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  • Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

     Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    le tapis rouge de Cannes

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    du Vendredi 10 Juin au Mardi 21 Juin 2016

    Objectif du voyage des clowns de Paris: participer , avec l’équipe d’Eve et Henri *sourires sans frontière * au festival du Cinéma Chinois donné à Tongliao , sous le sponsoring du ministre de la Culture Chinoise , jumelé avec le Festival du Cinéma à Cannes …..ville dont .le Maire , Juliette Binoche et Gégé ,ainsi que des personnalités du cinéma,et ….nous , serons les représentants…thumbnail_2 Vendredi 10 Juin …21 h :

    Les clowns de Paris sont sur le pied de guerre, prêts pour de nouvelles aventures. Nous voici dans l’avion après bien des difficultés pour y parvenir ….

    Grèves obligent : du RER qui nous laisse en rade à la gare du Nord , des camionneurs qui bloquent les routes , et le début de l’Euro

    en prime …

    A Roissy nous avons, peu à peu reconstitué notre équipe toute enthousiasmée par ce départ…

    Maintenant donc, nous voguons:

    altitude 9449 m , température extérieure : -41° , vitesse au sol 954 km/h

    Nous avons survolé la Belgique , et allons vers les états Nordiques et le cercle Polaire , au dessus d’une mer de nuages éclairée par le soleil, qui moutonne….thumbnail_4

    Samedi 11 Juin : 4h20 heure Française ; 10h 24 à Pékin…

    Nous venons de dormir tant bien que mal , et l’avion se réveille avec un petit café….

    Nous survolons Oulan- Bator et la Mongolie, le désert de Gobi et, peu au Sud, Pékin se trouve à 1h31thumbnail_6 de vol…

    L’arrivée prévue est à 11h47…

    J’essaie de faire quelques photos….les paysages sont grandioses, et on distingue bien les hautes montagnes , avec, parfois, dans le creux des vallées , villages – rares- ou rivières .

    Nous devrons, attendre 5h notre correspondance pour Tongliao , lieu de notre destination 18h 15 Gate C13 Nous sommes toujours à l’aéroport de Pékin…

    On a traîné , mangé local , essayé de dormir sur une banquette,….

    et là, nous attendons l’avion…..non celui de Tongliao , mais de Chifeng , où un bus doit faire 100 km pour atteindre notre destination.

    Et la meilleure : on nous annonce que nous dormirons dans des containers !!!!Attendons pour voir….

    19h nous partons sur Chifeng, et voilà les clowns de Paris dans le car….

    Accueil de stars à l’aéroport, avec pancartes d’accueil, photographes nous mitraillant , journalistes ,et jolies jeunes filles ceignant chacun de nous d’une écharpe en soie bleue (le foulard bleu est offert aux invités de marque)….

    Thierry, jeune Chinois de Paris , proche d’Aiming nous a rejoint pour être notre guide et notre interprète durant le séjour…

    Le bus est escorté par trois voitures qui clignotent, et nous traversons , de nuit, routes puis chemins empierrés, croisons des yourtes et arrivons enfin dans un presque no man’s land , bien gardé à l’entrée , qui s’ouvre, sur un endroit en apparence , verdoyant…. avec passerelles , et murs bizarres aux couleurs de camouflage…. 22h, nous faisons halte dans un luxueux bâtiment, où des tables et de charmantes jeunes filles nous attendent pour le dîner: excellent….

    Les clowns de Paris sont enfin arrivés

    Ensuite , à l’assaut des passerelles et des containers , qui se révèlent être des chambres spacieuses , très bien aménagées avec une grande salle de bain et, à l’avant, une grande baie vitrée une terrasse d’où l’on entend croasser des grenouilles…

    Dimanche 12 : 4h du ….matin

    Le jour me taquine et m’incite à mettre mon blouson pour aller sur la terrasse …

    Merveille très progressive de l’aurore : l ‘on devine , avec les reflets roses , l’eau des étangs…

    Les collines découpées, en face , laissent peu à peu apparaître des masses importantes de grès , qui, plus tard, se révèleront….

    Des roseaux et des cris d’oiseaux , des bruissements d’insectes et du vent…

    Peu à peu le paysage se dessine , et l’on découvre des montagnes de sable parsemées de rochers roses…… Un moment magique , que je prolonge avec plaisir jusqu’au lever du jour…

    8h : une navette nous attend pour nous conduire vers un somptueux buffet de petit déjeuner à la chinoise: non pas à la fourchette, mais aux baguettes…

    10h : dans un kiosque ombragé au mi lieu des sables une répétition musicale , pour des morceaux, Chinois et Français, Alain R. à l’euphonium, Sophie au trombone ,Florence au saxo, Bernard à la flute, Jacques à la clarinette , Alain(le mien ) à la trompette , Patrick à la caisse claire , Christophe à la grosse caisse , et bibi, petites percussions:. un triangle , un tambourin et mes chères castagnettes….

    Nous avons été encouragés , applaudis, accompagnés par des chinois du coin ,qui accouraient au son des flonflons dont une petite mamie , et ils donnaient de la voix….

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    Nous dormons donc dans des containers qui, de loin ressemblent à un train ….les terrasses panoramiques surplombent un étang ….tout autour des dunes de sable , des rochers puis l’inconnu…

    Après un déjeuner toujours aussi varié et délicieux , et, dans l’après-midi nous errons pour explorer les possibilité du coin :

    balades à pieds ou à dos de chameaux dans les dunes , 4/4, ou, plus calme, méditation dans ce coin de Chine hors du temps et du monde

    Je vais donc faire des photos des gens pittoresques et souriants qui nous entourent , chameliers , touristes rares , personnel , et chercher de jolis cailloux….la température est excellente: entre 30 et 35° le jour, mais chute la nuit où nous supportons plus qu’une petite laine..

    Mais où sommes nous, les clowns de Paris sont perdus dans le fameux désert de Gobi

    ?? nous ne sommes pas à Naiman, comme prévu, mais à  » Hongshan Yulong Sand Lake international Eco-Culture Reserve « … » Desert and Hot spring resort « , comme l’indique la carte de visite…

    il semblerait qu’un problème interne à la municipalité de Tongliao ait annulé l’agrément du gouvernement . Le festival; par la même occasion , a dû, in extremis , puisque les invités et toute l’organisation était programmée trouver d’autres sponsors ,et, d’autres lieux possibles :, ceux où nous sommes !!! ,et, finalement , ce festival du Cinéma a bien lieu,, mais sans caméras, sans projection sans film donc !!….

    Ah! les deux jeunes lauréats de la Femis et le jeune cinéaste chinois prometteur doivent être bien déçus …

    L’équipe de Cannes est là, Grégoire de Gaulle , neveu de « notre » général est arrivé avec , dans ses bagages , ses photos à exposer, Rémy Aaron, président de  » la maison, des artistes à Paris » doit accrocher des toiles, un artiste Mongol qui peint sur cuir doit présenter ses œuvres , et notre Gégé , et Juliette Binoche sont attendus également , plus d’autres artistes à découvrir lors de la soirée de gala prévue pour Mardi….

    à 20h30 ,un concert improvisé sur une scène, installée près de la piscine  malheureusement inutilisable pendant toute le durée du séjour!!).

    Nous ouvrons la soirée par un paso , petite formation ,avec Alain et Sophie Roy , Alain,(l’autre) à l’accordéon, caisse claire et , vive mes castagnettes !,

    Notre magicien , Henri , entouré de ses clowns épate la galerie, Michel , chanteur de charme , séduit la foule de ses airs seventies …Un mongol , avec ses voix de basse et de contre alto haut perchée simultanées nous emballe sur des grands chevaux fringants….L’atmosphère est chaleureuse, déchaînée, nous dansons , chantons , buvons la bière généreusement disposée sur les tables , festivaliers et personnel de l’hôtel dans une même emphase..super sympa

    Lundi 13 23h30

    Nous revenons d’une ballade dans une petite ville chinoise distante de 25 km, dont la graphie chinoise du nom ne m’a permis , ni de le déchiffrer , ni de le retenir…..

    Il n’a pas été simple d’ obtenir un bus, et de récupérer nos passeports ; mais à 15h30 , après une répétition matinale , un déjeuner avec tables tournantes , nous voici embarqués vers l’aventure…. Thierry fait l’interprète , car un journaliste Mongol , fort sympathique, et participant au festival nous accompagne et nous éclaire sur les us et coutumes, l’éducation, dans son pays…Nous avons également fait connaissance avec Madame Li , qui habite Nice…elle va gentiment nous aider dans le déroulement du séjour, nous servir d’interprète … Tout d’abord nous mesurons l’isolement dans lequel se trouve notre site, avec, comme accès, des pistes et des routes en construction , plutôt chaotiques ; des dunes et des montagnes l’entourent, puis peu à peu apparaissent yourtes d’habitations (de chantiers) ou touristiques , et des champs cultivés et quelques troupeaux épars…

    Etonnamment, peu de voitures dans ces avenues…et, à notre descente de bus, nous photographions la façade de la boutique en face afin de nous repérer, car pas question de lire les adresses des devantures, écrites en Mongol, ce qui est du chinois pour nous !!

     

    La petite ville dans laquelle nous pénétrons a des rues tracées au cordeau , de larges avenues arborées , bordées de hauts immeubles , avec de petites boutiques à leur base , avec tuyaux, balais, serviettes qui sèchent et matériaux divers….tout est identique partout, ne cherchez pas l’authenticité et le pittoresque….les vieilles maisons d’antan , rasées, ont fait place au gigantisme…

    Je déambule armée de mon appareil de photo , et je rencontre des gens souriants , des parents qui me mettent leurs enfants dans les bras , des petites mamies ou des papis lézardant , assis au soleil sur les marches des devantures : tous posent très volontiers , mais aussi me photographient avec leur portable….nos échanges verbaux sont très limités , et je m’en tire en leur montrant les pictogrammes de mon T.shirt du festival , avec les drapeaux de nos deux pays réunis…

    Dans une petite boutique J’ai acheté des bracelets et des colliers qui font très mongol…

    On nous propose ,au retour, une option  » dîner Mongol typique dans une yourte », et nous y adhérons tous, naturellement….nous, c’est à dire l’équipe d’Henri, mais aussi Grégoire , ceux du cinéma, et , maître de cérémonie , le sponsor qui nous sert également de cicérone et nous initie à la délicieuse cuisine locale , faîte de laitages, de viandes grillées et de mets multiples.

    Notre chauffeur nous regarde manger …..il faudra que nous ayons fini pour qu’il accepte enfin de passer à table, se contentant de peu ,qu’il mange goulûment, car il a certainement très faim….

    Il paraît que demain, Mardi le festival débute….nous y jouerons, musique et clowns.

    Mercredi : conditionnel , car, ici, rien n’est sûr ….nous sommes là pour découvrir…puis nous pourrions aller à Pékin, paraît-il…..nous sommes là pour voir !!

    ( Mardi 14 )ou plutôt Mercredi 15…0h30

    Les clowns de Paris sont prêts, le grand jour est arrivé.

    et bien ce Mardi a débuté, après le petit déjà par une longue répétition, de 10h à 12 h car nous avons aussi joué pour Aiming, notre correspondante chinoise , apparaissant enfin , désireuse d’entendre les airs pour les sélectionner :p1100042

    1- le pot poup1100083rri français

    2-la chanson chinoise Aobao Xianghui , typique d’ici….

    A 15h , mise au point sur la grande scène , sise en face des dunes , pas loin des chameaux et des 4/4

     

     

     

     

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    A 18h, tenue chicos , pour le A 18h tenue chicos pour le vernissage des expositions …( les artistes ont bien récupéré leurs œuvres qui ont été accrochées dans la journée).thumbnail_48

    Inauguration du festival et vernissages avec donc les personnalités ,le maire de Cannes et son épouse , les artistes et Aiming

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    Des invités de marque ont des tenues fabuleuses ; Loboutin semble faire fortune ici , robes longues et falbalas , bijoux .

    Des photographes chargés de lourds objectifs mitraillent..dont une surprenante jeune chinoise en tenue rose bonbon , de haute couture et de longs cheveux blonds .

    Des limousines vont, peu à peu nous conduire, ainsi que les personnalités , au  » tapis rouge « , bien rouge, bordé de panneaux représentant Cannes avec le port et ses bateaux , ici en plein désert…

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    Pendant notre parcours sur le tapis rouge , nous sommes filmés et le film apparaît sur des écrans géants, de part et d’autre de la scène…puis nous signons sur des grands panneaux….les vedettes, vous dis-je !!! dans le public, notre Juliette, mais pas encore de Gégé national, il est en retard….

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    Enfin le spectacle commence ; une troupe de danseurs russes fabuleux, aux costumes superbes , des chanteurs , chinois , de grand talent et de grande renommée , semble-t-il, chinois , de grand talent et de grande renommée.

    Nous, bien franchouillards , avec nos marinières, bérets basques et foulards, nos clowns hilarants, et, bien sûr , notre Henri et ses tours magiques, les clowns de Paris,  Eve et son tour de chant !!

    Deux chanteurs français talentueux, Cécilia Cara ( vedette de la comédie musicale « Roméo et Juliette), et un autre charmant interprète(désolée d’en avoir oublié le nom), ah oui Cyril Nicolaï  ( Autant en emporte le vent et Roméo et Juliette) qui interprète   » notre Dame de Paris  » , puis , tous deux chantent ensemble aussi en chinois, le thème principal de Roméo et Juliette……. Deux artistes que nous connaissons bien pour avoir partagé des scènes chinoises ensemble.

    Le spectacle se prolonge , car les intervenants sont nombreux….et tout se termine comme d’habitude en Chine par un gigantesque « diner-buffet ».

    Nous allons ensuite faire un gros dodo, mais il paraît que certains ont poursuivi la fête , jusqu’à 1h30 du matin, de façon fort sympathique et dynamique ….

    Mercredi 15-15h

    De notre terrasse au milieu des chants d’oiseaux , du balancement des roseaux.

     

    Epiques, les discussions et les palabres pour sortir de notre farniente : oui, littéralement farniente!

    Rien à faire dans ce chaud désert , hors les chameaux et les dunes….et pourtant, je suis persuadée qu’il y a dans les environs des lieux dignes d’intérêt: anciennes demeures royales, vestiges du passé,; ici, parait-il, le premier dragon Chinois sortit des eaux du lac de Yulong, pas l’étang qui nous fait face, mais un grand lac , qui est, je suppose en regardant la carte , derrière les dunes qui bordent nos chambres.

    A l’époque Néolithique, ici se développait la culture Hongshan , caractérisée par des poteries peintes, en forme de bols, de bassines, de jarres à fonds plats…Des pierres étaient taillées pour constituer des outils agraires et des ossements prouvent le développement d’ une vie semi sédentaire alimentée par la pèche , l’élevage, avec des animaux domestiques.

    Le petit musée , dans le bâtiment de réception de l’hôtel présente joliment des objets résultant de fouilles ; on y voit notamment , découvertes en 1935 , ces curieuses formes de bracelet ouvert , avec une tête de dragon en jade , représentant donc cette divinité dragon serpent , sortie des eaux du lac , premier des dragons en Chine , symbole de cette culture Hongshan….. et représentée partout sur les bannières en ville….

    Tout cela laisse supposer qu’il y a beaucoup de choses à voir, mais encore faudrait-il que les organisateurs les connaissent !, Certains viennent pour la première fois en Mongolie , et notre changement de destination précipité n’a certainement pas permis des investigations….

    Nous sommes, il est vrai, dans un festival de cinéma, sans projecteur ni projections….nos deux jeunes lauréats de la Femis doivent être bien déçus !… Bon nous avons tous foulé le tapis rouge et c’est déjà ça de gagné!!!

    Bref, rien à faire, vous dis-je , dans ce désert…..

    La révolte grondait, ce matin, après la conférence de presse de Juliette Binoche , dans l’attente d’une entrevue avec Aiming ….At last , Henri a obtenu une excursion pour demain Jeudi…mais ce soir, on refait le spectacle …l’assemblée sera réduite, car beaucoup d’invités sont repartis….

    En attendant , nous allons, avec les moyens de bord, nous faire un apéro à 18h au kiosque…

    Vendredi 16 13h30

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    Nous roulons….vers où ?? Vers Pékin , mais nous ferons étape à Chengde, ah oui, réflexion faite , nous ne sommes qu’à 7h de route de Pékin ( un peu plus de 350km, je crois ) Les bagages…. ont été bouclés hier , à 2h du matin, après le spectacle…

    Le trajet par route nous permettra, outre la découverte de beaux paysages de visiter Chengde , ancienne ville impériale, où nous pourrons faire de belles excursions , découvrir temples et pagodes …..

    Nous admirons de grandioses chaînes de montagne , des défilés avant d’atteindre notre destination….

    A 16h22 , à « chengde mountain resort  » une guide prend globalement et rapidement nos billets, car le télésiège qui doit nous conduire au sommet d’une montagne où se trouve un gigantesque rocher vertical sur un bloc de grès rose , s’arrête à 17h..

    .

     

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    nous survolons des montagnes russes : montées, descentes à n’en plus finir…nous savons que nous devrons revenir à pieds, ce qui s’annonce problématique….

    Après l’ascension à la pierre avec de belles marches de pierre ( comment sont-elles arrivées là ?), nous commençons à descendre, pédibus, à remonter, à redescendre , sur des chemins parfois presque impraticables…des mulets chargés de dalles, de gravats nous demandent passage….nous comprenons qu’ils sont les ouvriers chargés des marches….ils ont encore du boulot !!!

    Trois heures seront nécessaires pour regagner le bus , ( si j’aurais su, j’aurais pas venu ….mais, en conclusion, j’aurais manqué quelque chose car cela valait la peine….).

    Les pagodes croisées étaient fermées….Demain nous devons poursuivre les visites. Les valises restent dans le bus et nous n’avons qu’un petit  « baise en ville » !

    Le dîner à l’hôtel se termine par le gâteau surprise d’anniversaire pour Henri qui ajoute un printemps à sa collection….tout le monde chante !!!

    Merci Madame Li pour cette initiative !..très sympa !

    Vendredi 16h05 sur la route entre Chengde et Pékin….

    Donc ce matin, nous sommes repartis à l’assaut des temples :

    Potala du Panchen Lama , à l’influence Tibétaine certaine, avec ses fenêtres trapézoïdales, les espèces de cheminées en forme de grosses cloches, sur les toits, les mats aux multiples fanions votifs multicolores , battus des vents, les moulins à prières , des parcs royaux ou impériaux aux espèces rares et vénérables l et temples , pagodes ,peintures à fresque magnifiques, malgré leur âge séculaires…. Bref, un émerveillement!!!…..

    et puis retour au bus, où beaucoup d’entre-nous somnolent ; dommage, car le paysage est splendide, surtout quand se profilent à notre gauche les créneaux de la grande muraille dominant la ligne de crête..

    L’entrée sur Pékin est problématique, avec ses embouteillages ,mais nous atteignons enfin l’hôtel Phénix , luxueux et très confortable….de belles chambres , mais le plus rigolo, c’est la paroi de verre qui la sépare de la salle de bain….point besoin d’être à Amsterdam; pour se mettre en vitrine….Fort heureusement un store peut venir judicieusement préserver notre intimité….

    Samedi et, Dimanche , nous « faisons » du Pékin » !

    Plus de spectacle en vue, la liberté d’explorer la ville et ses ressources; palais multiples , marchés pittoresques , quartiers à l’ authenticité restaurée , et  » magasinage » plein de tentations…

    Des groupes se sont formés en fonction de l’objectif désiré :

    -certains, qui viennent pour la première fois ne pourront tout visiter, tout explorer, mais s’émerveilleront devant la découverte d’une telle civilisation : cité interdite, temple du ciel, palais d’été , temple des lamas…..

    -Ceux qui ont déjà pratiqué  » sourires sans frontières  » à Pékin délaissent les visites culturelles pour courir marché aux perles, moderne , ou celui aux antiquaires , avec des trouvailles …

    Marché aux insectes, ou les scorpions embrochés vivants , agitent leurs pattes avant de se faire griller , hippocampes et sauterelles également, mets dont les chinois se délectent…

    -Il m’ a été dit qu’un certain d’entre nous , voulant recourir aux mains expertes de masseuses en avaient mal évalué la force et s’est fait pratiquement tabasser….

    Lundi 20, c’est le jour du départ…17h15

    Nous sommes assis dans de gros fauteuils confortables au bar l’hôtel…certains regardent l’euro à la télé…d’autres somnolent…

    Nous avons ce matin descendu et regroupé les bagages , puis profité de cette dernière journée pour une ultime évasion pékinoise…

     

    Et maintenant nous devons nous rassembler pour prendre le bus qui nous conduira à l’aéroport…

    Madame Li veille sur nous et compte ses moutons..

    .une surprise , à moitié révélée : notre dîner sera du  » canard laqué « , tradition oblige….

    Le bus confortable s’engage dans les méandres et les entrelacs de la ville , nous avons presque l’impression de faire du sur-place , et l’arrivée nous semble compromise !!

    Nous arrivons enfin au luxueux restaurant : la surprise ! nous ne nous attendions pas à une telle réception, dans une salle privée, avec des hôtes charmants et attentionnés :
    P1100262.JPGrien de moins que Monsieurthumbnail_88Long Yuxiang , président du centre de communication culturel international de Chine , et, à mes côtés une charmante dame dont je suppose les fonctions importantes , pleine d’attentions…

    Nous sommes répartis en trois tables , émaillées de personnalités….toasts, discours….puis, au cours du repas , des intermèdes musicaux avec Michel à la guitare, Bernard au saxo et Alain à l’accordéon…

    .Nous chantons, dansons ensemble , de façon spontanée et conviviale…..bien sûr, de nombreux photographes fixent la scène….C’est vraiment un bouquet final inattendu , qui vient clore magnifiquement ce voyage dans l’Empire du Milieu…

    Mardi 21 Juin…

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    Nous avons bien mérité notre avion…nous l’avons attendu 3h en salle d’embarquement, car nous sommes partis à 4h30 du mat et non à 1h30 comme prévu !

    Petits dodos difficiles, collations d’usage . le voyage se déroule bien…et doit se terminer à 9h , heure française , 15h, heure biologique chinoise pour nous….

    Une remarque: 21 Juin, solstice d’été, et fête de la musique !!!

    Nous récupérons nos bagages , et je pense que chacun est heureux de rentrer chez soi…

    Ce fût une très belle aventure humaine et culturelle….

    Dormir, au bout du monde, dans un container de luxe avec des aurores colorées sur les étangs bruissant ,d’où surgit le premier dragon de Chine , au milieu des dunes de sable parsemées de grès roses……Participer à ce pittoresque festival du cinéma , sans film,le dîner dans des yourtes , crapahuter sur des chemins escarpés parsemés de forêts millénaires et de pagodes , danser la java avec le directeur de la culture …..n’est-ce pas une aventure extraordinaire ???

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    Un grand MERCI à Aiming , l’instigatrice du projet , mais , surtout, mille et mille MERCIS à Henri et Eve, inquiets pour le déroulement incertain du programme , et insufflant l’énergie pour vivre cette belle aventure… Eve , une des plus jeunes d’entre nous, mais notre petite mère à tous, veillant avec préoccupation , malgré les problèmes, au bon déroulement et au confort de chacun avec bienveillance et efficacité Henri, soucieux de la qualité des prestations avec beaucoup de professionnalisme …Vive les clowns de Paris

    Et merci à vous tous pour votre entrain et votre bonne humeur..merci, amis anciens et nouveaux amis …et….prêts pour une nouvelle aventure ???

    Nicole Polge

    Association Sourires Sans Frontières

    Nous contacter: souriressansfrontieres@gmail.com

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  • Bali, source d’inspiration ou le plaisir de peindre

    Bali, source d’inspiration ou le plaisir de peindre

    Carnets de voyage en asie, Bali où j’ai découvert le plaisir de peindre.

    Carnets de voyage en Asie (Bali)

    J’ai choisi BALI pour me lancer dans mon premier voyage solo. J’en rêvais depuis 10 ans mais j’ai mis du temps à me lancer. En voyage on trouve souvent des choses inattendues et on se découvre aussi.

    C’est une école de la vie, la meilleure pour moi. A Bali voyageant seule, j’avais envie de pratiquer une activité pour me servir de repère et toujours apprendre mais je ne savais pas quoi..Tout était possible cours de surf, massage, cours d’indonésien, cours de civilisation, yoga, batik, danse, trek, peinture, sculpture , confection d’offrande….

    J’ai eu le coup de foudre pour Ubud, la capitale culturelle de Bali. C’est l’endroit que je reverrai et m’y vois bien y vivre. Je m’y suis sentie tellement bien que je pouvais me lancer dans une activité prenante au niveau des neurones. J’aime pas dessiner mais j’ai toujours été attirée par les couleurs et la peinture. J’ai donc essayé la peinture et j’ai fait une grande découverte ! J’ai pris 15 jours de cours à raison de 2h par jour. J’ai eu beaucoup de mal au début, j’ai failli abandonner. J’avais l’impression de passer des examens.

    Les deux premiers tableaux, « natures mortes » imposées, ont été très durs à réaliser. A partir du 3e tableau, j ai décidé moi-même du sujet et je n’ai plus eu de complexe. J’étais lancée. J’ai retrouvé la spontanéité de tout enfant de maternelle ! Quelle joie de peindre, quel fun, d interpréter la beauté de ce qui nous entoure et nous touche. Et quelle liberté ! c est comme en voyage solo, on fait ce que l’on veut.

    Et Bali est un écrin de beauté, la nature y est si belle, les balinais chaleureux et la spiritualité ambiante est étonnante.

    Sophie

  • Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir.

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    HV

  • Le vol du dentier en Chine( Histoire vraie).

    Le vol du dentier en Chine( Histoire vraie).

    Le vol du dentier ( Histoire vraie).

    Le vol du dentier

    Avec une bande de copains nous étions partis en Chine pour un séjour touristique en 2000. Très désireux de connaître le Pékin grouillant de vie , nous avions hélé de vrais pousse- pousses Avant toute virée dans cette ville aux « mille surprises » nous nous étions convenu d’un prix global raisonnable.

    Après une promenade des plus périlleuses nous atteignîmes le but de notre escapade : le marché des perles, la Mecque des achats touristiques. Les tireurs de pousse- pousses nous demandèrent le double de la somme convenue pendant la négociation. Le ton monta très vite, nous en français et eux en chinois. Evidemment personne ne se comprenait. En Chine quand l’on parle de chiffres il est facile de s’exprimer en anglais, mais au delà chacun emploie sa langue maternelle.

    Un chinois plus énervé que les autres, clapissait tel un pitbull en colère, crachant des postillons comme un volcan en irruption. Quand soudain son dentier comme une fusée s’arrachant de sa bouche vint atterrir sur le trottoir. A cet instant un silence lourd, au milieu du vacarme de la ville, se fit entendre. Tous nous nous regardâmes… Le propriétaire du dentier se précipita sur son bien et plus rapide que son ombre « l ‘enfourna » dans la bouche …La trêve terminée la négociation reprit de plus belle.

    ( Histoire vraie).

  • VISITER LES NOMBREUSES MERVEILLES DU JAPON

    VISITER LES NOMBREUSES MERVEILLES DU JAPON

    Japon, Sanctuaires, temples et jardins

    Sanctuaires, temples et jardins

    Temples aux toits d’or, temples d’une pure simplicité, sanctuaires respirant la tranquillité et jardins d’un absolu raffinement… Lesquels préférerez-vous ?

    Somptueux temples bouddhistes côtoyant d’autres qui incarnent la quintessence d’une élégance architecturale discrète par la suppression de la plupart des éléments décoratifs. Sanctuaires Shinto majestueux et paisibles nichés dans la verte pénombre d’un bois… Il y a tout cela au Japon. Ils surgissent des lieux les plus inattendus, et certains se cachent même dans les villes les plus imposantes comme Tokyo ou Osaka. La construction d’un grand nombre d’entre eux remonte à près d’un millier d’années. Le Shinto, l’ancienne religion indigène qui est restée ancrée dans le territoire japonais, centrée sur le culte des ancêtres et l’harmonie avec la nature, coexiste avec le Bouddhisme qui, arrivé du continent asiatique au sixième siècle, enseigne l’éveil spirituel et le salut grâce au renoncement et à l’ascèse. Shinto et Bouddhisme restent fondamentaux pour les Japonais contemporains et sont toujours des sources d’inspiration culturelles et esthétiques.

    Mis à part les édifices eux-mêmes, les images bouddhiques qu’ils contiennent et les jardins des temples sont à eux seuls de splendides œuvres d’art. Les jardins japonais sont connus dans le monde entier pour reproduire avec un raffinement sans égal toute la beauté de la nature dans le cadre d’un espace limité. Asseyez-vous sur la véranda d’un temple et oubliez le temps en vous plongeant dans la contemplation du jardin. Rien n’est plus simple alors que d’oublier la réalité et de savourer l’exquise lenteur que prend le temps. Depuis les temps anciens, les pèlerinages organisés dans les temples et les sanctuaires ont été pour les Japonais un loisir apprécié et sont en fait précurseurs du tourisme d’aujourd’hui. C’est une expérience sans égale qu’il vous faut goûter.

    A visiter

    Temple Kinkakuji « … Mon père, qui était un prêtre bouddhiste de la campagne et qui était économe de ses mots, avait l’habitude de me dire que rien, dans ce bas-monde, n’égalait la splendeur du Kinkakuji. » (extrait du Pavillon d’Or, roman du célèbre écrivain Yukio Mishima)

    Kyoto-Nara

    Le Grand Bouddha de Kamakura Cette statue du Grand Bouddha symbolise dans le monde entier l’ancienne capitale, Kamakura.

    Tokyo et ses environs

    Le Jardin Est Ce jardin japonais traditionnel, situé dans l’enceinte du Palais Impérial, est ouvert au public. L’entrée est libre.

    Tokyo et ses environs

    Temple Ryoanji Le Ryoanji est renommé pour son « jardin paysager sec », mieux connu sous le nom de « jardin de pierre » et qui donne, grâce à un arrangement de rochers et de sable blanc, une représentation symbolique de la nature.

    Kyoto-Nara

    Article paru sur le site de » l’Office National du Tourisme Japonais »

    Office de tourisme national japonais

    Ikuko NAGAO

    Adresse : 4, rue de Ventadour

    75001 Paris FRANCE

    Tel (direct):0142962961

  • Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    Asie humour et humour d’Asie, des photos de haut vol

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    On sait que les japonaises sont petites, très petites. Désormais elles sont devenues grandes comme par enchantement grâce à la fée « mode ». Des créateurs ont imaginé une nouvelle ligne de chaussures ciblées originales et un peu farfelues. Sympa mais attention aux futurs problèmes de dos…

    Cool les semelles compensées !

     Pour rentrer à la maison sur la pointe des pieds !

     Très branchées pour le prix d’Amérique

     Bal masqué et paillettes à gogo.

    Nouvelles échasses pour les artistes de rue à la recherche de nouveauté

    Préconisées pour les soirées sado-maso

     Lorsque le chat n’est pas là les souris dansent !

  • Amoureux de l’Asie, un hymne à l’extrême orient!

    Amoureux de l’Asie, un hymne à l’extrême orient!

    Amoureux de l’Asie

    Amoureux de l’Asie

    Partir au bout du monde, c’est déjà se noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette Asie grouillante, colorée et pleine de vie, je me réveille enfin d’un long sommeil d’hibernation.

    Jamais de mauvaise surprise car les sourires seront certainement au rendez- vous. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante et grouillante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous.

    En attente de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables, bien que rester sur les traces des agences de voyages est une incongruité insupportable.

    Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique. Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ces petits suppléments d’âme que me procurent ces pays que j’adore. En Asie j’ai juste l’impression que je vis.

  • Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Diplômé des Beaux-Arts de l’Université Normale de Harbin et doctorat de l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne, Xu Yanjun acquiert depuis son enfance un savoir et une technique picturale hors pairs. Formé au sein d’une famille d’artistes, il deviendra disciple des plus grands Maîtres de Chine. Il élargit ses connaissances à Paris où il travaille sous la direction de Michel Sicard, Professeur des Universités, peintre, poète.

    Membre de l’Association des Artistes de Chine, Maître de Conférence dans la discipline Beaux-Arts et instigateur de manifestations, rôle majeur dans la promotion des échanges culturels entre la France et la Chine, Xu Yanjun a organisé ces dernières années, à Paris, Shanghai ou Pékin, un grand nombre d’expositions à succés. Figure montante d’un art contemporain chinois en pleine expansion, il a l’honneur d’offrir en exclusivité au public parisien un aperçu de son œuvre, tableaux aux coloris éclatants, peintures sur toile et broderies sur soie.

    « Xu Yanjun médite sur des infra-mondes , les cellules ¨C mais qui sont des ensembles gigantesques : tels apparaissent-ils dans ses tableaux de près de deux mètres de large, ou plus. Avec eux, on s’aventure dans des espaces sans échelle, ceux de la physique moléculaire. Il travaille sur des surfaces vastes, des tableaux en fenêtres ouvertes sur le monde. Dans son imagerie, il est autant un savant, un biophysicien ou un astrophysicien, qu’un poète. Sa sapience, et sa poétique, ce sont des labyrinthes chromatiques révélant l’envers des corps, sa peinture plonge dans l’invisible. Son art, contemporain, sera une médecine douce, pensée comme en Orient, entre le plein et le vide : l’œuvre nous rassurera sur les sauts, les transits, les passages, rien ne doit s¡¯¨¦trangler, mais tout devra se plier, se couder gracieusement pour assurer ce glissement universel de l’homme à lui-même, aux autres, au monde ».

    Voyage dans l’abstrait, version moléculaire

    Des toiles abstraites aux couleurs puissantes vibrent de tout leur éclat!

     C’est grand, luminescent, abstrait et en même temps je ne me sens pas perdue. Je me laisse emporter dans l’espace, petite cellule parmi de nombreuses congénères, je flotte doucement, j’accompagne, le temps d’un regard, je tourne, je virevolte, je glisse et je m’éclipse mollement pour repartir dans un ailleurs.

    La transition de toile en toile est intuitive, délicate, légère. Et ces couleurs ! étonnantes ! on s’y fait, on s’y fait ! Cher Xu Yanju, écoute- moi : Peinture sur toile, matières , textures, c’est généreux et j’aime. Broderies sur soie, bizarre, j’ai une irrésistible envie de … toucher !

    Lilapik/asietralala

    Spectacles, et infos culturelles d’asie


    Xu yanju or first impressions

    Xu Yanjun, a member of the Association of Artists of China, a Lecturer in the discipline of Beaux-Arts and the instigator of events, a major role in the promotion of cultural exchanges between France and China, has organized in Paris, Shanghai or Beijing, a large number of successful exhibitions. A rising figure in contemporary Chinese art in full expansion, he has the honor of offering to the Parisian public an overview of his work, paintings in brilliant colors, paintings on canvas and embroideries on silk.

    « Xu Yanjun meditates on infra-worlds, cells ¨C but which are gigantic ensembles: such appear in his paintings nearly two meters wide, or more. With them, one ventures into spaces without scale, those of molecular physics. He works on large surfaces, open windows on the world. In his imagery, he is as much a scientist, a biophysicist or an astrophysicist, as a poet. His wisdom, and his poetics, are chromatic labyrinths revealing the reverse of the bodies, his painting plunges into the invisible. His art, contemporary, will be a soft medicine, thought as in the East, between the full and the emptiness: the work will reassure us on the jumps, the transits, the passages, nothing must strangle, Bend, and bend gracefully to ensure this universal shift from man to himself, to others, to the world.  »

    Travel in the abstract, molecular version

    Abstract canvases with powerful colors vibrate with all their brilliance!
    It is great, luminescent, abstract and at the same time I do not feel lost. I let myself be carried away in space, small cell among many congeners, I float softly, I accompany, the time of a glance, I turn, I twirl, I slip and I slowly eclipse to leave again in another .

    The transition from canvas to canvas is intuitive, delicate, lightweight. And these colors! Amazing! We get used to it! Dear Xu Yanju, listen to me: Painting on canvas, materials, textures, it’s generous and I like. Embroidery on silk, weird, I have an irresistible desire to … touch!

    Lilapik / asietralala

    Shows, and cultural info of asia

  • SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    LES CARNETS DE LILA PIK

    SALANGAÏ

    20h30- Chic ! Mon rédac’ chef me donne rendez- vous pour voir un spectacle de danse indienne. « Salangaï » me dit- il avant que la lumière de la salle ne s’éteigne …. « ah ? ».

    Je n’en crois pas mes yeux : j’ai carrément vu un film bollywood porté sur scène par deux danseurs ! elle : Anusha Cherer , lui : Radja Basté. Et le tout dans un décor minimaliste. Au diable les troupes de danseurs, les paillettes, les lieux enchanteurs, les fondus enchaînés, les travellings d’enfer, rien de tout cela et pourtant, c’est comme si !

    Les chorégraphies solos/ duos/ classiques/ modernes se succèdent ; elle, danseuse de Bharatanatyam, lui danseur de rue moderne. L’histoire, simple, un amour contrarié par la différence de castes, permet d’enchainer les différents styles de danses. A ce propos, je dois dire , que dans le spectacle, il y a une danse d’Anusha sur les quatre saisons de Vivaldi complètement étonnante. Colliers de clochettes aux pieds, gestuelle indienne et musique classique, c’est audacieux et réussi !

    Certes, les liaisons sont parfois nonchalantes, la mise en scène un peu convenue, mais tout s’efface dès qu’on les voit apparaître. Ils dansent particulièrement bien et ils ont le talent de nous emmener, de façon vraiment gracieuse, au- delà de la réalité. Et quand, sur la musique typiquement bollywoodienne, ils se mettent à faire du play back tout en dansant, c’est excellent ! On aimerait alors qu’il y ait un orchestre, des chanteurs, des percussionnistes sur scène pour accompagner leur performance ! Le rideau tombe. Je vais à la rencontre des deux protagonistes.

    Et là, j’apprends que la musique vient d’Inde du Sud et que je ne devrais pas employer le terme bollywood mais kollywood, car nous sommes dans le sud et les arts s’inspirent de la culture Tamoul.Côté création, ils ont réalisé ensemble le spectacle, travaillé chacun leurs chorégraphies solos et ensemble les duos. Ils aimeraient se produire en Inde, et cherchent des tourneurs intéressés par leur spectacle. Ils jouent encore le 20 mai au théâtre de la plaine à Paris et ensuite il faudra les suivre sur internet… www.inde-en-scene.com Je rejoins mon rédac’ chef et on poursuit la discussion autour de délicieux rouleaux de printemps dans le quartier chinois … On en convient tous les deux, ils ont du potentiel, Anusha et Radja !

    LILA PIK

  • Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc ».

    Une véritable concentration d’hommes et de femmes en blanc s’active . Des milliers de fourmis blanches convergent en des lieux prestigieux et n’ont qu’un seul but : dîner aux chandelles.

    Qui sont-ils donc ces invités prestigieux qui osent braver les touristes et coloniser leur territoire ? Non ce ne sont pas de farouches guerriers aux cuirasses blanches, mais simplement des illuminés sympathiques qui réalisent un rêve celui de passer 3 heures, avec des amis, pour un dîner « hors du temps ».

    Tiens, tiens, que vois-je aujourd’hui, des asiatiques plus nombreux que de coutume, qui se sont glissés dans la foule des invités. Des Vietnamiens de Paris, des Laotiens de Grasse, des Chinois de Hong Kong 香港 … J’ai bien peur que l’année prochaine nous soyons obligés de changer le nom de l’événement « Dîner en blanc » pour « Dîner en jaune ».

    Trêve de plaisanterie, ce fut comme d’habitude une très jolie soirée pleine de magie, de rêve et de bonne humeur.

    HVH (un convive asiatique du dîner en blanc)