Catégorie : Vie culturelle

  • Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

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    Grégoire de Gaulle (à gauche) avec des personnalités du festival

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    J’ai aperçu les œuvres photographiques de Grégoire de Gaulle lors d’une grande exposition organisée au Carrousel de Louvre, une exposition présentée par le Centre d’Echanges Culturels et Artistiques Franco- Chinois (CECAFC) et Cap Cultures. Mais pourquoi Grégoire de Gaulle parmi des peintres, des sculpteurs, des artistes chinois? La réponse est simple car la Chine est une véritable source d’inspiration pour ce photographe « globe- trotter ».

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    Je l’ai revu lors d’une exposition dans le cadre d’un festival en Mongolie Chinoise à CHIFENG, un festival avec la participation de la ville de Cannes. Nous avons parlé, nous avons fait la fête et aussi ri et dansé….Mais qui est donc Grégoire cet artiste voyageur si proche de l’empire du milieu?

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    Photographe et graphiste, Grégoire de Gaulle a eu la chance de pouvoir se balader librement en Chine durant l’été 1978. Il en ramené alors un reportage photo dont il publie une sélection consacrée aux loisirs d’une population qui sortait à peine des tourments de la Révolution culturelle. Des années plus tard, il a pu retourner dans ce grand pays et constaté combien le décor avait changé, mais aussi que, avec une apparente facilité, les Chinois s’étaient adaptés à ce nouveau siècle. Comme Mao l’avait appris à ses dépens, le peuple chinois sait faire le gros dos, attendre et voir, profiter de l’instant en attendant des lendemains qui, trop souvent dans le passé, ont déchanté. La nouvelle révolution du marché aurait-elle changé ces traits que l’on dit permanents ?

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    En 2004 Patrice de Beer a écrit:

    La Chine est-elle immuable ou en proie, devant nos yeux, à un changement historique ? Sans doute un peu des deux. Le carnet de voyage que nous offre Grégoire de Gaulle – avec une modestie qui fait qu’il a attendu 26 ans avant de nous le faire partager – peut paraître bien décalé par rapport aux images modernistes que rapportent les millions de touristes et d’hommes d’affaires qui ont visité Shanghai, Pékin ou Canton. Point de gratte-ciels, de limousines étincelantes, de ravissantes jeunes femmes à la dernière mode et d’ambitieux
    « businessmen » partis à la conquête du monde ! Mais un petit peuple qui survit tant bien que mal les bouleversements que lui imposent le Ciel ou ses dirigeants. Un petit peuple qui, en cette année 1978, deux ans après la mort de Mao et la fin du désastre meurtrier de la Révolution culturelle, a déjà réappris à vivre, et à sourire.

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    Ce peuple chinois s’amuse, voyage, mange, se fichant bien de ce grand jeune homme étranger de vingt-deux ans qui le mitraille avec son appareil photo. Ce n’est pas lui qui l’empêchera de grimper sur le bateau de marbre du Palais d’été, à Pékin, et de faire immortaliser cette excursion par un photographe ambulant. De jouer aux échecs chinois torse nu ou en marcel dans la touffeur des « hutong », les ruelles du vieux Pékin. Mais c’est peut-être lui qui a fait brailler d’effroi ce gamin qui n’avait peut-être jamais vu de « waiguoren », ces étrangers si rares à l’époque.

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    Oui, les temps ont bien changé et la lenteur désinvolte de Chinois qui travaillaient pour le régime avec autant d’enthousiasme que celui-ci mettait de générosité à les rémunérer a cédé la place à l’économie de marché : finie l’unité de travail, le « danwei », cocon à la fois si répressif et si confortable. Il faut désormais lutter pour survivre, pour travailler, pour conserver ou obtenir un logement. A la dictature du Parti a succédé celle de l’argent et du marché. Les écarts de revenus se sont multipliés dans une société longtemps habituée à un égalitarisme de façade, les tensions sociales sont là pour ceux qui veulent bien les voir, en ville comme à la campagne.

    Face à ce peuple sensible, patient, si avide de goûter les – encore trop rares – menus plaisirs qui sont les siens, Grégoire de Gaulle a lui aussi su se montrer sensible, patient. Sans cela, il ne nous aurait ramené qu’une collection de photos de voyage dont on sait qu’elles vieillissent aussi vite que le papier sur lesquelles elles sont tirées. Ressorties de leurs cartons, elles n’ont pas pris de rides, seulement un peu de bouteille. Car derrière l’uniforme Mao ou la robe passe-partout en calicot mal coupé, comme aujourd’hui en vêtements de bon faiseur, les Chinois resteront toujours des Chinois. Avec leur sourire indéfinissable qui est moins la manifestation de leur contentement intérieur qu’un miroir ou une protection contre le monde extérieur, l’émerveillement des enfants et la placidité des vieux qui en ont tant vu.

    Photos Chine 1978/Grégoire de Gaulle

     

     

  • Photos « réalisation du rêve des trois gorges », Ouyang Weihong

    Photos « réalisation du rêve des trois gorges », Ouyang Weihong

    Photos de Ouyang Weihong,« réalisation du rêve des trois gorges »

    ( les carnets de Lila Pik)

    Quelques photos de Ouyang Weihong:« réalisation du rêve des trois gorges »

    En gros, un énooorme chantier de construction sur le Yang Tsé qui a duré 17 ans pour protéger des inondations, produire de l’électricité et permettre la navigation. Résultat : un barrage, une centrale hydraulique et une écluse navigable.

    Un photographe, Ouyang Weihong, a suivi le déroulement de ces travaux colossaux. Et c’est une partie de ces photos.

    Bien … Sur le moment, un doute m’envahit : pour avoir connu (dans une autre vie !) quelques chantiers industriels, j’ai du mal à penser qu’on puisse extraire du beau dans un tel contexte. C’est sûr, on va voir des photos de travaux où la lumière ne sera pas optimale, où dans le cadre il y aura une foultitude de choses qui gâcheront la prise de vue, des grues, des camions, des citernes, des structures métalliques, des câbles, de la poussière, de la boue … certes, la mémoire visuelle d’un grand projet industriel mais sûrement pas d’émotion artistique. Donc à recommander exclusivement aux ingénieurs fanas de construction !!

    Et bien, pas du tout !!!! le travail photographique que j’ai découvert m’a carrément sidérée ! Les photos sont belles, puissantes. Elles saisissent différentes étapes de l’ouvrage d’art dans sa verticalité, son horizontalité, sa singularité. Toute la vie du chantier est là, bruissante et fluctuante : Les pelleteuses, le nuage de poussière, les ouvriers, les containers, les grues, les échafaudages…, et pourtant l’objectif la fixe en une composition unique, esthétique et intense. Les angles de vue et le cadrage sont travaillés en finesse. Ce sont des photos d’une grande qualité qui dépassent largement le cadre du reportage.

    J’ai rêvé devant les photos de Ouyang Weihong.

    Présenté par le Musée d’Art de la province du Hubei.

    Les Clowns de Paris représentaient pour l’occasion la France à l’inauguration du barrage des 3 gorges.

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  • Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Les petits carnets de Lila Pik: Chu Teh-Chun

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    Ce 28 septembre dernier, vernissage de l’exposition « œuvres sur papier » du peintre chinois Chu teh- Chun naturalisé français. A cheval sur les deux cultures, il a su trouver sa voie notamment dans la peinture abstraite.chu-teh-chun-2

    Le centre culturel de Chine a choisi de montrer une facette plus secrète de Chu Teh-Chun, peintre plus connu pour ses abstractions lyriques où l’inspiration spontanée guide le pinceau.C’est un parcours « off » qui donne un éclairage intéressant sur le travail de ce peintre arrivé en 1955 en France après avoir étudié et professé en Chine et à Taiwan. Dans la première salle, de grandes peintures au lavis renouent avec la calligraphie chinoise traditionnelle. Formes abstraites inspirées de poèmes classiques chinois, les compositions sont esthétiques et harmonieuses. Viennent ensuite des gouaches, calligraphies, croquis et lithographies qui retracent ses recherches picturales depuis son enfance. On y voit bien l’influence qu’a eu la peinture occidentale dans sa quête. Il a su, par la suite, fusionner les différents apports orientaux et occidentaux pour faire émerger son style vif et coloré, notamment dans l’abstraction. On rentre très facilement dans ses tableaux, et la promenade y est personnelle et très enrichissante.

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    C’est une exposition qui donne envie d’aller voir plus de l’œuvre de ce peintre, très connu et apprécié en Chine, assez discret encore ici. Bien qu’il y ait eu déjà de belles expositions précédentes  au musée Guimet, à la pinacothèque de Paris et à Marseille.Le centre culturel de Chine ouvre le chemin de la découverte, c’est bien ! Si le soleil vous fait sortir et que vos pas vous amènent près du boulevard de la Tour- Maubourg, poussez la porte et regardez !

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      Lila Pik 

    Du 28 septembre au 30 novembre 2016. Entrée libre. Centre Culturel de Chine à Paris, 1 bd de la Tour- Maubourg, 75007 Paris. Lundi au samedi 10h30- 12h30 et 14h-18H

     

     

  • EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR

    Exposition FANTIN LATOUR

    « à fleur de peau » au Musée du Luxembourg

    du 14 Septembre 2016 au 12 Février 2017.

     LES CARNETS DE LILA PIK

    A fleur de peau, Fantin Latour

    Les petits carnets de Lila Pik

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    Fantin Latour s’installe au Musée du Luxembourg à Paris jusqu ‘au 12 février 2017.

    Peintre du milieu XIX ème, on le connaît plutôt pour ses portraits de groupe des célébrités des arts et des lettres : Verlaine, Rimbaud, Manet, Baudelaire …

    Ainsi que pour ses natures mortes, des fleurs, des fleurs et des fleurs !

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    Plutôt dans le réalisme, il finira pas se « lâcher », un peu, à partir de 1860 en peignant ses songes … remplis de naiades. Tout y est au Musée du Luxembourg. Les trombinoscopes, les auto- portraits, les portraits familiaux, les bouquets et les expressions oniriques. De quoi apprécier sûrement le travail d’une vie d’un peintre, doué assurément. Quant à être transporté, c’est une autre histoire …

    Ma préférence est allée aux portraits de famille, surtout ceux de sa belle- sœur, assez dépouillés, austères et énigmatiques.

    Lila Pik

    Biographie FANTIN LATOUR

     SOURCE WIKIPEDIA

    Né à Grenoble, Fantin Latour

    étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron etHorace Lecoq de Boisbaudran. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l’atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs1. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.

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    Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique2. En 1867, il fait également partie des 9 membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Félix Bracquemond et Marc-Louis Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l’abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d’une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante3.

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    Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast4, hommage aux peintres réalistes, 1865, qu’il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington5, au musée d’Orsay6 et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; L’Atelier des Batignolles, hommage à Manet, 1870 ; Un coin de table, hommage aux poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ;Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues, 1885.

    Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur ; ses scènes d’intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun. C’est son ami Whistler qui a attiré en Angleterre l’attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l’a ainsi mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.

    Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    SOURCE WIKIPEDIA 

  • L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise..

    L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise..

    L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise.

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    L’acuponcture.

    (Casimir, le fait du Dragon.)

    Les principes fondamentaux de l ’acuponcture sont décrits dans le Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune), c’est un ouvrage composite dont les parties les plus anciennes remonteraient au III siécle avant J.-C.

    * Concept des méridiens et vaisseaux secondaires.

    La médecine traditionnelle Chinoise considère que les méridiens (Jing) et les vaisseaux secondaires (Luo), sont des trajets répartis dans le corps humain, et dans lesquels circulent le sang et le qi (énergie vitale). Ils forment un réseau reliant les régions superficielles et les régions profondes du corps, équilibrant le fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.

    Les méridiens sont les troncs principaux et circulent longitudinalement, alors que les vaisseaux secondaires sont leurs branches.

    L’on peut considérer deux groupes :

     Les méridiens réguliers (Les Douze Méridiens )

      Les méridiens extraordinaires (Les Huit Méridiens Extraordinaires)

    Pour les vaisseaux secondaires, il y a les majeurs et les accessoires. Ils permettent la communication d’un méridien à l’autre. Les méridiens sont répartis symétriquement sur l’ensemble du corps. A l’intérieur, ils se relient avec les viscères, et à l’extérieur avec les quatre membres, la peau, les organes des sens, faisant du corps un ensemble organisé.

    * (source : Précis d’acuponcture Chinoise, Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles)

    C’est de manière empirique et au cours des siècles, que les anciens ont découvert, de proche en proche, que la stimulation de certains points du corps avec des aiguilles, pouvait améliorer l’état de santé des malades. Il n’est pas exclu de penser que la pratique de la méditation ait joué un grand rôle dans ces découvertes. (la méditation en Asie est considérée comme un état actif du corps et de l’esprit ; à ne pas confondre avec la contemplation qui est un état passif.)

    Ainsi s’est formée cette représentation du corps en méridiens et vaisseaux reliés aux viscères ; le tout constitue ainsi une unité homogène.

     L’intérieur (le corps)

     L’extérieur (l’espace de la vie)

     La fluidité, intérieure et extérieure (qui est appelé le qi ou l’énergie vitale), forme un tout en osmose. . L’information est transmise aux frontières de ces deux couches par la peau et les organes des sens.

    L’aiguille, en un point bien choisi, stimule le qi intérieur. Il y a de la sorte un rééquilibrage entre le qi intérieur et le qi extérieur, parce qu’ils ne sont pas différents, mais complémentaires entre eux et de même nature.

    J’entends déjà cette petite voix, qui dit et répète toujours sur le même ton, les mêmes arguments en toute circonstance et cela quel que soit le sujet que l’on aborde :

    « Oui mais les anciens ont pu se tromper, leur connaissance ne portait pas sur un raisonnement prouvé scientifiquement, et plus est, ils n’avaient pas la technologie. Nous avons la technologie, et pourtant les fameux méridiens n’ont toujours pas été détectés à ce que je sache, pas plus que cette hypothétique énergie, le qi , alors ? »

    Alors, ça suffit ! Je vous dis que cette énergie existe, les physiciens ne parlent que de ça !!

    Le zéro quantique : infinité de l’énergie

    Pour les physiciens, le vide contient toutes les particules et les forces à l’état latent. C’est une substance bien plus riche que le néant des philosophes. Sir Martin Rees.

    A qui reviendra le privilège de nous expliquer, le fonctionnement de la bienveillante corne d’abondance ? Cette personne viendra de la physique sans aucun doute. Mais non ? Mais si …

    JPB.

    Pour en savoir plus. Livres cités dans l’article :
    Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune).
    Canon de médecine. L’un des plus important livre de la culture classique chinoise.

     Précis d’acuponcture Chinoise.
    Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles Livre récent qui répertorie toutes la connaissance actuelle sur ce sujet. Très technique s’adresse aux professionnels de la santé.

    ***

    Je vous conseille, si le sujet vous intéresse, tel qu’il est présenté dans cet article, deux livres, qui ne traitent pas de l’acuponcture mais qui pourront en éclairer le dessin et les contours . Les grands principes de l’acuponcture ne sont pas affaire de raison, mais de résonance. Deux livres pour trouver le juste milieux.

     Le premier livre en éclaire le dessin . Garder l’un,

    Le livre de la cour jaune

    Présenté, traduit du chinois et annoté par Patrick Carré.

    Classique taoïste des IVe – Ve siècles Edition point sagesse Sa146

    Le corps et ses organes décrit de manière visionnaire et poétique.

    Ce livre nous fait entrer dans un monde complexe fait d’image hautement symbolique.

    Le corps vu autrement que par l’intermédiaire de machine, qui ne restitue froidement, que la connaissance technologique quelles en ont.

     Le second livre en dessine les contours. Retourner le zéro à l’infini,

    Charles Seife Zéro La biographie d’une idée dangereuse Pluriel Hachette Littératures

    La grande aventure des chiffres, des nombres et du zéro à commencé à Babylone il y à très longtemps, probablement cherchait on un moyen pour compter les moutons . La grande aventure du zéro continue aujourd’hui, mais les moutons sont virtuels…

    Math / Physique ou en est t’on ?

    Pour ceux qui douteraient encore, qu’il existe une énergie de type qi , tel qu’ elle est décrite par les anciens.

    Pour ceux qui ne font aucune distinction entre le néant et le vide.

    Pour ceux qui bien pensant se représentent le monde de manière déterministe, et qui ont des idées bien arrêtées, concernant ce que sont ou doivent êtres les lois naturelles. Pour ceux qui parlent avec déférence de l’esprit cartésien. Ce livre n’est pas pour vous, il peut même être nocif pour votre bien être et nuire à votre équilibre.

    Pour les autres lisez le c‘est superbe. Tour de passe-passe des gens qui savent rendre accessible au grand public, ce que la science actuelle à de plus pointu ( avec quand même un petit effort de votre part).

    Devinette : Qui à inventé le zéro ? Les ostrogot ? Les américains ? Les russes ? Les aztèques ? Les chinois ? Les grecques ? Les arabes ? Les indiens ? Les hébreux ? Les romains ? Les égyptiens ? Les gaulois ? Les mongoles ? Les turcs ? Les babyloniens ? Les néandertaliens ? Les stroumphs ? Les atlantes ? Les premiers ordinateurs ?

    Annexe

     L’odyssée de l’espèce, au seuil de la porte de jade.

    Un bébé babille à Babylone.

    Comme un trésor, la noix cache son fuit !

    Ainsi sous l’eau bleu, l’huître, protège sa vie !

    Chambre d’or et perle de nacre …

    Ce n’est ni rond ni lisse une noix, mais plein de bosses.

    Deux hémisphères parfaitement jointes en scellent les parties.

    Un anneau de vide, les unis …

    Pour s’emparer du fruit, il faut presser la coque aux endroits choisis, autrement tout fini en bouillie.

    De matière en lumière de lumière en poussière…

    S’emparer du fruit, sans en altérer la coque, tel est le défit !

    Le bébé à grandit, une multitude babillent à l’infini …

     A l’aube des perles de nacre.

    Garder l’un, éprouver le tout.

    Circonspect et serein, il va il vient, le centre est partout, engendrant de rien, raisonnant sans raison …

    Bulles de vie, perles de nacre, gravitent dans vide à l’infini.

    la nature zen

    Jean-Pierre

  • Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    LES CYCLOOOPIES ET VOUS

    Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.

    Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.

    « D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.

    Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.

    Anh QUACH et Van Chi WEI

    Qui sommes nous ?

    Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !

    Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travailleactuellement dans le management de projets informatiques.

    C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…

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  • Proverbe Chinois, à mourir de sagesse

    Proverbe Chinois, à mourir de sagesse

    Proverbe Chinois, les proverbes chinois

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    « Un bon chien ne mord pas les poules, un bon mari ne bat pas sa femme. » ( proverbe chinois)

    « Quand une parole est lachée, même quatre chevaux seraient en peine pour la rattraper »( proverbe chinois)

     » Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres ».( proverbe chinois)

    « L’homme doit prendre une femme qui ait la moitié de son âge, plus sept ans ». (Proverbe Chinois)

    « Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore pas le faire » (Proverbe Chinois)

    « Plus il y a de fous, moins il y a de riz. »(Proverbe Chinois)

    « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doight » (Proverbe Chinois)

     » L’eau ne reste pas sur la montagne, ni la vengeance sur un grand coeur ».(Proverbe Chinois)

    « Le vin fait cracher la vérité. » (Proverbe chinois)

     » Plus la montagne est haute, plus la vallée est profonde ».(Proverbe Chinois)

    « Sourire, c’est rajeunir de dix ans ;s’attrister, c’est se faire des cheveux blancs. »(Proverbe Chinois)

    « Lorsque dans votre cour vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir. »(Proverbe Chinois)

    « Sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament. »(Proverbe Chinois)

    « Le bon vin parfumé finit toujours par se trouver, où qu’il se cache. » (Proverbe chinois)

    « Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune »(Proverbe Chinois)

    « Ce n’est pas le vin qui enivre l’homme, c’est lui qui s’enivre. » (Proverbe chinois)

     » La mer la plus profonde a un fond, la montagne la plus haute a une cime ».(Proverbe Chinois)

     » Lamour d’un père est plus haut que la montagne. »(Proverbe Chinois)

    « Une ivresse efface mille tristesses. » (Proverbe chinois)

     » L’amour dune mère est plus profond que l’océan. »(Proverbe Chinois)

     » Lorsque les hommes travaillent ensemble les montagnes se transforment en or. »(Proverbe Chinois)

    « Le mariage est comme une place assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer, et ceux qui sont dedans veulent en sortir » (Proverbe Chinois)

    « Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».(Proverbe Chinois)

    « L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune mais noircit le cœur. » (Proverbe chinois)

    « Une maison pleine d’enfants ne vaut pas une seconde épouse »(Proverbe Chinois)

    « Pourquoi rester debout alors que l’on peut s’assoir »(Proverbe Chinois)

    « Quand tu ne sais pas quoi dire, cite un proverbe chinois »(Proverbe Chinois)

    « Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus. » (Proverbe Chinois)

     » Qui veut gravir une montagne commence toujours par le bas ». (Proverbe Chinois)

    « Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière. » (Proverbe chinois)

    « On a beau noyer sa raison dans le vin, on n’y noie pas le sujet de ses peines. » (Proverbe chinois)

    « L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune, mais noircit le cœur. » (Proverbe chinois)

    « Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. » (Proverbe chinois)

    « Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin. » (Proverbe chinois)

    « Une ivresse efface mille tristesses. » (Proverbe chinois)

    « Si tu veux être heureux une heure, bois un verre ; Si tu veux être heureux un jour, marie-toi ; Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier. » (Proverbe chinois)

    « Le travail de la pensée ressemble au forage d’un puits ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie. » (Proverbe chinois)

    « Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres. » (Proverbe chinois)

    « L’ivresse fait dire les mots qu’on aurait pu dire en étant sobre. » (Proverbe chinois)

    « Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie. » (Proverbe chinois)

    « Un homme n’est pas bon à tout, mais il n’est jamais propre à rien. » (Proverbe chinois)

    « Le jour éloigné existe, celui qui ne viendra pas n’existe pas. » (Proverbe chinois)

    « Quand vous avez du thé et du vin de riz, vous avez beaucoup d’amis. » (Proverbe chinois)

    « Le cœur de l’homme parfait est comme une mer dont on ne peut découvrir les lointains rivages ». (Proverbe chinois)

    « Le bavardage est l’écume de l’eau, l’action est une goutte d’or. » (Proverbe chinois)

    « Le monde est une mer, notre cœur en est le rivage. » (Proverbe chinois)

    « En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs (dicton chinois)

    « En Chine tout ce qui a des ailes se mange, sauf les avions » (dicton chinois)

  • THIERRY BEYNE, EN NOIR ET BLANC

    THIERRY BEYNE, EN NOIR ET BLANC

    THIERRY BEYNE,PHOTOS EN NOIR ET BLANC

    Thierry Beyne un photographe de talent

    Un jour il décida de tout plaquer en France, d’épouser une vietnamienne et d’aller vivre au Vietnam.

    Projet fort difficile

    Thierry Beyne « En noir et blanc »

     Vietnam (Thierry Beyne)

     Inde (Thierry Beyne)

     Vietnam (Thierry Beyne)

     Srilanka (Thierry Beyne)

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     Srilanka (Thierry Beyne)

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     Thaïlande (Thierry Beyne)

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  • Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .