Étiquette : vietnamienne

  • Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

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    Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Des études sérieuses nous donnent des chiffres étonnants sur le nombre de calories affectés à certains plats fort connus de la cuisine asiatique et de la cuisine américaine. Evidemment nous allons pas rentrer dans l’explication des calculs judicieux et techniques de nos chercheurs car c’est du chinois pour les simples « pékins » que nous sommes.

    Cuisine asiatique, les calories :

    sushi-- Sushi 100 cal
    - Pâtés impériaux 180 cal
    - Riz cantonnais 125 cal
    - Soupe chinoise 120 cal
    - Boulettes de riz 120 cal
    - Sashimi 150 cal
    - Verre de saké 15 cal
    - Bière chinoise 40 cal

    Cuisine américaine, les calories :

    hamburger- Pizza 1245 cal
    - Cheese burger 2320 cal
    - Pop corn 370 cal
    - Hot dog 1500 cal
    - Frites no light 1270 cal
    - Menu burger 3140 cal
    - Chips 920 cal
    - Bière américaine 460 cal

    Alors la guerre fait rage entre lourdeur et légèreté, embonpoint et minceur, rototos intempestifs et estomac béat. La balle est dans votre camp, et vous devrez choisir le style culinaire qui s’adaptera le mieux à votre avenir physique et psychologique.

    Pour moi pas de doute possible, le choix est fait illico presto, même si je ne suis pas fort en mathématiques : cuisine asiatique. Je suis un poète car je fais des vers….

  • La petite eurasienne Gersende qui pousse- pousse!

    La petite eurasienne Gersende qui pousse- pousse!

    Une eurasienne qui pousse- pousse !

    La petite Gersende est née le 28 Janvier 2008 pour les JO de Pékin !

    Elle est arrivée bien vite car pour cette année olympique il fallait absolument être sur le podium.

    Gersende est arrivée et ses parents sont aux anges. Une maman bretonne et un papa quarteron asiatique (trois quart asiatique et un quart Européen) et voilà le résultat une vraie poupée aux yeux bridés.

    Une petite eurasienne au doux regard et qui a déjà charmé ses 2 grand-    mères et transporté toute sa famille pour un voyage aux frontières de l’amour, revient nous donner de ses nouvelles.

    Aujourd’hui nous sommes en 2016 et cette petite pépite pour sa famille a bien grandi, elle parle, rit, se plaint, fait des cachotteries… Sa maman et son papa la traque pour qu’elle ne regarde pas tropgersende la télé, pour qu’elle ne joue pas trop à la tablette ou ne s’empare pas dgersende chapeau coniqueu téléphone portable en « lousdé ».

    La voici à 2 ans et son désir de retrouver ses racines. Déjà un air coquin qui augure un caractère, un vrai caractère.

    Et puis rapidement les 6 ans viennent nous rappeler que le temps passe vite. Nos paroles ne sont plus des paroles d’évangile, Gersende dissèque nos propos et analyse nos réflexions. Finie la toute puissance des parents mais qui sont ravis de la voir grandir.

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    Gersende une eurasienne , mix Europe et Asie, pleine de vie qui s’épanouie dans sa famille . Elle est heureuse et toujours, disons souvent, souriante et pleine de vie.

    Alors RDV dans quelques années pour voir cette mini caille grandir et grandir et …..

  • Vietnam, le retour

    Vietnam, le retour

    Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !


    Vietnam d’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.Dégustation de plats du Vietnam

    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000 kms. Saigon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au vîetnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oil je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…

    La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui.

                             Baie d’Along (Vietnam)

    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …

    Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortège interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du Vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.

    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusque atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à incompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.

  • Bouddha

    Bouddha

    Bouddha

    Bouddha *

    Prince indien qui vécut au VI e siècle avant notre ère.

    Le mot, le nom Bouddha, veut dire l’éveillé. Le nom patronymique duBouddha est Siddharta Gautama Sakyamuni. Sakyamuni signifie : du clan Sakya, de la lignée Sakya.

    Bouddha, Bouddhisme, Eveil, Nirvana, Karma.

    De quoi s’agit il ?

    La doctrine du Bouddha est basée sur la découverte intime et bouleversante, qu’il fit de la souffrance humaine. Il en tira après une très longue méditation, un enseignement en quatre points, connu sous le nom des Quatre Nobles Vérités*.

    Les Quatre Nobles Vérités :

    - La souffrance. Dukkha
    - L’apparition de la souffrance. Samudaya
    - La Cessation de la souffrance. Nirodha
    - Le Sentier (La voie) Magga

    Dukkha La souffrance :

    Il décrit les formes de souffrances, mais aussi comment la souffrance apparaît et pourquoi, quels en sont les mécanismes, les causes. Ici, le Bouddha décrit cinq formes, ou sources, nommées agrégats (le cœur du bouddhisme) :

    La matière (solidité, fluidité, chaleur et mouvement).

    Les sensations (trois groupes de sensations, les sensations plaisantes, déplaisantes ou neutres).

    Les perceptions (ce sont les perceptions qui permettent de reconnaître les objets physiques ou mentaux) .

    Les formations mentales (ce groupe comprend tous les actes volitionnels, bon ou mauvais plus connus sous l’appellation « Karma »).

    La conscience (réaction du corps ou de l’esprit aux phénomènes extérieurs).

    Telles sont les cinq sources et les cinq formes de la souffrance.

    Samudaya L’apparition de la souffrance :

    Elle provient du désir. Et qu’est-ce que le désir ?

    C’est une soif, ardente, une avidité passionnée, ce qui fonde et produit la ré-existence. Cette soif d’être, d’être ou d’avoir, provoque aussi tous les malheurs des êtres vivants. Du conflit entre deux humains jusqu’aux guerres mondiales.

    Telle est la cause de l’apparition de la souffrance.

    Nirodha La Cessation de la souffrance :

    La troisième découverte est qu’il existe une émancipation, une libération possible.

    Le seul but possible, selon le Bouddha, c’est la libération, la cessation de la souffrance, subie, ou causée.

    En s’attaquant à la racine de la souffrance, c’est à dire le désir, la volonté, et même le sentiment du besoin, faim ou soif.

    Magga Le Sentier (La voie) :

    Connu sous la dénomination de Sentier du milieu, parce qu’il s’agit d’éviter les extrêmes :

    La poursuite du bonheur par la dépendance du plaisir des sens.

    L’ascétisme nihiliste (conçu comme bas et vulgaire).

    Le sentier est simplement la pratique juste des huit vertus :

    – Compréhension juste. – Pensée juste. – Parole juste. – Action juste. – Moyen d’existence juste. – Effort juste. – Attention juste. – Concentration juste.

    Voilà pour l’essentiel la doctrine bouddhique initiale.

    De la doctrine, et de l’enseignement originel, bien des mouvements sont nés, et bien des disciples ont constitué des écoles, qui se réclament toutes, plus ou moins de cette doctrine initiale.

    Le bouddhisme n’est certes pas une organisation totalitaire et unifiée, c’est plutôt un mouvement, et différentes écoles proposent leurs approches. Et cela peut surprendre, car ces différentes écoles semblent très éloignées entre elles, sur le fond comme sur la forme.

    (Je préfère le mot école à celui de secte qui a une connotation péjorative, bien qu’il existe aussi des sectes bouddhiques).

    Alors qu’est-ce relie entre elles ces différentes écoles. Quel est leur point commun ?

    Le point commun, c’est la recherche de la vérité, « la réalité ultime » : à savoir l’abandon du désir, la cessation de la souffrance, et la juste conscience du chemin qui est la vie .Tel est l’éveil.

    C’est ce que les bouddhistes appellent le Nirvana, en japonais Satori.

    Plus déroutant encore, certaines écoles affirment que le nirvana, est en soi une chose importante et nécessaire, certes, mais que l’essentiel se trouve ailleurs. Sur le chemin, précisément, qui va vers les autres, et leur enseigne le juste chemin, sans quoi l’éveil resterait pur égoïsme.

    Est-il utile de s’intéresser au bouddhisme ?

    Si une démarche personnelle vous incline en ce sens, vous y trouverez certainement un grand nombre de thèses pertinentes. Un constat, et une approche, personnelle et profonde, du cheminement de votre, la vie. De plus comme chacun sait, le bouddhisme est plutôt pacifiste et non-violent, puisqu’il réprouve la souffrance, et lutte contre les illusions, – et dans ce monde pas vraiment très sage, un peu de douceur bouddhiste ne ferait de mal à personne.

    Qui sait ? Vous y trouverez peut-être des réponses à quelques questions. Voire plus, si affinités.

    Si votre démarche ne vous incline pas dans ce sens, les mêmes arguments tiennent encore.

    De plus le bouddhisme est rationaliste, sur son versant philosophique, et bien des découvertes récentes en psychologie par exemple, étaient largement connues des bouddhistes depuis les temps anciens. Rappelons par exemple que l’inconscient, la psychologie collective, ne furent connues de l’Occident qu’à partir des travaux de Freud. (C’était un pionnier qui agissait pour la science, et pour le bien de l’humanité mais aussi pour alléger la souffrance de ses patients, ne l’oublions pas, même si maintenant sa pensée paraît très confuse, rendons lui hommage quand même. )

    Mise en garde sur le bouddhisme.

    Le bouddhisme n’est pas une sinécure, sous son aspect débonnaire toujours sourire aux lèvres, se trouve une doctrine, plutôt ardue et difficile.

    La discipline de vie des bouddhistes n’est pas à la portée de n’importe qui. Même de qui le veut, surtout de qui le veut ! Pour les butineurs de parfums à la mode et les amateurs de pratiques exotiques, – comme la méditation, par exemple.

    Ils risquent de repartir bien vite, dès les premières crampes venues.

    Les belle images de l’art bouddhique aux couleurs chatoyantes, expriment peut-être une autre réalité, – dont ils ne veulent certainement pas entendre parler.

    L’enseignement bouddhiste, peuvent se résumer à ceci, au moins dans les premiers temps :

    Seul face à soi-même. Personne n’aime ça ! Et ce n’est que le début.

    Plus dangereux encore, toutes sortes d’attrape-nigauds, où l’on vous fait croire au nirvana, par des pratiques étranges ou des rituels ésotériques, moyennant finances, en profitant de la mode bouddhiste. (Les bouddhistes ne sont en rien responsables de cet état de fait, il s’agit là de charlatans opportunistes naturellement. Mais prudence quand même, sachez où vous mettez les pieds.)

    Des mots comme Zen, Nirvana, Karma, sont passés dans le langage courant.

    Zen, ça sous-entend « relax » décontracté, erreur ! Nirvana, autrement dit, illumination, lumière holistique, flotter dans les airs, erreur !

    Karma ça veut dire destin, erreur !

    Bon j’arrête là, sinon je vais vous faire peur, et ce n’est pas ma visée, bien au contraire.

    Quelques précisions :

    Le bouddhisme est une religion non théiste (cela veut dire que la notion de dieu n’y apparaît pas).

    La position des bouddhistes est la suivante : Nous ne pouvons nous prononcer sur ce sujet.

    Hormis sous sa forme taoïste, où la position est plus nuancée, bien que conforme au canon bouddhique.

    Le Bouddhisme philosophique est dit non dualiste (cela veut dire, qu’il n’y a pas opposition des contraires).

    Hinayãna Petit véhicule : notion péjorative, obsolète, n’est plus employée.

    Mahãyãna Grand véhicule, pas plus grand que le petit, notion orgueilleuse, obsolète, n’est plus employée.

    Le bouddhisme est un véhicule, vers le Nirvana, l’abandon ultime des illusions.

    Le mot religion est un mot latin qui veut dire « relier à ».

    Rien de plus, (chacun interprète ensuite à sa manière).

    Voir Hannah Arendt, Crise de la Culture 1961.

    ***

    ***

    Et comme d’habitude je vais être un peu hors sujet.

    Parce que sinon c’est trop sérieux et c’est pas drôle.

    Je vais vous parler de l’eau.

    L’eau c’est un liquide qui coule partout.

    Et y en a partout sauf dans le désert évidemment, sauf dans les oasis, où là il y en a.

    De l’eau, il y en à aussi dans le ciel, ça s’appelle des nuages, mais c’est de l’eau.

    L’eau il y en a au pôle nord, ça s’appelle de la glace, mais en réalité c’est de l’eau.

    Il y a 400 millions d’années il y avait de l’eau, c était de l’eau, mais personne n’en savait rien, puisqu’à cette époque il n’y avait que des dinosaures. Les dinosaures ne savaient pas qu’ils buvaient de l’eau, mais comme ils avaient soif, il la buvaient quand même.

    Aujourd’hui nous buvons de l’eau, et évolution de l’espèce oblige, comme nous sommes des homo sapiens version deux, sapiens sapiens, modèle amélioré de l’ancienne version un, néandertalienne…

    Eh ! bien ! Nous savons que, quand nous buvons de l’eau, c’est de l’eau. On est très fort, et y en a beaucoup dans la Capi. (Capi , c’est un mot qui vient du latin capus, capitis, la tête, chapeau, un capitaine y a Capi dedans, dans Capitale, décapité ou capuche…)

    Et, maintenant, ça se complique un petit peu.

    L’eau que nous buvons aujourd’hui, l’eau du robinet par exemple, cette eau-là est passée plusieurs fois dans le ventre de dinosaures, pour vous dire la vérité, mais toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, c’était dedans, même.

    - Conclusion : C’est toujours la même EAU.
    - Conclusion de la conclusion : C’est dedans pour NOUS aussi.
    - Conclusion de la conclusion de la conclusion : Ça sera dedans ou dehors mais ça s’appelle de l’EAU quand même.

    Et…

    Tonnerre de Brest !

    Pourvu que ça dure !

    Ne dit-on pas : – Qui est à l’appareil, ah ! l’eau !

    Autre chose.

    Pour les connaisseurs et petit futés.

    N’oublions pas que tout ce que nous en savons, c’est parti des recherches sur la thermodynamique.

    Et d’une énigme concernant une histoire de four, où la couleur violette, ne se comportait pas comme attendu.

    Les conséquence furent innombrables :

    Déterminisme obsolète

    Exactitude Statistique

    Traverser un mur

    Possible  !

    Probable  !

    Réalisable  !

    Le chat est-il mort ou vivant ? Les deux, mon général !

    Et comme dirait la mère Denis, vieille lavandière du terroir, ça c’est ben vrai.

    Les vieilles dames ont toujours raison, mais personne ne les écoute.

    La même chose mais autrement.

    Dans le village des schtroumpfs bleus, il y a un barbier

    Il y a ceux qui se font raser par le barbier, barbu

    Il y a ceux qui se rasent eux-mêmes, barbant pour le barbu

    A quelle catégorie appartient le barbier ?

    Les deux mon général !

    Est-ce possible !!? Oui mon général !

    Sixième ! Théorie des ensembles, mon général !

    ***

  • Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère

    Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère

    Anh QUACH et Van Chi WEI

     la peinture à 4 mains

    Peintres et autre chose aussi, des artistes qui nous font découvrir un autre univers.

    Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.

    Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.

    « D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.

    Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.


    Anh QUACH et Van Chi WEI qui sont- elles?

                                                       

    Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !

    Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travaille actuellement dans le management de projets informatiques.

    C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…

     

  • Asie, j’aime

    Asie, j’aime

     

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie

    Carnet de voyage en Asie

    indonesia-531841_640Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette Asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. En Asie, l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de voyagesimages thaï est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis.

    marché indeHenri Cantonnais/arnets de voyage en Asie

    Copyright © Tous droits réservés

    State soul of a lover of Asia.

    Asia Travel notebook

    From the end of the world is already drowning in clouds that draw me departing aircraft. En route to Asia this teeming, colorful and full of life. Never surprises because the smiles will certainly appointment. Lush vegetation awaits us on the edge of dreams so long imagined but incommensurate with reality ever more surprising and engaging.
    I like to lose myself in this active crowd alive who remember living not survive in the shadow of a future that is ahead of us and will remain far, far ahead. On the lookout for new scents I always looking lost strange places away from the tourist trails.
    Of course it is essential to visit some beautiful sites that remain in the footsteps of travel agencies is an insufferable incongruity. A scent diverted my nose taking me to a strange but friendly place … Uncommon face remember that France is so far away. I am fond of walking to discover that little extra something that give me the country I love. I just feel, finally, that I live.
    Henri Cantonese asia Motorcycle Diaries
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  • Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Pas des reportages de fond dans cette rubrique, simplement des informations glanées à la volée. N’hésitez pas à nous faire parvenir des petites « news ». Eclairons nos lampions et essayons d’y voir plus clair.

     

    -Pas de mariage, chez les « Mosos » ethnie chinoise des contreforts de l’Himalaya. Des femmes libres, des enfants heureux et pas d’exclusivité dans les rapports amoureux telles sont les règles ancestrales de cette minorité chinoise. Cette société matriarcale préconise avant tout une vraie liberté sexuelle faite de rencontres furtives. Vivre sous le même toit, être jaloux sont des concepts définitivement bannis et considérés comme des maladies graves. Les relations entre femmes et hommes ne sont désormais plus régies par les biens matériels mais simplement par de vrais sentiments. Plus de mari, pas de père, mais une vraie joie de vivre… et ça marche !

    -Les pistes cyclables en Chine vont-elles disparaître au profit des automobiles et engins à moteur ? Le nombre des véhicules pétaradants depuis les 30 dernières années a été multiplié par 20. D’ici à 2020, selon les perspectives les plus sérieuses, le nombre de voitures et de véhicules motorisés pourrait frôler le chiffre faramineux de 130 millions . Les vélos vivent-ils leurs derniers instants ? Où sont les verts ?


    - Les coréens sont devenus « wok-wok » du foot. Elevé au rang de religion nationale, le ballon rond fait aujourd’hui totalement parti du paysage du pays des « matins calmes ». Le foot rend les coréens top marteaux, pardon foo(t), foo(t)… !


    - En Thaïlande, « les nids d’hirondelles » sont des mets très prisés, surtout en soupe. Mais voilà c’est un plat onéreux, extrêmement onéreux. Le prix, environ 1500 euros par kilo, donne des idées lucratives à des promoteurs très particuliers . Des immeubles entiers sont ainsi réservés à ces oiseaux de bon augure. Afin qu’ils se nichent dans ces appartements de « standing », tout est agencé pour les attirer et les fidéliser. Au fait saviez-vous que les d’hirondelles « tissent » les nids avec leur propre salive ! Enfin pour clore ce chapitre cette soupe n’est pas particulièrement goûteuse, elle est juste excellente pour la santé, et non remboursée par la sécurité sociale.


    - Au Royaume uni se pose , actuellement un délicat probléme : le manque de personnel dans les restos indiens, chinois etc… Alors les patrons, pas trop à cheval sur le protocole, s’en vont employer des polonais !!! Eh oui, vous avez bien lu, des slaves, pas des esclaves, des travailleurs des pays de l’est. Evidemment la qualité gustative de ces restos décline. Alors à quand le canard laqué à la Vodka, la Goulash sautée aux champignons noirs ou même le riz parfumés à l’alcool de miel …Il faudra savoir résister à la boisson comme un polonais… Oh my God !!!


    -La roue tourne L’inde du fait de sa très forte croissance et du développement phénoménal de son secteur des hautes technologies, attire des milliers d’occidentaux. Un nouvel el Dorado s’ouvre désormais aux « cerveaux » de notre vieille Europe. La fuite de ces futurs « expats » vers le pays des maharajas n’est qu’un légitime retour des choses. L’Inde, terre mystérieuse, à la culture millénaire reste pour les occidentaux un pays extrêmement attractif.


    - le train sur le toit du monde Une première ligne ferroviaire va permettre de désenclaver la région du Tibet. Longue de prés de 1140 kms, elle culmine en moyenne a plus de 4000 m et les wagons pour les passagers sont pressurisés et disposent de masques a oxygène individuels. Le coût de cette opération culmine aussi à près de 3 milliards d’Euros.

     

  • Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique ou la reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre.

    - A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédac », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Etions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes ?!!!Cette quête de l’absolue intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions mes les asiatiques absolument pas attirants, pas sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture » de cuisine asiatique. Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps.

    plats chinoisQuand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi et des bonnes odeurs de la cuisine asiatique!

    Copyright © Tous droits réservés

  • Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Le photographe à l’objectif  » débridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.



  • Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    Nous étions en été et, comme d’habitude, il faisait chaud et humide. Le ciel était comme à l’accoutumé en cette saison d’un bleu gris, pas de vent, pas même une brise pour se rafraîchir.

    De l’extérieur de la maison venait un brouhaha cotonneux, agitation de la ville engourdie par la chaleur. Dans cette habitation fraîche, un jeune couple vaquait à ses tâches quotidiennes. La jeune femme, petite et menue, portait dans ses bras un nourrisson. Le mari, comme tant d’autres hommes, était à la recherche d’un emploi. Ils n’étaient pas miséreux cependant. Ils avaient de quoi se nourrir et se loger, même sans salaire. Chacun parvenait à satisfaire ses besoins. L’entraide n’était pas un vain mot à cette période.

    Le bruit somnolant de la ville se fit plus présent, se rapprocha, devint plus distinct et l’on entendit, enfin, une phrase qui se détacha ‘Venez voir la voiture qui monte sur les trottoirs…’

    Le couple sortit de chez lui pour voir de quoi il s’agissait.

    ‘- Que se passe-t-il ?
    - Venez voir, il y a des voitures qui montent sur les trottoirs ! Venez voir !
    - C’est pas croyable ! Où ça ?
    - Sur l’avenue principale…’

    Notre couple échangea un regard et sans un mot se dirigea vers l’avenue, laissant leur porte ouverte. Il était inutile de la fermer. Ils ne couraient aucun risque, le vol n’existait pas.

    Le brouhaha devint de plus en plus assourdissant au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient du centre de la ville. Cris, clameurs et applaudissements s’élevaient… L’enfant agrippé à la jeune maman, il leur fallut écarter la masse humaine agglutinée autour de l’avenue pour enfin apercevoir quelque chose…

    Des militaires ! Oui, des militaires. Des blancs, des noirs arpentaient cette avenue, escortés de chars d’assauts, de camions bâchés et de ces bizarres voitures à grandes roues et sans toit qui montaient sur les trottoirs et s’amusaient à rouler aussi bien sur le bitume que sur les terrains non carrossables. Les fortes pentes, la boue, les crevasses, les cailloux semblaient être leurs terrains de jeux favoris.

    Les Saïgonnais venaient de découvrir la « JEEP » : la première voiture tout terrain, le premier 4×4 fabriqué en série, importée par le corps expéditionnaire d’extrême orient qui venait « libérer l’Indochine de l’occupation Japonaise ».

    C’était en 1944, en septembre, à Saigon, au Vietnam  ; la fin de la seconde guerre mondiale.

    Le nourrisson, vous l’avez deviné, c’était moi.

    NB : le 4 mai 1945, le terme de Vietnam remplaça officiellement celui d’Annam.

    Votre correspondant épisodique au Vietnam