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  • Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Cuisine chinoise ou cuisine vietnamienne ? Surtout ne pas confondre !

    Je vais manger « Chinois »ou manger chez moi

    J’aime beaucoup le resto chinois et en particulier grignoter des nems… Quoi les nems, c’est vietnamien ? Ils sont délicieux ces petits pâtés croustillants roulés dans une feuille de salade avec de la menthe fraîche et trempés dans de la sauce de poisson (nuoc-mam) ! Je me trompe, ces petites merveilles s’appellent des pâtés impériaux !!? Pas des pâtés impériaux mais des pâtés « impérial » ; cette histoire commence vraiment à m’énerver… Vous me dîtes, que les nems sont des petits carrés de viande de porc fermentées agrémentés de couenne et de piment ailé ?

    Voilà qui me donne le tournis et j’en perds mon Mandarin que je ne maîtrise pas du tout d’ailleurs. Si je comprends bien si je commande dans un resto chinois des pâtés impériaux, l’on me servira un gros rouleau huileux plein de légumes et accompagné de sauce de soja ? Mais alors monsieur l’enquiquineur, quelle est la grande différence entre la cuisine chinoise et la cuisine vietnamienne ?

     

    D’accord j’ai compris, quand l’on me sert un plat avec de la sauce de poissons ou nuoc-mam, c’est une recette vietnamienne et si ce dernier est accompagné de sauce de soja , c’est une recette chinoise. Mais parfois comme dans le boeuf loc- lac on peut mettre les 2.

    Je le vois bien sûr, tout cela est beaucoup plus compliqué car les cuisines se sont mélangées, enchevêtrées et on abtient aujourd’hui une cuisine mixte pleine de saveurs et sans aucune frontière. Un « Melting-pot culinaire » s’impose à nous sans complexe et facilite la transmission des goûts. De toute façon l’important est le plaisir de savourer même si parfois les puristes montent aux créneaux. Allez e

    n paix déguster des plats exotiques, délicats et faîtes comme moi, ne vous embarrassez pas de problèmes linguistiques qui ne sont que l’apanage d’intellectuels qui perdent leur temps, à disserter plutôt que de manger.

    Alors si je récapitule les nems ne sont pas des pâtés impériaux, mais ils s’appellent pâtés « impérial »…

    Riton la Banane

     

    Cuisine Chinese or Vietnamese cuisine ? Do not Confused !

    I love the Chinese restaurant and especially nibble nems … What the nems are Vietnamese ? They are delicious pies these little crusty rolls in a piece of salad with fresh mint and soaked in the fish sauce(nuoc mam) ! I wrong, these little wonders called ((pies imperial)) ! ! ? No imperial blocks but blocks  » imperial  » ; This story really begins to irritate … You upset me say that the nems are small squares of pork fermented Characteristic Rind and pepper winged ?

    That gives me turned and I lose my Mandarin that I do not control at all elsewhere. If I i understand correctly command in a Chinese restaurant the imperial city blocks , I will serve as a big roll oily full of vegetables and accompanied by soy sauce ? But then the bane sir, what is the big difference between thechinese cooking and the Vietnamese cooking ?

    Okay I understand it, when it serves me a meal with the ((fish sauce or formerly)) is a vietnamese recipe and if it is accompanied soy sauce is a Chinese recipe.

    I see, of course, all this is much more complicated because the kitchens were mixed, abtient entangled and mixed today kitchen tasty and without any border. A melting  » cooking pot « is binding on us without complex and easier the transmission of tastes. Anyway the important thing is the pleasure of enjoying even if purists ascending niches. Go in peace taste exotic delicate and do like me, do embarrassez no language problems that do as the exclusive preserve of intellectuals who lose their time, disserter rather than eating.

    So if I summarizes the nems are not ((pies Imperial)), but they called « imperial pies … » . It’s so complicate !

    Riton Banana

  • Cuisine asiatique et ses astuces, le caramel maison

    Cuisine asiatique et ses astuces, le caramel maison

    Cuisine asiatique et ses astuces, le caramel maison

    la cuisine asiatique facile de Henri Victor

    Cuisine asiatique et ses astuces , le caramel maison

    Pour le porc ou le poulet au caramel, les desserts comme les pommes caramélisées…

    Se munir dune vieille casserole sutout pas une Téfal

    Y mettre la quantité de sucre que l’on veut

    Ajouter de l’eau , juste de quoi l’humecter pour qu’il change de couleur

    Mettre à chauffer à feu moyen et SURTOUT NE PAS TOUILLER

    Quand le sucre brunit et donc devient caramel, rajouter à ce moment seulement de l’eau pour qu’il devienne du caramel liquide, SURTOUT NE PAS TOUILLER

    Et faire cuire à feu doux et le caramel est prêt

    Le truc : SURTOUT NE PAS REMUER

  • Boeuf Loc Lac, Bo Loc Lac,  “lok lak”

    Boeuf Loc Lac, Bo Loc Lac, “lok lak”

     

    Bo Loc Lac ou  “lok lak”

    Boeuf Loc Lac

    recette de cuisine vietnamienne

    AVEC RIZ ROUGE

    La cuisine facile de Henri Victor

    INGRÉDIENTS

     

    • 200-300 gr de bœuf de très bonne qualité
    • 6 gousses d’ail haché
    • 1 cuillère à soupe de sauce poisson  ou nuoc mam
    • 2 cuillères à soupe de sauce soja ou nuoc tung
    • 1 cuillère de sauce huîtres
    • 1/2 cuillères à café de sucre
    • 2 cuillères à café rases de  “cinq parfums”ou « 5 parfums »
    • 1 cuillère à soupe de sauce huîtres
    • 3 cuillères à café de concentré de tomates
    • Riz pour 2 bons mangeurs

     

    PRÉPARATION

    Le riz rouge

    • Cuire du riz dans le « rice- cooker » à riz pour 2 personnes (pas trop mou le riz)
    • Frire très doucement la moitié de l’ail dans l’huile végétale
    • Quand l’ail est doré ajouter le riz cuit, une bonne pincée de sel et le concentré de tomate. Remuer le riz pendant quelques minutes..

    La viande

    • Faire frire dans une poêle l’ail restant et réserver.
    • Couper la viande en petits « dés »
    • Mélanger l’ail frit , la sauce de poisson (nuoc mam), la sauce de soja (nuoc tung), le sucre, les “cinq parfums” ou 5 parfums », la sauce huîtres, 1 cuillère à soupe d’huile puis ajouter la viande et bien touiller le tout. Laisser mariner au minimum une 1/2 heure à 1 heure
    •  Quand la poêle est chaude, ajouter de l’huile et jeter y la viande et bien remuer sans arrêt pendant 2 minutes.

    Votre Boeuf Loc Lac est prêt à être dégusté et bon appétit!

    Présentation comme sur la photo

    Facultatif

    Vous pourrez rajouter un œuf sur le plat

     

  • Asie humour

    Asie humour

    Asie et humour en photos, humour d’Asie

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

     Alors vous dites qu’en Chine on ne fait pas des produits de qualité ! Voilà le dernier masque pour le déguisement »halloween » en vraie « tête de vache » d’un seul tenant. Oh la vache c’est vachement bien… pauvre vache… (Humour d’Asie)

     Moi aussi j’ai un top uniforme ! J’espère que je les impressionne… Quand vont-ils se débrider ?

    (Humour d’Asie)

     Ca me prend la tête, ça me prend la tête…

    (Humour d’Asie)

                                  Des promesses…dire qu’on m’avait promis un super aquarium, en plus mes co-locataires sont vraiment pas des drôles !                                                                                                                                                                                                                                    (Humour d’Asie)

    ASIA AND HUMOR

    LAUGHTER IS THE OWN RIGHTS, YELLOW LAUGH, WHY NOT!

    – So you say that in China we do not make quality products! This is the last mask to disguise « halloween » in real « cow head » in one piece. Oh the cow is really good … … poor cow!

    – I too have a uniform top! I hope I impressed … When will they unleash?

    – It takes my head, it takes my mind …

    – Promises, promises … To say I was promised a great aquarium; and besides my roommates are really funny!

    Humor Asia en imágenes

    La risa es la DERECHOS PROPIOS, AMARILLO RISA, por qué no!

    – Así que usted dice que en China no hacemos productos de calidad! Esta es la última máscara para disfrazar « halloween » en real « cabeza de vaca » en una sola pieza. ¡Oh, la vaca es realmente bueno … … pobre vaca!

    – Yo también tengo un top uniforme! Espero impresionado … ¿Cuándo van a desatar?
    – Toma mi cabeza, toma mi mente … – Promesas, promesas … Decir que me prometieron un gran acuario; y además de mis compañeros son muy divertido!

    Asien Humor in Bildern

    Lachen ist die eigenen Rechte, GELB lachen, warum nicht!

    – Sie sagen also, dass in China wir nicht hochwertige Produkte zu machen! Dies ist die letzte Maske, um in einem Stück zu verkleiden « halloween » real « Kuhkopf ». Oh die Kuh ist wirklich gut … … arme Kuh!

    – Auch ich habe eine einheitliche Spitze! Ich hoffe, ich beeindruckt … Wann werden sie zu entfesseln?
    – Es dauert meinem Kopf, dauert es meiner Meinung nach … – Promises, verspricht … Zu sagen, ich wäre echt gut Aquarium zugesagt; und außerdem meine Mitbewohner sind wirklich lustig!

    亞洲幽默圖片

    笑是自身的權利,黃笑,何樂而不為!

    – 所以你說,在中國,我們不要讓優質的產品!這是最後的面具來偽裝“鬼節”,在真正的“牛頭”在一塊。呵呵,牛是真的很好……牛差!

    – 我也有一個統一的頂部!我希望我留下深刻的印象?他們什麼時候釋放?
    – 這需要我的頭,它需要我的腦海裡……- 承諾,承諾……如果說我當時答應了很大的水族館;再說我的室友是真的很有趣!

  • Asie, aux frontières du passé !

    Asie, aux frontières du passé !

    Carnet de voyage en Asie, aux frontières du passé !

    Laissez- vous emporter vers le passé par ces vieilles photos d’Asie que nous avons retrouvées.

    Si vous avez de plus amples renseignements à nous fournir concernant ces témoignages de » l’Asie d’avant », n’hésitez pas à nous contacter.

    Transports d’animaux à la mode »biker »(humour d’Asie)

    Confortable salon de coiffure et basta les normes!

    Des jeunes filles qui…?

    Une coupe de cheveux et une mode vestimentaire bien originale, mais pas en Asie à cette époque!

    En Asie les gens se lèvent très tôt et font des siestes partout où ils peuvent.

    Un rassemblement d’enfants et il me semble que les garçons sont séparés des filles mais pourquoi? 

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  • Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Les couples mixtes, les eurasiennes

    “Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines.”

    Andréa-Lisa et Gersende ont 7 mois et elles se voient pour la première fois et sont cousines. Toutes les 2 sont d’origine asiatiques, donc des eurasiennes.

    Comment va donc se passer cette rencontre au sommet!

    “Je suis née au Canada et toi ?”

    “Moi en France, le Canada c’est vraiment trop froid pour moi, je suis frileuse !”

    “On veut pas dormir, on a beaucoup de choses importantes à se dire. Et si on sortait en boîte pour swinger un petit peu!”

    “Alors, raconte… Chut les adultes écoutent… ils vont nous empêcher de sortir”

    Va falloir se pieuter, impossible de partir en loucedé, à demain pour la suite, j’en ai une bien bonne… !

    “C’est vraiment dégueu… Je préfère me taper un bon sirop d’érable, mais il faut faire plaisir à mon grand cousin. ”

    “Elle est sympa ma cousine du Canada, j’espère qu’elle va m’inviter dans sa cabane.”

  • Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Retour au Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

    Contact MANH Carnets de voyage en asie

  • Xuân LÊ

    Xuân LÊ

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er

     

     

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er | Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne

    By
    imagealaunexuanledanse-sans-titreBOUCLE, Création chorégraphique de Xuân Lê, ex-danseur dans la compagnie québécoise ID du Cirque Eloize et dans PIXEL de Mourad Merzouki le jeudi 24 et le vendredi 25 novembre 2016  à 20h 30 Espace Franco-Japonais TENRI                     8-12 rue Bertin Poirée , 75001 Paris Métro Châtelet Réservation : Tél. : 01 44 76 06 06 / resa@tenri-paris.com – Réservation obligatoire, places limitées – Les places réservées seront libérées à partir de 20h20 Tarifs : 15 € / 12 € BOUCLE est la première création chorégraphique du danseur Xuân Lê, qui a créé sa compagnie en 2016 et était compétiteur de freestyle slalom de haut niveau. Plus d’informations sur ce spectacle de Xuân Lê sur le site de l’association du lieu du spectacle : http://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html Extrait : ‘Xuan LE, d’abord compétiteur de freestyle slalom (champion de France et 6ème mondiale en 2009), se lie très vite à la danse. En mêlant ces deux univers, il développe une matière hybride et métissée à la croisée de la danse du cirque. Il intègre les compagnies Käfig, Bissextile, le Cirque Eloize… Il crée sa compagnie en 2016 et présente ici sa première création. S’interrogeant sur la relation que nous tissons avec le mouvement dans nos vies, Xuan LE nous invite à glisser vers les sphères de son imaginaire… Chorégraphie et interprétation : Xuan LE  …’ Plus d’informations : Xuân Lê est né en France, citoyen français de père Vietnamien et mère d’origine espagnole. Il est le fils du réalisateur Lam Lê, qui a réalisé entre autres le beau film ‘Công binh. La longue nuit indochinoise’ sur les ‘travailleurs indochinois’ la plupart requis de force pendant la 2ème guerre mondiale. file:///J:/VN%20VK%20MCFV%20site%20internet%202016/articles2016/XuanLeBoucleDocLamLE/renomme/La%20presse%20canadienne+XLe.pdf Extrait : – Le cirque contemporain d’Éloize | Éric Clément, publié le 30 juin 2010  dans http://www.lapresse.ca/ iD, le spectacle d’ouverture du premier festival Montréal complètement cirque, sera présenté par le cirque Éloize du 8 au 25 juillet dans un chapiteau du quai de l’Horloge: un spectacle contemporain de break dance et d’acrobaties… iD est un conte urbain qui se déroule sur une place publique d’une ville occidentale, un univers de gangs de rue, de violence, de musique, de danse et de patins à roues alignées. Le spectacle plaira énormément aux jeunes, mettant en scène des artistes qui n’ont peur de rien. Hier, Éloize a montré deux numéros qui mettent l’eau à la bouche. Le premier était exécuté par deux artistes français et un suédois. Parisien, Xuan Le est un spécialiste mondial du patin à roues alignées et a combiné ce talent à celui de la danse contemporaine. Dans le premier numéro, chaussé de ses patins, il se «bat» avec le danseur urbain Elon Höglund. … Quant à Xuan Le, né en France de parents espagnol et vietnamien, il avoue être plus à l’aise en patins qu’à pied! «Mon idée a toujours été d’utiliser les rollers comme moyen d’expression, dit-il. Et avec eux, je peux faire de la danse, du théâtre ou du cirque.» Des informations complémentaires seront prochainement ajoutées. Site source

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Une soupe de poulet avec les restes de poulet

    Une soupe de poulet avec les restes de poulet

    Soupe de poulet avec un reste de carcasse

    pour 2 personnes

    La cuisine asiatique facile de Henri Victor

    Voici les ingrédients principaux:ingredients divers

    1. Nuoc mam ou Sauce de poissons
    2. 1 bouillon cube de poule
    3. petit oignon tranché
    4. un peu de gingembre (facultatif)
    5. persil chinois ou coriandre
    6. Une carcasse de poulet
    7. une bonne pincée de sel
    8. poivre
    9. pâtes de riz

     

     

     

    1. jeter la carcasse de poulet dans un litre d’eau
    2. Mettre la carcasse de pouletpoulet
    3. Ajouter le gingembre écrasé
    4. 1 à 2 cuillère à soupe de nuoc mam selon votre goût
    5. Laisser cuire le tout 30 mns

    Entre temps laisser tremper les pâtes de riz dans de l’eau tiède. Si « vraiment » vous n’avez pas des pâtes de riz, essayer avec des pâtes italiennes plates (moi je ne l’ai jamais fait)!!!

     

    pates de riz pâtes de riz pates

    Quand le bouillon est prêt retirer le poulet, enlever la viande de la carcasse et réserver.

    poulet ingredients

    Faire cuire les pâtes, mettre celles ci dans 2 bols, ajouter y la viande puis le bouillon, ensuite les oignons, la coriandre et une giclée de poivre.

    soupe poulet

    Cette soupe de poulet est vraiment très goûteuse et peu onéreuse, environ 1 Euro par personne!!! Qui peut faire mieux?

    Soupe de poulet

  • Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    J’suis gobé d’une petite

    D’une annana, d’une annana, d’une annamite

    Elle est belle , elle est charmante

    C’est com’ un oiseau qui chante…

    y’en a d’autres qui m’ font les doux yeux

    mais c’est elle que j’aime le mieux!

    Qui est Guy Coda?

    Guy Coda
    Artiste peintre

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    Depuis 1978 il expose très régulièrement dans différentes galeries, expositions collectives ou individuelles. C’est à l’occasion de l’une d’entre elles que j’ai découvert son travail en 2003. Cela se passait  à la Maison de Beauce en Eure et Loir. L’exposition était belle. Ce n’est pas une rétrospective m’avait-il dit, mais cela y ressemblait fort.

    Musicien, écrivain, ses envies sont multiples. Il a créé une trentaine de timbres pour la Poste, illustré des livres d’enfants, réalisé des  couvertures de livres.  C’est un artiste qui bouge. Il passe volontiers d’une abstraction gestuelle colorée à un graphisme violent dans la tradition expressionniste. Il n’est pas dans les aplats mais dans le mouvement, dans une tourmente, dans des griffures, dans des va et vient, dans une extirpation  de pulsions intérieures. Il y presque quelque chose d’animal.  Ses peintures sont tendues. Le graphisme est fort, sans ambigüité, très structuré. C’est un excellent dessinateur. Le doute est perceptible dans ce travail qui n’a rien de linéaire. Après avoir travaillé un certain temps sur un thème, la rupture est nécessaire pour retrouver de l’oxygène, une prairie nouvelle. Ses séries sont homogènes. Pour celui qui a l’œil les passerelles  sont évidentes.

    La matière est belle.  Son travail porte la griffe d’une  certaine élégance. Coda a la nécessité de l’œuvre réussie, sinon elle est condamnée à la reprise.

    Le personnage est attachant, séducteur néanmoins séduisant, complexe, profondément humain. Ce qu’il est se retrouve dans son œuvre. L’indifférence n’est pas de mise. C’est un peintre dont les sentiments sont exacerbés.  Coda  s’affiche frontalement. On aime ou on n’aime pas. C’est le regard d’un artiste peintre authentique loin des concepts ambiants.

    Les clients de La Poste pouvaient affranchir leur courrier, samedi matin, avec des timbres dessinés par un artiste local.

    Guy Coda, illustrateur, graphiste, peintre et animateur d’un atelier d’art rue des Écoles, a dédicacé le carnet de douze timbres intitulés « Correspondances planétaires ».

    Un carnet
    dédié aux planètes du Système solaire

    Il les a créés suite à une commande de Pil@poste, l’ancien service des timbres-poste et de philatélie.

    En vingt ans, c’est la 62 e conception de timbres faite par Guy Coda.

    La première série a été consacrée à la nature et aux parcs animaliers. Ce nouveau carnet, édité à 2.200.000 exemplaires, représentant les planètes du Système solaire, fera voyager dans le cosmos les expéditeurs et récepteurs de lettres affranchies avec ces timbres.

    Site de l’artiste