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  • SEBASTIEN BERTRAND

    SEBASTIEN BERTRAND

    SEBASTIEN BERTRAND

    1er album solo – Traversées Diatoniques de Beyrouth à l’Ile d’Yeu Daquί – Harmonia Mundi sortie 27 mai 2016 Plus d’infos sur www.sebastien-bertrand.com Né au Liban, adopté en France à l’âge de neuf mois, le musicien franco-libanais Sébastien Bertrand a grandi dans une famille de musiciens et de collecteurs du marais breton vendéen. Nourri des traditions musicales de sa terre d’adoption, il est reconnu comme un des grands noms des musiques traditionnelles, mais également comme un accordéoniste diatonique virtuose et des plus novateurs. Après les créations collectives où il a associé divers genres: musiques traditionnelle, orientale, jazz, électro, hip hop, rock, théâtre, danse, cinéma … il reprend ici le fil de son spectacle autobiographique écrit avec Yannick Jaulin « Chemin de la Belle Etoile ». Et c’est un album solo bouleversant qu’il nous offre, une musique puissante, innovante au son plein, respirant, vivant. Compositeur et mélodiste talentueux, artiste généreux de l’instant et de la rencontre, il fait partager avec beaucoup de finesse et de subtilité ses pulsations intimes et ses voyages intérieurs entre Méditerranée et Atlantique. D’un coup le temps s’arrête, le son vibrant de l’instrument nous happe, nous envahit et nous emmène loin du brouhaha … nous propulse au plus profond de nous-même, au cœur d’une émotion simple et vraie. Ses musiques racontent sa vie, celle d’un homme touchant au destin singulier, entre deux pays et deux cultures. Inspiré par son Liban natal, Sébastien Bertrand évoque sa quête d’identité dans Bouchara, « Bonne Nouvelle », son nom d’emprunt attribué par l’orphelinat au Liban, Carnaval, écrit sur les toits de l’orphelinat à Beyrouth en écoutant la rue… « Aujourd’hui c’est carnaval- Nous mangeons Ket Ben Aye-Prendre le temps de respirer – Toutes ces odeurs du passé- Aujourd’hui je tombe le voile- Teint mat et cheveux frisés – Avec honneur et fierté- Plus peur d’être un étranger … », Marche de Tatihou & Nuit à Beyrouth. Son analyse de la marche du monde et ses convictions personnelles donnent du sens à sa musique, entrent en résonnance avec l’actualité : La Mazurka du Voyageur parle d’un voyage sans frontière, sans visa, du droit de partager la terre et de changer d’espace, Terre Gagnée (Maraîchine des Ecluses & Salicorne), de la fragilité d’un territoire gagné sur l’océan, La Fraternelle, de l’importance du collectif. Il livre des moments d’intimité : La Tranquillité, un petit chemin près de l’océan… La Dorne, une maison qui l’a souvent accueilli … le lien charnel entre une mère et son enfant, Basmati musique surprenante du dedans, du ventre de l’instrument…, Ile était, petite musique délicate, Devant Bordeaux, un hommage à toutes celles et ceux qui ont accepté de dire, de partager devant un micro … Il nous entraîne dans la pulsation de danses renouvelées : Valse d’en Face, Le Temps, Suite du Cailloux… ou dans l’imaginaire splendide de Détournement, référence au « Chemin de la Détourne » où il a habité sur l’Ile d’Yeu et à la légende du voyageur qui, foulant une petite orchidée, en perd le sens de l’orientation, condamné à tourner en rond jusqu’à ce que quelqu’un vienne le délivrer : « On dit que les malicieux “fras”, petits hommes doués du pouvoir de faire ramollir les pierres auraient planté cette fleur » Instrumentiste de grand talent, compositeur, explorateur du son, Sébastien Bertrand ouvre de nouveaux chemins musicaux Sébastien Bertrand s’inscrit dans une démarche créative de compositeur. Ses mélodies et musiques, tout en prenant racine dans les traditions populaires : valse, maraichine, mazurka, marche, grand’danse, scottish … s’en affranchissent, déstructurant le rythme, échappant aux codes. Il a développé un jeu unique et inventif, reconnaissable à sa manière de faire sonner son instrument, à sa maîtrise du passage de l’air dans le soufflet. Son jeu au toucher léger et rapide, sa technique qui s’inspire des ornementations utilisées sur la veuze (cornemuse de l’ouest de la France), instrument dont il maîtrise également la pratique, ses nombreuses années passées à jouer en bal … lui donnent une parfaite maîtrise technique, le sens de la rythmique et de la cadence, un jeu mélodique libre et fluide. En véritable explorateur du son, il réalise un travail de recherche, un dialogue avec son instrument ponctué de sons et de souffles ; s’amuse avec différents registres, rythmes, doigtés, bourdons, vibratos, claquement de touches percussifs, tapements de pieds, et même mouvements du genou … Il développe en studio avec son ingénieur du son Pascal Cacouault un travail d’expérimentation inédit qui permet d’élargir les possibles, les spectres, tout en préservant la matière première que constituent les mélodies et compositions : installation de capteurs sonores dans l’accordéon, ralentissement ou accélération du battement des anches, amplification du souffle et des bruits de clavier … « Les musiques de cet album sont des musiques de l’intérieur, des musiques qui m’accompagnent depuis longtemps, elles étaient là comme des formes hésitantes, peureuses… J’ai pendant longtemps rassemblé pour ne pas jouer seul, pour ne pas risquer la simplicité du son… J’ai enfin trouvé le temps, le courage, les respirations pour reprendre l’accordéon, mes accordéons et dire en chœur cette musique du ventre, celle qui résonne depuis des jours, des semaines, des années… pour me perdre, pour revenir à la source, seul avec mes accordéons, face à face, de visage à visage… J’ai commencé un périple, une itinérance, de Beyrouth (Liban) aux Nuits Atypiques (33), de l’Ile de Tatihou (50) à Correns (83), de Pougne-Hérisson (79) à la Joussière (85) pour revenir à chaque fois dans le Marais Breton Vendéen et l’Ile d’Yeu (85)… Petit à petit, les résonnances solitaires de mes accordéons se sont imposées, ont commencé à prendre du sens, de l’épaisseur. J’ai osé mes simplicités, entendre les ornementations, écrire mes poésies musicales… faire entendre de manière impromptue pour percevoir les réactions, les sensations… J’ai souvent parlé de mon accordéon comme un passeport, un passeport pour circuler, dialoguer, exister… Je suis certain aujourd’hui que ce travail en « solo » a été l’occasion pour moi de tourner les pages de ce précieux sésame pour en contempler chaque souvenir, chaque tampon… Un voyage à l’intérieur de mon propre voyage « . Sébastien Bertrand + d’infos sur Sébastien Bertrand Né le 23 janvier 1973 à Beyrouth (Liban), Sébastien Bertrand est adopté à l’âge de 9 mois et arrive en France dans une famille vendéenne où la recherche des traditions et du folklore local fait partie du quotidien. Sébastien participe dès son plus jeune âge aux activités du groupe de danses traditionnelles « Tap dou Paï ». En 1980, à l’âge de 7 ans, il prend des cours d’accordéon diatonique à Saint Jean de Monts. Avec son oncle Thierry Bertrand, ils bousculent la tradition et crée un duo inédit rassemblant l’accordéon diatonique et la veuze, le Duo Bertrand. En 1993, sortie du disque Musique d’Hier pour Aujourd’hui par le Duo Bertrand puis Fleur de Sel en 2001. Pendant plusieurs années, le duo parcours la France et fait de nombreux concerts chaque année. En 2001, le Duo Bertrand s’élargit et devient Duo Bertrand en Cie. Il intègre des musiciens d’origines musicales différentes (jazz, rock, classique). En 2003, cette ouverture le pousse à initier la création de la Compagnie des Arts d’Hier Pour Aujourd’hui (CAHPA), dans laquelleil développe des projets originaux de création artistique contemporaine. Parallèlement, il passe le diplôme d’état pour l’enseignement des musiques traditionnelles, et débute l’enseignement de l’accordéon diatonique à la Maison des Arts de Challans (85). En 2006, Création du groupe Sloï. Il fait appel au metteur en scène de théâtre Philippe Piau. Création du Duo Pennec/Bertrand. Avec Alain Pennec il explore les limites du diatonique en concert et ciné concert sur L’aurore de Murnau. En 2007, Ce travail scénique va encore plus loin avec l’arrivée de Yannick Jaulin pour le projet « La Tournée du Ponant ». Ce spectacle tourne tout l’été 2008 en France et au Québec et poursuit sa route jusqu’en 2010. Mars 2008, retour au Liban pour la première fois depuis 35 ans, avec Yannick Jaulin. À l’issue d’un premier voyage, ils décident de se mettre à la table pour créer un spectacle sur cette double appartenance. 2009 : Depuis son retour au Liban, il questionne la question de l’accès aux origines et celui du droit des femmes. il créée l’association « Rue Hadib Nahas » pour favoriser les retrouvailles et le retour aux sources. En juillet 2009, « Chemin de la Belle Etoile » est créé au festival d’Avignon. Les textes de Yannick Jaulin et les musiques de Sébastien résonnent comme une sorte de réponse immédiate aux questions sur l’identité, la famille, l’enracinement, l’adoption, les adoptions…Plus de 300 représentations depuis sa création. Mai 2011 : création de Nahas Project (oud, piano, guitare, beat-box, accordéon diatonique) suivi d’une tournée au Liban dont la fête de la musique à Beyrouth. Cette création conclura, en 2014, un parcours dense par une tournée de 6 concerts en Chine. Septembre 2012 : Le « Grand’danse Connection Club ». Ça serait quoi aujourd’hui la danse traditionnelle en boîte de nuit ? Création étonnante entre l’électro-trad, le hip hop et une participation massive du public. Novembre 2012 : Les Aventures du Prince Ahmed – Ciné Concert En 2013 : Mizou le Petit Chat Noir avec Aimée de la Salle : création musical pour le « livre disque » édité chez Didier Jeunesse – Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros Mars 2013 : Nahas Project Grand Ensemble : le quintet Nahas invite un quatuor à corde et le Trio Lo’Jo pour faire résonner es écritures croisées de Sébastien Bertrand, Denis Péan et Alban Darche. 2014: il participe à la création de l’ONG « Born in Lebanon » qui s’active, à partir de la Suisse, à accompagner les adultes adoptés du Liban Février 2014 : Embrassez votre Cavalière : carte blanche proposée par l’Arc de Rezé (44), scène conventionnée, retour sur mon parcours de musicien pour la danse. Accompagnement artistique : Loïc Touzé Juillet/Aout 2014 : Artiste associé des 8 Centres Pénitencier des Pays de la Loire, diffusion et travail d’écriture avec les détenus sur les thèmes de l’identité, de l’appartenance, de l’enfance… Juillet 2015: Tournage du film franco-libanais « Le Voyageur » de Hadi Ghandour – Androma Pictures, en tant que musicien et comédien. .. à suivre … Concerts Depuis 2003, année de la création de sa Cie: plus de 60 concerts par an en moyenne avec l’idée que d’où vienne la musique elle doit pouvoir résonner en dehors de son cercle naturel. Sébastien Bertrand développe des liens privilégiés avec le réseau des scènes nationales, conventionnées… tout en restant ancré dans le réseau des musiques du monde, traditionnelles. Il a été artiste associé de Scène de Pays dans les Mauges (49) et de l’OPCC la Soufflerie à Rezé (scène conventionnée pour la voix) (44) … Sélection … Festival Aux Heures d’Eté – Nantes (44) Montauban – Espace des Augustins (82) Tournée Scènes Nationales de Gap-Tallard (05), Le Cheval Blanc – Schiltigheim (67), L’Eolienne – Marseille (13) L’Embarcadère – Montceau-LesMines (71), Valence-Train Théâtre (26) Plédran– Centre Culturel Horizon (22), Casino théâtre – Genève (Suisse), Festival des Maîtres Sonneurs – Saint Chartier (36)… Dans le cadre des coopérations internationales et du réseau des Alliances Françaises : Tournées en Chine, Mexique, Liban, Estonie, Canada, Inde, Russie, Bulgarie…. Sélection de dates 2016 … 15 avril – Rennes (35) – Festival Mythos – en duo avec Yannick JAULIN – 13 mai – Festival Les Joutes de Correns (83) – Solo Traversées Diatoniques – 21 mai – Festival Tradéridéra – bal en duo avec Julien Padovani – 2 juillet – Festival Les Nuits Atypiques (33) – Solo Traversées Diatoniques – 22 juillet – Nuit au Jardin Pougne Hérisson (79) – Un Monde d’Accordéons – conf musicale avec Philippe Krumm – 16 et 17 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – master class accordéon – 18 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – Solo Traversées Diatoniques – 27 août – Festival Sous les Halles – Beauvoir sur Mer (85) – bal en duo avec Ange B (beatbox) – 15 octobre – Nuit des Petites Maraichines (85) – Bal solo – 5 novembre – Festival d’automne (85) – Ecole de Veuze – bal en duo avec Thierry Bertrand (Duo Bertrand) – 12 novembre – Tout M’Etonne – Palluau (85) – Solo Traversées Diatoniques Petite histoire de l’accordéon diatonique L’accordéon diatonique fait partie d’une grande famille d’instruments: accordéon chromatique (bouton et piano), mélodéon (accordéon diatonique à un rang des Québécois et des Cajuns), trikitixa (accordéon des Basques), concertina, bandonéon (emblématique des Argentins), harmonéon (ou accordéon de concert). Tous ces accordéons ont pour ancêtre commun l’accordion, inventé à Vienne, en 1829, par l’Autrichien Cyrille Demian, facteur d’orgues et de pianos. L’accordion a lui-même pour ancêtre lointain une sorte d’orgue à bouche chinois remontant à 3000 environ avant notre ère. Quand il est créé, l’accordion ne produit que des accords (d’où son nom). Mais très rapidement, dès le début des années 1830, les facteurs parisiens le transforment en instrument mélodique et changent son nom en celui d’accordéon. Il est d’abord diatonique et ne deviendra chromatique qu’au début du XXème siècle. L’accordéon diatonique présente deux caractéristiques: c’est un instrument bi-sonore : un bouton produit une note différente selon que l’on pousse ou que l’on tire le soufflet, d’où l’expression emblématique « poussé-tiré » caractérisant son style. A l’inverse, l’accordéon chromatique est uni-sonore. Quelque que soit le mouvement du soufflet, la note est toujours la même. Par ailleurs, il comprend une série diatonique de sept notes (do, ré, mi, fa, sol, la, si) contrairement à l’accordéon chromatique qui compte en plus des dièses et des bémols. A l’origine, il ne comprend qu’une rangée de bouton pour la mélodie à main droite et deux basses à main gauche. Il est aujourd’hui fréquent d’avoir des accordéons de deux à trois rangées à la main droite et de huit à vingt-quatre basses à la main gauche. Grâce aux explorateurs, missionnaires, marins et émigrants, l’accordéon diatonique, inventé et manufacturé en Europe au XIXème siècle, s’est enraciné dans tous les continents et a contribué à l’éclosion de nouvelles musiques à danser : le vallenato en Colombie, la conjunto music au Texas, le cajun et le zydéco en Louisiane, le norteño au Mexique, le séga à La Réunion ou à l’île Maurice, le zagazougou en Côte d’Ivoire, le merengue en République Dominicaine ou encore le musette en France. Dans certains pays, comme à Madagascar ou au Japon, il est même devenu un instrument sacré, associé à des cérémonies rituelles ou déposé en offrande au dieu de la musique. Instrument privilégié des salons mondains parisiens entre 1830 et 1850, l’accordéon diatonique a été progressivement adopté en France, au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, par le petit peuple, les mendiants, les aveugles, les ouvriers, les mineurs, les artisans, les paysans, les marins. Connu sous divers petits noms (boest an diaoul en Bretagne, diableton en Occitanie, trikitixa au Pays basque ou encore râlé-poussé à La Réunion), l’accordéon diatonique a été, pendant la première moitié du XXème siècle, l’instrument populaire par excellence. Pendant un demi-siècle, il a accompagné la vie musicale des villes et des villages français, fait danser des dizaines de couples, animé les bals de noce, mené les tournées de carnaval et de conscrits, et même égaillé la vie des soldats dans les casernes et dans les tranchées. Oublié et remisé au grenier pendant les Trente Glorieuses (1945-1975), l’accordéon diatonique a retrouvé un second souffle, dans les années 1970, grâce à de jeunes musiciens « folk » qui ont redécouvert l’instrument, parmi lesquels Marc Perrone. Depuis plus de quarante ans, l’accordéon diatonique connait une renaissance spectaculaire… Extrait du livre « l’Accordéon diatonique – des salons mondains aux bals populaires  » de Patrick Lavaud aux éditions confluences – Les Nuits Atypiques (2014)

  • Théâtre les Feux de la Rampe

    Théâtre les Feux de la Rampe

    Théâtre Les feux de la rampe

    Théâtre Les feux de la rampe

    Ils ont mis le feu!!!!

    Dès qu’on pénètre  dans cette salle de spectacle, restaurée en 2014, on s’y sent immédiatement 20151026_214618_resizedbien. La scène est visible de partout , pas d’angle mort et tous les spectateurs sont ici logés  à la même enseigne tels de vrais VIP.

    Le public est là, la salle est pleine à craquer et prête pour cette grande soirée de « l’humour muet ». L’humour muet une vraie gageure truffée de pièges.

    Et voilà que sur un écran apparaît le chanteur fétiche de toute une génération, Gilbert Montagné  , martyrisant son piano, gesticulant comme à son habitude telle une marionnette désarticulée. Aucun son ne sort de sa bouche , aucune mélodie, on n’entend que le flux rythmé d’un son de piano tonitruant qui nous laisse tous paraphael mizrahintois.

    Voilà le ton est donné, ce spectacle sera vraiment muet, aucune parole, simplement des gags mimés, une interaction avec un public qui lui reprend les succès, ravi de participer à une nouvelle aventure si originale. Marque de fabrique des « feux de la rampe » cette soirée a su donner aux spectateurs présents un avant- goût de ce lieu « générateur de bonne humeur ».

    Des mini-numéros, de l’humour, du rire, de l’interactivité avec Bigard, David sans Jonathan, Jean- Luc Lahaye, Raphaël Mezrahi, Evelyne Leclerc…

    Des comédiens,des chanteurs ou présentateurs obligés » de se la fermer » pour faire leur show à la Charlie Chaplin.

    Et des bulles de champagne pour clôturer cette soirée conviviale.david

    On dit bravo et bon vent au Théâtre Les feux de la rampe, à cette équipe pleine de « bonne humeur »!

    HV

    Tout savoir sur la programmation

    Contact

    01 42 46 99 46

    Théâtre les Feux de la Rampe

    Angle de la rue Richer et de la rue Saulnier

    75009 Paris

     

    Théâtre Les feux de la rampe
    
    They set fire !!!!
    
    The moment you enter the theater, restored in 2014, it feels good immediately. The scene is visible from everywhere, no dead angle and the spectators here are housed in the same boat like real VIPs.
    
    The audience is there, the room is packed and ready for this big night of "dumb humor". The dumb humor a real challenge fraught with pitfalls.
    
    And now appears on a screen the fetish singer toue a generation, torturing his piano, gesticulating as usual like a disjointed puppet. No sound comes out of his mouth, we hear only the rhythmic flow of a thundering piano sound that leaves us all speechless.
    
    Here the tone is set: this show is really silent, no words, just gags mimed, interaction with a public delighted to participate in a new adventure so original. Trademark of "spotlight" this evening has given the spectators a taste of this place "cheerful generator".
    
    Of sckeches, humor, laughter, interactivity with Bigard, without Jonathan David, Jean-Luc Lahaye, Raphael Misrahi, Evelyne Leclerc ...
    
    Actors, singers and presenters obliged "to shut up" to do their show on Charlie Chaplin.
    
    And bubbles of champagne to end this friendly evening.
    
    We say congratulations and good luck at the Théâtre Les feux de la rampe, this team full of "good mood"!

     

  • Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frask ! Je suis à 100% pour ces lieux et happenings alternatifs, où l’expression artistique s’expose (au sens littéral) et compose dans l’instant avec toi, vous, nous, moi …

    Honnêtement, je ne connais pas encore Le générateur, lieu où se passe frask, rencontre de la parformance !EleonoreDidier-frask

    Tout est venu le soir d’un concert d’improvisation dans un petit endroit que j’ai pris goût à fréquenter assidûment. Je mets le site pour les curieux … http://ackenbush.typepad.com/

    Mes mots se font soudain trop rigides pour exprimer ce qui ce se passe lors de ces concerts. Et pour cause, tout est de l’ordre du fugitif, sensoriel, émotionnel. Voyage personnel et en même temps partagé, dans le moment.

    Les musiciens dépassent leurs limites et celles de leur instrument, et soudainement soudainement la porte s’ouvre. On entre dans un autre monde.  Violoncelle, trompette, piano, sax, violon, contrebasse… Tous les instruments sont soumis à des expériences extrêmes et libèrent d’étranges substances selon l’inspiration de leurs maîtres. C’est envoûtant, prenant et magique.

    Donc, samedi 17 octobre, je double mon plaisir. Après le concert chez Ackenbush, je prolonge tout au long de la nuit au générateur, programmation non stop jusqu’au dimanche soir, yes !

    Je ne sais rien de plus, j’ y vais confiante et curieuse.

    Le lieu : 16 rue Charles Frérot, 94 250 gentilly (à 100 mètres de paris 13ème)

    Infos : www.frasq.com

     

    lila-pik4 Lila PIK 🙂

  • Daktari Music et bassofone

    Daktari Music et bassofone

    INDIA OUEST TOUR

    Bassofone ! et Daktari Music présentent

    Bassofone ! est un nouveau label dans le paysage discographique, dont la ligne éditoriale repose sur une phrase simple : Le métissage est source de richesse. Musiques électroniques, musiques organiques, confrontation des univers et des musiciens issus de divers horizons, mélange des cultures, fusion élégante des genres…. Dans un univers de plus en plus industriel qui tend vers un formatage plutôt radical, c’est presque suicidaire, me direz-vous. Sans être pour autant d’un militantisme forcené (ou obscur), bassofone ! s’efforcera néanmoins de mettre à portée d’oreilles et de cerveaux (toutes les oreilles et tous les cerveaux) des musiques « différentes » parce que contrairement aux idées reçues, il n’y a pas, à proprement parler de disques invendables mais des albums souvent mal défendus qui ne trouvent ni leur route, ce chemin fragile entre la création et l’accessibilité, ni leur public. Vous l’aurez compris, bassofone ! se souhaite en label des différences, dans l’espoir que la musique reste un banquet riche de mets variés.

    Daktari Music et bassofone ! sont donc fiers de vous présenter en avant-première dans le cadre d’un concept novateur de concerts promotionnels, les nouveaux albums des indo-rennais Olli & the Bollywood orchestra (fin avril) et des nantais Mukta (fin mai).

    Ne les ratez surtout pas !!!! Olli and the Bollywood Orchestra

    Ollivier Leroy (alias Olli) est tombé amoureux des musiques de films kitschs et colorées produites du côté de Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood) qui sont autant de clés pour comprendre la psyché collective du peuple indien. Il en fait la matière première d’un alliage sonore inédit. Après des allers et retours à Calcutta où il choisit des musiciens, enregistre, teste in situ ses compositions et son chant, l’affaire prend corps. Elle donnera lieu, en 2004, à une création vidéo-musicale à l’occasion de deux festivals prestigieux, les Tombées de la Nuit à Rennes et les Vieilles Charrues à Carhaix. La trame du spectacle s’inspire de thèmes romantiques propres aux grandes chansons du cinéma indien depuis les années 1970. L’engouement pour ce spectacle singulier est immédiat tant auprès des spectateurs que des journalistes. L’album Kitch’en (enregistré au prime studio de Calcutta, spécialisé dans les B.O) composé de chants acoustiques ou griffés électro emprunt d’asian wave conclut en 2005 cet étonnant challenge. Avec Tantra (du verbe sanskrit qui veut dire penser) son nouvel opus, Olli poursuit sa recherche. Si le premier album s’inspirait des formes musicales du « cinéma massala », celui s’inscrit d’avantage dans le style de l’hindi pop avec des échappées vers le hip hop, le dub ou le rock. On pense parfois à Nitin Sawney, Asian Dub Foundation, Corner shop ou Badmarsh & Sri. Si les références à Bollywood (lignes mélodiques des violons, jeu couplets/refrain) sont toujours bien présentes, Olli modernise le propos en livrant par exemple une reprise surprenante de A Forest de The Cure, dont Olli fut fan, comme beaucoup d’entre nous. Une adaptation qui a séduit Robert Smith qui a pris contact avec Olli !!!

    Mukta

    N’avez-vous pas l’impression que plus la course du temps s’accélère et plus le nombre de disques augmente, moins la musique produite est bonne… ? C’est probablement pour cette raison que, au beau milieu de cette vague uniforme dont nous submerge l’industrie du disque, Mukta se détache du lot tel un phare qui, du haut de sa lumière sûre, nous rassure. Mukta, qui puise ses racines dans une multitude de sources, Mukta qui nous apporte une fois de plus un son d’une fraîcheur, d’une sérénité, d’une pureté qu’on peine à trouver aujourd’hui. Ni vraiment jazz, ni franchement world, ni electro, un peu de tout cela, sans doute, mais bien dosé comme de la grande cuisine. Inspiré… Si l’originalité du groupe réside en partie dans le choix inhabituel des instruments (sitar, trompette, contrebasse, flûte, percussions et batterie) elle tire aussi sa force des six individualités qui le composent, six artistes virtuoses, humbles et mesurés, au service d’un son de groupe qui s’investissent corps et âmes dans un concept musical. Ils croient en la même expression musicale : Mukta est le groupe de nos rêves, la perle rare. Après avoir fait le tour du monde dont une tournée et un enregistrement (Haveli) en Inde en 2003, joué dans les festivals les plus prestigieux (Festival de jazz de Montréal, Montreux etc…) Mukta nous revient, toujours novateur, toujours fascinant avec encore de nouveaux ingrédients pour son nouvel album « Invisible Worlds ». Un peu de douceur dans un monde de brutes…

    Daktari Music et bassofone

    Label : Bassofone ! 06 78 96 87 99 Christophe Minier  Daktari Music 02 98 43 56 50 Catherine Bihan [catherine@daktari-music.com]

  • Indian Ocean

    Indian Ocean

    Indian Ocean, des artistes passionnés

    « Indian Ocean », qui sommes nous ?

    Nous avons créé cette structure dans le but de promouvoir la culture indienne en France et permettre aux personnes de tous les horizons,cultures et origines différentes d’en connaître un peu plus sur l’Inde,sa culture, ses traditions … et surtout ses danses et musiques !

    Nous avons trois pôles d’activités au sein de notre structure :

    1) Les cours de danse Barathanathyam, Bollywood, Bhangra, Gaana Dapankhutu, Kathak, Kalbelia et Odissi

    2) La création de chorégraphies indiennes

    3) L’organisation d’évènements privés et d’entreprises aux couleurs de l’Inde

    Notre but est de faire découvrir la chanson réaliste actuelle, faire vivre le patrimoine des chansons populaires, entraîner le public avec des airs traditionnels, travailler le côté esthétique de la scène par le biais de la danse, enfin, rassembler des gens d’horizons différents autour de notre musique.

    Grâce au travail de recherche artistique et de création musicale entamée depuis la formation de la troupe, nous possédons actuellement un répertoire musical composé en parts égales de reprises et de compositions de style Bollywood (classique et moderne),Gaana dapakhutu, Bhangra et Barathanatyam. Des projets de musiques et de chansons sont en cours et la structuration d’un spectacle musical est déjà bien avancée.

    Laissez -vous tenter par l’expérience Indienne et plonger vous en Inde en visitant notre site www.danse-indienne-bollywood.com

    Un parcours déjà bien

    - Spectacle, à Paris, au musée Grévin pour l’inauguration de la statue de Shahrukh Khan
    - Grand Rex avec la présence de Rani Mukherjee et Preity Zinta,
    - Fesival du cinéma en 2009 avec Amitabh Bachchan et Aishwariya Rai
    - Cannes pour l’ouverture du Festival de Cannes en 2006, – festival Filmprais au Luxembourg
    - Tf1 à la Star Academy
    - France 2 dans l’émission Télé matin
    - M6 dans l ‘émission « incroyable Talent » et 100% mag
    - Aquaboulevard
    - Champs de Mars
    - Club Med Gym
    - Disneyland
    - Galeries Lafayette
    - Grand Rex
    - Majestic Barrière de Cannes
    - Musée Grévin
    - Trianon
    - Virgin des Champs Elysées…)
    - Soirées d’entreprises prestigieuses (Alcatel, Bouygues, Cartier, EDF, Fujitsu, Gan, Hermes, Lycos, Pimkie, Ranstad, Sephora, Thomson,Veoli

  • Concert de « NAN YIN » à ne pas manquer !

    Concert de « NAN YIN » à ne pas manquer !

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    les carnets de Lila Pik: LE 30 JUILLET, A PARIS, ENTRÉE LIBRE. 19h 30
    Église américaine, 65 quai d’Orsay, 75007.

    28 musiciens et artistes chinois vous feront voyager dans le temps pour le plaisir de vos oreilles et de vos yeux !
    Si vous êtes sur Paris ce jeudi, venez participer à un voyage musical qui vous emportera aux temps de la dynastie Tang (7ème siècle de notre ère).
    Pipa, flûte verticale, erhu (violon à 2 cordes) se mêleront aux voix pour exalter vos sens !
    Ce concert est interprété par l’orchestre folk des travailleurs de la ville de Xiamen et il est organisé par L’Association Franco-chinoise d’échanges économiques culturels et éducatifs.
    Tant pis pour celles et ceux qui sont en vacances !!

    Lila PIK 😉
    Association Franco-chinoise d’Echanges Economiques Culturels et Educatifs
    142 rue Falguière 75015 Paris Tél : 00 33 1 47342014 00 33 6 63964541 Site Web: www.euroformation.info 

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  • Paris- Shanghai tournée en Chine

    Paris- Shanghai tournée en Chine

    Un groupe français se taille une belle place dans l’empire du milieu. Henri- Victor après des années de scènes en France décide avec ses musiciens se performer en Chine. Après des diverses tentatives ils représentent aujourd’hui le « rock aux yeux bridés » avec quelques reprises de vieilles chansons françaises. La vie en rose, la tonkinoise des tubes en Chine.

     

  • SOUVENIRS, SOUVENIRS DE CHINE

    CHINE 2013

    Mardi 27 août

    Départ pour la Chine. C’est mon quatrième voyage.

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    Nous décollons plutôt en avance, le Boeing 777 s’élance sur la piste et met le cap sur Pékin.

    Après un voyage confortable, nous nous posons à destination avec une exactitude exemplaire.

    Mercredi 28 août

    A l’arrivée, une petite attente et voici enfin madame Aiming. Nous partons à notre hôtel qui ressemble plutôt à un club de vacances avec ses bungalows en bois disséminés dans un beau parc. Le logement y est bien confortable, nous disposons en plus de la chambre, d’un véritable living avec canapés, table basse, réfrigérateur, télévision etc… Après une courte sieste, nous partons au restaurant pour une répétition : chorégraphie, balance son… Après le diner, nous montons sur scène après en avoir pris plein les oreilles avec un chanteur pop ! La scène est très haute, nous accédons par un escalier très raide. C’est parti pour notre premier spectacle qui méritera quelques corrections, surtout pour les enchaînements. Première nuit complète bien méritée.

    Jeudi 29 août

    Voici le grand beau temps avec un léger vent frais très appréciable compte tenu de la température élevée (33°).

    Le matin, nous partons dans le grand parc d’attractions pour découvrir les bassins où l’on peut pêcher moyennant finances (carpes, esturgeons, crabes…)

    Dans l’un d’eux, les poissons sautent de toutes parts et l’un d’eux atterrit juste à mes pieds. Je l’attrape le temps d’une photo et le remets à l’eau. Ensuite nous passons par une sorte de petite ferme où les poules pondent des oeufs destinés à la vente immédiate.

    Après le déjeuner, notre guide nous fait visiter le hall de la Mongolie avec ses superbes yourtes, hautement décorées.

    En fin d’après-midi, le vent a été si fort qu’un arbre s’est incliné dangereusement devant notre bungalow, une intervention musclée du staff a permis de remédier au pire.

    La soirée va démarrer et après discussion et recadrage de la chorégraphie, cette fois-ci les enchaînements passent bien, les départs des morceaux de la banda sont nets. Le fait de descendre dans la salle, aller près des gens, faire rire les enfants, confère une nette amélioration pour l’ambiance.

    Nos interventions sont saucissonnées, car je devrai chanter mes rocks après une intervention de musiciens chinois.

    Cette fois, j’ai exagéré la tenue du rocker avec casquette noire garnie d’une chaîne, et lunettes « Elvis Presley »

    Je trouve que le public est plus enthousiaste ce soir. Notre sortie de scène est chaudement saluée et on nous demande de « remettre ça » dans la salle intérieure du restaurant.

    C’est encore géant et très bon signe d’être redemandés. Nous rejouons avec ardeur.

    Moment de détente, nous buvons tranquillement 1/2 bière ( la pinte fait un litre et nous n’avons pas encore assez d’entraînement pour l’engloutir, cela viendra plus tard).

    En rentrant à nos bungalows, nous croisons Francine qui nous raconte ses déboires nocturnes.

    Comme la nuit manque de lune altérant la visibilité sur le parcours vers les bungalows, elle est tombée dans un bassin !Plus de peur que de mal ! Demain nous avons l’autorisation de madame Aiming pour aller à Pékin maintenant que nous sommes reposés.

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    Vendredi 30 août

    Départ de bonne heure et nous visiterons (à nouveau et avec plaisir) le temple du ciel, toujours aussi resplendissant et nous nous promenons dans les jardins admirant les arbres comme sculptés par le temps. L’un d’eux a 500 ans. Si seulement il pouvait parler…

    Ensuite nous faisons du shopping au marché aux perles. Les prix ont bien augmenté me semble-t-il et la négociation plus difficile.

    Nous regagnons notre logement par un véritable parcours du combattant : métro avec changement, puis bus où nous sommes tassés comme des sardines, la caissière crie très fort.

    Après le diner, à nouveau notre spectacle : la vie en rose, le répertoire de banda qui s’améliore… habillé d’or avec ma casquette , les lunettes d’Elvis et les chaussures noires et blanches, l’ambiance est à son comble. Les projecteurs chauffent considérablement, la sono est puissante et de qualité, les animateurs sont très toniques et même un peu trop bavards.

    Pour terminer, à la demande de quelques tables, nous offrons un aubade conviviale suivie d’une dégustation de bières. Il faut aller dormir, nous sommes si fatigués.

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    Samedi 31 août

    Nous prenons notre bus 641, puis les lignes de métro 10 et 5 et nous allons visiter le célèbre temple des lamas, une vraie merveille architecturale. Dans les jardins s’impose une sérénité profonde propice à la méditation. Nous allons ensuite voir le temple de Confucius et nous égarer dans un quartier glauque que l’on appelle  » les U tongs » (vieux quartier à la limite de l’insalubrité).

    Retour dans l’après-midi pour le grand spectacle auquel assiste la Direction. Le show se déroule bien, la motivation étant ce soir à son comble. Ensuite, nous assistons à toutes les animations et nous sommes surpris de voir monter sur scène notre guide Belinda dans une superbe tenue scintillante, interprétant à merveille deux chants chinois, sa voix est céleste et nous sommes sous le charme.

    Aussi nous la félicitons chaudement pour sa prestation, ensuite le spectacle prend des proportions festives, débordantes, c’est la fin de la fête de la bière qui coule plus qu’à flots.

    Dimanche 1 septembre

    Après un tour au marché aux puces, direction place Tian An Men et visite de l’opéra de Pékin qui a été créé par un architecte français Andrew. Henri est arrivé !!!

    Le soir, finis les grands podiums, nous allons dans un emplacement plus confiné (la scène est plus petite, la sono de moindre qualité, petits problèmes techniques) le spectacle au global est médiocre, l’ambiance un peu électrique.

    Lundi 2 septembre

    La cité interdite nous ouvre ses portes (je l’ai déjà visitée plusieurs fois), mais on ne se lasse jamais car l’ endroit est sublime et tellement chargé d’histoires. Le parc à l’arrière avec ses rocailles nous apporte un peu de fraîcheur et de calme.

    Tour dans le centre de Pékin

    Nouveau spectacle le soir bien amélioré, meilleurs enchaînements, cependant le nombre de spectateurs réduit un peu chaque soir.

    Mardi 3 septembre

    Visite du palais d’été, encore une place de choix, c’est vraiment superbe et magique, quelques endroits inspirent le peintre que je suis, le tour en bateau est particulièrement détendant. Nous montons à nouveau sur scène le spectacle commence à bien se rôder, mais où sont les spectateurs ?

    Mercredi 4 septembre

    Il y a eu beaucoup d’orages pendant la nuit, ce matin il pleut encore ce qui apporte un peu de fraîcheur et ne nous empêche pas de nous rendre dans un petit village voisin. C’est la Chine rustique avec des petits commerces, des marchés locaux. On y trouve légumes, fruits, poulets, canards, poissons, crapauds : la vraie Chine authentique d’hier et d’aujourd’hui… Comme il pleut toujours ce soir, relâche, le spectacle est annulé et nous sommes bien heureux de ce break.

    Jeudi 5 septembre

    Visite de la tour de l’horloge, il fallait s’y attendre, l’escalier est très raide mais arrivés en haut nous sommes récompensés par une vue panoramique de la ville époustouflante.

    Nous assistons à midi à la cérémonie des tambours. L’après-midi, promenade en touk touk à travers les U tongs, puis à pieds autour d’un lac.

    Cette journée bien remplie sous un beau ciel bleu, nous enchante.

    Le soir, le spectacle se passe à merveille, j’esquisse quelques déhanchements à la Elvis… pour le fun. Dégustation de saké au bungalow pour clore cette soirée festive.

    Vendredi 6 septembre

    L’excursion à la grande muraille est annulée compte tenu de l’orage menaçant. Nous retournons donc au marché aux perles pour dépenser quelques « Yuan », je reviens avec un portable . Le soir , le spectacle est rapidement et bien expédié. Réunion en notre bungalow pour débattre de la meilleure manière d’aller à la grande muraille. Aucune conclusion plausible n’en résultera même avec l’aide du saké.

    Samedi 7 septembre

    Aujourd’hui repos.

    J’en profite pour faire du lavage et du rangement. Je me promène aussi dans le parc à travers les bassins avec ses nombreux pêcheurs de crabes et de poissons, c’est le week- end , les visiteurs sont nombreux. Je déambule dans le parc d’attraction avec ses manèges, ses machines infernales, bonnes à donner le grand frisson.

    Le soir, le spectacle se déroule bien. Après mon passage, je vais m’asseoir pour regarder le spectacle de magie et la troupe des clowns et danseurs. A la fin du spectacle, il y a beaucoup d’enfants, alors je les emmène au bord de la scène pour qu’ils admirent les animaux réalisés avec les ballons, puis c’est la grande joie quand vient la distribution des ballons.

    Dimanche 8 septembre

    Bonne nouvelle, le Directeur ayant été très satisfait du spectacle, décide de nous dédier deux minibus pour que nous puissions aller tout le groupe au complet voir la grande muraille, le temps est brumeux néanmoins. L’orchestre joue à tout rompre sur une plate forme précédant les marches accédants à la muraille, le public apprécie et bien sûr se livre le scénario classique des photos. Je chante quelques rocks avec ma guitare, les gens dansent ! c’est vraiment sympathique. Je pars sur la gauche car les marches sont moins hautes. Je me souviens de la pénibilité l’année dernière quand nous avions pris le parcours à droite. Je me promène tranquillement et j’ai toujours autant de plaisir à revoir la grande muraille. Nous repartons de Pékin avec de nombreux bouchons. Nous passons à table. C’est un peu nostalgique car c’est le dernier diner ! Aux dernières nouvelles, il va y avoir un orage et le spectacle de clôture est annulé. Dommage, on avait envie de marquer le coup. Nous buvons une bière entre amis dans le living du bungalow.

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    Lundi 9 septembre

    Il va falloir faire la valise, c’est le départ vers une nouvelle aventure.

    Mardi 10 septembre

    Il pleut un peu , comme toujours pour un départ nostalgique. Après le déjeuner, départ à 14 h pour l’aéroport, notre avion est à 17 h.

    Il décolle avec beaucoup de retard car il y a un « bouchon » sur le taxi-way, il faut patienter longtemps avant le décollage. Nous contournons des orages apocalyptiques, le spectacle est digne d’un opéra. On se pose à Chanchan et retrouvons Serge et Pierre-Michel.

    Nous partons dans un autocar assez luxueux avec des sièges en simili cuir . A moitié parcours, on s’arrête sur un parking glauque et assourdissant . On assiste à un ballet de longs camions poussiéreux transportant divers matériaux.

    Oh surprise, on ne repart pas tout de suite car le chauffeur fait valoir que son temps de conduite est écoulé et qu’il doit se reposer. On repart enfin vers 4h et puis on dort comme on peut dans le car. Arrivée enfin vers 6 h dans notre hôtel à Chenzhou, c’est un bel hôtel, le hall est immense… les chambres spacieuses. On se réveille tard pour un déjeuner de « qualité » en présence des autorités chinoises, on boit même du vin de Bordeaux et on lève son verre à la santé des bonnes relations culturelles franco-chinoises. 16 h départ en excursion. Nous inaugurons un musée consacré à l’art minéral . On admirera des variétés de pierres splendides puis une exposition de superbes photos, ensuite nous visitons le temple de Boudha dans une belle végétation luxuriante.

    Le lieu est très reposant.

    Diner à nouveau avec les officiels dont la responsable du développement touristique des régions chinoises et le maire adjoint de la ville. Le diner était succulent, j’ai apprécié le fruit du dragon et les « moon cakes ». Un petit tour dans la ville après diner, la chaleur est toujours présente.

    Mercredi 11 septembre

    Journée maritime !

    Je me lève par erreur à 2 h (le téléphone de mon co-locataire hurle dans la chambre, je croyais que c’était le réveil.), je me re-réveille plus tard vers 5 h. Départ pour le lac DONG JONG que nous découvrons sous la brume, ce spectacle est encore plus envoûtant lorsqu’apparaît soudain une geôle avec un pêcheur lançant son filet avec dextérité…Tout ceci était très zen. Après nous partons vers un grand lac sur lequel nous prenons un bateau typique « rouge » symbole du bonheur. Je chanterai une chanson pour la belle camera-woman et nous accostons sur une île – visite d’une grotte éclairée par un jeu de lumières bien » flashies » – le lac commence à se rider sous le vent au retour. Déjeuner toujours de qualité.

    Nous allons ensuite dans quelques échoppes dédiées au thé , puis dans le centre plus animé ou se concentrent marchands de fruits, légumes, viandes, poissons et même des crapauds.

    Retour à l’hôtel pour un diner buffet.

    Jeudi 12 septembre

    Première répétition pour le festival de CHENZHOU, grand théâtre de plusieurs milliers de places. Le temps est gris, il pleuviote. Nous prenons nos marques pour le show télévisé de ce soir.

    Le « Canon » de Martial est retrouvé, ouf !

    Après-midi = shopping.

    Ce n’est plus Pékin, les magasins sont moins alléchants. C’est enfin le grand festival qui commence, dans un théâtre de 7 000 spectateurs avec une grande scène éclairée de centaines de projecteurs et un écran géant animé.

    Premier passage : les clowns avec la magie, et plus tard c’est l’ensemble des musiciens, l’orphéon qui délivre deux morceaux tonitruants. Les deux prestations ont été saluées largement par le public.

    Pour le final tous les participants montent sur scène. On se verra sûrement à la télévision car les chaînes étaient là pour couvrir l’évènement. D’autre part, je suis interwievé plusieurs fois par des télévisions. Parfois le bruit est tel qu’il est bien difficile d’entendre les questions en anglais. Je réponds également en direct à la radio de Crépy en Valois de Serge. Nous irons ensuite à une terrasse de café boire quelques bières et jouer à la belote, bonne ambiance de camaraderie. Henri va devoir quitter la Chine car Eve a des problèmes de santé.

    Vendredi 13 septembre

    Pierre-Michel a raté son avion pour Paris. Henri repart demain par Air Vietnam, 25 h de vol. Il passe par Saïgon.

    Monsieur le maire de Moret sur Loing est bien rentré en France. Allons dans le centre commercial. Nous recherchons désespérément quelques « cadeaux » à rapporter en France, mais rien de bien motivant. Il faudra aller à Chenzu.

    Serge me « briefe » sur l’intervention que nous allons avoir de sa radio de Crépy en Valois. Je vais insister sur le côté culturel, dans le cadre du festival. La radio RVM 93,7 www.rvmfm.com

    Fred l’animateur nous questionne sur le festival d’hier soir et sur les animations à venir. Le soir, spectacle à nouveau pour ce grand festival. Je jouerai avec une corde en moins, elle a certainement cassé à cause des changements de température.( Il ne faut pas non plus être trop superstitieux vous avez remarqué la date ?). Le climat est tropical dans la journée et se rafraîchit en soirée.

    Tout se passe bien. Nombreuses photos de tous les groupes ensemble pour le final.

    Après nous partons dans un café à l’extérieur et nous jouons de la musique et chantons. On démarre par un air africain (djumbo) puisque Nathan un congolais sympathique est à la percu. L’ambiance monte, les gens affluent, la patronne nous offre des bières et nos voisins de table nous convient à boire du saké. Certains en abuseront…Je joue et rejoue sur ma pauvre guitare à laquelle il manque toujours une corde. La soirée finit tard… elle était assez délirante.

    Samedi 14 septembre

    La guide »Ouxi » nous accompagne dans un quartier commerçant moins touristique. Café dans la chambre avec quelques camarades après le déjeuner.

    Tout se passe bien au spectacle du soir.

    Retour le soir au café où nous faisons l’animation, il y a beaucoup de monde et tous dansent avec entrain. A la fin , je vais chanter avec les congolais qui sont sympas et bons musiciens. Le faux Mao Tsé Toung est à notre table. Nous sommes très honorés !

    Dimanche 15 septembre

    Nous partons en montagne pour visiter un site magnifique « roc mountain ». Il fait très chaud. Retour à l’hôtel. Après-midi libre. Dernière du grand show. C’est à mon avis notre meilleure prestation. Le plateau est très bien sonorisé, j’ai aussi apprécié la qualité du son pour le chant. Retour au café, ambiance inexistante. Nous prenons tranquillement une bière. On se lève tôt.

    Lundi 16 septembre

    Départ 6 h pour le festival de Gui Yang. Plusieurs cars s’y destinent. Nos valises sont dans un autre car. Nous avons les instruments avec nous. On peut dire que pour nous ce festival a été vite expédié, c’est aussi bien car dans cette mine d’or désaffectée c’est la canicule et l’on se réfugiera plus haut à l’ombre d’un bosquet. Ensuite, nous allons dans un petit village pittoresque et entamons quelques airs bien entraînants. Il fait très chaud, nous sommes presque aux « tropiques ».

    Nous allons déjeuner dans un bel endroit, le Diamond mountain., très belle structure, des maisons à vendre pour les riches chinois, le tout est doté d’un splendide golf.

    Après le déjeuner, nous montons enfin dans le car où se trouvent nos valises. Le voyage est court : 5 mètres puis on retourne dans le car précédent, allez comprendre !

    Finalement , nous arrivons à la ville de Chenzhou, notre hôtel est suffisamment confortable.

    Après le diner, un petit tour dans la ville. Nous découvrons un endroit où les gens dansent, semble-t-il sur un rythme latino-rock, c’est beau à voir cet ensemble de danseurs.

    Mardi 17 septembre

    Départ pour la visite d’un parc avec un temple plutôt récent, un cours de yoga par Angéla qui nous détend, puis nous visitons un beau musée retraçant l’histoire de Chenzhou à partir de l’époque préhistorique, c’est très intéressant. Le pays était doté de ressources minérales conséquentes, ce qui explique sa richesse.

    Déjeuner joyeux avec « kampe »(santé) général au saké. L’après-midi nous nous promenons dans un beau parc et faisons quelques courses dans des échoppes…

    Mercredi 18 septembre

    Départ en bus à 9 h pour Shang Sha.

    Long périple à travers les campagnes, beaux paysages et des contrastes saisissants : après un village « écologique » soigné avec de beaux espaces verts, des détritus, des maisons délabrées… Il y a encore beaucoup à faire pour mettre le pays en état.

    Nous devions loger dans un hôtel près de l’aéroport, mais comme il n’y avait plus de place, nous nous retrouvons au centre de Shang Sha. A l’hôtel une dame parfaitement bilingue (anglais chinois) vient à notre secours pour dialoguer avec la réception. Demain lever de bonne heure pour prendre un avion pour Pékin…Départ de Pékin pour Paris « sous la pluie », c’est normal, il pleut toujours quand on quitte la Chine ! Souvenirs, souvenirs

    Vous resterez dans mon coeur…

    MICHEL RECULLET

    PS : Merci Henri pour cette belle aventure

  • Festival international du tourisme et de la culture

    Festival international du tourisme et de la culture

    CARNET DE VOYAGE Chine – Septembre 2012 « Festival international du tourisme et de la culture  » Chine

    Vu par Nicole Polge

    Mardi 11 Septembre :

    Une amicale réunion au restaurant  » My Can  » à Paris, nous permet de faire connaissance avec Henri, notre « chef » et une partie de l’ équipe….Des déguisements sont distribués….

    Rendez-vous demain à l’ aéroport pour un départ vers Pékin via Hong-Kong

    Mercredi 12 Septembre :

    L’enregistrement, avec instruments et bagages se passe sans problème, et nous embarquons à 21h sur Cathay Pacific pour 12 h de vol .

    Jeudi 13 Septembre :

    A 17h, à Hong-Kong (heure locale), nous prenons le vol qui nous conduit à 21h à Pékin où Li « Gaston » nous attend et nous accompagne jusqu’à notre hôtel le « Sicili », où nous nous installons..

    Vendredi 14 Septembre :

    Nous commençons avec les baguettes : pas celles du chef ou du percussionniste, non, mais celles du petit déjeuner à la chinoise ! Après, les affaires sérieuses commencent, puisque nous répétons (sur le parking de l’hôtel,à la grande joie des badauds), et Henri chante avec conviction « urgent, Amour », et établit le déroulement des séquences avec les clowns (Annette, Francine, Elisabeth, Claire, Nicole1 et Nicole2, Christophe, Gérard, Gilbert ) et les musiciens : Alain à l’accordéon, Michel à la guitare, Patrick à la caisse claire, Karl à la trompette et Serge au trombone… Des têtes étonnées apparaissent au-dessus du mur mitoyen : nous découvrons qu’ il y a là un bien pittoresque marché qui regorge de beaux fruits et de beaux légumes, de poissons vivants et de toutes sortes de choses bien sympathiques…

    Nous allons ensuite déjeuner dans un très joli restaurant à la cuisine abondante et délicieuse, avant de prendre le bus de la ville, comme des grands, pour découvrir les cinq niveaux du « marché aux perles « , super centre commercial, où l’ on peut tout acheter, en sachant, évidemment, marchander ! A mon avis, le plus intéressant est le ravissant jardin suspendu sur le toit : il nous permet de découvrir, de l’autre côté de l’avenue , le « temple du Ciel  » ! Comment résister à cet appel….

    Nous pénétrons donc dans de merveilleux jardins, avec des arbres qui ont, pour certains, 500ans.. ! Nous traversons des galeries multicolores en bois sculpté, où des joueurs de cartes, d’ échecs, des musiciens se livrent à leur passion, puis nous atteignons, à travers portes et passages, le temple avec ses toits multiples, ses colonnes et ses autels, ses escaliers de marbre aux pilastres décorés de nuages et de dragons sculptés…

    Première journée de séjour riche en découvertes ….

    Avant transformation

    Après transformation

    Samedi 15 Septembre :

    Aujourd’hui à 7h30 du matin nous attendons, sac de déguisements à l’ épaule, le bus qui doit nous conduire à la « Grande Muraille « …A notre groupe s’est joint celui de jeunes français qui font du » Hip Hop « et qui participent aussi au festival ..

    Nous ne sommes pas seuls à arpenter et escalader le site impressionnant que l’ on peut voir, paraît-il , de la lune ( je ne sais qui a pu y aller !)

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    Après le repas dans un restaurant-usine à touristes, nous filons dans les toilettes nous habiller et nous maquiller : la rigolade commence, et nous jugeons du résultat avec le succès que nous avons à la sortie ! Nous partons ensuite pour la représentation sur un podium, où, pour la première fois, nous voyons des groupes folkloriques venus du monde entier : les costumes sont superbes et les prestations aussi…

    Sans fausse modestie, nous remportons un succès fou auprès du public : chacun veut se faire photographier avec nous : enfants, jeunes gens et jeunes filles, mamies ,…on touche nos cheveux (perruqués : rouges, jaunes, or, multicolores), on tâte les biceps velus de nos gars et on tire sur leurs poils…non, non, c’ est bien des vrais ! Puis nous faisons un « bœuf » dans l’attente de notre tour….la gloire !!!

    Le spectacle :

    Sur scène, Henri privé de micro ne peut chanter et rencontrer « l’amour urgent » avec sa partenaire , Elyana, notre Miss photographe ! Nous dansons, nous jouons, l’improvisation est bonne….nous avons vraiment beaucoup de mérite !!

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    Avec beaucoup de mal , nous regagnons le bus, arrêtés par les badauds qui veulent tous se faire photographier avec nous….

    Dimanche 16 Septembre :

    Le défilé, annulé, nous laisse une journée libre…chacun va donc explorer la ville à sa guise… l’embarras du choix !

    Nous prenons, à quatre, un taxi qui nous conduit au « marché aux puces » : il est immense avec des sections déterminées : antiquités, artisanat (beaucoup de pierres « dures » brutes ou sculptées, colliers bracelets), « trésor du lettré », c’ est à dire pinceaux, papiers de riz et encres, tableaux, livres, meubles et vêtements, la caverne non d’Ali Baba mais de Marco Polo … en liste infinie….

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    Nous décidons , ensuite , d’ aller visiter le  » temple des lamas » ; le métro nous y conduit .Toujours des merveilles à découvrir , dont un bouddha de 18 m de haut , taillé dans un seul tronc d’ arbre !!!

    Nous poursuivons nos découvertes en arpentant longuement, en face du temple, des quartiers pittoresques du vieux Pékin, avec ses ruelles que l’on nomme  » Hutong », petites maisons et échoppes ; elles sont, actuellement préservées, et même restaurées, mais beaucoup auparavant ont été démolies pour laisser place aux immenses buildings bordant de larges avenues… Dans les rues, une population grouillante, des vélos et des motos transportant des familles entières (par définition, trois personnes !), des scooters pimpants, roses, avec des ombrelles et des jeunes filles à talons hauts, et….aucun casque .

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    Sur l’insistance de Nicole, nous décidons de partir en petit comité déguster un « canard laqué », dans un restaurant qui en est le temple !…

    C’ est du folklore … et moi qui n’ aime pas les animaux à plumes !….Nicole éprouvera beaucoup de difficultés pour le digérer… le canard avait-il des dents ??

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    Lundi 17 Septembre

    Les valises, bouclées, sont descendues, le départ, prévu à 15h nous laisse du temps :

    Nous allons donc, Alain et moi, explorer le parc de Longtan tout proche : un petit paradis en pleine ville : fleurs et pelouses, un monticule rocheux où se dissimule un kiosque avec musiciens et chanteurs, un lac et son île que l’ on atteint avec des petits ponts à dos d’âne, des pédalos, les bateaux à tête de cygne, des danseurs de tango et des gymnastes à ruban, tout un univers poétique et ludique pour rompre avec la frénésie des rues…

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    A 19h le bus nous conduit jusqu’à Shijiazhuang où Madame Aiming, l’organisatrice du festival, et des chambres confortables nous attendent, à l hôtel Bermy..

    Après le repas, rendez-vous général dans la chambre d’Henri (j’y oublierai ma chemise !…), pour une répétition, qui se poursuit par des évolutions dans le couloir devant les hôtes éberlués !… « Faut ce qui faut »…. puis dodo..

    Mardi 18 Septembre :

    Aujourd’hui, nous apprenons que la représentation prévue est annulée…. Le matin, le bus nous conduit dans un super centre commercial géant, tout neuf, avec de multiples extensions en construction. Certains vont acheter des articles en cuir (sacs, vestes, casquettes, chaussures…)

    L’ après-midi, nous prenons un taxi, à 4, pour aller dans le centre ville ; notre café, fait dans les règles de l’art, nous coûte plus cher que le repas que nous prendrons plus tard (40 yuans), mais nous l’apprécions…

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    Nous découvrons aussi un magnifique jardin , avec des pêcheurs au bord du lac, et, surprise, de la musique et de la danse sur une place, où Nicole et Gilbert vont pouvoir s’adonner à leur passion… Nous dansons aussi, entre nous d’ abord, puis avec les chinois… C’est très bon enfant..

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    Un beau moment que cette promenade et ce contact avec des gens sympathiques !

    Au restaurant éclats de rire des serveurs, car nous commandons chacun notre plat.. !! Fi donc de la convivialité….. mais bien sûr que nous allons tout partager… et faire des photos avec l’équipe ravie..

    Après le retour à l’hôtel, nous descendons danser avec les gens dans la rue mais, pour le karaoké, c’est un peu trop difficile pour nous !

    Mercredi 19 Septembre

    Une semaine déjà que nous sommes partis de Roissy…. cela semble hier, mais aussi très loin… nous avons changé complètement d’ univers et nous en sommes enchantés…

    Malheureusement notre groupe doit se scinder : Henri, Laurence, Gérard, Nicole1 (pas moi, l’autre !) et son Gilbert vont s’ envoler pour se produire vers le Sud…

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    Nous restons encore un jour (avec les hip-hop) dans la ville …

    Nous revêtons nos habits rutilants pour la réception officielle dans le super établissement des Beaux- Arts, résidence de peintres où Henri reçoit, des mains des personnalités de la ville, médailles et civilités, avec échange de bons procédés.

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    Le Maître Liyang-Yan (qui doit exposer prochainement au Louvre) est présent, et nous fait l’honneur de nous accompagner pour la visite de son accrochage dans le bâtiment : ses œuvres sont remarquables : il est à noter qu’il est ancien mineur (dans une mine… !!) et donc complètement autodidacte, ce qui ne l’empêche pas d’ atteindre une maestria et d’ être considéré comme l’un des plus grands peintres actuellement en Chine.

    Séance photos, avec le groupe de Bretons qui nous a rejoints la veille, nos Hip- Hop et toute la délégation Chinoise présente…

    Ce soir, nous dinerons en ces lieux, mais auparavant nous partons, tous les Français, en bus à l’assaut des montagnes, pour rejoindre un temple où nous devons nous produire En cours de route, un arrêt « technique » révèle des cabistous si rustiques que je n’ ai pas résisté au plaisir ( ?) de les photographier ! Par ailleurs, les paysages sont grandioses, aves des falaises de grès rose ou de granit où s’accrochent la végétation ou des grappes d’arbres qui ne peuvent qu’inspirer les peintres, c’ est évident… Nous atteignons notre destination : dans la montagne au bout de multiples escaliers, une place magique avec un superbe podium central, surmontée par une autre montée d’escaliers qui mène au temple, dominant tout le paysage… féérique.. Des toits de temples ou de pagodes émergent , çà et là, des sommets environnants.

    C’est là que nous devons nous produire, face à des personnalités mais aussi à la population locale (venue de petits villages disséminés dans la montagne) comme spectateurs… Bien sûr, nous avons envie de leur faire plaisir… les musiciens jouent en « live », et nous, clowns, les entraînons dans la danse… Les Bretons sont parfaits dans leurs costumes et leurs numéros, et nos rappeurs ont une prestation remarquable : n’ ayant pas de musique en boîte, ils improvisent, accompagnés par nos musiciens, et c’ est vraiment super..

    Surprise au retour lorsque nous nous arrêtons en contre- bas de la route dans une super maison ancienne restaurée, résidence de peintres que nous voyons au travail sur le site, face aux montagnes et aux falaises…. Dans une cour intérieure des tables avec des coupes de fruits et du thé sont dressées dans notre attente… Nous apprécions, puis visitons les lieux, qui appartiennent, ainsi que des milliers d’hectares à un mécène qui compte multiplier d’autre lieux de ce genre destinés aux artistes…

    Jeudi 20 Septembre :

    Nous partons pour Luoyang à 9h45 : les rappeurs ont eu du mal à se réveiller.

    Nous traversons des champs, des villes brumeuses, (pollution ou humidité ?), des villages aux maisons cubiques sans pittoresque, pour arriver à 17h30 à l’hôtel.

    Viviane, notre guide souriante et francophone nous y attend et nous donne, au restaurant, le programme du lendemain.

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    Vendredi 21 Septembre

    A 8h, nous partons, maquillés et déguisés, pour une répétition générale au stade :

    Surprise… ! Nous y retrouvons des groupes du monde entier : Australie, Russie, Ecosse, Roumanie, Turkménistan et bien d’autres encore, avec de somptueux costumes, bien plus nombreux que notre petit groupe de dix… oui, nous avons du mérite pour occuper la scène, avec nos pitreries et nos improvisations, mais enfin, l’ important est que notre numéro et nos bibines plaisent, ce qui est le cas…

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    A 14h nous repartons, costumés, pour une prestation, avec les autres groupes, sur un podium dans une place où nous attend une foule importante, avec, en premier rang, des enfants tout mignons d’une école maternelle… Les danses sont toutes remarquables, et des groupes chinois, raffinés et harmonieux, participent également à la fête.

    Une autre surprise, c’ est de découvrir, figurant sur le panneau de fond de scène, notre Michel , en clown guitariste de 2010 aux côtés d’une brésilienne aux formes généreuses ; Aïe Aïe Aïe… Maryvonne…

    Nous rentrons à 17h, et nous pouvons nous détendre… Shopping aussi, dans les centres commerciaux luxueux ou les supermarchés, nombreux sur la large avenue, bordée d’ arbres et de plates-bandes abondamment fleuries, qui jouxtent notre hôtel..

    Samedi 22 Septembre :

    7h30 : départ déguisés pour la présentation officielle au stade ; nous y retrouvons les autres groupes avec qui, pendant l’attente, nous sympathisons et improvisons un « bœuf ». Nous faisons chanter Kalinka et autres airs aux russes de Vladivostock..

    La prestation se passe bien, et il nous faut, ensuite, rejoindre dare-dare le départ de la parade.

    Chaque groupe est précédé par une banderole tenue par de charmantes jeunes filles : il paraît que nous sommes les clowns de Monaco… allez donc savoir !! ..

    Les avenues sont vastes : larges, bordées d’arbres et de fleurs, longues, avec des ronds points moquettés de rouge tous les 500m ; il y en a 8, soit un parcours de 4 km… il faut accélérer la cadence pour atteindre chaque place, où nous nous produisons, devant les personnalités de chaque quartier, et de nombreux spectateurs qui nous quémandent des photos (ce qui nous retarde dans la course, mais comment leur résister !) et il fait au moins 30° à l’ombre… on coule sous les perruques…

    Nous nous détendrons, par la suite, avec une visite guidée, (merci à Viviane pour sa compétence et sa clarté), du mausolée du général Guanyin, qui a vécu au 3ème siècle après JC, et est fondateur de la dynastie.

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    Nous poursuivons ensuite nos découvertes en visitant, dans la vallée du fleuve Yi, quelques grottes (parmi mille) de Longmen, creusées dans la falaise pour abriter de multiples bouddhas (de l’ époque Tang et Song ), site remarquable et bien aménagé. Nous avons la chance de monter sur le dernier bateau qui nous ramène près du lieu de départ … Magique… !!

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    Dimanche 23 Septembre :

    7h30 : les déguisements dans un sac, nous partons pour 2h30 de route afin d’atteindre la résidence du Mandarin Chen Tinging où l’ Empereur Kangxi, de la dynastie des Ming, séjourna .

    Situé après le joli village pittoresque de Huancheng, dans la province du Hénan, l’endroit est grandiose : des murailles crénelées de 700 m de long entourent l’ensemble qui comprend 640 bâtiments s’imbriquant les uns dans les autres, avec temples, patios, galeries, et des reconstitutions de scènes et des personnages en cire. Des boutiques sont installées, çà et là. La dominante ocre des grosses pierres de la construction donne harmonie et sérénité au lieu .

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    La multitude de la foule (les groupes) se bouscule au restaurant, pour se retrouver ensuite dans un amphithéâtre grandiose ou chacun va se produire sur scène….

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    Pas mal de ronflements sur le trajet de retour….

    Lundi 23 Septembre :

    9h30, les valises bouclées, Viviane nous fait visiter le Temple du « Cheval blanc », l’un des premiers lieux où s’ est implanté le Bouddhisme et nous en explique la philosophie et sa hiérarchie ; de nombreux croyants viennent faire des offrandes .

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    Nous retournons déjeuner à l’hôtel et récupérer les valises : les miracles existent : le chauffeur parvient à empiler nos multiples valises à l’arrière du minibus, alors qu’ il n’ y avait pas assez de place pour les jambes de nos hommes…

    Nous embarquerons, de façon épique, à 7h en train couchette, pour arriver…. Mardi 24 :

    …. à 6h à Pékin, avec transfert immédiat à l’aéroport, où nous enregistrons à 17 h les bagages pour un embarquement à 20h…… bonne attente.. minuit : arrivée à Hong-Kong, puis transfert pour Paris…

    Mercredi 25 Septembre

    6h du matin (heure française ), mais 13h pour nous…..nous atterrissons…. L’aventure va se terminer, avec pluie et froid à l’arrivée ; loin de la chaleur physique et humaine que nous avons vécue…

    Conclusion :

    Une merveilleuse aventure, riche en découvertes géographiques et humaines, l’approche d’une civilisation différente de la nôtre, qui peut nous apprendre beaucoup, tant par son passé que son avenir… la rencontre avec des groupes du monde entier…, mais aussi de nouveaux amis, chez nous, avec qui nous aurons beaucoup à partager…. Un grand merci à la Chine pour son accueil généreux, à toute notre équipe pour son enthousiasme et son dynamisme, et en particulier à Henri pour sa gentillesse.

    AUTRES FESTIVALS EN CHINE AVEC LES CLOWNS DE PARIS

    LES CLOWNS DE PARIS EN CHINE

  • LES CARNETS DE LILA PIK : DINER EN BLANC 2012 À PARIS : COUP DOUBLE !

    LES CARNETS DE LILA PIK : DINER EN BLANC 2012 À PARIS : COUP DOUBLE !

    LES CARNETS DE LILA PIK : DINER EN BLANC 2012 À PARIS : COUP DOUBLE !

    LES CARNETS DE LILA PIK

    DINER EN BLANC À PARIS : COUP DOUBLE !

    PLACE DES VOSGES

    Le 15 juin au soir, avez- vous remarqué ces gens, tout en blanc, les bras chargés de tables pliantes, de chaises, de sacs ?

    Dans tout Paris, on a pu croiser ces petites fourmis blanches, déterminées, qui, en fait, convergeaient toutes vers la place des Vosges où se déroulait le fameux dîner en blanc annuel.

    Des centaines de petits groupes comme celui- ci, postés à des coins de rues tout autour du lieu où doit se dérouler le dîner en blanc 2012.

    Voici un petit pêle- mêle de ces deux dîners en blanc incontournables !


    La place des Vosges, en effervescence, remplie de milliers de tables improvisées.

    CHATEAU DE VERSAILLES

    Et le lendemain, le 16 juin, re- belote ! un dîner en blanc exceptionnel au château de Versailles, en plus petit comité, quel faste !

    Place des Vosges, Château de Versailles, 23 h, les cierges magiques s’allument, un des grands moments du dîner en blanc.

    De rencontre en rencontre ….

    A droite, le leader du groupe « Paris Shanghaï prêt à repartir, en Septembre, pour une nouvelle tournée en Chine (le « rock aux yeux bridés ») . Christine et Jean- Jacques, des invités de choix conquis par l’ambiance festive et conviviale du « dîner en blanc »… Ils sont partants pour revenir l’année prochaine !

    A gauche, Stella la présidente de la Chambre de Commerce de Hong Kong à Saîgon, au centre, notre bien aimé « rallieur »… mais tout près de Reiner notre sympathique hôte qui est donc cette charmante et jolie asiatique ?

    A notre table, le compositeur de l’habillage sonore de la télévision chinoise sur canal 21 : « « C demain ». Un compositeur et arrangeur de talent…

    Voilà ! Cette année, Asietralala était aux deux dîners en blanc, avec chaque fois des invités passionnés par l’Asie ! Coucou c’est moi et j’en profite pour vous saluer.

    Un instant hors du temps !

    Toute l’équipe d’Open Mag était au rendez- vous. Comme d’habitude, ambiance bon enfant, chaleureuse, et festive !

    Lila Pik