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  • SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

     « SANYA, l’île de Hainan, vu par des Français »

    La CHINE, un pays lointain et mystérieux qui laisse l’esprit vagabonder à travers des images, des senteurs et des couleurs et qui nous invitent au voyage. Située à l’extrême sud de la Chine, Santa, ville touristique, sait accueillir les occidentaux chaleureusement dans la douceur délicate de son climat tropical si propice aux rêves les plus doux.

    Des photographes français ont su immortaliser « l’essence » même de l’île de Hainan. Au travers de leurs objectifs aux ressentis différents, ils ont réussi à transcender et à immortaliser la beauté de cette île.

    Merci aux photographes sans lesquels rien n’aurait été possible :

    - M.CHATELIER Patrick
    - M.CHAUVEAU Nikola
    - M.ESCUDIER Alain
    - M.PARDESSUS xavier
    - M.PICARD Pascal.

    Au travers de ces photos délicates et expressives, les voyagistes sauront immédiatement que « SANYA, l’île de Hainan, est une destination de rêve pour les occidentaux à la recherche de douceur, d’exotisme et de beauté. La tradition omniprésente, la nature luxuriante, créera dans le cœur de Français un cocktail de dépaysement.

     

    Informations :  Selon nos études, Sanya se trouve à latitude nord 18°, donc le point le plus au sud de la Chine. Elle possède des ressources naturelles irremplaçables : Les plages, les tropiques, la nature… Malgré la crise économique en 2009, Sanya a réssisté à la crise, elle a reçu plus de 6 690 000 nuitées, donc une augmentation de 10%, dont beaucoup de touristes français. La délégation de Sanya a bien dit : Sanya est pas seulement à nous, elle est aussi à tout le monde, elle est au profit de toutes les personnes qui souhaitent la connaître et à l’aimer. Bienvenue au Sanya

  • J’ai changé par la lecture et l’hypnothérapie

    J’ai changé par la lecture et l’hypnothérapie

    À l’époque j’étais un garçon très sage mais de surcroît aussi très très extrêmement timide. Quand j’étais dans le métro parisien je ne m’asseyais jamais en face d’une personne même si la place était libre car je n’osais pas lever les yeux regarder l’autre personne en face. Du coup je restais toujours debout et cela m’a poursuivi très longtemps car dans le cadre de ma famille il n’était pas question d’avoir une personnalité hors du commun il fallait être lisse et ne pas la ramener.

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    Je traînais ce problème comme un boulet qu’on traîne au pied, baissant sans arrêt les yeux pour regarder vers un avenir vraiment pas rose.
    À l’époque il fallait pour intégrer la société se retrouver dans un groupe d’amis évidemment c’était à l’époque toujours politique et avec les « Mao » habillés tout en rouge, il y avait les aussi les « Anar » vêtus de noir, il n’y avait qu’une histoire stupide de couleurs.  On pouvait aussi plus simplement savoir jouer au baby-foot, jouer au flipper sans faire tilt ou boire des cafés dans un petit rade près du lycée.
    Je décidai donc de rester seul dans mon coin car je trouvais ces « bavardages » stériles et non bienveillantes, les autres étant toujours des ennemis à abattre et non des interlocuteurs… Choisir son camps en fonction de notions formatées ne pouvait me satisfaire.
    Je m’enfermai donc dans une sorte de solitude que j’appréciais parfois beaucoup comme le plaisir d’une personne abandonnée et seule, je pensais vraiment que la vie c’était ça c’était cette espèce de d’angoisse qui laisse comme un chagrin perdu loin des amis loin des contacts loin de tout.
    81L5575gqEL._SL1500_Mon père qui m’appréciait beaucoup quand j’étais encore petit , jouait souvent avec moi au Scalextric cette petite voiture de course d’antan, au mécano ou aux petits soldats de plomb. Tout d’un coup se il se détourna et m’occulta comme on délaisse un nouveau jouet après l’avoir trop utilisé; et tout cela me laissa seul avec un goût amer d’abandon.
    Fortuitement je trouvai une amie: la musique; cette passion m’emporta vers d’autres cieux. Éperdu par les sons du rock’n’roll, du blues et du funky je me plongeais rapidement dans une autre solitude mais beaucoup plus joyeuse. Je me mis à gratter de la guitare avec frénésie mais toutefois je n’avais aucun contact avec l’extérieur et il fallait absolument que je trouve un groupe afin de m’intégrer et faire de la musique en live devant un vrai public. Ce qui fut fait!
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    Heureusement j’avais un autre échappatoire: je lisais énormément des livres de science-fiction et de fantastique. Ces romans m’emportaient loin de tout, du monde qui obscurcissait ma vie, des moments de grande angoisse, je voyageais et au-delà des étoiles à des millions d’années-lumière de la terre. J’avais cette impression de m’échapper d’être libéré d’ une lourdeur, d’une lassitude, d’ une morosité, je m’envolais parmi les planètes encore jamais visitées. J’avais cette opportunité de partir au-delà du réel de connaître autre chose beaucoup plus attrayante, d’autres visions, de découvrir une autre carte du monde. Dans ma tête se formait un monde tout à fait irréel plus intéressant, plus productif et qui me permettait de m’ouvrir sur le monde de demain. Et aujourd’hui bizarrement je retrouve ce petit quelque chose de je ne sais quoi qui m’appartient et que je possède tout au fond de moi: la possibilité enfin de rêver. Aujourd’hui avec l’intelligence artificielle (IA) je m’aperçois que le monde dont je rêvais dans lequel je me mouvais était devenu réel comme un rêve qui se réalise hors de soi des robots des fusées des planètes qu’on va visiter une espèce de monde qui s’adapte à son imagination.
    Et oui cet univers un peu fantasmagorique que j’avais imaginé au fond de moi est devenu réalité. Qui aurait pensé qu’il puisse exister la toile du web cette araignée incroyable qui permet aujourd’hui aux êtres humains de communiquer partout à travers le monde, Internet, les ordinateurs, l’intelligence artificielle, les voyages dans l’espace, toutefois le rêve a un prix à payer: ces avancées sauront-elles améliorer le monde de demain ou asservir les hommes?
    J’ai cette impression infuse qu’hier c’est demain et qu’aujourd’hui c’est déjà après demain tout va si vite.
    En fin de compte ma timidité m’a obligé à regarder ailleurs et à travers cet ailleurs je  retrouve aujourd’hui et aujourd’hui seulement un autre univers que les autres ne voyaient pas.
    Tous nous avons un petit « quelque chose » qui nous permet de voir le monde autrement, avoir notre propre carte du monde. Cette vision plus ouverte de ce qui nous entoure me permet aujourd’hui de vivre en harmonie avec mes semblables, d’être bienveillant  avec bonheur grâce à l’hypnothérapie qui me donne la capacité de posséder comme chacun de nous d’ailleurs, une conscience modifiée (terme approprié à l’hypnothérapie).
    Je voyage sans que mon corps physique lui ne bouge , je vais là où seul l’inconscient peut aller.
    Surtout n’ayez pas le moindre doute: la timidité est un sacré avantage!
  • Eve Elisabeth Martin, Hypnothérapeute, et la PNL .

    Eve Elisabeth Martin, Hypnothérapeute, et la PNL .

     

    Eve Elisabeth Martin, Hypnothérapeute, Expérience De Coach Artistique.

    Jetez un coup d’œil à cette vidéo

    Eve Elisabeth Martin, Hypnothérapeute,

    nous parle aujourd’hui de son expérience de coach artistique. La PNL (Programmation Neuro-Linguistique ) et l’hypnose ont été très utiles pour gérer les groupes lors de voyages en Asie.

    Eve-Elisabeth Martin est hypnothérapeute et coach. Aujourd’hui elle consulte à Paris et dans le Berry à Vierzon. Eve-Elisabeth Martin nous explique aujourd’hui son parcours.

    Depuis 20 ans déjà, Eve-Elisabeth fait des castings d’artistes en Europe afin de créer de gros numéros en Chine. Un de ses plaisirs est de mixer, mélanger professionnels du monde du spectacle et amateurs « éclairés » afin que les uns puissent faire bénéficier de leur expérience et les autres découvrir le monde des paillettes.

    Très vite Eve-Elisabeth Martin a du se doter d’outils d’accompagnement de la personne afin de gérer aussi bien les problématiques des différents intervenants que les problématiques de groupe. C’est donc tout naturellement que l’hypnose Ericksonienne et le PNL se sont imposées.

    Lors des tournées artistiques, il y a très souvent un gros travail de gestion de la confiance en soi ainsi que sur les problématiques liées aux changements de repères. Pour la Chine tout  cela est exacerbé par le gigantisme des scènes et par la dizaine de milliers de spectateurs à chaque représentation. Il n’est pas anodin non plus de se voir à la télévision chinoise en « prime-time » pour le spectacle d’ouverture de l’exposition universelle de Shanghaï, l’inauguration du barrage des trois gorges… Là encore il faut un sérieux accompagnement pour éviter aux différents ego de se croire « en haut de l’affiche »….le cas échéant le retour au quotidien peut être très mouvementé.

    « Mon rôle est simple, je m’occupe de chacun dans sa spécificité. Mon objectif  est que chaque participant puisse prendre conscience de son potentiel, et grâce à mon aide, qu’il l’intègre et apprenne à le développer et à prendre confiance en soi ».

    Eve-Elisabeth Martin (Hypnothérapeute).

    Hypnothérapeute Paris et Vierzon

    D’autres sujets d’Eve-Elisabeth Martin (Hypnothérapeute):

     L’arrêt du tabac

    Pourquoi l’hypnose

    L’hypnose, un outil puissant

    Hypnose et cigarettes

     

  • Visiter les Palaos, destination inconnue des vacanciers

    Visiter les Palaos, destination inconnue des vacanciers

    Partir découvrir les iles Palaos

    Évoquer le nom des iles Palaos ne dit pas grand-chose pour la plupart des voyageurs. Destination encore peu célèbre, il s’agit en fait d’un archipel de la Micronésie. Bien que peu de vacanciers connaissent cette destination, les Palaos méritent toutefois la visite et cela, à juste raison.

    Les iles Palaos (ou Palau) sont une destination encore très peu connue des voyageurs. Se situant à l’est des Philippines, entre la Nouvelle-Guinnée, les Iles Marchall et les Iles Mariannes, il s’agit d’un archipel formé de plusieurs centaines d’iles dont le plus grand nombre est inhabité. Il est intéressant de savoir que Palaos est la nation la plus jeune au monde. En effet, le pays n’est indépendant que depuis 23 ans, soit depuis 1994. C’est peut-être pour cela, d’ailleurs, qu’il n’est pas aussi connu que les autres destinations voisines. En tout cas, cela n’enlève rien au fait que les iles Palaos méritent toute l’attention des voyageurs et pour bien profiter des trésors de ces iles, il vaut mieux s’offrir un circuit sur mesure.

    La plus grande ile de l’archipel est une ile volcanique du nom de Babelthuap. C’est sur cette ile que se trouve la capitale du pays, Melekeok. Babelthuap est un véritable petit paradis pour ceux qui apprécient la nature verte, puisque presque 90 % des forêts de l’archipel qui s’y sont regroupé. Notez également qu’avant l’année 2006, la capitale de cet État était Koror qui se situe sur l’ile du même nom, au sud de Babelthuap. Ainsi, pour les visites touristiques, c’est vers ces deux iles qu’il faut se diriger. Visiter ces deux villes vous permettra d’apprendre davantage sur l’histoire des Palaos. C’est principalement à Melekeok et Koror que vous pourrez visiter des musées et d’autres établissements culturels.

    Un archipel surtout apprécié pour la beauté de sa nature

    Toutefois, le plus grand attrait des Palaos est sans doute la beauté de sa nature. D’ailleurs, la protection de l’environnement est un sujet que l’on prend vraiment à coeur dans le pays. Cela fait même partie de sa Constitution et est inculqué chez les enfants dès l’école primaire. C’est ainsi, que vous pouvez, entre autres admirer les iles inhabitées de Chelbacheb qui sont connues pour la richesse de leur biodiversité et sont classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Ces iles sont par ailleurs connues des touristes pour leurs lacs aux méduses. En effet, dans ces lacs, il est possible de nager au milieu de centaine de méduses : une expérience des plus singulières. En passant, il est aussi à noter que les iles Palaos possèdent quelques-uns des meilleurs spots de plongée au monde.

  • L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius CCCP du Centre culturel de Chine à Paris propose des cours de langue, de culture et de civilisation chinoises.

    Le programme des enseignements de langue comprend une quarantaine de modules : bases linguistiques niveaux 1 à 6 ; audiovisuel ; conversation ; lecture de presse ; préparation au HSK.

    Les cours de culture et de civilisation, dispensés par des spécialistes ou des maîtres en art, sont organisés autour de thémes : calligraphie et peinture (trois unités) ; art et civilisation (initiation) ; art de la santé (initiation). Un cours Peinture, calligraphie et pensées chinoises est prévu pour l’année 2009.

    Les cours de chinois pour enfants demeurent une particularité de l’Institut Confucius CCCP. Les élèves, répartis selon leur âge (6-9 / 10-14 ans), ont accés à cinq niveaux différents. La formation intégre également un module « Lire et écrire » à l’attention des personnes familiarisées avec le chinois oral et en cycle de Préparation au BAC chinois LV3.

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    Centre culturel de Chine à Paris 1, boulevard de la Tour-Maubourg 75007 Paris 01 53 59 59 20 www.cccparis.org

    CENTRE CULTUREL DE CHINE A PARIS (activités et expositions)


    The Confucius Institute of the Cultural Center of China in Paris
    The Confucius Institute CCCP of the Cultural Center of China in Paris offers courses of Chinese language, culture and civilization.

    The language teaching program comprises about forty modules: linguistic bases levels 1 to 6; Audiovisual; conversation ; Press reading; Preparation for HSK.

    Courses of culture and civilization, taught by specialists or masters of art, are organized around themes: calligraphy and painting (three units); Art and civilization (initiation); Art of health (initiation). A course Painting, calligraphy and Chinese thoughts is planned for the year 2009.

    The Chinese language courses for children remain a special feature of the Confucius Institute CCCP. The students, divided according to their age (6-9 / 10-14 years), have access to five different levels. The training also includes a « Reading and Writing » module for people familiar with oral Chinese and the Chinese LV3 Preparation cycle.

    Cultural Center of China in Paris 1, boulevard de la Tour-Maubourg 75007 Paris 01 53 59 59 20 www.cccparis.org

    CULTURAL CENTER OF CHINA IN PARIS (activities and exhibitions)

  • LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE (Stéphane Yvin )

    LE SOUFFLE DE L’AURORE

    Stéphane Yvin

    Vietnam. Plusieurs personnes sont à la recherche des crocs de Naga, serpent légendaire qui pourrait donner l’immortalité. D’un côté, le baron Von der Stein, sa femme Léa, monsieur Dinh le mafieux, le capitaine Minh, et Stanley, célèbre spécialiste des religions, veulent accéder à l’immortalité. De l’autre, le professeur Phan, Sacha, l’évêque d’Hanoï et Ly, l’agent secrète gagnée à leur cause, veulent au contraire empêcher la réunion des crocs et préserver le secret. Sacha a un double qui travaille pour le baron : Jack. Après de multiples péripéties, Jack et Ly, prisonniers de Von der Stein, s’enfuient. Finalement après avoir recherché les crocs dans des fameux lieux de culte, en Birmanie, au Tibet et au Vietnam, le baron les réunit tous, mais les officiants sont frappés de folie…

    Un roman d’aventure au cœur du Vietnam, mené tambour battant par Stéphane Yvin, qui nous fait aussi partager son profond attachement pour ce pays.

    D’origine Bretonne et Vietnamienne, Stéphane Yvin a vécu en France jusqu’à l’âge de 25 ans où il a fait des études de biologie et a travaillé comme ingénieur contrôle qualité d’une société pharmaceutique américaine. Puis il a eu envie de découvrir ses racines Vietnamiennes et vit maintenant à Hanoi depuis seize ans. Après avoir monté des laboratoires de dépistages de virus (S.I.D.A. et hépatiques) par le biais d’une O.N.G., il est devenu restaurateur par amour.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur, stephaneyvin@hn.vnn.vn

    Service de presse : 01 40 20 98 44, martine.cartaux@theles.fr

  • LE LOGICIEL HUMAIN et VAKOG , pnl 3

    LE LOGICIEL HUMAIN et VAKOG , pnl 3

     L’homme n’est pas un ordinateur mais il agit en fonction d’un programme, son propre programme. pnl 3

     

    Résumé de PNL 2:

    Le logiciel d’un ordinateur est nourri grâce aux informations qu’un être humain lui insuffle. Une question nous taraude: si nous programmons les « computers » qui donc nous programme?

    Le logiciel des hommes est complètement différent de celui des machines, il est nourri par la communication étroite que celui ci entretient avec son environnement. Nous existons, nous respirons, nous ressentons, nous voyons, nous regardons, nous goûtons; nous sommes des êtres humains, des êtres sociaux et nous vivons dans des structures qui déterminent aussi notre comportement. Chacun de nous possède son propre logiciel qui déterminera ses actions, ses réactions immédiates, déclenchera ses peurs, ses joies. Personne ne nous programme, nous réagissons différemment face à une situation particulière. Nous nous programmons souvent inconsciemment et parfois consciemment, par rapport à ce qui nous entoure.

    Le logiciel de chacun de nous est « l’histoire de sa propre vie ». Tout ce qu’il a pu voir, ressentir, toucher ou goûter pendant toute son existence alimente sans cesse son logiciel. C’est le fruit de toutes ses expériences, un concentré de « vécu » emmagasiné dans son cerveau. En fait le « cerveau » est l’ordinateur de l’homme et son « vécu »,  est le  » logiciel humain ».

    La PNL (Programmation Neuro- Linguistique) nous permet de mieux nous connaître et aussi par déduction de mieux communiquer avec les autres. Scrutons de plus près ce charabia existentiel.

    Nous pouvons communiquer avec notre environnement grâce à nos « canaux sensoriels »:

     

    • La Vue nous permet se visionner ce qui nous entoure, les couleurs, le noir complet…
    •  L’Auditif  d’entendre les vibrations sonores, sa qualité ou sa force…
    • Le Kinesthésique nous donne la possibilité de percevoir des signes du corps, le chaud, le froid….
    •  L’Olfactif de sentir les odeurs, les parfums, la fumée des cheminées d’usines…
    • Le Gustatif pour apprécier le goût des bons plats, l’acidité des citrons…

    Si nous mettons les lettres en rouge ensemble, nous obtenons: VAKOG

    Souvenons nous de ces quelques lettres car elles sont primordiales pour nous rappeler les 5 canaux sensoriels qui nous donnent la possibilité d’appréhender notre environnement.

    Depuis l’instant où nous sommes nés, nous communiquons avec le monde extérieur, avec notre mère, avec notre père, avec les humains en général, avec les animaux… Ainsi notre logiciel est nourri par toutes les sensations qui nous ont été transmises par les 5 canaux VAKOG (Vue, Auditif, Kinestésique, Olfactif et Gustatif).

    Donnons un exemple concret qui nous permettra de mieux saisir l’importance des « canaux sensoriels ».

    Armand est un bébé et à sa naissance parle, il fait « areu »à sa maman, il tète le lait, il a chaud, froid, ses yeux piquent, il impriment des images, des sourires des personnes qui se penchent sur son berceau. Plus tard, plus grand à la cantine il va peut- être ne pas aimer les épinards préparés « à la va vite », les œufs durs à l’odeur désagréable ou en revanche adorer une sauce de ketchup par trop sucrée… Dans la cour de récré les rapports avec ses amis et les autres sont très importants et vont lui insuffler un comportement qu’il va intégrer inconsciemment. Savoir se défendre, s’arroger des droits, se rendre intéressant. L’odeur si appétissant des gâteaux de mamie le mercredi, le fumet du pot au feu si alléchant de maman le dimanche midi lui titille le nez… Des rapports difficiles avec son père, des conflits avec son frère aîné ou ses camarades de classe, la morale sociale, sa religion seront aussi d’autres « éléments » qui vont forger son caractère et son comportement futur .

    Des expériences importantes ou  banales, des senteurs furtives, des images fugaces de joie ou de peine, des minutes de grande solitude, des tensions palpables seront primordiales et donneront à Armand une certaine vision du monde, de la vie, de l’amour, de la famille, de la société…Tous ces différents éléments, agréables ou désagréables, importants ou même anecdotiques alimenteront son « logiciel ». Ses « comportements externes », ses « états internes », ses « processus internes » en seront le fruit. Il agira en fonction d’un programme déterminé qu’il a conçu lui même inconsciemment en se connectant au monde extérieur dès qu’il est sorti du ventre de sa mère. Il ne faut pas oublier le rôle des préceptes sociaux, des interdits religieux, de la morale familiale…

    Notre cerveau (l’ordinateur) nourri d’un tel logiciel est programmé pour réagir selon les expériences visuelles, auditives,kinesthésiques, olfactives ou gustatives. Souvent les réactions face à un événement donné seront toujours les mêmes, codifiées et inéluctables.

    Face à un conflit certains seront systématiquement agressifs et d’autres resteront imperturbablement zen: des logiciels différents, des réactions différentes.

    Poussons à l’extrême ce raisonnement. Si nous naissons dans un pays totalitaire notre logiciel sera programmé par la propagande, par des idées insérées sournoisement, par de fausses images etc… Notre logiciel ne nous permettra pas de réfléchir « librement » .

    Alors mesdames, messieurs une question importante s’impose à nous: pouvons nous déprogrammer une partie de notre logiciel!

    Le prochain article (PNL 4) donnera des éléments de réponse.

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  • Histoires vraies

    Histoires vraies

     

    HISTOIRES VRAIES

    En queue de poisson

    (Laaura Tasumer)

    J’ai 13 ans et je suis invitée à ma première surprise party. Et ceci est une histoires vraies

    Sensible à notre explosion de joie, la mère de ma meilleure amie m’invite à passer la nuit et me propose de  partager le déjeuner familial du lendemain. Femme de diplomate, la maîtresse de maison, trop souvent confrontée aux protocoles des dîners officiels, se fait une joie de congédier le personnel pour le week-end, d’emprunter le tablier de la cuisinière et de se transformer en mère de famille ordinaire. Notre enthousiasme et notre jeunesse dynamisent cette australienne de 50 ans, aussi petite et ronde que sa fille est grande et svelte. Seuls, leurs visages parsemés de taches de rousseur, la blondeur de leurs cheveux et leurs regards d’un bleu azuré marquent leur filiation.

    Levée tôt, tirant son caddie derrière elle, elle se fond dans la foule du marché de l’avenue du Président Wilson. Bien que malmené par les gens, son corps exprime l’allégresse jusqu’aux quelques mèches de cheveux rebelles qui s’échappent de son chignon apprêté. En nage, ses joues sont rouge écarlate et légèrement perlées de gouttes de sueur quand elle pousse la porte de l’appartement… D’un œil satisfait, elle étale avec soin ses achats sur la table et se met au travail.

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    Afin de dresser le couvert, elle ouvre l’imposante armoire normande de l’office et s’interroge devant l’empilement de nappes amidonnées : Quel sera le motif le plus élégant pour dresser une tablée digne de jeunes filles comblées de leurs premiers baisers ? Une nappe gracieusement fleurie de quelques roses aux tons légers met en valeur un service gris pâle finement perlé. Les verres à pieds transparents de couleurs vives rehaussent la tonalité des fleurs… Des serviettes en papier orange, parme et anis contrastent et rajeunissent le raffinement du décor.

    Réveillées un peu tard, notre petit déjeuner n’est séparé du déjeuner que par la nécessité d’une douche rapide et d’un habillement hâtif afin de respecter les horaires de repas imposés par le maître de maison… Peu bavard, cet homme de taille moyenne, dont la calvitie centrale s’entoure de quelques cheveux rares et grisonnants, est la plupart du temps assis à son bureau chargé de dossiers ou élégamment installé dans son fauteuil club de couleur fauve, caché derrière un journal de langue anglaise. Vêtu quel que soit le jour de la semaine d’un costume trois pièces d’alpaga gris anthracite, il semble oublier sa présence parmi nous. L’iris très foncé de ses yeux, amplifié par l’effet loupe des verres de ses lunettes, se pose rarement sur son entourage. J’avoue que le personnage m’impressionne…

     

    avocat

    L’heure du déjeuner a sonné et la maîtresse de maison, aussi excitée que je suis surprise par cette ambiance familiale si différente de la mienne, s’empresse de placer ses hôtes… Le visage de son mari s’éclaire et je capte un regard bienveillant accompagné d’un début de sourire. Mon amie, d’un geste de la main chasse ses longs cheveux, rougit et salue son père. La petite sœur, de 2 ans notre cadette, ne cache pas sa jalousie et exprime vivement son indignation : pour quelle raison n’a-t-elle pas pu, elle aussi, sortir la veille ?

    Je souris maladroitement, ne sachant sur quel pied danser face à la légère tension que je crois déceler. Un grand plat, porté tel un trophée à bout de bras par la mère et posé victorieusement sur la table déclenche des applaudissements. Les avocats garnis de grosses crevettes roses à la sauce cocktail émoustillent directement mes papilles et je sens avec horreur une pointe de salive humidifier la commissure de mes lèvres. La poitrine de la mère déjà prépondérante se gonfle de bonheur devant nos mines réjouies et affamées. Cérémonieusement, elle m’octroie deux moitiés d’avocats avant de servir les autres…

    J’adore les avocats, les crevettes et la sauce cocktail et malgré moi je ne peux m’empêcher de laisser échapper quelques gloussements évocateurs. Au lieu de s’offusquer de ces manifestations bruyantes, la mère me regarde avec bienveillance, touchée par ma sincère admiration pour ses dons culinaires. Réconfortée par sa béate compréhension, je décide de mettre des mots sur l’extase que connaît mon palais. 

    Je la regarde droit dans les yeux et m’exclame :

    –  Madame, mad….

    Le ton est crescendo et son visage s’empourpre en même temps que le mien. Emue, je lance dans un dernier souffle :

    – Madame, madame c’est vraiment, vraiment, vraiment DEGUEULASSE !

    Il m’arrive et je ne sais hélas absolument pas pourquoi, tant le sens est loin de lapsus révélateurs et totalement incongru, de dire exactement le contraire de ce que je pense … Par exemple «  j’ai chaud » alors que je tremble de froid, « bonjour monsieur » alors que la personne est manifestement une dame. Jamais encore, cet étrange problème d’emploi de vocabulaire contraire ne m’avait surpris dans ce type de situation !

     

    Aujourd’hui encore, j’entends ma voix claire profaner ce déjeuner. La tristesse de la scène qui accompagna le silence pesant qui s’ensuivit ainsi que la honte cuisante qui s’empara de moi me brûlent encore. La vision de mon adorable hôtesse, statufiée, la bouche bloquée en position cul de poule respirant tel un poisson dans un bocal, ses grosses joues virant du pourpre au violet, ses mains jointes en prière devant les autres convives médusés, leurs cuillères vides ou pleines stoppées en pleine course, reste un cauchemar… Blême, les oreilles encore pleines de l’écho de mes paroles, pétrifiée sur ma chaise, je sentais que toute tentative d’excuses de ma part ne ferait qu’amplifier le désastre causé par ma pathologie du contraire.

    Comment expliquer à une femme adorable que vous venez d’anéantir,  que vous étiez à mille lieux de penser que votre syndrome du contraire vous jouerait ce tour là ?  Essayez de l’informer que vous souffrez d’un mal étrange et inconnu pour lequel aucun praticien n’a jamais été formé ! Que pour votre plus grande honte, pas plus tard que la veille, vous avez encore pour la énième fois, salué d’un « bonjour madame » votre voisin chéri, un  vieux monsieur, ex ambassadeur de Syrie, que vous admirez et aimez comme le grand-père que vous n’avez jamais connu !

    J’ai bafouillé sans conviction :

    – Je voulais dire, vraiment excellent..

    J’aurais aimé partir en courant. Un sourire crispé a élargi le rond formé par la bouche de mon hôtesse. Le père a posé sa cuillère. Mon amie et sa sœur ont posé sur moi un regard plein d’interrogation. Le reste du déjeuner eut des allures d’enterrement …

    Je suis partie aussi vite que la bienséance m’y autorisait…

    HISTOIRES VRAIES

  • Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

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  • Voyager au Vietnam : infos pratiques

    Voyager au Vietnam : infos pratiques

    Voyager au Vietnam : des infos pratiques

    Voyager au Vietnam : des infos pratiques

    Géographie

    S’étendant sur 331 688 km², le Vietnam, Viet Nam – « le Sud des Viets », peut être divisé en 3 régions, correspondant aux anciennes régions historiques : le Sud (Cochinchine), le Centre (Annam), et le Nord (Tonkin). Le pays est très montagneux (80% de sa surface) et compte de vastes étendues de forêts tropicales (42%).

    Le Sud,capitale Ho Chi Minh City (ex-Saigon), est divisée entre les rizières du delta du Mékong et les montagnes souvent couvertes de jungle, notamment à la frontière cambodgienne. Le delta, couvrant environ 40 000 km², est à moins de 3 mètres au dessus du niveau de la mer et sillonné de rivières et de canaux. Les sédiments apportés par le fleuve sont tels que le delta avance de 60 à 80 mètres par an. C’est une région de rizières et de vergers.

    Le Centre,capitale Da Nang, inclue de hauts plateaux peuplés de minorités, une côte découpée avec de nombreuses plages (Hoi An, Nha Trang, Mui Ne) et trois principaux sites historiques : la vieille (2200 ans) ville de Hoi An, les ruines Cham de My Son, et l’ancienne capitale de Hue, avec sa citadelle et ses tombeaux impériaux.

    Le Nord, capitale Ha Noi, qui est également celle du Vietnam, consiste en une large plaine formée par le delta du Fleuve Rouge (15 000 km²) et de montagnes de plus en plus élevées, parsemées de petites vallées et culminant à 3143m au Mont Fan Si Pan. Toute la région longeant la frontière chinoise est un époustouflant capharnaüm de montagnes et pics karstiques, vallées encaissées, et canyons. C’est dans le Nord que se trouvent 2 sites uniques au monde : la baie d’Halong, à 160 km au nord d’Ha Noi, et la baie d’Halong terrestre de Tam Coc à 100 km au sud.

    Climat

    À cause des différences de latitude et du relief très marqué, le climat varie considérablement du Nord au Sud, avec une différence marquée entre les côtes et l’intérieur montagneux :

    Le Nord :

    Climat parfait en octobre-novembre et avril-juin : températures entre 21 et 28º. La meilleure période pour visiter le Nord. Décembre à mars : L’hiver y est généralement ensoleillé, mais froid (12-15º dans la plaine, 5-12º en montagne). Juillet-fin septembre est la saison “d’été”, avec des températures de 30 à 40º et, parfois, des pluies violentes.

    Le Centre :

    Février-mai est la meilleure période, la moins bonne étant de septembre à fin janvier (fortes pluies ; typhons en septembre et octobre). Le climat est beaucoup plus frais sur les Hauts Plateaux (Dalat, Buon Ma Thuôt) que sur la côte.

    Le Sud :

    Février-mai est la meilleure période, la moins bonne étant de septembre à fin janvier (fortes pluies ; typhons en septembre et octobre). Le climat est beaucoup plus frais sur les Hauts Plateaux (Dalat, Buon Ma Thuôt) que sur la côte.

    Population et religion

    Le Vietnam compte 85 millions d’habitants. 86% de la population est viet (Khin), concentrée dans les deltas, les plaines côtières, et les grandes villes. Le reste est composé de 12% de 54 minorités ethniques (H’mongs, Thais, Dao, etc.), vivant surtout dans les montagnes et petites plaines intérieures, et qui gardent férocement toutes leurs traditions. On compte également 2% de chinois.

    Beaucoup de religions cohabitent au Vietnam, du bouddhisme au confucianisme et au catholicisme (8% de la population), taoïsme, animisme (chez les tribus montagnardes), et quelques musulmans chez les Chams de la frontière cambodgienne. Religieux ou non, les Vietnamiens pratiquent tous le culte des ancêtres, et voir un crucifix au dessus de l’autel des ancêtres n’est pas une rareté.

    Visa

    Tous les étrangers (sauf les citoyens de quelques pays) ont besoin d’un visa pour entrer au Vietnam. Le visa Touriste normal est de 1 mois, renouvelable sur place. Il peut être obtenu soit dans un consulat, soit à l’arrivée dans un aéroport seulement, avec une lettre d’invitation des services d’immigration. Un visa Touriste de 3 mois peut être obtenu seulement avec une lettre d’invitation. Les visas Affaires sont de 1 à 3 mois et ne peuvent s’obtenir que dans les consulats.

    Santé

    La malaria n’est plus présente que dans les jungles éloignées, et un traitement préventif n’est donc pas indispensable. Il est recommandé de ne consommer que de l’eau en bouteille. Si vous utilisez des médicaments spéciaux, il est préférable de les amener, bien que l’on trouve dans les grandes villes d’excellents hôpitaux et des pharmacies bien achalandées. A l’intérieur, on trouve partout des dispensaires.

    Alexandra de Forcille