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  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

     Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

     Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

     Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok.Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

     Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Thaïlande, les conseils pour votre voyage

    Thaïlande, les conseils pour votre voyage

     En France Office national du tourisme de Thaïlande : 90, av. des Champs-Élysées, 75008 Paris. Tél : 01-53-53-47-00 www.tourismethaifr.com. Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 17 h 30.

     Pour les visas : Ambassade royale de Thaïlande : 8, rue Greuze, 75116 Paris. Tél : 01-56-26-50-50. Fax : 01-56-26-04-45 ou 46. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h. Formalités Le visa n’est pas nécessaire pour les séjours de moins de 30 jours pour les ressortissants CE à condition d’avoir un vol aller-retour confirmé. ?- Pour les séjours de moins de 30 jours (donc sans visa), passeport impérativement valable au moins 3 mois après le retour de Thaïlande. Pour les séjours de plus de 30 jours (avec visa), le passeport doit être valide 6 mois après le retour de Thaïlande

     Vaccinations Aucun vaccin obligatoire, sont toutefois recommandés les vaccins déjà conseillés en France : tétanos, polio, diphtérie (DT polio), hépatite B. Les vaccins contre l’hépatite A et la typhoïde sont conseillés.

    Photo à la une de T.Beyne

  • Mangas ou le japon et son autre culture

    Mangas ou le japon et son autre culture

    Mangas ou le japon et son autre culture

    Anime et mangas

    Pour tous les amateurs d’anime et de mangas, le Japon est un paradis. De plus en plus de fans y viennent aujourd’hui en « pèlerinage ». Voici les lieux et événements à ne pas manquer.

    A visiter

    Musée Ghibli Ce musée a été créé par le plus grand des réalisateurs japonais de films d’animation, Hayao Miyazaki, connu pour Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro, Le voyage de Chihiro (Oscar du meilleur film d’animation en 2003) et bien d’autres œuvres.

    Tokyo, dans le parc de Inokashira (voir Promenades dans Tokyo, Mitaka et Shinjuku). A partir de la gare de Mitaka (à 20 mn de Shinjuku par la ligne JR Chuo), 15 mn à pied ou navette du musée. Ouvert de 10h00 à 18h00. Fermé le mardi et pendant les fêtes de début d’année. Les billets doivent impérativement être achetés à l’avance dans un bureau de JTB à l’étranger pour un jour et une heure déterminés. Une liste des points de vente est disponible sur le site du musée. 200 billets sont émis par mois jusqu’à trois mois à l’avance. Il faut donc s’assurer de sa réservation bien avant la date prévue pour la visite. Entrée : 1 000 ¥ (au taux de change de la monnaie locale). http://www.ghibli-museum.jp/ticket/overseas.html Réservations pour la France :http://www.jtbgmt.com/eng/ghibli/TicketSystem_fr.html L’agence de voyages JTB organise des visites guidées d’une après-midi en anglais dans le musée et ses alentours.

    Tous les lundi, mardi et samedi du 2 janvier au 31 mars, tous les lundi, mercredi et vendredi du 2 avril au 26 décembre. Tarif : 6 000 ¥ pour les adultes, 5 500 ¥ pour les enfants. http://www.jtbgmt.com/sunrisetour Akihabara Connu pour ses très nombreux magasins d’appareils électriques et électroniques, le quartier est de plus en plus réputé pour ses magasins consacré à l’anime et ses cafés cosplay. Ne manquez pas les New Discovery of Akihabara Free Tour, visites organisées en anglais et gratuites axées autour du shopping, de la pop culture et des nouvelles technologies. D’une durée de 2 h, elles sont organisées tous les samedi à 13h00.

    Tokyo (voir Promenades dans Tokyo, Ryogoku, Asakusabashi, Akihabara) Gare JR de Akihabara sur les lignes Yamanote et Sobu. Inscription aux New Discovery of Akihabara Free Tour : http://www.akihabara-tour.com/en/ Tokyo Anime Center Dans le building UDX, face à la gare de Akihabara, vous pourrez entre autres tester votre voix dans un dessin animé ou voir un film d’animation sur un écran en 3D.

    Tokyo (voir Promenades dans Tokyo, Ryogoku, Asakusabashi, Akihabara) 2 mn à pied de la gare JR de Akihabara sur les lignes Yamanote et Sobu. Ouvert de 11h00 à 19h00. Entrée libre. http://www.animecenter.jp/eng/ Sanrio Puroland Dans ce parc à thème couvert, vous serez acceuilli par les personnages Sanrio et pourrez nottament admirer une parade et des spectacles musicaux. Ne manquez pas la visite de la maison Hello Kitty.

    Tokyo 5 mn à pied des stations Tama Center (lignes Keio, Okakyu et Tama Monorail) Ouvert de 10h00 à 17h00 en semaine, de 10h00 à 20h00 les week-ends et jours fériés. Les jours de fermeture sont variables, consulter le calendrier sur le site ou par téléphone au 042 339 111. Entrée : 4 400 ¥ pour les adultes, 4 000 ¥ pour les jeunes (12 à 17 ans), 3 300 ¥ pour les enfants (4 à 11 ans). http://www.puroland.co.jp/english/welcome.html Tezuka Osamu Manga Museum Ce lieu incontournable pour les amateurs de Japanimation est consacré à Osamu Tezuka, le grand maître de l’animation moderne, créateur de Astro Boy (également connu sous le nom de Tetsuwan Atom) et de nombreux autres personnages. Le musée dispose d’une salle de projection en haute définition présentant les œuves de Tezuka, des galeries d’exposition de ses travaux et un bibliothèque de ses bandes dessinées.

    Préfecture de Hyogo, à proximité de Kobe. 8 mn à pied de la gare JR de Takarazuka sur la ligne Fukuchiyama ; 5 mn à pied de la station de Takarazuka-Minamiguchi sur la ligne Hankyu. Ouvert de 90h30 à 17h00. Fermé le mercredi (sauf en août et lorsque le mercredi tombe un jour férié), du 29 au 31 décembre et du 21 au 28 ou 29 février. Entrée : 500 ¥. http://en.tezuka.co.jp/tomm/ Shopping

    Animate Vidéos, jeux, mangas, CD et plus encore sur les séries et films d’animation japonais et les mangas. C’est une chaîne qui possède de nombreuses boutiques dans tout le Japon.

    Liste des boutiques : http://www.animate.co.jp/shop.html (en japonais) Centre d’information : 03 3972 0022 Anime Worls Star Goods α Plus de 100 000 dessins originaux, bobines de sériées et de films et autres objets de collection.

    Tokyo 5 mn à pied de la gare de Nakano sur la ligne JR Chuo et sur la ligne de métro Tozai. Ouvert de 13h00 à 20h00 en semaine, de 12h30 à 20h00 les week-ends et jours fériés. Fermé le mercredi. Tél. : 03 3386 0389 http://www.anime-world-star.com/2000/ Aso Bit City Un grand supermarché de jeux, livres, DVD, CD et figurines où il est possible de tester les derniers modèles de machines de jeux et les dernières versions de jeux vidéo.

    Tokyo 1-13-3 Sotokanda, Chiyoda-ku, Tokyo 5 mn à pied de la gare JR de Akihabara sur les lignes Yamanote et Sobu. Ouvert de 10h00 à 22h00. http://www.akibaasobit.jp/ (en japonais) Donguri Kyowakoku La chaîne de magasins République de glands vend de très nombreuses figurines orignales issues de l’univers de Hayao Miyazaki.

    Liste des boutiques : http://www.benelic.com/donguri/shop.html (en japonais) Centre d’information : 03 5469 5700 Mandarake Cette chaîne propose dans ses nombreux magasins des jouets, figurines, magazines et dessins originaux utilisés dans des séries télévisées.

    Liste des boutiques : http://www.mandarake.co.jp/en/shop/ Pokemon Center Les cinq Pokemon Center du Japon proposent exclusivement des produits liés aux Pokemon : jeux, livres, vidéos, petite alimentation, vêtements et autres produits dérivés. Ces Pokemon Center sont installés à Tokyo, Yokohama, Nagoya, Osaka et Fukuoka.

    Liste des boutiques : http://www.pokemon.co.jp/pokecen/ (en japonais) Tezuka Osamu World Entertainment Square Cette boutique est exclusivement consacrée aux produits dérivés de l’univers d’Osamu Tezuka.

    Adresse : Tokyo Opera City B1F, 3-20-2 Nishi-Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo. Tél. : 03 3379 8564. 1 mn à pied de la station Hatsudai sur la ligne Keio Shinsen. Ouvert de 10h00 à 20h30. Jours de fermeture irréguliers. Ultraman World M78 Cette boutique située dans la galerie commerciale souterraine de la gare de Tokyo, vend tout les produits liés à Ultraman, le chasseur d’extra-terrestres, l’un des personnages les plus populaires au Japon.

    Galerie commerciale de la gare de Tokyo. Tél. : 03 3215 0707. Ouvert de 10h00 à 20h30. Autres boutiques Ultraman : http://www.m-78.jp/stores.php (en japonais). Sanrio Gift Gate Une chaîne de boutiques consacrées aux produits Sanrio, dont le plus connu est Hello Kitty.

    Liste des boutiques : http://www.sanrio.co.jp/store/ (en japonais) Restaurants / Cafés De nombreux cafés sont décorés sur le thème de l’anime et des mangas. En voici quelques uns à Tokyo.

    Manboo café Café manga que l’on peut voir un peu partout dans Tôkyô. Adresse du Siège : Manboo Shinjuku : 1-17-7, Kabuki-chô, Shinjuku-ku, Tôkyô http://www.manboo.co.jp/ (en japonais) Bar Flottant Jicoo Sur un design de Reiji Matsumoto (celui qui a fait Albator), un bar baeau-mouche à la ligne d’un vaisseau spatial traverse la baie de Tokyo. http://www.jicoofloatingbar.com/ Evénements

    Tokyo International Animation Fair Ce salon annuel, généralement organisé fin mars, est spécialisé dans l’animation et présente des produits créés aussi bien par des professionnels que des amateurs. En marge du salon a lieu une compétition, les Tokyo Anime Awards.

    Lieu : Tokyo Big Sight http://www.tokyoanime.jp/en/ Comiket (Comic Market) Cette convention se tient deux fois par an en décembre et en août.

    Lieu : Tokyo Big Sight http://www.comiket.co.jp/index_e.html Tokyo Game Show Le plus grand salon des jeux vidéo au monde se tient tous les ans vers la fin septembre.

    Lieu : Makuhari Messe (Nippon Convention Center) http://tgs.cesa.or.jp/english/

    Voir en ligne : Source de l’article
  • HUMOUR ASIE, proverbes chinois, humour d’Asie

    HUMOUR ASIE, proverbes chinois, humour d’Asie

    PROVERBES CHINOIS DRÔLES/ HUMOUR ASIE

    HUMOUR ASIE

    PROVERBES CHINOIS DRÔLES

     Quand la pierre tombe sur l’oeuf, pauvre oeuf. – Quand l’oeuf tombe sur la pierre, pauvre oeuf.

    Le meilleur est de se contenir dans ses limites naturelles.

    On ne peut marcher en regardant les étoiles lorsqu’on a une pierre dans son soulier.

    Ce n’est pas le puit qui est trop profond, mais c’est la corde qui est trop courte.

    La tête d’un pauvre buveur tourne après deux coupes ; – Un homme vain perd son équilibre avec une petite flatterie.

    Les trente premières années se passent à ne pouvoir se réveiller, les trente suivantes à ne pas pouvoir s’endormir.

    Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin.


    Ce ne sont pas ceux qui savent le mieux parler qui ont les meilleures choses à dire.

    CHINESE FUNNY PROVERBS / HUMOR ASIA HUMOR ASIA FUNNY CHINESE PROVERBS  When the stone falls on the egg, poor egg. – When the egg falls on the stone, poor egg.  The best is to restrain oneself within its natural limits.  You can not walk by looking at the stars when you have a stone in your shoe.  It is not the well that is too deep, but the rope is too short.  The head of a poor drinker turns after two cups; – A vain man loses his balance with a little flattery.  The first thirty years are spent waking up, the next thirty not being able to fall asleep.  The more one takes the height and the more one sees far.  It is not those who know best to speak who have the best things to say.

  • LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE

    Stéphane Yvin

    Vietnam. Plusieurs personnes sont à la recherche des crocs de Naga, serpent légendaire qui pourrait donner l’immortalité. D’un côté, le baron Von der Stein, sa femme Léa, monsieur Dinh le mafieux, le capitaine Minh, et Stanley, célèbre spécialiste des religions, veulent accéder à l’immortalité. De l’autre, le professeur Phan, Sacha, l’évêque d’Hanoï et Ly, l’agent secrète gagnée à leur cause, veulent au contraire empêcher la réunion des crocs et préserver le secret. Sacha a un double qui travaille pour le baron : Jack. Après de multiples péripéties, Jack et Ly, prisonniers de Von der Stein, s’enfuient. Finalement après avoir recherché les crocs dans des fameux lieux de culte, en Birmanie, au Tibet et au Vietnam, le baron les réunit tous, mais les officiants sont frappés de folie…

    Un roman d’aventure au cœur du Vietnam, mené tambour battant par Stéphane Yvin, qui nous fait aussi partager son profond attachement pour ce pays.

    D’origine Bretonne et Vietnamienne, Stéphane Yvin a vécu en France jusqu’à l’âge de 25 ans où il a fait des études de biologie et a travaillé comme ingénieur contrôle qualité d’une société pharmaceutique américaine. Puis il a eu envie de découvrir ses racines Vietnamiennes et vit maintenant à Hanoi depuis seize ans. Après avoir monté des laboratoires de dépistages de virus (S.I.D.A. et hépatiques) par le biais d’une O.N.G., il est devenu restaurateur par amour.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur, stephaneyvin@hn.vnn.vn

    Service de presse : 01 40 20 98 44, martine.cartaux@theles.fr

  • Vietnam, souvenir de notre grand- père (témoignage).

    Vietnam, souvenir de notre grand- père (témoignage).

     

    Vietnam, souvenir de notre grand- père

    TÉMOIGNAGE

    GRAND- PERE

    En souvenir de mon grand- père et les parents maternels (Vietnam)

    Minh Châu

    (Traducteur : Dang Huu Tâm )

    Le père de Hoà était muté à Cân tho, Sud Vietnam,  depuis presque un an. A Saigon il avait son cabinet privé très bien fréquenté. Mais à l’époque même les bons médecins devaient aussi faire leur service militaire. Comme il avait plus de 45 ans, on ne l’envoyait plus au front mais lui confiait l’Hôpital Paramilitaires de Cân tho.

    Hoà regardait avec passion et émerveillement le coq de combat qu’il venait de ramener hier ; c’est vrai qu’il est beau avec son soyeux plumage noir sur un gabarit ferme et musclé ; les 2 pattes dures comme fer avec des ergots tranchants comme des couteaux.

    Celui-ci est différent des coqs chinois ; une petite tête dont la crête taillée à ras ; des yeux vifs et un cou complètement déplumé laissant apparaître que des nerfs endurcis d’un rouge foncé. Le plumage aussi est allégé pour faciliter les déplacements lors du combat. A chaque fois qu’il bouge on dirait un général avec sa démarche à la patte de canard accompagnée par des larges battements d’ailes.

    Soudain le klaxon d’une voiture lui faisait relever la tête en même temps que ses frères et sœurs jaillirent en criant :
    Grand père est arrivé ! Grand père est arrivé ! Voyant arrivé grand père, Hoà se précipita joyeusement pour ouvrir les 2 immenses portes battantes, grand père démarra et rentra la voiture dans la cour. Avant qu’il refermât la porte de la voiture, Hoà lui montra en se félicitant le coq de combat :  Grand père je viens de l’acheter, est ce qu’il est top ?
    Oui, vraiment beau, ça doit coûter très cher ? Où tu as pu trouver de l’argent ?
    J’ai cassé ma tirelire mais comme ce n’est pas suffisant je dois en plus faire du chantage sur Vy.
    Comment tu as fait ?
    Comme çà, quand j’ai emmené Vy voir le film dinosaure japonais, il est immense et casse tout avec sa queue, ses 2 pattes sont plus grandes que la maison, écrasant les gens comme des fourmis ; sa gueule plein de crocs pointus et ensanglantés sciant les gens en 2 d’un seul coup ! Quand je veux prendre des sous à Vy, je lui raconte l’histoire le soir. Mais qu’il est bizarre ce garçon ! Peureux comme un lapin mais adore l’histoire ; au moment où le monstre arrive à Tokyo, je n’ai qu’à changer en Cân tho, Vy ne voit que dalle et il commence à piquer sa trouille, les yeux en billes grands ouverts.

    Ensuite je continue en racontant que le monstre est entré àCân tho (au sud du Sud Vietnam)  et entrain de dépasser le pont de Cai khê, je le dis en crachant en hurlant comme le dinosaure. Vy commence à pleurnicher et trembler puisqu’il sait que le pont est à 50m de chez nous. Là j’enfonce le clou en lui disant : « le dinosaure s’approche, comme je suis grand je peux me sauver, mais toi tu ne peux pas lui échapper alors donnes -moi 5 piastres si tu ne veux pas qu’il t’écrase comme une mouche, je vais l’envoyer ailleurs » Sans un ni deux Vy est allé tout de suite chercher sa tirelire et me file de l’argent. J’ai chopé l’argent et sortir devant la cour faisant semblant de pousser quelques cris pour faire fuir le monstre et puis rentrer et l’amadouer en lui faisant croire que le dinosaure est parti. Ainsi rassuré, Vy peut commencer à rire mais avant il avait la bouche tout tordue de peur
    Sapristi de Dieu ! tu m’as dépassé !
    Tu sais grand père, Vy sait bien garder l’argent même s’il n’a que 5 ans. Il tombe souvent malade et père doit lui faire des piqûres ; comme il pleure longtemps et si fort à chaque fois qu’il est piqué, père lui donne 1 piastre pour le calmer. Sa tirelire est pleine de sous mais il n’y touche jamais.
    Bon, laisses moi dire bonjour à tes parents et ton arrière grand-mère, je ne vais pas me planter ici tout le temps avec toi comme çà. Il caressait les cheveux de Hoà et rentrait dans la maison.

    A chaque fois qu’il descend à Saigon (Ho chi ming ville- sud Vietnam), Hoà est enthousiasmé ; Grand père va l’emmener à la pêche. Pêcher c’est son dada ! Il avait une traction noire dont on peut trouver à l’intérieur plein de récipients avec des appâts, des vers longs, dodus qui s’enroulent en un tas, des espèces semblables à des milles pattes s’entortillent sur leurs pattes. Parfois c’est une grosse boîte pleine d’abats de poulet pourris et puante !

    Il emmenait Hoà à la pêche souvent l’après midi parce que Hoà avait cours le matin. Parfois ils partaient très loin, la voiture longeait les bords du grand fleuve, il choisit un coin bien tranquille et se garait. Il emmenait Hoà à la berge, chacun une cane à pêche et le nécessaire dans la main passant par le sentier embroussaillé jusqu’au vieux ponton. Il déplia les 2 petits tabourets, chacun s’installa dessus et commença à lancer l’appât et attendre.

    Avant qu’il soit descendu à Cân tho, Hoà et ses frères et sœurs n’avaient que des simples cannes à pêche en bambou avec un fil attaché au bout, de l’autre bout un petit hameçon plombé pour servir de lest pour l’appât, un liège flottant à peine plus grand qu’un bout de doigt.Tout ce qu’ils pouvaient attraper c’étaient des menus fretins, lesquels leur échappaient en un seul coup de tortillement à peine sortir de l’eau.

    Avant grand père, Hoà s’ennuyait tout seul à la pêche ,du coup il invita donc ses frère et sœur mais il s’énerva trop contre eux ! La téméraire Châu est très turbulente , elle grimpa partout même les manguiers hauts comme une maison ! A califourchon sur l’arbre elle cueillit des fruits mûres et les balança par terre pour Thông qui attendait avec un panier à la main ; mais à chaque fois qu’elle voyait la boîte d’appâts, Châu devint toute pâle ; poussa des cris ardents et refusa de toucher aux appâts.Hoà devait prendre un ver, accrocha à l’hameçon pour elle. Thông , son frère, est plus brave, il osa attraper le ver mais avait du mal à l’accrocher à l’hameçon. En trois mouvements, le ver est retombé par terre. Pour pêcher, il faut rester calme et tranquille mais la turbulente Châu ne peut pas se taire plus de 2 minutes sans recommencer à babiller ! Et ils s’en fichaient même les poissons mordus, laissant souvent filer les appâts. Quand les poissons se faire attendre un peu longtemps, ils perdaient patience, l’un qui réclamait à manger et l’autre qui a sommeil et veut rentrer

    Quand Grand père est venu, Hoà l’accompagnait à la pêche. Grand père l’aimait beaucoup, peut être parce qu’ils aimaient bien tous les deux la pêche. En plus Hoà avait 14 ans, capable de pêcher des gros poissons. Grand père aimait pêcher les gros en utilisant la canne à pêche électrique avec une longue tige et une bobine pour rembobiner. Quand il lance la canne à pêche, la main lâche la bobine ; le fil alourdi par le plomb ; partant comme une flèche et retomba au milieu de la rivière.

    Hoà pêchait en le contemplant. C’est un grand gaillard de plus de 60 ans, la barbe et les cheveux d’un noir brillant avec des lunettes perchés sur son nez. Le visage carré, un nez droit comme celui des européens. Il devait être très beau dans sa jeunesse. Il portait une sorte de large bermuda en kaki avec une ample chemise et chaussait des tongs en cuir. Il adorait fumer la pipe, il gardait toujours dans la bouche, mâchait et aspirait de temps à autre en laissant s’échapper plein de fumée.

    Quand ils arrivèrent à l’endroit choisi par Grand père pour pêcher, il faisait très, très chaud ! De temps à autre, il faut essuyer le visage et se déshydrater. Mais ensuite, le soleil, comme un disque rouge, se couchait lentement de l’autre côté du fleuve. Une fraîche brise s’éleva.

    Ils se parlaient en douceur en pêchant. Grand père expliquait à Hoà sur tout et de tout. Hoà l’appréciait comme un Dieu. Il semblait tout connaître ! De l’histoire des crickets : comment choisir, élever les crickets noirs, rouges, à la « noix de mangue », en boîte d’allumettes ; comment en choisir des bons par leur cri, comment les préparer avant les tournois. Quant aux coqs de combat, comment aiguiser leurs ergots, mettre du safran et masser leurs nerfs pour les endurcir etc…, .Sans oublier les histoires de chasse, des volatiles aux tigres, biches, cerfs : quand utiliser quel fusil et quelles balles ; quel saison doit choisir pour chasser le cerf et dans quel bois. Chasser la nuit est particulièrement difficile, il faut savoir différencier les yeux d’un gibier pour ne pas abattre par erreur les animaux en élevage.

    Et aussi des voitures de courses, les meilleurs, les plus beaux ainsi que ceux qu’il avait conduit dans sa jeunesse.

    Mais il semblait aimer particulièrement les poissons et la pêche, de l’élevage en aquarium, au combat de poissons jusqu’aux expériences de la pêche Hoà apprenait beaucoup de grand père en le suivant à la pêche. Ce n’était pas si simple comme il avait cru. Dans les rizières il faut traîner l’appât à raz de la surface, comme font les libellules, leurrant ainsi les poissons. Pour les crevettes, il faut y aller la nuit, à l’heure de leurs sorties ; il suffit donc de laisser la canne à pêche toute la nuit pour y revenir chercher le matin.

    Pour les pangasses au milieu des fleuves il faut des intestins de poules pourris après de longues journées ; c’est pour çà que chaque fois que la maman de Hoà lui servait du poulet émincé, il demanda à la cuisinière de lui garder les intestins qu’il garda tout le temps dans sa vieille bagnole pleine d’odeur désagréable ! C’est normal que grand père adorait pêcher les pangasses, leur chair est très bonne !

    Ils sont assez grands très robustes et pèsent dans les 4,5 kg ; à chaque fois qu’ils mordent l’appât, ils entraînent le flottant très loin en le noyant ! Grand père se relevait vivement, tenait droit comme un I, la main droite tiraillait sur la canne, la gauche tournait allègrement la bobine pour rembobiner le fil ; le poisson blessé par l’hameçon se débattait vigoureusement faisait ainsi « arquer » la canne et risquait de la casser si on ne donnait pas du jeu. Ainsi grand père tirait et lâchait au fur et à mesure jusqu’à ce que le poisson soit épuisé. Ensuite il le ramenait doucement vers lui et disait à Hoà de le prendre avec l’épuisette. Le poisson était très grand avec un ventre tout blanc, un dos gris et noir avec des écailles pointues. Il se débattait dans l’épuisette faisant éclabousser de l’eau partout.

    Quelquefois au milieu de la pêche, il montrait du doigt un vague terrain de l’autre côté du fleuve et disait tristement :
    Tu sais là bas c’est Cai Cui, la terre natale de ta maman et moi, ma famille avait été grand propriétaire dans l’agriculture, on avait eu d’immenses champs à perte de vue mais en 1945, le Viet minh (Vietnamiens du sud Vietnam ralliés au nord)  s’est soulevé et nous a confisqué toutes nos terres, accusait les propriétaires, emprisonnait et assassinait beaucoup de gens. Heureusement j’étais muté avec ma famille à Hà nôi (capitale du nord Vietnam) pour mon travail et ta maman avait suivi ton papa dans le centre. Quant aux autres, ils devaient tous quitter Cai Cui pour aller à Cân tho ou Saigon.

    Ba Cô qui habite en ce moment chez toi c’est ma mère. Elle aussi était emprisonnée par les Viet côngs (communistes du Nord Vietnam). Une nuit elle s’est échappée en se jetant dans la rivière. Elle a nagé toute la nuit pour leur échapper. Comme elle sait très bien nager, elle a pu survécu. Quel malheur qu’elle soit aveugle trop tôt à cause d’une maladie des yeux ! Comme ton père est médecin, je suis rassuré de laisser Ba Cô chez vous maintenant. Depuis je ne suis jamais rentré au village ! Qu’est-elle devenue ? la belle grande maison de nos ancêtres ! ? – Elle devait être très jolie, n’est ce pas Grand père ? – En effet, il y avait si longtemps Cai Cui n’était qu’une région sauvage et inhabitée…Les Empereurs Nguyen ; dans le but d’agrandir le territoire ; donnaient à tous ceux qui souhaitaient s’émigrer ou s’aventurer vers le Sud du pays. Nos ancêtres étaient des pionniers comme les cow-boys américains à l’époque du Far West. Hommes et femmes, ils maîtrisaient tous l’art du Kong Fu. Ils peuvent même sauter sur les toits, se battre avec les tigres et même les bandits !

    Ils se sont donné beaucoup de peines, et de même leur vie pour exploiter et transformer les garrigues en champs de riz riches et abondants. Ainsi, au fil du temps, nos familles sont devenues de riches et grands propriétaires. A chaque récolte, le riz s’amoncelait à plein des greniers ! L’argent coule comme de l’eau ! A l’occasion des Têts, on achetait des centaines de rouleaux de tissus pour s’habiller les agriculteurs et leur famille. Et mon arrière grand-mère n’oubliait jamais de donner du ‘li xi’’ à chacun. Mais quand arrivèrent les ‘Viet-Minh’, tout était perdu ! On n’était pas des méchants comme ils voulaient faire croire au petit peuple

     !

     Connaît-il Cai Cui, mon papa ?
    Bien sûr, quand il est venu demander la main de ta maman, quand le sampan s’arrêta devant notre colossale maison, ton papa n’osa pas rentrer ; croyant être trompé de porte ! Il ne pensait pas qu’on était si riche ! Entre nous, ton père c’est un vrai bon gendre, je ne me suis pas trompé en lui donnant la main de ta maman. Ton père habitait dans un coin perdu dans le centre , du coup ta grand-mère ne voulait pas que ta maman le suivait, elle avait beaucoup pleuré !

    Le soir, le grand père et le petit fils rentraient pour dîner avec papa, maman et les frères et sœurs. Maman voulait qu’il vienne manger tous les jours parce qu’elle est un vrai cordon bleu. Mais parfois grand père emmenait Hoà au marché de Cân tho. Le soir les boutiques étaient tous fermées mais beaucoup de petits restos étaient encore ouverts, la plupart appartenaient aux chinois. Grand père était fou des mamelles de porc marinées aux 5 épices avec le potage de riz, il en faisait souvent de la pub :
    Mamelles de porc avec du potage de riz c’est succulent ! Si croquant quand on en met un dans la bouche ! Hoà essayait de manger pour lui faire plaisir mais il était un peu dégoûté en pensant à des cochonnes avec des grosses et balançant mamelles vautrées dans des cageots plein de boue crasseuse.

    Quand Hoà était triste, grondé par les parents, (c’est monnaie courante) puisqu’il était très turbulent et taquinait souvent ses frères et sœurs, grand père lui racontait des histoires :
    Tu sais quand j’étais jeune, j’aimais me mettre sur la berge pour pêcher parce que qu’on ne pouvait pas attraper les poissons à cause du va et vient des barques, j’ai donc emmené ma barque au milieu du fleuve Bassac pour pêcher. Une fois j’attendais du matin jusqu ‘au soir sans qu’un poisson ne morde à l’hameçon ; trop fatigué et mort de sommeil j’ai dû fixer ma canne à l’avant de la barque et partir pour un bon sommeil. Tout d’un coup j’étais réveillé par des mouvements brusques de la barque, ballotante et éclaboussante de l’eau jusqu’à mon visage.

    Hoà était attiré par l’histoire, oubliait son chagrin et sautait sur ses paroles :
    Alors grand père, qu’est ce qui se passe ?
    Doucement, j’y viens, répondit Grand Père. ‘Je me levai donc pour stabiliser la barque et voyant que la canne était presque tombée dans la fleuve, je me lançai pour l’attraper sans trop savoir qu’elle était accrochée à des lenticules flottantes ou mordu par un poisson. J’ai essayé de rembobiner le fil mais en vain ; à chaque tentation il y avait une forte résistance de l’autre côté, je savais donc qu’il y avait un gros poisson qui chercher à s’échapper. J’ai donc lâché à fond le fil pour amortir la pression, je me suis agenouillé sur la barque pour ne pas tomber, l’autre main j’ai tenu fermement la canne à pêche. Oh petit ! Qu’il est costaud le poisson ! Il nous a tiré comme du vent à ras de l’eau.

    – Vois-tu sa taille ? – Il faisait nuit mais avec la lune, quand il remontait à la surface je ne pouvais pas reconnaître quel race de poisson mais je voyais qu’il mesurait plus de 3 mètres, les ailerons noirs et luisants au clair de lune avec un corps tout blanc ! Il plongeait et replongeait en traînant la barque. Et moi j’ai décidé de ne pas lâcher, je voulais coûte que coûte le ramener vivant pour fanfaronner avec les gens du village. Plus il tirait plus je résistais ainsi jusqu’à l’aube. A ce moment là le poisson semblait fatigué puisque je sentais la barque se ralentissait, j’ai réalisé que je ne suis plus sur la fleuve Bassac mais au large de la mer, entouré par des grandes vagues et de l’eau bleue jusqu’à l’horizon ! Grand père s’arrêtait et lorgnait discrètement son petit fils qui semblait oublier complètement son chagrin ; déployant toutes ses 2 oreilles et sa grande bouche pour l’écouter.

      Je savais que le poisson est fatigué, j’ai donc commencé à rembobiner pour le ramener, tout va bien jusqu’à qu’il soit 2m de la barque. Vivement j’ai pris le crochet pour le ramener à bord, et là, il se retourna et d’un coup de queue il battait un coup fort sur l’eau faisant éclabousser de l’eau partout et d’un seul coup il tira et cassa sec le fil me faisant perdre l’équilibre et retomber en arrière sur la barque. Et il disparut.
    Oh grand père ! Dommage ! Dommage !
    Eh oui, petit, seulement à ce moment là que je voyais que la barque s’est trouvée pas loin des Philippines !

    Comme Cân tho est la terre natale de maman, pour ça on a pleins de parents. Grand père conduisait Hoà et ses frères et sœurs visiter d’un parent à l’autre mais quand Hoà doit saluer quelqu’un, il ne le connaît que par ordre numérique : Monsieur Six, Madame Trois, Monsieur Neuf, oncle Quatre, tata Cinq, Madame Dix…et le plus grand c’est Deux, le plus petit c’est Benjamin. C’est comme çà qu’on se confond tout le temps les uns des autres dans les familles ; quand il y avait trop de grands tontons Sept ou de grandes tatas Cinq, Hoà demanda à Grand père pour qu’il l’aidait à les distinguer ; il faut donc commencer par l’endroit où la personne habite : exemple : Grand tonton Sept de Vinh Long, Grande Tata Trois de Cai Von, grande tata Deux de Trà Mon…

    Et seulement si tous les deux habitaient dans le même endroit, il faut préciser son vrai prénom de naissance.
    Mon petit, là c’est Grand tonton Sept L. !
    Ah, je sais, c’est Grand tonton Sept L. chez qui il y a un grand jardin, avec pleins de prunes, de mangues et du durian.
    Il ne faut pas dire Sept L., c’est mal poli !

    Allant chez les parents de grand père, la bande de Hoà était très contente. Vy pouvait y aller aussi, comme il était trop jeune, on ne l’emmenait jamais à la pêche de peur qu’il tombait dans l’eau.

    Comme Hoà n’aimait pas rester tranquille sur place, il était très heureux de pouvoir grimper librement sur les arbres dans des grands jardins. Certaines sont des maisons construites sur pilotis où il faut traverser des planches en bois branlant et couinant, de la maison on pouvait voir nager et passer les poissons ainsi que les lenticules d’eau, on pouvait même uriner directement dans l’eau sans passer par les toilettes. A la marée haute, l’eau montait très haut, on pouvait même le toucher de la main, c’est si rafraîchissant ! D’autres maisons se trouvaient dans des petites communes, où on y accédait que par des sentiers sinueux en terre rouge, quelques chaumières aussi près des mares aux eaux sales et troubles. Le long des ruisseaux poussés des cocotiers d’eau d’où l’on pouvait voir des escargots agglutinés dessus, Hoà balançait les pierres, les faisait tomber dans l’eau un par un. Les likimas poussaient presque dans toutes ces maisons, des gros fruits d’une couleur jaune foncé semblable à des œufs que Vy appréciait beaucoup et qu’il n’arrêtait pas de disputer avec Châu et Thông mais un jour il mordait un si grand morceau dont la chair farineuse était si molle qu’il n’arriva pas à avaler ! Il faillit s’étrangler, les yeux tout blancs de peur et de douleur. Depuis il n’osait plus toucher à ces fruits même quand on lui donnait.

    La famille du côté de maman était très cool, Hoà était très turbulent, avec son lance pierre il tirait sur des oiseaux, même sur des prunes de cithères, des goyaves et personne ne lui disait rien. Quand ils venaient rendre visite à mes parents, ils nous offraient des cageots de fruits, des mangues sucrées, des mangues vertes ainsi que des prunes, des mangoustans, des durians. Parfois une casserole de poissons au caramel ou poisson à la vapeur succulent ! Ou encore des bonbons à la noix de coco, des bonbons au durian, des banh u,banh su sê, des galettes aux grains de sésame toutes croquantes.

    Après 3 ans à Cân tho, papa retournait à Saigon pour reouvrir son cabinet. Grand père habitait à Cholon mais venait tous les dimanches pour jouer au mah-jong chez nous. A part ses histoires de pêche et de chasse il était aussi très fort à ce jeu ; battant souvent papa et maman. Avant les parents de Hoà ne connaissaient pas ce jeu, grand père leur avait montré pour avoir des partenaires, depuis au lieu d’aller au cinéma les dimanches, les parents jouaient au mah-jong. Grand père a offert à maman un très beau jeu de mah-jong en ivoire, d’une couleur blanche crème, sculptée d’idéogrammes chinois bleus et rouges. A force d’être manipulés et frottés sur le tapis de jeu, les cartes sont devenues brillantes et luisantes.

    Le temps passait vite, Hoà grandissait en même temps que l’escalade de la guerre, son frère aîné était soldat depuis longtemps, il était souvent en mission et rentrait rarement à la maison. A son tour Hoa est mobilisé, mais en simple soldat 2è classe ; pas officier comme son père et son frère. Comme il jouait au saxophone il était exempt d’aller au front comme certain de ses copains. Il était soldat musicien et passait sa journée à gonfler les joues pour pratiquer le saxophone.

    Grand père roulait toujours sur sa vieille traction de plus en plus usée, elle avait même un trou sur le plancher mais marchait encore très bien. Il invitait toujours Hoà à la pêche ; le grand père et le petit fils allaient à Khanh Hôi, Thu Thiêm ou Saigon. Hoà est devenu aussi habile que Grand père, il connaîssait par cœur les endroits pleins de poissons et ramenait des paniers remplis.

    On dirait qu’ils sont copains et non pas grand père et petit fils. Quand Hoà le taquinait, il répliquait tout simplement sans jamais s’énervait. Hoà racontait tout à grand père sur sa vie dans l’armée et grand père ne manquait pas d’encourager Hoà à chaque fois qu’il était maltraité par ses supérieurs. Même quand il faisait la cour à une fille, il disait aussi à grand père, mais aucune d’elle ne consentait à devenir sa femme, peut être parce qu’il était simple soldat sans avenir. Grand père lui disait que tout simplement qu’il n’était pas encore tombé sur la bonne qui l’aimait sincèrement et il montrait à Hoà comment s’y prendre pour draguer les filles.

    En 1967 la situation du sud du Vietnam se dégradait, les Viet cong approchaient de plus en plus de la capitale, ils lançaient des B40 au hasard dans la population créant de lourds dégâts. Resté à Saigon devenait trop risqué et en plus il avait déjà plus de 70 ans, incapable de subvenir aux besoins de sa 2è femme et ses descendants, grand père voulait donc quitter le Vietnam. Un jour il est venu faire ses adieux à papa et maman pour partir en France avec sa famille. Il avait la nationalité française. Au temps de la colonisation française il brillait par ses études et était haut fonctionnaire dans le gouvernement indochinois. Rapatrié en France il aurait des pensions ; et en plus ; beaucoup d’avantages sociaux.

    Avant de partir, voyant maman triste et toujours inquiétée pour la vie de ses enfants qui étaient dans l’armée, il disait à maman :
    Je me fais beaucoup de soucis pour la situation du Vietnam, la guerre allait s’intensifier de jour en jour et le sud risquerait de tomber sous le joug communiste. Dès que j’arriverais en France, je m’occuperais de la réintégration. Au pire tu pourras faire partir les enfants.

    Hoà détestait la guerre, elle est cruelle et inhumain, ses copains tomba l’un et l’autre sur le front ! Il espérait la fin de la guerre, quittait l’armée et rentrait à Cân tho chercher un lopin de terre pour couler la vie douce et aller à la pêche tous les jours.

    Sans grand père Hoà continuait à pêcher, parfois avec des copains, parfois sans. Assis sur la berge où soufflait une douce et fraîche brise, guettant le moindre mouvement de l’amorce, Hoà pensait à grand père, se demandait si en France grand père allait encore à la pêche. Et quel fleuve ? Est-ce la Seine ?

    Hoà n’avait aucune idée et notion sur ce pays si lointain !

    De temps à autre maman recevait une lettre de grand père comme celle-ci : « En France il n’y a pas la guerre, les gens vivent bien et heureux. Depuis son arrivée il n’a plus de soucis, les pensions tombent tous les mois, les enfants sont pris en charge par l’état français et aller dans des bonnes écoles. La France est très belle, il y a 4 saisons : les fleurs fleurissent partout au printemps, il y a plein de fruits en été, l’automne arrive avec ses feuilles jaunes et dorées mais l’hiver est triste avec son vent glacial et sa robe de neige blanche ! Tout le monde est parti à l’école ou au travail, seul dans la maison à regarder la cour avec les arbres dépouillés de feuilles, grand père pensait au Vietnam ! Son pays lui manquait énormément : Cân tho, le fleuve Bassac, maman, Hoà son petit fils favori »

    L’hiver en France est si froid, peut être Grand père ne pouvait plus porter son short en kaki et devait mettre des chaussures avec des chaussettes à la place des tongs.

    Quelques années après, un jour maman apprit par courrier le décès de grand père. Elle pleurait, les yeux tout rouges !

    Hoà ne pleurait pas mais un jour sous l’ombre d’un cocotier au bord d’un fleuve, en attendant les poissons, Hoà regardait le grand fleuve, l’eau coulait, coulait, suivait son cours, soudain c’était comme s’il revoyait grand père sur une petite barque au milieu du fleuve, la main tenait fort la canne à pêche, des bouffées de fumée s’échappant de sa pipe, il riait et le regardait en disant

    Il est temps que tu penses à chercher une femme, mon petit !quelle femme veut se marier avec un gars qui passe son temps à pêcher ? Tout d’un coup les larmes coulèrent des yeux de Hoà !

    Minh Châu Huu Tâm  ( traducteur )

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    Témoignages du Vietnam

  • Pho, les temps changent et les chinois aussi

    Pho, les temps changent et les chinois aussi

    Les temps changent

    Pho et les chinois

    Eh oui mesdames et messieurs les temps changent. Tiens aujourd’hui j’avais rdv avec des amis chinois et comme toute rencontre amicale nous allons au resto. Au fait saviez vous qu’en Chine on ne dit pas bonjour mais : »avez vous mangé ? ». Après des périodes de grandes famines les habitudes sont restées, mais ceci est une appartée.

    D’habitude nos amis chinois ne mangent que chinois même quand ils voyagent ils se vont dans des restos chinois. Et à mon plus grand étonnement ils me parlent de la soupe PHO. Stupéfaction de ma part, ils connaissent cette soupe traditionnelle , recette du nord Vietnam, qui est succulente et si populaire.

    Dans un élan je leur propose d’aller déguster cette soupe dans un resto viet. Les voilà heureux enfin d’en manger qu’ils connaissent de nom et qui, grâce à internet, à la mondialisation ou à OpenMag a su attirer enfin leur attention. Nous voilà à table et mes convives qui se régalent. Alors si j’avais su qu’un jour cela aurait pu arriver : les chinois mangent cette soupe vietnamienne.

    Les temps changent mais pas le pho.

    Recette en photos et vidéo

    Yes, ladies and gentlemen, times are changing. Want today I had rdv with Chinese friends and like any friendly meeting we go to the restaurant. Did you know that in China you do not say hello but: "Have you eaten?". After periods of great famines habits have remained, but this is a beloved.
    
    Usually our Chinese friends only eat Chinese even when they travel they go to Chinese restaurants. And to my amazement they tell me about the PHO soup. Stupefaction on my part, they know this traditional soup, recipe from North Vietnam, which is succulent and so popular.
    
    
    
    In a momentum I offer them to taste a pho in a viet restaurant. They are finally happy to eat this pho soup they know by name and which, thanks to the internet, globalization or OpenMag has finally attracted their attention. Here we are at table and my guests enjoying themselves. So if I had known that one day it could have happened: Chinese eating a pho, a Vietnamese pho.
    
    Times change but not pho.
    
    
  • Asie et humour d’Asie et proverbes chinois

    Asie et humour d’Asie et proverbes chinois

    Asie humour et humour d’asie/Proverbes chinois drôles

    Proverbes chinois drôles

     On tombe toujours du côté où l’on penche. ( Proverbe chinois)

     Mieux vaut devenir riche après avoir été pauvre, que de devenir pauvre après avoir été riche.( Proverbe chinois)

     Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière. (Proverbe chinois)

     Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais toi.(Proverbe chinois)

     Ce n’est pas le puit qui est trop profond, mais c’est la corde qui est trop courte. (Proverbe chinois)

     C’est près du mur qu’on voit le mieux le mur (Proverbe chinois)

  • Vermicelles chinois au poisson (recette chinoise)

    Vermicelles chinois au poisson (recette chinoise)

    Vermicelles chinois au poisson ( en marmite individuelle)

     

    Vermicelles chinois au poisson ( en marmite individuelle)

    (recette chinoise, cuisine chinoise)

    2 PERSONNES

    INGRÉDIENTS
    2 part de cabillaud
    2 portions de vermicelles chinoises transparentes
    4 champignons parfumés coupés finement
    oignons coupés finement (environ 2 cuillères à café)
    2 cuillères à café de sauce de soja
    2 cuillères à café de sauce d’huitre
    4 gouttes d’huile de sésame
    1 cuillères à café de coriandre émincé

    PRÉPARATION
    Tremper les vermicelles dans de l’ eau tiède environ 1 h puis les essorer
    Dans un grand plat metrre tous les ingrédients ( sauf poisson), remuer, mettre le tout dans 2 petites marmites individuelles et faire cuire à la vapeur
    Vers la fin de la cuisson mettre le poisson au dessus des pâtes et terminer la cuisson de l’ensemble
    servir avec une pincée de poivre et du coriandre

  • Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson (cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne)

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    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Parfois la préparation des pâtés impériaux devient un véritable parcours du combattant :

    – les nems explosent

    – les nems se gonflent

    – ils noircissent trop ces sacrés pâtés impériaux

    Des raisons à cet hécatombe des pâtés impériaux c’est la mauvaise préparation des nems.

    – Il faut que les légumes (carottes, oignons etc…) soient laissés une nuit entière à l’air libre afin d’évacuer leur trop plein d’eau

    – La galette de riz ne doit être pas trop humidifiée, lègèrement asséchées mais souples

    – il ne faut pas que les nems se collent les uns aux autres car ils peuvent se déchirer

    – Enfin pour tremper la fournée de pâtés impériaux il faut que l’huile soit froide et que la température monte petit à petit et que l’huile ne « clapote »pas: pas d’huile bouillante.

    -Evidemment en constance surveillance, être attentif à la cuisson

    -Chaque fois que vous remettez une fournée, la mettre de nouveau dans de l’huile froide, et exécuter les mêmes opérations

    -Vous devez passer chaque fois l’huile utilisée dans du coton pour enlever les tous petits morceaux….

    Nems, Imperial Pies tips for successful cooking (Vietnamese cooking, Vietnamese recipes) Vietnamese cuisine, Vietnamese recipes Nems, Imperial Pies tips for successful cooking Sometimes the preparation of the imperial pates becomes a real journey of the combatant: – the nems explode – nems swell – they too blacken these sacred imperial pates Reasons for this hecatomb of the imperial pates is the bad preparation of the nems. – Vegetables (carrots, onions etc …) must be left overnight in the open air to evacuate their overflow of water – The rice cake should not be too moistened, lightly dried but supple – the nems must not stick together because they can tear Finally, to soak the batch of imperial pates, the oil must be cold and the temperature must rise gradually and the oil will not « clap »: no boiling oil. – Obviously in constant watchfulness, be attentive to cooking -Each time you put a batch back into cold oil and perform the same operations -You must pass the oil used in cotton every time to remove ….

  • Rire jaune, humour et sourires est le propre de l’homme

    Rire jaune, humour et sourires est le propre de l’homme

    Rire jaune

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    « Rire Jaune » J’ai souvent ri « jaune » car mal dans ma peau j’arborais une contenance désinvolte et fière. Cette fausse décontraction ne bluffait personne tant mon mal- être suintait à travers mon sourire tendu, mon regard fuyant et ma fébrilité. Chez les asiatiques, cette attitude si constante ne survivrait- elle pas à une histoire coloniale pleine de soumission et de frustration ? Face à une situation dérangeante, deux solutions s’offrent à nous : la colère ou le laisser-aller. La colère est un signe de faiblesse. En revanche le rire est l’élément principal d’un certain détachement. Mais cette dernière est difficile à gérer car elle échappe souvent à notre contrôle, elle s’émancipe et nous joue de très mauvais tours, elle nous montre sous notre vrai jour sans artifice, tout nu. Alors attention, la décontraction ne souffre d’aucune médiocrité, il va falloir la dompter cette « bête sauvage ». Rions mais par pitié pas jaune… Suis devenu un philosophe du rire ?

    LAUGHTER IS THE OWN OF MAN, YELLOW LAUGH, WHY NOT! « Laughing Yellow » I often laughed « yellow » because badly in my skin I was wearing a casual and proud demeanor. This false relaxation did not bluff anyone so much my malaise was oozing through my strained smile, my fleeing glance and my feverishness. For the Asiatics, would not such a constant attitude survive a colonial history full of submission and frustration? Faced with a disturbing situation, two solutions are available to us: anger or laissez-faire. Anger is a sign of weakness. On the other hand, laughter is the main element of a certain detachment. But this last one is difficult to manage because it often escapes our control, it emancipates and plays us very bad tricks, it shows us in our true light without artifice, naked. So be careful, the relaxation does not suffer from any mediocrity, it will be necessary to subdue this « wild beast ». But for pity not yellow … Have I become a philosopher of laughter?