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  • Humour asiatique et bouffe en Chine

    Humour asiatique et bouffe en Chine

    Tout les oppose, nord et sud

    Humour asiatique Nord et Sud tout les oppose

    Les provinciaux trouvent que les Parisiens sont trop superficiels , ces derniers n’ont cure de tels paysans , les niçois n’aiment pas la froideur des nordistes qui eux dédaignent la chaleur suspecte des sudistes.

    Dans le brouhaha de la gare Montparnasse j’étais ce jour là en pleine discussion avec une amie chinoise ; elle trouvait les shanghaïens trop radins. Pour les pékinois, m’expliquait elle, être invité par un habitant du sud, en particulier ceux de Shanghaï signifiait rester sur sa « faim » et repartir avec l’estomac vide. Les plats sont présentés dans de minuscules assiettes, et pour ne pas paraître impoli il faut en laisser. Pour les chinois la convivialité passe par un bon repas et un repas ultra léger est très mauvais signe. Pour les pékinois les shanghaïens sont avares et ces derniers pensent que les nordistes ne sont pas très malins ; le principe même du ying et du yang mais qui est le ying et qui est le yang ?

    Et ceci ce n’est pas de l’humour!

    Selon Aiming

  • Motard à Pékin

    Motard à Pékin

    dragon chinoisMotard à Pékin est dôlement dangereux

    Motard à Pékin est dôlement dangereux

    - Nous dinions un dimanche soir de janvier avec un ami chinois, journaliste de son état, qui quittait définitivement la France pour retrouver son pays. Un poulet aux olives donnait à cette soirée un air quelque peu estival. Ma fiancée et moi connaissons fort bien la Chine pour l’avoir côtoyée depuis prés de 8 ans.

    moto chineL’empire du milieu change et 7 périphériques entourent désormais cette mégalopole. Traverser Pékin est aujourd’hui une épreuve longue et désagréable. Nous dissertions sur la meilleure façon de se déplacer dans la ville.

    A Paris notre solution était définitivement la moto. Notre convive nous regarda médusé et nous précisa qu’il était interdit de circuler en moto jusqu’au 4ème périphérique. Cette précision nous stupéfia ; ne pas circuler à pékin en moto nous semblait impensable. Effectivement dans nos souvenirs aucune moto dans le coeur de Pékin. Une explication des plus folles et des plus alarmantes nous cloua sur place. Notre convive nous expliqua que la totalité des motards en activité dans les années 80, sauf quelques miraculés, étaient morts dans des accidents du fait de leur imprudence, du non respect du code de la route par les nouveaux conducteurs et de l’expansion démesurée du parc automobile.

    Ca a jeté un froid ! Messieurs de la Sécurité Routière jetez votre dévolu vers l’est où une maladie grave affecte les cyclomotoristes.

    Propos recueillis par HV

  • Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Le photographe à l’objectif  » débridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.



  • Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    Nous étions en été et, comme d’habitude, il faisait chaud et humide. Le ciel était comme à l’accoutumé en cette saison d’un bleu gris, pas de vent, pas même une brise pour se rafraîchir.

    De l’extérieur de la maison venait un brouhaha cotonneux, agitation de la ville engourdie par la chaleur. Dans cette habitation fraîche, un jeune couple vaquait à ses tâches quotidiennes. La jeune femme, petite et menue, portait dans ses bras un nourrisson. Le mari, comme tant d’autres hommes, était à la recherche d’un emploi. Ils n’étaient pas miséreux cependant. Ils avaient de quoi se nourrir et se loger, même sans salaire. Chacun parvenait à satisfaire ses besoins. L’entraide n’était pas un vain mot à cette période.

    Le bruit somnolant de la ville se fit plus présent, se rapprocha, devint plus distinct et l’on entendit, enfin, une phrase qui se détacha ‘Venez voir la voiture qui monte sur les trottoirs…’

    Le couple sortit de chez lui pour voir de quoi il s’agissait.

    ‘- Que se passe-t-il ?
    - Venez voir, il y a des voitures qui montent sur les trottoirs ! Venez voir !
    - C’est pas croyable ! Où ça ?
    - Sur l’avenue principale…’

    Notre couple échangea un regard et sans un mot se dirigea vers l’avenue, laissant leur porte ouverte. Il était inutile de la fermer. Ils ne couraient aucun risque, le vol n’existait pas.

    Le brouhaha devint de plus en plus assourdissant au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient du centre de la ville. Cris, clameurs et applaudissements s’élevaient… L’enfant agrippé à la jeune maman, il leur fallut écarter la masse humaine agglutinée autour de l’avenue pour enfin apercevoir quelque chose…

    Des militaires ! Oui, des militaires. Des blancs, des noirs arpentaient cette avenue, escortés de chars d’assauts, de camions bâchés et de ces bizarres voitures à grandes roues et sans toit qui montaient sur les trottoirs et s’amusaient à rouler aussi bien sur le bitume que sur les terrains non carrossables. Les fortes pentes, la boue, les crevasses, les cailloux semblaient être leurs terrains de jeux favoris.

    Les Saïgonnais venaient de découvrir la « JEEP » : la première voiture tout terrain, le premier 4×4 fabriqué en série, importée par le corps expéditionnaire d’extrême orient qui venait « libérer l’Indochine de l’occupation Japonaise ».

    C’était en 1944, en septembre, à Saigon, au Vietnam  ; la fin de la seconde guerre mondiale.

    Le nourrisson, vous l’avez deviné, c’était moi.

    NB : le 4 mai 1945, le terme de Vietnam remplaça officiellement celui d’Annam.

    Votre correspondant épisodique au Vietnam

  • Ao dai vietnamien

    Ao dai vietnamien

    chanteuse vietnamienne

    Ao daï vietnamien

    Ao daï

    La fameuse «  ao daï  » (prononcer : ao yai ) traduction littérale : « vêtement long » autrement dit la tunique vietnamienne.
    Le vêtement classique des femmes asiatiques que les photographes et peintres de tous pays ont immortalisés. Elle est composée d’une robe longue prés du corps fendue jusqu’à la taille des deux cotés avec des manches longues et un petit col montant à la Chinoise. Portée sur un pantalon ample et souple. Traditionnellement bleu turquoise dans le sud (la couleur de Saïgon) et blanc pour le pantalon. Ce vêtement est confectionné généralement en soie, satin ou crépon. Ma préférence est bien sûre la soie qui permet aux pans de la robe de flotter légèrement au gré des vents. Et puis avouons-le, mesdames, la soie vous va si bien. !
    A l’origine on portait l’ Ao dai avec le fameux chapeau conique de paille tressé avec des feuilles de latanier (palmier). « non la » (prononcer : nomg làa) littéralement : « chapeau de paille ». Accessoire vestimentaire mythique des poètes et des romantiques, hélas tombé en désuétude et banalisé à l’arrivée des moteurs à explosions : mobylettes, voitures…Bien pratique et efficace pour se protéger du soleil ou de la pluie, pour s’éventer, pour mettre ses provisions…ou pour faire une petite sieste…ce couvre chef devient ustensile.

    Mais il subsiste des irréductibles qui le considèrent encore comme un élégant accessoire. Vous pouvez voir l’ Ao dai déambuler nonchalamment dans les rues de Saïgon à pied, en vélo, en pousse-pousse ou en cyclo-pousse avec ces chapeaux et le charme revient….Quel bonheur…Merci. Messieurs les reporters, les dessinateurs, les romantiques…à vous…

    Les hommes aussi les portaient. Mais depuis très longtemps ils les ont remplacés par le costume-cravate et depuis peu par les incontournables jeans-baskets. Vous ne pourrez plus les voir qu’aux musées, dans les films d’époque et avec un peu de chance, dans certaines cérémonies traditionnelles comme les mariages ou les enterrements. Noirs dans les premiers cas et blancs dans les seconds. Hé, oui ! , le blanc est la couleur du deuil au Vietnam, ne confondez pas.

    Cette tunique s’est modernisée au fil des temps. Vous pouvez l’observer on peut voir des Ao dai avec des manches courtes et même sans manches, sans col ou ras du cou et même parfois décolletée. « Madame, cachez-moi ce sein que je ne saurais voir » ! …
    Dans les années cinquante, la femme d’un certain président avait lancé cette mode dans les salons des ambassades. La jeunesse bourgeoise et oisive avait applaudit. Mais la population restait plus timide…Quand n’est-il maintenant ? … Rare sont les hommes à rester insensible à cette silhouette, menue, souple, gracile mais néanmoins suggestive et immensément féminine à la fois…Messieurs, à votre prochain voyage, faite vous-en confectionner une pour votre femme, « elle le vaut bien ! » (sur mesure en 24/48 heures). Croyez mois vous ne le regretterez pas.
    Bon… le prix des billets d’avion n’étant pas donné… hélas, … car j’y serais plus souvent… La confection de Ao dai se fait aussi en France. A Paris, un petit détour dans le 13 arrondissement et hop… !

    Savez-vous comment la gente féminine la portait en motocyclette ? … : Le pan arrière de la tunique se pose délicatement sur la selle puis la jeune femme s’assoie gracieusement dessus. Le pan avant bloqué entre les jambes et le réservoir. Plus de problèmes de tunique coincée dans la roue arrière, la chaîne…et le moteur brûlant. La promiscuité de l’ancien et du moderne, …ingénieux…sublime…

    Messieurs, avez-vous voyagé en passager ? Piloté par ces vietnamiennes fines et fluettes (45 kg environs), dans les embouteillages monstres et pollués de Saïgon, ? …Le vent dans les cheveux, la chaleur moite, les effluves diverses… Fermez les yeux, chantez à tue-tête « ma petite Cochinchinoise… », serrez bien fort votre pilote, vous vivez une expérience inoubliable… Adrénaline et exotisme.. sont au rendez-vous. Vous ne quitterez plus ce délicieux pays. votre correspondant épisodique à Saïgon

    Ao daï 
    hp

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Le Yin, le Yang

    Le Yin, le Yang

    Le Yin, le Yang

    LE YIN, LE YANG

    Animation interactive

    Cette animation est disponible en milieu de page.

    - L’éternité

    - La porte des étoiles

    - La totalité du réel

    Si tu veux devenir un maître toi même, copie le maître.

    Si tu veux devenir une personne avisée.

    Lit le Yi Jing.

    Instruit toi, et honore la mémoire des anciens sages.

    De la très grande et très vieille Chine.

    - Phénomènes

    - Matière

    - Energie

    - Mouvement

    - Temps

    La science moderne bute sur ce qui est appelé « le mur de la compétition humaine ».*

    Pourtant… Il y à 3000 ans environ, tout était déjà connu codifié et formalisé mathématiquement. Sans ordinateur ni nombre complexe, mais avec des chiffres, du bon sens, de la patience, quelques nombres bien réels, et un peu de méditation.

    - Cela s’appelle le Yin et le Yang.

    - Cela s’appelle le Temps.

    - Cela se nomme Mutation (transformation).

    - C’est la voie du Tao.

    Ce qui est exposé dans cette animation, complémente l’article Yi King et fait suite à l’animation « la porte du dragon », déjà en ligne.

    Présentation de la  » La matrice Yi DAO  » ( Travail sur la structure du Yi Jin.)

    Initiation au Yi Jin. Les figures de bases, les huit trigrammes.

    Le Yi Jin et son mode d’emploi. Les hexagrammes, les maisons, la table de correspondance.

    Le secret (recelé) du Yi jin. (l’arcane…)

    La double structure hélicoïdale du Yi jin. (les deux ordres : ordre circulaire et ordre référentiel.)

    Le cœur philosophique du Yi Jin.

    Le commentaire de Maître Tchouang tseu.

    Et quelques images bonus ça et là…

    Cette animation peut être utilisée, comme une base de données relationnelle.

    Conçue, dans le but d’acquérir les prés requis nécessaires, liés au principe directeur, du Yin et du Yang.

    La structure de cette animation est faite de telle sorte qu’elle permet de se familiariser rapidement avec la gymnastique d’esprit propre au Yi Jin.

    Elle propose aux personnes intéressées par ce sujet, un accès au Yi Jing dynamique, agile et ludique.

    Le Yin et le Yang est encore perçu aujourd’hui, comme une énigme incompréhensible, sortie tout droit de l’esprit tortueux d’une pensée asiatique mystérieuse et insondable.

    C’est naturellement faux, tout est clair et net, sans ambiguïté et à la portée de qui veut bien s’en donner la peine.

    Les plus courageux d’entre vous serons en mesure de dépasser les maîtres !

    ***

    Pour vous, M.Paco Alpi propose :

    Version librement téléchargeable et gratuite,

    1 = une traduction récente du Yi Jing en français, avec un mode d’emploi accessible :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    2 = une exploration des trigrammes :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    Les deux versions sont librement téléchargeables.

    Nota : Ces deux textes sont disponibles, librement, en version numérique et livre de poche, à l’adresse suivante :

    - Version commerciale, « livre de poche », version numérisée payante (prix modeste ;vous avez aussi la possibilité de télécharger la version libre et gratuite à partir de ce site),

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    - Version téléchargeable libre de même, sur le site :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    Cette version du Yi Jin est très proche de la nature, et s’en inspire à chaque page.

    ***

    LE YIN ET LE YANG

    Fait chauffer la souris, clic, clic, clic et re-clic.

    ***

    Et pour finir pour les Matheux, un petit carré magique de 64 cases,

    Ce genre de chose amuse toujours ceux qui aiment les chiffres :

    - 260 en ligne Horizontale

    - 260 en ligne Verticale

    - 260 en ligne Diagonale

    - 260 au Centre

    - 260 pour Demi losange

    Le tout 2080, parfaitement symétrique et parallèle.

    Utile allez savoir ?

    - Nord

    - Sud

    - Est

    - Ouest

    - Zénith

    - Nadir

    C’est un cube,

    Si ça tourne, c’est une boule (sphère),

    C’est aussi la numérotation du Yi-Jin, donc matriciel,

    Toujours la même chose, c’est un rond dans un carré,

    C’est ni rond ni carré, c’est magique,

    ***

    Pour ceux qui aiment les chiffres :

    Numérologie et Yi King, Da Lui

    Edition Chiron

    D’après le classique de Chao Young ( ouvrage chinois du XIe. )

    La numérologie de la fleur de prunier

    Cet ouvrage s’adresse uniquement à ceux qui possèdent déjà une bonne connaissance du Yi King.

    ***

    La science moderne,

    Les lois naturelles que dans la théorie des quanta nous formulons mathématiquement, ne concernent plus les particules élémentaires proprement dites, mais la connaissance que nous en avons.

    Pour les sciences de la nature également, le sujet de la recherche n’est donc plus la nature en soi, mais la nature livrée à l’interrogation humaine, et dans cette mesure l’homme, à nouveau, ne rencontre ici que lui-même.

    Werner Heisenberg

    Ajoutons,

    De frontière au ciel voyons-nous quelques traces ?

    Sa voûte est-elle un mur, une borne, un milieu ?

    Lamartine

    C’est le père Michel qui à perdu son chat.

    Nous sommes des structures mortelles faites d’atomes immortels.

    Michel Cassé

    Le mot de la fin,

    Je préfère le vin d’ici à l’eau de là.

    Pierre Dac

    JPB

  • Vietnam le retour, une si longue absence !

    Vietnam le retour, une si longue absence !

    Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie

    Une si longue absence loin .

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Etaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistés aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué (capitale impériale du Vietnam). C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, dans ce pays où qui m’attend déjà, le Vietnam

     

  • Vietnam,des goûts et des couleurs !

    Vietnam,des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs.

    Je suis quarteron, 25% Français et 75% Vietnamien. Me marier avec une asiatique fut pendant très longtemps une chose impensable, du domaine de la fiction pure. Je ne remarquais jamais les femmes asiatiques et de surcroît, je les trouvais sans charme, transparentes et presque invisibles. Ma sœur, de 15 ans mon aînée, ne sortait qu’avec des Européens de pure souche et ne s’attardait jamais à côtoyer de près ou de loin les mâles asiatiques, elle les ignorait d’ailleurs totalement.

    Lors d’un festival en Chine dans le cadre des manifestations musicales fortuites, je fis la connaissance d’artistes venant Vietnam. Je me rendis compte qu’elles étaient fort charmantes et il émanait d’elles comme une délicatesse surannée qui m’avait jusqu’alors échappée.

    Quelques années plus tard mes pas me conduisirent au Vietnam. Aussitôt je fus subjugué par le port majestueux de ces vietnamiennes si féminines dans leurs habits traditionnels les « Ao aï ». Sublimées par leurs longues chevelures pleines et brillantes, elles déambulaient souriantes et insouciantes dans le fracas de la ville tentaculaire.

    Photos T. Beyne 

    Un mur infranchissable avait été dressé, une cécité culturelle s’était installée, un lavage de cerveau avait été programmé dans le seul but d’occulter ces visages si familiers aux traits délicats où perçaient des yeux noirs pleins de malice.

    Que de temps perdu à vouloir oublier l’inoubliable, à repousser l’inévitable, aujourd’hui, enfin, j’ai recouvré la vue !

    Un internaute

    Tastes and colors!

    Tastes and colors!

    Tastes and colors.

    I quarteron, 25% French and 75% Vietnamese. Me marry an Asian was for a long time unthinkable, the realm of fiction. I never noticed Asian women and in addition, I found them unattractive, transparent and almost invisible. My sister, 15 years my senior, not only does out of pure native Europeans and lingered ever rub near and far Asian males, it also ignored totally.

    At a festival in China in the context of musical events fortuitous, I met artists from Vietnam. I realized they were very charming and it emanated from them like an antiquated delicacy which had hitherto escaped me.

    A few years later my steps led me to Vietnam. I was immediately captivated by the majestic if these Vietnamese women in traditional clothes of the « Ao ai ». Enhanced by their long hair full and shiny, they strolled smiling and carefree in the din of the sprawling city.

    Photos T. Beyne

    An insurmountable wall had been erected, a cultural blindness had settled, brainwashing had been scheduled for the sole purpose of obscuring their faces so familiar with delicate features that were piercing black eyes full of malice.

    What time wasted want to forget the unforgettable, to delay the inevitable, now, finally, I received my sight!

    An Internet

  • Daktari Music et bassofone

    Daktari Music et bassofone

    INDIA OUEST TOUR

    Bassofone ! et Daktari Music présentent

    Bassofone ! est un nouveau label dans le paysage discographique, dont la ligne éditoriale repose sur une phrase simple : Le métissage est source de richesse. Musiques électroniques, musiques organiques, confrontation des univers et des musiciens issus de divers horizons, mélange des cultures, fusion élégante des genres…. Dans un univers de plus en plus industriel qui tend vers un formatage plutôt radical, c’est presque suicidaire, me direz-vous. Sans être pour autant d’un militantisme forcené (ou obscur), bassofone ! s’efforcera néanmoins de mettre à portée d’oreilles et de cerveaux (toutes les oreilles et tous les cerveaux) des musiques « différentes » parce que contrairement aux idées reçues, il n’y a pas, à proprement parler de disques invendables mais des albums souvent mal défendus qui ne trouvent ni leur route, ce chemin fragile entre la création et l’accessibilité, ni leur public. Vous l’aurez compris, bassofone ! se souhaite en label des différences, dans l’espoir que la musique reste un banquet riche de mets variés.

    Daktari Music et bassofone ! sont donc fiers de vous présenter en avant-première dans le cadre d’un concept novateur de concerts promotionnels, les nouveaux albums des indo-rennais Olli & the Bollywood orchestra (fin avril) et des nantais Mukta (fin mai).

    Ne les ratez surtout pas !!!! Olli and the Bollywood Orchestra

    Ollivier Leroy (alias Olli) est tombé amoureux des musiques de films kitschs et colorées produites du côté de Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood) qui sont autant de clés pour comprendre la psyché collective du peuple indien. Il en fait la matière première d’un alliage sonore inédit. Après des allers et retours à Calcutta où il choisit des musiciens, enregistre, teste in situ ses compositions et son chant, l’affaire prend corps. Elle donnera lieu, en 2004, à une création vidéo-musicale à l’occasion de deux festivals prestigieux, les Tombées de la Nuit à Rennes et les Vieilles Charrues à Carhaix. La trame du spectacle s’inspire de thèmes romantiques propres aux grandes chansons du cinéma indien depuis les années 1970. L’engouement pour ce spectacle singulier est immédiat tant auprès des spectateurs que des journalistes. L’album Kitch’en (enregistré au prime studio de Calcutta, spécialisé dans les B.O) composé de chants acoustiques ou griffés électro emprunt d’asian wave conclut en 2005 cet étonnant challenge. Avec Tantra (du verbe sanskrit qui veut dire penser) son nouvel opus, Olli poursuit sa recherche. Si le premier album s’inspirait des formes musicales du « cinéma massala », celui s’inscrit d’avantage dans le style de l’hindi pop avec des échappées vers le hip hop, le dub ou le rock. On pense parfois à Nitin Sawney, Asian Dub Foundation, Corner shop ou Badmarsh & Sri. Si les références à Bollywood (lignes mélodiques des violons, jeu couplets/refrain) sont toujours bien présentes, Olli modernise le propos en livrant par exemple une reprise surprenante de A Forest de The Cure, dont Olli fut fan, comme beaucoup d’entre nous. Une adaptation qui a séduit Robert Smith qui a pris contact avec Olli !!!

    Mukta

    N’avez-vous pas l’impression que plus la course du temps s’accélère et plus le nombre de disques augmente, moins la musique produite est bonne… ? C’est probablement pour cette raison que, au beau milieu de cette vague uniforme dont nous submerge l’industrie du disque, Mukta se détache du lot tel un phare qui, du haut de sa lumière sûre, nous rassure. Mukta, qui puise ses racines dans une multitude de sources, Mukta qui nous apporte une fois de plus un son d’une fraîcheur, d’une sérénité, d’une pureté qu’on peine à trouver aujourd’hui. Ni vraiment jazz, ni franchement world, ni electro, un peu de tout cela, sans doute, mais bien dosé comme de la grande cuisine. Inspiré… Si l’originalité du groupe réside en partie dans le choix inhabituel des instruments (sitar, trompette, contrebasse, flûte, percussions et batterie) elle tire aussi sa force des six individualités qui le composent, six artistes virtuoses, humbles et mesurés, au service d’un son de groupe qui s’investissent corps et âmes dans un concept musical. Ils croient en la même expression musicale : Mukta est le groupe de nos rêves, la perle rare. Après avoir fait le tour du monde dont une tournée et un enregistrement (Haveli) en Inde en 2003, joué dans les festivals les plus prestigieux (Festival de jazz de Montréal, Montreux etc…) Mukta nous revient, toujours novateur, toujours fascinant avec encore de nouveaux ingrédients pour son nouvel album « Invisible Worlds ». Un peu de douceur dans un monde de brutes…

    Daktari Music et bassofone

    Label : Bassofone ! 06 78 96 87 99 Christophe Minier  Daktari Music 02 98 43 56 50 Catherine Bihan [catherine@daktari-music.com]

  • Proverbes chinois

    Proverbes chinois

    chinois humourProverbes chinois .

    Proverbes chinois

    - « La mémoire peut contrefaire l’esprit, mais non le suppléer « (Proverbe chinois)

    - « Mille souvenirs ne donnent pas une pensée  » (Proverbe chinois)

    - Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire. ( Proverbe chinois)

    - Hier, aujourd’hui, demain sont les trois jours de l’homme. ( Proverbe chinois)

    - Quand un homme est fou d’une femme, il n’y a qu’elle qui puisse guérir sa folie. ( Proverbe chinois)

    - On peut- être intelligent toute sa vie et stupide en un instant. ( Proverbe chinois)

    - La loi est sage mais les hommes ne le sont pas. ( Proverbe chinois)

    - Un frère est un ami qui nous a été donné par la nature. ( Proverbe chinois)

    - Un fils qui fait verser des larmes à sa mère peut seul les essuyer. ( Proverbe chinois)

    - La fortune est pour la vie ce que la rosée est pour l’herbe. ( Proverbe chinois)

    - Le chemin du devoir est toujours proche mais l’homme le cherche loin de lui. ( Proverbe chinois)

    - Gouverne toi bien pour gouverner autrui. ( Proverbe chinois)

    - Laisse toujours une place à l’erreur. ( Proverbe chinois)

    - Le malheur ne rentre guère que par la porte qu’on lui a ouverte. ( Proverbe chinois)

    - Le monde est une mer et notre cœur un rivage. ( Proverbe chinois)

    - Est sage celui qui connaît les autres. ( Proverbe chinois)

    - Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance. ( Proverbe chinois)

    - L’homme prédestiné au bonheur n’a pas besoin de se hâter d’être heureux. ( Proverbe chinois)

    - Les cœurs les plus proches ne sont pas ceux qui se touchent. ( Proverbe chinois)

    - Etre homme est facile, être un homme est difficile. ( Proverbe chinois)

    - Celui qui pose une question est bête 5 minutes celui qui n’en pose pas l’est toute sa vie. ( Proverbe chinois)

    - Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. ( Proverbe chinois)

    - La porte la mieux fermée est celle que l’on peut laisser ouverte. ( Proverbe chinois)

    - Mieux vaut les critiques d’un seul, que l’assentiment de mille. ( Proverbe chinois)

    - L’eau renversée est difficile à rattraper. ( Proverbe chinois)

    - Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison. ( Proverbe chinois)

    - Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère. ( Proverbe chinois)

    - Une méthode fixe n’est pas une méthode. ( Proverbe chinois)

    - Un ami est une route, un ennemi un mur. ( Proverbe chinois)

     

     

    Chinese Chinese humourProverbes.

     

    Chinese proverbs

    – « The memory can forge the spirit, but not the supplement » (Chinese proverb)

    – « A thousand memories do not give a thought » (Chinese proverb)

    – If you do not want anyone to know, better still is not doing so. (Chinese proverb)

    – Yesterday, today and tomorrow are the three days of man. (Chinese proverb)

    – When a man is fool of a woman, there she who can cure his madness. (Chinese proverb)

    – It may be smart and stupid all his life in an instant. (Chinese proverb)

    – The law is wise but men are not. (Chinese proverb)

    – A brother is a friend that was given to us by nature. (Chinese proverb)

    – A son makes tears to his mother alone can wipe them. (Chinese proverb)

    – Wealth for Life that the dew to grass. (Chinese proverb)

    – The path of duty is always close but man seeks it away from him. (Chinese proverb)

    – Govern yourself well to govern others. (Chinese proverb)

    – Let’s always room for error. (Chinese proverb)

    – The misfortune hardly fit through the door we open it. (Chinese proverb)

    – The world is a sea and a shore our heart. (Chinese proverb)

    – Is wise one who knows the others. (Chinese proverb)

    – Knowing ignorance is the best part of knowledge. (Chinese proverb)

    – The man predestined to happiness does not need to hurry to be happy. (Chinese proverb)

    – The nearest hearts are not those who are touching. (Chinese proverb)

    – To be a man is easy, being a man is difficult. (Chinese proverb)

    – He who asks a question is stupid 5 minutes one who does not ask is his life. (Chinese proverb)

    – Do not be afraid to be slow, only fear being stopped. (Chinese proverb)

    – The door is closed the better one can be left open. (Chinese proverb)

    – Better the criticism of one, that the consent of a mile. (Chinese proverb)

    – Spilled water is difficult to make up. (Chinese proverb)

    – There is no need to raise your voice when it’s right. (Chinese proverb)

    – It is easier to move a river than to change its character. (Chinese proverb)

    – A fixed method is not a method. (Chinese proverb)

    – A friend is a road, an enemy wall. (Chinese proverb)