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  • Centre Culturel de Chine, exposition Art de la Calligraphie

    Centre Culturel de Chine, exposition Art de la Calligraphie

    Centre Culturel de Chine, exposition Art de la Calligraphie

    lundi 28 juin 2010 par Asietralala

    Exposition

    Art de la Calligraphie

    Exposition du 5 au 10 Juillet 2010

    Lundi au samedi : 10h à 12h30 ; 14h à 18h Entrée libre

    Brève présentation de l’exposition

    Liu Zuoxiu, calligraphe chinois, expose au Centre culturel de Chine de Paris du 5 au 10 juillet 2010 parmi les plus belles de ses œuvres réalisées au cours des dix dernières années.

    Il s’agit d’une quarantaine de calligraphies qui témoignent surtout de deux styles : le style des scribes (lishu) et le style semi cursif (xingshu). Le lishu est le style pratiqué principalement par l’artiste. Au terme de d¡x années de travail et d’étude des œuvres et documents anciens, il a constitué un style calligraphique personnel caractérisé par puissance, vigueur des traits et élégance raffinée.

    Les compositions présentées se distinguent selon trois ensembles : des extraits d’œuvres philosophiques et littéraires traditionnelles chinoises, des réflexions faisant l’éloge de la renaissance de la Chine, et enfin des pensées personnelles sur l’existence.

    Notice Biographique

    Liu Zuoxiu, né en 1934 dans la province de Shanxi, est professeur de philosophie et a été Président d’une Université chinoise avant sa retraite en 1995.

    Son talent pour l’art de la calligraphie s’est révélé lorsqu’il était encore à l’école primaire, il calligraphiait des duilian pour tout le village. La calligraphie est progressivement devenue la passion de sa vie, et depuis sa retraite, il peut enfin y consacrer tout son temps et toute son énergie.

    Il a eu comme maître notamment Huang Qi, l’un des plus célèbres calligraphes chinois, et outre sa pratique quotidienne, il a participé à de nombreux séminaires organisés par l’Association nationale chinoise des calligraphes. Erudit dans la discipline, il a pu s’inspirer de différentes écoles et ainsi développer son propre style lishu (l’une des quatre formes de l’écriture calligraphique chinoise) en traduisant surtout puissance et impétuosité.

    Depuis quelques années, ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions aux niveaux national et régional et ont été¦ récompensées de prix. Une grande partie a fait l’objet de publications : citons les recueils de calligraphie « Anthologie des Meilleures Œuvres Calligraphiques depuis 100 Ans » et « Anthologie des plus célèbres Calligraphies Chinoises du XXème siècle ». Certaines œuvres ont été acquises par des musées. En 2003, Liu Zuoxiu a été nommé « artiste calligraphe lettré ».

    Actuellement, il est vice-président de l’Institut des recherches calligraphiques des retraites de la province du Hebei, membre de l’Association des calligraphes du Hebei et membre de l’Association chinoise de calligraphie à la plume.

    Deux albums ont présenté ses œuvres, publiés en mai 2008 et en avril 2009.

    Depuis une dizaine d’années, il passe ses vacances estivales en France. Il a pu constater que la calligraphie chinoise, millénaire et très populaire en Chine, demeure peu connue à l’étranger. Dés lors, son plus grand désir s’est porté vers l’introduction à ce grand art auprès du public français. En juillet 2008, il a exposé à la Tour-Saint-Aubin à Angers. Le succés de cette manifestation l’a incité à poursuivre sa démarche. Il expose désormais au Centre culturel de Chine à Paris lieu idéal pour un artiste chinois qui aspire à présenter un aspect fondamental de la culture de son pays.

    Contact

    Centre Culturel de Chine de Paris

    1, boulevard de la Tour-Maubourg

    75007 Paris

    Tel : 01 53 59 59 20

    Fax : 01 53 59 59 29

    cccparisinfo@gmail.com

    www.cccparis.org

  • Zhang Hongyu au grand marché d’art contemporain

    Zhang Hongyu au grand marché d’art contemporain

    L74xH102_jpg_lila-_pik-3-6f800Zhang Hongyu au grand marché d’art contemporain (les carnets de Lila Pik)

    Zhang Hongyu au grand marché d’art contemporain, place de la Bastille à Paris

    18h à Bastille.

    Les voitures s’entassent sur la place, les vélos zigzaguent, les piétons piétonnent et moi je rentre dans ce grand chapiteau qui regroupe pléthore d’exposants ….

    Zhang Hongyu peint toujours des têtes. Il expose à la fois ses anciens travaux et peu de ses nouveaux ; Dommage ! L’ensemble est, du coup, un peu chaotique. Technique mixte : encre de chine, acrylique, Zhang Hongyu a choisi de peindre sur des fonds blancs ; c’est bien car sa peinture respire à travers le contraste entre les traits tourmentés des personnages et la luminosité de l’arrière- plan . On retrouve toujours cette espèce d’énergie qui circule, peut- être un peu plus canalisée, et surtout, l’intégration de personnages secondaires apporte richesse et profondeur.

    Bon, ce ne sont certainement pas les conditions optimales pour apprécier le travail prometteur de Zhang Hongyu et je recommande donc d’aller le voir dans son atelier, au hasard d’une ballade dans le 14ème arrondissement.

  • Peinture chinoise traditionnelle

    Peinture chinoise traditionnelle

    LES CARNETS DE LILA PIK , Exposition de peinture chinoise traditionnelle à la mairie du 7 ème arrondissement.

    LES CARNETS DE LILA PIK

    Exposition de peinture chinoise traditionnelle à la mairie du 7 ème arrondissement.

    8 avril, 18h 30 rue de Varenne, bien policée ma foi…

    Margitta Voigt. je la connais ! je connais aussi sa peinture chinoise à l’encre de Chine. J’avais donné, dans un précédent article, les éléments essentiels pour décoder et apprécier les tableaux : la justesse du coup de pinceau, l’équilibre du plein et du vide, les points de fuite …. Ici encore, du végétal, de la nature, du floral et quelques petits oiseaux dont un particulièrement émouvant. Il faut flâner devant les peintures, dépasser les paysages de rocaille et ne pas hésiter à demander à l’artiste de vous faire découvrir les passages secrets . Petite exposition sympathique mais, néanmoins, je regrette un peu l’uniformité et la neutralité des encadrements.

  • Centre Culturel de Chine de Paris : Art de la médecine chinoise et du principe vital

    Art de la médecine chinoise et du principe vital

    Exposition du 20 au 24 avril 2010

    10h à 12h30 ; 14h à 18h

    Entrée libre

    La médecine traditionnelle et la pharmacopée chinoises, anciennes de plusieurs milliers d’années, ne consistent pas seulement en des techniques préventives et curatives, elles sont aussi représentatives d’un mode de connaissance développé par le peuple chinois dans son rapport à la vie et à la nature. Dans les sciences traditionnelles chinoises, la médecine, révélatrice des formes de savoir et de la créativité des Chinois, est une discipline qui met à la fois en œuvre humanisme et sciences naturelles. Longue de cinq mille ans, elle n’a cessé au cours de ces derniers siécles d’apporter bienfait au peuple, de contribuer au développement de la santé, devenue pour l’étranger l’une des principales formes d’accés à la compréhension de la culture chinoise. Ainsi, l’un des classiques de la médecine et de la pharmacopée, « Le Compendium des herbes médicales », entre le XVIII et le XX siècles a été traduit dans plus de vingt langues, dont l’anglais, le français, l’allemand, le russe ou le coréen, à plus de cent rééditions, diffusé dans le monde entier, il a fait l’objet de nombreuses recherches en Occident.

    La médecine traditionnelle chinoise est fondée sur les théories de la nature et la pensée chinoise antique. « Union entre le ciel et l’homme » pose les relations d’harmonie entre le monde de la nature et celui de l’homme. Dans les domaines de la prévention sont préconisées les composantes de l’art de nourrir le principe vital : « empëcher l’aggravement une fois la maladie contractée, tout d’abord prévenir en cas de maladie non encore contractée », temporalité au sein du mouvement et du repos, mesure du boire et du manger, pas d’efforts déréglés, tranquillité et détachement. Par des procédés alliant théorie et pratique qui intègrent l’Homme au temps et à l’espace, est déployé un système d’unification du macrocosme et du microcosme : ne sont pas seulement employés herbes et médicaments naturels, il s’agit encore de réguler les différentes fonctions du corps humain selon des techniques curatives externes telles que acupuncture et moxibustion, massages, soin par ventouses etc, outre la prescription d’exercice de circulation des souffles, Taijiquan ou Qigong, qui assureront calme de l’esprit, renforcement du corps et culture du principe vital.

    Ainsi sont ramifiées les riches composantes de la voie de la médecine traditionnelle et de l’art de la santé.

    Cette exposition permettra de se familiariser avec une discipline fondamentale dont la profondeur invite à la compréhension de multiples aspects de la civilisation chinoise. Les conférences seront données par des spécialistes conviés de Chine. Vous êtes invités à découvrir la subtile voie du Yangsheng, pour une meilleure compréhension de techniques hautement efficaces et sophistiquées, pour une parfaite harmonie entre le corps et l’esprit, pour une bonne santé et une longue vie !

    Conférences :

    Mercredi 21 avril 2010 ¨¤ 19H30 La m¨¦decine traditionnelle chinoise et la voie du Yangsheng ou l’art de nourrir le principe vital.

    Par le Dr Cao Hongxin, Professeur et Président de l’Académie de MTC et par le Dr Yang Jinsheng, Médecin en chef de l’Académie de MTC

    Jeudi 22 avril à 2010 19H30 Mise en pratique de la voie du Yangsheng. Par le Dr WU Zhongchao

    Contact

    Centre Culturel de Chine de Paris

    1, boulevard de la Tour-Maubourg

    75007 Paris

    Tel : 01 53 59 59 20

    Fax : 01 53 59 59 29

  • Cinéma du Réel , festival de référence du cinéma documentaire en France

    Cinéma du Réel , festival de référence du cinéma documentaire en France

    Cinéma du Réel , festival de référence du cinéma documentaire en France

    Depuis sa création il y a 32 ans, Cinéma du Réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. A l’écoute de la diversité des écritures, des formes et des idées, le festival propose aux publics et professionnels des films d’auteurs confirmés ou de nouveaux talents, l’histoire du cinéma documentaire comme les propositions contemporaines.

    Au sein de ses sections compétitives de 48 films documentaires inédits en provenance de plus de 23 pays différents et sa sélection, ainsi que dans ses sections non compétitives, cette 32e édition propose quelques films qui abordent des problématiques liées à la Chine :

    1428, Haibin Du ,116’, Chine, Prod : Cnex Limited, 2009 14:28, c’est l’heure où la terre trembla dans le Sichuan. De magnitude 8, le séisme fit des dizaines de milliers de morts et laissa des millions de personnes sans logement. 1428 de Haibin Du est composé en deux tableaux, avec des personnages récurrents, à commencer par l’inaccessible Wen Jibiao, le Premier Ministre, dont la visite de l’épicentre du séisme, à Beichuan, borne les deux volets. Une mère en larmes cherchant les affaires de son fils dans un dortoir, la récupération du métal dans les décombres, le pillage, le chantage, des paysans expulsés, des récoltes perdues, l’organisation des secours… le premier volet montre la survie des victimes dix jours après le séisme. Le deuxième volet, tourné deux cent dix jours après, montre un provisoire qui dure, l’appauvrissement des uns et l’enrichissement des autres, l’écart entre les promesses du Parti et la situation réelle des sinistrés, l’arbitraire des décisions. Dans les deux volets, le film stigmatise une politique brutale, unilatérale, massive et inappropriée. La qualité de 1428 tient à son refus de toute hypocrisie compassionnelle. Pas de jugement ici, pas d’a priori, pas de commentaire, mais une chronique minutieuse des faits et gestes, des choses vues, où les valeurs qui constituent une société se révèlent un bien faible rempart face à un cataclysme. Le chaos est moins physique que moral. Il a, dans le film, un visage, celui d’un jeune homme hagard, en haillons, fantôme errant de la première à la dernière image : notre double. (Yann Lardeau) Séances * Mercredi 24 mars 2010 à 21h00 – Cinéma 1 * Jeudi 25 mars 2010 à 14h30 – Cinéma 2 * Vendredi 26 mars 2010 à 12h00 – Petite Salle

    Underneath, Wei Liu ,12’,Chine, 2001 Urbanisation/destruction. Séance *Jeudi 25 mars 2010 à 15h30 – MK2 Beaubourg

    Ren jian tong hua, Wei Tie, 117’, Chine, Prod : ChinaIndie Films, Ltd, 2009

    L’éducation à l’école primaire est un moment capital dans la formation de la personnalité et du caractère. Quel rôle y joue alors notre culture traditionnelle ? (W.T.) Séances *Vendredi 19 mars 2010 à 12h15 – Petite Salle *Samedi 20 mars 2010 à 18h30 – Cinéma 1 *Lundi 22 mars 2010 à 14h00 – Petite Salle

    Ideal Match, Xiaoxing Cheng ,14’, Chine, France, Prod : Line Up Films, 2009

    « Jeune femme née en 1981, 1 m 58, (peau claire, jolie), bon travail (entreprise d’État), salaire 3000 yuans par mois, diplôme : licence cherche… » – hier au Parc du Bambou Vert, aujourd’hui au Lac de Jade, demain au Temple du Ciel ou au Temple de la Terre, ils sont des dizaines de retraités, hommes et femmes, à se retrouver, à échanger, souvent dans le secret, des annonces, chercher un mari pour leur fille, une épouse pour leur fils, une quête longue, difficile, épuisante, qui traduit aussi un grand désarroi devant l’évolution de la société chinoise. « Le couple doit s’entraider, s’aimer, se protéger. Sans cette base, grosse maison, grosse voiture, gros salaires ne comptent pas » Les règles d’hier ne sont plus de mise. L’une dénonce un véritable « problème social », l’autre y voit « un reflet de la décadence de la société » et fustige l’attrait de l’argent, l’égoïsme des hommes, la frivolité des femmes. Le mariage n’est plus ce qu’il était. (Yann Lardeau) Pour voir la Bande-Annonce, cliquez ici : http://www.cinereel.org/article3962.html Séances *Mercredi 24 mars 2010 à 11h30 – Cinéma 2 *Jeudi 25 mars 2010 à 18h45 – Cinéma 1 *Vendredi 26 mars 2010 à 14h30 – Petite Salle

    Last Train Home,Lixin Fan ,87’,Canada, Prod : CAT&Docs, Eyesteelfilm, 2009

    En Chine, à l’époque du nouvel an lunaire, 130 millions de travailleurs migrants retournent dans leur famille. Cette migration est la plus importante au monde. Si spectaculaires que soient les images de foules et de bousculades dans les gares chinoises, elles ne constituent pas le sujet de Last Train Home.Le train, dans ce film dédié aux travailleurs migrants, est un symbole. Il illustre ce qui depuis toujours sous-tend le cinéma et la littérature chinoises : la séparation des familles, des parents et des enfants, des maris et des femmes, pour la survie. La famille confucéenne est d’autant plus sacrée que la vie la malmène. Les fêtes du Nouvel An célèbrent avant tout une unité familiale aussi éphémère qu’impossible. Home est le véritable enjeu du film. Des angoisses des parents, ouvriers dans une usine de textile, à la révolte de Qin, la fille aînée, en passant par la prière des enfants devant la tombe de leur grand-père, Last Train Home relate l’éclatement d’un famille de paysans du Sichuan, les Zhang, partagée entre la campagne, où les enfants sont restés à la charge de la grand-mère, et la ville, seule source de revenus – et le mal-être qui en résulte : d’un côté un sacrifice trop lourd à porter pour les parents ; de l’autre une pression trop grande sur les enfants dès qu’ils sont en âge d’étudier pour qu’ils n’y succombent pas. Le titre fait référence à la dernière séquence du film : le renoncement de la mère à son travail pour s’occuper de l’éducation de son fils. Elle ne peut mettre fin à une séparation qu’en en provoquant une autre. (Yann Lardeau) Pour voir la Bande-annonce, cliquez ici : http://www.cinereel.org/article3996.html Séances *Jeudi 18 mars 2010 à 16h30 – Cinéma 1 *Vendredi 19 mars 2010 à 21h00 – Petite Salle *Samedi 20 mars 2010 à 12h15 – Cinéma 2 Rétrospective Guo : Address Unknown, Xiaolu Guo, 11’, Chine, Prod : Xiaolu Guo, 2006 Beijing. De son appartement une femme écrit des cartes postales à un homme qui vit à Londres. D’un œil mélancolique, la caméra contemple la capitale chinoise. Séance * Vendredi 19 mars 2010 à 18h15 – Cinéma 2

    An Archeologist’s Sunday, Xiaolu Guo, 8’, Chine,Prod : Xiaolu Guo, 2008 Par un dimanche ensoleillé, un archéologue romain fouille une cave sous un parc. Sa compagne chinoise lui demande : « ton passé sauve-t-il ton futur ?  » Séance * Samedi 20 mars 2010 à 18h15 – Petite Salle

    Far and Near, Xiaolu Guo ,22’, Chine, Prod : Orchid Films, Xiaolu Guo, 2003

    Une jeune écrivaine chinoise se promène dans la campagne sauvage du Pays de Galles. Séparée pour la première fois de son pays, les souvenirs affluent. Séance * Mercredi 24 mars 2010 à 22h00 – MK2 Beaubourg

    Three Short Films About Home,Xiaolu Guo,12’,Chine,2009 Des visages. Ceux d’êtres qui se battent pour essayer d’exister dans un monde globalisé et nous renvoient à nos simples mais profondément humaines aspirations. Séances *Vendredi 19 mars 2010 à 20h45 – Cinéma 2 *Jeudi 25 mars 2010 à 22h00 – MK2 Beaubourg

    How Is Your Fish Today ? ,Xiaolu Guo ,83’,Chine, Grande Bretagne, Prod : Xiaolu Guo, 2006 Fuyant le sud de la Chine après avoir tué son amante, un jeune homme part en direction de son pays des merveilles : un village enneigé, à la frontière nord. Séance *Vendredi 19 mars 2010 à 18h15 – Cinéma 2

    Once Upon A Time Proletarian, Xiaolu Guo, 75’,Chine, Prod : Chapter Two Films, 2009 Ces douze essais visuels lyriques, représentant chacun un univers différent, lèvent le voile sur le contexte social de la Chine d’aujourd’hui. Séances *Vendredi 19 mars 2010 à 20h45 – Cinéma 2 *Jeudi 25 mars 2010 à 22h00 – MK2 Beaubourg

    The Concrete Revolution, Xiaolu Guo, 62’, Chine, Prod : Orchid Films, Xiaolu Guo, 2004 Entre documentaire et essai, ce film est une méditation sur le prix humain à payer pour la construction de la nouvelle Chine. Séance *Mercredi 24 mars 2010 à 22h00 – MK2 Beaubourg

    We Went to Wonderland, Xiaolu Guo, 76’, Chine, Prod : Perspective Films, Xiaolu Guo, 2007 Les parents de la réalisatrice voyagent pour la première fois hors de Chine. Un poème visuel, comme une esquisse de leur vie intérieure. Séance *Samedi 20 mars 2010 à 18h15 – Petite Salle

    Ces sections compétitives complètent une programmation de films documentaires riche de nombreuses rétrospectives, d’hommages, de séances spéciales, de rencontres avec les cinéastes… Sur notre site internet vous allez pouvoir consulter le programme complet du festival.

  • CHINA EUROPA 2009 : UN CURIEUX MÉLANGE DE BUSINESS ET DE CULTURE, POURQUOI PAS ?

    CHINA EUROPA 2009 : UN CURIEUX MÉLANGE DE BUSINESS ET DE CULTURE, POURQUOI PAS ?

    LES CARNETS DE LILA PIK

    CHINA EUROPA 2009 : UN CURIEUX MÉLANGE DE BUSINESS ET DE CULTURE, POURQUOI PAS ?

    China Europa est un salon d’affaires qui se déroule au Havre et qui met en relation entreprises et collectivités locales françaises et chinoises. C’est du business, me direz- vous, qu’est- ce que cela vient faire dans la rubrique culturelle ?

    C’est ce que je me suis demandé en allant au Centre Culturel Chinois à 18h 30 tapantes….

    En fait, parallèlement à ce salon, il y a, on va dire, un volant culturel qui ne demande qu’à se développer et qui, cette année est soutenu par l’Ambassade de la République populaire de Chine, parrainé par le groupe Lafarge, la ville du Havre, et organisé par Le Havre développement ; Voilà ! je n’ai rien oublié !

    Je vais passer sur les explications qui ne vont pas passionner les foules, et hop ! direction salle de projection où j’ai vu 6 courts- métrages sur le thème « utopies et réalités urbaines ».

    Il s’agit donc d’un concours international de courts métrages réalisés par des « djeuns » d’écoles d’arts, de cinéma, d’audiovisuel et d’architecture et dont le thème mêle développement urbain, environnement, hommes et femmes, … Dans l’ensemble des six courts projetés, j’ en retiens trois où je pressens comme un frémissement de créativité ;

    « Organic HK », mini documentaire sur la gestion de l’espace à Hong Kong, j’ai aimé le regard humain d’isabelle Mayor (université de Paris 8). « Red Spirit », film d’animation onirique en noir et rouge, réalisé par Wang Quianru (Institut des Beaux Arts du Sichuan, Chongquing), « euthanasia », de Shi Bin (Académie des beaux- Arts de Xi’an) pour son côté plus dérangeant, ah ! ça fait du bien un peu de sauce piquante ! Même si ce n’est pas complètement abouti, l’état d’esprit est là ! Bon, dans ce palmarès perso, il y a quand même les deux premiers qui ont été nominés…. Je suis presque en phase avec le jury !

    Ceci dit, c’est la première année d’existence, alors laissons le temps faire son œuvre et bonifier tout ça !

    Hou Xianghua, Directrice du Centre Culturel Chinois, est confiante en l’avenir. D’après elle, China Europa est un excellent vecteur pour amplifier les relations et les échanges culturels sino- français. Et comme le Centre Culturel Chinois sait recevoir, après la projection, il y eût un délicieux coktail chinois où le maillage a pu se prolonger autour d’un verre et d’une assiette de spécialités chinoises. J’ai cherché des responsables du groupe Lafarge car je trouvais leur démarche d’entreprise intéressante. Implantés en Chine, Ils développent une politique de partenariat très large sur place , le tout dans un souci de protection de l’environnement. Mais, vous n’en saurez pas plus, car j’ai raté les interlocuteurs malgré une charmante jeune femme qui a fait tout ce qu’elle pouvait pour les trouver. Il est des jours où la rencontre ne se fait pas !

    Pour les business addicts, ne manquez pas le salon China Europa du 8 au 10 décembre 2009, c’est au Havre et le thème est le développement urbain durable … tout un programme ! www.china-europa.org