Chine: les petits métiers
Tout est possible dans les pays comme la Chine, pas de patente, de registre du commerce, d’impôts à « tire larigo », rien que de la démerde pour pouvoir survivre. On ne se tracasse pas pour la décoration, des salles d’attente ou des médias. On se projette pas on vit dans l’instant car demain est bien loin.
Ici une « Onglerie » de rue où les riches comme les pauvres vont passer un petit moment de plaisir simple, le luxe pour tous.
La débrouille sans le pas de porte, la démerde sans le fisc, la vie sans les problèmes de nos pays modernes. Ici les « Ongleries » font partie du paysage depuis fort longtemps et aujourd’hui seulement, s’ouvrent un nombre impressionnant de ces boutiques qui subliment la beauté des ongles.
Epilation sur le trottoir à destination des coquettes à la recherche d’une nouvelle « visibilité », coiffeur- barbiers aux gestes « chirurgicaux », marchands de casseroles aux couleurs écarlates, l’Asie aime ce qui brille, vendeurs de cochons aux étals sommaires etc….
Tout cela se passe dans la rue devant le regard médusé des occidentaux de passage.
Jamais les petits métiers auraient du disparaître de nos rues car vivre de « savoir- faire » ancestral donne à la vie de quartier une vraie authenticité que nous avons perdu dans nos grandes métropoles. En Chine cette animation est l’âme même de la « respiration » d’une ville vivante et humaine.
Revenir en Europe est un peu retrouver un monde sans joie, sans but sinon celui d’en avoir plus et ce qui marginalise la quête d’un bonheur simple.
Le soir tout ce petit monde disparaît et un autre monde vient prendre sa place: les restaurants ambulants. Mais ceci est une autre histoire.
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