Catégorie : Vie culturelle

  • La porte du Dragon

    La porte du Dragon

    La porte du Dragon

    La porte du dragon

    Porte ouverte sur toute les merveilles.

    Pour démarrer cette animation Rendez Vous au bas de la page… et bonne séance !

    Bohr, Niels Henrik David (1885-1962. Philosophe et Physicien : Danois , prix Nobel de physique en 1922 Inscrit sur son blason : Contraria sunt complementa)

    Extrait de Physique atomique et connaissance humaine :

    « les Cultures différentes sont complémentaires entre elles. En effet, toute culture représente un équilibre harmonieux entre les conventions traditionnelles qui permettent à des potentialités latentes de la vie humaine de se développer et de révéler ainsi des aspects nouveaux de sa richesse et de sa variété illimitée ».

    La porte du dragon est une libre variation sur le thème de « La mutation », thème d’inspiration taoïste. Ou simplement une déroutante compression d’images, liée au Yin et au Yang, augmentée d’apports empruntés à différentes cultures :

    Vous y retrouverez pêle- mêle :

    Le casque et le bouclier d’Athéna de la mythologie grecque.

    Des petits bouddhas et mandala parsi parla.

    Les chakras indiens et des symboles appartenant au judaïsme à l’islam, au christianisme.

    Des lettres et des chiffres.

    Des atomes et des électrons, en hommage au grand Niels Bohr et son fabuleux blason .

    Les quatre saisons, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver.

    Des canards, une ou deux grenouilles et deux poissons qui se font des bisous.

    De l’eau (jamais absente de nos préoccupations) et du feu.

    …Et bien d’autres choses encore…

    Le tout co-habite en parfait harmonie, pas obligatoirement dans l’ordre, mais pas obligatoirement en désordre, disons dans un autre esprit, un esprit neuf.

    Et maternellement, quelques images sont enrichies d’hexagrammes du Yi King.

    Serez vous les reconnaître ?

    Sans prétention, cette animation a été crée pour les yeux et toujours avec le cœur. Je me suis aussi inspiré des sages de l’antiquité et des clés qu’ils nous ont laissées, pour ouvrir la porte de toutes les merveilles.

    Trois boutons sur le coté gauche vous permettent de prendre le contrôle de l’animation, pour faire un stop image, ou un retour arrière image par image.

    Impulsion initiale : L’idée de cette animation n’est venue, dans le métro parisien sur la ligne 13 station St Lazare, le 15/04/2006.

    Télécharger cette animation, elle est à vous, c ‘est gratuit et aucun droit d’auteur ne la protège. Toutes utilisations ou reproductions, totales ou partielles des images contenues de cette animation sont vivement encouragées.

    Votre appréciation décidera sa valeur, vos critiques ma seule récompense.

    Un petit sac ne peut contenir un grand objet.

    Une corde trop courte n’atteint pas le fond du puit.

    Chaque chose à sa propre valeur. (Tchouang Tseu)

    ***

    Un livre me fut particulièrement utile lors la réalisation de cette animation, je m’en suis beaucoup servi, il est donc normal que j’en parle :

    Les 9 figures de base de la pensée chinoise, d’Alice Fano, Guy Trédaniel Edition de la Maisnie.

    Livres, cités aussi dans l’animation :

    Voyage et aventure de l’esprit, Alexandra David Neel. Edition Albin Michel. Espaces libres n°45. (Une grand dame de l’esprit)

    Du vide et de la création, Michel Cassé Edition Poche Odile Jacob n°53. Vide ou pas vide, le vide, telle est la question ?

    Le chaos et l’harmonie,La fabrication du Réel, Trinh Xuan Thuan Edition Folio essais n°366. Un Vietnamien au nom imprononçable, qui vous fera découvrir, toutes les merveilles de la physique et de l’astrophysique et des sciences en général, un poète des temps modernes.

    Le rêve du papillon, Tchouang-Tseu. En Livre de poche Edition Albin Michel de poche Spiritualité vivante n° 187. Un classique.

    Tao Te King Lao-tseu très nombreuses traductions. La moins chere en livre de poche, Edition points sagesses Sa16.

    Pas cité mais présent :

    Esprit Zen esprit neuf, Shunryu Suzuki, Edition Points Sagesses, Sa8.

    Le Tao de la physique, Fritjof Capra Edition TCHOU.

    ****

    Pour entrer dans la porte des merveilles cliquer sur le petit livre ! Trois boutons sont à votre disposition… N’hésitez pas à les utiliser, prenez le contôle !

    La porte du Dragon

     

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    Maître JPB

    Asie et Culture

  • NGUYEN LE, guitariste

    NGUYEN LE, guitariste

    Guitariste, production, mixage Composition et arrangements

    « Nguyên Lê est un musicien magistral qui a cultivé une voix complète & unique sur l’instrument. Il rejoint les Frisell, Scofield, Stern, & Holdsworth dans le monde post-hendrixien de la guitare jazz »  – Bill Milkowski, Jazztimes

    « Peu de musiciens incarnent mieux le mot «fusion» que Nguyên Lê… depuis 25 ans il réactualise la définiton habituelle de la fusion – l’introduction d’une énergie rock dans le jazz- avec une signification plus large, celle de l’intégration sans heurts de la musique des cultures du monde »  – John Kelman, All About Jazz

    Né à Paris de parents vietnamiens, il débute à l’âge de 15 ans par la batterie, puis la guitare, puis la basse électrique. Il se consacre à la musique après une licence d’ Arts Plastiques et une maîtrise de Philosophie sur l’Exotisme. Il cofonde en 1983 le groupe ULTRAMARINE qui remporte alors le 1er prix du concours  national de Jazz de la Défense,et dont  » DÉ  » sera défini plus tard comme « le meilleur album de World Music de l’année 1989  » (Philippe Conrath, Libération)

    Musicien autodidacte à vocation ouverte, il joue de ses cordes autant pour le rock et le funk (Jim Cuomo, Madagascar 1984), la chanson (Claude Nougaro, Ray Charles), le Jazz contemporain (bassiste avec Marc Ducret,Yves Robert, guitariste avec Eric Barret, Eric Le Lann), l’électro-acoustique (André Almuro, Tona Scherchen) et surtout les musiques extra-européennes : l’Afrique et les Caraïbes d’ Ultramarine, l’ Algérie de Safy Boutella & Cheb Mami, la Turquie de Kudsi Erguner, l’ Inde de Kakoli, le Vietnam où il apprend le « Dan Bau » ou monocorde traditionnel, avec son professeur Truong Tang.

    Choisi par Antoine  Hervé pour être le guitariste de l’ Orchestre National de Jazz (87, 88, 89), il a pu ainsi jouer avec Johnny Griffin, Louis Sclavis, Didier Lockwood, Carla Bley, Steve Swallow, Randy Brecker, Toots Thielemans, Courtney Pine, Steve Lacy, Dee Dee Bridgewater, Gil Evans, Quincy Jones . Il écrit pour le big band « PROCESSOR », sur le CD « ONJ 87 » et « LUNIK II », co-arrangé pour Dominique Borker, joué par l’ONJ 89.

    En sept 89 il enregistre le 2eme CD d’ULTRAMARINE « Dé » et, en mai 90, « MIRACLES », 1er disque sous son nom, enregistré aux USA avec Art Lande, Marc Johnson & Peter Erskine. En 1990, c’est  » E SI MALA », le 3eme album d’ULTRAMARINE. Parallèlement, il participe aux formations d’Andy Emler (le MEGAOCTET), de Michel Portal avec Miroslav Vitous & Trilok Gurtu, aux disques de Sylvin Marc et d’ Antoine Illouz, et joue avec Aldo  Romano, J. F. Jenny Clarke, Dewey Redman, Jon Christensen, Bunny Brunel, Daniel Humair, Michel Benita, Nana Vasconcelos , Glenn Ferris, Christof Lauer, Paolo Fresu…

    En Mai 1992 il enregistre son 2eme CD « ZANZIBAR » avec Art Lande au piano, Paul McCandless aux anches, Dean Johnson (b), et Joel Allouche (d). Ce disque reçoit la mention  » ffff  » un évenement exceptionnel (Télérama). En Janvier 93 il enregistre l’album  « INIT » avec un trio composé d’ André Ceccarelli et de François Moutin, et Bob Berg en invité. Il monte aussi un nouveau groupe sur la musique de Jimi Hendrix avec Corin Curschellas (voc), Steve  Argüelles (d), Richard Bona (b).

    Depuis Jan. 93 il est souvent soliste invité par le  W D R big band de Cologne, en particulier avec l’ arrangeur/compositeur Vince Mendoza. Nguyên Lê participe à 3 de ses projets : « Jazzpaña », « Sketches » avec Charlie Mariano, Dave Liebman, Peter Erskine & « Downtown », avec Russell Ferrante des Yellowjackets. En avril 94 il est le soliste de « The New Yorker », suite pour grand orchestre écrite & dirigée par Bob Brookmeyer avec Dieter Ilg  (b) & Danny Gottlieb (d). C’est avec ces deux musiciens qu’il enregistre en dec. 94 son 3eme disque, « MILLION WAVES ».

    Voir la disco complète sur www.nguyen-le.com

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    Source de l’article

  • Bouddha

    Bouddha

    Bouddha et le bouddhisme

    Bouddha et bouddhisme

    Prince indien qui vécut au VI e siècle avant notre ère.

    Le mot, le nom Bouddha, veut dire l’éveillé. Le nom patronymique duBouddha est Siddharta Gautama Sakyamuni. Sakyamuni signifie : du clan Sakya, de la lignée Sakya.

    Bouddha, Bouddhisme, Eveil, Nirvana, Karma.

    De quoi s’agit il ?

    La doctrine du Bouddha est basée sur la découverte intime et bouleversante, qu’il fit de la souffrance humaine. Il en tira après une très longue méditation, un enseignement en quatre points, connu sous le nom des Quatre Nobles Vérités*.

    Les Quatre Nobles Vérités :

    La souffrance. Dukkha
    L’apparition de la souffrance. Samudaya
    La Cessation de la souffrance. Nirodha
    Le Sentier (La voie) Magga

    Dukkha La souffrance :

    Il décrit les formes de souffrances, mais aussi comment la souffrance apparaît et pourquoi, quels en sont les mécanismes, les causes. Ici, le Bouddha décrit cinq formes, ou sources, nommées agrégats (le cœur du bouddhisme) :

    La matière (solidité, fluidité, chaleur et mouvement).

    Les sensations (trois groupes de sensations, les sensations plaisantes, déplaisantes ou neutres).

    Les perceptions (ce sont les perceptions qui permettent de reconnaître les objets physiques ou mentaux) .

    Les formations mentales (ce groupe comprend tous les actes volitionnels, bon ou mauvais plus connus sous l’appellation « Karma »).

    La conscience (réaction du corps ou de l’esprit aux phénomènes extérieurs).

    Telles sont les cinq sources et les cinq formes de la souffrance.

    Samudaya L’apparition de la souffrance :

    Elle provient du désir. Et qu’est-ce que le désir ?

    C’est une soif, ardente, une avidité passionnée, ce qui fonde et produit la ré-existence. Cette soif d’être, d’être ou d’avoir, provoque aussi tous les malheurs des êtres vivants. Du conflit entre deux humains jusqu’aux guerres mondiales.

    Telle est la cause de l’apparition de la souffrance.

    Nirodha La Cessation de la souffrance :

    La troisième découverte est qu’il existe une émancipation, une libération possible.

    Le seul but possible, selon le Bouddha, c’est la libération, la cessation de la souffrance, subie, ou causée.

    En s’attaquant à la racine de la souffrance, c’est à dire le désir, la volonté, et même le sentiment du besoin, faim ou soif.

    Magga Le Sentier (La voie) :

    Connu sous la dénomination de Sentier du milieu, parce qu’il s’agit d’éviter les extrêmes :

    La poursuite du bonheur par la dépendance du plaisir des sens.

    L’ascétisme nihiliste (conçu comme bas et vulgaire).

    Le sentier est simplement la pratique juste des huit vertus :

    – Compréhension juste. – Pensée juste. – Parole juste. – Action juste. – Moyen d’existence juste. – Effort juste. – Attention juste. – Concentration juste.

    Voilà pour l’essentiel la doctrine bouddhique initiale.

    De la doctrine, et de l’enseignement originel, bien des mouvements sont nés, et bien des disciples ont constitué des écoles, qui se réclament toutes, plus ou moins de cette doctrine initiale.

    Le bouddhisme n’est certes pas une organisation totalitaire et unifiée, c’est plutôt un mouvement, et différentes écoles proposent leurs approches. Et cela peut surprendre, car ces différentes écoles semblent très éloignées entre elles, sur le fond comme sur la forme.

    (Je préfère le mot école à celui de secte qui a une connotation péjorative, bien qu’il existe aussi des sectes bouddhiques).

    Alors qu’est-ce relie entre elles ces différentes écoles. Quel est leur point commun ?

    Le point commun, c’est la recherche de la vérité, « la réalité ultime » : à savoir l’abandon du désir, la cessation de la souffrance, et la juste conscience du chemin qui est la vie .Tel est l’éveil.

    C’est ce que les bouddhistes appellent le Nirvana, en japonais Satori.

    Plus déroutant encore, certaines écoles affirment que le nirvana, est en soi une chose importante et nécessaire, certes, mais que l’essentiel se trouve ailleurs. Sur le chemin, précisément, qui va vers les autres, et leur enseigne le juste chemin, sans quoi l’éveil resterait pur égoïsme.

    Est-il utile de s’intéresser au bouddhisme ?

    Si une démarche personnelle vous incline en ce sens, vous y trouverez certainement un grand nombre de thèses pertinentes. Un constat, et une approche, personnelle et profonde, du cheminement de votre, la vie. De plus comme chacun sait, le bouddhisme est plutôt pacifiste et non-violent, puisqu’il réprouve la souffrance, et lutte contre les illusions, – et dans ce monde pas vraiment très sage, un peu de douceur bouddhiste ne ferait de mal à personne.

    Qui sait ? Vous y trouverez peut-être des réponses à quelques questions. Voire plus, si affinités.

    Si votre démarche ne vous incline pas dans ce sens, les mêmes arguments tiennent encore.

    De plus le bouddhisme est rationaliste, sur son versant philosophique, et bien des découvertes récentes en psychologie par exemple, étaient largement connues des bouddhistes depuis les temps anciens. Rappelons par exemple que l’inconscient, la psychologie collective, ne furent connues de l’Occident qu’à partir des travaux de Freud. (C’était un pionnier qui agissait pour la science, et pour le bien de l’humanité mais aussi pour alléger la souffrance de ses patients, ne l’oublions pas, même si maintenant sa pensée paraît très confuse, rendons lui hommage quand même. )

    Mise en garde sur le bouddhisme.

    Le bouddhisme n’est pas une sinécure, sous son aspect débonnaire toujours sourire aux lèvres, se trouve une doctrine, plutôt ardue et difficile.

    La discipline de vie des bouddhistes n’est pas à la portée de n’importe qui. Même de qui le veut, surtout de qui le veut ! Pour les butineurs de parfums à la mode et les amateurs de pratiques exotiques, – comme la méditation, par exemple.

    Ils risquent de repartir bien vite, dès les premières crampes venues.

    Les belle images de l’art bouddhique aux couleurs chatoyantes, expriment peut-être une autre réalité, – dont ils ne veulent certainement pas entendre parler.

    L’enseignement bouddhiste, peuvent se résumer à ceci, au moins dans les premiers temps :

    Seul face à soi-même. Personne n’aime ça ! Et ce n’est que le début.

    Plus dangereux encore, toutes sortes d’attrape-nigauds, où l’on vous fait croire au nirvana, par des pratiques étranges ou des rituels ésotériques, moyennant finances, en profitant de la mode bouddhiste. (Les bouddhistes ne sont en rien responsables de cet état de fait, il s’agit là de charlatans opportunistes naturellement. Mais prudence quand même, sachez où vous mettez les pieds.)

    Des mots comme Zen, Nirvana, Karma, sont passés dans le langage courant.

    Zen, ça sous-entend « relax » décontracté, erreur ! Nirvana, autrement dit, illumination, lumière holistique, flotter dans les airs, erreur !

    Karma ça veut dire destin, erreur !

    Bon j’arrête là, sinon je vais vous faire peur, et ce n’est pas ma visée, bien au contraire.

    Quelques précisions :

    Le bouddhisme est une religion non théiste (cela veut dire que la notion de dieu n’y apparaît pas).

    La position des bouddhistes est la suivante : Nous ne pouvons nous prononcer sur ce sujet.

    Hormis sous sa forme taoïste, où la position est plus nuancée, bien que conforme au canon bouddhique.

    Le Bouddhisme philosophique est dit non dualiste (cela veut dire, qu’il n’y a pas opposition des contraires).

    Hinayãna Petit véhicule : notion péjorative, obsolète, n’est plus employée.

    Mahãyãna Grand véhicule, pas plus grand que le petit, notion orgueilleuse, obsolète, n’est plus employée.

    Le bouddhisme est un véhicule, vers le Nirvana, l’abandon ultime des illusions.

    Le mot religion est un mot latin qui veut dire « relier à ».

    Rien de plus, (chacun interprète ensuite à sa manière).

    Voir Hannah Arendt, Crise de la Culture 1961.

    ***

    ***

    Et comme d’habitude je vais être un peu hors sujet.

    Parce que sinon c’est trop sérieux et c’est pas drôle.

    Je vais vous parler de l’eau.

    L’eau c’est un liquide qui coule partout.

    Et y en a partout sauf dans le désert évidemment, sauf dans les oasis, où là il y en a.

    De l’eau, il y en à aussi dans le ciel, ça s’appelle des nuages, mais c’est de l’eau.

    L’eau il y en a au pôle nord, ça s’appelle de la glace, mais en réalité c’est de l’eau.

    Il y a 400 millions d’années il y avait de l’eau, c était de l’eau, mais personne n’en savait rien, puisqu’à cette époque il n’y avait que des dinosaures. Les dinosaures ne savaient pas qu’ils buvaient de l’eau, mais comme ils avaient soif, il la buvaient quand même.

    Aujourd’hui nous buvons de l’eau, et évolution de l’espèce oblige, comme nous sommes des homo sapiens version deux, sapiens sapiens, modèle amélioré de l’ancienne version un, néandertalienne…

    Eh ! bien ! Nous savons que, quand nous buvons de l’eau, c’est de l’eau. On est très fort, et y en a beaucoup dans la Capi. (Capi , c’est un mot qui vient du latin capus, capitis, la tête, chapeau, un capitaine y a Capi dedans, dans Capitale, décapité ou capuche…)

    Et, maintenant, ça se complique un petit peu.

    L’eau que nous buvons aujourd’hui, l’eau du robinet par exemple, cette eau-là est passée plusieurs fois dans le ventre de dinosaures, pour vous dire la vérité, mais toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, c’était dedans, même.

    Conclusion : C’est toujours la même EAU.

    Conclusion de la conclusion : C’est dedans pour NOUS aussi.

    Conclusion de la conclusion de la conclusion : Ça sera dedans ou dehors mais ça s’appelle de l’EAU quand même.

    Et…

    Tonnerre de Brest !

    Pourvu que ça dure !

    Ne dit-on pas : – Qui est à l’appareil, ah ! l’eau !

    Autre chose.

    Pour les connaisseurs et petit futés.

    N’oublions pas que tout ce que nous en savons, c’est parti des recherches sur la thermodynamique.

    Et d’une énigme concernant une histoire de four, où la couleur violette, ne se comportait pas comme attendu.

    Les conséquence furent innombrables :

    Déterminisme obsolète

    Exactitude Statistique

    Traverser un mur

    Possible  !

    Probable  !

    Réalisable  !

    Le chat est-il mort ou vivant ? Les deux, mon général !

    Et comme dirait la mère Denis, vieille lavandière du terroir, ça c’est ben vrai.

    Les vieilles dames ont toujours raison, mais personne ne les écoute.

    La même chose mais autrement.

    Dans le village des schtroumpfs bleus, il y a un barbier

    Il y a ceux qui se font raser par le barbier, barbu

    Il y a ceux qui se rasent eux-mêmes, barbant pour le barbu

    A quelle catégorie appartient le barbier ?

    Les deux mon général !

    Est-ce possible !!? Oui mon général !

    Sixième ! Théorie des ensembles, mon général !

    ***

    ***

    Bibliographie :

    Pour en savoir plus :

    Dennis Gira. : Comprendre le Bouddhisme. Bayard Editions. Le livre de poche 14366.

    Certainement l’un des écrits le plus complet sur ce sujet. La philosophie bouddhiste y est abordée sous toutes ses formes, le contexte historique et la présentation des différentes écoles bouddhiques, leurs doctrines et leurs pratiques. Mention spéciale, ce livre n’a pas été écrit par un bouddhiste, mais par un catholique pratiquant, qui s’est donné pour tache, de présenter le bouddhisme aux chrétiens. Pour ceux que cela rebuterait (lire un catholique), le travail est sans reproche et l’ouverture d’esprit totale. La présence bouddhiste en France, où et à qui s’adresser, inclus.

    Walpola Rahula : L’enseignement du Bouddha (d’après les textes les plus anciens), Editions Point Sagesses Sa13.

    Au cœur du Bouddhisme le Theravada (Thera-vãda) l’école des anciens, le Bouddhisme orthodoxe.

    Présentation de la doctrine bouddhique tel qu’elle fut enseigné, par le Bouddha lui même.

    Toutes les écoles bouddhiques reconnaissent la validité des textes du Theravada (c’est ce qu’il faut apprendre en premier), ensuite, selon la pratique.

    * La présentation des quatre nobles vérités de la présente page est largement inspiré de ce livre ( en partie reproduite ).

    Conséquence : l’honnêteté m’oblige à cette précision. Si votre intérêt pour cette rubrique dépasse le cadre du simple dilettantisme, pour plus de sécurité, lisez la version originale.

    Chögyam Trungpa : Le mythe de la liberté (et la voie de la méditation) Editions Point Sagesses Sa18.

    Au sommet du bouddhisme le Vajrayãna (Bouddhisme tibétain). Ce livre présente la pratique du Vajrayana, bouddhisme tantrique dit aussi adamantin, hautement philosophique, et il explique ce qu’est la pratique tibétaine, sans concession et sans vous bercer d’illusions, y sont décrites les étapes et la progression nécessaires pour atteindre l’éveil. Ce livre s’adresse à ceux qui connaissent déjà un peu le sujet. (Vajrayana : Véhicule de la foudre et du diamant).

    Shunryu Suzuki : Esprit zen esprit neuf Editions Point Sagesses Sa8. Un peu à part, le Bouddhisme Zen, (Comme le Bouddhisme chinois Ch’an dont il est issu, cette école bouddhiste, est autant d’influencebouddhiste que taoïste).

    Débarrassé de sa gangue martiale, le bouddhisme Zen que présente Shunryu Suzuki., est un bouddhisme simple sans complication, presque commun.

    Il n’y est pas question de Satori (illumination), ou de long discours amphigourique, mais seulement, retrouver « l’esprit du débutant ».

    l’esprit du débutant Avant la fin de la pluie, nous entendons un chant d’oiseau. Même sous la neige épaisse, nous voyons poindre des perce-neige et des pousses nouvelles.

    Maurice Percheron : Le bouddha (et le bouddhisme). Editions du Seuil 6.

    Le travail d’un historien, présentation du Bouddhisme dans son contexte historique de l’antiquité indienne.

    Panoramique : le Bouddhisme sous toutes ses formes, indienne, chinoise, mongole, d’Asie du sud-est…

    Très bien illustré. (Tout public, si vous ne connaissez pas le bouddhisme, commencez donc par celui-là).

    Alexandra David Neel : Voyage et aventure de l’esprit, Editions Albin Michel. Espaces libres n°45.

    Récit, peut-être le plus intime des textes d’Alexandra David Neel . Philosophe et romancière, ethnologue et grande voyageuse, elle nous parle de sa rencontre avec les bouddhistes du Tibet, dans un livre magnifique.

    On ne rend pas assez hommage à son œuvre, pourtant par ses écrits (Tous des carnets de voyages), elle devrait être considérée comme un pilier de la littérature française du XXe siècle. Sa part active,dans l’implantation du bouddhisme dans notre pays, est de tout premier ordre (prépondérante).

    ***

    JPB (avec l’aimable collaboration de M. Paco Alpi).

  • Rémy Gastambide, peintre et illustrateur d’origine vietnamienne

    Rémy Gastambide, peintre et illustrateur d’origine vietnamienne

    Cours de dessin par l’artiste peintre et illustrateur d’origine vietnamienne Rémy Gastambide, les samedis à partir du 24 septembre 2016, de 10h30 à 12h, à Paris 13e

    By | septembre 22, 2016
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    Les cours de dessin académique et d’observation, ainsi que les cours de dessin avec modèle vivant commenceront à partir du samedi 24 septembre 2016.

    Le 2ème cours aura lieu le samedi 1er octobre 2016

    Horaire : 10h30 – 12h.

    Lieu : 68, avenue d’Italie – Paris 75013 – Métro : Tolbiac

    Pour plus de renseignements sur ces cours de dessin de l’artiste peintre et illustrateur d’origine vietnamienne Rémy Gastambide,

    le contacter par téléphone au 06 61 47 37 85

    ou par e-mail à l’adresse remy.gastambide@free.fr.

    Le numéro de téléphone et l’adresse e-mail de Rémy Gastambide figurent en bas de l’affiche ci-dessous avec en haut des éléments de son C.V.

    Les personnes qui souhaitent suivre les cours accompagnées de leur(s) enfant(s) sont les bienvenues.

    Rémy Gastambide pourra donner des cours de dessin adaptés à l’âge et au niveau de ces enfants, s’ils le souhaitent.

    D’autres informations seront ajoutées plus tard.

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    Photo de la une de thierry beyne

  • « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

    « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

     

    Appel à soutien du projet de spectacle « Fils du Dragon, enfants de la Lune » de Marie Ann Trân.

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    Notre amie, Marie Ann Trân, chanteuse, comédienne, metteuse en scène… et membre du MCFV,
    porte le projet de spectacle « Fils du Dragon, enfants de la Lune » depuis trois ans.

    Sa création est prévue, à partir de janvier 2017, au Centre Culturel d’Orly, puis en d’autres lieux de la région parisienne.

    A travers l’histoire de sa famille Trân, en exil du Mékong à la Marne, elle s’interroge sur le devenir des enfants d’immigrés à travers le cheminement de son propre passé et de celui des siens.

    Nous pouvons lui apporter notre soutien par un don, si modeste soit-il, et/ou en diffusant cet appel à soutien.

    Il suffit de cliquer sur la plateforme proarti.fr : http://www.proarti.fr/collect/project/fils-du-dragon-enfants-de-la-lune/0

    Et sur leur site, rechercher « Fils du Dragon, enfants de la Lune ».

    Merci.

    Nam Trân

    Photo de la une de thierry beyne

    *********************************

    N.B. Message de Marie Ann Trân du 13 octobre 2016 :

    Chers amis,  nous avons l’immense joie de vous annoncer que la collecte des dons a été fructueuse !  CEPENDANT, le montant atteint était un minimum. Si nous pouvions l’augmenter ne serait-ce qu’un peu, ce serait formidable car beaucoup de subventions sont encore incertaines. Je me permets donc de vous relancer, tout don alimente le flot vers une meilleure réalisation de ce spectacle mêlant théâtre musical et arts numériques.

    Très cordialement,  Marie Ann Trân et toute l’équipe.

    Si ce lien ne fonctionnait pas (ce qui arrive parfois) après plusieurs tentatives, il est possible de faire un don par chèque.

    Cliquer ici pour télécharger le formulaire de don par chèque

  • « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    « The rough guide to china »

    Avez -vous déjà entendu de la musique chinoise ? Au resto certainement, mais entre deux bouchées de porc au caramel ou de canard laqué ! Ecouter c’est tout autre chose, c’est détester ou adorer et du coup jeter ou en redemander.

     

    « The rough guide to china » nous plonge instantanément dans une myriade de musique chinoise. Nous sommes transportés, comme par magie, de l’opéra de canton au punk délirant de Pékin, des guitares hargneuses au pipa tant apprécié des mélomanes chinois. Au travers cette compile extrêmement originale et désarmante , nous découvrons l’évolution et la révolution de la musique de l’empire du milieu confronté à une histoire pressante et oppressante.

    Un son agréablement  » has been », donne aux compositions les plus actuelles , un charme qu’on aime ou que l’on déteste. A la fois rugueux et précieux, attirant et fragile, « The rough guide to china », CD intemporel, ne laisse personne indifférent.

    NB : ne pas rater les n° 1 et 10

    « The rough guide to china », ref :RGNET 1122

    WORLD MUSIC NETWORK/ Distribution Harmonia Mundi

     

  • Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Enfin ils débarquent d’une longue période de silence. Ils arrivent tels des conquérants sur des destriers de couleurs, de formes et d’espace.

    Jamais ces nouveaux aventuriers de la toile, ces façonneurs de sculptures n’ont été si présents dans la galaxie des créateurs. Les artistes asiatiques nous assènent des œuvres nouvelles, innovantes et parfois même dérangeantes. Longtemps cachés dans un méandre de complexes ou d’interdits, ils galopent aujourd’hui tels des chevaux sauvages et indomptés.

    Asietralala se veut le site des créateurs d’extrême- orient telle une boîte de Pandore irrémédiablement positive et vivifiante. Alors peintres, sculpteurs, couturiers, musiciens, artistes aux yeux bridés, déclenchez vos talents avec Open Mag. Nous savons que vous vous cachez, sortez enfin de votre si longue retraite

    Une artiste Franco- chinoise vous présente une oeuvre original

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Yi King ou Yi Jing

    Par maître JPBPeut être orthographié de trois manières différentes, Yi King, Yi Jing ou Yi Ching cela vient de la difficulté de traduire en caractères latins, les sons de la langue chinoise.

    Yi King, Yi Jing ou Yi Ching

    De quoi s’agit il ?

    Il s’agit du plus ancien livre chinois pilier de sa culture, référence depuis plus de trois mille ans d’histoire.

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    C’est le grand livre du Yin et du Yang, c’est ça le Yi King !

    Sa structure se compose de soixante quatre symboles appelés hexagrammes. Un hexagramme est composé de six traits superposés, ces traits ont deux formes possibles continu ou discontinue, qui peuvent être appelé monogrammes, le trait continu représente le yang le trait discontinue représente leyin.

    Chaque hexagramme est représentatif d’une situation humaine, l’ensemble des soixante quatre hexagrammes représente tous les types de situations (existentielles comme diraient nos brillants philosophes) qu’un être humain peut rencontrer dans une vie. Chaque Hexagramme porte un nom, un petit texte l’accompagne (explication, description de la situation), le commentaire, et pour chaque trait une petite sentence qu’on appelle aussi un jugement.

    Les 64 hexagrammes : disposition en cercle et en carré.

    A quoi ça sert ?

    La lecture du Yi King et la connaissance des soixante quatre hexagrammes, permettent de se familiariser, avec un système de pensée, toujours en mouvement, un hexagramme représente une situation, cette situation est analysée, commentée :
    - sur quoi elle repose
    - en quoi elle peut tendre
    - vers quoi elle peut évoluer
    - quels en sont les points forts
    - quels en sont les points faibles
    - quels sont les pièges
    - les chausse-trappes à éviter
    - quels sont les conseils qui y sont associés
    - comment bien se préparer à ce qui doit ou peut en découler (situation présente, situation en devenir.)

    Représentation contemporaine du Yi King.

    Ainsi hexagrammes après hexagrammes, se forme petit à petit, une représentation de ce qui est la nature même de ce qui nous anime c’est à dire le temps, les transformations ou mutations en un mot la vie, dans un univers en mouvement.

    Mise en garde sur le Yi King.

    Le Yi King n’est pas un livre facile, de plus il est assez éloigné dans sa forme et les approches de ce que nous connaissons en occident. Ce n’est pas un traité philosophique de haut vol, mais plutôt la mise oeuvre d’une pensée très terre à terre, ce qui rend le yi-king particulièrement déroutant au moins dans les premiers temps. De plus son apprentissage peut être fastidieux, la répétition sur le même modèle soixante quatre fois (les hexagrammes) peut rendre sa lecture ennuyeuse. Mais passées les premières difficultés, vous y découvrirez un livre d’une grande sagesse, qui sera vous récompenser de votre effort.

    Comme le bon vin la chose s’apprécie avec le temps et avec modération …

    Alors c’est compliqué ? non pas vraiment . Est que c‘est simple ? non pas vraiment. Alors c’est simple ou compliqué ? C’est entre les deux. C’est une chinoiserie alors !… Et chez nous s’est bien l’hexagone non !!? C’est comme un cadeau, tu défais les nœuds, de la ficelle, tu retires le papier, t’ouvres la boite et tu regardes à l’intérieur et si ça te plait, t’est content !!

    Pour conclure.

    Coin ,coin, coin, coin, coin, coin, un hexagone s’est six coins, un hexagramme six traits, et trois canards qui discutent, l’un dit « coin, coin » , les deux autres répondrent « coin, coin »,c’est six coins ou trois fois deux « coins,coins » c’est exaspèrant !… et hors sujet, et pas l’objet du Yi King, mais pour les canard le coin, coin, c’est une façon de parler, on à beaucoup à apprendre des canards, mais ça, c’est une autre histoire.

    ********

    Pa Kua :

    Les huit figures de base (Combinaison de trois traits yin yang)

    Représentation symbolique des éléments de la nature :

    Le ciel La terre Le tonnerre l’eau le feu la montagne Le Lac ou la brume Le vent

    Disposition en cercle des 8 trigrammes

    Pour en savoir plus.

    Le Yi Jing Cyrille Javary Collection BREF n° 20 Livre d’initiation au Yi King, livre de poche pas cher impossible de faire mieux en 127 pages, indispensable pour qui veut bien démarrer avec le Yi king . Du même auteur Cyrille Javary et Pierre Faure Yi Jing Le livre des changements collection Albin Michel (Très Erudit complet les 64 Hexagrammes, présentation moderne et soignée, livre broché de qualité.)

    Yi King Lieou Yi-Ming ,Thomas Cleary Collection Point Sagesse Sa167 Livre de poche pas cher édition point sagesse garantie de sérieux, complet texte et commentaire, d’une qualité exceptionnelle, mais difficile pour une première approche.

    Yi King Le livre des transformations Richard Wilhelm Collection Etienne Perrot. Livre relié prix raisonnable, reconnu comme étant une référence, un classique parmi les meilleures traductions occidentales du Yi King .

    Vivre le TAO Marie Delclos Edition Trajectoire. Livre d’introduction à la pensée Taoïste, efficace et pratique, large éventail des différents aspects de cette forme ancienne de sagesse ou le Yi king est abordé de manière simple et didactique, tout public.

    Les quatre saisons Antonio Vivaldi. Musique classique style baroque,meilleure interprétation du Yi Kingpour violon et orchestre. Je plaisante naturellement, bien que …

    Photo de la une de Grégoire de Gaulle

     

  • Confusius

    Confusius

    Confusius

    Confucius

    Le grand maître de sagesse chinoise, Confucius en chinois Kongfuzi (551-479 av.J.-C.).

    Confucius naquit dans l’état de Lu (l’actuelle province de Chantong), à Tseon une petite bourgade de cette principauté.

    De famille noble il reçut une éducation raffinée, mais il connut aussi les revers de fortune et même des périodes de pauvreté.

    Homme politique, Confucius exerça différentes charges publiques, jusqu’au plus haut niveau ( gouverneur…). De l’avis général, ses actions et réformes furent couronnées de succès.

    C’est comme philosophe qu’il fut le plus connu, jamais dans l’histoire des peuples, un homme n’aura autant imprégné de son passage, la culture de son pays.

    La philosophie de Confucius, ou l’humanisme chinois :

    L’enseignement de Confucius est tourné tout entier vers la morale et le respect des valeurs traditionnelles.

    Selon lui, l’homme devrait régler sa conduite sur cinq vertus :

     La bonté
    La droiture
    La bienséance
    La sagesse
    La loyauté

    Le respect des parents, la vie, et la mort sont les trois concepts de base qui ordonnent les plus hautes valeurs morales.

    Le Ren ou « qualité du cœur » représente la suprême vertu, ce terme peut aussi vouloir dire grande noblesse, ou qualité de l’homme accompli. La notion de centre ou milieu pilier de la pensée chinoise, est associé au Ren, dans la philosophie de Confucius.

    Confucius fut un homme de son temps, plus soucieux d’efficacité dans l’action, que réellement novateur, ses idées et ses références existaient bien avant lui, d’ailleurs il n’invente rien, mais propose plutôt d’être en conformité avec la tradition. Alors pourquoi, Confucius, est- il considéré comme le plus grand philosophe chinois ? C’est parce qu’il incarne cette tradition et il en est le dépositaire.

    Après Confucius la tradition n’est plus la tradition, mais deviendra le confucianisme. De là, une confusion toujours possible entre, Confucius et le confucianisme.

    Autres aspects du confucianisme  :

     La pratique de rituel, et de rites compliqués doit aider à la prise de conscience de la magie du monde, en lieu et place de toute métaphysique.

     La standardisation à outrance de la société, par l’entremise d’une administration rigoureuse et qui tatillonne, qui doit tout codifier et tout réglementer, jusqu’aux moindres détails de la vie quotidienne .

     Les rapports humains totalement maîtrisés, hiérarchisés, acceptés, conformes à la tradition sont tendus vers un seul but, établir une société de pure réactivité.

    Il s’agît là de dérives du confucianisme, postérieures à Confucius lui-même, bien que ces dérives soit contenues potentiellement ; c’est implicite déjà dans sa pensée …

    Philosophe du bon sens, lettré de grande érudition, éminent pédagogue, ses paroles sont pleines de sagesse, de nombreuses maximes chinoises lui sont attribuées, en cela Confucius reste et restera toujours un modèle pour les chinois.

    « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. »

    Etait-il pour autant, ce qu’il est convenu d’appeler un sage ? Vers la fin de sa vie, lui-même reconnut que non …

    N’est -ce pas là, le début de la grande sagesse…

    *****

    Indications bibliographiques en fin de page.

    L’interlude ne traite pas de la philosophie de Confucius, mais parle de tout autre chose .

    *****

    Comme d’habitude on se détend un peu.

    Attention 5 4 3 2 1, ça par en vrille !

    Schrödinger aurait dit la même chose à son chat, quand il découvrit la structure de l’ADN.

    Interlude ludique et éducatif :

    Un peu de géométrie c’est bien, aussi . Il est plat ton truc , me direz vous, mais tout le monde ne s’appelle pas Confucius , le matou de ma voisine , plus exactement une petite bête adorable de l’espèce des félidés , s’appelle Ondine , c’est jolie comme nom , le chien d’ Henri (Li chien page d’accueil du cite) s’appelle Virgile , c’est jolie également . Alors pourquoi ne pas plaisanter avec Confucius , c’est bon pour les zygomatiques. Si c’est plat mon truc, c’est qu’il m’est difficile de faire autrement bien qu’il existe certaines méthodes , mais je ne les maîtrise pas encore suffisamment . De toute manière cela serait trop complexe , et pour moi Z veut encore dire Zorro et c’est peut être pas plus mal, et h c’est la constant de Planck, je suis pas complètement ignare non plus , la fluctuation du vide fut découverte parLao-Tseu , il y à très longtemps , et Tchouang-Tseu , en a conclu, fort logiquement, que le néant n’existait pas , certains en doutent encore et ont du mal à l’admettre ; nous sommes au XXI e siècle !

    Pourquoi le néant n’existe pas ? Parce il est impossible de faire démarrer quoi que ce soit à partir de zéro, alors que le vide est partout présent, et ingrat que nous sommes, nous nous en rendons même pas compte .

    Pour le reste à savoir les bulles, je n’aborderais pas ce sujet aujourd’hui , du reste, cela me paraît inopportun .

    Asietralala est un site qui parle de l’Asie , pas des bulles , enfin … On verra ?

    Au hasard une question : ça ne vous dérange pas ce zéro noté origine dans le plan cartésien ? Source ( plus, moins, rond ) , noté « ±O ». Serait ce tout aussi pertinent (en attendant mieux)…

    Ah oui aussi ce qu’aucun prof de math ne dit : « Un l’ensemble vide, est vide, parce que l’on ne sait pas ce qu’il y a dedans. »

    Présentation géométrique d’un truc plat . Construction d’un Gag !

    Géométrie astralitiaque « l’aqualab » :

    Sur la base du carré magique de neuf.

    On fait un rond dans le carré. On cherche le centre, comment ? On fait une croix St André pardi !

    Aller on continu, jaune sur fond gris.

    Pas très gaie hein…

    Et le carré au centre, comment on fait ?

    De la couleur pour voir si c’est beau ?

    Ho ! C’est beau !

    Le carré dans le milieu ?

    C’est comme ça qu’on fait !

    C’est comme un moteur électrique, ou presque …

    On met un truc bidule chose dedans.

    Encore plus jolie !

    Mais le truc bidule chose , comment on fait ?

    Attend je vais te le dire…

    Mais avant je mets de la lumière dedans .

    Incroyable ! Improbable !

    Mais le truc bidule chose, comment on fait ?

    Comme ça !

    C’est un rond dans un carré.

    C’est ni rond , ni carré , c’est magique.

    Et comme tout ce qui est magique , il y à un truc.

    Si tu as compris, c’est bien.

    Si tu n’as pas compris, donnes ta lange au chat.

    Ou, demande le à la lune.

    Alors maintenant ! Toujours convaincu de la platitude de la pensée chinoise, incapable de la moindre abstraction ?

    Fin de l’interludique .

    Tout ce qui est mentionné dans cet interlude ludique, n’est que pure fantaisie et ne doit, ni ne peut être pris trop au sérieux. Cela, n’est qu’une incertaine manière de s’exprimer, et qui ne s’appuie sur aucun fait scientifiquement prouvé.

    *****

    Retour à Confucius.

    Pour en savoir plus sur Confucius  :

    Pierre Do-Dinh. Confucius et l’humanisme chinois. Edition Points sagesses Sa187. Le livre qu’il faut lire si l’on ne connaît pas ou peu le sujet.

    Entretiens de Confucius (Traduit du chinois par Anne Cheng.) Edition Points Sagesses Sa24. Compilation effectuée par les disciples de Confucius, recueil de la parole du maître. Incontournable.

    Karl Jaspers. Confucius. Edition Noé. (Karl Jaspers. Philosophe allemand l’un des pères de l’existentialisme.) Dans cet essai Karl Jaspers, brosse un portrait de l’homme Confucius, et n’aborde pas ou très peu le confucianisme, il décrit un homme soucieux de résoudre les problèmes de son temps, recherchant avant tout l’efficacité.

    François Jullien. Traité de l’efficacité. Livre de poche biblio essais Edition Grasset 4292. Au combien riche d’enseignement ! L’efficacité version chinoise, aux antipodes de la notion d’efficacité occidentale. Complémentaire à une bonne connaissance du confucianisme. Qu’entend t’on par efficacité en Chine, si vous le savez déjà, ce livre ne sera pas une grande surprise, mais si vous l’ignorez alors vous risquez d’être sidérés, au point de remettre en question votre propre référentiel sur ce sujet.

    JPB.

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Les premiers photographes au Viet Nam

    En coédition avec l’ASOMSous la direction de Loan de Fontbrune
    Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre : celle de photographes français précurseurs de leur art avec le Viêt Nam du XIXe siècle. Cochinchine, Tonkin, Annam : des régions alors méconnues dont Gsell, Hocquard, Dieulefils… sauront saisir avec acuité la société aujourd’hui disparue.
    Les bords de la Rivière de Saïgon en 1880, l’empereur Thành Thái vers 1897, le tombeau du roi Thiêu Tri… Au fil de cent cinquante et une photographies réunies pour la première fois par l’Académie des sciences d’outre-mer, c’est à un voyage dans le temps que nous voici conviés à travers l’objectif de ces précurseurs.Un voyage dans le temps passé que les chercheurs du temps présent ont su, avec passion, réveiller pour nous, confirmant au passage que le pouvoir mystérieux de la photographie demeure intact…

    Ouvrage disponible chez RIVENEUVE EDITIONS

    Adresse : 85 Rue de Gergovie, 75014 Paris

    Téléphone : 01 45 42 23 85

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

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    ( Texte initialement paru aux éditions « Cercle d’Art » en 1995, revu et corrigé).

    La dénomination « bleu de Hué » est attribuée à des porcelaines décorées en bleu sous couverte, fabriquées en Chine à partir du début du XVIIIème siècle, à l’usage de la Cour du Việt Nam.

    Le Việt Nam devait, selon la coutume, porter des tributs aux empereurs chinois. En contrepartie, les rois et les mandarins vietnamiens pouvaient commander à la manufacture impériale de Jingdezhen, dans la province du Jiangxi, des porcelaines d’après les modèles remis aux ambassadeurs se rendant à Pékin.

    Cette porcelaine dite « d’ambassade » comporte deux grandes catégories :

    – des porcelaines de commande d’inspiration vietnamienne dans les formes et les décors, et d’exécution chinoise ;

    – des porcelaines de Chine offertes comme cadeaux diplomatiques au pays tributaire.bol bleu hue

    Ces pièces exceptionnelles et rares sont d’une exécution parfaite à tous les points de vue : forme impeccable, dessins très soignés, caractères chinois artistiquement tracés. Les motifs, puisés à la source chinoise, sont nombreux et variés : objets symboliques taoïstes ou bouddhiques, végétaux, fleurs et fruits, généralement associés à un animal (orchidées et papillons, lotus et crabes, pruniers et daims…), paysages où sont retracées des scènes historiques ou légendaires, animaux mythiques (le dragon à cinq griffes, emblème du roi ; le phénix, emblème de la reine ; la licorne, emblème du prince héritier, et la tortue qui symbolise la longévité).

    Datant de l’époque des rois Lê (qui règnent mais ne gouvernent plus) et des seigneurs Trịnh qui exercent le pouvoir effectif au nord (notamment Trịnh Sâm 1767-1782), les porcelaines un peu lourdes , au blanc très pur, au bleu de cobalt intense portent sur leur base les caractères chinois Nội Phủ Thị…« résidence intérieure ». Certaines de ces porcelaines sont destinées au Nội Phủ Thị Trung (résidence du centre), d’autres au Nội Phủ Thị Hữu (résidence de droite), Nội Phủ Thị Bắc (résidence du nord), Nội Phủ Thị Nam (résidence du sud), Nội Phủ Thị Đông (résidence de l’est) , d’autres enfin au Nội Phủ Thị Đoài (résidence de l’ouest) . Cette dernière marque est inscrite en relief sur fond blanc, les autres étant tracées en bleu sous couverte.

    Les porcelaines portant les inscriptions Khánh Xuân ou Khánh Xuân Thị Tả, avec des décors de dragons et de licornes qui entourent le caractère « longévité », servaient au culte des ancêtres des seigneurs Trịnh.bol bleu de hué

    En 1771 commence la révolte des frères Tây Sơn originaires du Bình Định, dans le centre du Việt Nam, contre les seigneurs Nguyễn qui gouvernent au Sud.   Nguyễn Huệ, l’un des trois frères, se proclame roi sous le nom de Quang Trung à Phú Xuân (Huế) en 1788, après avoir pris Thăng Long (Hà Nội) et provoqué la chute des Trnh et des Lê. En 1789, fort de sa grande victoire sur l’armée chinoise des Qing qui avait envahi le pays, Quang Trung envoie des ambassades auprès de l’empereur Qianlong (1736-1795). De ces missions en Chine ont été rapportées des porcelaines parfois craquelées et cerclées de cuivre, ornées de poèmes illustrant le décor, écrits en caractères chinois ou nôm (système sinisant de transcription de la langue vietnamienne remontant  au XIIIème siècle). Sous le règne du roi Quang Trung soucieux de forger un sentiment national affranchi de l’influence chinoise, le nôm, langue du peuple, se substitua au chinois classique.

    A la même époque, d’autres marques destinées à une plus large diffusion, telles que Ngoạn « bibelot », Ngọc « jade », Ngoạn ngọc « bibelot de jade », Chính ngọc « vrai jade », Mỹ ngọc « beau jade », Ngọc lâu « pavillon de jade », Nhã ngọc ou Nhã ngoạn « élégant jade ou bibelot», Ngọc trân, Trân ngọc ou Trân ngoạn « jade, bibelot précieux », Thanh ngoạn « pur bibelot »…constituent des appréciations flatteuses par la comparaison de la porcelaine à la plus précieuse des matières. Ces marques proviennent d’ateliers différents, actifs jusqu’au XIXème siècle.

    L’interrègne des Tây Sơn est de courte durée. Quang Trung meurt en 1792. Le prince Nguyễn Ánh entreprend alors la reconquête du pays qu’il réunifie en 1802, fondant à Huế la dynastie des Nguyễn qui s’achèvera en 1945 avec l’abdication de l’empereur Bảo Đại.

    Sous le règne des Nguyễn, les pièces d’ambassade sont datées d’après un système composé de dix « troncs célestes » et de douze « branches terrestres » qui, par combinaison, donnent un cycle de 60 unités servant à numéroter les années.

    Règne de Gia Long (1802-1820) : on trouve les marques Gia Long niên tạo « fait sous le règne de Gia Long » ; Giáp Tý,  Giáp Tý niên chế « fait en l’année Giáp Tý » (soit 1804), Mậu Thìn…(1808), Kỷ Tỵ…(1809), Canh Ngọ…(1810) ; Kỷ Mão, Kỷ Mão niên chế, Kỷ Mão ngự chế « fait par ordre royal en l’année  Kỷ Mão » (1819).

    Règne de Minh Mạng (1820-1841) : marques Minh Mạng niên tạo, Minh Mạng niên chế ; Canh Thìn, Canh Thìn niên chế (1820), Tân Tỵ…(1821), Nhâm Ngọ…(1822), Giáp Thân…(1824) ; Ất Dậu,  Ất Dậu niên chế, Ất Dậu niên tạo (1825) ; Bính Tuất, Bính Tuất niên chế (1826), Đinh Hợi…(1827), Mậu Tý…(1828) ; Canh Dần, Canh Dần niên chế (1830) ; Bính Thân (1836).

    Règne de Thiệu Trị (1841-1847) : marques Thiệu Trị niên tạo, Thiệu Trị niên chế ; Tân Sửu, Tân Sửu niên chế (1841) ; Ất Ty, Ất Ty niên chế (1845) ; Đinh Mùi (1847).

    Règne de Tự Đức  (1848-1883) : marques Tự Đức, Tự Đức niên tạo, Tự Đức niên chế ; Nhâm Tý mạnh đông « fait au 10ème mois de l’année Nhâm Tý » (1852) ; Đinh Tỵ, Đinh Tỵ niên chế (1857) ; Mậu Thìn, Mậu Thìn niên chế (1868), Tân Mùi…(1871), Tự Đức Tân Mùi ; Bính Tý ngự chế (1876), Bính Tý hàm chế « fait suivant les ordres en l’année Bính Tý ».

    Règne de Khải Định (1885-1925) : Khải Định niên tạo, Khải Định niên chế, Khải Định niên hiệu ; Khải Định Tân Dậu niên tạo (1921), Khải Định Ất Sửu (1925).

    A partir du règne de Minh Mạng, un certain nombre de pièces décorées de deux dragons crachant, l’un une boule de feu, l’autre de l’eau, sont marquées Minh Mạng niên chế « fait sous le règne de Minh Mạng », puis Thiệu Trị niên chế « fait sous le règne de Thiệu Trị ». A la mort du souverain, ces porcelaines sont placées sur l’autel du défunt, dans les temples dédiés à son culte. Sur certaines de ces pièces sont parfois alors gravés à la main des caractères qui en indiquent le nouvel usage : Lễ « en offrande » est l’une des plus typiques de ces mentions ajoutées.

    L’empereur Thiệu Trị affectionnait particulièrement le décor ám long « le dragon se cachant dans les nuages » ainsi que la forme octogonale, d’influence occidentale : il commandait des services entiers décorés de dragons dans des médaillons (marque Thiệu Trị niên tạo). Mais il ne régna que six ans et il est très difficile de distinguer les pièces fabriquées sous son règne de celles commandées par son successeur l’empereur Tự Đức : tous les deux faisaient marquer certaines de leurs pièces du caractère Nhựt « jour ou soleil » dont leurs noms sont composés. Par ailleurs on retrouve sur des porcelaines de Huế les marques Nội Phủ…car les pièces anciennes (d’époque Lê-Trịnh ou du début des Nguyễn) servent souvent de modèles pour les pièces plus tardives, aussi bien en ce qui concerne la marque que le motif ou la forme. Pour distinguer les pièces originales des pièces de reproduction, il faut comparer la pâte, la couverte, la qualité des émaux et du trait…

    Parmi les porcelaines destinées à l’usage de la Cour de Huế, les plus appréciées sont les pièces à décor ngũ liễu (les cinq saules), trúc lộc (bambous et daims), phi minh túc thực  (quatre oies sauvages en train de voler, de crier, de s’abriter et de manger), hạc rập : décor qui représente deux oiseaux à un seul œil et une seule aile, ne pouvant voler que par couple, symbolisant la pathétique histoire d’amour de l’empereur Han et de la concubine Dương :

    « Au ciel, nous jurons de faire comme l’aile liée à l’oiseau (1)
    Sur terre, nous formons le vœu d’être des liên lý chi »
    (arbres aux branches inextricablement  emmêlées) ;

    ou Bá Nha Tử Kỳ, où l’on voit Bá Nha, vieux mandarin et grand musicien, assis dans une barque en train de jouer du luth. En cachette, Tử Kỳ, un jeune bûcheron, écoute attentivement. S’étant liés d’amitié grâce à la musique, ils se donnèrent rendez-vous l’année suivante au même endroit. Bá Nha attendit vainement et, apprenant la mort de son ami, cassa son instrument car personne d’autre ne pourrait plus désormais apprécier sa musique. Ces personnages de l’antiquité chinoise symbolisent l’amitié et la fidélité à la parole donnée.

    Ces séries, de marques diverses, portent parfois des poésies écrites en caractères chinois ou en nôm, alors attribuées à de grand poètes dont Nguyễn Du (1765-1820), auteur du chef-d’œuvre national, le roman en vers Kim Vân Kiều. Envoyé en ambassade en Chine en 1813, il aurait commandé un service à thé au décor mai hạc (prunier et grue sacrée), accompagné de deux vers en nôm :

    « Nghêu ngao vui thú yên hà
    Mai là ban cũ hạc là người xưa »

    (Tout en chantonnant, je me plais dans la contemplation du paysage,
    Le prunier est un ancien ami, la grue sacrée une vieille connaissance)

    Les pièces ornées de poèmes étaient destinées aux lettrés et aux mandarins civils, celles décorées de  paysages plutôt réservées aux mandarins militaires.

    Toutes les porcelaines anciennes répondaient à des usages précis : bols, coupes, assiettes pour servir les mets…Certaines formes sont spécifiquement vietnamiennes. Ainsi le pot à chaux, servant à renfermer la chaux de coquillages utilisée dans la chique du bétel. Les pots sans anses sont pour la maison, les petits pots avec anses utilisés pour le voyage. On les trouve en forme de bouton de lotus, sphériques ou légèrement ovoïdes, portant un orifice circulaire ou ovale sur la partie supérieure du récipient, avec des anses terminées par des têtes de monstres ou des chauves-souris (symbole du bonheur).

    Un peu moins ancienne que le pot à chaux, la pipe à eau, autre objet de porcelaine typiquement vietnamien, est un pot couvert de forme pansue, percé dans sa partie supérieure de deux trous : dans le plus grand, au centre, est introduit le fourneau en bois qui contient le tabac et dans le plus étroit, situé sur l’épaulement, le tuyau de bambou par lequel la fumée est aspirée. Les pipes anciennes, au décor peint à la main, sont généralement munies d’une monture en cuivre ou en argent ciselé qui se compose d’une bande enserrant le col sur laquelle est adaptée une anse mobile. Sur le modèle plus tardif, une bande encercle le haut et une autre le bas, reliées entre elles par deux paires de bandes verticales, l’anse étant ajustée comme sur le modèle précédent. La pipe à eau est souvent placée à côté du service à thé, le tout posé sur un plateau en ivoire, en bois joliment sculpté ou incrusté de nacre, de forme rectangulaire ou carrée.

    Traditionnellement, les services à thé se composent d’une grande coupe en porcelaine posée sur une coupelle ronde et de quatre autres plus petites placées sur une deuxième coupelle plus grande. On verse d’abord le thé de la petite théière dans la grande coupe, dont le présentoir est rempli d’eau bouillante pour conserver le thé au chaud, puis le thé de la grande coupe dans les petites coupes pour le servir aux invités.

    La porcelaine à décor en bleu sous couverte, fabriquée en Chine sur commande vietnamienne et datant de l’époque des rois Lê et des seigneurs Trịnh au Nord, retrouvée ultérieurement en partie dans le Bình Định, terre des Tây Sơn, puis finalement regroupée à Huế sous le règne de l’empereur Gia Long, est un témoignage émouvant de toute une période de l’histoire du pays. Par ailleurs, elle montre l’originalité d’un Vit Nam qui, malgré l’influence chinoise, garde sa propre identité culturelle à travers les âges : si la technique est purement chinoise, les thèmes des décors sont vietnamiens.

    Cette porcelaine lisse et fragile, rare et recherchée aujourd’hui, est également un témoignage précieux de l’activité céramique chinoise du XVIIIème au XIXème siècle.

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

     

    (1) Ces vers viennent du poème Trường hận ca (Chant du regret éternel) de Bạch Cư Dị (Po Kiu Yi) :

    « Tại thiên nguyện tác tị dực điểu
    Tại địa nguyện vi liên lý chi »

    « Trên trời nguyện làm chim liền cánh
    Dưới đất nguyên làm cây liên cành  »

    (Trần Trng San)

    Photo à la une de Thierry Beyne