Vie culturelle

Palais de Tokyo programme des expositions

VIVIEN ROUBAUDVIVIEN ROUBAUD

Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
« C’est la face cachée des objets banals qui m’intéresse, […] pour en tirer des principes qui sont inclus dans le matériau mais qui ne sont pas révélés. » (1)
Vivien Roubaud (né en 1986, vit à Nice) a conçu pour le Palais de Tokyo une installation inédite : évanescente, son œuvre rejoue à l’infini l’instant hasardeux et fugace d’une bâche qui s’envole sur un chantier.

(1) Entretien avec Aude Lavigne dans l’émission « Les Carnets de la Création », France Culture, 7 janvier 2015.

Commissaire : Daria de Beauvais

Biographie

Né en 1986, Vivien Roubaud s’est d’ores et déjà confronté à l’architecture du Palais de Tokyo lors de son exposition personnelle au sein des Modules Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent (2014). Il y avait notamment créé des sculptures-temps en fixant l’instantanéité d’une explosion dans de la gelée de pétrole – il s’agit là encore d’encapsuler un phénomène passager et de le rendre autonome.

Depuis l’obtention de son diplôme de la Villa Arson en 2011, son travail a été inclus dans des expositions collectives telles que Demain c’est loin (Villa Arson, 2011) et Le Parfait Flâneur à la Biennale de Lyon (2015).

En 2014, il a obtenu le prix Révélations Emerige. L’artiste est représenté par la galerie In Situ Fabienne Leclerc (Paris).

 LES ROSES ET LES VERTS (UNE FÊTE GALANTE) ET AUTOMNE HIVER

Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
« Je n’envisage les pièces que d’une façon efficace par rapport à mes engagements. Naturellement le dessin, mon outil premier, me permet de naviguer dans les différents champs qu’il traverse : c’est-à-dire tous. Les questions qui se posent ensuite en fonction des médiums utilisés (peinture, dessins muraux, collages d’objets ou d’images…) sont des questions classiques, Mais c’est dans leur réunion, leur proximité, que se jouent des tensions, des ellipses ou des raccourcis. » (1)

Stéphane Calais (né en 1967, vit à Paris) a imaginé pour le Palais de Tokyo deux œuvres jouant entre l’intérieur et l’extérieur, la couleur et le noir et blanc.

Les roses et les verts (une fête galante)
Lieu : niveau 2, Fenêtres Wilson

Automne Hiver
Lieu : niveau 2, Hall Wilson

En agrandissant des fragments de ses peintures sur papier au format des fenêtres du Palais de Tokyo longeant l’avenue du Président Wilson, Stéphane Calais donne à voir un geste pictural et sa matière.

Dans le hall d’entrée, un collage mural monumental réalisé par l’artiste est constitué de plus d’une centaine de sérigraphies uniques, de même format. Oscillant entre abstraction et figuration, leurs motifs – des fleurs, des tâches et autres formes diverses – sont repris sur une dizaine de bâches suspendues.

(1) Citation de l’artiste extraite de la présentation de son travail dans le cadre de sa nomination au Prix Marcel Duchamp, en 2008.

Biographie

Considéré comme l’un des artistes français les plus importants de sa génération, Stéphane Calais a été nommé pour le Prix Ricard en 2007, puis pour le Prix Marcel Duchamp en 2008. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections muséales, dont celles du Musée National d’Art Moderne, ainsi que dans de nombreuses collections privées.
Ces dernières années, il a multiplié les projets en France et à l’étranger, en galerie ou dans le cadre de commandes privées, comme les peintures murales monumentales qu’il est invité à réaliser en 2012 pour la Tour Havas, à Puteaux.

Des expositions personnelles de son travail ont notamment été organisées à la Galerie Zieher Smith & Horton (New York, 2014, 2009, 2006), à la Galerie Aliceday (Bruxelles, 2012, 2008, 2005), au Centre d’art Passerelle (Brest, 2014), au CCC (Tours, 2013), à l’Espace Claude Berri (Paris, 2009) et au Crédac (Ivry-sur-Seine, 2008).
On a également pu découvrir ses œuvres dans le cadre de nombreuses expositions collectives, dont Doré & Friends au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2014), La vie des formes aux Abattoirs, à Toulouse (2012), Paris-Delhi-Bombay au Centre Pompidou, à Paris (2011), In the studio à la Kunsthalle Athena, à Athènes (2013), Le Centre Pompidou au Musée de l’Ermitage à l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2010) ou La Force de l’art au Grand Palais, Paris (2009).

Diplômé de l’École Supérieure des Beaux Arts de Nîmes puis résident à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques à Paris, il enseigne depuis 2009 à la Rijksakademie, à Amsterdam.

SHANA MOULTON SHANA MOULTON

Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
« Je suis toujours en quête de magie, c’est une manière d’échapper à la banalité. Pour accentuer cette quête, j’ai recours aux fantasmes et aux hallucinations. Parfois, dans la routine, on arrive malgré tout à percevoir des ouvertures à la rêverie. Votre esprit, ou l’intérieur de votre corps peuvent être des portails symboliques propices à l’évasion. » (1)

Shana Moulton (née en 1976, vit à Münster) crée une installation au sein de laquelle sculpture, vidéo et performance sont intimement liées, décrivant à travers un personnage féminin, son alter ego, les aspirations et les rituels d’une société en quête de spiritualité.

(1) Shana Moulton interviewée par Lia Rochas Paris, « Shana et les objets parlant », In Standard Magazine, 6 décembre 2011.

Commissaire : Daria de Beauvais

Biographie


Shana Moulton, Swisspering, 2013, video still. Courtesy of the artist, galerie Crèvecœur (Paris) and galerie Gregor Staiger (Zurich).

Depuis la fin de ses études en 2006, Shana Moulton a bénéficié d’une attention grandissante de la part d’institutions telles que la Tate Modern (Londres), le Yerba Buena Center for the Arts (San Francisco), le Migros Museum (Zurich) ou encore le New Museum (New York).

Mobilisant la vidéo et la performance, le travail de Shana Moulton a également été présenté au sein de festivals dédiés à ces médiums comme Performa 2013 (New York) ou lors de la Biennial of Moving Image à l’ICA (Londres, 2011). Elle est représentée par les galeries Crèvecœur (Paris) et Gregor Staiger (Zurich).

 FRENETIC GOSSAMER

Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
« Je considère mon travail comme résultant d’une énergie féminine, car il s’assimile à une transformation sans endommagement ni pénétration. » (1)

Martin Soto Climent (né en 1977, vit à Mexico) inaugure un nouveau lieu de détente au cœur du Palais de Tokyo : le Bas-Bar. Mobilisant un élément emblématique de son travail, les collants pour femme, l’artiste les tend dans l’espace en un réseau de lignes droites, formant une voute au-dessus du café.

(1) Martin Soto Climent interviewé par Oliver Kielmayer, In ArtPulse, 2012.

Commissaire : Daria de Beauvais

Biographie

Martin Soto Climent est né en 1977 à Mexico, où il vit et travaille. Dès 2002, il présente son travail dans des institutions mexicaines et fait depuis dix ans l’objet d’expositions à l’international.

Inclus au sein de The Black Moon au Palais de Tokyo en 2013 dans le cadre du programme Nouvelles Vagues, il a également pris part à des expositions à l’ICA (Londres, 2015), au Museum of Contemporary Art (Chicago, 2014) et au Migros Museum (Zurich, 2010).

Il est représenté par les galeries Clifton Benevento (New York), Michael Benevento (Los Angeles), Karma International (Zurich), T293 (Rome & Naples) et Proyectos Monclova (Mexico).

 FOR THE WALL, FOR THE WORLD

Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.

 

« Les mots sont de puissants outils et font partie d’un langage universel se situant à quelques pas d’un monde idéal, car la poésie est dialogue. »

Babi Badalov (né en 1959, vit à Paris) investit quatre murs du Palais de Tokyo pour en faire le support de ses jeux sémantiques et graphiques. Avec cette installation, il puise dans le contexte socio-culturel de Paris et entend réunir les opposés par le collage de concepts, de mots et de papiers trouvés.

Biographie


© Silver Simphor
Né en 1959 à Lérik, en Azerbaïdjan, Babi Badalov vit et travaille à Paris depuis 2008. Il s’installe à Leningrad dans les années 1980, où il découvre la scène artistique russe alternative. En 1990, il participe à l’exposition « The New Artists from Saint Petersburg » au Mucsarnok (Budapest) et réalise sa première exposition personnelle l’année suivante en Oregon. Ses voyages et sa situation d’immigré aux Etats-Unis et au Royaume-Uni nourrissent sa pratique. Il présente sa « poésie visuelle » notamment à Manifesta 8 (2010), à l’occasion de « Disparity and Demand » à la Galerie (Noisy le Sec, 2014) ou encore à la Biennale d’art contemporain de Moscou en 2015. Parmi ses expositions personnelles, il réalise « MIGRANT POETRY » à La Station (Nice, 2015) et « Poetical Activism » à tranzit.hu (Budapest, 2015-2016). Ses œuvres sont dans les collections du Russian Museum de St. Petersburg (Russie), du MuHKA Museum Contemporary Art d’Anvers (Belgique) ou encore du Zimmerli Art Museum (New Jersey, Etats-Unis). Il est représenté par Gandy gallery (Bratislava) et Jérôme Poggi (Paris).

A Propos de l'auteur

Alexandra De Forcille

Alexandra De Forcille

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