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  • Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Artistes asiatiques, artistes aux yeux bridés.

    Enfin ils débarquent d’une longue période de silence. Ils arrivent tels des conquérants sur des destriers de couleurs, de formes et d’espace.

    Jamais ces nouveaux aventuriers de la toile, ces façonneurs de sculptures n’ont été si présents dans la galaxie des créateurs. Les artistes asiatiques nous assènent des œuvres nouvelles, innovantes et parfois même dérangeantes. Longtemps cachés dans un méandre de complexes ou d’interdits, ils galopent aujourd’hui tels des chevaux sauvages et indomptés.

    Asietralala se veut le site des créateurs d’extrême- orient telle une boîte de Pandore irrémédiablement positive et vivifiante. Alors peintres, sculpteurs, couturiers, musiciens, artistes aux yeux bridés, déclenchez vos talents avec Open Mag. Nous savons que vous vous cachez, sortez enfin de votre si longue retraite

    Une artiste Franco- chinoise vous présente une oeuvre original

    Photo à la une de Grégoire de Gaulle

  • Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Loan de Fontbrune une historienne de l’art

    Les premiers photographes au Viet Nam

    En coédition avec l’ASOMSous la direction de Loan de Fontbrune
    Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre : celle de photographes français précurseurs de leur art avec le Viêt Nam du XIXe siècle. Cochinchine, Tonkin, Annam : des régions alors méconnues dont Gsell, Hocquard, Dieulefils… sauront saisir avec acuité la société aujourd’hui disparue.
    Les bords de la Rivière de Saïgon en 1880, l’empereur Thành Thái vers 1897, le tombeau du roi Thiêu Tri… Au fil de cent cinquante et une photographies réunies pour la première fois par l’Académie des sciences d’outre-mer, c’est à un voyage dans le temps que nous voici conviés à travers l’objectif de ces précurseurs.Un voyage dans le temps passé que les chercheurs du temps présent ont su, avec passion, réveiller pour nous, confirmant au passage que le pouvoir mystérieux de la photographie demeure intact…

    Ouvrage disponible chez RIVENEUVE EDITIONS

    Adresse : 85 Rue de Gergovie, 75014 Paris

    Téléphone : 01 45 42 23 85

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

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    ( Texte initialement paru aux éditions « Cercle d’Art » en 1995, revu et corrigé).

    La dénomination « bleu de Hué » est attribuée à des porcelaines décorées en bleu sous couverte, fabriquées en Chine à partir du début du XVIIIème siècle, à l’usage de la Cour du Việt Nam.

    Le Việt Nam devait, selon la coutume, porter des tributs aux empereurs chinois. En contrepartie, les rois et les mandarins vietnamiens pouvaient commander à la manufacture impériale de Jingdezhen, dans la province du Jiangxi, des porcelaines d’après les modèles remis aux ambassadeurs se rendant à Pékin.

    Cette porcelaine dite « d’ambassade » comporte deux grandes catégories :

    – des porcelaines de commande d’inspiration vietnamienne dans les formes et les décors, et d’exécution chinoise ;

    – des porcelaines de Chine offertes comme cadeaux diplomatiques au pays tributaire.bol bleu hue

    Ces pièces exceptionnelles et rares sont d’une exécution parfaite à tous les points de vue : forme impeccable, dessins très soignés, caractères chinois artistiquement tracés. Les motifs, puisés à la source chinoise, sont nombreux et variés : objets symboliques taoïstes ou bouddhiques, végétaux, fleurs et fruits, généralement associés à un animal (orchidées et papillons, lotus et crabes, pruniers et daims…), paysages où sont retracées des scènes historiques ou légendaires, animaux mythiques (le dragon à cinq griffes, emblème du roi ; le phénix, emblème de la reine ; la licorne, emblème du prince héritier, et la tortue qui symbolise la longévité).

    Datant de l’époque des rois Lê (qui règnent mais ne gouvernent plus) et des seigneurs Trịnh qui exercent le pouvoir effectif au nord (notamment Trịnh Sâm 1767-1782), les porcelaines un peu lourdes , au blanc très pur, au bleu de cobalt intense portent sur leur base les caractères chinois Nội Phủ Thị…« résidence intérieure ». Certaines de ces porcelaines sont destinées au Nội Phủ Thị Trung (résidence du centre), d’autres au Nội Phủ Thị Hữu (résidence de droite), Nội Phủ Thị Bắc (résidence du nord), Nội Phủ Thị Nam (résidence du sud), Nội Phủ Thị Đông (résidence de l’est) , d’autres enfin au Nội Phủ Thị Đoài (résidence de l’ouest) . Cette dernière marque est inscrite en relief sur fond blanc, les autres étant tracées en bleu sous couverte.

    Les porcelaines portant les inscriptions Khánh Xuân ou Khánh Xuân Thị Tả, avec des décors de dragons et de licornes qui entourent le caractère « longévité », servaient au culte des ancêtres des seigneurs Trịnh.bol bleu de hué

    En 1771 commence la révolte des frères Tây Sơn originaires du Bình Định, dans le centre du Việt Nam, contre les seigneurs Nguyễn qui gouvernent au Sud.   Nguyễn Huệ, l’un des trois frères, se proclame roi sous le nom de Quang Trung à Phú Xuân (Huế) en 1788, après avoir pris Thăng Long (Hà Nội) et provoqué la chute des Trnh et des Lê. En 1789, fort de sa grande victoire sur l’armée chinoise des Qing qui avait envahi le pays, Quang Trung envoie des ambassades auprès de l’empereur Qianlong (1736-1795). De ces missions en Chine ont été rapportées des porcelaines parfois craquelées et cerclées de cuivre, ornées de poèmes illustrant le décor, écrits en caractères chinois ou nôm (système sinisant de transcription de la langue vietnamienne remontant  au XIIIème siècle). Sous le règne du roi Quang Trung soucieux de forger un sentiment national affranchi de l’influence chinoise, le nôm, langue du peuple, se substitua au chinois classique.

    A la même époque, d’autres marques destinées à une plus large diffusion, telles que Ngoạn « bibelot », Ngọc « jade », Ngoạn ngọc « bibelot de jade », Chính ngọc « vrai jade », Mỹ ngọc « beau jade », Ngọc lâu « pavillon de jade », Nhã ngọc ou Nhã ngoạn « élégant jade ou bibelot», Ngọc trân, Trân ngọc ou Trân ngoạn « jade, bibelot précieux », Thanh ngoạn « pur bibelot »…constituent des appréciations flatteuses par la comparaison de la porcelaine à la plus précieuse des matières. Ces marques proviennent d’ateliers différents, actifs jusqu’au XIXème siècle.

    L’interrègne des Tây Sơn est de courte durée. Quang Trung meurt en 1792. Le prince Nguyễn Ánh entreprend alors la reconquête du pays qu’il réunifie en 1802, fondant à Huế la dynastie des Nguyễn qui s’achèvera en 1945 avec l’abdication de l’empereur Bảo Đại.

    Sous le règne des Nguyễn, les pièces d’ambassade sont datées d’après un système composé de dix « troncs célestes » et de douze « branches terrestres » qui, par combinaison, donnent un cycle de 60 unités servant à numéroter les années.

    Règne de Gia Long (1802-1820) : on trouve les marques Gia Long niên tạo « fait sous le règne de Gia Long » ; Giáp Tý,  Giáp Tý niên chế « fait en l’année Giáp Tý » (soit 1804), Mậu Thìn…(1808), Kỷ Tỵ…(1809), Canh Ngọ…(1810) ; Kỷ Mão, Kỷ Mão niên chế, Kỷ Mão ngự chế « fait par ordre royal en l’année  Kỷ Mão » (1819).

    Règne de Minh Mạng (1820-1841) : marques Minh Mạng niên tạo, Minh Mạng niên chế ; Canh Thìn, Canh Thìn niên chế (1820), Tân Tỵ…(1821), Nhâm Ngọ…(1822), Giáp Thân…(1824) ; Ất Dậu,  Ất Dậu niên chế, Ất Dậu niên tạo (1825) ; Bính Tuất, Bính Tuất niên chế (1826), Đinh Hợi…(1827), Mậu Tý…(1828) ; Canh Dần, Canh Dần niên chế (1830) ; Bính Thân (1836).

    Règne de Thiệu Trị (1841-1847) : marques Thiệu Trị niên tạo, Thiệu Trị niên chế ; Tân Sửu, Tân Sửu niên chế (1841) ; Ất Ty, Ất Ty niên chế (1845) ; Đinh Mùi (1847).

    Règne de Tự Đức  (1848-1883) : marques Tự Đức, Tự Đức niên tạo, Tự Đức niên chế ; Nhâm Tý mạnh đông « fait au 10ème mois de l’année Nhâm Tý » (1852) ; Đinh Tỵ, Đinh Tỵ niên chế (1857) ; Mậu Thìn, Mậu Thìn niên chế (1868), Tân Mùi…(1871), Tự Đức Tân Mùi ; Bính Tý ngự chế (1876), Bính Tý hàm chế « fait suivant les ordres en l’année Bính Tý ».

    Règne de Khải Định (1885-1925) : Khải Định niên tạo, Khải Định niên chế, Khải Định niên hiệu ; Khải Định Tân Dậu niên tạo (1921), Khải Định Ất Sửu (1925).

    A partir du règne de Minh Mạng, un certain nombre de pièces décorées de deux dragons crachant, l’un une boule de feu, l’autre de l’eau, sont marquées Minh Mạng niên chế « fait sous le règne de Minh Mạng », puis Thiệu Trị niên chế « fait sous le règne de Thiệu Trị ». A la mort du souverain, ces porcelaines sont placées sur l’autel du défunt, dans les temples dédiés à son culte. Sur certaines de ces pièces sont parfois alors gravés à la main des caractères qui en indiquent le nouvel usage : Lễ « en offrande » est l’une des plus typiques de ces mentions ajoutées.

    L’empereur Thiệu Trị affectionnait particulièrement le décor ám long « le dragon se cachant dans les nuages » ainsi que la forme octogonale, d’influence occidentale : il commandait des services entiers décorés de dragons dans des médaillons (marque Thiệu Trị niên tạo). Mais il ne régna que six ans et il est très difficile de distinguer les pièces fabriquées sous son règne de celles commandées par son successeur l’empereur Tự Đức : tous les deux faisaient marquer certaines de leurs pièces du caractère Nhựt « jour ou soleil » dont leurs noms sont composés. Par ailleurs on retrouve sur des porcelaines de Huế les marques Nội Phủ…car les pièces anciennes (d’époque Lê-Trịnh ou du début des Nguyễn) servent souvent de modèles pour les pièces plus tardives, aussi bien en ce qui concerne la marque que le motif ou la forme. Pour distinguer les pièces originales des pièces de reproduction, il faut comparer la pâte, la couverte, la qualité des émaux et du trait…

    Parmi les porcelaines destinées à l’usage de la Cour de Huế, les plus appréciées sont les pièces à décor ngũ liễu (les cinq saules), trúc lộc (bambous et daims), phi minh túc thực  (quatre oies sauvages en train de voler, de crier, de s’abriter et de manger), hạc rập : décor qui représente deux oiseaux à un seul œil et une seule aile, ne pouvant voler que par couple, symbolisant la pathétique histoire d’amour de l’empereur Han et de la concubine Dương :

    « Au ciel, nous jurons de faire comme l’aile liée à l’oiseau (1)
    Sur terre, nous formons le vœu d’être des liên lý chi »
    (arbres aux branches inextricablement  emmêlées) ;

    ou Bá Nha Tử Kỳ, où l’on voit Bá Nha, vieux mandarin et grand musicien, assis dans une barque en train de jouer du luth. En cachette, Tử Kỳ, un jeune bûcheron, écoute attentivement. S’étant liés d’amitié grâce à la musique, ils se donnèrent rendez-vous l’année suivante au même endroit. Bá Nha attendit vainement et, apprenant la mort de son ami, cassa son instrument car personne d’autre ne pourrait plus désormais apprécier sa musique. Ces personnages de l’antiquité chinoise symbolisent l’amitié et la fidélité à la parole donnée.

    Ces séries, de marques diverses, portent parfois des poésies écrites en caractères chinois ou en nôm, alors attribuées à de grand poètes dont Nguyễn Du (1765-1820), auteur du chef-d’œuvre national, le roman en vers Kim Vân Kiều. Envoyé en ambassade en Chine en 1813, il aurait commandé un service à thé au décor mai hạc (prunier et grue sacrée), accompagné de deux vers en nôm :

    « Nghêu ngao vui thú yên hà
    Mai là ban cũ hạc là người xưa »

    (Tout en chantonnant, je me plais dans la contemplation du paysage,
    Le prunier est un ancien ami, la grue sacrée une vieille connaissance)

    Les pièces ornées de poèmes étaient destinées aux lettrés et aux mandarins civils, celles décorées de  paysages plutôt réservées aux mandarins militaires.

    Toutes les porcelaines anciennes répondaient à des usages précis : bols, coupes, assiettes pour servir les mets…Certaines formes sont spécifiquement vietnamiennes. Ainsi le pot à chaux, servant à renfermer la chaux de coquillages utilisée dans la chique du bétel. Les pots sans anses sont pour la maison, les petits pots avec anses utilisés pour le voyage. On les trouve en forme de bouton de lotus, sphériques ou légèrement ovoïdes, portant un orifice circulaire ou ovale sur la partie supérieure du récipient, avec des anses terminées par des têtes de monstres ou des chauves-souris (symbole du bonheur).

    Un peu moins ancienne que le pot à chaux, la pipe à eau, autre objet de porcelaine typiquement vietnamien, est un pot couvert de forme pansue, percé dans sa partie supérieure de deux trous : dans le plus grand, au centre, est introduit le fourneau en bois qui contient le tabac et dans le plus étroit, situé sur l’épaulement, le tuyau de bambou par lequel la fumée est aspirée. Les pipes anciennes, au décor peint à la main, sont généralement munies d’une monture en cuivre ou en argent ciselé qui se compose d’une bande enserrant le col sur laquelle est adaptée une anse mobile. Sur le modèle plus tardif, une bande encercle le haut et une autre le bas, reliées entre elles par deux paires de bandes verticales, l’anse étant ajustée comme sur le modèle précédent. La pipe à eau est souvent placée à côté du service à thé, le tout posé sur un plateau en ivoire, en bois joliment sculpté ou incrusté de nacre, de forme rectangulaire ou carrée.

    Traditionnellement, les services à thé se composent d’une grande coupe en porcelaine posée sur une coupelle ronde et de quatre autres plus petites placées sur une deuxième coupelle plus grande. On verse d’abord le thé de la petite théière dans la grande coupe, dont le présentoir est rempli d’eau bouillante pour conserver le thé au chaud, puis le thé de la grande coupe dans les petites coupes pour le servir aux invités.

    La porcelaine à décor en bleu sous couverte, fabriquée en Chine sur commande vietnamienne et datant de l’époque des rois Lê et des seigneurs Trịnh au Nord, retrouvée ultérieurement en partie dans le Bình Định, terre des Tây Sơn, puis finalement regroupée à Huế sous le règne de l’empereur Gia Long, est un témoignage émouvant de toute une période de l’histoire du pays. Par ailleurs, elle montre l’originalité d’un Vit Nam qui, malgré l’influence chinoise, garde sa propre identité culturelle à travers les âges : si la technique est purement chinoise, les thèmes des décors sont vietnamiens.

    Cette porcelaine lisse et fragile, rare et recherchée aujourd’hui, est également un témoignage précieux de l’activité céramique chinoise du XVIIIème au XIXème siècle.

    LES « BLEUS DE HUE» du début du XVIIIème au XIXème siècle

    Par Loan de Fontbrune

     

    (1) Ces vers viennent du poème Trường hận ca (Chant du regret éternel) de Bạch Cư Dị (Po Kiu Yi) :

    « Tại thiên nguyện tác tị dực điểu
    Tại địa nguyện vi liên lý chi »

    « Trên trời nguyện làm chim liền cánh
    Dưới đất nguyên làm cây liên cành  »

    (Trần Trng San)

    Photo à la une de Thierry Beyne

  • Une maison d’hôtes avec un supplément d’âme (Paris)

    Une maison d’hôtes avec un supplément d’âme (Paris)

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    Bed & Breakfast Maison de ville avec jardin

    « la maison d’hôtes Zen »

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    Dés que l’on pénètre dans cette maison d’hôtes , on ressent une plénitude et immédiatement on s’y sent bien.

    Un vrai havre de paix dans Paris, loin du brouhaha de la ville. Un décor « Zen », des meubles vietnamiens somptueux avec cette délicatesse

    extrême- orientale qui laisse l’esprit vagabonder aux frontières du Mékong.

    Laissez vous allez, voyagez vers l’Asie mystérieuse comme happé par cette maison aux pouvoirs si évocateurs.

    Pouvoir se prélasser dans un vrai jardin, un privilège qu’offre cette charmante maison d’hôtes.

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    Une maison d’hôtes un peu hors du temps qui laissera aux invités de passage un souvenir des plus doux.

    Cours de cuisine, massage bien- être….

    J’allais oublier, la maîtresse de maison est charmante et très prévenante.

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    Site

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    Photo de la une de Thierry Beyne

  • humour en photos 2

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    Humour en photos

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Asie humour en photos 

    Le rire est le propre de l’homme et de la femme. Des images savoureuses à découvrir au delà des premières impressions, n’hésitez surtout pas à aller chercher l’humour qui s’y cache. Alors jetez un coup d’oeil sur les photos et lisez attentivement, le sourire vous rendra la journée délicieuse.

     » ah mon cochon, je t’y prends à faire du marché noir ! »

  • Papa m’a sauvé la vie, un thriller indochinois, histoire vraie au   au Vietnam.

    Papa m’a sauvé la vie, un thriller indochinois, histoire vraie au au Vietnam.

    Papa m’a sauvé la vie, un thriller indochinois, histoire vraie au   au Vietnam.

    Papa m’a sauvé la vie

    Hôpital Graal, hôpital français, Vietnam, Saïgon 1951, une chaleur moite s’immisce dans le plus profond de notre corps. Une activité perpétuelle, le va et vient des médecins français, la frénésie des infirmiers indigènes aux blouses tâchées et le brouhaha omniprésent…

    l’entrée de l’hôpital (Vietnam)

    Soudain un homme surgit, une femme lui emboîte le pas un bébé dans les bras. Ce dernier cherche un lit car son enfant ne semble pas en bonne santé, il s’énerve, vocifère et provoque au sein de l’hôpital, un véritable attroupement bruyant et gênant. Le fonctionnaire Français eurasien ne comprend pas que son enfant ne puisse pas être soigné dans cet hôpital qui en principe lui est réservé en priorité. Les riches commerçants chinois ne s’embarrassent pas de préjugés moraux et donnent en sous- mains au personnel des milliers de piastres ( monnaie officielle de l’époque), ils s’accaparent tous les lits. Le ton monte, les cris font place aux demandes formelles.

    la vie à l’hôpital Graal (Vietnam)

    Le papa anxieux sent bien que tout lui échappe et que seul le pouvoir de l’argent pourrait peut-être donner à son enfant un véritable avenir, un espoir de survie ; il ne comprends pas qu’un hôpital destiné à alléger les douleurs humaines puisse abandonner un enfant à une typhoïde dévastatrice. Une maladie impitoyable qui a décimé des dizaines de nourrissons dans tout le Vietnam déjà déchiré par des guerres sans lendemain. Sa colère alors éclate, incontrôlable comme une vague déferlante puissante et rageuse.

    Brusquement il dégaine son pistolet de service et le brandit vers le personnel ahuri. Une peur diffuse, fantomatique étouffe les bruits comme une chape de plomb lourde et angoissante. Les regards se croisent inquiets et interrogatifs. Ce père aux abois est capable de tout, la folie le guette, et il est prêt à tuer pour sauver son enfant. Le médecin-chef surgit brusquement et comprend immédiatement que le drame est là, tapi dans l’ombre. Il décide dans une fraction de seconde d’accorder un lit.

    Immédiatement le climat de tension disparaît et comme par magie le pistolet se volatilise remplacé par l’immense sourire de ce père rassuré et plein de gratitude. Sa femme toute menue dans un délicat ao daï de soie, lance à l’assemblée émue son regard rempli de larmes .

    Le lendemain, mon papa et ma maman sont revenus à l’hôpital Graal les bras remplis de bouteilles de champagne. Ils décidèrent par la suite de quitter définitivement le Vietnam pour ne plus jamais y revenir. Pour eux je suis revenu.

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  • Vietnam, la langue perdue

    Vietnam, la langue perdue

    Au revoir Vietnam ou le mystère de la langue perdue.

    Le mystère de la langue perdue.

    Vietnam, un pays qui souvent laisse rêveur.

    Aussi loin que je me souvienne, le français, la langue française, a toujours été pour moi un moyen simple que j’utilise sans difficulté particulière, qui reste docile comme une amie. D’autres vocifèrent, pestent contre cette langue si compliquée à dompter qui reste sauvage pour la plupart de nous.

    En classe,mon imagination vagabondait d’histoires étranges en récits romanesques. Rien dans ma scolarité ne me prédisposait particulièrement à cette facilité. Dans mes rédactions colorées et pleines de d’aventures, je couchais sur le papier mes rêves les plus fous, mes espoirs les plus extravagants. Ces histoires faisaient le tour des classes car mon style, si saugrenu fut-il, plaisait aux élèves mais, étrangement, aussi aux professeurs. Avais-je mérité ces éloges unanimes ? Ces rédactions passaient de classe en classe faisant l’admiration de mes congénères !

    Il faut pourtant avouer qu’en mathématiques, je frôlais souvent le zéro pointé, qu’en histoire et géographie, mes notes inlassablement restaient en dessous de la moyenne et qu’en langue étrangère mon accent était l’objet de nombreuses plaisanteries.

    Mais en revanche en « rédac »…j’atteignais les sommets ! Des 19/20, des félicitations, en veux tu en voilà…Où avais je donc appris les syntaxes, l’orthographe, la conjugaison où simplement le style ? Je suis arrivé tout droit du Vietnam et je ne parlais strictement que ma langue maternelle. Tout cela était-il dû à une potion magique ou au travail acharné de votre serviteur ? Euh, travail acharné serait un doux mensonge.

    Mon père désirait ardemment l’intégration de tous ses enfants dans la société française, mais malheureusement, la barrière de la langue restait un obstacle presque insurmontable.

    A l’âge de 4 ans ils me laissèrent chez une nourrice française et quand ils revinrent un mois seulement plus tard, mon frère et moi, avions totalement oublié le vietnamien, nous ne nous exprimions plus qu’en français. Notre langue maternelle était ensevelie dans une trappe sans fond. Je reconnais les mots et certaines phrases, je baigne dans les accents toniques mais je ne parle pas, je reste muet aux questions comme muselé.

    Les années sont passées et je souhaite réapprendre le vietnamien, mais il me semble, aujourd’hui que je n’ai aucune prédisposition particulière pour cette langue « étrangère » !

    Un pays lointain, le Vietnam, mon pays !!!

    Un internaute « nostalgique »

  • Asie et humour en photos

    Asie et humour en photos

    Asie et humour en photos

    ASIE ET HUMOUR

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

     Alors vous dites qu’en Chine on ne fait pas des produits de qualité ! Voilà le dernier masque pour le déguisement »halloween » en vraie « tête de vache » d’un seul tenant. Oh la vache c’est vachement bien… pauvre vache… !


     Moi aussi j’ai un top uniforme ! J’espère que je les impressionne… Quand vont-ils se débrider ?


     ça me prend la tête, ça me prend la tête…


     Des promesses, des promesses…Dire qu’on m’avait promis un super aquarium ; et en plus mes co-locataires sont vraiment pas des drôles !

     

  • Carnets de voyage en asie, Chine ou la culture de la bouffe

    Carnets de voyage en asie, Chine ou la culture de la bouffe

    Carnets de voyage en Asie, Chine ou la culture de la bouffe

    Carnets de voyage en asie

    Je suis un un globe-trotteur invétéré et je traverse l’Asie toujours avec délectation. Mes voyages me laissent inévitablement comme un goût de culture culinaire au fond du palais.

    Des odeurs, des senteurs et des couleurs réveillent mes papilles laissant dans la bouche des souvenirs presque palpables. En Chine manger est une seconde nature, et l’on ne dit pas « bonjour » mais  » as tu mangé ». Suite à de grandes périodes de famine, l’on dit que les chinois ingurgitent tout ce qui vole, sauf les avions et tout ce qui a quatre pattes, sauf les bancs.

    Un telle profusion de nourriture sur tous les étals m’a toujours étonné. Dans les restaurants, souvent grands comme des halls de gare, la présentation des plats me donne le tournis. Sur de longues tables interminables une multitude de « gourmandises » inconnues s’étalent devant mes yeux m’invitant à choisir des « Bizarreries » venues d’ailleurs.

    La grande difficulté est de choisir car nous cherchons souvent à faire des comparaisons avec notre propre cuisine et parfois après une longue hésitation et un choix « cornélien » nous nous apercevons que le goût ne correspond en rien à nos attentes.

    Comme dans un musée je vais visiter ce pays extraordinaire où l’odorat, la vue et le goût s’allient pour mon plus grand plaisir.

    ©Reportages d’Asie et Asie reportages

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  • Pho, soupe tonkinoise traditionnelle vietnamienne

    Pho, soupe tonkinoise traditionnelle vietnamienne

    Pour la fête du têt…

    Etonnez vos amis pour la fête du têt, nouvel an vietnamien, préparez un vrai « pho » traditionnel plein de goût et de couleurs.

    La couleur si particulière de cette soupe complète réside dans le délicate saveur du bouillon (c’est là le secret des recettes bourgeoise vietnamiennes).

    Alors à vos fourneaux !

     Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    Pho la recette ou soupe tonkinoise (recette traditionnelle bourgeoise)

    Une recette dérobée sournoisement à ma maman de 90ans. A cette époque les femmes de la bourgeoisie vietnamienne, étaient obligées d’apprendre la cuisine afin de satisfaire aux futurs époux. Cela se passait dans les cuisines des belles demeures et les jeunes filles avaient à leur disposition des cuisinières attachées à la famille. Ces recettes étaient jalousement gardées.
    Ingrédients
    1kg 300 de plat cote pas trop gras (au Vietnam plus c’est gras plus nous l’apprécions)
    500 g de viande rouge de qualité découpée en fines lamelles
    1 gros os à moëlle
    1 gingembre frais écrasé


    3 ou 4 bouillons de boeuf (cubes)
    1 c à café rase de cinq parfums
    1 oignon grillé


    2 oignons crus coupés en fines lamelles
    Persil chinois ou coriandre coupé grossièrement
    3 ou 4 c 0 soupe de sauce de poisson
    1/3 c à café rase de sel
    vermicelles de riz vietnamiennes (taille medium ou grosse) que vous laisserez au préalable trempé dans de l’eau froide


    3 ou 4 anis étoilés

    Préparation
    remplir à demi d’eau une grande casserole de la taille d’une cocotte minute et y ajouter …Os à moelle +plat cote +gingembre écrasé +cinq parfums +l’oignon grillé + sel +l’anis étoilé
    Mettre à feu fort et écumer
    quand il n’y a plus rien à écumer rajouter…le bouillon de boeuf préalablement fondu dans de l’eau chaude +la sauce de poisson et laisser mijoter à feu moyen.Goûter le plat cote et dès que vous estimerez qu’il est cuit, cad à votre goût, votre bouillon sera ok.
    1/2 h avant de servir, pour faciliter le service, disposer dans une assiette la viande rouge, l’oignon cru, le persil chinois et le plat cote débité en fines lamelle.
    retirer les vermicelles de riz de l’eau froide, les cuire, les égouter et les mettre dans chaque bol.
    mettre ensuite par dessus le plat cote+ la viande rouge et verser le bouillon par dessus
    rajouter ensuite l’oignon cru +le persil chinois et avant de servir une petite rasade de poivre.

    – j’adore préparer le pho- j’aime sentir le pho- je déguste le pho

    La cuisine asiatique facile de Henri victor

    Photos à la une de thierry Beyne

  • La cuisine asiatique,rouleaux de printemps, nems :les rouler, astuces

    La cuisine asiatique,rouleaux de printemps, nems :les rouler, astuces

    La cuisine asiatique, les astuces : rouleaux de printemps, pâtés impériaux ou nems : comment les rouler ? (en photos)

    Je roule, tu roules…Rouler les rouleaux de printemps, les pâtés impériaux…

    Pour préparer la galette de riz mettre de l’eau tiède dans une assiette creuse et tremper la galette de riz en tournant 2 à 3 fois ; puis attendre 1mn pour qu’elle devienne molle.

    Surtout rabattre les bords…

    Et la rouler le nem.