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  • COP 21 en Ukraine pour le spectacle d’écologie

    COP 21 en Ukraine pour le spectacle d’écologie

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    Des spectacles enthousiasmants pour la COP 21 en Ukraine!

    De l’écologie avec le spectacle « Au secours sauvons la terre »

     

    photos 037Quand l’Alliance Française nous proposa de faire cette série de représentations dans le cadre de la COP21 en Ukraine nous n’hésitâmes pas, banco pour cette aventure et puis les voyages forment la jeunesse, c’est du moins ce que l’on dit et en plus c’est vrai.

    Une grande tournée à travers toute l’Ukraine, un pays fort mystérieux nous tendait les bras. Présenter un spectacle d’écologie dans un pays tourmenté par l’image indéracinable de Tchernobyl nous apparaissait comme une évidence.

    Autour de nous branle bas de combat, les questions sur la situation trouble, la guerre, la sécurité… Mais aucun doute ne pouvait s’immiscer car le désir de distiller nos messages sur le tri sélectif, le gaspillage de l’eau restait le plus fort. Et puis profitant de cet événement, la COP 21, il nous semblait impensable de ne point participer,de ne pas poser une pierre sur cet édifice colossal et indispensable « la sauvegarde de la planète ».

    Atterrissage à Kiev, re-décollage une heure après pour Kharkiv (vidéo) à  1000 kms au nord et puis arrivée vers 22h. Ouf tout le matériel avait suivi, le transfert oblige à une surveillance accrue. Ma plus grande angoisse était la perte de tout le décor, de la casse du matériel de sonorisation. Tout était ok et vive les transports aériens.

    Un accueil chaleureux par le directeur de de L’Alliance Française, Timothée, puis visite rapide de la ville, resto et dodo.

    Le lendemain 2 représentations et trois heures de taxi pour Japorodjie (vidéo)  où nous accueillit une charmante professeur de Français, puis direction un super Hôtel pour une nuit bien méritée. Le lendemain rencontre avec Ludmila la directrice de l’alliance Française (vidéo) une femme charmante et de surcroît fort dynamique. Direction illico presto la salle de spectacle où une nuée de personnes nous attendait de pied ferme. Installation, prestation, désinstallation… Les enfants avaient appris les chansons du spectacle et étaient tous désireux de chanter ensemble, ce fut un grand moment empreint à la fois d’émotion et de solennité.

    Une soirée au restaurant avec mon hôte acheva cette journée enrichissante.

    Ludmilla nous annonça le lendemain la terrible nouvelle de l’attentat terroriste de Paris et fut fort P1090382désolée de ne pouvoir me présenter un spectacle de cosaques prévu à mon attention. Tout était annulé et les condoléances affluèrent de partout. Tous apparaissait si étrange même l’écologie semblait dérisoire au regard de cet évènement dramatique survenu au BATACLAN. Mais la vie continue…Nous rentrâmes afin de rencontrer des adultes désireux d’apprendre le Français afin de travailler dans le futur au Canada…

    Le soir ce fut le train de nuit vers Rivne… Des passagers aux mines patibulaires mais au demeurant très sympathiques nous proposèrent des tranches de pur gras de porc sans viande à déguster comme du bon saucisson, et du cognac ukrainien capable d’assommer un mammouth. Une nuit mouvementée car les trains du pays sont réputés avoir des « roues carrées ». Vous imaginez le confort, et le réconfort…. Mais le voyage forme la jeunesse!!!

    Réceptionnés par Nadia la directrice de l’ Alliance Française, direction RIVNE (vidéo) où nous sentons une certaine tension, dans la ville l’ Alliance Française est gardée, protégée par des militaires qui assurent la sécurité des ressortissants Français. Les attentats ont crée un sentiment d’insécurité dans les milieux francophones. Cette fois ci le spectacle se déroule dans la ville de Kostopil (vidéo) Au volant de sa voiture de marque chinoise notre hôte nous transporte aux confins de la ville à 20 kms dans une salle de spectacle où s’ébrouent de très nombreux artistes en herbe. Des petits rats de l’Opéra qui nous firent une  démonstration de danse accompagnés par un talentueux accordéoniste aux mélodies nostalgiques et parisiennes…

    La salle dans un brouhaha de rires, de cris de contentement fut bondée petit à petit d’enfants joyeux, heureux d’assister à un spectacle venu de France spécialement pour eux. Comme nous avions envoyé les paroles des chansons du spectacle « au secours sauvons la terre » tous les enfants se mirent à chanter en « Français »:

    « fini le temps des pollueurs, on trie on range tout par couleur… »

    « l’eau est un amie une amie pour la vie… »

    « je vais vous raconter le cycle de l’eau… »Un moment inoubliable empreint d’une grande émotion et tout cela en Français.  A midi restaurant typique Ukrainien avec charcuterie à profusion et convivialité en supplément, une visite très intéressante au musé, un « show case » au Centre de l’Alliance Française et hop le train de nuit .

    public participatif

    Ballade en ville et train de nuit. Cette fois en  première classe et là apparaît notre « colloc de nuit », celui qui va dormir dans le même compartiment, une tête de tueur, un faciès de terminator , un prédateur de la nuit. Des sueurs froides se mettent à couler, des rictus en guise de bienvenue à cet individu des plus glauques… Après des minutes d’observation ce dernier est aussi sympathique et rassurant qu’un doudou.

    Il est à noter que les ukrainiennes sont presque toutes très jolies, et les garçons ressemblent à des mafieux sympas tout juste sortis de prison, et cette étrange impression se confirme à travers tout le pays.

     

    LVIV (vidéo), Arrivée, accueil et Bernard le directeur de l’Alliance Française, nous fait visiter la ville , pipo et rombonnel’une des plus jolies du pays… Arrêt dans un salon de thé aux pâtisseries extraordinaires. Jamais un simple gâteau n’avait pu distiller un tel parfum de paradis, un goût raffiné relevé par un soupçon d’alcool. Montage, spectacle et démontage… Ambiance survoltée, on frappe des mains, on chante… Les messages sur l’écologie, le respect de l’eau, le tri sélectif sont vite intégrés dans ce pays où l’écologie n’est pas une notion prioritaire. Le sentiment d’avoir contribué à quelque chose d’utile est se qui nous apparaît comme le plus important à travers tous ces spectacles.

    Matin chaud à la gare d’Odessa (vidéo) où m’accueille Anastasia la responsable communication. Petit déjeuner en ville, rencontre avec  Pascal le très sympathique directeur de l’alliance française qui m’embarque à une cérémonie « écologique » consistant à planter des arbres dans la ville d’Odessa. Pascal me propose d’en planter un et je m’exécute avec bonheur. Il est aussi le représentant Consulaire et du coup bombardé par les flashs des journalistes et questionné par la télévision locale sur la Cop 21… Anastasia au sourire omniprésent me fait visiter la ville, le port d’Odessa, les salons de thé…

    grande salle spectacle vide

    Le lendemain spectacle « au secours sauvons la terre les enfants » au centre culturel Juif. Belle salle, deux représentations, rires, gaïté, chansons et bonne humeur. Le soir dîner dans un restaurant « chic » mais ambiance toujours très décontractée et conviviale avec Pascal, sa charmante épouse et Anastasia.

    Au revoir Odessa, direction Kiev la magnifique et envol pour Paris.

    Une organisation « nickel- chrome », un accueil décontracté et très sympathique, des rencontres enrichissantes, un public des plus chaleureux et des souvenirs inoubliables.

    Encore mille mercis à la responsable des Alliances Françaises d’Ukraine ainsi qu’à tous les directeurs des Alliances et toutes les personnes qui nous ont aidé à passer un séjour fantastique et à participer à une vraie belle aventure.

     

     

    Pour plus d’infos sur le spectacle d’écologie « Au ssecours sauvons la terre les enfants »

    Pour tous les spectacles de la compagnie Show en ville

     

     

     

     

     

  • Vietnam, le retour

    Vietnam, le retour

    Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !


    Vietnam d’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.Dégustation de plats du Vietnam

    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000 kms. Saigon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au vîetnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oil je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…

    La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui.

                             Baie d’Along (Vietnam)

    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …

    Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortège interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du Vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.

    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusque atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à incompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.

  • Asie, j’aime

    Asie, j’aime

     

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie

    Carnet de voyage en Asie

    indonesia-531841_640Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette Asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. En Asie, l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de voyagesimages thaï est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis.

    marché indeHenri Cantonnais/arnets de voyage en Asie

    Copyright © Tous droits réservés

    State soul of a lover of Asia.

    Asia Travel notebook

    From the end of the world is already drowning in clouds that draw me departing aircraft. En route to Asia this teeming, colorful and full of life. Never surprises because the smiles will certainly appointment. Lush vegetation awaits us on the edge of dreams so long imagined but incommensurate with reality ever more surprising and engaging.
    I like to lose myself in this active crowd alive who remember living not survive in the shadow of a future that is ahead of us and will remain far, far ahead. On the lookout for new scents I always looking lost strange places away from the tourist trails.
    Of course it is essential to visit some beautiful sites that remain in the footsteps of travel agencies is an insufferable incongruity. A scent diverted my nose taking me to a strange but friendly place … Uncommon face remember that France is so far away. I am fond of walking to discover that little extra something that give me the country I love. I just feel, finally, that I live.
    Henri Cantonese asia Motorcycle Diaries
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  • Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Festivals Chine, des clowns de Paris une autre aventure

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine, les ambassadeurs de la bonne humeur

    Voilà une autre expérience de personnes qui désiraient vivre autre chose, une aventure extraordinaire et loin des sentiers battus Changer sa vie de tous les jours ajouter un » petit plus » au train- train du quotidien. L’association « sourires sans frontières » leur a proposé de partir pour un voyage aux confins de l’Extrême orient, de participer avec d’autres amateurs à un festival en Chine où ils de viendraient le temps de 2 semaines de vrais artistes évoluant dans un monde inconnu fait de scènes, de performances et de « starmania ».

    Ces personnes, entourées de professionnels, ont décidé un jour de se lancer dans une aventure artistique et humaine, de monter sur une scène, de se dépasser, de se découvrir.

    La « happy génération » est née car le désir de changer sa vie, peut- être même de changer sa vie, est l’idée maîtresse de ce voyage.

    Au retour pour la plupart de nous, la vie avait plus de saveur et l’avenir ne pouvait s’articuler que dans le changement.

    Mercredi, le départ des clowns de Paris

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi, les clowns de Paris en terre chinoise

    .Shanghaï Airport.

    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un trombone égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
    .

    Vendredi, ça se précise pour les clowns de Paris

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!

    Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghai passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi, les clowns de Paris avec bonne humeur se mêlent aux autres festivaliers

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vignerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec Morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï. C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aiming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Maghreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du service d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalesque » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche, journée sans spectacle pour les clowns de Paris

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Fayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, déshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi, les clowns de Paris et les enfants

    .
    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet événement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi, la fête continue pour les clowns de Paris

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Bouddha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi clowns de Paris visitent


    .
    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pékin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
    .
    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi les clowns de Paris se détendent

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi déjeuner de gala pour les clowns de Paris


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
    .
    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche et ça continue…. encore et encore!!!

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantal et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distribuerons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devenons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi, les clowns de Paris à la gare

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
    .
    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardiles clowns de Paris dans le train

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’I- Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répéter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
    .
    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi, parade a I-Chang

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Y-chang, noire de monde, Foule nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mêlent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi, bientôt le départ pour les les clowns de Paris


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

    Carnets de voyage en asie

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  • Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Hutong by night.

    Septembre à Pékin, la meilleure saison pour déambuler avec quelques amis ; nous nous promenons dans le vieux quartier près de la place Tien An Men.Déjà le soir s’empare des hutongs enveloppant les pierres centenaires d’une tendre mélancolie, à la fois rassurante et paisible. La douceur de cette « nuit de Chine câline », dirige nos pas vers un ailleurs ancestral plein d’histoire et de mystère. Une vie trépidante et chaleureuse nous enveloppe, nous drape dans un tissu langoureux où jamais la moindre peur, où d’incertitude ne vient briser notre promenade. « Je me sens bien ici et en toute sécurité, même dans la pénombre » me lance Jacques que je ne situe plus bien, perdu dans les méandres inextricables de ces chaleureuses ruelles.

    Une longue marche à travers cette vie nocturne trépidante nous fait découvrir une ville grouillante, magique, qui ne s’arrêtera de battre que beaucoup plus tard dans la nuit. Bientôt les poteaux de bois agrémentés de milliers de fils électriques anarchiques se découpent dans le ciel dessinant un paysage lunaire et féerique. Des échoppes de viande éclairées par une lumière blafarde, des fruits luxuriants et parfois étranges, des salons de coiffure en pleine effervescence, des épiceries aux couleurs éclatantes et des sourires même si nous n’achetons rien. Un supplément d’âme qui manque dans nos sociétés obnubilées par le profit.

    On se sent tout simplement, étrangement bien. Les hutongs la nuit sont comme des parcelles d’éternité que l’on voudrait pouvoir maîtriser, mais cette quiétude n’appartient à personne et à tout le monde à la fois.

  • Rolls-Royce et Bentley à Shanghaï

    Rolls-Royce et Bentley à Shanghaï

    Shanghaï ou le bal des Rolls-Royce et des Bentley

    Shanghaï, la nuit est douce, et dans le « Fortune Hôtel » se prépare un évènement prestigieux. Dans les salons du dernier étage, accessible seulement par un ascenseur privé, une foule de cuisiniers, personnel de salle s’active et dresse pour les convives, des tables royales où seront servis des plats fins et recherchés. Tous savent que les futurs convives investiront bientôt les lieux et ils se préparent, dans une fébrilité toute chinoise, à recevoir avec diligence ces invités de choix.

    Devant l’hôtel illuminé de mille feux, c’est la cohue des grands soirs. La foule des invités, des photographes, des journalistes et des badauds se presse en

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    extase devant ces vieilles dames élégantes et soignées comme de jeunes midinettes.

    Des Rolls-royce, des Bentley, toutes de collection, de belles voitures rares et chères paradent devant nos yeux émerveillés. Elles viennent de loin,

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    des USA, des Pays bas, des Emirats et même de Chine. Elles se laissent admirer comme des stars élégantes et hautaines, pas tout à fait blasées juste un peu distantes.

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    Le temps n‘a laissé que prestige et gloire à ces magnifiques automobiles.

    CCTV est présente et veut participer à cette fête qui marque la frontière entre l’ancienne et la nouvelle Chine car aujourd’hui le luxe et l’argent sont de nouveau des valeurs sûres. Tous les propriétaires et les invités vont bientôt se retrouver autour d’un repas de gala à l’abri de certains regards .

    Au fait, Rolls Royce va embaucher 200 personnes afin de faire face à la demande chinoise. Vraiment rolls-Royce en Chine c’est une vraie histoire d’amour !

    Riton la Banane

  • Dîner en blanc et touristes éberlués

    Dîner en blanc et touristes éberlués

    Diner en blanc et touristes éberlués

    Dîner en blanc

    « Je vais prendre des photos car au pays personne ne me croira ! »

    Que se passe t-il autour de l’Arc de Triomphe ? Que font ces centaines de convives , tous habillés de blanc, dînant sur des tables blanches à même le trottoir ? Ils semblent tous comme chez eux, dans ce lieu prestigieux visité chaque année par des millions d’étrangers venus du monde entier. Du champagne dans des flûtes fines, des chandeliers sur des tables immaculées, des couverts d’apparat et cette impression diffuse de vivre hors du temps qui anime cette scène féérique. Les passants s’arrêtent , par curiosité , par sympathie, ils sont comme happés par cette ambiance d’une autre époque où le rap, les portables paraissent comme incongrus. Un camion de pompier passe et les serviettes blanches tournent comme des « derviches tourneurs » au dessus des convives dans des hourras joyeux et communicatifs. Le Dîner en blanc restera un souvenir touristique inoubliable pour nos amis asiatiques, le Dîner en blanc restera figé à jamais sur leurs photos, le Dîner en blanc voyagera vers leurs contrées lointaines comme une parenthèse dans leur visite parisienne

    De nombreux touristes asiatiques, chinois, japonais… nous posent cette question :  » mais où sont donc les mariés ? « . Ces nouveaux époux doivent- être très riches pour pouvoir s’offrir un lieu si prestigieux pour leur célébrer leur union ! Faut-il encore qu’ils sachent que le blanc est pour nous occidentaux d’une autre signification que pour les asiatiques

    « Mais dites moi, où sont les mariés, ils doivent- être riches !? »

    -Une fois dans l’année, des milliers de convives sont invités pour un  » pic-nic haut de gamme » dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment. Tous vêtus de blanc munis de tables de bridge, de nappes et serviettes blanches etc… les invités se retrouvent pour un dîner hors du commun dans un lieu d’exception pour un moment inoubliable. Le champagne est la boisson qu’il ne faut surtout pas oublier sous peine de paraître ringard. La Concorde, les invalides et cette année , l’Arc de triomphe.

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    To dine in white

    “I will take to photographs bus with the country anybody me will believe ! “

    What does it occur T around the Triumphal arch ? What makes these hundreds of guests, all equipped with white, dining on white tables with same the pavement ? They seem all like on their premises, in this prestigious place visited each year by million from abroad come from whole world. Champagne in fine flutes, candlesticks on immaculate tables, forks and spoons of pageantry and this impression diffuses of living out of time which animates this feeric scene. Passers by stop, by curiosity, sympathy, they are as grabbed by this environment of another time when rap, the portables appear like incongruous. A truck from fireman passes and the white towels turn like “dancing dervishes” with the top of the guests in merry and communicative hurrahs. The To dine in white will remain an unforgettable tourist memory for our Asian friends, the Dîner in white will remain fixed with never on their photographs, the Dîner in white will travel towards their remote regions like a bracket in their Parisian visit

    Many Asian, Chinese, Japanese tourists… us put this question : “but where are thus them married ? “. These new husbands must be very rich to be able to offer a so prestigious place for their to celebrate their union ! It is necessary still that they know that it white is for us Western of another significance that for the Asian ones

    “But say me, where are the grooms, they must be rich person !? “

    - Once in the year, of the thousands of guests is guests for a “top-of-the-range peak-NIC” in a place held secret until the last moment. All vêtus of white provide with tablecloth, bridge tables and towel white etc… the guests are found for a dinner out of the commun run in a place of exception for one moment unforgettable. The champagne is the drink which one should not especially not to forget under penalty of appearing old-fashioned. Agree, the invalids and this year, the Arc of triumph.

  • Enfants chinois, Une journée particulière

    Enfants chinois, Une journée particulière

    Une journée particulière

    Paris reçoit des enfants chinois un jour de printemps.

    Ils arrivent, ils sont là dans les cars qui vrombissent comme des chevaux intrépides. Depuis plus de 3 mois, les enfants du centre de loisirs attendent et préparent cette journée très spéciale qui les transportera pour quelques heures dans un autre univers plein de rires, de couleurs, de chants, de danses, de musique et de dépaysement.

    Ils ont décoré la grande salle afin d’accueillir ces invités de choix qui viennent de si loin, 10 000 kms, pour les rencontrer. Des dessins de bienvenue, des tours Eiffel scintillantes seront des cadeaux appréciés par nos lointains convives. Quand la portière brusquement s’ouvre, l’excitation et l’effervescence font soudain place à un silence religieux.

    Le sourire aux lèvres, une quarantaine d’enfants chinois descendent du car, comme happés par la foule, ils sont incroyables, fiers de venir en France peut- être pour la première fois depuis des générations. Des petits yeux bridés et malicieux balaient l’auditoire subjugué par cette apparition tant espérée.

    Après quelques minutes d’observation, bientôt tous les enfants Chinois et Français jouent ensemble, se chamaillent comme si la langue n’était plus une frontière infranchissable. Les rires fusent, les groupes se forment dans la cour de récréation, tout paraît normal. Bientôt dans le réfectoire, tous s’attablent pour un repas amélioré. De l’eau tiède pour nos amis chinois a été prévue car il leur est impossible de boire glacé ou simplement froid. Ils hésitent un instant devant des plats inconnus et la curiosité restant toutefois la plus forte, ils s’emparent de ces ustensiles si étranges, fourchettes et couteaux, et dégustent ces plats si exotiques. Les petits artistes chinois enfin rassasiés sont fin prêts pour présenter leur show.

    Ils se maquillent, se parent de leurs habits chatoyants et se chauffent afin de présenter leur spectacle. Une fois sur scène ces enfants se transforment immédiatement en vrais professionnels et nous assènent un spectacle époustouflant. Comment pouvions nous imaginer que des enfants puissent atteindre ce degré de technicité et cette maîtrise de leur art. Ils sont incroyables, ils savent tout faire, chanter, danser, jouer la comédie, jongler, faire des acrobaties… Un show à la chinoise qui nous laisse tous pantois et dubitatifs. Encore sous le choc, les spectateurs, adultes et enfants laissent soudain éclater leur joie en faisant une « standing ovation » interminable et empreinte d’émotion.

    Leur route ne s’arrête pas ici car ces enfants artistes, vont faire le tour de l’Europe et offrir gratuitement des spectacles dans les plus grandes villes d’Europe. La séparation reste un moment difficile et des larmes vont couler sur les joues des petits Français et des petits Chinois.

    Une journée a suffi pour faire naître des amitiés et une vraie complicité . Certains enfants ont promis de s’écrire et d’autres de venir un jour revoir leurs petits amis dans l’empire du milieu. Des souvenirs indélébiles vont rester gravés dans les mémoires.

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Pas des reportages de fond dans cette rubrique, simplement des informations glanées à la volée. N’hésitez pas à nous faire parvenir des petites « news ». Eclairons nos lampions et essayons d’y voir plus clair.

     

    -Pas de mariage, chez les « Mosos » ethnie chinoise des contreforts de l’Himalaya. Des femmes libres, des enfants heureux et pas d’exclusivité dans les rapports amoureux telles sont les règles ancestrales de cette minorité chinoise. Cette société matriarcale préconise avant tout une vraie liberté sexuelle faite de rencontres furtives. Vivre sous le même toit, être jaloux sont des concepts définitivement bannis et considérés comme des maladies graves. Les relations entre femmes et hommes ne sont désormais plus régies par les biens matériels mais simplement par de vrais sentiments. Plus de mari, pas de père, mais une vraie joie de vivre… et ça marche !

    -Les pistes cyclables en Chine vont-elles disparaître au profit des automobiles et engins à moteur ? Le nombre des véhicules pétaradants depuis les 30 dernières années a été multiplié par 20. D’ici à 2020, selon les perspectives les plus sérieuses, le nombre de voitures et de véhicules motorisés pourrait frôler le chiffre faramineux de 130 millions . Les vélos vivent-ils leurs derniers instants ? Où sont les verts ?


    - Les coréens sont devenus « wok-wok » du foot. Elevé au rang de religion nationale, le ballon rond fait aujourd’hui totalement parti du paysage du pays des « matins calmes ». Le foot rend les coréens top marteaux, pardon foo(t), foo(t)… !


    - En Thaïlande, « les nids d’hirondelles » sont des mets très prisés, surtout en soupe. Mais voilà c’est un plat onéreux, extrêmement onéreux. Le prix, environ 1500 euros par kilo, donne des idées lucratives à des promoteurs très particuliers . Des immeubles entiers sont ainsi réservés à ces oiseaux de bon augure. Afin qu’ils se nichent dans ces appartements de « standing », tout est agencé pour les attirer et les fidéliser. Au fait saviez-vous que les d’hirondelles « tissent » les nids avec leur propre salive ! Enfin pour clore ce chapitre cette soupe n’est pas particulièrement goûteuse, elle est juste excellente pour la santé, et non remboursée par la sécurité sociale.


    - Au Royaume uni se pose , actuellement un délicat probléme : le manque de personnel dans les restos indiens, chinois etc… Alors les patrons, pas trop à cheval sur le protocole, s’en vont employer des polonais !!! Eh oui, vous avez bien lu, des slaves, pas des esclaves, des travailleurs des pays de l’est. Evidemment la qualité gustative de ces restos décline. Alors à quand le canard laqué à la Vodka, la Goulash sautée aux champignons noirs ou même le riz parfumés à l’alcool de miel …Il faudra savoir résister à la boisson comme un polonais… Oh my God !!!


    -La roue tourne L’inde du fait de sa très forte croissance et du développement phénoménal de son secteur des hautes technologies, attire des milliers d’occidentaux. Un nouvel el Dorado s’ouvre désormais aux « cerveaux » de notre vieille Europe. La fuite de ces futurs « expats » vers le pays des maharajas n’est qu’un légitime retour des choses. L’Inde, terre mystérieuse, à la culture millénaire reste pour les occidentaux un pays extrêmement attractif.


    - le train sur le toit du monde Une première ligne ferroviaire va permettre de désenclaver la région du Tibet. Longue de prés de 1140 kms, elle culmine en moyenne a plus de 4000 m et les wagons pour les passagers sont pressurisés et disposent de masques a oxygène individuels. Le coût de cette opération culmine aussi à près de 3 milliards d’Euros.

     

  • Canard laqué Pékinois (de Pékin ou de Beijing)

    Canard laqué Pékinois (de Pékin ou de Beijing)

    Canard laqué Pékinois (de Pékin ou de Beijing).

    Canard laqué Pékinois (aussi appelé canard laqué de Pékin ou de Beijing).

    Vous connaissez tous le fameux canard laqué. Mais pour tous les canards, la survie en Asie relève du défi Olympique ou du cauchemar éveillé. Supposons que le canard soit né sous une bonne étoile qui veille sur lui et le protège, peut-être qu’on pourrait imaginer qu’un humain aurait l’idée saugrenue de l’adopter comme animal de compagnie et de le dorloter tel un chat ou un chien. Il faut savoir quand même qu’en Chine on mange tout ce qui bouge, tout ce qui ne bouge pas et aussi tout ce qui a des pattes sauf les bancs. Cette vision du canard domestique choyé et câliné n’est que fabulation pour notre pauvre volaille dépressive.

    Elle est l’objet de désirs culinaires depuis des centaines d’années et les cuisiniers chinois sont les pires ennemis . Un canard fan de surf m‘a confié qu’il avait rêvé que son principal « sponsor » n’était autre que les peintures Ripolin les spécialistes de la laque.

    Le meilleur restaurant de Pékin possède un immense cadran sur lequel est noté un chiffre astronomique qui augment à chaque instant. C’est simplement le nombre de canards servis depuis plusieurs générations. Dans une immense salle, grande comme un hall de gare, des dizaines de serveurs s’activent autour de tables rondes entourées d’une quinzaine de convives joyeux. Le bruit y est infernal pour des touristes européens habitués à l’ambiance feutrée et sans vie de nos restaurants gastronomique. Si vous occultez tout ce décorum à la Chinoise, vous pourrez alors être les spectateurs privilégiés d’un ballet incessant, d’un va et vient étourdissant dans ce temple dédié au pauvre canard qui n’a jamais demandé d’être la star exclusive.

    Des centaines de canards en habits de fête, c’est à dire laqués, allongés, l’air absent, nous donnent leur dernière représentation, avant d’être ingurgités illico presto dans un autre monde. Des cuisiniers harnachés comme des chirurgiens, un masque sur la bouche, le long couteau à la main, nous interprètent une partition que nos volailles auraient préféré ne jamais entendre. Des gestes d’une précision insoutenable et voilà que la peau de notre volatile se transforme en plat raffiné et délicieusement sucré.

    Chaque convive se saisie de cette peau croustillante, dorée à souhait et la roule dans une mini crêpe de riz, accompagnée de lamelles de ciboule. Avant de déguster notre ami le canard, il va falloir le tremper dans une épaisse sauce de « prune ». Pour les riches chinois de l’époque, manger la viande restait une chose totalement indécente et si vulgaire, car celle ci était réservée exclusivement aux domestiques. Seule la peau tellement croquante, était appréciée par les maîtres et notables de la Chine ancienne.

    Aujourd’hui, les temps ont changé et l’on sert ensuite aux clients la viande, soit avec des nouilles sautées, soit dans une soupe. Chaque canard laqué servi est accompagné d’un certificat avec un numéro que les touristes conservent religieusement dans leur portefeuille.

    Nous conseillons à tous nos amis canards du monde entier d’éviter de faire du tourisme en Chine au risque de perdre des plumes et plus, sûrement. En revanche, nous leur recommandons de faire un crochet du côté du Périgord… non, non, surtout pas un « crochet » du périgord….. désolé, désolé.

    Riton la Banane

    ©Reportages d’asie et asie reportages


    Beijing roast duck

    You know all the famous Beijing roast duck. But for all ducks, survival in Asia concerns the challenge Olympic or of the waked up nightmare. Let us suppose that it duck was born under a good star which takes care on him and protects it, perhaps that one could imagine that one human would have the absurd idea to adopt it like animal of company and the dorloter a such cat or a dog. It should be known nevertheless that in China one eats all it who moves, all that does not move and also all that has legs except the benches. This vision of duck domestic cherished and câliné is only fabulation for our poor depressive poultry.

    It is the object of culinary desires since hundreds of years and the Chinese cooks are them worse enemies. A duck fan of surfing m `entrusted that it had dreamed that its principal “sponsor” was not different that Ripolin paintings specialists in the lacquer.

    The best restoring of Beijing has immense dial on which is noted an astronomical figure which augment at every moment. It is simply the number of ducks been useful since several generations. In one immense room, large like a hall of station, tens waiters are activated around surrounded round tables of about fifteen merry guests. The noise is there infernal for European tourists accustomed to the environment felted and without life of our restaurants gastronomical. If you occult all this decorum with Chinese, you could then be the spectators privileged of a ceaseless ballet, a to and from dazing in this temple dedicated to the poor duck which forever asked to be the star exclusive.

    Hundreds of ducks out of clothes of festival, i.e. enamelled, lengthened, the air absent, give them to us last representation, before being ingurgities illico presto in another world. Harnessed cooks like surgeons, a mask on the mouth, length knife with the hand, interpret us a partition that our poultries would have preferred never not to hear. gestures of an insupportable precision and here is that skin of our bird transforms itself into refined dish and délicieusement sweetened.

    Each seized guest of this crusty skin, gilded with wish and rolls it in minis crepe of rice, accompanied by spring onions. Before tasting our friend the duck, it should be soaked in one thick « plum sauce ». For the Chinese rich person of the time, to eat the meat completely remained a thing indecent and so vulgar, because that Ci was reserved exclusively with the servants. Only skin so much crunching, was appreciated by the Masters and notable of old China.

    Today, times changed and one is useful then to the customers the meat, is with jumped noodles, maybe in a soup. Each Beijing roast duck been useful is accompanied by a certificate with a number that them tourists preserve religieusement in their wallet.

    We advise with all our friends ducks of the whole world to avoid making tourism in China with the risk of to lose feathers and more, surely. On the other hand, us their let us recommend to make a hook on the side of Périgord… not, not, especially not a “hook” of périgord ….. sorry, sorry.

    Riton the Banana

    ©Reportages of Asia and Asia reports