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  • Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

    Contact MANH Carnets de voyage en asie

  • Xuân LÊ

    Xuân LÊ

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er

     

     

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er | Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne

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    imagealaunexuanledanse-sans-titreBOUCLE, Création chorégraphique de Xuân Lê, ex-danseur dans la compagnie québécoise ID du Cirque Eloize et dans PIXEL de Mourad Merzouki le jeudi 24 et le vendredi 25 novembre 2016  à 20h 30 Espace Franco-Japonais TENRI                     8-12 rue Bertin Poirée , 75001 Paris Métro Châtelet Réservation : Tél. : 01 44 76 06 06 / resa@tenri-paris.com – Réservation obligatoire, places limitées – Les places réservées seront libérées à partir de 20h20 Tarifs : 15 € / 12 € BOUCLE est la première création chorégraphique du danseur Xuân Lê, qui a créé sa compagnie en 2016 et était compétiteur de freestyle slalom de haut niveau. Plus d’informations sur ce spectacle de Xuân Lê sur le site de l’association du lieu du spectacle : http://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html Extrait : ‘Xuan LE, d’abord compétiteur de freestyle slalom (champion de France et 6ème mondiale en 2009), se lie très vite à la danse. En mêlant ces deux univers, il développe une matière hybride et métissée à la croisée de la danse du cirque. Il intègre les compagnies Käfig, Bissextile, le Cirque Eloize… Il crée sa compagnie en 2016 et présente ici sa première création. S’interrogeant sur la relation que nous tissons avec le mouvement dans nos vies, Xuan LE nous invite à glisser vers les sphères de son imaginaire… Chorégraphie et interprétation : Xuan LE  …’ Plus d’informations : Xuân Lê est né en France, citoyen français de père Vietnamien et mère d’origine espagnole. Il est le fils du réalisateur Lam Lê, qui a réalisé entre autres le beau film ‘Công binh. La longue nuit indochinoise’ sur les ‘travailleurs indochinois’ la plupart requis de force pendant la 2ème guerre mondiale. file:///J:/VN%20VK%20MCFV%20site%20internet%202016/articles2016/XuanLeBoucleDocLamLE/renomme/La%20presse%20canadienne+XLe.pdf Extrait : – Le cirque contemporain d’Éloize | Éric Clément, publié le 30 juin 2010  dans http://www.lapresse.ca/ iD, le spectacle d’ouverture du premier festival Montréal complètement cirque, sera présenté par le cirque Éloize du 8 au 25 juillet dans un chapiteau du quai de l’Horloge: un spectacle contemporain de break dance et d’acrobaties… iD est un conte urbain qui se déroule sur une place publique d’une ville occidentale, un univers de gangs de rue, de violence, de musique, de danse et de patins à roues alignées. Le spectacle plaira énormément aux jeunes, mettant en scène des artistes qui n’ont peur de rien. Hier, Éloize a montré deux numéros qui mettent l’eau à la bouche. Le premier était exécuté par deux artistes français et un suédois. Parisien, Xuan Le est un spécialiste mondial du patin à roues alignées et a combiné ce talent à celui de la danse contemporaine. Dans le premier numéro, chaussé de ses patins, il se «bat» avec le danseur urbain Elon Höglund. … Quant à Xuan Le, né en France de parents espagnol et vietnamien, il avoue être plus à l’aise en patins qu’à pied! «Mon idée a toujours été d’utiliser les rollers comme moyen d’expression, dit-il. Et avec eux, je peux faire de la danse, du théâtre ou du cirque.» Des informations complémentaires seront prochainement ajoutées. Site source

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

    Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

     

    J’ai testé… Tout plaquer pour changer de vie et voyager.

    Le voyage ou comment changer sa vie

    Hier, je suis tombée sur un article de L’heureuse imparfaite, que je lis régulièrement. Cet article s’intitule  « Changer » , et je ne vais pas vous le résumer, parce que vous êtes tout à fait capables d’aller le lire vous-mêmes. Mais cet article m’a touchée, parce qu’il y a un petit peu plus de trois ans, j’ai ressenti exactement les mêmes choses. Alors, j’ai eu envie de laisser un commentaire qui commençait comme ça :
    « J’aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d’avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l’aéroport. Mais je sais que ça n’est pas aussi facile… » 
    Et là, je me suis arrêtée, parce que je savais que ça allait être beaucoup trop long pour un commentaire. Et que j’avais envie de parler de tout ça, du jour ou j’ai décidé que si, justement, ça pouvait être aussi facile que ça…
    Toutes les photos de cet article sont issus de mon voyage…

    Rapide background :
    J’avais 23 ans, un mec depuis des années dont j’étais tombée raide dingue amoureuse au lycée, un joli appart, je venais de finir mes études ET de décrocher le boulot de mes rêves. Vraiment. Le genre de boulot que j’hallucinais qu’on me PAYE pour faire un truc que j’aurais fait gratuitement tellement j’adorais ça. J’avais des supers potes, plein de projets, et tout allait bien.
    Tout allait très, très bien.
    Sauf qu’en fait ça n’allait pas, mais alors pas du tout. 
    Le hic, c’est que je ne le savais pas, jusqu’à ce soir là, ou je rentrais d’une soirée tout à fait normale, pas spécialement tard, pas spécialement ivre. J’étais dans le métro, mon mec était en train de lire un journal à côté de moi, et là, d’un coup, sans m’y attendre, sans y avoir réfléchi avant, j’ai réalisé plusieurs choses :
    – Mon mec était un parfait connard et il fallait absolument que je le quitte, parce qu’en plus de ça, je ne l’aimais plus depuis longtemps.
    – Mon boulot était certes génial, j’avais une chance incroyable de l’avoir, sauf que voilà : c’était le boulot de mes rêves. Pas de ma vraie vie. Que le garder, ça voulait dire abandonner tous mes autres rêves. Partir vivre à l’étranger, faire un méga voyage de fou, aller sur le cercle polaire et beaucoup d’autres trucs encore.
    – Je m’étais fait prisonnière de ma propre vie, et j’avais fait ça très bien.
    – J’étais dans la merde.
    Je suis rentrée chez moi et j’ai fait comme si de rien n’était, en me disant que ça allait passer. Que je n’avais qu’à serrer les dents et les que les choses allaient s’arranger. Ça n’a pas du tout marché, évidemment.

    J’ai juste bien fait semblant pendant quelques mois. Je ne pouvais pas quitter mon boulot, je ne pouvais pas quitter mon mec, mon appart, mes projets, décevoir tout le monde, faire du mal à autant de gens. Ce n’était juste pas possible, je n’avais pas le choix, on me faisait confiance, on comptait sur moi, d’ailleurs c’est moi qui avait voulu tout ça, j’avais bossé dur pour en arriver là, j’allais quand même pas tout laisser tomber, tout gâcher, il y a des années de boulot derrière tout ça.

    J’avais l’impression que ma vie était terminée, tout simplement. Pas que j’allais mourir ou quoi que ce soit : mais que tout était écrit, prévu avant que ça n’arrive, et je voyais parfaitement bien ou je serais dans un an, dans cinq ans, das dix ans. J’avais érigé les fondations de ce qu’allait être ma vie, et que désormais je n’avais plus qu’à peaufiner les petits détails.
    C’était une idée parfaitement insupportable.
    Je vais vous épargner les différents stades de réflexion et de pétage de plombs par lesquels je suis passée et zapper directement à la conclusion de presque une année de schyzophrénie totale :
    Il est parfois plus facile de croire que l’on a pas le choix. Sauf qu’on a toujours le choix. Il y a la solution de facilité, et le chamboulement total de tout ce qu’on a été. Il y a la sécurité, et la prise de risques maximum.

    J’ai décidé de suivre mon dicton favori :  « Jettes ton coeur loin devant toi, et cours le rattraper ».

    Et je me suis retrouvée du jour au lendemain sans mec, sans potes, sans appart et sans boulot. 

    Je ne vais pas vous raconter comment j’ai fait un tour du monde qui a changé ma vie, comment j’ai maintenant des amis aux qautres coins du globe, comment « je me suis trouvée ». Combien c’était fantastique, révélateur, libérateur. Combien ça a été facile, finalement, passé l’étape de THE DECISION.

    Je vais vous raconter la vérité, pas ce qu’on trouve dans les films.
    Je vais vous raconter comment ce qui est facile, justement, c’est de tout plaquer pour le voyage. Ce qui est difficile, c’est tout ce qui vient ensuite. Quand l’adrénaline est redescendue. Quand on réalise que c’est pour de vrai. Quand on a pas parlé aux gens qu’on aime depuis des semaines. Quand tu rentres. Quand tu dois retourner à la vie normale, sauf que ta vie normale, elle n’existe simplement plus. Oui, c’est absolument génial et je ne regretterais jamais de l’avoir fait. MAIS, c’est incroyablement dur.

    Je venais donc de quitter mon mec et mon appart dans la foulée (j’ai rompu et déménagé dans la journée, et je vous assure, quand t’as pas le permis et que tu vis dans le même appart depuis deux ans, c’est juste le bordel total), de démissionner du boulot de mes rêves, et avec tout ça de me griller professionnellement pour plusieurs années, de perdre la plupart de mes potes parce que j’avais annulé tous les plans, tous les projets comme ça, sans prévenir.

    J’avais tout perdu, tout ce que j’avais construit en plusieurs années, en l’espace d’une seule journée, volontairement. 
    Et tout ça pour quoi ? Pour un putain de billet d’avion, sans retour, pour aller dans des pays ou je ne connaissais personne et ou je ne savais absolument pas quoi faire.
    Si on était dans un film, j’aurais bouclé ma valise, envoyé mes cartons au garde-meuble et sauté dans un avion, ou j’aurais pleuré quelques heures avant d’atterrir dans un endroit super-exotique plein de gens très sympas. Sauf que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, tu dois respecter un préavis à ta démission, trouver un nouvel appart et VITE, mettre des sous de côté, préparer ton voyage. Tu as donc plein, plein de temps pour cogiter.
    Les semaines qui ont précédé mon départ, j’habitais dans une chambre insalubre (mais c’était le premier truc que j’avais trouvé et qu’on voulait bien le louer pour pas longtemps et tout de suite) , je ne voyais plus mes potes, je bossais comme une dingue pour essayer de compenser mon départ et de mettre un max de tunes à gauche (ce qui est très difficile quand tu viens de déménager) et je crois qu’il n’y a pas une seule nuit ou je n’ai pas pleuré pendant au moins une heure avant de m’endormir.
    J’ai douté des centaines et des centaines de fois, j’ai failli tout annuler et essayer de recoller les morceaux plein de fois, dont deux fois très, très sérieusement. Et si je ne l’ai pas fait, c’est uniquement parce que je n’en avais absolument pas la force.
    Tout ce que je connaissais et qui m’était familier, les gens que j’appréciais, mon avenir professionnel, mes projets divers et variés tout comme mes petites habitudes, tout ça avait disparu. Et je n’avais rien pour remplacer ce vide. Je devais attendre. Attendre la date fatidique ou je prendrais enfin de putain d’avion. Et je vais vous dire un truc : je n’en avais même plus tant envie que ça. Je voulais toujours partir, ça oui, mais plus pour les mêmes raisons. L’aventure, l’adrénaline, la nouveauté, c’est bon, j’avais donné. Je voulais juste m’échapper de tout ça, de tout ce foutoir que j’avais créé, en espérant que ça n’ai jamais existé…
    C’était vraiment, VRAIMENT pas cool comme période. Mais c’était absolument nécessaire.
    Il  fallait que je détruises tout ce que j’avais construit pour faire place nette et construire autre chose par-dessus. J’avais, en fait, besoin de cette période de loose totale pour réfléchir aux raisons pour lesquelles je voulais partir, pour réfléchir à ce que j’attendais de ce voyage, pour justement ne pas simplement m’échapper de mes problèmes et les retrouver en rentrant.
    J’ai réalisé que si j’avais voulu ce voyage tellement fort, au point d’être prête à tout quitter, c’était que je voulais « juste » tout quitter et repartir à zéro;  le voyage, c’était l’excuse .
    Parce qu’en vrai, j’aurais pu partir sans tout quitter définitivement; partir avec mon mec ou partir seule en espérant qu’il comprenne à quel point j’en avait besoin, poser un gros congé, expliquer aux gens qui m’entourent que j’avais besoin de me retrouver seule, et loin, quelques temps. Ça aurait été compliqué aussi, difficile, j’aurais quand même du abandonner quelques trucs en route, mais ça aurait été possible. Mais je ne l’ai jamais envisagé une seule seconde. J’avais décidé que la seule solution c’était de tout laisser derrière moi.
    Cette période de transition, c’est peut-être ce qui m’a le plus marquée. Parce que j’étais au centre d’une tornade d’émotions, oscillant entre l’euphorie totale et la dépression profonde sans demi-mesure entre les deux.
    Je faisais des cauchemars horribles plusieurs fois par semaine dont je me réveillait… Soulagée. Complètement vidée. Le genre de soulagement que tu ressent après avoir mangé un truc pas net et vomi tripes et boyaux : tu te sens vraiment comme une merde, mais tu sais que ça va aller mieux, maintenant « que c’est sorti ».
    Je me sentais comme la personne la plus méchante, la plus bête, la plus égoïste et la plus irresponsable au monde. Mais j’ai arrêté, en l’espace de quelques semaines, d’avoir des allergies à tout et n’importe quoi, d’avoir des migraines, de l’eczéma, de grincer des dents la nuit, alors que ça faisait des années que j’avais tout ça.
    Pas une journée ne passait sans que je regrettes mes décisions, mais dès que je pensais à l’avenir et que je réalisais que je n’avais pas la moindre foutue idée d’ou je serais quelques mois plus tard, j’avais envie de hurler de joie.
    Et j’ai fini par prendre mon premier avion un matin très très tôt.



    Je suis arrivée en Islande et je me suis dit que j’avais fait le meilleur choix de ma vie en commençant mon périple, mon voyage, par ce pays.

    Parce qu’il n’y a rien et presque personne. Parce que c’est extrêmement dur, comme paysage. De la lave, des volcans, pas d’arbres, presque pas de verdure, plus de moutons que d’humains, il faisait 0° et je dormais dans une tente (bon c’était pas into the wild non plus, j’avais un sac de couchage de compétition, un réchaud et un téléphone) .

    Tout est extrêmement sauvage, rude, difficile d’accès. Et incroyablement beau à couper le souffle. C’était exactement ce qu’il me fallait, quelque chose d’aussi brut pour me reconstruire.

    J’y suis restée un mois à vadrouiller en stop avec mon sac à dos (c’est le pays le plus sûr du monde), j’ai mangé des trucs chelous, rencontre un allemand qui m’a évité de mourir dans un blizzard en me déconseillant très très fortement de suivre l’itinéraire que j’avais prévu (merci mec dont je me souviens pas le nom), bu de la bière sans alcool parce que trouver autre chose dans ce pays c’est compliqué, écouté beaucoup de musique, je me suis baignée dans des sources d’eau chaude, marché pendant des heures et des heures sur des routes désertes avec un vent tellement fort que tu te retrouve à lui hurler de s’arrêter tellement t’en as marre mais ça ne sert absolument à rien, j’ai beaucoup écrit et dessiné dans mon carnet de voyage (je vous ferais un autre article avec des photos de ce dernier, là ça risque de faire beaucoup pour un seul article hein), je me suis réveillée avec ma tente sous la neige, j’ai fait des voeux sur une montagne soi-disant magique (qui ne se sont pas du tout réalisés soit dit en passant), j’ai découvert le thé au gingembre (qui n’est pas du tout une spécialité locale, hein, c’est juste que je connaissais pas avant et c’est très bon)

    J’ai fini par reprendre l’avion pour ma prochaine destination comme si je partais de chez moi pour le week-end, en étant persuadée que j’y retournerais très très bientôt tellement je m’étais sentie bien, chez moi, dans mon élément.
    L’islande, c’est une tempête, c’est des paysages de fin du monde ou de début du monde tu sais pas trop mais t’es content, c’est le feu, la glace, et des cailloux entre les deux.
    Je n’ai compris que vachement plus tard que si j’étais allée en Islande, ce n’étais pas du tout par hasard. D’après les légendes, c’est la porte des enfers. Et le commencement du monde. La fin, et puis le début…
    Mon voyage ne s’est pas arrêté là, il a continué sur plusieurs pays absolument fantastiques et j’ai fait des tonnes de choses différentes et rencontré plein de personnes passionnantes. Mais si je commençais à tout raconter, j’écrirais tout un bouquin et je suis beaucoup trop flemmarde pour ça. Je vous raconte l’Islande, parce que c’était le début et que ça a été un coup de foudre total.

    Ce qu’il faut que je vous raconte, maintenant, c’est l’après. Le retour.
    Si on était dans un film, on me verrait moi à l’aéroport, embarquant dans l’avion du retour, un sourire aux lèvres, le regard rêveur, et puis le générique de fin. On ne verrait pas ce qui se passe ensuite, mais on imaginerait très bien: le retour au pays parmi la famille et les amis, des soirées au coin du feu à raconter mes aventures passionnantes.

    Mais, nous ne sommes toujours pas dans un film.
    J’ai fini par rentrer non pas parce que ça m’avait suffit ou parce que j’étais enfin « en paix avec moi-même », mais parce que j’en avais marre d’avoir deux pantalons en rotation et une paire de chaussures de rando aux pieds toute la journée, parce que j’avais presque plus de tunes, parce qu’il fallait bien que je repense à bosser à un moment.
    Et le vrai retour à la vie normale, ça n’a pas été évident.
    Tout d’abord, tu crois que pendant que tu étais partie, il s’est passé des choses incroyables, les gens vont avoir des milliers de choses à ta raconter. Ben non; eux, ils ont continué leur vie normalement, et en 6 mois il n’y a pas eu de gros chamboulement non plus. Mais ils ont vécu plein de micros-évenements pas importants, pas dignes d’êtres racontés, qu’on ne réalise même pas… Mais qui, mis bout à bout, créent un gros décalage avec toi qui n’était pas là pour assimiler tout ça, petit à petit. C’est rien, c’est insignifiant : des nouvelles expressions, des blagues dont tu ne piges pas les références, leur nouvelle chanson préférée que tu n’as jamais entendue, la nouvelle marque de bière qu’ils boivent, le nouveau tableau dans le salon qu’ils ne voient déjà plus mais qui est nouveau pour toi, la nouvelle boulangerie qui a ouvert en face qui fait désormais partie de leur paysage quotidien…
    Et puis cette question : « Alors, ce voyage ? Raconte ! »
    Sauf que je pouvais pas. Parce que déjà je ne pouvais pas raconter comme ça tout ce qui m’était arrivé, par quoi commencer, dans quel ordre, qu’est ce qui est intéressant, qu’est ce qui ne l’est pas.
    Et puis en fait, ils posent la question, mais ils s’en foutent un peu. Les grandes lignes, oui. Mais les endroits ou t’es allé, les gens que t’as rencontrés, tout ça ils ne le connaissent pas, ça ne leur parle pas, alors au final, ça les intéresse moyennement. Et c’est normal.
    Et l’autre raison pour laquelle je ne pouvais pas répondre à cette question, c’était que je ne savais plus parler. En 6 mois, je n’avais parlé qu’avec de parfait inconnus et très rarement et brièvement au téléphone avec mes proches, et je ne savais plus comment discuter. Je vous jure, j’étais devenue autiste : si on me posais une question, je répondais, mais brièvement, sans m’étaler (oui je sais, c’est dur à croire) , et si on ne me posais pas de questions, je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire, tout bêtement… Je ne voyais pas l’interêt de papoter pour ne rien dire. Et ça a pris un temps fou à revenir.
    J’ai fini par reprendre une vie normale, petit à petit, à me reconstruire de nouvelles habitudes, à réapprendre à communiquer avec les gens , j’ai trouvé un appart pas trop naze, un boulot alimentaire et inintéressant au possible.
    Et c’est à ce moment là que j’aurais pu regretter : une fois rentrée, le voyage fait, et tout ce que j’avais sacrifié pour ça bel et bien disparu. Ça a pas été évident, je dis pas. J’ai, en gros, « gaspillé » l’année suivante à me poser des questions, à pas savoir quoi foutre, à enchaîner les jobs pourris et le chômage, à ne pas avoir de projets particuliers.  Mais ça a été. Et puis je me suis secouée, j’ai quitté Paris, et j’ai à nouveau fait des projets, j’ai à nouveau envisagé des choses à moyen ou long terme, j’ai à nouveau pris des engagements.
    J’ai toujours la trouille dès que je dois m’engager dans quelque chose qui dure plus d’une semaine, mais j’y arrive, quand je sais que ça en vaut la peine. Je paye toujours le prix de mon gros « FUCK tout le monde moi j’me barre », professionnellement, financièrement, amicalement. Mais ça en valait largement la peine.

    Parce que oui, ça m’a changée. Oui, j’ai appris plein de choses.
    Maintenant, je sais que ma vie est entre mes mains, et seulement les miennes. Si j’ai envie de faire quelque chose, je sais pertinemment que si je ne fais rien pour l’obtenir, je n’aurais rien. 
    Je sais que si j’ai un rêve, c’est MAINTENANT que je dois me bouger pour faire en sorte qu’il se réalise. Je sais qu’en fait, je peux faire ce que je veux si je m’en donne les moyens. 
    J’ai toujours, de temps en temps, à nouveau cette envie de tout plaquer et de me barrer. Parce que même si c’est incroyablement dur… Cette sensation de liberté totale, cette page vierge d’avenir avec rien, absolument rien d’écrit et tout à faire, n’avoir rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu volontairement, c’est une drogue très puissante.
    Mais je ne le ferais pas. Parce que maintenant, je fais attention à mes rêves, je ne les mets pas de côté. Je fais attention dans quoi je m’engage, si j’en ai réellement envie. Je sais ce que je suis prête à sacrifier, et ce que je le lâcherais pour rien au monde.

    C’est comme ça que petit à petit, j’ai à nouveau bossé dans ce qui m’intéresse vraiment, que j’ai fait ce blog aussi, que j’ai renoué avec des amis, rompu avec d’autres et trouvé des nouveaux, que je monte doucement des projets qui me tiennent à coeur. C’est pas dit que tout ce que j’ai envie de faire en ce moment change la semaine prochaine, mais comme je sais que ça peut arriver… Je fais attention dans quoi je m’engage. Et donc, je ne me sens pas prsionnière de mes décisions… Donc je n’ai pas envie de tout plaquer.

    Mars 2015 : Je voulais rajouter un petit mot à la fin de cet article, parce que vous avez été tellement nombreux à le lire, à commenter, ou à m’envoyer un mail pour me faire part de vos questions, de vos impressions. Tout d’abord, sachez que je lis tous les commentaires et les mails que vous m’envoyez, même si je n’y répond pas forcément… Mais j’apprécie, vraiment, toutes ces petites bribes de vos vies qui me parviennent grâce à cet article.
    Ensuite, et parce que à priori, vous êtes beaucoup dans la même situation que moi avant mon départ, je reçois régulièrement des mails me demandant des conseils, comment réagir, quoi faire face à cette envie de tout plaquer. Mon conseil , c’est : parlez-en autour de vous, à vos amis, à votre famille, à des gens qui vous connaissent et connaissent votre situation. Pour ma part, si effectivement j’ai eu, dans mon entourage, des réactions négatives, j’en ai aussi eu de très positives, des « vas-y, fonce ! », qui m’ont aidé à franchir le pas. Mais moi, je ne sais pas ce qui se passe dans votre vie, dans votre tête, alors je ne suis franchement pas la mieux placée pour vous conseiller, donc, pardonnez-moi si je ne répond pas dans ce cas, mais c’est que je ne préfère pas donner de conseils dans le vent, à des gens que je connaît pas, à qui je risque de dire la mauvaise chose au mauvais moment…
    Voilà, merci d’avoir lu, et je laisse les commentaires ouverts si vous avez envie de réagir…

    Un voyage pour essayer de changer!

     

     Commentaire: une parenthèse, un voyage, qui permettra à certains de jauger sa vraie motivation ou ses freins à une nouvelle vie.
    « Pour changer de vie il faut d’abord savoir changer sa vie »

    Si vous avez vous-même un témoignage, n’hésitez pas et nous le publierons.

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  • Comment changer sa vie: changer son look

    Comment changer sa vie: changer son look

    Comment changer sa vie: changer son look

    FondHeaderChanger sa vie c’est un peu comme changer de peau et pour cela j’ai cherché à apprendre, j’étais « ouvert ». Je m’appelle Gustave et je suis d’origine asiatique et très longtemps je me suis senti mal dans mes baskets et pas seulement aussi dans mes fringues. J’avais l’air d’un « boat- people » arrivé fraîchement par le dernier sampang.

    La frange devant, une paire de lunettes sur- dimensionnée, des chaussures « écrase- m… » etc…J’avais l’impression de ressembler à un poisson- lune en goguette.

    Une première petite amie m’a expliqué que l’apparence « peut parfois » aider à améliorer ses relations avec son entourage professionnel. Ce message je l’ai tout de suite intégré car j’avais cette aptitude à l’écoute et la possibilité de saisir les « bons conseils » que l’on pouvait me donner, pas des conseils débiles sans sans grande portée mais plutôt un petit plus qui me permettrait de mieux m’intégrer.

    Je n’étais pas au top mais mon look avait quelque peu évolué vers un style plus « attrayant », une coiffure plus moderne, des lunettes qui ne défiguraient pas le visage cachant un « charme  » naissant…. Les filles me trouvaient plus à leur goût, plus « sexy », moins « strange ».

    Puis le grand déclic survint avec la préparation pour le mariage d’une proche. J’avais acheté une veste chez Brummel aux Galeries La fayettes et j’étais fier comme Artaban de cette acquisition fort onéreuse. Un proche toujours habillé avec élégance me dit:  » tes vêtements ne te vont pas ». Assommé par cette remarque, je l’écoutai quand même avec attention. « comme de nombreux asiatiques, tu as des jambes courtes et pour cette raison il faut nécessairement une veste plus courte afin d’allonger virtuellement tes jambes et pour cela il serait judicieux de t’habiller « sur mesure » . Interloqué mais toujours attentif à des conseils « positifs », je m’exécutai.

    Depuis je comprends mieux que tout doit être homogène, que les couleurs doivent se compléter sans jurer etc… Sans tomber dans l’excès devenir uncouleurs« dandy » ou une « fashion  victim », il est dans tous les cas important d’écouter, d’analyser et de synthétiser afin d’évoluer. Etre à l ‘écoute, voir, comparer et surtout s’intéresser à son environnement est une qualité indispensable pour évoluer dans notre société sans pour autant perdre son âme et se vouer à la mode et au bling- bling.

    Changer son look est aussi une certaine façon de « changer sa vie » sans la bouleverser. C’est un premier pas vers une démarche psychologique permettant de s’éloigner à petits pas de sa zone de confort et ainsi d’intégrer un autre territoire plus favorable à nos désirs de « changer sa vie ».

    Notre avis: facile mais êtes vous à l’écoute des conseils des autres?

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  • Colloque « Les Vietnamiens de France »

    Colloque « Les Vietnamiens de France »

    Colloque « Les Vietnamiens de France « : Identité, Intégration et Education’ (MCFV-CRAFV-AVSE) samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h, Institut Cochin, Paris 14e

    imagealaunecolloque2016cohinpavillongustaveroussycapture logos3associationscapture

    INVITATION

    Paris le 01/11/2016,

    L’association MCFV (Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne) en coopération avec le CRAFV (Conseil Représentatif des Associations Franco-Vietnamiennes de France) et l’AVSE(Association of Vietnamese Scientists and Experts) vous invitent à participer nombreux au colloque

    «Les Vietnamiens de France : Identité, Intégration et Education »

    le samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h à l’Institut COCHIN, amphithéâtre ABOULKER

    Pavillon Gustave Roussy, Paris 75014. 

    Plan d’accès:

    https://drive.google.com/file/d/0B6dDbIkBjilrSkRCQnhxOUM2ZWM/view?usp=sharing

    L’entrée est gratuite, le nombre de places limité ; nous vous proposons de vous inscrire au plus tôt en activant le lien suivant:

    https://goo.gl/forms/qCQ8rb7ihrTnB1gM2

    Merci d’avance pour votre présence.

    Bien cordialement,

    Le Comité d’organisation,

    Pour tout renseignement, contactez : info.mcfv@gmail.com

    COLLOQUE

     «Les Vietnamiens de France : Identité, Intégration et Education  »

    Samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h

    Amphithéâtre ABOULKER– Pavillon Gustave Roussy – Porte B

    Institut Cochin

    Entrée : 27 Rue du Faubourg-Saint-Jacques

    Métro lignes 4 ou 6 : Denfert-Rochereau ou Saint-Jacques

    RER B : Port-Royal ou Denfert-Rochereau

    Objectifs : Analyse sociologique de la communauté vietnamienne de France et analyse comparée des modèles éducatifs Asie – Europe.

    Avant-propos :

    Les Vietnamiens (citoyens d’origine vietnamienne) de France, estimés à plus de 300.000 individus, sont dans leur ensemble bien intégrés. Ils sont attachés à leur origine et cultivent une identité propre au travers d’associations diverses. Ces clichés ne cachent-ils pas une réalité plus complexe ? C’est ce dont nous proposons de débattre en première partie avec des invités et le public après l’exposé du Professeur LE Huu Khoa, connu pour ses travaux sur l’immigration vietnamienne et asiatique en France.

    En deuxième partie, nous souhaitons mieux comprendre le système d’éducation de certains pays en Asie qui affiche des performances impressionnantes, contribuant à la réussite de l’économie de ces pays. Quelle serait la contrepartie de cette réussite ? En quoi se différencie-t-il du système français ou européen existant ? Les conférenciers spécialistes du sujet, M. Roger-François GAUTHIER et Mme Marie-José SANSELME, nous apporteront leur analyse critique sur le sujet.

    Les conférenciers échangeront avec les invités et l’auditoire autour de tables rondes

    Conférenciers :

     LE Huu KhoaLE Huu Khoa: Professeur d’anthropologie et de sociologie et directeur du Master Asie Pacifique de l’Université Charles-de-Gaulle – Lille 3. Il est également président-fondateur du GRISEA (Groupe de recherche sur l’immigration du sud-est asiatique) et expert à l’Unesco.

    rf_gauthierRoger-François GAUTHIER: Inspecteur général du Ministère français de l’Education nationale, professeur associé des universités à l’Université Paris-Descartes, expert international spécialisé dans la politique éducative et l’éducation comparée.

    video_sanselme_4Marie-José SANSELME: Rédactrice en chef adjointe – Revue internationale d’éducation de Sèvres.

    Invités : liste en cours de constitution

    Comité d’organisation:

     VU Ngoc Can , NGUYEN Thuy Phuong, DINH Hung,

    VU Quang Kinh, DINH Xuan Anh Tuan, LE Van Cuong

     Programme du colloque :

     La matinée : Thème « Les Vietnamiens de France :Vietnamiens et intégration »

    –        9h : Accueil des invités

    –        9h15-9h30: ouverture du colloque (VU Ngoc Cân, président du MCFV)

    –        9h30 – 10h30: Conférence de LE Huu Khoa

    –        10h30-11h : Pause

    –        11h– 12h30: Table ronde 1 tenue par LE Huu Khoa avec  des  invités et le public. Modérateur: Pr DINH Xuan Anh Tuan

    L’après-midi : Thème : « L’éducation Asie-Europe: analyse comparée »

    –        14h15 – 15h30: Conférences par Roger-François GAUTHIER puis par Marie-José SANSELME

    –        15h30-16h : Pause

    –        16h-17h30 : Table ronde 2 avec Roger-François GAUTHIER, Marie-José SANSELME,                Stefano BOSI, NGUYEN Thuy Phuong et le public. Modérateur: Pr LE Van Cuong

    –        17h30-17h45 : clôture du colloque (Gérard NGO, président du CRAFV)

     Informations pratiques :

    1)     Plan d’accès à l’amphithéâtre ABOULKER-  Pavillon Gustave Roussy– Institut Cochin

    https://drive.google.com/file/d/0B6dDbIkBjilrSkRCQnhxOUM2ZWM/view?usp=sharing

    2)     Où déjeuner à midi ?

    https://top10restos.fr/Paris/H%C3%B4pital_Cochin/?filter=&distance=500&filter2=lunc

     Invitation avec le programme téléchargeable en cliquant sur ce lien : invitation-colloque-mcfv-crafv-avse-10_12_2016_site-internet

  • Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Le choc, le tsunami

    Super, super, je venais juste d’être papa d’une très jolie petite fille, une petite eurasienne au teint de perle. Ma maman allait venir la découvrir et évidemment s’extasier devant cette merveille dont j’étais l’heureux et fier créateur.

    Paré de ses plus beaux atours « bébé » attendait de pied ferme sa vénérable aïeule. Tout était fin prêt, le cœur battant nous entendîmes la porte de la chambre grincer sur ses gonds, le moment tant- attendu nous figea et le temps fut soudain suspendu aux lèvres de ma mère. Elle se pencha au dessus du berceau, sourit, ses yeux brillèrent de bonheur et soudain, dans un rictus de contentement, elle nous asséna : « comme elle est moche ! ».

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    Les bras ballants, l’air ahuri toute l’assistance en resta pantoise, ne sachant quoi répliquer, paralysée par cette inattendue et si sévère sentence.

    L’esprit encore assommé, je décidai manu- militari de demander à ma pauvre mère si elle n’était pas sous l’effet de médicaments ou d’anti- dépresseurs puissants mais peu efficaces. Soudain, les yeux brillants, elle se mit à bredouiller la voix pleine d’émotion : « elle est vraiment très, très moche ! ». Je capitulai , je rendis les armes, la bataille était par trop inégale, je n’avais pas la force de me battre contre ma propre mère.

    Tiraillé par le doute, l’amour -propre en berne, je décidai d’assiéger le domicile de ma maman et ainsi connaître les tenants et les aboutissants de cette saugrenue mascarade qui avait transformé un père au summum de fierté en un malheureux crapaud géniteur d’un tétard femelle. Un sourire bienveillant au coin des lèvres, elle me prit la main, jeta autour d’elle un regard suspicieux et me glissa dans un soupir : « ta fille est la plus belle du monde ». Je sentis soudain le paroxysme de l’incompréhension brouiller mon entendement.

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    La réponse

    Enfin tout devint limpide quand l’une de mes amies, d’origine asiatique, m’expliqua que les parents vietnamiens, de peur de représailles perpétrées par les « esprits », ne claironnaient jamais que leurs enfants étaient magnifiques. La jalousie rendait nos « ectoplasmes aux yeux bridés » fort irritables et parfois même méchants. Selon les dires ancestraux, il arrivait que ces derniers vengent des enfants qu’ils trouvaient trop beaux. La meilleure parade à ces fourbes et basses attaques était la cachotterie. Dans certaines provinces, il était de coutume de noircir le visage des nouveau- nés afin que les fantômes ne les remarquassent point. En Asie, il ne faut jamais que les esprits errants prennent ombrage des bébés et qu’ils se vengent de n’être eux- même que des êtres transparents et sans consistance !

    Bref pour conclure en Europe le dicton qui pourrait le mieux traduire l’essence même de cette histoire serait : « vivons heureux, vivons cachés ! ».

    D’autres histoires vraies

     

  • Humourd’Asie en photos, les nouvelles disciplines sportives

    Humourd’Asie en photos, les nouvelles disciplines sportives

    Asie et humour en photos, les nouvelles disciplines sportives

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Asie et humour en photos, les nouvelles disciplines sportives

     LES ASIATIQUES NOUS PROPOSENT DE NOUVELLES DISCIPLINES SPORTIVES.

    Course de transports en commun (humour d’asie)

    Course de chaise à porteur, peu réveillé (humour d’asie)

    Pétanque à 2 boules, les compétiteurs portent les 2 boules toujours sur eux ((humour d’asie)) 

    Tour d’Asie à vélo de « série » ! ((humour d’asie))

    Entraînement « à la dure » pour la « spéciale  Iron Man » ((humour d’asie))

    Humour d’Asie

  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

    - Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

    - Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

    - Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok. Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

    - Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Article du site www.hotel-thailande.com

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Photo de la une Thierry Beyne

  • Confusius

    Confusius

    Confusius

    Confucius

    Le grand maître de sagesse chinoise, Confucius en chinois Kongfuzi (551-479 av.J.-C.).

    Confucius naquit dans l’état de Lu (l’actuelle province de Chantong), à Tseon une petite bourgade de cette principauté.

    De famille noble il reçut une éducation raffinée, mais il connut aussi les revers de fortune et même des périodes de pauvreté.

    Homme politique, Confucius exerça différentes charges publiques, jusqu’au plus haut niveau ( gouverneur…). De l’avis général, ses actions et réformes furent couronnées de succès.

    C’est comme philosophe qu’il fut le plus connu, jamais dans l’histoire des peuples, un homme n’aura autant imprégné de son passage, la culture de son pays.

    La philosophie de Confucius, ou l’humanisme chinois :

    L’enseignement de Confucius est tourné tout entier vers la morale et le respect des valeurs traditionnelles.

    Selon lui, l’homme devrait régler sa conduite sur cinq vertus :

     La bonté
    La droiture
    La bienséance
    La sagesse
    La loyauté

    Le respect des parents, la vie, et la mort sont les trois concepts de base qui ordonnent les plus hautes valeurs morales.

    Le Ren ou « qualité du cœur » représente la suprême vertu, ce terme peut aussi vouloir dire grande noblesse, ou qualité de l’homme accompli. La notion de centre ou milieu pilier de la pensée chinoise, est associé au Ren, dans la philosophie de Confucius.

    Confucius fut un homme de son temps, plus soucieux d’efficacité dans l’action, que réellement novateur, ses idées et ses références existaient bien avant lui, d’ailleurs il n’invente rien, mais propose plutôt d’être en conformité avec la tradition. Alors pourquoi, Confucius, est- il considéré comme le plus grand philosophe chinois ? C’est parce qu’il incarne cette tradition et il en est le dépositaire.

    Après Confucius la tradition n’est plus la tradition, mais deviendra le confucianisme. De là, une confusion toujours possible entre, Confucius et le confucianisme.

    Autres aspects du confucianisme  :

     La pratique de rituel, et de rites compliqués doit aider à la prise de conscience de la magie du monde, en lieu et place de toute métaphysique.

     La standardisation à outrance de la société, par l’entremise d’une administration rigoureuse et qui tatillonne, qui doit tout codifier et tout réglementer, jusqu’aux moindres détails de la vie quotidienne .

     Les rapports humains totalement maîtrisés, hiérarchisés, acceptés, conformes à la tradition sont tendus vers un seul but, établir une société de pure réactivité.

    Il s’agît là de dérives du confucianisme, postérieures à Confucius lui-même, bien que ces dérives soit contenues potentiellement ; c’est implicite déjà dans sa pensée …

    Philosophe du bon sens, lettré de grande érudition, éminent pédagogue, ses paroles sont pleines de sagesse, de nombreuses maximes chinoises lui sont attribuées, en cela Confucius reste et restera toujours un modèle pour les chinois.

    « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. »

    Etait-il pour autant, ce qu’il est convenu d’appeler un sage ? Vers la fin de sa vie, lui-même reconnut que non …

    N’est -ce pas là, le début de la grande sagesse…

    *****

    Indications bibliographiques en fin de page.

    L’interlude ne traite pas de la philosophie de Confucius, mais parle de tout autre chose .

    *****

    Comme d’habitude on se détend un peu.

    Attention 5 4 3 2 1, ça par en vrille !

    Schrödinger aurait dit la même chose à son chat, quand il découvrit la structure de l’ADN.

    Interlude ludique et éducatif :

    Un peu de géométrie c’est bien, aussi . Il est plat ton truc , me direz vous, mais tout le monde ne s’appelle pas Confucius , le matou de ma voisine , plus exactement une petite bête adorable de l’espèce des félidés , s’appelle Ondine , c’est jolie comme nom , le chien d’ Henri (Li chien page d’accueil du cite) s’appelle Virgile , c’est jolie également . Alors pourquoi ne pas plaisanter avec Confucius , c’est bon pour les zygomatiques. Si c’est plat mon truc, c’est qu’il m’est difficile de faire autrement bien qu’il existe certaines méthodes , mais je ne les maîtrise pas encore suffisamment . De toute manière cela serait trop complexe , et pour moi Z veut encore dire Zorro et c’est peut être pas plus mal, et h c’est la constant de Planck, je suis pas complètement ignare non plus , la fluctuation du vide fut découverte parLao-Tseu , il y à très longtemps , et Tchouang-Tseu , en a conclu, fort logiquement, que le néant n’existait pas , certains en doutent encore et ont du mal à l’admettre ; nous sommes au XXI e siècle !

    Pourquoi le néant n’existe pas ? Parce il est impossible de faire démarrer quoi que ce soit à partir de zéro, alors que le vide est partout présent, et ingrat que nous sommes, nous nous en rendons même pas compte .

    Pour le reste à savoir les bulles, je n’aborderais pas ce sujet aujourd’hui , du reste, cela me paraît inopportun .

    Asietralala est un site qui parle de l’Asie , pas des bulles , enfin … On verra ?

    Au hasard une question : ça ne vous dérange pas ce zéro noté origine dans le plan cartésien ? Source ( plus, moins, rond ) , noté « ±O ». Serait ce tout aussi pertinent (en attendant mieux)…

    Ah oui aussi ce qu’aucun prof de math ne dit : « Un l’ensemble vide, est vide, parce que l’on ne sait pas ce qu’il y a dedans. »

    Présentation géométrique d’un truc plat . Construction d’un Gag !

    Géométrie astralitiaque « l’aqualab » :

    Sur la base du carré magique de neuf.

    On fait un rond dans le carré. On cherche le centre, comment ? On fait une croix St André pardi !

    Aller on continu, jaune sur fond gris.

    Pas très gaie hein…

    Et le carré au centre, comment on fait ?

    De la couleur pour voir si c’est beau ?

    Ho ! C’est beau !

    Le carré dans le milieu ?

    C’est comme ça qu’on fait !

    C’est comme un moteur électrique, ou presque …

    On met un truc bidule chose dedans.

    Encore plus jolie !

    Mais le truc bidule chose , comment on fait ?

    Attend je vais te le dire…

    Mais avant je mets de la lumière dedans .

    Incroyable ! Improbable !

    Mais le truc bidule chose, comment on fait ?

    Comme ça !

    C’est un rond dans un carré.

    C’est ni rond , ni carré , c’est magique.

    Et comme tout ce qui est magique , il y à un truc.

    Si tu as compris, c’est bien.

    Si tu n’as pas compris, donnes ta lange au chat.

    Ou, demande le à la lune.

    Alors maintenant ! Toujours convaincu de la platitude de la pensée chinoise, incapable de la moindre abstraction ?

    Fin de l’interludique .

    Tout ce qui est mentionné dans cet interlude ludique, n’est que pure fantaisie et ne doit, ni ne peut être pris trop au sérieux. Cela, n’est qu’une incertaine manière de s’exprimer, et qui ne s’appuie sur aucun fait scientifiquement prouvé.

    *****

    Retour à Confucius.

    Pour en savoir plus sur Confucius  :

    Pierre Do-Dinh. Confucius et l’humanisme chinois. Edition Points sagesses Sa187. Le livre qu’il faut lire si l’on ne connaît pas ou peu le sujet.

    Entretiens de Confucius (Traduit du chinois par Anne Cheng.) Edition Points Sagesses Sa24. Compilation effectuée par les disciples de Confucius, recueil de la parole du maître. Incontournable.

    Karl Jaspers. Confucius. Edition Noé. (Karl Jaspers. Philosophe allemand l’un des pères de l’existentialisme.) Dans cet essai Karl Jaspers, brosse un portrait de l’homme Confucius, et n’aborde pas ou très peu le confucianisme, il décrit un homme soucieux de résoudre les problèmes de son temps, recherchant avant tout l’efficacité.

    François Jullien. Traité de l’efficacité. Livre de poche biblio essais Edition Grasset 4292. Au combien riche d’enseignement ! L’efficacité version chinoise, aux antipodes de la notion d’efficacité occidentale. Complémentaire à une bonne connaissance du confucianisme. Qu’entend t’on par efficacité en Chine, si vous le savez déjà, ce livre ne sera pas une grande surprise, mais si vous l’ignorez alors vous risquez d’être sidérés, au point de remettre en question votre propre référentiel sur ce sujet.

    JPB.

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Une maison d’hôtes avec un supplément d’âme (Paris)

    Une maison d’hôtes avec un supplément d’âme (Paris)

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    Bed & Breakfast Maison de ville avec jardin

    « la maison d’hôtes Zen »

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    Dés que l’on pénètre dans cette maison d’hôtes , on ressent une plénitude et immédiatement on s’y sent bien.

    Un vrai havre de paix dans Paris, loin du brouhaha de la ville. Un décor « Zen », des meubles vietnamiens somptueux avec cette délicatesse

    extrême- orientale qui laisse l’esprit vagabonder aux frontières du Mékong.

    Laissez vous allez, voyagez vers l’Asie mystérieuse comme happé par cette maison aux pouvoirs si évocateurs.

    Pouvoir se prélasser dans un vrai jardin, un privilège qu’offre cette charmante maison d’hôtes.

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    Une maison d’hôtes un peu hors du temps qui laissera aux invités de passage un souvenir des plus doux.

    Cours de cuisine, massage bien- être….

    J’allais oublier, la maîtresse de maison est charmante et très prévenante.

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    Photo de la une de Thierry Beyne