Étiquette : vietnamienne

  • Humour, blagues et histoires drôles d’Asie

    Humour, blagues et histoires drôles d’Asie

     

     

     Humour, blagues et histoires drôles d’Asie

    Asie humour et humour d’Asie, vivre mieux c’est rire plus souvent

     French touch Sexapeal (histoire vraie)

    Gégé est un garçon très sympathique et avenant. Parti pour faire une tournée de spectacles de rue en Chine, il se trouve confronté à un problème que tous les homme de la planète peuvent lui envier : être la coqueluche de toutes les chinoises. Les plus belles étaient désireuses de lui faire un bisou

    *

     Nuit de Chine, nuit câline

    Un chinois en rentrant chez lui demande à sa femme de se mettre nue face au grand miroir. Cette dernière ravie de cette aubaine s’exécute. Son mari lui demande ensuite de faire le poirier et d’écarter les jambes. Fort intriguée par cette demande saugrenue, mais pressentant sans doute une nouvelle et sensuelle position du Kama soutra, se presse alors de satisfaire à cette demande. Toute émoustillée elle attend, quand son mari soudainement pose sa tête entre les jambes, se regarde dans le miroir et l’air satisfait s’esclaffe : « Mes collègues de bureau ont raison, c’est vrai qu’avec la barbe  je ressemble à Confucius ».

    Vous savez comme moi que les asiatiques n’ont pas un système pileux très important. C’était une façon de gagner du temps!

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     Médecine Chinoise Ordonnance Chinoise : si tu es malade mange du riz et tu seras guéri

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     Amour et samouraï

    Anne- sophie aime les sushis et surtout vient de rencontrer l’homme de sa vie un charmant japonais au charme exotique. Sa bonne copine Charlotte, trés curieuse et aprés des hésitations lui demande si au lit c’est aussi bon que les sushis, et Anne – Sophie de répondre :  » c’est plutôt bien, c’est nippon ni mauvais ».

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    Rire c’est aussi une façon de changer un peu sa vie

  • Poulet au curry (cuisine vietnamienne, recette asiatique)

    Poulet au curry (cuisine vietnamienne, recette asiatique)

    Poulet au curry (cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne/Cuisine vietnamienne

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    Dans le cadre d’un régime d’amaigrissement, vous voulez manger asiatique, cette rubrique de cuisine asiatique amaigrissante est faite pour vous. Testée par nos amis elle restent des recettes asiatiques succulentes et vraiment diététiques. Cuisine chinoise, vietnamienne, thaïlandaise, indienne… elles vous donneront des idées pour d’autres recettes asiatiques adaptées à vos besoins.

    INGREDIENTS

     4 escalopes de blanc de poulet émincés en fines lanières (750g environ)
    1 petit oignon découpé en tout petit (voir photo)
    4 gousses d’ail coupés grossièrement
    7 cuillères à soupe de sauce de poisson ou nuoc mam (+ ou – selon votre goût)
    1 bonne cuillère à soupe de curry en poudre (+ ou – selon votre goût)
    1 cuillère à soupe d’huile
    Un peu de persil chinois, coriandre, émincé

    PREPARATION

     Faire chauffer l’huile à feu fort, y jeter les oignons
    Quand ceux ci commencent à roussir, mettre le poulet en remuant souvent
    Ajouter la sauce de poissons, nuoc mam + le curry + l’ail, quand le poulet est cuit
    Baisser le feu à doux et laisser mijoter 20mns, couvert.
    Présenter le poulet au curry comme sur la photo

    Conseils d’Henri- Victor:

     ne pas ajouter de sucre comme dans la recette traditionnelle
    mettre un peu d’eau si vous désirez plus de sauce
    Le plat se faisant avec du blanc de poulet, il est souhaitable de préparer ce plat 1 jour avant, afin que la sauce impègne bien cette viande beaucoup plus sèche que les cuisses…

    La cuisine asiatique de Henri-Victor

    Photo à la une de Thierry Beyne

  • COCO frais à boire et COCO frais à manger, fruit asiatique

    COCO frais à boire et COCO frais à manger, fruit asiatique

    COCO, fruit asiatique

    COCO frais à boire et COCO frais à manger. 

    COCO à boire avec délectation à l’aide d’une paille… Meilleur que le jus de coco en boite. A l’époque c’était rare d’en trouver, aujourd’hui ça tombe des arbres , plutôt des étals. Vous pouvez trouver du coco frais dans des super- marchés, du coco à croquer et c’est délicieux.
  • Recette soupe pho en sachet améliorée..

    Recette soupe pho en sachet améliorée..

     Initiation à la cuisine asiatique de Henri- Victor

     

    Recette asiatique, nos astuces pour améliorer votre soupe pho en sachet

    Recettes de cuisine asiatiques/Cuisine asiatique, les astuces !

    Améliorer votre soupe pho en sachet

    Les ingrédients à ajouter afin que cette modeste soupe pho en sachet devienne presque divine :

     Persil chinois (coriandre) finement haché

     Oignons émincés

     Sauce de poisson (nuoc mam)

     Poivre noir

     Boeuf en fines tranches (facultatif)

    Un pho délicieux et rapide

    + 5 parfums( si vous en avez)

    Le PHO est meilleur comme ça !

  • Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson (cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne)

    cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Parfois la préparation des pâtés impériaux (nems) devient un véritable parcours du combattant :

    – les nems explosent, se déchirent et tombent en miettes

    – les nems se gonflent

    – ils noircissent trop ces sacrés nems

    Des raisons à cet hécatombe des nems c’est la mauvaise préparation des nems.

    – Il faut que les légumes (carottes, oignons etc…) soient laissés une nuit entière à l’air libre afin d’évacuer leur trop plein d’eau

    – La galette de riz ne doit être pas trop humidifiée car elle de l’eau se mélanger à l’huile

    – Enfin pour tremper la première fournée de pâtés impériaux il faut que l’huile ne soit pas chaude et que la température monte petit à petit

    – Il faut en plus avoir 2 poêles car si l’huile est trop chaude dans l’une il vous faudra mettre les nems dans l’autre.

    – Il aussi ne pas oublier de passer l’huile dans un chinois afin d’enlever les impuretés dues à la cuisson succécive des nems

    Alors amusez vous bien car c’est un vrai travail de professionnel qui nécessite un vrai savoir faire et une attention de tous les instants!

    En savoir plus sur le nem: on l’appelle aussi pâtés impériaux mais c’est une erreur car la vraie dénomination est « pâtés impérial » car cela ne s’accorde pas. Les nems sont « impérial » soit à la mode de l’empereur. Bref c’est sans importance ce sont des nems et si c’est bon c’est royal, ces nems. En plus les nems ne sont pas les pâtés impériaux ce sont des petits carrés… On va laisser cette histoire ici car c’est vraiment compliqué et sans grande importance.

    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
  • Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Asie humour en photos

     

     Les 2 poissons


     » ça va mon pote la compote ? »
     » couci, couça ! t’es vachement optimiste toi alors, j’ t’rappelle quand même qu’on est mort et qu’on va être bouffés vite fait, bien fait… ! »
     » J’savais bien que c’ fameux barrage des 3 gorges c’était un vrai coupe-gorge… ».
    « chut, tu le fermes ton clac-museau, dès qu’ils tournent la tête, on’ s’ tire en louzdé ! » Humour d’Asie (Chine)

    Je vis pour manger

    –  » Moi, je vis pour manger et j’aime ça… des vers bien gras, des oeufs centenaires, des scorpions, des méduses, des pattes de poulets non manucurées, langues de canards…( En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs /dicton chinois.  » Humour d’Asie (Chine)

    Grosses cylindrées
    Les malfrats n’ont qu’à bien se tenir, désormais les policiers sont équipés de voitures surpuissantes au look agressif ( Wuhan-Chine).

    New look pour la policeNouveaux uniformes pour les forces de l’ordre, à droite la tenue de tous les jours et à gauche celle destinée aux parades.(Chine- I.chang)

    Spermatozoïdes géants

    retrouvés en chine du côté de Pékin ! Attention ils sont très agressifs et peuvent mordre…

    Humour d’Asie (Chine)

     

    On nous espionne ?Mais c’est quoi ce petit rocher au beau milieu du gazon ? Simplement un haut- parleur camouflé pour ne pas ne pas défigurer le site …Malins, malins ! ( Chine, barrage des 3 gorges).

    Humour d’Asie (Chine)

    Avis de recherche


    Où sont- ils passés nos supers héros ? ( Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    Dispute d’amoureux
    Partout dans le monde les histoires d’amour se terminent toujours « mâles » .(Wuhan- Chine).

    Humour d’Asie (Chine)

    Jeu
    Quel est le faux asiatique ? Observez bien-1er prix votre poids en choux chinois .( Chine)

    Attention danger
    Zone à risque ; vous pouvez glisser sur un slip !(Aéroport de Shanghaï).

    Humour d’Asie (Chine)

    Tueur en série
    « Chéri, si tu m’appelles encore ma poulette je te quitte… »(Kuala-lumpur/ Malaisie)

    Humour d’Asie (Malaisie)

    Sous le seiche cheveux
    « ce seichoir à cheveux sur la tête tu’ n’ trouves pas qu’ ça fait ridicule ?On va bientôt ressembler à des calamards au carnaval de rio. » marché aux poissons-malaisie) Humour d’Asie 

     

    SOS cuisineY’a du boulot, par où commencer, même un cuisiniste en perdrait son latin ?!!! (I.Chang- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    La roulotte du fleuveLes gens du voyage ont acheté un nouveau modèle de camping-car au salon du véhicule de loisirs maritimes … !!! (Yang tsé- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’imposteurOù est le truand ? Un faux guerrier s’est-il glissé parmi les combattants de terre cuite. On t’a repéré, t’es cuit !!! (Pékin-Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’opticienC’est dur de lui mettre des lentilles de contact !!!(Ferme des serpents-Bangkok)

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Besoin d’amourQui veut me faire un big bisou ? (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    My tailor is rich
    Il paraît que la Thaïlande est réputée pour la fabrication des costumes sur mesure. Je crois bien que je me suis bien fait aaavoir ?! Ce n’est que de la demi- mesure ! (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Attention nouvelle arme de destruction massive.
    Bardée de missiles sol/sol et sol/air cette terrifiante machine du 3ème millénaire se présente comme la nouvelle génération d’arme de dissuation. Crée par EADS elle sera sur le marché de l’armement vers 2009 ou 2010…ou plus tard… Selon des sources autorisées une version pour la marine est déjà à l’étude sur une planche de surf.(Corée du Nord?)

    Humour d’Asie (?)

    De l’humour , encore de l’humour

  • Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam)

    Coup de foudre en Indochine

     Vietnam ou Coup de foudre en Indochine

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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    Autres histoires vraies d’Asie

  • Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Carnets de voyage en Asie, tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie

     Carnets de voyage en asie

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Histoire vraie (le début)

    Cette histoire est une histoire vraie, vécue comme un supplice chinois. Je vais vous la raconter.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir… Direction Pékin!

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Histoire vraie (la suite)

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    Ceci est une histoire vraie, vécue au détriment de mon estomac!!!

    Photo à la une de Thierry Beyne

     Autre histoire vraie d’Asie

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  • Images d’asie

    Images d’asie

    Carnets de voyage Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au cœur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes et aussi de succulentes anecdotes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…

    Cavaliers (Wu- han/ Chine)

    Ce défilé de chevaux se déroulait durant la parade du festival touristique de Wu han et derrière ces il y avait une escouade de « d’éboueurs » aussi déguisés qui faisaient les « ramasse- crottes » afin de rendre la chaussée propre. C’était très, très étonnant!!!

    Les 2 tours- Kuala lumpur (Malaisie)

    Marché flottant ( Thaïlande)

     

    boat.(Nga-trang/ vietnam)

    Tous ces bateaux se ressemblent tous, à croire qu’ils sont faits à la chaîne!

     

    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).

    Ville fortifiée aux épaisses et hautes murailles armées de gros canons. Cette ville est proche de de Ping Yao (Chine)

     

    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)

    C’est ici dans cette ville de My tho que vivait ma maman.

     

    Echope ( Ping Yao/ chine).

    Magnifique petite ville préservée où a été tourné le film « femmes et concubines ».

     

    Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).

    Nga tran est une ville aux nombreuses et magnifiques plages. Ici c’est tout le contraire car on y voit une femme à la recherche de quelques objets à récupérer.

     

    Marché aux poissons (Hoï-an/ Vietnam).

    C’est le marché aux poissons du jour. Hoï-an est une charmante bourgade préservée car on peut encore y voir des demeures coloniales

     

    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).

     

    Sampang sur le Yang Tsé (Chine).

     

    Temple (Bangkok Thaïlande).

    Impressionnant et vénéré Bouddha

     

    Place Tien An men (Pékin/ Chine).

    Près de là on pouvait trouver avant 2008 ( les JO de Pékin) de pittoresques « Hutongs (vieille ville) détruits à l’occasion de cet évènement. Quel dommage!

    La gare ( Kuala lumpur/ Malaisie)

     

    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).

    Dans le parc du palais impérial (surtout pour les touristes)

    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

    Là nous avions acheté des fruits exotiques et nous en avions mangé tellement que… Vous devinez la suite…

  • Astuces de la cuisine asiatique  Nuoc mam, sauce de poisson

    Astuces de la cuisine asiatique Nuoc mam, sauce de poisson

    Astuces de la cuisine asiatique

    Nuoc mam, sauce de poisson ; comment enlever les mauvaises odeurs

    Nuoc mam, sauce de poisson ; comment enlever les mauvaises odeurs

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    Gros problème quand l’on cuisine avec de la sauce de poisson (nuoc mam), d’autant plus que les voisins fort peu habitués à la cuisine asiatique vont passer un trés mauvais moment.

    Effectivement la sauce de poisson cuite dégage une senteur qui pour les non- connaisseurs est voisine de poisson pourri, d’effluve de poubelle ou même de… Bon arrêtons là nos comparaisons douteuses car pour ceux qui apprécient la cuisine vietnamienne cette effluve est annonciatrice de bonne chaire.

    poissons

    Alors comment résoudre cette problématique surtout en ville, pour ne pas transformer notre cuisine en fabrique de nuoc mam.

    C’est pourtant simple car il suffit de au moment de la cuisson de la sauce de poisson ( dans une recette de poulet au curry, de porc au caramel…) de préparer dans une autre casserole, du vinaigre blanc avec un peu d’eau, et de faire chauffer cette mixture en même temps que l’on fait chauuffer la sauce de poisson.

    Le vinaigre blanc et l’eau vont créer en s’évaporant un capteur d’odeur puissant et efficace. Nous avons essayé cette méthode avec de la friture de poisson et après le déjeuner la cuisine ne dégageait aucune odeur comme si nous n’avions rien préparé.

    Extraordinaire n’est ce pas…