Acupuncture et médecine traditionnelle chinoise.
L’acuponcture.
(Casimir, le fait du Dragon.)
Les principes fondamentaux de l ’acupuncture sont décrits dans le Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune), c’est un ouvrage composite dont les parties les plus anciennes remonteraient au III siécle avant J.-C.
* Concept des méridiens et vaisseaux secondaires.
La médecine traditionnelle Chinoise considère que les méridiens (Jing) et les vaisseaux secondaires (Luo), sont des trajets répartis dans le corps humain, et dans lesquels circulent le sang et le qi (énergie vitale). Ils forment un réseau reliant les régions superficielles et les régions profondes du corps, équilibrant le fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.
Les méridiens sont les troncs principaux et circulent longitudinalement, alors que les vaisseaux secondaires sont leurs branches.
L’on peut considérer deux groupes :
Les méridiens réguliers (Les Douze Méridiens )
Les méridiens extraordinaires (Les Huit Méridiens Extraordinaires)
Pour les vaisseaux secondaires, il y a les majeurs et les accessoires. Ils permettent la communication d’un méridien à l’autre. Les méridiens sont répartis symétriquement sur l’ensemble du corps. A l’intérieur, ils se relient avec les viscères, et à l’extérieur avec les quatre membres, la peau, les organes des sens, faisant du corps un ensemble organisé.
* (source : Précis d’acuponcture Chinoise, Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles)
C’est de manière empirique et au cours des siècles, que les anciens ont découvert, de proche en proche, que la stimulation de certains points du corps avec des aiguilles, pouvait améliorer l’état de santé des malades. Il n’est pas exclu de penser que la pratique de la méditation ait joué un grand rôle dans ces découvertes. (la méditation en Asie est considérée comme un état actif du corps et de l’esprit ; à ne pas confondre avec la contemplation qui est un état passif.)
Ainsi s’est formée cette représentation du corps en méridiens et vaisseaux reliés aux viscères ; le tout constitue ainsi une unité homogène.
L’intérieur (le corps)
L’extérieur (l’espace de la vie)
La fluidité, intérieure et extérieure (qui est appelé le qi ou l’énergie vitale), forme un tout en osmose. . L’information est transmise aux frontières de ces deux couches par la peau et les organes des sens.
L’aiguille, en un point bien choisi, stimule le qi intérieur. Il y a de la sorte un rééquilibrage entre le qi intérieur et le qi extérieur, parce qu’ils ne sont pas différents, mais complémentaires entre eux et de même nature.
J’entends déjà cette petite voix, qui dit et répète toujours sur le même ton, les mêmes arguments en toute circonstance et cela quel que soit le sujet que l’on aborde :
« Oui mais les anciens ont pu se tromper, leur connaissance ne portait pas sur un raisonnement prouvé scientifiquement, et plus est, ils n’avaient pas la technologie. Nous avons la technologie, et pourtant les fameux méridiens n’ont toujours pas été détectés à ce que je sache, pas plus que cette hypothétique énergie, le qi , alors ? »
Alors, ça suffit ! Je vous dis que cette énergie existe, les physiciens ne parlent que de ça !!
Le zéro quantique : infinité de l’énergie
Pour les physiciens, le vide contient toutes les particules et les forces à l’état latent. C’est une substance bien plus riche que le néant des philosophes. Sir Martin Rees.
A qui reviendra le privilège de nous expliquer, le fonctionnement de la bienveillante corne d’abondance ? Cette personne viendra de la physique sans aucun doute. Mais non ? Mais si …
JPB.
Pour en savoir plus. Livres cités dans l’article :
Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune).
Canon de médecine. L’un des plus important livre de la culture classique chinoise.
Précis d’acupuncture Chinoise.
Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles Livre récent qui répertorie toutes la connaissance actuelle sur ce sujet. Très technique s’adresse aux professionnels de la santé.
***
Je vous conseille, si le sujet vous intéresse, tel qu’il est présenté dans cet article, deux livres, qui ne traitent pas de l’acupuncture mais qui pourront en éclairer le dessin et les contours . Les grands principes de l’acuponcture ne sont pas affaire de raison, mais de résonance. Deux livres pour trouver le juste milieux.
Le premier livre en éclaire le dessin . Garder l’un,
Le livre de la cour jaune
Présenté, traduit du chinois et annoté par Patrick Carré.
Classique taoïste des IVe – Ve siècles Edition point sagesse Sa146
Le corps et ses organes décrit de manière visionnaire et poétique.
Ce livre nous fait entrer dans un monde complexe fait d’image hautement symbolique.
Le corps vu autrement que par l’intermédiaire de machine, qui ne restitue froidement, que la connaissance technologique quelles en ont.
Le second livre en dessine les contours. Retourner le zéro à l’infini,
Charles Seife Zéro La biographie d’une idée dangereuse Pluriel Hachette Littératures
La grande aventure des chiffres, des nombres et du zéro à commencé à Babylone il y à très longtemps, probablement cherchait on un moyen pour compter les moutons . La grande aventure du zéro continue aujourd’hui, mais les moutons sont virtuels…
Math / Physique ou en est t’on ?
Pour ceux qui douteraient encore, qu’il existe une énergie de type qi , tel qu’ elle est décrite par les anciens.
Pour ceux qui ne font aucune distinction entre le néant et le vide.
Pour ceux qui bien pensant se représentent le monde de manière déterministe, et qui ont des idées bien arrêtées, concernant ce que sont ou doivent êtres les lois naturelles. Pour ceux qui parlent avec déférence de l’esprit cartésien. Ce livre n’est pas pour vous, il peut même être nocif pour votre bien être et nuire à votre équilibre.
Pour les autres lisez le c‘est superbe. Tour de passe-passe des gens qui savent rendre accessible au grand public, ce que la science actuelle à de plus pointu ( avec quand même un petit effort de votre part).
Devinette : Qui à inventé le zéro ? Les ostrogot ? Les américains ? Les russes ? Les aztèques ? Les chinois ? Les grecques ? Les arabes ? Les indiens ? Les hébreux ? Les romains ? Les égyptiens ? Les gaulois ? Les mongoles ? Les turcs ? Les babyloniens ? Les néandertaliens ? Les stroumphs ? Les atlantes ? Les premiers ordinateurs ?
Annexe
L’odyssée de l’espèce, au seuil de la porte de jade.
Un bébé babille à Babylone.
Comme un trésor, la noix cache son fuit !
Ainsi sous l’eau bleu, l’huître, protège sa vie !
Chambre d’or et perle de nacre …
Ce n’est ni rond ni lisse une noix, mais plein de bosses.
Deux hémisphères parfaitement jointes en scellent les parties.
Un anneau de vide, les unis …
Pour s’emparer du fruit, il faut presser la coque aux endroits choisis, autrement tout fini en bouillie.
De matière en lumière de lumière en poussière…
S’emparer du fruit, sans en altérer la coque, tel est le défit !
Le bébé à grandit, une multitude babillent à l’infini …
A l’aube des perles de nacre.
Garder l’un, éprouver le tout.
Circonspect et serein, il va il vient, le centre est partout, engendrant de rien, raisonnant sans raison …
Bulles de vie, perles de nacre, gravitent dans vide à l’infini.
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