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  • Saïgon ou le brouhaha omniprésent des grandes villes

    Saïgon ou le brouhaha omniprésent des grandes villes

    Carnets de voyage en Asie, la vie trépidante à Saïgon

    Carnets de voyage en asie

    « La vie trépidante à Saïgon »

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    Cliquer, fermez les yeux et écoutez le vacarme de la rue

    Saïgon baigne dans un lourd silence empreint de sérénité et de calme. Mais je ne reconnais plus la capitale du sud, terre nourricière de la péninsule Indochinoise. Le vacarme assourdissant des mobylettes pétaradantes et nauséabondes n’est plus qu’un lointain souvenir estompé et blafard.

    Mais que s’est-il passé pendant ma longue absence ? Les vapeurs de pots d’échappement aux couleurs noirâtres laissent place désormais à des nuages légers cotonneux et aériens. Une douce odeur de guimauve me chatouille les narines et me transporte comme un enfant au pays des kangourous…

    Quelques vélos disciplinés obtempèrent et s’arrêtent aux feux dans un calme olympien. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Une circulation fluide et légère défile langoureusement devant mes yeux ahuris et hagards. J’ai l’impression de vivre un cauchemard .

    Un brouhaha assourdissant de klaxons, de cris, de crissements de pneus, d’ aboiements s’immisce dans mes oreilles. J’ouvre la fenêtre de ma chambre et reçois en plein visage une pollution dévastatrice et salutaire. Je viens de me réveiller et j’accueille avec soulagement cette ville bruyante , vivante et si polluée… Atchoum !!!!

    Paraît- il que chaque famille n’a le droit, dans les grandes villes, de posséder qu’une seule mobylette car sinon si chaque habitant en avait une on ne pourrait plus bouger du tout, place au sur place!

  • Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : retrouvailles 45 ans plus tard.

    Carnets de voyage en Asie

    Nous sommes, Monique et moi, encore imprégnés de la beauté de l’ Asie . La surprise est de tous les instants .Du temple ancien aux contours mythiques, au petit marché local typique, on est transporté par une culture spécifique qui ne cesse d’étonner le visiteur.

    La population très accueillante semble avoir écarté les blessures du passé et paraît résignée à vivre pleinement son avenir mais avec des potentiels différents entre le nord très rural et le sud fortement économique.

    Le voyage en circuit touristique, en groupe, permet de cumuler rapidement la connaissance de beaux sites avec les explications d’un guide expérimenté.

    L’organisation parfaite des déplacements nous a permis de profiter au mieux des visites. De ce point de vue et sans faire de publicité, l’agence ASIA nous a donné beaucoup de satisfactions. Nous avons lié connaissance avec de nombreuses personnes passionnées de voyages et des liens évidemment se sont créés. Un retour au Vietnam réussi!

    Tout au long de ce voyage de 20 jours , nous avons vécu un contraste fort entre la pauvreté de certaines populations ( au Cambodge en particulier ) et le luxe des nouveaux hôtels de tourisme.

    Quel est le vrai sens de tout ça ? C’est difficile de ne pas être affecté par le regard des enfants démunis et sans avenir .

    L’élan généreux et humaniste se ressent chez les visiteurs mais la solution est plutôt du côté des politiques et autres associations internationales.

    Autre événement important pour moi , les retrouvailles de la famille 45 ans plus tard, un retour au Vietnam qui me fait remonter de nombreux souvenirs !. On se reconnaît à peine mais les souvenirs reviennent vite à la surface.

    C’est un apaisement pour moi de retrouver la ville de Saigon quittée à l’ âge de 10 ans. Je me suis un peu attardé au jardin zoologique, lieu de détente familiale, connu jadis avec mes parents et ma sœur et j’ aime penser que certains arbres encore présents et centenaires, m’ ont forcément connu. A part ça la vie si longtemps loin du pays a fait son oeuvre ; j ’ aurais du mal à revivre au Vietnam malgré un attachement encore fort.

    Carnet de voyage de Camille

    (retour au Vietnam)

  • Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : un sentiment étrange

    Carnets de voyage en Asie: Vietnam

    Toujours ce ronronnement des réacteurs qui me bercent durant de longues heures. Bientôt Saïgon, bientôt « ma famille » se pressera à mes côtés. Soudain une délicieuse sensation de bien-être m’envahie et m’angoisse à la fois. Des images, des impressions, des souvenirs se précipitent dans cet avion qui m’emporte vers mon destin.

    Je suis accueillie dans l’aéroport par un brouhaha indescriptible ; j’entends quand même malgré tout ce vacarme, des voix qui crient mon nom à tue-tête : « Sarah, Sarah… ». Elle est là ma famille, elle m’attend, mais qu’est- ce qui peut bien m’attendre dans ce pays du bout du monde ? Ils sont si gentils, si prévenants comme cette chaleur qui s’abat sur mes épaules comme une étouffante chape de plomb. En voiture Simone, en route pour une nouvelle aventure. Ils ont loué pour la circonstance un van de 12 personnes afin que le plus grand nombre puisse accueillir mon illustre personne. Moi Sarah une inconnue du grand public, me voilà reçue telle une star aux confins de l’extrême- orient. Auréolée d’une gloire incompréhensible mais toutefois fort agréable, je savoure ce retour après 26 ans d’absence.

    La proche banlieue de Saïgon , sorry Ho chi Minh Ville, et soudain la maison de mes grands parents. Tout le quartier est là, la famille, les voisins et les curieux pour recevoir cette française à la réussite méritoire. Ils s’agglutinent contre les fenêtres, bouchent les portes…une vraie émeute pour Madame la française de Paris. Mes parents, mon fils de 3 ans et ½ sont invités dans tels des empereurs de l’Annam et du Surinam. Jamais de ma vie j’aurais même espéré, ou même rêvé d’un accueil aussi royal.

    Mais un sentiment étrange s’immisce en moi : suis de leur famille ou un hôte de marque dans cette lointaine famille ? La connaissance de ma langue maternelle que je manie fort bien d’ailleurs, ne me permets pas, à cet instant, de tout comprendre peut-être à cause des différents accents ! Je n’arrive pas à m’exprimer comme je le souhaite et cela m’embête fortement.

    Ces instants de flottement sont vites oubliés car le repas aux odeurs affolantes s’annonce terriblement délicieux. Des odeurs , des parfums, une ambiance que je connais bien, me titillent l’odorat : l’Asie me tends déjà les bras. Des Paysages merveilleux aux senteurs de mon enfance, des rencontres me plongent dans la magie de ce retour si longtemps espéré.

    Un retour étrange, mêlé de plaisir et d’absence!

    Sarah (le retour au Vietnam)

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  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

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    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Carnets de voyage en Asie, les parapluies de Shanghaï.Résultat de recherche d'images pour "photos gratuites parapluie"

    Carnets de voyage en asie

    Les parapluies de Shanghaï.

    Il ne pleut pas et pourtant les parapluies sont de sortie. A Cherbourg quand l’on ouvre son « umbrella », les grenouilles sont à la fête, car la pluie sans aucune invitation sonne à notre porte et nous oblige à nous protéger, sinon gare à la mise en plis.

    A Shanghaï en revanche, l’apparition de ces ustensiles colorés n’est pas toujours le signe d’une pluie dense. Le soleil par trop agressif en est souvent la raison principale.

    De jolies demoiselles, coquettes et féminines affublées de parapluies, déambulent langoureusement dans les rues Shanghaï cette ville tentaculaire. Oh non pas qu’elles craignent la chaleur produite par ce coquin de soleil qui darde ses rayons, mais plutôt le bronzage qui est redouté comme la peste dans tout l’extrême- orient.

    Ne pas ressembler à une paysanne qui travaille dans les champs est une priorité. La peau d’une jolie fille doit être blanche, et le soleil représente chez nos amis asiatiques, un ennemi mortel redouté par nos coquettes demoiselles aux yeux bridés. Vous remarquerez que même dans les rizières, les paysannes se protègent du soleil en se couvrant le visage, les bras et même les mains.

  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

    Carnets de voyage en asie

    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en Asie, enfants d’Asie/Enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en asie

    Enfants chinois aux yeux bridés.

    Faut sourire un p’tit peu !


     Mal coiffé moi ? J’viens just’ d’enlever mon casque de vélo !


     Papa j’ai pas soif.


     Tu veux ma photo ?


     Je ne suis pas timide pour un Enfants chinois !


     Moi je suis très timide.


     Maman c’est moi qui doit poser !


     Papa bouge de là !


     Maman est fière comme un bar tabac.


     Je me suis faite belle pour l’occaz…


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    Children with the attached eyes.

    - Is necessary to smile unp’ tit little !


    - Badly capped me ? I just’ have just removed my helmet of bicycle !


    - Dad I am not thirsty.


    - You want my photograph ?


    - I am not timid !


    - Me I am very timid.


    - Mom it is me which must pose !


    - Dad moves from there !


    - Mom is proud like a bar tobacco.


    - I was done beautiful for the occaz…

  • Echange culturel franco- chinois avec des enfants

    Echange culturel franco- chinois avec des enfants

    Une journée particulière pour un échange culturel franco- chinois

    Une journée particulière

    Ils arrivent, ils sont là dans les cars qui vrombissent comme des chevaux intrépides. Depuis plus de 3 mois, les enfants du centre de loisirs attendent et préparent cette journée très spéciale qui les transportera pour quelques heures dans un autre univers plein de rires, de couleurs, de chants, de danses, de musique et de dépaysement.

    Ils ont décoré la grande salle afin d’accueillir ces invités de choix qui viennent de si loin, 10 000 kms, pour les rencontrer. Des dessins de bienvenue, des tours Eiffel scintillantes seront des cadeaux appréciés par nos lointains convives. Un échange culturel franco- chinois hors du commun, voilà pourquoi tous sont si excités par cette rencontre.

    Quand la portière brusquement s’ouvre, l’excitation et l’effervescence font soudain place à un silence religieux.

    Le sourire aux lèvres, une quarantaine d’enfants chinois descendent du car, comme happés par la foule, ils sont incroyables, fiers de venir en France peut- être pour la première fois depuis des générations. Des petits yeux bridés et malicieux balaient l’auditoire subjugué par cette apparition tant espérée.

    Après quelques minutes d’observation, bientôt tous les enfants Chinois et Français jouent ensemble, se chamaillent comme si la langue n’était plus une frontière infranchissable. Les rires fusent, les groupes se forment dans la cour de récréation, tout paraît normal. Bientôt dans le réfectoire, tous s’attablent pour un repas amélioré. De l’eau tiède pour nos amis chinois a été prévue car il leur est impossible de boire glacé ou simplement froid. Ils hésitent un instant devant des plats inconnus et la curiosité restant toutefois la plus forte, ils s’emparent de ces ustensiles si étranges, fourchettes et couteaux, et dégustent ces plats si exotiques. Les petits artistes chinois enfin rassasiés sont fin prêts pour présenter leur show.

    Ils se maquillent, se parent de leurs habits chatoyants et se chauffent afin de présenter leur spectacle. Une fois sur scène ces enfants se transforment immédiatement en vrais professionnels et nous assènent un spectacle époustouflant. Comment pouvions nous imaginer que des enfants puissent atteindre ce degré de technicité et cette maîtrise de leur art. Ils sont incroyables, ils savent tout faire, chanter, danser, jouer la comédie, jongler, faire des acrobaties… Un show à la chinoise qui nous laisse tous pantois et dubitatifs. Encore sous le choc, les spectateurs, adultes et enfants laissent soudain éclater leur joie en faisant une « standing ovation » interminable et empreinte d’émotion.

    Leur route ne s’arrête pas ici car ces enfants artistes, vont faire le tour de l’Europe et offrir gratuitement des spectacles dans les plus grandes villes d’Europe. La séparation reste un moment difficile et des larmes vont couler sur les joues des petits Français et des petits Chinois.

    Une journée a suffi pour faire naître des amitiés et une vraie complicité . Certains enfants ont promis de s’écrire et d’autres de venir un jour revoir leurs petits amis dans l’empire du milieu. Des souvenirs indélébiles vont rester gravés dans les mémoires.

    Un échange culturel franco- chinois entre enfants est une rencontre toujours magique, qui a pu se réaliser grâce à une « osmose » inexplicable dont la barrière des langues n’a jamais été une frontière.

    Comme l’on pourrait dire en PNL (Programmation Neuro- Linguistique): « on ne peut pas ne pas communiquer ».

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  • Brèves, reportages, des nouvelles rapides d’Asie

    Brèves, reportages, des nouvelles rapides d’Asie

    Reportages d’Asie en brèves

    Pas des reportages de fond dans cette rubrique, simplement des informations glanées à la volée. N’hésitez pas à nous faire parvenir des petites « news ». Eclairons nos lampions et essayons d’y voir plus clair.

     Pas de mariage, chez les « Mosos » ethnie chinoise des contreforts de l’Himalaya. Des femmes libres, des enfants heureux et pas d’exclusivité dans les rapports amoureux telles sont les règles ancestrales de cette minorité chinoise. Cette société matriarcale préconise avant tout une vraie liberté sexuelle faite de rencontres furtives. Vivre sous le même toit, être jaloux sont des concepts définitivement bannis et considérés comme des maladies graves. Les relations entre femmes et hommes ne sont désormais plus régies par les biens matériels mais simplement par de vrais sentiments. Plus de mari, pas de père, mais une vraie joie de vivre… et ça marche !

     Les pistes cyclables en Chine vont-elles disparaître au profit des automobiles et engins à moteur ? Le nombre des véhicules pétaradants depuis les 30 dernières années a été multiplié par 20. D’ici à 2020, selon les perspectives les plus sérieuses, le nombre de voitures et de véhicules motorisés pourrait frôler le chiffre faramineux de 130 millions . Les vélos vivent-ils leurs derniers instants ? Où sont les verts ?

    Un 3ème évêque catholique a été consacré en Chine officiellement, et évidemment cette décision a été approuvée par les autorités chinoises.

    Les coréens sont devenus « wok-wok » du foot. Élevé au rang de religion nationale, le ballon rond fait aujourd’hui totalement parti du paysage du pays des « matins calmes ». Le foot rend les coréens top marteaux, pardon foo(t), foo(t)… !

    En Thaïlande, « les nids d’hirondelles » sont des mets très prisés, surtout en soupe. Mais voilà c’est un plat onéreux, extrêmement onéreux. Le prix, environ 1500 euros par kilo, donne des idées lucratives à des promoteurs très particuliers . Des immeubles entiers sont ainsi réservés à ces oiseaux de bon augure. Afin qu’ils se nichent dans ces appartements de « standing », tout est agencé pour les attirer et les fidéliser. Au fait saviez-vous que les d’hirondelles « tissent » les nids avec leur propre salive ! Enfin pour clore ce chapitre cette soupe n’est pas particulièrement goûteuse, elle est juste excellente pour la santé, et non remboursée par la sécurité sociale.

     Le barrage des Trois Gorges Ouvrage à la fois grandiose et démesuré, à l’image de la Chine d’aujourd’hui. A suivre… des reportages bientôt sur ce gigantesque ouvrage qui donne à la Chine une nouvelle image. Une équipe française d’artistes « circassiens » ont d’ailleurs été sollicités pour inaugurer le fameux barrage des Trois Gorges.

    Au Royaume uni se pose , actuellement un délicat problème : le manque de personnel dans les restos indiens, chinois etc… Alors les patrons, pas trop à cheval sur le protocole, s’en vont employer des polonais !!! Eh oui, vous avez bien lu, des slaves, pas des esclaves, des travailleurs des pays de l’est. Evidemment la qualité gustative de ces restos décline. Alors à quand le canard laqué à la Vodka, la Goulache sautée aux champignons noirs ou même le riz parfumés à l’alcool de miel …Il faudra savoir résister à la boisson comme un polonais… Oh my God !!!

    La roue tourne L’inde du fait de sa très forte croissance et du développement phénoménal de son secteur des hautes technologies, attire des milliers d’occidentaux. Un nouvel el Dorado s’ouvre désormais aux « cerveaux » de notre vieille Europe. La fuite de ces futurs « expats » vers le pays des maharajas n’est qu’un légitime retour des choses. L’Inde, terre mystérieuse, à la culture millénaire reste pour les occidentaux un pays extrêmement attractif.

    le train sur le toit du monde Une première ligne ferroviaire va permettre de désenclaver la région du Tibet. Longue de prés de 1140 kms, elle culmine en moyenne a plus de 4000 m et les wagons pour les passagers sont pressurisés et disposent de masques a oxygène individuels. Le coût de cette opération culmine aussi à près de 3 milliards d’Euros.



    Not of the basic reports in this heading, simply the information glanées with the flight. Do not hesitate not to forward to us of small “the news”. Let us light our lampions and let us try to see there more clearly.

    - No marriage, at the “Mosos” Chinese ethnos group buttresses of the Himalayas. Free women, happy children and not of exclusiveness in the reports/ratios in love such are the ancestral rules of this Chinese minority. This company matriarcale recommends before all a true made sexual freedom of meetings furtive. To live under the same roof, to be jealous are concepts definitively banished and considered as serious illnesses. Relations between women and men are from now on more controls by the tangible properties but simply by truths feelings. More husband, not of father, but a true joy in life… and it go !

    - the cycle tracks in China go they to disappear with the profit from the cars and engine machines  ? The number of the vehicles pétaradants since the 30 last years was multiplied by 20. From here at 2020, according to the most serious prospects, the number of cars and of motorized vehicles could pass very close to it amazing figure of 130 million. The bicycles live their last moments ? Where are the greens ?
    - One 3rd catholic bishop was devoted in China officially, and obviously this decision was approved by the Chinese authorities.
    - Korean became “wok-wok” foot. Raised with the row of national religion, the made round balloon today completely party of the landscape of the country of “calm mornings”. The foot returns Korean signal hammers, forgiveness foo (T), foo (T)… !
    - In Thailand, “the nests of swallows” are put very snuffed, especially out of soup. But here it is one expensive, extremely expensive dish. The price, approximately 1500 euros per kilo, gives lucrative ideas to very particular promoters. Whole buildings are thus reserved for these birds of good forecasts. So that they nest in these apartments of “standing”, all is arranged to attract them and fidéliser. With the fact knew you that of swallows “weave” the nests with their proper saliva ! Finally to close this chapter this soup is not particularly goûteuse, it is right excellent for the health, and not refunded by social security.

    - the stopping of the Three Throats will be inaugurated soon. At the same time imposing and disproportionate work, with the image of China of today. To follow…
    - In the United Kingdom is posed, currently delicate probléme : staff shortage in the Indian restaurants, Chinese etc… Then owners, not too with horse on the protocol, from there will get busy of Polish !!! Eh yes, you read well, of Slavic, not of the slaves, of workers of the Eastern European countries. Obviously quality gustatory of these restaurants declines. Then with when the duck enamelled with Vodka, Goulash jumped to black mushrooms or even scented rice with the honey alcohol… It will be necessary to know to resist drink like Polish… Oh my God !!!
    - the wheel turns India because of its very strong growth and of phenomenal development of its high sector technologies, attracts thousands of Westerners. One new el Dorado opens from now on with the “brains” of our old Europe. The escape of these futures “expats” towards the country of the maharajas is only one legitimate return things. India, mysterious ground, with the culture millenium remains for the Westerners a country extremely gravitational.
    - the train on the roof of the world A first railway line will allow to disenclose the area of Tibet. Long of meadows of 1140 kms, it culminates on average has more than 4000 m and them coaches for the passengers are pressurized and lay out individual oxygen masks. The cost of this operation also culminates with nearly 3 billion Euros.
    - the Airbus with the attached eyes The A-320 Airbus will be also produced soon in China.

     

  • Spécialité de Pékin, Beijing duck roast, canard laqué

    Spécialité de Pékin, Beijing duck roast, canard laqué

    Le canard laqué Pékinois (de Pékin ou de Beijing).

    Le canard laqué Pékinois (aussi appelé canard laqué de Pékin ou de Beijing).

    Vous connaissez tous le fameux canard laqué. Mais pour tous les canards, la survie en Asie relève du défi Olympique ou du cauchemar éveillé. Supposons que le canard soit né sous une bonne étoile qui veille sur lui et le protège, peut-être qu’on pourrait imaginer qu’un humain aurait l’idée saugrenue de l’adopter comme animal de compagnie et de le dorloter tel un chat ou un chien. Il faut savoir quand même qu’en Chine on mange tout ce qui bouge, tout ce qui ne bouge pas et aussi tout ce qui a des pattes sauf les bancs. Cette vision du canard domestique choyé et câliné n’est que fabulation pour notre pauvre volaille dépressive.

    Elle est l’objet de désirs culinaires depuis des centaines d’années et les cuisiniers chinois sont les pires ennemis . Un canard fan de surf m‘a confié qu’il avait rêvé que son principal « sponsor » n’était autre que les peintures Ripolin les spécialistes de la laque.

    Le meilleur restaurant de Pékin possède un immense cadran sur lequel est noté un chiffre astronomique qui augment à chaque instant. C’est simplement le nombre de canards servis depuis plusieurs générations. Dans une immense salle, grande comme un hall de gare, des dizaines de serveurs s’activent autour de tables rondes entourées d’une quinzaine de convives joyeux. Le bruit y est infernal pour des touristes européens habitués à l’ambiance feutrée et sans vie de nos restaurants gastronomique. Si vous occultez tout ce décorum à la Chinoise, vous pourrez alors être les spectateurs privilégiés d’un ballet incessant, d’un va et vient étourdissant dans ce temple dédié au pauvre canard qui n’a jamais demandé d’être la star exclusive.

    Des centaines de canards en habits de fête, c’est à dire laqués, allongés, l’air absent, nous donnent leur dernière représentation, avant d’être ingurgités illico presto dans un autre monde. Des cuisiniers harnachés comme des chirurgiens, un masque sur la bouche, le long couteau à la main, nous interprètent une partition que nos volailles auraient préféré ne jamais entendre. Des gestes d’une précision insoutenable et voilà que la peau de notre volatile se transforme en plat raffiné et délicieusement sucré.

    Chaque convive se saisie de cette peau croustillante, dorée à souhait et la roule dans une mini crêpe de riz, accompagnée de lamelles de ciboule. Avant de déguster notre ami le canard, il va falloir le tremper dans une épaisse sauce de « prune ». Pour les riches chinois de l’époque, manger la viande restait une chose totalement indécente et si vulgaire, car celle ci était réservée exclusivement aux domestiques. Seule la peau tellement croquante, était appréciée par les maîtres et notables de la Chine ancienne.

    Aujourd’hui, les temps ont changé et l’on sert ensuite aux clients la viande, soit avec des nouilles sautées, soit dans une soupe. Chaque canard laqué servi est accompagné d’un certificat avec un numéro que les touristes conservent religieusement dans leur portefeuille.

    Nous conseillons à tous nos amis canards du monde entier d’éviter de faire du tourisme en Chine au risque de perdre des plumes et plus, sûrement. En revanche, nous leur recommandons de faire un crochet du côté du Périgord… non, non, surtout pas un « crochet » du périgord….. désolé, désolé.