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  • Curry le must des ingrédients asiatiques

    Curry le must des ingrédients asiatiques

    Curry, un ingrédients indispensable pour la cuisine asiatique

    ingredient bouffe

      Oui le curry est souvent employé dans la cuisine d’Extrême Orient que ce soit en Inde, en Chine, au Vietnam ou en Thaïlande. Aujourd’hui nos pays occidentaux se sont emparés de cet ingrédient pour réaliser des plats dans un mélange des genres très tendance. Voici quelques plats réalisés à partir de cet ingrédient asiatique connu dans le monde entier.

    CURRY INDIEN

    CUISINE ASIATIQUE, LES ASTUCES, DONNEZ DU MOELLEUX

    ou le secret de ma maman

    Cuisine asiatique, les astuces

    Donnez du moelleux au curry indien

    Ma mère m’a dévoilé un petit secret que je m’en vais vous rapporter car je suis une langue bien pendue. En fait si cela se sait je vais me faire disputer comme du poisson pourri c’est à dire de la sauce de poisson. Cette petite astuce permet en définitive de donner un peu de ce supplément d’âme et ce goût moelleux, cette douceur sous la langue. Et pourtant ce n’est absolument facile à réaliser. L’histoire veut que pour que les femmes de la haute société vietnamienne puissent prendre époux, il fallait donner à l’empereur une recette hors des sentiers battus ou un petit truc qui puisse satisfaire à la gourmandise du monarque.

    Je trouvais souvent le curry Indien de ma maman fort délicat et suave au goût ; je constatais que les ingrédients étaient exactement identiques aux autres recettes et pourtant il m’apparaissait toujours plus délicieux. Elle se décida un jour à me confier son secret à savoir ajouter à la fin de la cuisson un gros morceau de beurre. Cet ajout conférait au plat son supplément d’âme qui m’emportait toujours au nirvana des gourmands.

    Pour illustrer notre article sur le curry, voici donc une recette vietnamienne:

    POULET AU CURRY (CUISINE VIETNAMIENNE)

    Recette vietnamienne/Cuisine vietnamienne

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    Dans le cadre d’un régime d’amaigrissement, vous voulez manger asiatique, cette rubrique de cuisine asiatique amaigrissante est faite pour vous. Testée par nos amis elle restent des recettes asiatiques succulentes et vraiment diététiques. Cuisine chinoise, vietnamienne, thaïlandaise, indienne… elles vous donneront des idées pour d’autres recettes asiatiques adaptées à vos besoins.

    INGREDIENTS: le curry

     4 escalopes de blanc de poulet émincés en fines lanières (750g environ)
    1 petit oignon découpé en tout petit (voir photo)
    4 gousses d’ail coupés grossièrement
    7 cuillères à soupe de sauce de poisson ou nuoc mam (+ ou – selon votre goût)
    1 bonne cuillère à soupe de curry en poudre (+ ou – selon votre goût)
    1 cuillère à soupe d’huile
    Un peu de persil chinois, coriandre, émincé

    PREPARATION

     Faire chauffer l’huile à feu fort, y jeter les oignons
    Quand ceux ci commencent à roussir, mettre le poulet en remuant souvent
    Ajouter la sauce de poissons, nuoc-mam + le curry+ l’ail, quand le poulet est cuit
    Baisser le feu à doux et laisser mijoter 20 mns, couvert.
    Présenter le poulet au curry comme sur la photo

    Conseils d’Henri- Victor:

     ne pas ajouter de sucre comme dans la recette traditionnelle
    mettre un peu d’eau si vous désirez plus de sauce
    Le plat se faisant avec du blanc de poulet, il est souhaitable de préparer ce plat 1 jour avant, afin que la sauce imprègne bien cette viande beaucoup plus sèche que les cuisses…

    La cuisine asiatique de Henri-Victor

    Photo à la une de Thierry Beyne

     

    La cuisine asiatique que ce soit chinoise, thaïlandaise ou indienne est faite d’astuces, de trucs qui sont jalousement gardés par les cuisinières. Chez les asiatiques, par exemple lecurry, il y a un culte du secret propre à chacun, évidemment des détenteurs de recettes qu’ils veulent garder pour eux et en faire profiter les siens.

    Le Curry peut se représenter en poudre ou en pâte épaisse. Le curry est souvent assez pimenté et sert à agrémenter les différents plats dans tout le sud est asiatique. En Inde c’est un ingrédient omniprésent qui parfume les recettes et même l’air que l’on respire. On le retrouve dans les plats mijotés avec du poulet, de l’agneau ou simplement des légumes.

    Vous trouverez du curry en poudre, du curry en pâte, du curry rouge etc…

  • Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Soupe de rognons ( cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Recette vietnamienne

    Cuisine vietnamienne

    Soupe de rognons

    Ingrédients
    100G g de rognons de porc bouillis et decoupés en fines lamelles
    1 mug de riz + 2 mugs d’eau
    Sauce de poissons ( selon votre goût 2 à 4 c à soupe)
    Echalottes fraîches découpées finement
    1 pincée de sel

    Préparation
    Cuire le riz dans l’eau + sel, et si la soupe est trop épaisse à la fin rajouter de l’eau
    Quand le riz est enfin cuit et la soupe bien équilibrée en eau, rajouter les rognons , la sauce de poissons
    Avant de servir mettre les échalottes et poivrer

    Ingrédients asiatiques

    La cuisine asiatique est facile

    LA CUISINE VIETNAMIENNE ASIATIQUE

     Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

    La cuisine facile de Henri- Victor

    La cuisine asiatique de Henri- Victor

  • La cuisine asiatique,rouleaux de printemps, nems :les rouler, astuces

    La cuisine asiatique,rouleaux de printemps, nems :les rouler, astuces

    La cuisine asiatique, les astuces : rouleaux de printemps, pâtés impériaux ou nems : comment les rouler ? (en photos)

    Je roule, tu roules…Rouler les rouleaux de printemps, les pâtés impériaux…

    Pour préparer la galette de riz mettre de l’eau tiède dans une assiette creuse et tremper la galette de riz en tournant 2 à 3 fois ; puis attendre 1mn pour qu’elle devienne molle.

    Surtout rabattre les bords…

    Et la rouler le nem.

  • Voyager au Vietnam : infos pratiques

    Voyager au Vietnam : infos pratiques

    Voyager au Vietnam : des infos pratiques

    Voyager au Vietnam : des infos pratiques

    Géographie

    S’étendant sur 331 688 km², le Vietnam, Viet Nam – « le Sud des Viets », peut être divisé en 3 régions, correspondant aux anciennes régions historiques : le Sud (Cochinchine), le Centre (Annam), et le Nord (Tonkin). Le pays est très montagneux (80% de sa surface) et compte de vastes étendues de forêts tropicales (42%).

    Le Sud,capitale Ho Chi Minh City (ex-Saigon), est divisée entre les rizières du delta du Mékong et les montagnes souvent couvertes de jungle, notamment à la frontière cambodgienne. Le delta, couvrant environ 40 000 km², est à moins de 3 mètres au dessus du niveau de la mer et sillonné de rivières et de canaux. Les sédiments apportés par le fleuve sont tels que le delta avance de 60 à 80 mètres par an. C’est une région de rizières et de vergers.

    Le Centre,capitale Da Nang, inclue de hauts plateaux peuplés de minorités, une côte découpée avec de nombreuses plages (Hoi An, Nha Trang, Mui Ne) et trois principaux sites historiques : la vieille (2200 ans) ville de Hoi An, les ruines Cham de My Son, et l’ancienne capitale de Hue, avec sa citadelle et ses tombeaux impériaux.

    Le Nord, capitale Ha Noi, qui est également celle du Vietnam, consiste en une large plaine formée par le delta du Fleuve Rouge (15 000 km²) et de montagnes de plus en plus élevées, parsemées de petites vallées et culminant à 3143m au Mont Fan Si Pan. Toute la région longeant la frontière chinoise est un époustouflant capharnaüm de montagnes et pics karstiques, vallées encaissées, et canyons. C’est dans le Nord que se trouvent 2 sites uniques au monde : la baie d’Halong, à 160 km au nord d’Ha Noi, et la baie d’Halong terrestre de Tam Coc à 100 km au sud.

    Climat

    À cause des différences de latitude et du relief très marqué, le climat varie considérablement du Nord au Sud, avec une différence marquée entre les côtes et l’intérieur montagneux :

    Le Nord :

    Climat parfait en octobre-novembre et avril-juin : températures entre 21 et 28º. La meilleure période pour visiter le Nord. Décembre à mars : L’hiver y est généralement ensoleillé, mais froid (12-15º dans la plaine, 5-12º en montagne). Juillet-fin septembre est la saison “d’été”, avec des températures de 30 à 40º et, parfois, des pluies violentes.

    Le Centre :

    Février-mai est la meilleure période, la moins bonne étant de septembre à fin janvier (fortes pluies ; typhons en septembre et octobre). Le climat est beaucoup plus frais sur les Hauts Plateaux (Dalat, Buon Ma Thuôt) que sur la côte.

    Le Sud :

    Février-mai est la meilleure période, la moins bonne étant de septembre à fin janvier (fortes pluies ; typhons en septembre et octobre). Le climat est beaucoup plus frais sur les Hauts Plateaux (Dalat, Buon Ma Thuôt) que sur la côte.

    Population et religion

    Le Vietnam compte 85 millions d’habitants. 86% de la population est viet (Khin), concentrée dans les deltas, les plaines côtières, et les grandes villes. Le reste est composé de 12% de 54 minorités ethniques (H’mongs, Thais, Dao, etc.), vivant surtout dans les montagnes et petites plaines intérieures, et qui gardent férocement toutes leurs traditions. On compte également 2% de chinois.

    Beaucoup de religions cohabitent au Vietnam, du bouddhisme au confucianisme et au catholicisme (8% de la population), taoïsme, animisme (chez les tribus montagnardes), et quelques musulmans chez les Chams de la frontière cambodgienne. Religieux ou non, les Vietnamiens pratiquent tous le culte des ancêtres, et voir un crucifix au dessus de l’autel des ancêtres n’est pas une rareté.

    Visa

    Tous les étrangers (sauf les citoyens de quelques pays) ont besoin d’un visa pour entrer au Vietnam. Le visa Touriste normal est de 1 mois, renouvelable sur place. Il peut être obtenu soit dans un consulat, soit à l’arrivée dans un aéroport seulement, avec une lettre d’invitation des services d’immigration. Un visa Touriste de 3 mois peut être obtenu seulement avec une lettre d’invitation. Les visas Affaires sont de 1 à 3 mois et ne peuvent s’obtenir que dans les consulats.

    Santé

    La malaria n’est plus présente que dans les jungles éloignées, et un traitement préventif n’est donc pas indispensable. Il est recommandé de ne consommer que de l’eau en bouteille. Si vous utilisez des médicaments spéciaux, il est préférable de les amener, bien que l’on trouve dans les grandes villes d’excellents hôpitaux et des pharmacies bien achalandées. A l’intérieur, on trouve partout des dispensaires.

    Alexandra de Forcille

  • Poulet au curry (cuisine vietnamienne, recette asiatique)

    Poulet au curry (cuisine vietnamienne, recette asiatique)

    Poulet au curry (cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne/Cuisine vietnamienne

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    Dans le cadre d’un régime d’amaigrissement, vous voulez manger asiatique, cette rubrique de cuisine asiatique amaigrissante est faite pour vous. Testée par nos amis elle restent des recettes asiatiques succulentes et vraiment diététiques. Cuisine chinoise, vietnamienne, thaïlandaise, indienne… elles vous donneront des idées pour d’autres recettes asiatiques adaptées à vos besoins.

    INGREDIENTS

     4 escalopes de blanc de poulet émincés en fines lanières (750g environ)
    1 petit oignon découpé en tout petit (voir photo)
    4 gousses d’ail coupés grossièrement
    7 cuillères à soupe de sauce de poisson ou nuoc mam (+ ou – selon votre goût)
    1 bonne cuillère à soupe de curry en poudre (+ ou – selon votre goût)
    1 cuillère à soupe d’huile
    Un peu de persil chinois, coriandre, émincé

    PREPARATION

     Faire chauffer l’huile à feu fort, y jeter les oignons
    Quand ceux ci commencent à roussir, mettre le poulet en remuant souvent
    Ajouter la sauce de poissons, nuoc mam + le curry + l’ail, quand le poulet est cuit
    Baisser le feu à doux et laisser mijoter 20mns, couvert.
    Présenter le poulet au curry comme sur la photo

    Conseils d’Henri- Victor:

     ne pas ajouter de sucre comme dans la recette traditionnelle
    mettre un peu d’eau si vous désirez plus de sauce
    Le plat se faisant avec du blanc de poulet, il est souhaitable de préparer ce plat 1 jour avant, afin que la sauce impègne bien cette viande beaucoup plus sèche que les cuisses…

    La cuisine asiatique de Henri-Victor

    Photo à la une de Thierry Beyne

  • Salade et crevettes (Recette, cuisine chinoise)

    Salade et crevettes (Recette, cuisine chinoise)

    Salade aux crevettes (Recette chinoise/cuisine chinoise)

     

    Photo sans carottes

    Recette chinoise

    cuisine chinoise

    Salade chinoise aux crevettes

    Ingrédients
    500 gr d’échine de porc découennée et bouillie
    500 gr de grosses crevettes surgelées sans la tête
    3 grosses carottes rappées grossièrement
    20 cm de navet chinois (ou radis noir) découpé en filaments
    feuilles de menthe ( selon votre goût).
    coriandre frais ( selon votre goût)
    2 oignons nouveaux

    Préparation
    Raper les carottes
    râper à la main le radis chinois (au couteau et non avec une râpe)
    trancher la poitrine froide bouillie et découennée (profiter pour enlever du gras)
    cuire les crevettes et sitôt cuites, les refroidir en les arrosant abondamment d’eau froide puis les couper en deux dans le sens de la longueur.
    Mélanger en rajoutant menthe, oignons et coriandre.

    la sauce : vinaigrette normale + sauce soja claire +nuoc mam (le tout dans les proportions que vous aimez)

    L’idéal c’est de préparer la sauce à part et l’ajouter au dernier moment

  • Recette soupe pho en sachet améliorée..

    Recette soupe pho en sachet améliorée..

     Initiation à la cuisine asiatique de Henri- Victor

     

    Recette asiatique, nos astuces pour améliorer votre soupe pho en sachet

    Recettes de cuisine asiatiques/Cuisine asiatique, les astuces !

    Améliorer votre soupe pho en sachet

    Les ingrédients à ajouter afin que cette modeste soupe pho en sachet devienne presque divine :

     Persil chinois (coriandre) finement haché

     Oignons émincés

     Sauce de poisson (nuoc mam)

     Poivre noir

     Boeuf en fines tranches (facultatif)

    Un pho délicieux et rapide

    + 5 parfums( si vous en avez)

    Le PHO est meilleur comme ça !

  • Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson (cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne)

    cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Parfois la préparation des pâtés impériaux (nems) devient un véritable parcours du combattant :

    – les nems explosent, se déchirent et tombent en miettes

    – les nems se gonflent

    – ils noircissent trop ces sacrés nems

    Des raisons à cet hécatombe des nems c’est la mauvaise préparation des nems.

    – Il faut que les légumes (carottes, oignons etc…) soient laissés une nuit entière à l’air libre afin d’évacuer leur trop plein d’eau

    – La galette de riz ne doit être pas trop humidifiée car elle de l’eau se mélanger à l’huile

    – Enfin pour tremper la première fournée de pâtés impériaux il faut que l’huile ne soit pas chaude et que la température monte petit à petit

    – Il faut en plus avoir 2 poêles car si l’huile est trop chaude dans l’une il vous faudra mettre les nems dans l’autre.

    – Il aussi ne pas oublier de passer l’huile dans un chinois afin d’enlever les impuretés dues à la cuisson succécive des nems

    Alors amusez vous bien car c’est un vrai travail de professionnel qui nécessite un vrai savoir faire et une attention de tous les instants!

    En savoir plus sur le nem: on l’appelle aussi pâtés impériaux mais c’est une erreur car la vraie dénomination est « pâtés impérial » car cela ne s’accorde pas. Les nems sont « impérial » soit à la mode de l’empereur. Bref c’est sans importance ce sont des nems et si c’est bon c’est royal, ces nems. En plus les nems ne sont pas les pâtés impériaux ce sont des petits carrés… On va laisser cette histoire ici car c’est vraiment compliqué et sans grande importance.

    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
  • Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam)

    Coup de foudre en Indochine

     Vietnam ou Coup de foudre en Indochine

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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    Autres histoires vraies d’Asie

  • Astuces de la cuisine asiatique  Nuoc mam, sauce de poisson

    Astuces de la cuisine asiatique Nuoc mam, sauce de poisson

    Astuces de la cuisine asiatique

    Nuoc mam, sauce de poisson ; comment enlever les mauvaises odeurs

    Nuoc mam, sauce de poisson ; comment enlever les mauvaises odeurs

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    Gros problème quand l’on cuisine avec de la sauce de poisson (nuoc mam), d’autant plus que les voisins fort peu habitués à la cuisine asiatique vont passer un trés mauvais moment.

    Effectivement la sauce de poisson cuite dégage une senteur qui pour les non- connaisseurs est voisine de poisson pourri, d’effluve de poubelle ou même de… Bon arrêtons là nos comparaisons douteuses car pour ceux qui apprécient la cuisine vietnamienne cette effluve est annonciatrice de bonne chaire.

    poissons

    Alors comment résoudre cette problématique surtout en ville, pour ne pas transformer notre cuisine en fabrique de nuoc mam.

    C’est pourtant simple car il suffit de au moment de la cuisson de la sauce de poisson ( dans une recette de poulet au curry, de porc au caramel…) de préparer dans une autre casserole, du vinaigre blanc avec un peu d’eau, et de faire chauffer cette mixture en même temps que l’on fait chauuffer la sauce de poisson.

    Le vinaigre blanc et l’eau vont créer en s’évaporant un capteur d’odeur puissant et efficace. Nous avons essayé cette méthode avec de la friture de poisson et après le déjeuner la cuisine ne dégageait aucune odeur comme si nous n’avions rien préparé.

    Extraordinaire n’est ce pas…