Étiquette : philosophie

  • La carpe et le pêcheur, une histoire chinoise et philosophique.

    La carpe et le pêcheur, une histoire chinoise et philosophique.

    Asie histoire chinoise et poésies

    Prawny / Pixabay

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .

  • Philosophie, physique  » Quoi de neuf à l’ouest ? »

    Philosophie, physique  » Quoi de neuf à l’ouest ? »

    Le dos de la cuillère

    Le dos de la cuillère. Quoi de neuf à l’ouest ? La foudre !

    Un grand philosophe de l’Asie à dit ceci : « qui fait un pas vers l’est, fait un pas vers l’ouest . » Ou l’inverse, je sais plus ?

    Alors quoi de neuf à l’ouest ?

    Depuis Spinoza il y a eu Emmanuel Kant bien sûr et après il y a eu Hannah Arendt et quelques autres bien entendu. Mais rien de vraiment nouveau depuis. Philosophie en panne!

    On dit que la philosophie sert à éclaircir des concepts ?

    A l’ouest ne serait- il pas plutôt le contraire !

    Amphigourique la bourrique.

    Cependant dernièrement, suite à un échange d’idées, alors que je prétendais être convaincu de l’inutilité des sports de combat (Les Art Martiaux) , un amis* me fit cette remarque :

    « Il ne faut pas confondre le désintérêt personnel pour une discipline avec l’inutilité de cette dernière. Il n’y a pas grand chose d’inutile ici bas, ce n’est souvent qu’un point de vue biaisé par le prisme étroit de notre esprit. » (Mets ça dans ta besace, et toc.)

    Ce qui est valable pour les art martiaux, l’est aussi pour la philosophie occidentale.

    Je profite donc cette occasion pour faire un petit mea-culpa au sujet d’un article déjà paru : Orientalisme et Physique moderne.

    Où, à la façon d’un sophiste, je n’ai pas hésité à railler les philosophes, les mathématiciens et surtout les psychanalystes (pour ces derniers je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère.).

    Naturellement, peu de temps après je tombe par hasard ou presque par hasard sur un livre écrit par un philosophe mathématicien, et comble de l’horreur psychanalyste.

    Naturellement, c’est un livre admirable qui me touche énormément et me « scotche » littéralement sur place, de plus un livre simple (facile à lire) et sans complications inutiles.

    Alors pour me faire pardonner, je vous le propose. Et même… Tiens ! Pourquoi pas ? J’exige que vous le lisiez ! Un coup de tonnerre dans le microcosme philosophique bien pensant.

    Éclaircissement des concepts :

    Daniel Sibony (Docteur d’Etat en mathématiques et en philosophie, psychanalyste) Les trois monothéismes : Juifs,Chrétiens,Musulmans entre leurs sources et leurs destins Edition : Points –Essais- 348

    De même que j’ai trouvé un bon petit livre pour les curieux des sciences désirant connaître l’histoire des idées en physique.

    Ce livre à été conçu pour fournir au lecteur un maximum de repères, montrant les étapes et l’évolution de la physique dans son contexte historique et culturel. 126 pages seulement des tableaux pour se repérer un peut d’humour (un hilarant le kiosque à journaux) quelques citations jamais choisie au hasard.

    Exemple :

    « Plus l’Univers nous semble compréhensible, et plus il semble absurde. » « La source désapprouve presque toujours l’itinéraire du fleuve. » « La vérité émerge plus facilement de l’erreur que de la confusion. »

    Si vous ne connaissez pas les auteurs de ses citations alors lisez ce livre.

    Ce livre est une sorte de manuel pour intellectuel, utile comme la boîte à outils d’un électricien.

    Je n’hésite donc pas à vous le proposer :

    Jean Perdijon (Ingénieur civil des Mines) HISTOIRE DE LA PHYSIQUE Edition : DUNOD- les topos-

    ***

    l’annexe et les petites histoires :

    1) Sur la pelouse du stade de France, une équipe de rugby marque un essai, tout le monde se lève et applaudit à tout rompre fondu en un seul supporter c’est du délire ! Puis vient le silence juste avant la transformation. Ce qui compte le plus au rugby c’est la magie du spectacle !

    2) Et ça, c’est bon !

    3) Il pleut des cordes, et ça c’est chiant !

    4) La percée … L’essai… Bottez le ballon ovale !

    5) Transformation !!

    6) Pluie d’été, rosée de printemps.

    7) Arc en ciel.

    8) Art, Mots.

    9) Au fil de l’eau, les ondes.

    10) Reflet de lune.

    Heureux comme un aphoriste JPB.

     

    * L’ami en question Xin Ming • Son site : http://www.taoisme.org/

    Toc- toc (signifie frapper à la porte). Si d’aventure un bouddhiste pouvait éclairer ma lanterne ? À propos de la notion philosophique de vacuité, je me ferai un plaisir de publier son article, voir même créer un lien avec son site, si site il y à naturellement ? Un article : Présentation de la Bhagavad-gita serait le bien- venu également.

    ***

    Egalement M… CC la dérive, la dérivée cc. Eh, quoi ? 9 à l’ouest ! Et pourtant elle est bien noire.

    ***

    Amicalement,

    Les cultures s’harmonisent pour bientôt se compléter.

    Aux pendules des temps, les trois petites aiguilles marquent la même heure, les grandes aiguilles celle des minutes se cherchent encore pour une rencontre carillonnante et joyeuse, douce musique que celle des trois pendules du temps.

    Dans le ciel sombre, un coup de tonnerre stupéfiant ébranle la terre et déchire l’air de toute part, aussi brève que violente suit la pluie, le ciel et ses nuages ruissellent dans les caniveaux humides et quick ! Sous le soleil rayonne l’arc en ciel aux mille voûtes.

    Jour de 14 Juillet à Paris.

    CQFD

    Serviteur,

    JPB

  • Proverbe Chinois, humour et philosophie et sagesse

    Proverbe Chinois, humour et philosophie et sagesse

    Alexas_Fotos / Pixabay

    Proverbe Chinois, humour et philosophie et sagesse

    Proverbes Chinois :

     Le moment donné par hasard vaut mieux que le moment choisi .

     La pierre tombe sur l’œuf et l’œuf se casse, l’œuf tombe sur la pierre et l’œuf se casse .

     Pourquoi se jeter à l’eau alors que la barque n’a pas chaviré .

     Un palais conduit à la gloire, le commerce à la fortune et la solitude à la sagesse .

     Le sage se demande à lui même la raison de ses fautes et l’insensé le demande aux autres.

     Agis avec sagesse mais n’attends pas la reconnaissance .

     Ceux qui avancent trop vite reculent encore plus vite.

     L’eau ne reste pas sur la montagne ni la vengeance sur un grand cœur .

     La vérité qu’on aime le moins apprendre est celle que l’on a le plus intérêt à savoir .

     Mieux vaut allumer une chandelle que de maudire l’obscurité.

  • Proverbe chinois, proverbes chinois

    Proverbe chinois, proverbes chinois

    Perlenmuschel / Pixabay

    Proverbes chinois

     Une femme infidèle a des regrets, une femme fidèle a des remords (Proverbe chinois).

     Si tu te cognes la tête contre un vase et que ça sonne creux, n’en déduis pas forcément que c’est le vase qui est vide. .

     Qui veut déplacer une montagne à intérêt à commencer tout de suite (Proverbe chinois ?).

     Ne frappe jamais ta femme avec une rose !!? Sinon à quoi servirait le bambou ? .

     Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus.
(Proverbe chinois). `
    Celui qui ne sait pas où il va, va à côté.(Proverbe chinois).

     Le sage montre la voie, l’idiot regarde le doigt .


    Chinese Proverbs

    An unfaithful woman has regrets, a faithful woman has remorse (Chinese Proverb).

    If you bump your head against a vase and it sounds hollow, do not necessarily deduce that it is the vase that is empty. .

    Who wants to move a mountain to interest to start right away (Chinese proverb?).

    Never strike your wife with a pink !! If not, what would the bamboo be used for? .

    Who makes the donkey should not be surprised if the others mount it. (Chinese proverb). `
    He who does not know where he is going, goes by (Chinese Proverb).

    The wise man shows the way, the idiot looks at the finger.

  • Le dos de la cuillère

    Le dos de la cuillère

    Le dos de la cuillère

    Philosophie

    Le dos de la cuillère. Quoi de neuf à l’ouest ? La foudre !

    Un grand philosophe de l’Asie à dit ceci : « qui fait un pas vers l’est, fait un pas vers l’ouest . » Ou l’inverse, je sais plus ?

    Alors quoi de neuf à l’ouest ?

    Depuis Spinoza il y a eu Emmanuel Kant bien sûr et après il y a eu Hannah Arendt et quelques autres bien entendu. Mais rien de vraiment nouveau depuis.

    On dit que la philosophie sert à éclaircir des concepts ?

    A l’ouest ne serait- il pas plutôt le contraire !

    Amphigourique la bourrique.

    Cependant dernièrement, suite à un échange d’idées, alors que je prétendais être convaincu de l’inutilité des sports de combat (Les Art Martiaux) , un amis* me fit cette remarque :

    « Il ne faut pas confondre le désintérêt personnel pour une discipline avec l’inutilité de cette dernière. Il n’y a pas grand chose d’inutile ici bas, ce n’est souvent qu’un point de vue biaisé par le prisme étroit de notre esprit. » (Mets ça dans ta besace, et toc.)

    Ce qui est valable pour les art martiaux, l’est aussi pour la philosophie occidentale.

    Je profite donc cette occasion pour faire un petit mea-culpa au sujet d’un article déjà paru : Orientalisme et Physique moderne.

    Où, à la façon d’un sophiste, je n’ai pas hésité à railler les philosophes, les mathématiciens et surtout les psychanalystes (pour ces derniers je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère.).

    Naturellement, peu de temps après je tombe par hasard ou presque par hasard sur un livre écrit par un philosophe mathématicien, et comble de l’horreur psychanalyste.

    Naturellement, c’est un livre admirable qui me touche énormément et me « scotche » littéralement sur place, de plus un livre simple (facile à lire) et sans complications inutiles.

    Alors pour me faire pardonner, je vous le propose. Et même… Tiens ! Pourquoi pas ? J’exige que vous le lisiez ! Un coup de tonnerre dans le microcosme philosophique bien pensant.

    Eclaircissement des concepts :

    Daniel Sibony (Docteur d’Etat en mathématiques et en philosophie, psychanalyste) Les trois monothéismes : Juifs,Chrétiens,Musulmans entre leurs sources et leurs destins Edition : Points –Essais- 348

    De même que j’ai trouvé un bon petit livre pour les curieux des sciences désirant connaître l’histoire des idées en physique.

    Ce livre à été conçu pour fournir au lecteur un maximum de repères, montrant les étapes et l’évolution de la physique dans son contexte historique et culturel. 126 pages seulement des tableaux pour se repérer un peut d’humour (un hilarant le kiosque à journaux) quelques citations jamais choisie au hasard.

    Exemple :

    « Plus l’Univers nous semble compréhensible, et plus il semble absurde. » « La source désapprouve presque toujours l’itinéraire du fleuve. » « La vérité émerge plus facilement de l’erreur que de la confusion. »

    Si vous ne connaissez pas les auteurs de ses citations alors lisez ce livre.

    Ce livre est une sorte de manuel pour intellectuel, utile comme la boîte à outils d’un électricien.

    Je n’hésite donc pas à vous le proposer :

    Jean Perdijon (Ingénieur civil des Mines) HISTOIRE DE LA PHYSIQUE Edition : DUNOD- les topos-

    ***

    l’annexe et les petites histoires :

    1) Sur la pelouse du stade de France, une équipe de rugby marque un essai, tout le monde se lève et applaudit à tout rompre fondu en un seul supporter c’est du délire ! Puis vient le silence juste avant la transformation. Ce qui compte le plus au rugby c’est la magie du spectacle !

    2) Et ça, c’est bon !

    3) Il pleut des cordes, et ça c’est chiant !

    4) La percée … L’essai… Bottez le ballon ovale !

    5) Transformation !!

    6) Pluie d’été, rosée de printemps.

    7) Arc en ciel.

    8) Art, Mots.

    9) Au fil de l’eau, les ondes.

    10) Reflet de lune.

    Heureux comme un aphoriste JPB.

    * L’ami en question Xin Ming • Son site : http://www.taoisme.org/

    Toc- toc (signifie frapper à la porte). Si d’aventure un bouddhiste pouvait éclairer ma lanterne ? À propos de la notion philosophique de vacuité, je me ferai un plaisir de publier son article, voir même créer un lien avec son site, si site il y à naturellement ? Un article : Présentation de la Bhagavad-gita serait le bien- venu également.

    ***

    Egalement M… CC la dérive, la dérivée cc. Eh, quoi ? 9 à l’ouest ! Et pourtant elle est bien noire.

    ***

    Amicalement,

    Les cultures s’harmonisent pour bientôt se compléter.

    Aux pendules des temps, les trois petites aiguilles marquent la même heure, les grandes aiguilles celle des minutes se cherchent encore pour une rencontre carillonnante et joyeuse, douce musique que celle des trois pendules du temps.

    Dans le ciel sombre, un coup de tonnerre stupéfiant ébranle la terre et déchire l’air de toute part, aussi brève que violente suit la pluie, le ciel et ses nuages ruissellent dans les caniveaux humides et quick ! Sous le soleil rayonne l’arc en ciel aux mille voûtes.

    Jour de 14 Juillet à Paris.

    CQFD

    Serviteur,

  • Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .

  • La porte du Dragon

    La porte du Dragon

    La porte du Dragon

    La porte du dragon

    Porte ouverte sur toute les merveilles.

    Pour démarrer cette animation Rendez Vous au bas de la page… et bonne séance !

    Bohr, Niels Henrik David (1885-1962. Philosophe et Physicien : Danois , prix Nobel de physique en 1922 Inscrit sur son blason : Contraria sunt complementa)

    Extrait de Physique atomique et connaissance humaine :

    « les Cultures différentes sont complémentaires entre elles. En effet, toute culture représente un équilibre harmonieux entre les conventions traditionnelles qui permettent à des potentialités latentes de la vie humaine de se développer et de révéler ainsi des aspects nouveaux de sa richesse et de sa variété illimitée ».

    La porte du dragon est une libre variation sur le thème de « La mutation », thème d’inspiration taoïste. Ou simplement une déroutante compression d’images, liée au Yin et au Yang, augmentée d’apports empruntés à différentes cultures :

    Vous y retrouverez pêle- mêle :

    Le casque et le bouclier d’Athéna de la mythologie grecque.

    Des petits bouddhas et mandala parsi parla.

    Les chakras indiens et des symboles appartenant au judaïsme à l’islam, au christianisme.

    Des lettres et des chiffres.

    Des atomes et des électrons, en hommage au grand Niels Bohr et son fabuleux blason .

    Les quatre saisons, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver.

    Des canards, une ou deux grenouilles et deux poissons qui se font des bisous.

    De l’eau (jamais absente de nos préoccupations) et du feu.

    …Et bien d’autres choses encore…

    Le tout co-habite en parfait harmonie, pas obligatoirement dans l’ordre, mais pas obligatoirement en désordre, disons dans un autre esprit, un esprit neuf.

    Et maternellement, quelques images sont enrichies d’hexagrammes du Yi King.

    Serez vous les reconnaître ?

    Sans prétention, cette animation a été crée pour les yeux et toujours avec le cœur. Je me suis aussi inspiré des sages de l’antiquité et des clés qu’ils nous ont laissées, pour ouvrir la porte de toutes les merveilles.

    Trois boutons sur le coté gauche vous permettent de prendre le contrôle de l’animation, pour faire un stop image, ou un retour arrière image par image.

    Impulsion initiale : L’idée de cette animation n’est venue, dans le métro parisien sur la ligne 13 station St Lazare, le 15/04/2006.

    Télécharger cette animation, elle est à vous, c ‘est gratuit et aucun droit d’auteur ne la protège. Toutes utilisations ou reproductions, totales ou partielles des images contenues de cette animation sont vivement encouragées.

    Votre appréciation décidera sa valeur, vos critiques ma seule récompense.

    Un petit sac ne peut contenir un grand objet.

    Une corde trop courte n’atteint pas le fond du puit.

    Chaque chose à sa propre valeur. (Tchouang Tseu)

    ***

    Un livre me fut particulièrement utile lors la réalisation de cette animation, je m’en suis beaucoup servi, il est donc normal que j’en parle :

    Les 9 figures de base de la pensée chinoise, d’Alice Fano, Guy Trédaniel Edition de la Maisnie.

    Livres, cités aussi dans l’animation :

    Voyage et aventure de l’esprit, Alexandra David Neel. Edition Albin Michel. Espaces libres n°45. (Une grand dame de l’esprit)

    Du vide et de la création, Michel Cassé Edition Poche Odile Jacob n°53. Vide ou pas vide, le vide, telle est la question ?

    Le chaos et l’harmonie,La fabrication du Réel, Trinh Xuan Thuan Edition Folio essais n°366. Un Vietnamien au nom imprononçable, qui vous fera découvrir, toutes les merveilles de la physique et de l’astrophysique et des sciences en général, un poète des temps modernes.

    Le rêve du papillon, Tchouang-Tseu. En Livre de poche Edition Albin Michel de poche Spiritualité vivante n° 187. Un classique.

    Tao Te King Lao-tseu très nombreuses traductions. La moins chere en livre de poche, Edition points sagesses Sa16.

    Pas cité mais présent :

    Esprit Zen esprit neuf, Shunryu Suzuki, Edition Points Sagesses, Sa8.

    Le Tao de la physique, Fritjof Capra Edition TCHOU.

    ****

    Pour entrer dans la porte des merveilles cliquer sur le petit livre ! Trois boutons sont à votre disposition… N’hésitez pas à les utiliser, prenez le contôle !

    La porte du Dragon

     

    Autres articles 

    Maître JPB

    Asie et Culture

  • Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Par maître JPBPeut être orthographié de trois manières différentes, Yi King, Yi Jing ou Yi Ching cela vient de la difficulté de traduire en caractères latins, les sons de la langue chinoise.

    Yi King, Yi Jing ou Yi Ching

    De quoi s’agit il ?

    Il s’agit du plus ancien livre chinois pilier de sa culture, référence depuis plus de trois mille ans d’histoire.

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    C’est le grand livre du Yin et du Yang, c’est ça le Yi King !

    Sa structure se compose de soixante quatre symboles appelés hexagrammes. Un hexagramme est composé de six traits superposés, ces traits ont deux formes possibles continu ou discontinue, qui peuvent être appelé monogrammes, le trait continu représente le yang le trait discontinue représente leyin.

    Chaque hexagramme est représentatif d’une situation humaine, l’ensemble des soixante quatre hexagrammes représente tous les types de situations (existentielles comme diraient nos brillants philosophes) qu’un être humain peut rencontrer dans une vie. Chaque Hexagramme porte un nom, un petit texte l’accompagne (explication, description de la situation), le commentaire, et pour chaque trait une petite sentence qu’on appelle aussi un jugement.

    Les 64 hexagrammes : disposition en cercle et en carré.

    A quoi ça sert ?

    La lecture du Yi King et la connaissance des soixante quatre hexagrammes, permettent de se familiariser, avec un système de pensée, toujours en mouvement, un hexagramme représente une situation, cette situation est analysée, commentée :
    - sur quoi elle repose
    - en quoi elle peut tendre
    - vers quoi elle peut évoluer
    - quels en sont les points forts
    - quels en sont les points faibles
    - quels sont les pièges
    - les chausse-trappes à éviter
    - quels sont les conseils qui y sont associés
    - comment bien se préparer à ce qui doit ou peut en découler (situation présente, situation en devenir.)

    Représentation contemporaine du Yi King.

    Ainsi hexagrammes après hexagrammes, se forme petit à petit, une représentation de ce qui est la nature même de ce qui nous anime c’est à dire le temps, les transformations ou mutations en un mot la vie, dans un univers en mouvement.

    Mise en garde sur le Yi King.

    Le Yi King n’est pas un livre facile, de plus il est assez éloigné dans sa forme et les approches de ce que nous connaissons en occident. Ce n’est pas un traité philosophique de haut vol, mais plutôt la mise oeuvre d’une pensée très terre à terre, ce qui rend le yi-king particulièrement déroutant au moins dans les premiers temps. De plus son apprentissage peut être fastidieux, la répétition sur le même modèle soixante quatre fois (les hexagrammes) peut rendre sa lecture ennuyeuse. Mais passées les premières difficultés, vous y découvrirez un livre d’une grande sagesse, qui sera vous récompenser de votre effort.

    Comme le bon vin la chose s’apprécie avec le temps et avec modération …

    Alors c’est compliqué ? non pas vraiment . Est que c‘est simple ? non pas vraiment. Alors c’est simple ou compliqué ? C’est entre les deux. C’est une chinoiserie alors !… Et chez nous s’est bien l’hexagone non !!? C’est comme un cadeau, tu défais les nœuds, de la ficelle, tu retires le papier, t’ouvres la boite et tu regardes à l’intérieur et si ça te plait, t’est content !!

    Pour conclure.

    Coin ,coin, coin, coin, coin, coin, un hexagone s’est six coins, un hexagramme six traits, et trois canards qui discutent, l’un dit « coin, coin » , les deux autres répondrent « coin, coin »,c’est six coins ou trois fois deux « coins,coins » c’est exaspèrant !… et hors sujet, et pas l’objet du Yi King, mais pour les canard le coin, coin, c’est une façon de parler, on à beaucoup à apprendre des canards, mais ça, c’est une autre histoire.

    ********

    Pa Kua :

    Les huit figures de base (Combinaison de trois traits yin yang)

    Représentation symbolique des éléments de la nature :

    Le ciel La terre Le tonnerre l’eau le feu la montagne Le Lac ou la brume Le vent

    Disposition en cercle des 8 trigrammes

    Pour en savoir plus.

    Le Yi Jing Cyrille Javary Collection BREF n° 20 Livre d’initiation au Yi King, livre de poche pas cher impossible de faire mieux en 127 pages, indispensable pour qui veut bien démarrer avec le Yi king . Du même auteur Cyrille Javary et Pierre Faure Yi Jing Le livre des changements collection Albin Michel (Très Erudit complet les 64 Hexagrammes, présentation moderne et soignée, livre broché de qualité.)

    Yi King Lieou Yi-Ming ,Thomas Cleary Collection Point Sagesse Sa167 Livre de poche pas cher édition point sagesse garantie de sérieux, complet texte et commentaire, d’une qualité exceptionnelle, mais difficile pour une première approche.

    Yi King Le livre des transformations Richard Wilhelm Collection Etienne Perrot. Livre relié prix raisonnable, reconnu comme étant une référence, un classique parmi les meilleures traductions occidentales du Yi King .

    Vivre le TAO Marie Delclos Edition Trajectoire. Livre d’introduction à la pensée Taoïste, efficace et pratique, large éventail des différents aspects de cette forme ancienne de sagesse ou le Yi king est abordé de manière simple et didactique, tout public.

    Les quatre saisons Antonio Vivaldi. Musique classique style baroque,meilleure interprétation du Yi Kingpour violon et orchestre. Je plaisante naturellement, bien que …

    Photo de la une de Grégoire de Gaulle

     

  • Confusius

    Confusius

    Confusius

    Confucius

    Le grand maître de sagesse chinoise, Confucius en chinois Kongfuzi (551-479 av.J.-C.).

    Confucius naquit dans l’état de Lu (l’actuelle province de Chantong), à Tseon une petite bourgade de cette principauté.

    De famille noble il reçut une éducation raffinée, mais il connut aussi les revers de fortune et même des périodes de pauvreté.

    Homme politique, Confucius exerça différentes charges publiques, jusqu’au plus haut niveau ( gouverneur…). De l’avis général, ses actions et réformes furent couronnées de succès.

    C’est comme philosophe qu’il fut le plus connu, jamais dans l’histoire des peuples, un homme n’aura autant imprégné de son passage, la culture de son pays.

    La philosophie de Confucius, ou l’humanisme chinois :

    L’enseignement de Confucius est tourné tout entier vers la morale et le respect des valeurs traditionnelles.

    Selon lui, l’homme devrait régler sa conduite sur cinq vertus :

     La bonté
    La droiture
    La bienséance
    La sagesse
    La loyauté

    Le respect des parents, la vie, et la mort sont les trois concepts de base qui ordonnent les plus hautes valeurs morales.

    Le Ren ou « qualité du cœur » représente la suprême vertu, ce terme peut aussi vouloir dire grande noblesse, ou qualité de l’homme accompli. La notion de centre ou milieu pilier de la pensée chinoise, est associé au Ren, dans la philosophie de Confucius.

    Confucius fut un homme de son temps, plus soucieux d’efficacité dans l’action, que réellement novateur, ses idées et ses références existaient bien avant lui, d’ailleurs il n’invente rien, mais propose plutôt d’être en conformité avec la tradition. Alors pourquoi, Confucius, est- il considéré comme le plus grand philosophe chinois ? C’est parce qu’il incarne cette tradition et il en est le dépositaire.

    Après Confucius la tradition n’est plus la tradition, mais deviendra le confucianisme. De là, une confusion toujours possible entre, Confucius et le confucianisme.

    Autres aspects du confucianisme  :

     La pratique de rituel, et de rites compliqués doit aider à la prise de conscience de la magie du monde, en lieu et place de toute métaphysique.

     La standardisation à outrance de la société, par l’entremise d’une administration rigoureuse et qui tatillonne, qui doit tout codifier et tout réglementer, jusqu’aux moindres détails de la vie quotidienne .

     Les rapports humains totalement maîtrisés, hiérarchisés, acceptés, conformes à la tradition sont tendus vers un seul but, établir une société de pure réactivité.

    Il s’agît là de dérives du confucianisme, postérieures à Confucius lui-même, bien que ces dérives soit contenues potentiellement ; c’est implicite déjà dans sa pensée …

    Philosophe du bon sens, lettré de grande érudition, éminent pédagogue, ses paroles sont pleines de sagesse, de nombreuses maximes chinoises lui sont attribuées, en cela Confucius reste et restera toujours un modèle pour les chinois.

    « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. »

    Etait-il pour autant, ce qu’il est convenu d’appeler un sage ? Vers la fin de sa vie, lui-même reconnut que non …

    N’est -ce pas là, le début de la grande sagesse…

    *****

    Indications bibliographiques en fin de page.

    L’interlude ne traite pas de la philosophie de Confucius, mais parle de tout autre chose .

    *****

    Comme d’habitude on se détend un peu.

    Attention 5 4 3 2 1, ça par en vrille !

    Schrödinger aurait dit la même chose à son chat, quand il découvrit la structure de l’ADN.

    Interlude ludique et éducatif :

    Un peu de géométrie c’est bien, aussi . Il est plat ton truc , me direz vous, mais tout le monde ne s’appelle pas Confucius , le matou de ma voisine , plus exactement une petite bête adorable de l’espèce des félidés , s’appelle Ondine , c’est jolie comme nom , le chien d’ Henri (Li chien page d’accueil du cite) s’appelle Virgile , c’est jolie également . Alors pourquoi ne pas plaisanter avec Confucius , c’est bon pour les zygomatiques. Si c’est plat mon truc, c’est qu’il m’est difficile de faire autrement bien qu’il existe certaines méthodes , mais je ne les maîtrise pas encore suffisamment . De toute manière cela serait trop complexe , et pour moi Z veut encore dire Zorro et c’est peut être pas plus mal, et h c’est la constant de Planck, je suis pas complètement ignare non plus , la fluctuation du vide fut découverte parLao-Tseu , il y à très longtemps , et Tchouang-Tseu , en a conclu, fort logiquement, que le néant n’existait pas , certains en doutent encore et ont du mal à l’admettre ; nous sommes au XXI e siècle !

    Pourquoi le néant n’existe pas ? Parce il est impossible de faire démarrer quoi que ce soit à partir de zéro, alors que le vide est partout présent, et ingrat que nous sommes, nous nous en rendons même pas compte .

    Pour le reste à savoir les bulles, je n’aborderais pas ce sujet aujourd’hui , du reste, cela me paraît inopportun .

    Asietralala est un site qui parle de l’Asie , pas des bulles , enfin … On verra ?

    Au hasard une question : ça ne vous dérange pas ce zéro noté origine dans le plan cartésien ? Source ( plus, moins, rond ) , noté « ±O ». Serait ce tout aussi pertinent (en attendant mieux)…

    Ah oui aussi ce qu’aucun prof de math ne dit : « Un l’ensemble vide, est vide, parce que l’on ne sait pas ce qu’il y a dedans. »

    Présentation géométrique d’un truc plat . Construction d’un Gag !

    Géométrie astralitiaque « l’aqualab » :

    Sur la base du carré magique de neuf.

    On fait un rond dans le carré. On cherche le centre, comment ? On fait une croix St André pardi !

    Aller on continu, jaune sur fond gris.

    Pas très gaie hein…

    Et le carré au centre, comment on fait ?

    De la couleur pour voir si c’est beau ?

    Ho ! C’est beau !

    Le carré dans le milieu ?

    C’est comme ça qu’on fait !

    C’est comme un moteur électrique, ou presque …

    On met un truc bidule chose dedans.

    Encore plus jolie !

    Mais le truc bidule chose , comment on fait ?

    Attend je vais te le dire…

    Mais avant je mets de la lumière dedans .

    Incroyable ! Improbable !

    Mais le truc bidule chose, comment on fait ?

    Comme ça !

    C’est un rond dans un carré.

    C’est ni rond , ni carré , c’est magique.

    Et comme tout ce qui est magique , il y à un truc.

    Si tu as compris, c’est bien.

    Si tu n’as pas compris, donnes ta lange au chat.

    Ou, demande le à la lune.

    Alors maintenant ! Toujours convaincu de la platitude de la pensée chinoise, incapable de la moindre abstraction ?

    Fin de l’interludique .

    Tout ce qui est mentionné dans cet interlude ludique, n’est que pure fantaisie et ne doit, ni ne peut être pris trop au sérieux. Cela, n’est qu’une incertaine manière de s’exprimer, et qui ne s’appuie sur aucun fait scientifiquement prouvé.

    *****

    Retour à Confucius.

    Pour en savoir plus sur Confucius  :

    Pierre Do-Dinh. Confucius et l’humanisme chinois. Edition Points sagesses Sa187. Le livre qu’il faut lire si l’on ne connaît pas ou peu le sujet.

    Entretiens de Confucius (Traduit du chinois par Anne Cheng.) Edition Points Sagesses Sa24. Compilation effectuée par les disciples de Confucius, recueil de la parole du maître. Incontournable.

    Karl Jaspers. Confucius. Edition Noé. (Karl Jaspers. Philosophe allemand l’un des pères de l’existentialisme.) Dans cet essai Karl Jaspers, brosse un portrait de l’homme Confucius, et n’aborde pas ou très peu le confucianisme, il décrit un homme soucieux de résoudre les problèmes de son temps, recherchant avant tout l’efficacité.

    François Jullien. Traité de l’efficacité. Livre de poche biblio essais Edition Grasset 4292. Au combien riche d’enseignement ! L’efficacité version chinoise, aux antipodes de la notion d’efficacité occidentale. Complémentaire à une bonne connaissance du confucianisme. Qu’entend t’on par efficacité en Chine, si vous le savez déjà, ce livre ne sera pas une grande surprise, mais si vous l’ignorez alors vous risquez d’être sidérés, au point de remettre en question votre propre référentiel sur ce sujet.

    JPB.

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Tao yin, philosophie d’Asie et pensée d’Extrême Orient

    Tao yin, philosophie d’Asie et pensée d’Extrême Orient

    Tao yin

    Philosophie d’Asie et pensée d’Extrême Orient

    Le meilleur du Tao



    La stèle franco-chinoise du Mémorial du Xingyiquan à Shenzhou

    Une stèle en marbre concernant Georges Charles et San Yiquan a été érigée dans le Hebei

     

    Stele Franco-Chinoise du Mémorial du Xingyiquan dans le Hebei et filiation Georges Charles
    Georges Charles et la filiation du Xingyiquan au Mémorial du Xingyiquan à Shenzhou dans le Hebei.

     » Dans les années 50 du siècle dernier, le maître Wang Zemin, un des disciples du grand maitre Wang Xiangzhai, disciple du maître Guo Yunshen, l’un des meilleurs disciples du fondateur du Xing Yi Quan, Li Laoneng, a commencé à transmettre le Xing Yi Quan en France.
    En 1979, en quittant la France, maître Wang a legué à son disciple Georges Charles son école des arts martiaux qui désormais se nomme l’école San Yi Quan.  »

    Li Laoneng était le Maître de Guo Yunshen et est le chef de file du Xingyiquan de forme dite évolutive (Ziran Men) de la Branche du Hebei que Georges Charles représente en cinquième génération directe.

    L’Ecole San Yiquan était représentée à l’inauguration officielle. cliquer ici

    La souscription traditionnelle de participation au Mémorial a été remise ce 4 avril 2013 au Shifu Zhang Yu Lin de la Confrérie du Xingyiquan de Shenzhou à l’occasion de la Fête Qing Ming « Limpidité Clarté » où on honore les Ancêtres. cliquer ici

    La Stèle franco-chinoise matérialisant la filiation directe de San Yiquan et de son Chef d’Ecole, georges Charles, a été mise en place le 18 octobre 2014 en présence d’une délégation française.
    cliquer ici

    La préface de Wang Yufang pour l’ouvrage concernant Wang Xiangzhai du Xingyiquan de l’Ecole Yiquan Dachengquan.

    Sélection OpenMag pour le sérieux et la qualité de ce site.

    @Philosophie d’Asie et pensée d’Extrême Orient