les causes. Ici, le Bouddha décrit cinq formes, ou sources, nommées agrégats (le cœur du bouddhisme) :

    La matière (solidité, fluidité, chaleur et mouvement).

    Les sensations (trois groupes de sensations, les sensations plaisantes, déplaisantes ou neutres).

    Les perceptions (ce sont les perceptions qui permettent de reconnaître les objets physiques ou mentaux) .

    Les formations mentales (ce groupe comprend tous les actes volitionnels, bon ou mauvais plus connus sous l’appellation « Karma »).

    La conscience (réaction du corps ou de l’esprit aux phénomènes extérieurs).

    Telles sont les cinq sources et les cinq formes de la souffrance.

    Samudaya L’apparition de la souffrance :

    Elle provient du désir. Et qu’est-ce que le désir ?

    C’est une soif, ardente, une avidité passionnée, ce qui fonde et produit la ré-existence. Cette soif d’être, d’être ou d’avoir, provoque aussi tous les malheurs des êtres vivants. Du conflit entre deux humains jusqu’aux guerres mondiales.

    Telle est la cause de l’apparition de la souffrance.

    Nirodha La Cessation de la souffrance :

    La troisième découverte est qu’il existe une émancipation, une libération possible.

    Le seul but possible, selon le Bouddha, c’est la libération, la cessation de la souffrance, subie, ou causée.

    En s’attaquant à la racine de la souffrance, c’est à dire le désir, la volonté, et même le sentiment du besoin, faim ou soif.

    Magga Le Sentier (La voie) :

    Connu sous la dénomination de Sentier du milieu, parce qu’il s’agit d’éviter les extrêmes :

    La poursuite du bonheur par la dépendance du plaisir des sens.

    L’ascétisme nihiliste (conçu comme bas et vulgaire).

    Le sentier est simplement la pratique juste des huit vertus :

    – Compréhension juste. – Pensée juste. – Parole juste. – Action juste. – Moyen d’existence juste. – Effort juste. – Attention juste. – Concentration juste.

    Voilà pour l’essentiel la doctrine bouddhique initiale.

    De la doctrine, et de l’enseignement originel, bien des mouvements sont nés, et bien des disciples ont constitué des écoles, qui se réclament toutes, plus ou moins de cette doctrine initiale.

    Le bouddhisme n’est certes pas une organisation totalitaire et unifiée, c’est plutôt un mouvement, et différentes écoles proposent leurs approches. Et cela peut surprendre, car ces différentes écoles semblent très éloignées entre elles, sur le fond comme sur la forme.

    (Je préfère le mot école à celui de secte qui a une connotation péjorative, bien qu’il existe aussi des sectes bouddhiques).

    Alors qu’est-ce relie entre elles ces différentes écoles. Quel est leur point commun ?

    Le point commun, c’est la recherche de la vérité, « la réalité ultime » : à savoir l’abandon du désir, la cessation de la souffrance, et la juste conscience du chemin qui est la vie .Tel est l’éveil.

    C’est ce que les bouddhistes appellent le Nirvana, en japonais Satori.

    Plus déroutant encore, certaines écoles affirment que le nirvana, est en soi une chose importante et nécessaire, certes, mais que l’essentiel se trouve ailleurs. Sur le chemin, précisément, qui va vers les autres, et leur enseigne le juste chemin, sans quoi l’éveil resterait pur égoïsme.

    Est-il utile de s’intéresser au bouddhisme ?

    Si une démarche personnelle vous incline en ce sens, vous y trouverez certainement un grand nombre de thèses pertinentes. Un constat, et une approche, personnelle et profonde, du cheminement de votre, la vie. De plus comme chacun sait, le bouddhisme est plutôt pacifiste et non-violent, puisqu’il réprouve la souffrance, et lutte contre les illusions, – et dans ce monde pas vraiment très sage, un peu de douceur bouddhiste ne ferait de mal à personne.

    Qui sait ? Vous y trouverez peut-être des réponses à quelques questions. Voire plus, si affinités.

    Si votre démarche ne vous incline pas dans ce sens, les mêmes arguments tiennent encore.

    De plus le bouddhisme est rationaliste, sur son versant philosophique, et bien des découvertes récentes en psychologie par exemple, étaient largement connues des bouddhistes depuis les temps anciens. Rappelons par exemple que l’inconscient, la psychologie collective, ne furent connues de l’Occident qu’à partir des travaux de Freud. (C’était un pionnier qui agissait pour la science, et pour le bien de l’humanité mais aussi pour alléger la souffrance de ses patients, ne l’oublions pas, même si maintenant sa pensée paraît très confuse, rendons lui hommage quand même. )

    Mise en garde sur le bouddhisme.

    Le bouddhisme n’est pas une sinécure, sous son aspect débonnaire toujours sourire aux lèvres, se trouve une doctrine, plutôt ardue et difficile.

    La discipline de vie des bouddhistes n’est pas à la portée de n’importe qui. Même de qui le veut, surtout de qui le veut ! Pour les butineurs de parfums à la mode et les amateurs de pratiques exotiques, – comme la méditation, par exemple.

    Ils risquent de repartir bien vite, dès les premières crampes venues.

    Les belle images de l’art bouddhique aux couleurs chatoyantes, expriment peut-être une autre réalité, – dont ils ne veulent certainement pas entendre parler.

    L’enseignement bouddhiste, peuvent se résumer à ceci, au moins dans les premiers temps :

    Seul face à soi-même. Personne n’aime ça ! Et ce n’est que le début.

    Plus dangereux encore, toutes sortes d’attrape-nigauds, où l’on vous fait croire au nirvana, par des pratiques étranges ou des rituels ésotériques, moyennant finances, en profitant de la mode bouddhiste. (Les bouddhistes ne sont en rien responsables de cet état de fait, il s’agit là de charlatans opportunistes naturellement. Mais prudence quand même, sachez où vous mettez les pieds.)

    Des mots comme Zen, Nirvana, Karma, sont passés dans le langage courant.

    Zen, ça sous-entend « relax » décontracté, erreur ! Nirvana, autrement dit, illumination, lumière holistique, flotter dans les airs, erreur !

    Karma ça veut dire destin, erreur !

    Bon j’arrête là, sinon je vais vous faire peur, et ce n’est pas ma visée, bien au contraire.

    Quelques précisions :

    Le bouddhisme est une religion non théiste (cela veut dire que la notion de dieu n’y apparaît pas).

    La position des bouddhistes est la suivante : Nous ne pouvons nous prononcer sur ce sujet.

    Hormis sous sa forme taoïste, où la position est plus nuancée, bien que conforme au canon bouddhique.

    Le Bouddhisme philosophique est dit non dualiste (cela veut dire, qu’il n’y a pas opposition des contraires).

    Hinayãna Petit véhicule : notion péjorative, obsolète, n’est plus employée.

    Mahãyãna Grand véhicule, pas plus grand que le petit, notion orgueilleuse, obsolète, n’est plus employée.

    Le bouddhisme est un véhicule, vers le Nirvana, l’abandon ultime des illusions.

    Le mot religion est un mot latin qui veut dire « relier à ».

    Rien de plus, (chacun interprète ensuite à sa manière).

    Voir Hannah Arendt, Crise de la Culture 1961.

    ***

    ***

    Et comme d’habitude je vais être un peu hors sujet.

    Parce que sinon c’est trop sérieux et c’est pas drôle.

    Je vais vous parler de l’eau.

    L’eau c’est un liquide qui coule partout.

    Et y en a partout sauf dans le désert évidemment, sauf dans les oasis, où là il y en a.

    De l’eau, il y en à aussi dans le ciel, ça s’appelle des nuages, mais c’est de l’eau.

    L’eau il y en a au pôle nord, ça s’appelle de la glace, mais en réalité c’est de l’eau.

    Il y a 400 millions d’années il y avait de l’eau, c était de l’eau, mais personne n’en savait rien, puisqu’à cette époque il n’y avait que des dinosaures. Les dinosaures ne savaient pas qu’ils buvaient de l’eau, mais comme ils avaient soif, il la buvaient quand même.

    Aujourd’hui nous buvons de l’eau, et évolution de l’espèce oblige, comme nous sommes des homo sapiens version deux, sapiens sapiens, modèle amélioré de l’ancienne version un, néandertalienne…

    Eh ! bien ! Nous savons que, quand nous buvons de l’eau, c’est de l’eau. On est très fort, et y en a beaucoup dans la Capi. (Capi , c’est un mot qui vient du latin capus, capitis, la tête, chapeau, un capitaine y a Capi dedans, dans Capitale, décapité ou capuche…)

    Et, maintenant, ça se complique un petit peu.

    L’eau que nous buvons aujourd’hui, l’eau du robinet par exemple, cette eau-là est passée plusieurs fois dans le ventre de dinosaures, pour vous dire la vérité, mais toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, c’était dedans, même.

    Conclusion : C’est toujours la même EAU.

    Conclusion de la conclusion : C’est dedans pour NOUS aussi.

    Conclusion de la conclusion de la conclusion : Ça sera dedans ou dehors mais ça s’appelle de l’EAU quand même.

    Et…

    Tonnerre de Brest !

    Pourvu que ça dure !

    Ne dit-on pas : – Qui est à l’appareil, ah ! l’eau !

    Autre chose.

    Pour les connaisseurs et petit futés.

    N’oublions pas que tout ce que nous en savons, c’est parti des recherches sur la thermodynamique.

    Et d’une énigme concernant une histoire de four, où la couleur violette, ne se comportait pas comme attendu.

    Les conséquence furent innombrables :

    Déterminisme obsolète

    Exactitude Statistique

    Traverser un mur

    Possible  !

    Probable  !

    Réalisable  !

    Le chat est-il mort ou vivant ? Les deux, mon général !

    Et comme dirait la mère Denis, vieille lavandière du terroir, ça c’est ben vrai.

    Les vieilles dames ont toujours raison, mais personne ne les écoute.

    La même chose mais autrement.

    Dans le village des schtroumpfs bleus, il y a un barbier

    Il y a ceux qui se font raser par le barbier, barbu

    Il y a ceux qui se rasent eux-mêmes, barbant pour le barbu

    A quelle catégorie appartient le barbier ?

    Les deux mon général !

    Est-ce possible !!? Oui mon général !

    Sixième ! Théorie des ensembles, mon général !

    ***

    ***

    Bibliographie :

    Pour en savoir plus :

    Dennis Gira. : Comprendre le Bouddhisme. Bayard Editions. Le livre de poche 14366.

    Certainement l’un des écrits le plus complet sur ce sujet. La philosophie bouddhiste y est abordée sous toutes ses formes, le contexte historique et la présentation des différentes écoles bouddhiques, leurs doctrines et leurs pratiques. Mention spéciale, ce livre n’a pas été écrit par un bouddhiste, mais par un catholique pratiquant, qui s’est donné pour tache, de présenter le bouddhisme aux chrétiens. Pour ceux que cela rebuterait (lire un catholique), le travail est sans reproche et l’ouverture d’esprit totale. La présence bouddhiste en France, où et à qui s’adresser, inclus.

    Walpola Rahula : L’enseignement du Bouddha (d’après les textes les plus anciens), Editions Point Sagesses Sa13.

    Au cœur du Bouddhisme le Theravada (Thera-vãda) l’école des anciens, le Bouddhisme orthodoxe.

    Présentation de la doctrine bouddhique tel qu’elle fut enseigné, par le Bouddha lui même.

    Toutes les écoles bouddhiques reconnaissent la validité des textes du Theravada (c’est ce qu’il faut apprendre en premier), ensuite, selon la pratique.

    * La présentation des quatre nobles vérités de la présente page est largement inspiré de ce livre ( en partie reproduite ).

    Conséquence : l’honnêteté m’oblige à cette précision. Si votre intérêt pour cette rubrique dépasse le cadre du simple dilettantisme, pour plus de sécurité, lisez la version originale.

    Chögyam Trungpa : Le mythe de la liberté (et la voie de la méditation) Editions Point Sagesses Sa18.

    Au sommet du bouddhisme le Vajrayãna (Bouddhisme tibétain). Ce livre présente la pratique du Vajrayana, bouddhisme tantrique dit aussi adamantin, hautement philosophique, et il explique ce qu’est la pratique tibétaine, sans concession et sans vous bercer d’illusions, y sont décrites les étapes et la progression nécessaires pour atteindre l’éveil. Ce livre s’adresse à ceux qui connaissent déjà un peu le sujet. (Vajrayana : Véhicule de la foudre et du diamant).

    Shunryu Suzuki : Esprit zen esprit neuf Editions Point Sagesses Sa8. Un peu à part, le Bouddhisme Zen, (Comme le Bouddhisme chinois Ch’an dont il est issu, cette école bouddhiste, est autant d’influencebouddhiste que taoïste).

    Débarrassé de sa gangue martiale, le bouddhisme Zen que présente Shunryu Suzuki., est un bouddhisme simple sans complication, presque commun.

    Il n’y est pas question de Satori (illumination), ou de long discours amphigourique, mais seulement, retrouver « l’esprit du débutant ».

    l’esprit du débutant Avant la fin de la pluie, nous entendons un chant d’oiseau. Même sous la neige épaisse, nous voyons poindre des perce-neige et des pousses nouvelles.

    Maurice Percheron : Le bouddha (et le bouddhisme). Editions du Seuil 6.

    Le travail d’un historien, présentation du Bouddhisme dans son contexte historique de l’antiquité indienne.

    Panoramique : le Bouddhisme sous toutes ses formes, indienne, chinoise, mongole, d’Asie du sud-est…

    Très bien illustré. (Tout public, si vous ne connaissez pas le bouddhisme, commencez donc par celui-là).

    Alexandra David Neel : Voyage et aventure de l’esprit, Editions Albin Michel. Espaces libres n°45.

    Récit, peut-être le plus intime des textes d’Alexandra David Neel . Philosophe et romancière, ethnologue et grande voyageuse, elle nous parle de sa rencontre avec les bouddhistes du Tibet, dans un livre magnifique.

    On ne rend pas assez hommage à son œuvre, pourtant par ses écrits (Tous des carnets de voyages), elle devrait être considérée comme un pilier de la littérature française du XXe siècle. Sa part active,dans l’implantation du bouddhisme dans notre pays, est de tout premier ordre (prépondérante).

    ***

    JPB (avec l’aimable collaboration de M. Paco Alpi).

  • Bar à la vapeur (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Bar à la vapeur (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Bar à la vapeur (cuisine chinoise, recette chinoise)

    La cuisine asiatique de Henri- Victor

    bars-poisson

    Recettes asiatiques « light »et « diététiques » faciles

    Bar à la vapeur

    Recettes asiatiques « light »et « diététiques » faciles

    Ingrédients

     un bar écaillé et vidé
    blanc de ciboulette
    1 gingembre frais
    Sauce de soja ( une c à soupe)
    huile de sésame ( une c à café)
    sauce d’huîtres ( Une c à soupe)
    sel fin

    Préparation

     mettre le poisson dans un plat creux


    faire des entailles des deux côtés et y déposer du sel+ le gingembre taillé en cheveux+blanc de ciboulettes.


    Verser la sauce de soja+sauce d’huîtres+huile de sésame sur le bar des 2 côtés


    Puis cuire à la vapeur en enlevant régulièrement du dessous du couvercle les gouttelettes d’eau de condensation
    Variante : effectivement tu cuits le poisson à la vapeur, sans sel mais + gingembre. faire chauffer de l’huile (environ 3 à 4 cuillères), lorsqu’elle est très chaude et lorsque le poisson est presque cuit, verser l’huile chaude sur le poisson (attention au éclaboussures !!), ainsi le poisson est saisi et devient un peu croustillant. Puis verser de l’huile de sésame, sauce de soja et ciboulette ( version moins diététique).

     Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne.

    Merci

  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

    - Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

    - Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

    - Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok. Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

    - Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Article du site www.hotel-thailande.com

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Photo de la une Thierry Beyne

  • Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Enfin ils débarquent d’une longue période de silence. Ils arrivent tels des conquérants sur des destriers de couleurs, de formes et d’espace.

    Jamais ces nouveaux aventuriers de la toile, ces façonneurs de sculptures n’ont été si présents dans la galaxie des créateurs. Les artistes asiatiques nous assènent des œuvres nouvelles, innovantes et parfois même dérangeantes. Longtemps cachés dans un méandre de complexes ou d’interdits, ils galopent aujourd’hui tels des chevaux sauvages et indomptés.

    Asietralala se veut le site des créateurs d’extrême- orient telle une boîte de Pandore irrémédiablement positive et vivifiante. Alors peintres, sculpteurs, couturiers, musiciens, artistes aux yeux bridés, déclenchez vos talents avec Open Mag. Nous savons que vous vous cachez, sortez enfin de votre si longue retraite

    Une artiste Franco- chinoise vous présente une oeuvre original

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Par maître JPBPeut être orthographié de trois manières différentes, Yi King, Yi Jing ou Yi Ching cela vient de la difficulté de traduire en caractères latins, les sons de la langue chinoise.

    Yi King, Yi Jing ou Yi Ching

    De quoi s’agit il ?

    Il s’agit du plus ancien livre chinois pilier de sa culture, référence depuis plus de trois mille ans d’histoire.

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    C’est le grand livre du Yin et du Yang, c’est ça le Yi King !

    Sa structure se compose de soixante quatre symboles appelés hexagrammes. Un hexagramme est composé de six traits superposés, ces traits ont deux formes possibles continu ou discontinue, qui peuvent être appelé monogrammes, le trait continu représente le yang le trait discontinue représente leyin.

    Chaque hexagramme est représentatif d’une situation humaine, l’ensemble des soixante quatre hexagrammes représente tous les types de situations (existentielles comme diraient nos brillants philosophes) qu’un être humain peut rencontrer dans une vie. Chaque Hexagramme porte un nom, un petit texte l’accompagne (explication, description de la situation), le commentaire, et pour chaque trait une petite sentence qu’on appelle aussi un jugement.

    Les 64 hexagrammes : disposition en cercle et en carré.

    A quoi ça sert ?

    La lecture du Yi King et la connaissance des soixante quatre hexagrammes, permettent de se familiariser, avec un système de pensée, toujours en mouvement, un hexagramme représente une situation, cette situation est analysée, commentée :
    - sur quoi elle repose
    - en quoi elle peut tendre
    - vers quoi elle peut évoluer
    - quels en sont les points forts
    - quels en sont les points faibles
    - quels sont les pièges
    - les chausse-trappes à éviter
    - quels sont les conseils qui y sont associés
    - comment bien se préparer à ce qui doit ou peut en découler (situation présente, situation en devenir.)

    Représentation contemporaine du Yi King.

    Ainsi hexagrammes après hexagrammes, se forme petit à petit, une représentation de ce qui est la nature même de ce qui nous anime c’est à dire le temps, les transformations ou mutations en un mot la vie, dans un univers en mouvement.

    Mise en garde sur le Yi King.

    Le Yi King n’est pas un livre facile, de plus il est assez éloigné dans sa forme et les approches de ce que nous connaissons en occident. Ce n’est pas un traité philosophique de haut vol, mais plutôt la mise oeuvre d’une pensée très terre à terre, ce qui rend le yi-king particulièrement déroutant au moins dans les premiers temps. De plus son apprentissage peut être fastidieux, la répétition sur le même modèle soixante quatre fois (les hexagrammes) peut rendre sa lecture ennuyeuse. Mais passées les premières difficultés, vous y découvrirez un livre d’une grande sagesse, qui sera vous récompenser de votre effort.

    Comme le bon vin la chose s’apprécie avec le temps et avec modération …

    Alors c’est compliqué ? non pas vraiment . Est que c‘est simple ? non pas vraiment. Alors c’est simple ou compliqué ? C’est entre les deux. C’est une chinoiserie alors !… Et chez nous s’est bien l’hexagone non !!? C’est comme un cadeau, tu défais les nœuds, de la ficelle, tu retires le papier, t’ouvres la boite et tu regardes à l’intérieur et si ça te plait, t’est content !!

    Pour conclure.

    Coin ,coin, coin, coin, coin, coin, un hexagone s’est six coins, un hexagramme six traits, et trois canards qui discutent, l’un dit « coin, coin » , les deux autres répondrent « coin, coin »,c’est six coins ou trois fois deux « coins,coins » c’est exaspèrant !… et hors sujet, et pas l’objet du Yi King, mais pour les canard le coin, coin, c’est une façon de parler, on à beaucoup à apprendre des canards, mais ça, c’est une autre histoire.

    ********

    Pa Kua :

    Les huit figures de base (Combinaison de trois traits yin yang)

    Représentation symbolique des éléments de la nature :

    Le ciel La terre Le tonnerre l’eau le feu la montagne Le Lac ou la brume Le vent

    Disposition en cercle des 8 trigrammes

    Pour en savoir plus.

    Le Yi Jing Cyrille Javary Collection BREF n° 20 Livre d’initiation au Yi King, livre de poche pas cher impossible de faire mieux en 127 pages, indispensable pour qui veut bien démarrer avec le Yi king . Du même auteur Cyrille Javary et Pierre Faure Yi Jing Le livre des changements collection Albin Michel (Très Erudit complet les 64 Hexagrammes, présentation moderne et soignée, livre broché de qualité.)

    Yi King Lieou Yi-Ming ,Thomas Cleary Collection Point Sagesse Sa167 Livre de poche pas cher édition point sagesse garantie de sérieux, complet texte et commentaire, d’une qualité exceptionnelle, mais difficile pour une première approche.

    Yi King Le livre des transformations Richard Wilhelm Collection Etienne Perrot. Livre relié prix raisonnable, reconnu comme étant une référence, un classique parmi les meilleures traductions occidentales du Yi King .

    Vivre le TAO Marie Delclos Edition Trajectoire. Livre d’introduction à la pensée Taoïste, efficace et pratique, large éventail des différents aspects de cette forme ancienne de sagesse ou le Yi king est abordé de manière simple et didactique, tout public.

    Les quatre saisons Antonio Vivaldi. Musique classique style baroque,meilleure interprétation du Yi Kingpour violon et orchestre. Je plaisante naturellement, bien que …

    Photo de la une de Grégoire de Gaulle

     

  • Confusius

    Confusius

    Confusius

    Confucius

    Le grand maître de sagesse chinoise, Confucius en chinois Kongfuzi (551-479 av.J.-C.).

    Confucius naquit dans l’état de Lu (l’actuelle province de Chantong), à Tseon une petite bourgade de cette principauté.

    De famille noble il reçut une éducation raffinée, mais il connut aussi les revers de fortune et même des périodes de pauvreté.

    Homme politique, Confucius exerça différentes charges publiques, jusqu’au plus haut niveau ( gouverneur…). De l’avis général, ses actions et réformes furent couronnées de succès.

    C’est comme philosophe qu’il fut le plus connu, jamais dans l’histoire des peuples, un homme n’aura autant imprégné de son passage, la culture de son pays.

    La philosophie de Confucius, ou l’humanisme chinois :

    L’enseignement de Confucius est tourné tout entier vers la morale et le respect des valeurs traditionnelles.

    Selon lui, l’homme devrait régler sa conduite sur cinq vertus :

     La bonté
    La droiture
    La bienséance
    La sagesse
    La loyauté

    Le respect des parents, la vie, et la mort sont les trois concepts de base qui ordonnent les plus hautes valeurs morales.

    Le Ren ou « qualité du cœur » représente la suprême vertu, ce terme peut aussi vouloir dire grande noblesse, ou qualité de l’homme accompli. La notion de centre ou milieu pilier de la pensée chinoise, est associé au Ren, dans la philosophie de Confucius.

    Confucius fut un homme de son temps, plus soucieux d’efficacité dans l’action, que réellement novateur, ses idées et ses références existaient bien avant lui, d’ailleurs il n’invente rien, mais propose plutôt d’être en conformité avec la tradition. Alors pourquoi, Confucius, est- il considéré comme le plus grand philosophe chinois ? C’est parce qu’il incarne cette tradition et il en est le dépositaire.

    Après Confucius la tradition n’est plus la tradition, mais deviendra le confucianisme. De là, une confusion toujours possible entre, Confucius et le confucianisme.

    Autres aspects du confucianisme  :

     La pratique de rituel, et de rites compliqués doit aider à la prise de conscience de la magie du monde, en lieu et place de toute métaphysique.

     La standardisation à outrance de la société, par l’entremise d’une administration rigoureuse et qui tatillonne, qui doit tout codifier et tout réglementer, jusqu’aux moindres détails de la vie quotidienne .

     Les rapports humains totalement maîtrisés, hiérarchisés, acceptés, conformes à la tradition sont tendus vers un seul but, établir une société de pure réactivité.

    Il s’agît là de dérives du confucianisme, postérieures à Confucius lui-même, bien que ces dérives soit contenues potentiellement ; c’est implicite déjà dans sa pensée …

    Philosophe du bon sens, lettré de grande érudition, éminent pédagogue, ses paroles sont pleines de sagesse, de nombreuses maximes chinoises lui sont attribuées, en cela Confucius reste et restera toujours un modèle pour les chinois.

    « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. »

    Etait-il pour autant, ce qu’il est convenu d’appeler un sage ? Vers la fin de sa vie, lui-même reconnut que non …

    N’est -ce pas là, le début de la grande sagesse…

    *****

    Indications bibliographiques en fin de page.

    L’interlude ne traite pas de la philosophie de Confucius, mais parle de tout autre chose .

    *****

    Comme d’habitude on se détend un peu.

    Attention 5 4 3 2 1, ça par en vrille !

    Schrödinger aurait dit la même chose à son chat, quand il découvrit la structure de l’ADN.

    Interlude ludique et éducatif :

    Un peu de géométrie c’est bien, aussi . Il est plat ton truc , me direz vous, mais tout le monde ne s’appelle pas Confucius , le matou de ma voisine , plus exactement une petite bête adorable de l’espèce des félidés , s’appelle Ondine , c’est jolie comme nom , le chien d’ Henri (Li chien page d’accueil du cite) s’appelle Virgile , c’est jolie également . Alors pourquoi ne pas plaisanter avec Confucius , c’est bon pour les zygomatiques. Si c’est plat mon truc, c’est qu’il m’est difficile de faire autrement bien qu’il existe certaines méthodes , mais je ne les maîtrise pas encore suffisamment . De toute manière cela serait trop complexe , et pour moi Z veut encore dire Zorro et c’est peut être pas plus mal, et h c’est la constant de Planck, je suis pas complètement ignare non plus , la fluctuation du vide fut découverte parLao-Tseu , il y à très longtemps , et Tchouang-Tseu , en a conclu, fort logiquement, que le néant n’existait pas , certains en doutent encore et ont du mal à l’admettre ; nous sommes au XXI e siècle !

    Pourquoi le néant n’existe pas ? Parce il est impossible de faire démarrer quoi que ce soit à partir de zéro, alors que le vide est partout présent, et ingrat que nous sommes, nous nous en rendons même pas compte .

    Pour le reste à savoir les bulles, je n’aborderais pas ce sujet aujourd’hui , du reste, cela me paraît inopportun .

    Asietralala est un site qui parle de l’Asie , pas des bulles , enfin … On verra ?

    Au hasard une question : ça ne vous dérange pas ce zéro noté origine dans le plan cartésien ? Source ( plus, moins, rond ) , noté « ±O ». Serait ce tout aussi pertinent (en attendant mieux)…

    Ah oui aussi ce qu’aucun prof de math ne dit : « Un l’ensemble vide, est vide, parce que l’on ne sait pas ce qu’il y a dedans. »

    Présentation géométrique d’un truc plat . Construction d’un Gag !

    Géométrie astralitiaque « l’aqualab » :

    Sur la base du carré magique de neuf.

    On fait un rond dans le carré. On cherche le centre, comment ? On fait une croix St André pardi !

    Aller on continu, jaune sur fond gris.

    Pas très gaie hein…

    Et le carré au centre, comment on fait ?

    De la couleur pour voir si c’est beau ?

    Ho ! C’est beau !

    Le carré dans le milieu ?

    C’est comme ça qu’on fait !

    C’est comme un moteur électrique, ou presque …

    On met un truc bidule chose dedans.

    Encore plus jolie !

    Mais le truc bidule chose , comment on fait ?

    Attend je vais te le dire…

    Mais avant je mets de la lumière dedans .

    Incroyable ! Improbable !

    Mais le truc bidule chose, comment on fait ?

    Comme ça !

    C’est un rond dans un carré.

    C’est ni rond , ni carré , c’est magique.

    Et comme tout ce qui est magique , il y à un truc.

    Si tu as compris, c’est bien.

    Si tu n’as pas compris, donnes ta lange au chat.

    Ou, demande le à la lune.

    Alors maintenant ! Toujours convaincu de la platitude de la pensée chinoise, incapable de la moindre abstraction ?

    Fin de l’interludique .

    Tout ce qui est mentionné dans cet interlude ludique, n’est que pure fantaisie et ne doit, ni ne peut être pris trop au sérieux. Cela, n’est qu’une incertaine manière de s’exprimer, et qui ne s’appuie sur aucun fait scientifiquement prouvé.

    *****

    Retour à Confucius.

    Pour en savoir plus sur Confucius  :

    Pierre Do-Dinh. Confucius et l’humanisme chinois. Edition Points sagesses Sa187. Le livre qu’il faut lire si l’on ne connaît pas ou peu le sujet.

    Entretiens de Confucius (Traduit du chinois par Anne Cheng.) Edition Points Sagesses Sa24. Compilation effectuée par les disciples de Confucius, recueil de la parole du maître. Incontournable.

    Karl Jaspers. Confucius. Edition Noé. (Karl Jaspers. Philosophe allemand l’un des pères de l’existentialisme.) Dans cet essai Karl Jaspers, brosse un portrait de l’homme Confucius, et n’aborde pas ou très peu le confucianisme, il décrit un homme soucieux de résoudre les problèmes de son temps, recherchant avant tout l’efficacité.

    François Jullien. Traité de l’efficacité. Livre de poche biblio essais Edition Grasset 4292. Au combien riche d’enseignement ! L’efficacité version chinoise, aux antipodes de la notion d’efficacité occidentale. Complémentaire à une bonne connaissance du confucianisme. Qu’entend t’on par efficacité en Chine, si vous le savez déjà, ce livre ne sera pas une grande surprise, mais si vous l’ignorez alors vous risquez d’être sidérés, au point de remettre en question votre propre référentiel sur ce sujet.

    JPB.

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

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    Grégoire de Gaulle (à gauche) avec des personnalités du festival

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    J’ai aperçu les œuvres photographiques de Grégoire de Gaulle lors d’une grande exposition organisée au Carrousel de Louvre, une exposition présentée par le Centre d’Echanges Culturels et Artistiques Franco- Chinois (CECAFC) et Cap Cultures. Mais pourquoi Grégoire de Gaulle parmi des peintres, des sculpteurs, des artistes chinois? La réponse est simple car la Chine est une véritable source d’inspiration pour ce photographe « globe- trotter ».

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    Je l’ai revu lors d’une exposition dans le cadre d’un festival en Mongolie Chinoise à CHIFENG, un festival avec la participation de la ville de Cannes. Nous avons parlé, nous avons fait la fête et aussi ri et dansé….Mais qui est donc Grégoire cet artiste voyageur si proche de l’empire du milieu?

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    Photographe et graphiste, Grégoire de Gaulle a eu la chance de pouvoir se balader librement en Chine durant l’été 1978. Il en ramené alors un reportage photo dont il publie une sélection consacrée aux loisirs d’une population qui sortait à peine des tourments de la Révolution culturelle. Des années plus tard, il a pu retourner dans ce grand pays et constaté combien le décor avait changé, mais aussi que, avec une apparente facilité, les Chinois s’étaient adaptés à ce nouveau siècle. Comme Mao l’avait appris à ses dépens, le peuple chinois sait faire le gros dos, attendre et voir, profiter de l’instant en attendant des lendemains qui, trop souvent dans le passé, ont déchanté. La nouvelle révolution du marché aurait-elle changé ces traits que l’on dit permanents ?

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    En 2004 Patrice de Beer a écrit:

    La Chine est-elle immuable ou en proie, devant nos yeux, à un changement historique ? Sans doute un peu des deux. Le carnet de voyage que nous offre Grégoire de Gaulle – avec une modestie qui fait qu’il a attendu 26 ans avant de nous le faire partager – peut paraître bien décalé par rapport aux images modernistes que rapportent les millions de touristes et d’hommes d’affaires qui ont visité Shanghai, Pékin ou Canton. Point de gratte-ciels, de limousines étincelantes, de ravissantes jeunes femmes à la dernière mode et d’ambitieux
    « businessmen » partis à la conquête du monde ! Mais un petit peuple qui survit tant bien que mal les bouleversements que lui imposent le Ciel ou ses dirigeants. Un petit peuple qui, en cette année 1978, deux ans après la mort de Mao et la fin du désastre meurtrier de la Révolution culturelle, a déjà réappris à vivre, et à sourire.

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    Ce peuple chinois s’amuse, voyage, mange, se fichant bien de ce grand jeune homme étranger de vingt-deux ans qui le mitraille avec son appareil photo. Ce n’est pas lui qui l’empêchera de grimper sur le bateau de marbre du Palais d’été, à Pékin, et de faire immortaliser cette excursion par un photographe ambulant. De jouer aux échecs chinois torse nu ou en marcel dans la touffeur des « hutong », les ruelles du vieux Pékin. Mais c’est peut-être lui qui a fait brailler d’effroi ce gamin qui n’avait peut-être jamais vu de « waiguoren », ces étrangers si rares à l’époque.

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    Oui, les temps ont bien changé et la lenteur désinvolte de Chinois qui travaillaient pour le régime avec autant d’enthousiasme que celui-ci mettait de générosité à les rémunérer a cédé la place à l’économie de marché : finie l’unité de travail, le « danwei », cocon à la fois si répressif et si confortable. Il faut désormais lutter pour survivre, pour travailler, pour conserver ou obtenir un logement. A la dictature du Parti a succédé celle de l’argent et du marché. Les écarts de revenus se sont multipliés dans une société longtemps habituée à un égalitarisme de façade, les tensions sociales sont là pour ceux qui veulent bien les voir, en ville comme à la campagne.

    Face à ce peuple sensible, patient, si avide de goûter les – encore trop rares – menus plaisirs qui sont les siens, Grégoire de Gaulle a lui aussi su se montrer sensible, patient. Sans cela, il ne nous aurait ramené qu’une collection de photos de voyage dont on sait qu’elles vieillissent aussi vite que le papier sur lesquelles elles sont tirées. Ressorties de leurs cartons, elles n’ont pas pris de rides, seulement un peu de bouteille. Car derrière l’uniforme Mao ou la robe passe-partout en calicot mal coupé, comme aujourd’hui en vêtements de bon faiseur, les Chinois resteront toujours des Chinois. Avec leur sourire indéfinissable qui est moins la manifestation de leur contentement intérieur qu’un miroir ou une protection contre le monde extérieur, l’émerveillement des enfants et la placidité des vieux qui en ont tant vu.

    Photos Chine 1978/Grégoire de Gaulle

     

     

  • RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE intérieure (Chine)

    RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE intérieure (Chine)

    RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE Intérieure

    (Chine)

    (10/21JUIN 2016)

    par

    Michel RECULLET 

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     Vendredi 10                                                                                                                                                                            Décollage à 20h20 de Roissy pour une nouvelle aventure direction la Chine.

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    Samedi 11                                                                                                                                                                                                         Atterrissage du 777 tout en douceur sur la piste de  Pékin (Chine).

    Il est 12h 10 et il nous faudra attendre 19h pour prendre une ligne intérieure pour atteindre notre destination finale: la Mongolie (Chine).

    Nous avions profité de ce moment pour rechercher un slogan qui servira de thème au festival du cinéma chinois auquel nous sommes conviés. Il fallait alors symboliser ce rapprochement entre les villes de Cannes et Tongliao ce sera « Symphonie de dunes et vagues »

    L’avion se pose  » à la mongole « sur l’aéroport de CHIFENG ou un accueil triomphal nous attend sous les crépitements des flashes. De splendides créatures enroulent des  écharpes bleues autour de nos cous, témoignage de l’amitié franco-mongole (Chine).

    Un autocar escorté de trois voitures-balais nous transporte vers le bout du monde au pied du grand désert de Mongolie de Chine et arrivons enfin à nos logements par une nuit très étoilée.

    Nous dînons dans un restaurant moderne et luxueux puis allons regagner nos chambres qui sont en fait des grands containers offrant un bon confort (nouveau concept hôtelier/ la Chine nous réserve toujours de nombreuses et nouvelles surprises) .

    Au réveil quelle surprise: une vue féerique sur le désert s’offre à nous: Les dunes sont là, tout près avec un petit plan d’eau que survolent quelques oiseaux en  quête de nourriture.

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     Dimanche 12

    la journée commence par une première répétition un peu endormie sous un kiosque ombragé.

    L’après-midi nous grimpons sur les dunes, exercice périlleux et plus sportif encore nous des descendons les pistes ensablées en luge.                                                                                 Malgré l’immense étendue du désert de Gobi, je fus heurté par une luge incontrôlée!

    Au retour impossible de retrouver mes baskets bleues Reebox et après enquête approfondie, il s’agissait d’une blague de potaches attardés…

    Notre accompagnateur-journaliste Thierry nous initie à la méditation et nous découvrons toutes les vertus de cette discipline.

    Dés le premier soir, nous assurons un spectacle au bord de la piscine et Henri avec Eve son assistante dévouée démarre avec un spectacle de magie bien apprécié.

    Ensuite accompagné par Alain P à l’accordéon, Alain R  au tuba-basse Bernard à la flûte et Patrick à la batterie, j’interprète quelques chansons françaises incontournables. L’ambiance est au rendez-vous et l’on danse dans la bonne humeur.

    Pour clore ce spectacle, un chanteur mongol nous fait une démonstration technique époustouflante avec combinaison simultanée de voix basse et alto.

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    Lundi 13                                                                                                                                                                          

    Réveil magique: le désert est toujours là imperturbable avec ses dunes colorées par le soleil levant , on ne se lassera jamais d’un pareil spectacle!

    Encore une répétition serrée en vue du grand spectacle avec G.Depardieu.

    Après un déjeuner gastronomique nous partons visiter la ville voisine artificielle et sans âme. Les avenues sont larges et bordées d’immenses immeubles pour entasser les anciennes populations nomades. Les magasins sont des bazars ou l’on trouve pêle- mêle tous les produits de première nécessité.

    Le soir, nous dînons dans une yourte typiquement mongole avec des plats à base de laitage et de viandes grillées.

    En rentrant à l’hôtel nous apprenons l’arrivée de Juliette Binoche la célèbre actrice vers 3 heures du matin mais nous  n’avons pas l’intention de l’attendre pour l’accueillir car il est déjà bien tard  et nous préférons regagner nos chambres.

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    Mardi14                                                                                                                                                                         

    Au cours de notre ultime répétition avant concert arrive notre grand-chef suprême Aiming qui vient écouter la qualité musicale de notre programme. Il n’est plus question de jouer la chanson chinoise Aobao Xiangui car pas assez aboutie. Tous nos morceaux de Banda sont validés.

    Ensuite nous sommes conviés à un cocktail très « people  » autour de la piscine. Nous nous retrouvons mêlés aux stars du festival avec Juliette Binoche, le maire de cannes, Grégoire de Gaulle et retrouvons avec plaisir Cécilia Cara et Cyrill Nicolaï ( interprètes respectifs de Roméo et Juliette et autant en emporte le vent).

    En fin d’après-midi, nous assistons au vernissage des artistes peintres (Chine) ou photographes(France). Les séances photos n’en finissent plus et les congratulations d’usage vont bon train.

    Ensuite des limousines vont nous conduire sur le grand tapis rouge du festival.

    A la sortie de notre range Rover noire les flashes crépitent et l’on va se diriger comme des stars vers la grande scène sous les objectifs des caméras qui transmettent en direct sur écran géant notre venue.

    Chacun signe sur un mur géant et moi j’y ai dessiné mon cher Bidule personnage BD de ma création. Toutes les vedettes se retrouvent là pour la grande cérémonie officielle, acteurs, chanteurs danseurs artistes en tous genres mais quelle mise en scène! Quand  Juliette Binoche arrive, elle est saluée par une ovation générale fracassante brisant le silence du désert.

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    Le spectacle est très équipé techniquement: la télévision diffuse son show avec des caméras montées sur grues  mobiles et les projecteurs multicolores, les effets spéciaux s’en donnent à cœur joie…

    Le spectacle est magnifique et se terminera sur un son et lumières accompagné d’un feu d’artifices gigantesque dans un décor naturel unique: le désert.

    Nos prestations sont largement saluées par le public.

    Après le dîner je réveille ma guitare qui s’était endormie dans son étui car nous allons continuer la fête jusqu’à l’aube. Les chansons s’enchaînent aux rythmes des danses dans la plus grande joie des  participants. Peu à peu les officiels s’intègrent à notre groupe et se mêlent avec plaisir à notre fête improvisée…Quelle soirée!

    Je m’endors bercé par le croassement tapageur des crapauds.

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    Mercredi 15                                                                                                                                                                     

    Après avoir bien entendu la conférence de Juliette Binoche car j’étais au premier rang, J’ai bien noté son amour pour la Mongolie et la vie simple et naturelle qu’elle inspirait probablement par contraste avec la vie stressante et artificielle des stars. J’en ai conclu qu’elle préférerait  peut-être vivre bien tranquillement  en yourte, loin des palaces , des mondanités  des projecteurs et des paillettes.

    Après cela nous partons en 4X4 dans les dunes du désert. Ce périple est réservé aux amateurs de sensations fortes. C’est très impressionnant lorsque le  bolide prend son élan en descente pour pouvoir remonter jusqu’en haut de  la dune d’en face. Heureusement il y a des poignées un peu partout dans le véhicule pour se retenir, les secousses étant assez violentes.

    Nous retournons dans le désert mais à dos de chameau avec Cécilia Carra et Cyril Nicolaï. Lors d’une escalade de rochers glissants, Cécilia m’a rattrapé de justesse par la main m’évitant une chute fatale dans le ravin, me sauvant  ainsi la vie . Merci Cécilia, je n’oublierai jamais ton geste!

    Le soir c’est un nouveau spectacle de gala mais de moindre ampleur et nous avons fourni une meilleure prestation avec une disposition sur scène des musiciens revue pour mieux nous entendre.

    On va se coucher plus tôt ce soir car demain on part en car pour PEKIN la capitale de la Chine.

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    Jeudi 16                                                                                                                                                                              

    Nous sortons des chemins caillouteux pour atteindre enfin un réseau autoroutier flambant neuf.

    Après un déjeuner à Chifeng Yu Long nous arrivons à Chengde, ancienne ville impériale et offrant  des visites  particulièrement intéressantes. Le paysage de montagnes avec ses défilés forcent notre admiration.

    Nous arrivons au Chendge mountain resort et embarquons sur le dernier télésiège à 17 heures , sachant que le retour se ferait à pied.

    La montée étant bien longue, nous prenions alors  conscience que la descente à pied serait probablement  interminable  et difficile à travers cette forêt dense que nous survolions.

    L’arrivée est époustouflante lorsque se dresse devant nous ce gigantesque piton rocheux  si caractéristique qui domine la région de toute sa splendeur!

    On comptera 3 heures de re-descente assez épuisante, mais le spectacle en valait vraiment la peine!

    Vendredi17                                                                                                                                                                                               Les visites  s’enchainent et la plus belle de toutes sera probablement  Potala du Panchen lama: un splendide palais tibétain servant de résidence aux dalaÏ-lamas, perché sur la hauteur et composé de nombreux temples et qui ne manquent  pas de nous impressionner.

    Nous faisons tourner les rouleaux de prières sous les drapeaux multicolores agités par le vent.

    C’est la dernière étape avant PEKIN que nous atteindrons dans la soirée avec beaucoup de mal compte-tenu des embouteillages.

    Le dernier hôtel est de grand luxe ce qui facilitera notre repos, nous promettant une dernière nuit en Chine très »Zen ».

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    Samedi18                                                                                                                                                                      

    Ce sera une journée « shopping » très fournie dans le quartier commercial de Tian men et au marché aux perles. Avant de partir, il fallait bien vider le porte monnaie de ses derniers yuans.                                                                                                                                                                               

    J’ai acheté un GO-PRO dont je ne comprendrai jamais rien à son fonctionnement, ne pouvant décrypter la notice en chinois ainsi que des foulards très élégants « made in France »…

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    Dimanche19                                                                                                                                                                               

    Nous allons revoir le temple des Lamas  dont on ne peut se lasser et en ce jour dominical, les visiteurs sont venus nombreux pour prier avec ferveur, allumant de gros bâtons d’encens qu’ils jetteront ensuite dans les flammes d’un chaudron. Tout ces temples au milieu d’une végétation qui semble sortir d’une peinture chinoise inspirent méditation et recueillement dans une ambiance reposée et mystique.

    Après quoi nous engouffrons dans les U tong, déambulant dans un fatras hétéroclite de vélos rouillés, vieux lavabos ou encore vespas sans moteur qui jonchent le sol au milieu des masures, tous ces vestiges des quartiers pauvres et insalubres dont la Chine veut se débarrasser au plus vite pour balayer toute image négative qui pourrait nuire à sa réputation de grande puissance…

    Nous irons au marché de nuit, déambulant au milieu des étals alimentaires de tous genres proposant même brochettes de scorpions et autres aliments que nous ne consommons pas chez-nous.

    Nous rentrons à l’hôtel, exténués par un métro bondé de voyageurs.

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    Lundi20                                                                                                                                                                                                                   

    Ce matin la température est toujours très élevée à Pékin.

    Le temps est passé bien vite et Il va falloir préparer les valises car nous prendrons l’avion du retour en soirée.

    Pour clore ce séjour riche en événements, ce sera l’apothéose pour ce dernier soir avec une invitation dans un des meilleurs restaurants de Pékin spécialisé dans le canard laqué. Nous sommes reçus par Monsieur Long Yuxiang Président du centre de communication culturel  international de Chine accompagné de sa ravissante assistante-interprète. Pour les remercier de ce grand  honneur je leur propose de leur interpréter un florilège de chansons françaises. Alain et Bernard m’accompagnent dans cette ambiance festive qui clôturera un séjour enchanteur et inoubliable.

    J’attends avec impatience le sixième voyage que nous concocteront Henri et Eve que je remercie  chaudement au passage, sans oublier madame Li que nous avons eu  à nouveau le plaisir de revoir cette année!

    Vive nos voyages en Chine avec les clowns de Paris

    Michel RECULLET 

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