Étiquette : culturelle

  • « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

    « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

     

    Appel à soutien du projet de spectacle « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

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    Notre amie, Marie Ann Trân, chanteuse, comédienne, metteuse en scène… et membre du MCFV,
    porte le projet de spectacle « Fils du Dragon, enfants de la Lune » depuis trois ans.

    Sa création est prévue, à partir de janvier 2017, au Centre Culturel d’Orly, puis en d’autres lieux de la région parisienne.

    A travers l’histoire de sa famille Trân, en exil du Mékong à la Marne, elle s’interroge sur le devenir des enfants d’immigrés à travers le cheminement de son propre passé et de celui des siens.

    Nous pouvons lui apporter notre soutien par un don, si modeste soit-il, et/ou en diffusant cet appel à soutien.

    Il suffit de cliquer sur la plateforme proarti.fr : http://www.proarti.fr/collect/project/fils-du-dragon-enfants-de-la-lune/0

    Et sur leur site, rechercher « Fils du Dragon, enfants de la Lune ».

    Merci.

    Nam Trân

    Photo de la une de thierry beyne

    *********************************

    N.B. Message de Marie Ann Trân du 13 octobre 2016 :

    Chers amis,  nous avons l’immense joie de vous annoncer que la collecte des dons a été fructueuse !  CEPENDANT, le montant atteint était un minimum. Si nous pouvions l’augmenter ne serait-ce qu’un peu, ce serait formidable car beaucoup de subventions sont encore incertaines. Je me permets donc de vous relancer, tout don alimente le flot vers une meilleure réalisation de ce spectacle mêlant théâtre musical et arts numériques.

    Très cordialement,  Marie Ann Trân et toute l’équipe.

    Si ce lien ne fonctionnait pas (ce qui arrive parfois) après plusieurs tentatives, il est possible de faire un don par chèque.

    Cliquer ici pour télécharger le formulaire de don par chèque

  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

    - Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

    - Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

    - Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok. Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

    - Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Article du site www.hotel-thailande.com

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Photo de la une Thierry Beyne

  • « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    Avez -vous déjà entendu de la musique chinoise ? Au resto certainement, mais entre deux bouchées de porc au caramel ou de canard laqué ! Ecouter c’est tout autre chose, c’est détester ou adorer et du coup jeter ou en redemander.

     

    « The rough guide to china » nous plonge instantanément dans une myriade de musique chinoise. Nous sommes transportés, comme par magie, de l’opéra de canton au punk délirant de Pékin, des guitares hargneuses au pipa tant apprécié des mélomanes chinois. Au travers cette compile extrêmement originale et désarmante , nous découvrons l’évolution et la révolution de la musique de l’empire du milieu confronté à une histoire pressante et oppressante.

    Un son agréablement  » has been », donne aux compositions les plus actuelles , un charme qu’on aime ou que l’on déteste. A la fois rugueux et précieux, attirant et fragile, « The rough guide to china », CD intemporel, ne laisse personne indifférent.

    NB : ne pas rater les n° 1 et 10

    « The rough guide to china », ref :RGNET 1122

    WORLD MUSIC NETWORK/ Distribution Harmonia Mundi

     

  • Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Enfin ils débarquent d’une longue période de silence. Ils arrivent tels des conquérants sur des destriers de couleurs, de formes et d’espace.

    Jamais ces nouveaux aventuriers de la toile, ces façonneurs de sculptures n’ont été si présents dans la galaxie des créateurs. Les artistes asiatiques nous assènent des œuvres nouvelles, innovantes et parfois même dérangeantes. Longtemps cachés dans un méandre de complexes ou d’interdits, ils galopent aujourd’hui tels des chevaux sauvages et indomptés.

    Asietralala se veut le site des créateurs d’extrême- orient telle une boîte de Pandore irrémédiablement positive et vivifiante. Alors peintres, sculpteurs, couturiers, musiciens, artistes aux yeux bridés, déclenchez vos talents avec Open Mag. Nous savons que vous vous cachez, sortez enfin de votre si longue retraite

    Une artiste Franco- chinoise vous présente une oeuvre original

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Par maître JPBPeut être orthographié de trois manières différentes, Yi King, Yi Jing ou Yi Ching cela vient de la difficulté de traduire en caractères latins, les sons de la langue chinoise.

    Yi King, Yi Jing ou Yi Ching

    De quoi s’agit il ?

    Il s’agit du plus ancien livre chinois pilier de sa culture, référence depuis plus de trois mille ans d’histoire.

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    C’est le grand livre du Yin et du Yang, c’est ça le Yi King !

    Sa structure se compose de soixante quatre symboles appelés hexagrammes. Un hexagramme est composé de six traits superposés, ces traits ont deux formes possibles continu ou discontinue, qui peuvent être appelé monogrammes, le trait continu représente le yang le trait discontinue représente leyin.

    Chaque hexagramme est représentatif d’une situation humaine, l’ensemble des soixante quatre hexagrammes représente tous les types de situations (existentielles comme diraient nos brillants philosophes) qu’un être humain peut rencontrer dans une vie. Chaque Hexagramme porte un nom, un petit texte l’accompagne (explication, description de la situation), le commentaire, et pour chaque trait une petite sentence qu’on appelle aussi un jugement.

    Les 64 hexagrammes : disposition en cercle et en carré.

    A quoi ça sert ?

    La lecture du Yi King et la connaissance des soixante quatre hexagrammes, permettent de se familiariser, avec un système de pensée, toujours en mouvement, un hexagramme représente une situation, cette situation est analysée, commentée :
    - sur quoi elle repose
    - en quoi elle peut tendre
    - vers quoi elle peut évoluer
    - quels en sont les points forts
    - quels en sont les points faibles
    - quels sont les pièges
    - les chausse-trappes à éviter
    - quels sont les conseils qui y sont associés
    - comment bien se préparer à ce qui doit ou peut en découler (situation présente, situation en devenir.)

    Représentation contemporaine du Yi King.

    Ainsi hexagrammes après hexagrammes, se forme petit à petit, une représentation de ce qui est la nature même de ce qui nous anime c’est à dire le temps, les transformations ou mutations en un mot la vie, dans un univers en mouvement.

    Mise en garde sur le Yi King.

    Le Yi King n’est pas un livre facile, de plus il est assez éloigné dans sa forme et les approches de ce que nous connaissons en occident. Ce n’est pas un traité philosophique de haut vol, mais plutôt la mise oeuvre d’une pensée très terre à terre, ce qui rend le yi-king particulièrement déroutant au moins dans les premiers temps. De plus son apprentissage peut être fastidieux, la répétition sur le même modèle soixante quatre fois (les hexagrammes) peut rendre sa lecture ennuyeuse. Mais passées les premières difficultés, vous y découvrirez un livre d’une grande sagesse, qui sera vous récompenser de votre effort.

    Comme le bon vin la chose s’apprécie avec le temps et avec modération …

    Alors c’est compliqué ? non pas vraiment . Est que c‘est simple ? non pas vraiment. Alors c’est simple ou compliqué ? C’est entre les deux. C’est une chinoiserie alors !… Et chez nous s’est bien l’hexagone non !!? C’est comme un cadeau, tu défais les nœuds, de la ficelle, tu retires le papier, t’ouvres la boite et tu regardes à l’intérieur et si ça te plait, t’est content !!

    Pour conclure.

    Coin ,coin, coin, coin, coin, coin, un hexagone s’est six coins, un hexagramme six traits, et trois canards qui discutent, l’un dit « coin, coin » , les deux autres répondrent « coin, coin »,c’est six coins ou trois fois deux « coins,coins » c’est exaspèrant !… et hors sujet, et pas l’objet du Yi King, mais pour les canard le coin, coin, c’est une façon de parler, on à beaucoup à apprendre des canards, mais ça, c’est une autre histoire.

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    Pa Kua :

    Les huit figures de base (Combinaison de trois traits yin yang)

    Représentation symbolique des éléments de la nature :

    Le ciel La terre Le tonnerre l’eau le feu la montagne Le Lac ou la brume Le vent

    Disposition en cercle des 8 trigrammes

    Pour en savoir plus.

    Le Yi Jing Cyrille Javary Collection BREF n° 20 Livre d’initiation au Yi King, livre de poche pas cher impossible de faire mieux en 127 pages, indispensable pour qui veut bien démarrer avec le Yi king . Du même auteur Cyrille Javary et Pierre Faure Yi Jing Le livre des changements collection Albin Michel (Très Erudit complet les 64 Hexagrammes, présentation moderne et soignée, livre broché de qualité.)

    Yi King Lieou Yi-Ming ,Thomas Cleary Collection Point Sagesse Sa167 Livre de poche pas cher édition point sagesse garantie de sérieux, complet texte et commentaire, d’une qualité exceptionnelle, mais difficile pour une première approche.

    Yi King Le livre des transformations Richard Wilhelm Collection Etienne Perrot. Livre relié prix raisonnable, reconnu comme étant une référence, un classique parmi les meilleures traductions occidentales du Yi King .

    Vivre le TAO Marie Delclos Edition Trajectoire. Livre d’introduction à la pensée Taoïste, efficace et pratique, large éventail des différents aspects de cette forme ancienne de sagesse ou le Yi king est abordé de manière simple et didactique, tout public.

    Les quatre saisons Antonio Vivaldi. Musique classique style baroque,meilleure interprétation du Yi Kingpour violon et orchestre. Je plaisante naturellement, bien que …

    Photo de la une de Grégoire de Gaulle

     

  • Confusius

    Confusius

    Confusius

    Confucius

    Le grand maître de sagesse chinoise, Confucius en chinois Kongfuzi (551-479 av.J.-C.).

    Confucius naquit dans l’état de Lu (l’actuelle province de Chantong), à Tseon une petite bourgade de cette principauté.

    De famille noble il reçut une éducation raffinée, mais il connut aussi les revers de fortune et même des périodes de pauvreté.

    Homme politique, Confucius exerça différentes charges publiques, jusqu’au plus haut niveau ( gouverneur…). De l’avis général, ses actions et réformes furent couronnées de succès.

    C’est comme philosophe qu’il fut le plus connu, jamais dans l’histoire des peuples, un homme n’aura autant imprégné de son passage, la culture de son pays.

    La philosophie de Confucius, ou l’humanisme chinois :

    L’enseignement de Confucius est tourné tout entier vers la morale et le respect des valeurs traditionnelles.

    Selon lui, l’homme devrait régler sa conduite sur cinq vertus :

     La bonté
    La droiture
    La bienséance
    La sagesse
    La loyauté

    Le respect des parents, la vie, et la mort sont les trois concepts de base qui ordonnent les plus hautes valeurs morales.

    Le Ren ou « qualité du cœur » représente la suprême vertu, ce terme peut aussi vouloir dire grande noblesse, ou qualité de l’homme accompli. La notion de centre ou milieu pilier de la pensée chinoise, est associé au Ren, dans la philosophie de Confucius.

    Confucius fut un homme de son temps, plus soucieux d’efficacité dans l’action, que réellement novateur, ses idées et ses références existaient bien avant lui, d’ailleurs il n’invente rien, mais propose plutôt d’être en conformité avec la tradition. Alors pourquoi, Confucius, est- il considéré comme le plus grand philosophe chinois ? C’est parce qu’il incarne cette tradition et il en est le dépositaire.

    Après Confucius la tradition n’est plus la tradition, mais deviendra le confucianisme. De là, une confusion toujours possible entre, Confucius et le confucianisme.

    Autres aspects du confucianisme  :

     La pratique de rituel, et de rites compliqués doit aider à la prise de conscience de la magie du monde, en lieu et place de toute métaphysique.

     La standardisation à outrance de la société, par l’entremise d’une administration rigoureuse et qui tatillonne, qui doit tout codifier et tout réglementer, jusqu’aux moindres détails de la vie quotidienne .

     Les rapports humains totalement maîtrisés, hiérarchisés, acceptés, conformes à la tradition sont tendus vers un seul but, établir une société de pure réactivité.

    Il s’agît là de dérives du confucianisme, postérieures à Confucius lui-même, bien que ces dérives soit contenues potentiellement ; c’est implicite déjà dans sa pensée …

    Philosophe du bon sens, lettré de grande érudition, éminent pédagogue, ses paroles sont pleines de sagesse, de nombreuses maximes chinoises lui sont attribuées, en cela Confucius reste et restera toujours un modèle pour les chinois.

    « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. »

    Etait-il pour autant, ce qu’il est convenu d’appeler un sage ? Vers la fin de sa vie, lui-même reconnut que non …

    N’est -ce pas là, le début de la grande sagesse…

    *****

    Indications bibliographiques en fin de page.

    L’interlude ne traite pas de la philosophie de Confucius, mais parle de tout autre chose .

    *****

    Comme d’habitude on se détend un peu.

    Attention 5 4 3 2 1, ça par en vrille !

    Schrödinger aurait dit la même chose à son chat, quand il découvrit la structure de l’ADN.

    Interlude ludique et éducatif :

    Un peu de géométrie c’est bien, aussi . Il est plat ton truc , me direz vous, mais tout le monde ne s’appelle pas Confucius , le matou de ma voisine , plus exactement une petite bête adorable de l’espèce des félidés , s’appelle Ondine , c’est jolie comme nom , le chien d’ Henri (Li chien page d’accueil du cite) s’appelle Virgile , c’est jolie également . Alors pourquoi ne pas plaisanter avec Confucius , c’est bon pour les zygomatiques. Si c’est plat mon truc, c’est qu’il m’est difficile de faire autrement bien qu’il existe certaines méthodes , mais je ne les maîtrise pas encore suffisamment . De toute manière cela serait trop complexe , et pour moi Z veut encore dire Zorro et c’est peut être pas plus mal, et h c’est la constant de Planck, je suis pas complètement ignare non plus , la fluctuation du vide fut découverte parLao-Tseu , il y à très longtemps , et Tchouang-Tseu , en a conclu, fort logiquement, que le néant n’existait pas , certains en doutent encore et ont du mal à l’admettre ; nous sommes au XXI e siècle !

    Pourquoi le néant n’existe pas ? Parce il est impossible de faire démarrer quoi que ce soit à partir de zéro, alors que le vide est partout présent, et ingrat que nous sommes, nous nous en rendons même pas compte .

    Pour le reste à savoir les bulles, je n’aborderais pas ce sujet aujourd’hui , du reste, cela me paraît inopportun .

    Asietralala est un site qui parle de l’Asie , pas des bulles , enfin … On verra ?

    Au hasard une question : ça ne vous dérange pas ce zéro noté origine dans le plan cartésien ? Source ( plus, moins, rond ) , noté « ±O ». Serait ce tout aussi pertinent (en attendant mieux)…

    Ah oui aussi ce qu’aucun prof de math ne dit : « Un l’ensemble vide, est vide, parce que l’on ne sait pas ce qu’il y a dedans. »

    Présentation géométrique d’un truc plat . Construction d’un Gag !

    Géométrie astralitiaque « l’aqualab » :

    Sur la base du carré magique de neuf.

    On fait un rond dans le carré. On cherche le centre, comment ? On fait une croix St André pardi !

    Aller on continu, jaune sur fond gris.

    Pas très gaie hein…

    Et le carré au centre, comment on fait ?

    De la couleur pour voir si c’est beau ?

    Ho ! C’est beau !

    Le carré dans le milieu ?

    C’est comme ça qu’on fait !

    C’est comme un moteur électrique, ou presque …

    On met un truc bidule chose dedans.

    Encore plus jolie !

    Mais le truc bidule chose , comment on fait ?

    Attend je vais te le dire…

    Mais avant je mets de la lumière dedans .

    Incroyable ! Improbable !

    Mais le truc bidule chose, comment on fait ?

    Comme ça !

    C’est un rond dans un carré.

    C’est ni rond , ni carré , c’est magique.

    Et comme tout ce qui est magique , il y à un truc.

    Si tu as compris, c’est bien.

    Si tu n’as pas compris, donnes ta lange au chat.

    Ou, demande le à la lune.

    Alors maintenant ! Toujours convaincu de la platitude de la pensée chinoise, incapable de la moindre abstraction ?

    Fin de l’interludique .

    Tout ce qui est mentionné dans cet interlude ludique, n’est que pure fantaisie et ne doit, ni ne peut être pris trop au sérieux. Cela, n’est qu’une incertaine manière de s’exprimer, et qui ne s’appuie sur aucun fait scientifiquement prouvé.

    *****

    Retour à Confucius.

    Pour en savoir plus sur Confucius  :

    Pierre Do-Dinh. Confucius et l’humanisme chinois. Edition Points sagesses Sa187. Le livre qu’il faut lire si l’on ne connaît pas ou peu le sujet.

    Entretiens de Confucius (Traduit du chinois par Anne Cheng.) Edition Points Sagesses Sa24. Compilation effectuée par les disciples de Confucius, recueil de la parole du maître. Incontournable.

    Karl Jaspers. Confucius. Edition Noé. (Karl Jaspers. Philosophe allemand l’un des pères de l’existentialisme.) Dans cet essai Karl Jaspers, brosse un portrait de l’homme Confucius, et n’aborde pas ou très peu le confucianisme, il décrit un homme soucieux de résoudre les problèmes de son temps, recherchant avant tout l’efficacité.

    François Jullien. Traité de l’efficacité. Livre de poche biblio essais Edition Grasset 4292. Au combien riche d’enseignement ! L’efficacité version chinoise, aux antipodes de la notion d’efficacité occidentale. Complémentaire à une bonne connaissance du confucianisme. Qu’entend t’on par efficacité en Chine, si vous le savez déjà, ce livre ne sera pas une grande surprise, mais si vous l’ignorez alors vous risquez d’être sidérés, au point de remettre en question votre propre référentiel sur ce sujet.

    JPB.

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Les premiers photographes au Viet Nam

    En coédition avec l’ASOMSous la direction de Loan de Fontbrune
    Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre : celle de photographes français précurseurs de leur art avec le Viêt Nam du XIXe siècle. Cochinchine, Tonkin, Annam : des régions alors méconnues dont Gsell, Hocquard, Dieulefils… sauront saisir avec acuité la société aujourd’hui disparue.
    Les bords de la Rivière de Saïgon en 1880, l’empereur Thành Thái vers 1897, le tombeau du roi Thiêu Tri… Au fil de cent cinquante et une photographies réunies pour la première fois par l’Académie des sciences d’outre-mer, c’est à un voyage dans le temps que nous voici conviés à travers l’objectif de ces précurseurs.Un voyage dans le temps passé que les chercheurs du temps présent ont su, avec passion, réveiller pour nous, confirmant au passage que le pouvoir mystérieux de la photographie demeure intact…

    Ouvrage disponible chez RIVENEUVE EDITIONS

    Adresse : 85 Rue de Gergovie, 75014 Paris

    Téléphone : 01 45 42 23 85

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

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    ( Texte initialement paru aux éditions « Cercle d’Art » en 1995, revu et corrigé).

    La dénomination « bleu de Hué » est attribuée à des porcelaines décorées en bleu sous couverte, fabriquées en Chine à partir du début du XVIIIème siècle, à l’usage de la Cour du Việt Nam.

    Le Việt Nam devait, selon la coutume, porter des tributs aux empereurs chinois. En contrepartie, les rois et les mandarins vietnamiens pouvaient commander à la manufacture impériale de Jingdezhen, dans la province du Jiangxi, des porcelaines d’après les modèles remis aux ambassadeurs se rendant à Pékin.

    Cette porcelaine dite « d’ambassade » comporte deux grandes catégories :

    – des porcelaines de commande d’inspiration vietnamienne dans les formes et les décors, et d’exécution chinoise ;

    – des porcelaines de Chine offertes comme cadeaux diplomatiques au pays tributaire.bol bleu hue

    Ces pièces exceptionnelles et rares sont d’une exécution parfaite à tous les points de vue : forme impeccable, dessins très soignés, caractères chinois artistiquement tracés. Les motifs, puisés à la source chinoise, sont nombreux et variés : objets symboliques taoïstes ou bouddhiques, végétaux, fleurs et fruits, généralement associés à un animal (orchidées et papillons, lotus et crabes, pruniers et daims…), paysages où sont retracées des scènes historiques ou légendaires, animaux mythiques (le dragon à cinq griffes, emblème du roi ; le phénix, emblème de la reine ; la licorne, emblème du prince héritier, et la tortue qui symbolise la longévité).

    Datant de l’époque des rois Lê (qui règnent mais ne gouvernent plus) et des seigneurs Trịnh qui exercent le pouvoir effectif au nord (notamment Trịnh Sâm 1767-1782), les porcelaines un peu lourdes , au blanc très pur, au bleu de cobalt intense portent sur leur base les caractères chinois Nội Phủ Thị…« résidence intérieure ». Certaines de ces porcelaines sont destinées au Nội Phủ Thị Trung (résidence du centre), d’autres au Nội Phủ Thị Hữu (résidence de droite), Nội Phủ Thị Bắc (résidence du nord), Nội Phủ Thị Nam (résidence du sud), Nội Phủ Thị Đông (résidence de l’est) , d’autres enfin au Nội Phủ Thị Đoài (résidence de l’ouest) . Cette dernière marque est inscrite en relief sur fond blanc, les autres étant tracées en bleu sous couverte.

    Les porcelaines portant les inscriptions Khánh Xuân ou Khánh Xuân Thị Tả, avec des décors de dragons et de licornes qui entourent le caractère « longévité », servaient au culte des ancêtres des seigneurs Trịnh.bol bleu de hué

    En 1771 commence la révolte des frères Tây Sơn originaires du Bình Định, dans le centre du Việt Nam, contre les seigneurs Nguyễn qui gouvernent au Sud.   Nguyễn Huệ, l’un des trois frères, se proclame roi sous le nom de Quang Trung à Phú Xuân (Huế) en 1788, après avoir pris Thăng Long (Hà Nội) et provoqué la chute des Trnh et des Lê. En 1789, fort de sa grande victoire sur l’armée chinoise des Qing qui avait envahi le pays, Quang Trung envoie des ambassades auprès de l’empereur Qianlong (1736-1795). De ces missions en Chine ont été rapportées des porcelaines parfois craquelées et cerclées de cuivre, ornées de poèmes illustrant le décor, écrits en caractères chinois ou nôm (système sinisant de transcription de la langue vietnamienne remontant  au XIIIème siècle). Sous le règne du roi Quang Trung soucieux de forger un sentiment national affranchi de l’influence chinoise, le nôm, langue du peuple, se substitua au chinois classique.

    A la même époque, d’autres marques destinées à une plus large diffusion, telles que Ngoạn « bibelot », Ngọc « jade », Ngoạn ngọc « bibelot de jade », Chính ngọc « vrai jade », Mỹ ngọc « beau jade », Ngọc lâu « pavillon de jade », Nhã ngọc ou Nhã ngoạn « élégant jade ou bibelot», Ngọc trân, Trân ngọc ou Trân ngoạn « jade, bibelot précieux », Thanh ngoạn « pur bibelot »…constituent des appréciations flatteuses par la comparaison de la porcelaine à la plus précieuse des matières. Ces marques proviennent d’ateliers différents, actifs jusqu’au XIXème siècle.

    L’interrègne des Tây Sơn est de courte durée. Quang Trung meurt en 1792. Le prince Nguyễn Ánh entreprend alors la reconquête du pays qu’il réunifie en 1802, fondant à Huế la dynastie des Nguyễn qui s’achèvera en 1945 avec l’abdication de l’empereur Bảo Đại.

    Sous le règne des Nguyễn, les pièces d’ambassade sont datées d’après un système composé de dix « troncs célestes » et de douze « branches terrestres » qui, par combinaison, donnent un cycle de 60 unités servant à numéroter les années.

    Règne de Gia Long (1802-1820) : on trouve les marques Gia Long niên tạo « fait sous le règne de Gia Long » ; Giáp Tý,  Giáp Tý niên chế « fait en l’année Giáp Tý » (soit 1804), Mậu Thìn…(1808), Kỷ Tỵ…(1809), Canh Ngọ…(1810) ; Kỷ Mão, Kỷ Mão niên chế, Kỷ Mão ngự chế « fait par ordre royal en l’année  Kỷ Mão » (1819).

    Règne de Minh Mạng (1820-1841) : marques Minh Mạng niên tạo, Minh Mạng niên chế ; Canh Thìn, Canh Thìn niên chế (1820), Tân Tỵ…(1821), Nhâm Ngọ…(1822), Giáp Thân…(1824) ; Ất Dậu,  Ất Dậu niên chế, Ất Dậu niên tạo (1825) ; Bính Tuất, Bính Tuất niên chế (1826), Đinh Hợi…(1827), Mậu Tý…(1828) ; Canh Dần, Canh Dần niên chế (1830) ; Bính Thân (1836).

    Règne de Thiệu Trị (1841-1847) : marques Thiệu Trị niên tạo, Thiệu Trị niên chế ; Tân Sửu, Tân Sửu niên chế (1841) ; Ất Ty, Ất Ty niên chế (1845) ; Đinh Mùi (1847).

    Règne de Tự Đức  (1848-1883) : marques Tự Đức, Tự Đức niên tạo, Tự Đức niên chế ; Nhâm Tý mạnh đông « fait au 10ème mois de l’année Nhâm Tý » (1852) ; Đinh Tỵ, Đinh Tỵ niên chế (1857) ; Mậu Thìn, Mậu Thìn niên chế (1868), Tân Mùi…(1871), Tự Đức Tân Mùi ; Bính Tý ngự chế (1876), Bính Tý hàm chế « fait suivant les ordres en l’année Bính Tý ».

    Règne de Khải Định (1885-1925) : Khải Định niên tạo, Khải Định niên chế, Khải Định niên hiệu ; Khải Định Tân Dậu niên tạo (1921), Khải Định Ất Sửu (1925).

    A partir du règne de Minh Mạng, un certain nombre de pièces décorées de deux dragons crachant, l’un une boule de feu, l’autre de l’eau, sont marquées Minh Mạng niên chế « fait sous le règne de Minh Mạng », puis Thiệu Trị niên chế « fait sous le règne de Thiệu Trị ». A la mort du souverain, ces porcelaines sont placées sur l’autel du défunt, dans les temples dédiés à son culte. Sur certaines de ces pièces sont parfois alors gravés à la main des caractères qui en indiquent le nouvel usage : Lễ « en offrande » est l’une des plus typiques de ces mentions ajoutées.

    L’empereur Thiệu Trị affectionnait particulièrement le décor ám long « le dragon se cachant dans les nuages » ainsi que la forme octogonale, d’influence occidentale : il commandait des services entiers décorés de dragons dans des médaillons (marque Thiệu Trị niên tạo). Mais il ne régna que six ans et il est très difficile de distinguer les pièces fabriquées sous son règne de celles commandées par son successeur l’empereur Tự Đức : tous les deux faisaient marquer certaines de leurs pièces du caractère Nhựt « jour ou soleil » dont leurs noms sont composés. Par ailleurs on retrouve sur des porcelaines de Huế les marques Nội Phủ…car les pièces anciennes (d’époque Lê-Trịnh ou du début des Nguyễn) servent souvent de modèles pour les pièces plus tardives, aussi bien en ce qui concerne la marque que le motif ou la forme. Pour distinguer les pièces originales des pièces de reproduction, il faut comparer la pâte, la couverte, la qualité des émaux et du trait…

    Parmi les porcelaines destinées à l’usage de la Cour de Huế, les plus appréciées sont les pièces à décor ngũ liễu (les cinq saules), trúc lộc (bambous et daims), phi minh túc thực  (quatre oies sauvages en train de voler, de crier, de s’abriter et de manger), hạc rập : décor qui représente deux oiseaux à un seul œil et une seule aile, ne pouvant voler que par couple, symbolisant la pathétique histoire d’amour de l’empereur Han et de la concubine Dương :

    « Au ciel, nous jurons de faire comme l’aile liée à l’oiseau (1)
    Sur terre, nous formons le vœu d’être des liên lý chi »
    (arbres aux branches inextricablement  emmêlées) ;

    ou Bá Nha Tử Kỳ, où l’on voit Bá Nha, vieux mandarin et grand musicien, assis dans une barque en train de jouer du luth. En cachette, Tử Kỳ, un jeune bûcheron, écoute attentivement. S’étant liés d’amitié grâce à la musique, ils se donnèrent rendez-vous l’année suivante au même endroit. Bá Nha attendit vainement et, apprenant la mort de son ami, cassa son instrument car personne d’autre ne pourrait plus désormais apprécier sa musique. Ces personnages de l’antiquité chinoise symbolisent l’amitié et la fidélité à la parole donnée.

    Ces séries, de marques diverses, portent parfois des poésies écrites en caractères chinois ou en nôm, alors attribuées à de grand poètes dont Nguyễn Du (1765-1820), auteur du chef-d’œuvre national, le roman en vers Kim Vân Kiều. Envoyé en ambassade en Chine en 1813, il aurait commandé un service à thé au décor mai hạc (prunier et grue sacrée), accompagné de deux vers en nôm :

    « Nghêu ngao vui thú yên hà
    Mai là ban cũ hạc là người xưa »

    (Tout en chantonnant, je me plais dans la contemplation du paysage,
    Le prunier est un ancien ami, la grue sacrée une vieille connaissance)

    Les pièces ornées de poèmes étaient destinées aux lettrés et aux mandarins civils, celles décorées de  paysages plutôt réservées aux mandarins militaires.

    Toutes les porcelaines anciennes répondaient à des usages précis : bols, coupes, assiettes pour servir les mets…Certaines formes sont spécifiquement vietnamiennes. Ainsi le pot à chaux, servant à renfermer la chaux de coquillages utilisée dans la chique du bétel. Les pots sans anses sont pour la maison, les petits pots avec anses utilisés pour le voyage. On les trouve en forme de bouton de lotus, sphériques ou légèrement ovoïdes, portant un orifice circulaire ou ovale sur la partie supérieure du récipient, avec des anses terminées par des têtes de monstres ou des chauves-souris (symbole du bonheur).

    Un peu moins ancienne que le pot à chaux, la pipe à eau, autre objet de porcelaine typiquement vietnamien, est un pot couvert de forme pansue, percé dans sa partie supérieure de deux trous : dans le plus grand, au centre, est introduit le fourneau en bois qui contient le tabac et dans le plus étroit, situé sur l’épaulement, le tuyau de bambou par lequel la fumée est aspirée. Les pipes anciennes, au décor peint à la main, sont généralement munies d’une monture en cuivre ou en argent ciselé qui se compose d’une bande enserrant le col sur laquelle est adaptée une anse mobile. Sur le modèle plus tardif, une bande encercle le haut et une autre le bas, reliées entre elles par deux paires de bandes verticales, l’anse étant ajustée comme sur le modèle précédent. La pipe à eau est souvent placée à côté du service à thé, le tout posé sur un plateau en ivoire, en bois joliment sculpté ou incrusté de nacre, de forme rectangulaire ou carrée.

    Traditionnellement, les services à thé se composent d’une grande coupe en porcelaine posée sur une coupelle ronde et de quatre autres plus petites placées sur une deuxième coupelle plus grande. On verse d’abord le thé de la petite théière dans la grande coupe, dont le présentoir est rempli d’eau bouillante pour conserver le thé au chaud, puis le thé de la grande coupe dans les petites coupes pour le servir aux invités.

    La porcelaine à décor en bleu sous couverte, fabriquée en Chine sur commande vietnamienne et datant de l’époque des rois Lê et des seigneurs Trịnh au Nord, retrouvée ultérieurement en partie dans le Bình Định, terre des Tây Sơn, puis finalement regroupée à Huế sous le règne de l’empereur Gia Long, est un témoignage émouvant de toute une période de l’histoire du pays. Par ailleurs, elle montre l’originalité d’un Vit Nam qui, malgré l’influence chinoise, garde sa propre identité culturelle à travers les âges : si la technique est purement chinoise, les thèmes des décors sont vietnamiens.

    Cette porcelaine lisse et fragile, rare et recherchée aujourd’hui, est également un témoignage précieux de l’activité céramique chinoise du XVIIIème au XIXème siècle.

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

     

    (1) Ces vers viennent du poème Trường hận ca (Chant du regret éternel) de Bạch Cư Dị (Po Kiu Yi) :

    « Tại thiên nguyện tác tị dực điểu
    Tại địa nguyện vi liên lý chi »

    « Trên trời nguyện làm chim liền cánh
    Dưới đất nguyên làm cây liên cành  »

    (Trần Trng San)

    Photo à la une de Thierry Beyne

  • Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

    Grégoire de Gaulle, un photographe inspiré

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    Grégoire de Gaulle (à gauche) avec des personnalités du festival

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    J’ai aperçu les œuvres photographiques de Grégoire de Gaulle lors d’une grande exposition organisée au Carrousel de Louvre, une exposition présentée par le Centre d’Echanges Culturels et Artistiques Franco- Chinois (CECAFC) et Cap Cultures. Mais pourquoi Grégoire de Gaulle parmi des peintres, des sculpteurs, des artistes chinois? La réponse est simple car la Chine est une véritable source d’inspiration pour ce photographe « globe- trotter ».

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    Je l’ai revu lors d’une exposition dans le cadre d’un festival en Mongolie Chinoise à CHIFENG, un festival avec la participation de la ville de Cannes. Nous avons parlé, nous avons fait la fête et aussi ri et dansé….Mais qui est donc Grégoire cet artiste voyageur si proche de l’empire du milieu?

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    Photographe et graphiste, Grégoire de Gaulle a eu la chance de pouvoir se balader librement en Chine durant l’été 1978. Il en ramené alors un reportage photo dont il publie une sélection consacrée aux loisirs d’une population qui sortait à peine des tourments de la Révolution culturelle. Des années plus tard, il a pu retourner dans ce grand pays et constaté combien le décor avait changé, mais aussi que, avec une apparente facilité, les Chinois s’étaient adaptés à ce nouveau siècle. Comme Mao l’avait appris à ses dépens, le peuple chinois sait faire le gros dos, attendre et voir, profiter de l’instant en attendant des lendemains qui, trop souvent dans le passé, ont déchanté. La nouvelle révolution du marché aurait-elle changé ces traits que l’on dit permanents ?

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    En 2004 Patrice de Beer a écrit:

    La Chine est-elle immuable ou en proie, devant nos yeux, à un changement historique ? Sans doute un peu des deux. Le carnet de voyage que nous offre Grégoire de Gaulle – avec une modestie qui fait qu’il a attendu 26 ans avant de nous le faire partager – peut paraître bien décalé par rapport aux images modernistes que rapportent les millions de touristes et d’hommes d’affaires qui ont visité Shanghai, Pékin ou Canton. Point de gratte-ciels, de limousines étincelantes, de ravissantes jeunes femmes à la dernière mode et d’ambitieux
    « businessmen » partis à la conquête du monde ! Mais un petit peuple qui survit tant bien que mal les bouleversements que lui imposent le Ciel ou ses dirigeants. Un petit peuple qui, en cette année 1978, deux ans après la mort de Mao et la fin du désastre meurtrier de la Révolution culturelle, a déjà réappris à vivre, et à sourire.

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    Ce peuple chinois s’amuse, voyage, mange, se fichant bien de ce grand jeune homme étranger de vingt-deux ans qui le mitraille avec son appareil photo. Ce n’est pas lui qui l’empêchera de grimper sur le bateau de marbre du Palais d’été, à Pékin, et de faire immortaliser cette excursion par un photographe ambulant. De jouer aux échecs chinois torse nu ou en marcel dans la touffeur des « hutong », les ruelles du vieux Pékin. Mais c’est peut-être lui qui a fait brailler d’effroi ce gamin qui n’avait peut-être jamais vu de « waiguoren », ces étrangers si rares à l’époque.

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    Oui, les temps ont bien changé et la lenteur désinvolte de Chinois qui travaillaient pour le régime avec autant d’enthousiasme que celui-ci mettait de générosité à les rémunérer a cédé la place à l’économie de marché : finie l’unité de travail, le « danwei », cocon à la fois si répressif et si confortable. Il faut désormais lutter pour survivre, pour travailler, pour conserver ou obtenir un logement. A la dictature du Parti a succédé celle de l’argent et du marché. Les écarts de revenus se sont multipliés dans une société longtemps habituée à un égalitarisme de façade, les tensions sociales sont là pour ceux qui veulent bien les voir, en ville comme à la campagne.

    Face à ce peuple sensible, patient, si avide de goûter les – encore trop rares – menus plaisirs qui sont les siens, Grégoire de Gaulle a lui aussi su se montrer sensible, patient. Sans cela, il ne nous aurait ramené qu’une collection de photos de voyage dont on sait qu’elles vieillissent aussi vite que le papier sur lesquelles elles sont tirées. Ressorties de leurs cartons, elles n’ont pas pris de rides, seulement un peu de bouteille. Car derrière l’uniforme Mao ou la robe passe-partout en calicot mal coupé, comme aujourd’hui en vêtements de bon faiseur, les Chinois resteront toujours des Chinois. Avec leur sourire indéfinissable qui est moins la manifestation de leur contentement intérieur qu’un miroir ou une protection contre le monde extérieur, l’émerveillement des enfants et la placidité des vieux qui en ont tant vu.

    Photos Chine 1978/Grégoire de Gaulle

     

     

  • RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE intérieure (Chine)

    RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE intérieure (Chine)

    RENDEZ-VOUS EN MONGOLIE Intérieure

    (Chine)

    (10/21JUIN 2016)

    par

    Michel RECULLET 

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     Vendredi 10                                                                                                                                                                            Décollage à 20h20 de Roissy pour une nouvelle aventure direction la Chine.

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    Samedi 11                                                                                                                                                                                                         Atterrissage du 777 tout en douceur sur la piste de  Pékin (Chine).

    Il est 12h 10 et il nous faudra attendre 19h pour prendre une ligne intérieure pour atteindre notre destination finale: la Mongolie (Chine).

    Nous avions profité de ce moment pour rechercher un slogan qui servira de thème au festival du cinéma chinois auquel nous sommes conviés. Il fallait alors symboliser ce rapprochement entre les villes de Cannes et Tongliao ce sera « Symphonie de dunes et vagues »

    L’avion se pose  » à la mongole « sur l’aéroport de CHIFENG ou un accueil triomphal nous attend sous les crépitements des flashes. De splendides créatures enroulent des  écharpes bleues autour de nos cous, témoignage de l’amitié franco-mongole (Chine).

    Un autocar escorté de trois voitures-balais nous transporte vers le bout du monde au pied du grand désert de Mongolie de Chine et arrivons enfin à nos logements par une nuit très étoilée.

    Nous dînons dans un restaurant moderne et luxueux puis allons regagner nos chambres qui sont en fait des grands containers offrant un bon confort (nouveau concept hôtelier/ la Chine nous réserve toujours de nombreuses et nouvelles surprises) .

    Au réveil quelle surprise: une vue féerique sur le désert s’offre à nous: Les dunes sont là, tout près avec un petit plan d’eau que survolent quelques oiseaux en  quête de nourriture.

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     Dimanche 12

    la journée commence par une première répétition un peu endormie sous un kiosque ombragé.

    L’après-midi nous grimpons sur les dunes, exercice périlleux et plus sportif encore nous des descendons les pistes ensablées en luge.                                                                                 Malgré l’immense étendue du désert de Gobi, je fus heurté par une luge incontrôlée!

    Au retour impossible de retrouver mes baskets bleues Reebox et après enquête approfondie, il s’agissait d’une blague de potaches attardés…

    Notre accompagnateur-journaliste Thierry nous initie à la méditation et nous découvrons toutes les vertus de cette discipline.

    Dés le premier soir, nous assurons un spectacle au bord de la piscine et Henri avec Eve son assistante dévouée démarre avec un spectacle de magie bien apprécié.

    Ensuite accompagné par Alain P à l’accordéon, Alain R  au tuba-basse Bernard à la flûte et Patrick à la batterie, j’interprète quelques chansons françaises incontournables. L’ambiance est au rendez-vous et l’on danse dans la bonne humeur.

    Pour clore ce spectacle, un chanteur mongol nous fait une démonstration technique époustouflante avec combinaison simultanée de voix basse et alto.

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    Lundi 13                                                                                                                                                                          

    Réveil magique: le désert est toujours là imperturbable avec ses dunes colorées par le soleil levant , on ne se lassera jamais d’un pareil spectacle!

    Encore une répétition serrée en vue du grand spectacle avec G.Depardieu.

    Après un déjeuner gastronomique nous partons visiter la ville voisine artificielle et sans âme. Les avenues sont larges et bordées d’immenses immeubles pour entasser les anciennes populations nomades. Les magasins sont des bazars ou l’on trouve pêle- mêle tous les produits de première nécessité.

    Le soir, nous dînons dans une yourte typiquement mongole avec des plats à base de laitage et de viandes grillées.

    En rentrant à l’hôtel nous apprenons l’arrivée de Juliette Binoche la célèbre actrice vers 3 heures du matin mais nous  n’avons pas l’intention de l’attendre pour l’accueillir car il est déjà bien tard  et nous préférons regagner nos chambres.

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    Mardi14                                                                                                                                                                         

    Au cours de notre ultime répétition avant concert arrive notre grand-chef suprême Aiming qui vient écouter la qualité musicale de notre programme. Il n’est plus question de jouer la chanson chinoise Aobao Xiangui car pas assez aboutie. Tous nos morceaux de Banda sont validés.

    Ensuite nous sommes conviés à un cocktail très « people  » autour de la piscine. Nous nous retrouvons mêlés aux stars du festival avec Juliette Binoche, le maire de cannes, Grégoire de Gaulle et retrouvons avec plaisir Cécilia Cara et Cyrill Nicolaï ( interprètes respectifs de Roméo et Juliette et autant en emporte le vent).

    En fin d’après-midi, nous assistons au vernissage des artistes peintres (Chine) ou photographes(France). Les séances photos n’en finissent plus et les congratulations d’usage vont bon train.

    Ensuite des limousines vont nous conduire sur le grand tapis rouge du festival.

    A la sortie de notre range Rover noire les flashes crépitent et l’on va se diriger comme des stars vers la grande scène sous les objectifs des caméras qui transmettent en direct sur écran géant notre venue.

    Chacun signe sur un mur géant et moi j’y ai dessiné mon cher Bidule personnage BD de ma création. Toutes les vedettes se retrouvent là pour la grande cérémonie officielle, acteurs, chanteurs danseurs artistes en tous genres mais quelle mise en scène! Quand  Juliette Binoche arrive, elle est saluée par une ovation générale fracassante brisant le silence du désert.

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    Le spectacle est très équipé techniquement: la télévision diffuse son show avec des caméras montées sur grues  mobiles et les projecteurs multicolores, les effets spéciaux s’en donnent à cœur joie…

    Le spectacle est magnifique et se terminera sur un son et lumières accompagné d’un feu d’artifices gigantesque dans un décor naturel unique: le désert.

    Nos prestations sont largement saluées par le public.

    Après le dîner je réveille ma guitare qui s’était endormie dans son étui car nous allons continuer la fête jusqu’à l’aube. Les chansons s’enchaînent aux rythmes des danses dans la plus grande joie des  participants. Peu à peu les officiels s’intègrent à notre groupe et se mêlent avec plaisir à notre fête improvisée…Quelle soirée!

    Je m’endors bercé par le croassement tapageur des crapauds.

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    Mercredi 15                                                                                                                                                                     

    Après avoir bien entendu la conférence de Juliette Binoche car j’étais au premier rang, J’ai bien noté son amour pour la Mongolie et la vie simple et naturelle qu’elle inspirait probablement par contraste avec la vie stressante et artificielle des stars. J’en ai conclu qu’elle préférerait  peut-être vivre bien tranquillement  en yourte, loin des palaces , des mondanités  des projecteurs et des paillettes.

    Après cela nous partons en 4X4 dans les dunes du désert. Ce périple est réservé aux amateurs de sensations fortes. C’est très impressionnant lorsque le  bolide prend son élan en descente pour pouvoir remonter jusqu’en haut de  la dune d’en face. Heureusement il y a des poignées un peu partout dans le véhicule pour se retenir, les secousses étant assez violentes.

    Nous retournons dans le désert mais à dos de chameau avec Cécilia Carra et Cyril Nicolaï. Lors d’une escalade de rochers glissants, Cécilia m’a rattrapé de justesse par la main m’évitant une chute fatale dans le ravin, me sauvant  ainsi la vie . Merci Cécilia, je n’oublierai jamais ton geste!

    Le soir c’est un nouveau spectacle de gala mais de moindre ampleur et nous avons fourni une meilleure prestation avec une disposition sur scène des musiciens revue pour mieux nous entendre.

    On va se coucher plus tôt ce soir car demain on part en car pour PEKIN la capitale de la Chine.

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    Jeudi 16                                                                                                                                                                              

    Nous sortons des chemins caillouteux pour atteindre enfin un réseau autoroutier flambant neuf.

    Après un déjeuner à Chifeng Yu Long nous arrivons à Chengde, ancienne ville impériale et offrant  des visites  particulièrement intéressantes. Le paysage de montagnes avec ses défilés forcent notre admiration.

    Nous arrivons au Chendge mountain resort et embarquons sur le dernier télésiège à 17 heures , sachant que le retour se ferait à pied.

    La montée étant bien longue, nous prenions alors  conscience que la descente à pied serait probablement  interminable  et difficile à travers cette forêt dense que nous survolions.

    L’arrivée est époustouflante lorsque se dresse devant nous ce gigantesque piton rocheux  si caractéristique qui domine la région de toute sa splendeur!

    On comptera 3 heures de re-descente assez épuisante, mais le spectacle en valait vraiment la peine!

    Vendredi17                                                                                                                                                                                               Les visites  s’enchainent et la plus belle de toutes sera probablement  Potala du Panchen lama: un splendide palais tibétain servant de résidence aux dalaÏ-lamas, perché sur la hauteur et composé de nombreux temples et qui ne manquent  pas de nous impressionner.

    Nous faisons tourner les rouleaux de prières sous les drapeaux multicolores agités par le vent.

    C’est la dernière étape avant PEKIN que nous atteindrons dans la soirée avec beaucoup de mal compte-tenu des embouteillages.

    Le dernier hôtel est de grand luxe ce qui facilitera notre repos, nous promettant une dernière nuit en Chine très »Zen ».

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    Samedi18                                                                                                                                                                      

    Ce sera une journée « shopping » très fournie dans le quartier commercial de Tian men et au marché aux perles. Avant de partir, il fallait bien vider le porte monnaie de ses derniers yuans.                                                                                                                                                                               

    J’ai acheté un GO-PRO dont je ne comprendrai jamais rien à son fonctionnement, ne pouvant décrypter la notice en chinois ainsi que des foulards très élégants « made in France »…

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    Dimanche19                                                                                                                                                                               

    Nous allons revoir le temple des Lamas  dont on ne peut se lasser et en ce jour dominical, les visiteurs sont venus nombreux pour prier avec ferveur, allumant de gros bâtons d’encens qu’ils jetteront ensuite dans les flammes d’un chaudron. Tout ces temples au milieu d’une végétation qui semble sortir d’une peinture chinoise inspirent méditation et recueillement dans une ambiance reposée et mystique.

    Après quoi nous engouffrons dans les U tong, déambulant dans un fatras hétéroclite de vélos rouillés, vieux lavabos ou encore vespas sans moteur qui jonchent le sol au milieu des masures, tous ces vestiges des quartiers pauvres et insalubres dont la Chine veut se débarrasser au plus vite pour balayer toute image négative qui pourrait nuire à sa réputation de grande puissance…

    Nous irons au marché de nuit, déambulant au milieu des étals alimentaires de tous genres proposant même brochettes de scorpions et autres aliments que nous ne consommons pas chez-nous.

    Nous rentrons à l’hôtel, exténués par un métro bondé de voyageurs.

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    Lundi20                                                                                                                                                                                                                   

    Ce matin la température est toujours très élevée à Pékin.

    Le temps est passé bien vite et Il va falloir préparer les valises car nous prendrons l’avion du retour en soirée.

    Pour clore ce séjour riche en événements, ce sera l’apothéose pour ce dernier soir avec une invitation dans un des meilleurs restaurants de Pékin spécialisé dans le canard laqué. Nous sommes reçus par Monsieur Long Yuxiang Président du centre de communication culturel  international de Chine accompagné de sa ravissante assistante-interprète. Pour les remercier de ce grand  honneur je leur propose de leur interpréter un florilège de chansons françaises. Alain et Bernard m’accompagnent dans cette ambiance festive qui clôturera un séjour enchanteur et inoubliable.

    J’attends avec impatience le sixième voyage que nous concocteront Henri et Eve que je remercie  chaudement au passage, sans oublier madame Li que nous avons eu  à nouveau le plaisir de revoir cette année!

    Vive nos voyages en Chine avec les clowns de Paris

    Michel RECULLET 

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