Étiquette : culturelle

  • Poitrine de porc croustillante (cuisine ,recette chinoise)

    La cuisine asiatique facile de Henri Victor

    poitrine de porc

    Recette chinoise/ cuisine chinoise

    Poitrine de porc croustillante

    Pour 4 personnes

    Ingrédients

     800 g de poitrine de porc
    1 et demi à café de cannelle
    1 grosse échalote hachée très finement
    1 cuillère à soupe de miel liquide
    1 c à café rase de 5 parfums ou cinq parfums
    1 cuillerée et demi à soupe d’huile
    sel et poivre

    Préparation

    Préparer une marinade composée de

    • Miel
    • huile
    • 5 parfums
    • Cannelle pincée de sel
    • Poivre

    Pas du côté de la couenne mais du côté de la viande faire de profondes coupures et bien faire pénétrer la marinade et laisser tremper pendant 2 heures.
    à thermostat fort 7 ou 8 environ , faire cuire le porc 45 mins à 1 h
    quand la viande est bien cuite, bien éponger la couenne et faire griller le porc du côté couenne dans une poêle, en faisant bien attention de ne pas noircir la peau. Attendre que la couenne soit bien croustillante.
    Puis découper la viande en en petits dés

  • Xuân LÊ

    Xuân LÊ

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er

     

     

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er | Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne

    By
    imagealaunexuanledanse-sans-titreBOUCLE, Création chorégraphique de Xuân Lê, ex-danseur dans la compagnie québécoise ID du Cirque Eloize et dans PIXEL de Mourad Merzouki le jeudi 24 et le vendredi 25 novembre 2016  à 20h 30 Espace Franco-Japonais TENRI                     8-12 rue Bertin Poirée , 75001 Paris Métro Châtelet Réservation : Tél. : 01 44 76 06 06 / resa@tenri-paris.com – Réservation obligatoire, places limitées – Les places réservées seront libérées à partir de 20h20 Tarifs : 15 € / 12 € BOUCLE est la première création chorégraphique du danseur Xuân Lê, qui a créé sa compagnie en 2016 et était compétiteur de freestyle slalom de haut niveau. Plus d’informations sur ce spectacle de Xuân Lê sur le site de l’association du lieu du spectacle : http://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html Extrait : ‘Xuan LE, d’abord compétiteur de freestyle slalom (champion de France et 6ème mondiale en 2009), se lie très vite à la danse. En mêlant ces deux univers, il développe une matière hybride et métissée à la croisée de la danse du cirque. Il intègre les compagnies Käfig, Bissextile, le Cirque Eloize… Il crée sa compagnie en 2016 et présente ici sa première création. S’interrogeant sur la relation que nous tissons avec le mouvement dans nos vies, Xuan LE nous invite à glisser vers les sphères de son imaginaire… Chorégraphie et interprétation : Xuan LE  …’ Plus d’informations : Xuân Lê est né en France, citoyen français de père Vietnamien et mère d’origine espagnole. Il est le fils du réalisateur Lam Lê, qui a réalisé entre autres le beau film ‘Công binh. La longue nuit indochinoise’ sur les ‘travailleurs indochinois’ la plupart requis de force pendant la 2ème guerre mondiale. file:///J:/VN%20VK%20MCFV%20site%20internet%202016/articles2016/XuanLeBoucleDocLamLE/renomme/La%20presse%20canadienne+XLe.pdf Extrait : – Le cirque contemporain d’Éloize | Éric Clément, publié le 30 juin 2010  dans http://www.lapresse.ca/ iD, le spectacle d’ouverture du premier festival Montréal complètement cirque, sera présenté par le cirque Éloize du 8 au 25 juillet dans un chapiteau du quai de l’Horloge: un spectacle contemporain de break dance et d’acrobaties… iD est un conte urbain qui se déroule sur une place publique d’une ville occidentale, un univers de gangs de rue, de violence, de musique, de danse et de patins à roues alignées. Le spectacle plaira énormément aux jeunes, mettant en scène des artistes qui n’ont peur de rien. Hier, Éloize a montré deux numéros qui mettent l’eau à la bouche. Le premier était exécuté par deux artistes français et un suédois. Parisien, Xuan Le est un spécialiste mondial du patin à roues alignées et a combiné ce talent à celui de la danse contemporaine. Dans le premier numéro, chaussé de ses patins, il se «bat» avec le danseur urbain Elon Höglund. … Quant à Xuan Le, né en France de parents espagnol et vietnamien, il avoue être plus à l’aise en patins qu’à pied! «Mon idée a toujours été d’utiliser les rollers comme moyen d’expression, dit-il. Et avec eux, je peux faire de la danse, du théâtre ou du cirque.» Des informations complémentaires seront prochainement ajoutées. Site source

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

    Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

     

    J’ai testé… Tout plaquer pour changer de vie et voyager.

    Le voyage ou comment changer sa vie

    Hier, je suis tombée sur un article de L’heureuse imparfaite, que je lis régulièrement. Cet article s’intitule  « Changer » , et je ne vais pas vous le résumer, parce que vous êtes tout à fait capables d’aller le lire vous-mêmes. Mais cet article m’a touchée, parce qu’il y a un petit peu plus de trois ans, j’ai ressenti exactement les mêmes choses. Alors, j’ai eu envie de laisser un commentaire qui commençait comme ça :
    « J’aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d’avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l’aéroport. Mais je sais que ça n’est pas aussi facile… » 
    Et là, je me suis arrêtée, parce que je savais que ça allait être beaucoup trop long pour un commentaire. Et que j’avais envie de parler de tout ça, du jour ou j’ai décidé que si, justement, ça pouvait être aussi facile que ça…
    Toutes les photos de cet article sont issus de mon voyage…

    Rapide background :
    J’avais 23 ans, un mec depuis des années dont j’étais tombée raide dingue amoureuse au lycée, un joli appart, je venais de finir mes études ET de décrocher le boulot de mes rêves. Vraiment. Le genre de boulot que j’hallucinais qu’on me PAYE pour faire un truc que j’aurais fait gratuitement tellement j’adorais ça. J’avais des supers potes, plein de projets, et tout allait bien.
    Tout allait très, très bien.
    Sauf qu’en fait ça n’allait pas, mais alors pas du tout. 
    Le hic, c’est que je ne le savais pas, jusqu’à ce soir là, ou je rentrais d’une soirée tout à fait normale, pas spécialement tard, pas spécialement ivre. J’étais dans le métro, mon mec était en train de lire un journal à côté de moi, et là, d’un coup, sans m’y attendre, sans y avoir réfléchi avant, j’ai réalisé plusieurs choses :
    – Mon mec était un parfait connard et il fallait absolument que je le quitte, parce qu’en plus de ça, je ne l’aimais plus depuis longtemps.
    – Mon boulot était certes génial, j’avais une chance incroyable de l’avoir, sauf que voilà : c’était le boulot de mes rêves. Pas de ma vraie vie. Que le garder, ça voulait dire abandonner tous mes autres rêves. Partir vivre à l’étranger, faire un méga voyage de fou, aller sur le cercle polaire et beaucoup d’autres trucs encore.
    – Je m’étais fait prisonnière de ma propre vie, et j’avais fait ça très bien.
    – J’étais dans la merde.
    Je suis rentrée chez moi et j’ai fait comme si de rien n’était, en me disant que ça allait passer. Que je n’avais qu’à serrer les dents et les que les choses allaient s’arranger. Ça n’a pas du tout marché, évidemment.

    J’ai juste bien fait semblant pendant quelques mois. Je ne pouvais pas quitter mon boulot, je ne pouvais pas quitter mon mec, mon appart, mes projets, décevoir tout le monde, faire du mal à autant de gens. Ce n’était juste pas possible, je n’avais pas le choix, on me faisait confiance, on comptait sur moi, d’ailleurs c’est moi qui avait voulu tout ça, j’avais bossé dur pour en arriver là, j’allais quand même pas tout laisser tomber, tout gâcher, il y a des années de boulot derrière tout ça.

    J’avais l’impression que ma vie était terminée, tout simplement. Pas que j’allais mourir ou quoi que ce soit : mais que tout était écrit, prévu avant que ça n’arrive, et je voyais parfaitement bien ou je serais dans un an, dans cinq ans, das dix ans. J’avais érigé les fondations de ce qu’allait être ma vie, et que désormais je n’avais plus qu’à peaufiner les petits détails.
    C’était une idée parfaitement insupportable.
    Je vais vous épargner les différents stades de réflexion et de pétage de plombs par lesquels je suis passée et zapper directement à la conclusion de presque une année de schyzophrénie totale :
    Il est parfois plus facile de croire que l’on a pas le choix. Sauf qu’on a toujours le choix. Il y a la solution de facilité, et le chamboulement total de tout ce qu’on a été. Il y a la sécurité, et la prise de risques maximum.

    J’ai décidé de suivre mon dicton favori :  « Jettes ton coeur loin devant toi, et cours le rattraper ».

    Et je me suis retrouvée du jour au lendemain sans mec, sans potes, sans appart et sans boulot. 

    Je ne vais pas vous raconter comment j’ai fait un tour du monde qui a changé ma vie, comment j’ai maintenant des amis aux qautres coins du globe, comment « je me suis trouvée ». Combien c’était fantastique, révélateur, libérateur. Combien ça a été facile, finalement, passé l’étape de THE DECISION.

    Je vais vous raconter la vérité, pas ce qu’on trouve dans les films.
    Je vais vous raconter comment ce qui est facile, justement, c’est de tout plaquer pour le voyage. Ce qui est difficile, c’est tout ce qui vient ensuite. Quand l’adrénaline est redescendue. Quand on réalise que c’est pour de vrai. Quand on a pas parlé aux gens qu’on aime depuis des semaines. Quand tu rentres. Quand tu dois retourner à la vie normale, sauf que ta vie normale, elle n’existe simplement plus. Oui, c’est absolument génial et je ne regretterais jamais de l’avoir fait. MAIS, c’est incroyablement dur.

    Je venais donc de quitter mon mec et mon appart dans la foulée (j’ai rompu et déménagé dans la journée, et je vous assure, quand t’as pas le permis et que tu vis dans le même appart depuis deux ans, c’est juste le bordel total), de démissionner du boulot de mes rêves, et avec tout ça de me griller professionnellement pour plusieurs années, de perdre la plupart de mes potes parce que j’avais annulé tous les plans, tous les projets comme ça, sans prévenir.

    J’avais tout perdu, tout ce que j’avais construit en plusieurs années, en l’espace d’une seule journée, volontairement. 
    Et tout ça pour quoi ? Pour un putain de billet d’avion, sans retour, pour aller dans des pays ou je ne connaissais personne et ou je ne savais absolument pas quoi faire.
    Si on était dans un film, j’aurais bouclé ma valise, envoyé mes cartons au garde-meuble et sauté dans un avion, ou j’aurais pleuré quelques heures avant d’atterrir dans un endroit super-exotique plein de gens très sympas. Sauf que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, tu dois respecter un préavis à ta démission, trouver un nouvel appart et VITE, mettre des sous de côté, préparer ton voyage. Tu as donc plein, plein de temps pour cogiter.
    Les semaines qui ont précédé mon départ, j’habitais dans une chambre insalubre (mais c’était le premier truc que j’avais trouvé et qu’on voulait bien le louer pour pas longtemps et tout de suite) , je ne voyais plus mes potes, je bossais comme une dingue pour essayer de compenser mon départ et de mettre un max de tunes à gauche (ce qui est très difficile quand tu viens de déménager) et je crois qu’il n’y a pas une seule nuit ou je n’ai pas pleuré pendant au moins une heure avant de m’endormir.
    J’ai douté des centaines et des centaines de fois, j’ai failli tout annuler et essayer de recoller les morceaux plein de fois, dont deux fois très, très sérieusement. Et si je ne l’ai pas fait, c’est uniquement parce que je n’en avais absolument pas la force.
    Tout ce que je connaissais et qui m’était familier, les gens que j’appréciais, mon avenir professionnel, mes projets divers et variés tout comme mes petites habitudes, tout ça avait disparu. Et je n’avais rien pour remplacer ce vide. Je devais attendre. Attendre la date fatidique ou je prendrais enfin de putain d’avion. Et je vais vous dire un truc : je n’en avais même plus tant envie que ça. Je voulais toujours partir, ça oui, mais plus pour les mêmes raisons. L’aventure, l’adrénaline, la nouveauté, c’est bon, j’avais donné. Je voulais juste m’échapper de tout ça, de tout ce foutoir que j’avais créé, en espérant que ça n’ai jamais existé…
    C’était vraiment, VRAIMENT pas cool comme période. Mais c’était absolument nécessaire.
    Il  fallait que je détruises tout ce que j’avais construit pour faire place nette et construire autre chose par-dessus. J’avais, en fait, besoin de cette période de loose totale pour réfléchir aux raisons pour lesquelles je voulais partir, pour réfléchir à ce que j’attendais de ce voyage, pour justement ne pas simplement m’échapper de mes problèmes et les retrouver en rentrant.
    J’ai réalisé que si j’avais voulu ce voyage tellement fort, au point d’être prête à tout quitter, c’était que je voulais « juste » tout quitter et repartir à zéro;  le voyage, c’était l’excuse .
    Parce qu’en vrai, j’aurais pu partir sans tout quitter définitivement; partir avec mon mec ou partir seule en espérant qu’il comprenne à quel point j’en avait besoin, poser un gros congé, expliquer aux gens qui m’entourent que j’avais besoin de me retrouver seule, et loin, quelques temps. Ça aurait été compliqué aussi, difficile, j’aurais quand même du abandonner quelques trucs en route, mais ça aurait été possible. Mais je ne l’ai jamais envisagé une seule seconde. J’avais décidé que la seule solution c’était de tout laisser derrière moi.
    Cette période de transition, c’est peut-être ce qui m’a le plus marquée. Parce que j’étais au centre d’une tornade d’émotions, oscillant entre l’euphorie totale et la dépression profonde sans demi-mesure entre les deux.
    Je faisais des cauchemars horribles plusieurs fois par semaine dont je me réveillait… Soulagée. Complètement vidée. Le genre de soulagement que tu ressent après avoir mangé un truc pas net et vomi tripes et boyaux : tu te sens vraiment comme une merde, mais tu sais que ça va aller mieux, maintenant « que c’est sorti ».
    Je me sentais comme la personne la plus méchante, la plus bête, la plus égoïste et la plus irresponsable au monde. Mais j’ai arrêté, en l’espace de quelques semaines, d’avoir des allergies à tout et n’importe quoi, d’avoir des migraines, de l’eczéma, de grincer des dents la nuit, alors que ça faisait des années que j’avais tout ça.
    Pas une journée ne passait sans que je regrettes mes décisions, mais dès que je pensais à l’avenir et que je réalisais que je n’avais pas la moindre foutue idée d’ou je serais quelques mois plus tard, j’avais envie de hurler de joie.
    Et j’ai fini par prendre mon premier avion un matin très très tôt.



    Je suis arrivée en Islande et je me suis dit que j’avais fait le meilleur choix de ma vie en commençant mon périple, mon voyage, par ce pays.

    Parce qu’il n’y a rien et presque personne. Parce que c’est extrêmement dur, comme paysage. De la lave, des volcans, pas d’arbres, presque pas de verdure, plus de moutons que d’humains, il faisait 0° et je dormais dans une tente (bon c’était pas into the wild non plus, j’avais un sac de couchage de compétition, un réchaud et un téléphone) .

    Tout est extrêmement sauvage, rude, difficile d’accès. Et incroyablement beau à couper le souffle. C’était exactement ce qu’il me fallait, quelque chose d’aussi brut pour me reconstruire.

    J’y suis restée un mois à vadrouiller en stop avec mon sac à dos (c’est le pays le plus sûr du monde), j’ai mangé des trucs chelous, rencontre un allemand qui m’a évité de mourir dans un blizzard en me déconseillant très très fortement de suivre l’itinéraire que j’avais prévu (merci mec dont je me souviens pas le nom), bu de la bière sans alcool parce que trouver autre chose dans ce pays c’est compliqué, écouté beaucoup de musique, je me suis baignée dans des sources d’eau chaude, marché pendant des heures et des heures sur des routes désertes avec un vent tellement fort que tu te retrouve à lui hurler de s’arrêter tellement t’en as marre mais ça ne sert absolument à rien, j’ai beaucoup écrit et dessiné dans mon carnet de voyage (je vous ferais un autre article avec des photos de ce dernier, là ça risque de faire beaucoup pour un seul article hein), je me suis réveillée avec ma tente sous la neige, j’ai fait des voeux sur une montagne soi-disant magique (qui ne se sont pas du tout réalisés soit dit en passant), j’ai découvert le thé au gingembre (qui n’est pas du tout une spécialité locale, hein, c’est juste que je connaissais pas avant et c’est très bon)

    J’ai fini par reprendre l’avion pour ma prochaine destination comme si je partais de chez moi pour le week-end, en étant persuadée que j’y retournerais très très bientôt tellement je m’étais sentie bien, chez moi, dans mon élément.
    L’islande, c’est une tempête, c’est des paysages de fin du monde ou de début du monde tu sais pas trop mais t’es content, c’est le feu, la glace, et des cailloux entre les deux.
    Je n’ai compris que vachement plus tard que si j’étais allée en Islande, ce n’étais pas du tout par hasard. D’après les légendes, c’est la porte des enfers. Et le commencement du monde. La fin, et puis le début…
    Mon voyage ne s’est pas arrêté là, il a continué sur plusieurs pays absolument fantastiques et j’ai fait des tonnes de choses différentes et rencontré plein de personnes passionnantes. Mais si je commençais à tout raconter, j’écrirais tout un bouquin et je suis beaucoup trop flemmarde pour ça. Je vous raconte l’Islande, parce que c’était le début et que ça a été un coup de foudre total.

    Ce qu’il faut que je vous raconte, maintenant, c’est l’après. Le retour.
    Si on était dans un film, on me verrait moi à l’aéroport, embarquant dans l’avion du retour, un sourire aux lèvres, le regard rêveur, et puis le générique de fin. On ne verrait pas ce qui se passe ensuite, mais on imaginerait très bien: le retour au pays parmi la famille et les amis, des soirées au coin du feu à raconter mes aventures passionnantes.

    Mais, nous ne sommes toujours pas dans un film.
    J’ai fini par rentrer non pas parce que ça m’avait suffit ou parce que j’étais enfin « en paix avec moi-même », mais parce que j’en avais marre d’avoir deux pantalons en rotation et une paire de chaussures de rando aux pieds toute la journée, parce que j’avais presque plus de tunes, parce qu’il fallait bien que je repense à bosser à un moment.
    Et le vrai retour à la vie normale, ça n’a pas été évident.
    Tout d’abord, tu crois que pendant que tu étais partie, il s’est passé des choses incroyables, les gens vont avoir des milliers de choses à ta raconter. Ben non; eux, ils ont continué leur vie normalement, et en 6 mois il n’y a pas eu de gros chamboulement non plus. Mais ils ont vécu plein de micros-évenements pas importants, pas dignes d’êtres racontés, qu’on ne réalise même pas… Mais qui, mis bout à bout, créent un gros décalage avec toi qui n’était pas là pour assimiler tout ça, petit à petit. C’est rien, c’est insignifiant : des nouvelles expressions, des blagues dont tu ne piges pas les références, leur nouvelle chanson préférée que tu n’as jamais entendue, la nouvelle marque de bière qu’ils boivent, le nouveau tableau dans le salon qu’ils ne voient déjà plus mais qui est nouveau pour toi, la nouvelle boulangerie qui a ouvert en face qui fait désormais partie de leur paysage quotidien…
    Et puis cette question : « Alors, ce voyage ? Raconte ! »
    Sauf que je pouvais pas. Parce que déjà je ne pouvais pas raconter comme ça tout ce qui m’était arrivé, par quoi commencer, dans quel ordre, qu’est ce qui est intéressant, qu’est ce qui ne l’est pas.
    Et puis en fait, ils posent la question, mais ils s’en foutent un peu. Les grandes lignes, oui. Mais les endroits ou t’es allé, les gens que t’as rencontrés, tout ça ils ne le connaissent pas, ça ne leur parle pas, alors au final, ça les intéresse moyennement. Et c’est normal.
    Et l’autre raison pour laquelle je ne pouvais pas répondre à cette question, c’était que je ne savais plus parler. En 6 mois, je n’avais parlé qu’avec de parfait inconnus et très rarement et brièvement au téléphone avec mes proches, et je ne savais plus comment discuter. Je vous jure, j’étais devenue autiste : si on me posais une question, je répondais, mais brièvement, sans m’étaler (oui je sais, c’est dur à croire) , et si on ne me posais pas de questions, je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire, tout bêtement… Je ne voyais pas l’interêt de papoter pour ne rien dire. Et ça a pris un temps fou à revenir.
    J’ai fini par reprendre une vie normale, petit à petit, à me reconstruire de nouvelles habitudes, à réapprendre à communiquer avec les gens , j’ai trouvé un appart pas trop naze, un boulot alimentaire et inintéressant au possible.
    Et c’est à ce moment là que j’aurais pu regretter : une fois rentrée, le voyage fait, et tout ce que j’avais sacrifié pour ça bel et bien disparu. Ça a pas été évident, je dis pas. J’ai, en gros, « gaspillé » l’année suivante à me poser des questions, à pas savoir quoi foutre, à enchaîner les jobs pourris et le chômage, à ne pas avoir de projets particuliers.  Mais ça a été. Et puis je me suis secouée, j’ai quitté Paris, et j’ai à nouveau fait des projets, j’ai à nouveau envisagé des choses à moyen ou long terme, j’ai à nouveau pris des engagements.
    J’ai toujours la trouille dès que je dois m’engager dans quelque chose qui dure plus d’une semaine, mais j’y arrive, quand je sais que ça en vaut la peine. Je paye toujours le prix de mon gros « FUCK tout le monde moi j’me barre », professionnellement, financièrement, amicalement. Mais ça en valait largement la peine.

    Parce que oui, ça m’a changée. Oui, j’ai appris plein de choses.
    Maintenant, je sais que ma vie est entre mes mains, et seulement les miennes. Si j’ai envie de faire quelque chose, je sais pertinemment que si je ne fais rien pour l’obtenir, je n’aurais rien. 
    Je sais que si j’ai un rêve, c’est MAINTENANT que je dois me bouger pour faire en sorte qu’il se réalise. Je sais qu’en fait, je peux faire ce que je veux si je m’en donne les moyens. 
    J’ai toujours, de temps en temps, à nouveau cette envie de tout plaquer et de me barrer. Parce que même si c’est incroyablement dur… Cette sensation de liberté totale, cette page vierge d’avenir avec rien, absolument rien d’écrit et tout à faire, n’avoir rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu volontairement, c’est une drogue très puissante.
    Mais je ne le ferais pas. Parce que maintenant, je fais attention à mes rêves, je ne les mets pas de côté. Je fais attention dans quoi je m’engage, si j’en ai réellement envie. Je sais ce que je suis prête à sacrifier, et ce que je le lâcherais pour rien au monde.

    C’est comme ça que petit à petit, j’ai à nouveau bossé dans ce qui m’intéresse vraiment, que j’ai fait ce blog aussi, que j’ai renoué avec des amis, rompu avec d’autres et trouvé des nouveaux, que je monte doucement des projets qui me tiennent à coeur. C’est pas dit que tout ce que j’ai envie de faire en ce moment change la semaine prochaine, mais comme je sais que ça peut arriver… Je fais attention dans quoi je m’engage. Et donc, je ne me sens pas prsionnière de mes décisions… Donc je n’ai pas envie de tout plaquer.

    Mars 2015 : Je voulais rajouter un petit mot à la fin de cet article, parce que vous avez été tellement nombreux à le lire, à commenter, ou à m’envoyer un mail pour me faire part de vos questions, de vos impressions. Tout d’abord, sachez que je lis tous les commentaires et les mails que vous m’envoyez, même si je n’y répond pas forcément… Mais j’apprécie, vraiment, toutes ces petites bribes de vos vies qui me parviennent grâce à cet article.
    Ensuite, et parce que à priori, vous êtes beaucoup dans la même situation que moi avant mon départ, je reçois régulièrement des mails me demandant des conseils, comment réagir, quoi faire face à cette envie de tout plaquer. Mon conseil , c’est : parlez-en autour de vous, à vos amis, à votre famille, à des gens qui vous connaissent et connaissent votre situation. Pour ma part, si effectivement j’ai eu, dans mon entourage, des réactions négatives, j’en ai aussi eu de très positives, des « vas-y, fonce ! », qui m’ont aidé à franchir le pas. Mais moi, je ne sais pas ce qui se passe dans votre vie, dans votre tête, alors je ne suis franchement pas la mieux placée pour vous conseiller, donc, pardonnez-moi si je ne répond pas dans ce cas, mais c’est que je ne préfère pas donner de conseils dans le vent, à des gens que je connaît pas, à qui je risque de dire la mauvaise chose au mauvais moment…
    Voilà, merci d’avoir lu, et je laisse les commentaires ouverts si vous avez envie de réagir…

    Un voyage pour essayer de changer!

     

     Commentaire: une parenthèse, un voyage, qui permettra à certains de jauger sa vraie motivation ou ses freins à une nouvelle vie.
    « Pour changer de vie il faut d’abord savoir changer sa vie »

    Si vous avez vous-même un témoignage, n’hésitez pas et nous le publierons.

    En savoir plus

  • Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    J’suis gobé d’une petite

    D’une annana, d’une annana, d’une annamite

    Elle est belle , elle est charmante

    C’est com’ un oiseau qui chante…

    y’en a d’autres qui m’ font les doux yeux

    mais c’est elle que j’aime le mieux!

    Qui est Guy Coda?

    Guy Coda
    Artiste peintre

          ^

    Depuis 1978 il expose très régulièrement dans différentes galeries, expositions collectives ou individuelles. C’est à l’occasion de l’une d’entre elles que j’ai découvert son travail en 2003. Cela se passait  à la Maison de Beauce en Eure et Loir. L’exposition était belle. Ce n’est pas une rétrospective m’avait-il dit, mais cela y ressemblait fort.

    Musicien, écrivain, ses envies sont multiples. Il a créé une trentaine de timbres pour la Poste, illustré des livres d’enfants, réalisé des  couvertures de livres.  C’est un artiste qui bouge. Il passe volontiers d’une abstraction gestuelle colorée à un graphisme violent dans la tradition expressionniste. Il n’est pas dans les aplats mais dans le mouvement, dans une tourmente, dans des griffures, dans des va et vient, dans une extirpation  de pulsions intérieures. Il y presque quelque chose d’animal.  Ses peintures sont tendues. Le graphisme est fort, sans ambigüité, très structuré. C’est un excellent dessinateur. Le doute est perceptible dans ce travail qui n’a rien de linéaire. Après avoir travaillé un certain temps sur un thème, la rupture est nécessaire pour retrouver de l’oxygène, une prairie nouvelle. Ses séries sont homogènes. Pour celui qui a l’œil les passerelles  sont évidentes.

    La matière est belle.  Son travail porte la griffe d’une  certaine élégance. Coda a la nécessité de l’œuvre réussie, sinon elle est condamnée à la reprise.

    Le personnage est attachant, séducteur néanmoins séduisant, complexe, profondément humain. Ce qu’il est se retrouve dans son œuvre. L’indifférence n’est pas de mise. C’est un peintre dont les sentiments sont exacerbés.  Coda  s’affiche frontalement. On aime ou on n’aime pas. C’est le regard d’un artiste peintre authentique loin des concepts ambiants.

    Les clients de La Poste pouvaient affranchir leur courrier, samedi matin, avec des timbres dessinés par un artiste local.

    Guy Coda, illustrateur, graphiste, peintre et animateur d’un atelier d’art rue des Écoles, a dédicacé le carnet de douze timbres intitulés « Correspondances planétaires ».

    Un carnet
    dédié aux planètes du Système solaire

    Il les a créés suite à une commande de Pil@poste, l’ancien service des timbres-poste et de philatélie.

    En vingt ans, c’est la 62 e conception de timbres faite par Guy Coda.

    La première série a été consacrée à la nature et aux parcs animaliers. Ce nouveau carnet, édité à 2.200.000 exemplaires, représentant les planètes du Système solaire, fera voyager dans le cosmos les expéditeurs et récepteurs de lettres affranchies avec ces timbres.

    Site de l’artiste

  • Colloque « Les Vietnamiens de France »

    Colloque « Les Vietnamiens de France »

    Colloque « Les Vietnamiens de France « : Identité, Intégration et Education’ (MCFV-CRAFV-AVSE) samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h, Institut Cochin, Paris 14e

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    INVITATION

    Paris le 01/11/2016,

    L’association MCFV (Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne) en coopération avec le CRAFV (Conseil Représentatif des Associations Franco-Vietnamiennes de France) et l’AVSE(Association of Vietnamese Scientists and Experts) vous invitent à participer nombreux au colloque

    «Les Vietnamiens de France : Identité, Intégration et Education »

    le samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h à l’Institut COCHIN, amphithéâtre ABOULKER

    Pavillon Gustave Roussy, Paris 75014. 

    Plan d’accès:

    https://drive.google.com/file/d/0B6dDbIkBjilrSkRCQnhxOUM2ZWM/view?usp=sharing

    L’entrée est gratuite, le nombre de places limité ; nous vous proposons de vous inscrire au plus tôt en activant le lien suivant:

    https://goo.gl/forms/qCQ8rb7ihrTnB1gM2

    Merci d’avance pour votre présence.

    Bien cordialement,

    Le Comité d’organisation,

    Pour tout renseignement, contactez : info.mcfv@gmail.com

    COLLOQUE

     «Les Vietnamiens de France : Identité, Intégration et Education  »

    Samedi 10 décembre 2016 de 9h à 18h

    Amphithéâtre ABOULKER– Pavillon Gustave Roussy – Porte B

    Institut Cochin

    Entrée : 27 Rue du Faubourg-Saint-Jacques

    Métro lignes 4 ou 6 : Denfert-Rochereau ou Saint-Jacques

    RER B : Port-Royal ou Denfert-Rochereau

    Objectifs : Analyse sociologique de la communauté vietnamienne de France et analyse comparée des modèles éducatifs Asie – Europe.

    Avant-propos :

    Les Vietnamiens (citoyens d’origine vietnamienne) de France, estimés à plus de 300.000 individus, sont dans leur ensemble bien intégrés. Ils sont attachés à leur origine et cultivent une identité propre au travers d’associations diverses. Ces clichés ne cachent-ils pas une réalité plus complexe ? C’est ce dont nous proposons de débattre en première partie avec des invités et le public après l’exposé du Professeur LE Huu Khoa, connu pour ses travaux sur l’immigration vietnamienne et asiatique en France.

    En deuxième partie, nous souhaitons mieux comprendre le système d’éducation de certains pays en Asie qui affiche des performances impressionnantes, contribuant à la réussite de l’économie de ces pays. Quelle serait la contrepartie de cette réussite ? En quoi se différencie-t-il du système français ou européen existant ? Les conférenciers spécialistes du sujet, M. Roger-François GAUTHIER et Mme Marie-José SANSELME, nous apporteront leur analyse critique sur le sujet.

    Les conférenciers échangeront avec les invités et l’auditoire autour de tables rondes

    Conférenciers :

     LE Huu KhoaLE Huu Khoa: Professeur d’anthropologie et de sociologie et directeur du Master Asie Pacifique de l’Université Charles-de-Gaulle – Lille 3. Il est également président-fondateur du GRISEA (Groupe de recherche sur l’immigration du sud-est asiatique) et expert à l’Unesco.

    rf_gauthierRoger-François GAUTHIER: Inspecteur général du Ministère français de l’Education nationale, professeur associé des universités à l’Université Paris-Descartes, expert international spécialisé dans la politique éducative et l’éducation comparée.

    video_sanselme_4Marie-José SANSELME: Rédactrice en chef adjointe – Revue internationale d’éducation de Sèvres.

    Invités : liste en cours de constitution

    Comité d’organisation:

     VU Ngoc Can , NGUYEN Thuy Phuong, DINH Hung,

    VU Quang Kinh, DINH Xuan Anh Tuan, LE Van Cuong

     Programme du colloque :

     La matinée : Thème « Les Vietnamiens de France :Vietnamiens et intégration »

    –        9h : Accueil des invités

    –        9h15-9h30: ouverture du colloque (VU Ngoc Cân, président du MCFV)

    –        9h30 – 10h30: Conférence de LE Huu Khoa

    –        10h30-11h : Pause

    –        11h– 12h30: Table ronde 1 tenue par LE Huu Khoa avec  des  invités et le public. Modérateur: Pr DINH Xuan Anh Tuan

    L’après-midi : Thème : « L’éducation Asie-Europe: analyse comparée »

    –        14h15 – 15h30: Conférences par Roger-François GAUTHIER puis par Marie-José SANSELME

    –        15h30-16h : Pause

    –        16h-17h30 : Table ronde 2 avec Roger-François GAUTHIER, Marie-José SANSELME,                Stefano BOSI, NGUYEN Thuy Phuong et le public. Modérateur: Pr LE Van Cuong

    –        17h30-17h45 : clôture du colloque (Gérard NGO, président du CRAFV)

     Informations pratiques :

    1)     Plan d’accès à l’amphithéâtre ABOULKER-  Pavillon Gustave Roussy– Institut Cochin

    https://drive.google.com/file/d/0B6dDbIkBjilrSkRCQnhxOUM2ZWM/view?usp=sharing

    2)     Où déjeuner à midi ?

    https://top10restos.fr/Paris/H%C3%B4pital_Cochin/?filter=&distance=500&filter2=lunc

     Invitation avec le programme téléchargeable en cliquant sur ce lien : invitation-colloque-mcfv-crafv-avse-10_12_2016_site-internet

  • NGUYEN LE, guitariste

    NGUYEN LE, guitariste

    Guitariste, production, mixage Composition et arrangements

    « Nguyên Lê est un musicien magistral qui a cultivé une voix complète & unique sur l’instrument. Il rejoint les Frisell, Scofield, Stern, & Holdsworth dans le monde post-hendrixien de la guitare jazz »  – Bill Milkowski, Jazztimes

    « Peu de musiciens incarnent mieux le mot «fusion» que Nguyên Lê… depuis 25 ans il réactualise la définiton habituelle de la fusion – l’introduction d’une énergie rock dans le jazz- avec une signification plus large, celle de l’intégration sans heurts de la musique des cultures du monde »  – John Kelman, All About Jazz

    Né à Paris de parents vietnamiens, il débute à l’âge de 15 ans par la batterie, puis la guitare, puis la basse électrique. Il se consacre à la musique après une licence d’ Arts Plastiques et une maîtrise de Philosophie sur l’Exotisme. Il cofonde en 1983 le groupe ULTRAMARINE qui remporte alors le 1er prix du concours  national de Jazz de la Défense,et dont  » DÉ  » sera défini plus tard comme « le meilleur album de World Music de l’année 1989  » (Philippe Conrath, Libération)

    Musicien autodidacte à vocation ouverte, il joue de ses cordes autant pour le rock et le funk (Jim Cuomo, Madagascar 1984), la chanson (Claude Nougaro, Ray Charles), le Jazz contemporain (bassiste avec Marc Ducret,Yves Robert, guitariste avec Eric Barret, Eric Le Lann), l’électro-acoustique (André Almuro, Tona Scherchen) et surtout les musiques extra-européennes : l’Afrique et les Caraïbes d’ Ultramarine, l’ Algérie de Safy Boutella & Cheb Mami, la Turquie de Kudsi Erguner, l’ Inde de Kakoli, le Vietnam où il apprend le « Dan Bau » ou monocorde traditionnel, avec son professeur Truong Tang.

    Choisi par Antoine  Hervé pour être le guitariste de l’ Orchestre National de Jazz (87, 88, 89), il a pu ainsi jouer avec Johnny Griffin, Louis Sclavis, Didier Lockwood, Carla Bley, Steve Swallow, Randy Brecker, Toots Thielemans, Courtney Pine, Steve Lacy, Dee Dee Bridgewater, Gil Evans, Quincy Jones . Il écrit pour le big band « PROCESSOR », sur le CD « ONJ 87 » et « LUNIK II », co-arrangé pour Dominique Borker, joué par l’ONJ 89.

    En sept 89 il enregistre le 2eme CD d’ULTRAMARINE « Dé » et, en mai 90, « MIRACLES », 1er disque sous son nom, enregistré aux USA avec Art Lande, Marc Johnson & Peter Erskine. En 1990, c’est  » E SI MALA », le 3eme album d’ULTRAMARINE. Parallèlement, il participe aux formations d’Andy Emler (le MEGAOCTET), de Michel Portal avec Miroslav Vitous & Trilok Gurtu, aux disques de Sylvin Marc et d’ Antoine Illouz, et joue avec Aldo  Romano, J. F. Jenny Clarke, Dewey Redman, Jon Christensen, Bunny Brunel, Daniel Humair, Michel Benita, Nana Vasconcelos , Glenn Ferris, Christof Lauer, Paolo Fresu…

    En Mai 1992 il enregistre son 2eme CD « ZANZIBAR » avec Art Lande au piano, Paul McCandless aux anches, Dean Johnson (b), et Joel Allouche (d). Ce disque reçoit la mention  » ffff  » un évenement exceptionnel (Télérama). En Janvier 93 il enregistre l’album  « INIT » avec un trio composé d’ André Ceccarelli et de François Moutin, et Bob Berg en invité. Il monte aussi un nouveau groupe sur la musique de Jimi Hendrix avec Corin Curschellas (voc), Steve  Argüelles (d), Richard Bona (b).

    Depuis Jan. 93 il est souvent soliste invité par le  W D R big band de Cologne, en particulier avec l’ arrangeur/compositeur Vince Mendoza. Nguyên Lê participe à 3 de ses projets : « Jazzpaña », « Sketches » avec Charlie Mariano, Dave Liebman, Peter Erskine & « Downtown », avec Russell Ferrante des Yellowjackets. En avril 94 il est le soliste de « The New Yorker », suite pour grand orchestre écrite & dirigée par Bob Brookmeyer avec Dieter Ilg  (b) & Danny Gottlieb (d). C’est avec ces deux musiciens qu’il enregistre en dec. 94 son 3eme disque, « MILLION WAVES ».

    Voir la disco complète sur www.nguyen-le.com

    Video

    Source de l’article

  • Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Asie et le choc des cultures

    Le choc, le tsunami

    Super, super, je venais juste d’être papa d’une très jolie petite fille, une petite eurasienne au teint de perle. Ma maman allait venir la découvrir et évidemment s’extasier devant cette merveille dont j’étais l’heureux et fier créateur.

    Paré de ses plus beaux atours « bébé » attendait de pied ferme sa vénérable aïeule. Tout était fin prêt, le cœur battant nous entendîmes la porte de la chambre grincer sur ses gonds, le moment tant- attendu nous figea et le temps fut soudain suspendu aux lèvres de ma mère. Elle se pencha au dessus du berceau, sourit, ses yeux brillèrent de bonheur et soudain, dans un rictus de contentement, elle nous asséna : « comme elle est moche ! ».

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    Les bras ballants, l’air ahuri toute l’assistance en resta pantoise, ne sachant quoi répliquer, paralysée par cette inattendue et si sévère sentence.

    L’esprit encore assommé, je décidai manu- militari de demander à ma pauvre mère si elle n’était pas sous l’effet de médicaments ou d’anti- dépresseurs puissants mais peu efficaces. Soudain, les yeux brillants, elle se mit à bredouiller la voix pleine d’émotion : « elle est vraiment très, très moche ! ». Je capitulai , je rendis les armes, la bataille était par trop inégale, je n’avais pas la force de me battre contre ma propre mère.

    Tiraillé par le doute, l’amour -propre en berne, je décidai d’assiéger le domicile de ma maman et ainsi connaître les tenants et les aboutissants de cette saugrenue mascarade qui avait transformé un père au summum de fierté en un malheureux crapaud géniteur d’un tétard femelle. Un sourire bienveillant au coin des lèvres, elle me prit la main, jeta autour d’elle un regard suspicieux et me glissa dans un soupir : « ta fille est la plus belle du monde ». Je sentis soudain le paroxysme de l’incompréhension brouiller mon entendement.

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    La réponse

    Enfin tout devint limpide quand l’une de mes amies, d’origine asiatique, m’expliqua que les parents vietnamiens, de peur de représailles perpétrées par les « esprits », ne claironnaient jamais que leurs enfants étaient magnifiques. La jalousie rendait nos « ectoplasmes aux yeux bridés » fort irritables et parfois même méchants. Selon les dires ancestraux, il arrivait que ces derniers vengent des enfants qu’ils trouvaient trop beaux. La meilleure parade à ces fourbes et basses attaques était la cachotterie. Dans certaines provinces, il était de coutume de noircir le visage des nouveau- nés afin que les fantômes ne les remarquassent point. En Asie, il ne faut jamais que les esprits errants prennent ombrage des bébés et qu’ils se vengent de n’être eux- même que des êtres transparents et sans consistance !

    Bref pour conclure en Europe le dicton qui pourrait le mieux traduire l’essence même de cette histoire serait : « vivons heureux, vivons cachés ! ».

    D’autres histoires vraies

     

  • Le massage shiatsu, une conception orientale de la médecine

    Le massage shiatsu, une conception orientale de la médecine

    Le massage shiatsu

    Asie santé et bien-être

    Le massage shiatsu :

    une conception orientale de la médecine

    Le massage shiatsu est une thérapie orientale vieille de plusieurs mlillénaires. C’est une méthode de massage holistique qui consiste à traiter les troubles divers de la santé en appliquant des pressions sur la peau à des endroits bien définis.

    La théorie du massage shiatsu

    Le massage shiatsu se fonde sur la théorie selon laquelle l’énergie de la vie, appelée « chi », traverse le corps dans des canaux bien précis appelés méridiens.

    Chez une personne en bonne santé, l’énergie s’écoule de façon fluide, et elle est bien équilibrée entre les deux forces opposées que sont le yin et le yang. Le yin est représenté comme une force sombre, froide et passive, le yang étant au contraire clair, chaleureux et actif. Les principaux méridiens sont groupés par paires, chaque paire étant composée d’un méridien yin et d’un méridien yang. Les méridiens yin se trouvent sur les parties intérieures ou frontales du corps, et l’énergie s’y déplace de bas en haut, tandis que les méridiens yang sont situés sur les parties extérieures ou dorsales, le chi s’y déplaçant de haut en bas. Si le déplacement de l’énergie sur un méridien est perturbé, il en résulte un trouble dans le fonctionnementde l’organe avec lequel il est associé, et la personne tombe malade.

    Les méridiens

    Les méridiens sont des canaux le long desquels circule le ki. Les plus connus sont les douze méridiens de l’acupuncture. C’est la base de la médecine chinoise.

    Chaque méridien influence un organe important de l’organisme et les autres organes ou fonctions qui en dérivent, bien que ce canal ne passe pas nécessairement à proximité de l’organe avec lequel il est associé. Ainsi, par exemple, le méridien du Poumon, qui passe de l’épaule au pouce, influence les poumons et l’ensemble de l’appareil respiratoire, y compris le nez et la gorge.

    À chaque élément correspondent deux méridiens, un yin et un yang, à l’exception du Feu qui en a quatre. Les douze méridiens sont bilatéraux, ce qui fait vingt-quatre canaux. Les méridiens qui vont par paires sont proches les uns des autres et leurs fonctions sont complémentaires. Chaque méridien est associé à un organe ou à une fonction psychosomatique, mais son effet dépasse l’activité de l’organe telle que l’entend la médecine occidentale. Par exemple, le méridien du foie est associé aux ongles, aux muscles et aux tendons, au système reproducteur, à la colère, aux yeux, à la faculté de faire des projets, etc. Il n’est pas nécessaire d’avoir une totale compréhension de ces associations, mais il faut savoir que, si le méridien du foie est douloureux ou tendu, ce n’est pas nécessairement le foie qui est atteint, mais l’énergie du foie.

    Lorsqu’on exerce une pression sur un point d’un méridien, on ne stimule pas seulement les nerfs et les tissus environnants, mais on agit également sur la circulation du ki dans ce méridien et dans les autres. Si une zone est trop douloureuse pour supporter un contact, on peut agir sur d’autres points du méridien qui traverse cette zone.

    Quant aux méridiens bilatéraux, ils permettent d’agir sur la circulation du ki en travaillant sur l’endroit correspondant de l’autre côté. Les points situés près de l’extrémité sont les plus aptes à soulager la douleur le long d’un méridien.

    Le yin et le yang

    Le yin et le yang sont les deux aspects opposés bien que complémentaires de l’existence, l’ombre et la lumière. Le yin correspond à ce qui est sombre, humide, doux, réceptif, féminin et enfoui, le yang à ce qui est lumineux, chaud, sec, dur, actif, masculin et ascendant. Le yin et le yang sont des états relatifs : une chose peut être yin par rapport à une autre et yang par rapport à une troisième.

    Par exemple, une bougie est yang par rapport à un glaçon et yin comparée au soleil. En médecine orientale, les fonctions d’alimentation, de rafraîchissement, d’humidification et de relaxation sont yin tandis que les aspects énergétiques de production d’activité ou de chaleur sont yang. La substance des organes est le plus souvent yin, l’énergie qui les nourrit est yang. Quand le yin est surabondant, il y a tendance au froid, à l’humidité et à la condensation de la substance (formation de tumeurs). Quand le yang est en excès, se crée une tendance à l’agitation. Quand le yin est déficient, même si le yang est normal, on retrouve des symptômes de type yang, tels que la nervosité, l’insomnie, etc. Quand le yang est déficient, on constate fatigue ou mauvaise circulation.

    Le massage shiatsu permet de retrouver les équilibres énergétiques.

    La théorie chinoise des méridiens yin et yang

    Nos méridiens yin et yang ont été formés lorsque nous marchions à quatre pattes. La terre est yinpar rapport au ciel. Les méridiens yin remontent le long de la face antérieure du corps et sur les faces internes des membres qui auraient alors été plus proches de la terre. Le ciel est yang par rapport à la terre, et les méridiens yang descendent le long de la face postérieure du corps et sur les faces externes des membres qui auraient été exposées au soleil.

    Le massage shiatsu en pratique

    Une scéance de massage shiatsu dure environ 1 heure et s’effectue sur le sol, en position couchée. Ce type de massage se réalise habillé, il n’y a donc pas besoin d’avoir recours à une huile de massage pour cette technique de massage.

    Il n’existe pas de contre-indications particulière pour le massage shiatsu, sauf dans les cas d’opération récente, femme enceinte, ostéoporose, lésion cutanée…

  • Humourd’Asie en photos, les nouvelles disciplines sportives

    Humourd’Asie en photos, les nouvelles disciplines sportives

    Asie et humour en photos, les nouvelles disciplines sportives

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Asie et humour en photos, les nouvelles disciplines sportives

     LES ASIATIQUES NOUS PROPOSENT DE NOUVELLES DISCIPLINES SPORTIVES.

    Course de transports en commun (humour d’asie)

    Course de chaise à porteur, peu réveillé (humour d’asie)

    Pétanque à 2 boules, les compétiteurs portent les 2 boules toujours sur eux ((humour d’asie)) 

    Tour d’Asie à vélo de « série » ! ((humour d’asie))

    Entraînement « à la dure » pour la « spéciale  Iron Man » ((humour d’asie))

    Humour d’Asie

  • Rémy Gastambide, peintre et illustrateur d’origine vietnamienne

    Rémy Gastambide, peintre et illustrateur d’origine vietnamienne

    Cours de dessin par l’artiste peintre et illustrateur d’origine vietnamienne Rémy Gastambide, les samedis à partir du 24 septembre 2016, de 10h30 à 12h, à Paris 13e

    By | septembre 22, 2016
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    Les cours de dessin académique et d’observation, ainsi que les cours de dessin avec modèle vivant commenceront à partir du samedi 24 septembre 2016.

    Le 2ème cours aura lieu le samedi 1er octobre 2016

    Horaire : 10h30 – 12h.

    Lieu : 68, avenue d’Italie – Paris 75013 – Métro : Tolbiac

    Pour plus de renseignements sur ces cours de dessin de l’artiste peintre et illustrateur d’origine vietnamienne Rémy Gastambide,

    le contacter par téléphone au 06 61 47 37 85

    ou par e-mail à l’adresse remy.gastambide@free.fr.

    Le numéro de téléphone et l’adresse e-mail de Rémy Gastambide figurent en bas de l’affiche ci-dessous avec en haut des éléments de son C.V.

    Les personnes qui souhaitent suivre les cours accompagnées de leur(s) enfant(s) sont les bienvenues.

    Rémy Gastambide pourra donner des cours de dessin adaptés à l’âge et au niveau de ces enfants, s’ils le souhaitent.

    D’autres informations seront ajoutées plus tard.

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    Photo de la une de thierry beyne