Villes des Musiques du Monde
Étiquette : culture
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LA CITÉ DES MARMOTS (Villes des Musiques du Monde)
Une édition placée sous le signe de la diversité & de la toléranceParcours musical, culturel et éducatif de janvier à mai 2016en partenariat avec l’Education Nationale« L’Andalousie des Marmots », le chant des possiblesL’association Villes des Musiques du Monde organise depuis 2008 dans des écoles primaires de Seine-St-Denis, La Cité des Marmots, un parcours musical et éducatif de découverte des cultures du monde, en partenariat avec l’Education Nationale.Cette année, 440 écoliers, 18 classes primaires à Aubervilliers, la Courneuve, Stains, Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Epinay-sur-Seine, Villetaneuse, l’Ile Saint Denis embarquent pour ce voyage musical d’envergure unique qui s’amarre dans l’enceinte de l’école de janvier à mai.1- Un parcours vocalAccompagnés par les talentueux membres de la Compagnie Rassegna, les Marmots s’approprient cette année les chants populaires de la Méditerranée : chants flamenco, arabo andalou, judéo-espagnol venus du Maghreb et d’Espagne mais aussi chansons de Turquie, de Grèce ou de Corse…, des mélodies entonnées dans la langue d’origine arabe dialectique ou classique comme en ladino, en espagnol, en turc, en grec ou en Corse …2- Un parcours pédagogique interdisciplinairePar le biais de la musique, La Cité des Marmots offre une formidable ouverture sur l’histoire ( laïcité et religions seront notamment évoquées ) , la géographie, les traditions, les langues, les habitants … à la découverte des cultures de la Méditerranée – de ce qui les différencie et de ce qui les lie -, permettant ainsi aux enseignants ( ils sont tous volontaires et passionnés ! ) de prolonger le travail en classe et d’approfondir une culture humaniste.A découvrir ci-dessous le dossier pédagogique transmis aux enseignants.3- De l’école à la scèneCet apprentissage rigoureux mènera les enfants vers la scène de l’Embarcadère à Aubervilliers, les 11 et 12 mai à 19h,pour deux concerts où sont conviés les familles, et plus largement le public, avec la Compagnie Rassegna, au sein du Grand Choeur des Marmots.1- Vers les familles … « Mezze Musicaux »Pendant ces moments de convivialité et d’échange, les parents seront invités à chanter avec les enfants, les professeurs et les musiciens, et à partager des spécialités méditerranéennes qu’ils auront cuisinées … Tout en travaillant en priorité avec les enfants, nous souhaitons à travers eux toucher également les parents souvent absents des salles de spectacle afin qu’ils soient également porteurs de la préoccupation éducative, et qu’ils puissent eux-aussi transmettre leur Méditerranée d’ici. Des ateliers de cuisine se mettent en place dans les quartiers ainsi que des échanges de recettes …2- Vers un plus large public … des séances du « Jeu de l’ouïe » organisées dans les villesSpécifiquement créé, ce jeu permet de franchir en quelques coups de dé douze siècles d’histoire. Ainsi des mots-clés tels que « Reconquista », « Exil », « Christophe Colomb » ou « Laïcité » s’y enchaînent. Cette année, afin desensibiliser un plus large public, notamment en banlieue, là où les cultures méditerranéennes sont très présentes,nous élargissons l’initiative en organisant dans des structures de proximité des villes partenaires (médiathèques, centres sociaux…), des séances de jeu permettant de découvrir de manière ludique en famille, entre amis ou entre voisins ces musiques et cultures de la Méditerranée.3- La Cité des Minots à Marseille.Pour la 1ère fois, en partenariat avec ECM/Nomad Café et Villes des Musiques du Monde, La Cité des Minots voit le jour.Accompagnés par la Compagnie Rassegna, une centaine d’élèves, 2 classes de 3 écoles primaires du quartier D’Arenc (Marseille 3e), bénéficieront d’un apprentissage de 7 chants populaires méditerranéens. Le Choeur des Minots sera le 19 mars la scène du Chapiteau au Dock des Suds dans le cadre de Babel Med.Nommer cette édition 2016, « l’Andalousie des Marmots », c’est évoquer l’esprit de l’Al-Andalus, mélange de connaissances et de tolérance.C’est se référer à une Andalousie médiévale ouverte sur le monde où trois cultures ont cohabité harmonieusement, à cette terre d’Espagne où a éclos une civilisation qui empruntait autant aux grands savants de l’Orient qu’aux philosophes de la Grèce antique, qui devait autant aux artisans chrétiens qu’aux hommes de loi juifs.Au regard d’une actualité qui montre un monde qui s’entredéchire autour d’un concept de choc des civilisations, La Cité des Marmots apporte, à travers l’acte musical et éducatif, par des actions concrètes et des outils complémentaires, des clefs de compréhension et de savoir.Ainsi, nous espérons contribuer modestement à transmettre ce flambeau de sagesse afin que sa lueur éclaire les enfants du XXI ème siècle…Toute l’équipe de Villes des Musiques du Monde, de la Cité des Marmots et des Minots vous remercie pour l’attention et l’intérêt que vous porterez à cette initiative.Merci de votre soutien !CONCERTS DES 11 et 12 mai avec le Grand Choeur des Marmots (220 écoliers sur chaque séance) et la Cie Rassegna – Grande Salle de l’Embarcadère – 5 rue Edouard Poisson 93300 Aubervilliers Horaires: 19h Tarifs : 5 €, gratuit pour les moins le 8 ans- Contact réservation : 01 48 36 -
COP 21 en Ukraine pour le spectacle d’écologie
Des spectacles enthousiasmants pour la COP 21 en Ukraine!
De l’écologie avec le spectacle « Au secours sauvons la terre »
Quand l’Alliance Française nous proposa de faire cette série de représentations dans le cadre de la COP21 en Ukraine nous n’hésitâmes pas, banco pour cette aventure et puis les voyages forment la jeunesse, c’est du moins ce que l’on dit et en plus c’est vrai.
Une grande tournée à travers toute l’Ukraine, un pays fort mystérieux nous tendait les bras. Présenter un spectacle d’écologie dans un pays tourmenté par l’image indéracinable de Tchernobyl nous apparaissait comme une évidence.
Autour de nous branle bas de combat, les questions sur la situation trouble, la guerre, la sécurité… Mais aucun doute ne pouvait s’immiscer car le désir de distiller nos messages sur le tri sélectif, le gaspillage de l’eau restait le plus fort. Et puis profitant de cet événement, la COP 21, il nous semblait impensable de ne point participer,de ne pas poser une pierre sur cet édifice colossal et indispensable « la sauvegarde de la planète ».
Atterrissage à Kiev, re-décollage une heure après pour Kharkiv (vidéo) à 1000 kms au nord et puis arrivée vers 22h. Ouf tout le matériel avait suivi, le transfert oblige à une surveillance accrue. Ma plus grande angoisse était la perte de tout le décor, de la casse du matériel de sonorisation. Tout était ok et vive les transports aériens.
Un accueil chaleureux par le directeur de de L’Alliance Française, Timothée, puis visite rapide de la ville, resto et dodo.
Le lendemain 2 représentations et trois heures de taxi pour Japorodjie (vidéo) où nous accueillit une charmante professeur de Français, puis direction un super Hôtel pour une nuit bien méritée. Le lendemain rencontre avec Ludmila la directrice de l’alliance Française (vidéo) une femme charmante et de surcroît fort dynamique. Direction illico presto la salle de spectacle où une nuée de personnes nous attendait de pied ferme. Installation, prestation, désinstallation… Les enfants avaient appris les chansons du spectacle et étaient tous désireux de chanter ensemble, ce fut un grand moment empreint à la fois d’émotion et de solennité.
Une soirée au restaurant avec mon hôte acheva cette journée enrichissante.
Ludmilla nous annonça le lendemain la terrible nouvelle de l’attentat terroriste de Paris et fut fort
désolée de ne pouvoir me présenter un spectacle de cosaques prévu à mon attention. Tout était annulé et les condoléances affluèrent de partout. Tous apparaissait si étrange même l’écologie semblait dérisoire au regard de cet évènement dramatique survenu au BATACLAN. Mais la vie continue…Nous rentrâmes afin de rencontrer des adultes désireux d’apprendre le Français afin de travailler dans le futur au Canada…
Le soir ce fut le train de nuit vers Rivne… Des passagers aux mines patibulaires mais au demeurant très sympathiques nous proposèrent des tranches de pur gras de porc sans viande à déguster comme du bon saucisson, et du cognac ukrainien capable d’assommer un mammouth. Une nuit mouvementée car les trains du pays sont réputés avoir des « roues carrées ». Vous imaginez le confort, et le réconfort…. Mais le voyage forme la jeunesse!!!
Réceptionnés par Nadia la directrice de l’ Alliance Française, direction RIVNE (vidéo) où nous sentons une certaine tension, dans la ville l’ Alliance Française est gardée, protégée par des militaires qui assurent la sécurité des ressortissants Français. Les attentats ont crée un sentiment d’insécurité dans les milieux francophones. Cette fois ci le spectacle se déroule dans la ville de Kostopil (vidéo) Au volant de sa voiture de marque chinoise notre hôte nous transporte aux confins de la ville à 20 kms dans une salle de spectacle où s’ébrouent de très nombreux artistes en herbe. Des petits rats de l’Opéra qui nous firent une démonstration de danse accompagnés par un talentueux accordéoniste aux mélodies nostalgiques et parisiennes…
La salle dans un brouhaha de rires, de cris de contentement fut bondée petit à petit d’enfants joyeux, heureux d’assister à un spectacle venu de France spécialement pour eux. Comme nous avions envoyé les paroles des chansons du spectacle « au secours sauvons la terre » tous les enfants se mirent à chanter en « Français »:
« fini le temps des pollueurs, on trie on range tout par couleur… »
« l’eau est un amie une amie pour la vie… »
« je vais vous raconter le cycle de l’eau… »Un moment inoubliable empreint d’une grande émotion et tout cela en Français. A midi restaurant typique Ukrainien avec charcuterie à profusion et convivialité en supplément, une visite très intéressante au musé, un « show case » au Centre de l’Alliance Française et hop le train de nuit .
Ballade en ville et train de nuit. Cette fois en première classe et là apparaît notre « colloc de nuit », celui qui va dormir dans le même compartiment, une tête de tueur, un faciès de terminator , un prédateur de la nuit. Des sueurs froides se mettent à couler, des rictus en guise de bienvenue à cet individu des plus glauques… Après des minutes d’observation ce dernier est aussi sympathique et rassurant qu’un doudou.
Il est à noter que les ukrainiennes sont presque toutes très jolies, et les garçons ressemblent à des mafieux sympas tout juste sortis de prison, et cette étrange impression se confirme à travers tout le pays.
LVIV (vidéo), Arrivée, accueil et Bernard le directeur de l’Alliance Française, nous fait visiter la ville ,
l’une des plus jolies du pays… Arrêt dans un salon de thé aux pâtisseries extraordinaires. Jamais un simple gâteau n’avait pu distiller un tel parfum de paradis, un goût raffiné relevé par un soupçon d’alcool. Montage, spectacle et démontage… Ambiance survoltée, on frappe des mains, on chante… Les messages sur l’écologie, le respect de l’eau, le tri sélectif sont vite intégrés dans ce pays où l’écologie n’est pas une notion prioritaire. Le sentiment d’avoir contribué à quelque chose d’utile est se qui nous apparaît comme le plus important à travers tous ces spectacles.
Matin chaud à la gare d’Odessa (vidéo) où m’accueille Anastasia la responsable communication. Petit déjeuner en ville, rencontre avec Pascal le très sympathique directeur de l’alliance française qui m’embarque à une cérémonie « écologique » consistant à planter des arbres dans la ville d’Odessa. Pascal me propose d’en planter un et je m’exécute avec bonheur. Il est aussi le représentant Consulaire et du coup bombardé par les flashs des journalistes et questionné par la télévision locale sur la Cop 21… Anastasia au sourire omniprésent me fait visiter la ville, le port d’Odessa, les salons de thé…
Le lendemain spectacle « au secours sauvons la terre les enfants » au centre culturel Juif. Belle salle, deux représentations, rires, gaïté, chansons et bonne humeur. Le soir dîner dans un restaurant « chic » mais ambiance toujours très décontractée et conviviale avec Pascal, sa charmante épouse et Anastasia.
Au revoir Odessa, direction Kiev la magnifique et envol pour Paris.
Une organisation « nickel- chrome », un accueil décontracté et très sympathique, des rencontres enrichissantes, un public des plus chaleureux et des souvenirs inoubliables.
Encore mille mercis à la responsable des Alliances Françaises d’Ukraine ainsi qu’à tous les directeurs des Alliances et toutes les personnes qui nous ont aidé à passer un séjour fantastique et à participer à une vraie belle aventure.
Pour plus d’infos sur le spectacle d’écologie « Au ssecours sauvons la terre les enfants »
Pour tous les spectacles de la compagnie Show en ville
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Histoire vraie, le mystère de la langue perdue.
Le mystère de la langue perdue.
Cette histoire est une histoire vraie, une histoire vraie que j’ai très longtemps occultée.
Aussi loin que je me souvienne, le français, la langue française, a toujours été pour moi un moyen simple que j’utilise sans difficulté particulière, qui reste docile comme une amie. D’autres vocifèrent, pestent contre cette langue si compliquée à dompter qui reste sauvage pour la plupart de nous.
En classe,mon imagination vagabondait d’histoires étranges en récits romanesques. Rien dans ma scolarité ne me prédisposait particulièrement à cette facilité. Dans mes rédactions colorées et pleines de d’aventures, je couchais sur le papier mes rêves les plus fous, mes espoirs les plus extravagants. Ces histoires faisaient le tour des classes car mon style, si saugrenu fut-il, plaisait aux élèves mais, étrangement, aussi aux professeurs. Avais-je mérité ces éloges unanimes ? Ces rédactions passaient de classe en classe faisant l’admiration de mes congénères !
Il faut pourtant avouer qu’en mathématiques, je frôlais souvent le zéro pointé, qu’en histoire et géographie, mes notes inlassablement restaient en dessous de la moyenne et qu’en langue étrangère mon accent était l’objet de nombreuses plaisanteries.
Mais en revanche en « rédac »…j’atteignais les sommets ! Des 19/20, des félicitations, en veux tu en voilà…Où avais je donc appris les syntaxes, l’orthographe, la conjugaison où simplement le style ? Je suis arrivé tout droit du Vietnam et je ne parlais strictement que ma langue maternelle. Tout cela était-il dû à une potion magique ou au travail acharné de votre serviteur ? Euh, travail acharné serait un doux mensonge.
Mon père désirait ardemment l’intégration de tous ses enfants dans la société française, mais malheureusement, la barrière de la langue restait un obstacle presque insurmontable.
A l’âge de 4 ans ils me laissèrent chez une nourrice française et quand ils revinrent un mois seulement plus tard, mon frère et moi, avions totalement oublié le vietnamien, nous ne nous exprimions plus qu’en français. Notre langue maternelle était ensevelie dans une trappe sans fond. Je reconnais les mots et certaines phrases, je baigne dans les accents toniques mais je ne parle pas, je reste muet aux questions comme muselé.
Les années sont passées et je souhaite réapprendre le vietnamien, mais il me semble qu’aujourd’hui, je n’ai aucune prédisposition particulière pour cette langue « étrangère » !
Cette histoire vraie démontre une fois de plus que l’on est simplement où l’on vit!!!
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Bar à la vapeur (cuisine chinoise, recette chinoise)
Ingrédients:
un bar écaillé et vidé
blanc de ciboulette
1 gingembre frais
Sauce de soja ( une c à soupe)
huile de sésame ( une c à café)
sauce d’huitres ( Une c à soupe)
sel fin
Préparation:
mettre le poisson dans un plat creux
faire des entailles des deux côtés et y déposer du sel+ le gingembre taillé en cheveux+blanc de ciboulettes.
Verser la sauce de soja+huile de sésame sur le bar des 2 côtés
Puis cuire à la vapeur en enlevant régulièrement du dessous du couvercle les goutelettes d’eau de condensation
Variante : effectivement tu cuits le poisson à la vapeur, sans sel mais + gingembre. faire chauffer de l’huile (environ 3 à 4 cuillères), lorsqu’elle est trés chaude et lorsque le poisson est presque cuit, verser l’huile chaude sur le poisson (attention au éclaboussures !!), ainsi le poisson est saisi et devient un peu croustillant. Puis verser de l’huile de sésame, sauce de soja et ciboulette ( version moins diététique).Le bar à la vapeur se sert avec un riz blanc, parfumé ou pas.
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THIERRY BEYNE
THIERRY BEYNE, EXPOSITION DE PHOTOS EN NOIR ET BLANC DE
samedi 21 juillet 2007 par Asietralala
Thierry Beyne « En noir et blanc »
Vietnam
Inde
Vietnam
Srilanka
Vietnam
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Srilanka
Srilanka
Thaïlande
Inde
Thaïlande
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Vietnam, le retour
Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !
Vietnam d’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?
`Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.
Dégustation de plats du Vietnam
Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000 kms. Saigon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.
J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au vîetnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oil je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui.
Baie d’Along (Vietnam)
Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.En route pour la baie d’Along et son cortège interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du Vietnam.
Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusque atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à incompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.
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Steve Appel, le photographe du mouvement
Steve Appel, le photographe du mouvement
Ingénieur de formation je me suis intéressé à la photo numérique quand elle était encore l’objet de mépris et railleries de la part des « vrais photographes » pour qui seul l’argentique avait droit de cité. J’ai suivi les stages animés par CARLO WERNER, ils m’ont sensibilisés aux côtés « artistique » de la photo. Mon objectif initial était de réaliser des photos pour les besoins d’amis peintres ou
sculpteurs. Depuis quelques années, je me suis spécialisé dans la photo des spectacles vivants : danse contemporaine, théâtre, etc. Mes photos ont souvent été utilisées pour illustrer des reportages sur des artistes dans des revues d’art ou de danse ou pour des pochettes de CD, affiches, flyers et autres visuels.
J’expose régulièrement mon travail dans des expositions personnelles ou en groupe et participe à la Biennale Fotograf 15 depuis la création de cette manifestation où j’ai eu l’honneur à plusieurs reprises d’être lauréat d’un prix.
Steve Appel, the movement of the photographer
Trained as an engineer I am interested in digital photography when she was
yet the object of scorn and ridicule from the « real photographers » for
who alone had the silver citizenship. I followed the courses animated by CARLO
WERNER, they have sensitized me to the « artistic » side of the photo. My
original goal was to take photos for friends needs painters
sculptors. In recent years, I specialized in photo
live performances: contemporary dance, theater, etc.
My photos were often used to illustrate stories about artists
in art journals or dance or CD covers, posters, and fliers
Other visuals.
I regularly exhibited my work in solo exhibitions or
group and participates in the Biennale Fotograf 15 since the creation of this
event where I had the honor several times to be a prize winner. -
Exposition, Carousel do Louvre
DIALOGUE ENTRE
L’ORIENT ET L’OCCIDENT
CARROUSEL du LOUVRE
30 octobre au 1er novembre 2015
Vernissage de l’exposition: 29 octobre 2015 à 18h30
Le Centre des Echanges Culturels et Artistiques Franco-Chinois, dirigé par Aiming Tong-Picard, et Cap
Cultures organisent depuis près de cinq ans le salon Dialogue entre l’Orient et l’Occident. Cette
exposition a pour objectif de promouvoir les échanges culturels et artistiques entre la Chine et la France
et d’affirmer le talent de nombreux artistes internationaux, qu’ils soient peintres, sculpteurs ou encore
photographes.
Cette nouvelle édition 2015, dont les villes d’Avon et de Moret-sur-Loing sont partenaires, présente cette
année la particularité de réunir deux expositions distinctes :
⟐ Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie
Exposition conjointe de deux artistes chinois et français confirmés : LAN Tusheng et Rémy ARON.
⟐ Dialogue entre l’Orient et l’Occident
Exposition collective avec la participation de plusieurs artistes chinois et français issus de divers
horizons.
C’est au Carrousel du Louvre, haut lieu culturel unique, qu’il sera permis à ces artistes de valoriser la
longue histoire et les spécificités des Beaux-Arts Contemporains de la Chine.
Un espace de 3 100 m2, divisé en trois salles, présentera les échanges entre les artistes des deux pays.
L’exposition Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie se tiendra Salle Delorme, tandis que les
artistes participant à l’exposition collective Dialogue entre l’Orient et l’Occident exposeront leurs œuvres
au Foyer et Salle Gabriel.
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Bouddha
Bouddha
Bouddha *
Prince indien qui vécut au VI e siècle avant notre ère.
Le mot, le nom Bouddha, veut dire l’éveillé. Le nom patronymique duBouddha est Siddharta Gautama Sakyamuni. Sakyamuni signifie : du clan Sakya, de la lignée Sakya.
Bouddha, Bouddhisme, Eveil, Nirvana, Karma.
De quoi s’agit il ?
La doctrine du Bouddha est basée sur la découverte intime et bouleversante, qu’il fit de la souffrance humaine. Il en tira après une très longue méditation, un enseignement en quatre points, connu sous le nom des Quatre Nobles Vérités*.
Les Quatre Nobles Vérités :
La souffrance. Dukkha
L’apparition de la souffrance. Samudaya
La Cessation de la souffrance. Nirodha
Le Sentier (La voie) Magga
Dukkha La souffrance :
Il décrit les formes de souffrances, mais aussi comment la souffrance apparaît et pourquoi, quels en sont les mécanismes, les causes. Ici, le Bouddha décrit cinq formes, ou sources, nommées agrégats (le cœur du bouddhisme) :
La matière (solidité, fluidité, chaleur et mouvement).
Les sensations (trois groupes de sensations, les sensations plaisantes, déplaisantes ou neutres).
Les perceptions (ce sont les perceptions qui permettent de reconnaître les objets physiques ou mentaux) .
Les formations mentales (ce groupe comprend tous les actes volitionnels, bon ou mauvais plus connus sous l’appellation « Karma »).
La conscience (réaction du corps ou de l’esprit aux phénomènes extérieurs).
Telles sont les cinq sources et les cinq formes de la souffrance.
Samudaya L’apparition de la souffrance :
Elle provient du désir. Et qu’est-ce que le désir ?
C’est une soif, ardente, une avidité passionnée, ce qui fonde et produit la ré-existence. Cette soif d’être, d’être ou d’avoir, provoque aussi tous les malheurs des êtres vivants. Du conflit entre deux humains jusqu’aux guerres mondiales.
Telle est la cause de l’apparition de la souffrance.
Nirodha La Cessation de la souffrance :
La troisième découverte est qu’il existe une émancipation, une libération possible.
Le seul but possible, selon le Bouddha, c’est la libération, la cessation de la souffrance, subie, ou causée.
En s’attaquant à la racine de la souffrance, c’est à dire le désir, la volonté, et même le sentiment du besoin, faim ou soif.
Magga Le Sentier (La voie) :
Connu sous la dénomination de Sentier du milieu, parce qu’il s’agit d’éviter les extrêmes :
La poursuite du bonheur par la dépendance du plaisir des sens.
L’ascétisme nihiliste (conçu comme bas et vulgaire).
Le sentier est simplement la pratique juste des huit vertus :
– Compréhension juste. – Pensée juste. – Parole juste. – Action juste. – Moyen d’existence juste. – Effort juste. – Attention juste. – Concentration juste.
Voilà pour l’essentiel la doctrine bouddhique initiale.
De la doctrine, et de l’enseignement originel, bien des mouvements sont nés, et bien des disciples ont constitué des écoles, qui se réclament toutes, plus ou moins de cette doctrine initiale.
Le bouddhisme n’est certes pas une organisation totalitaire et unifiée, c’est plutôt un mouvement, et différentes écoles proposent leurs approches. Et cela peut surprendre, car ces différentes écoles semblent très éloignées entre elles, sur le fond comme sur la forme.
(Je préfère le mot école à celui de secte qui a une connotation péjorative, bien qu’il existe aussi des sectes bouddhiques).
Alors qu’est-ce relie entre elles ces différentes écoles. Quel est leur point commun ?
Le point commun, c’est la recherche de la vérité, « la réalité ultime » : à savoir l’abandon du désir, la cessation de la souffrance, et la juste conscience du chemin qui est la vie .Tel est l’éveil.
C’est ce que les bouddhistes appellent le Nirvana, en japonais Satori.
Plus déroutant encore, certaines écoles affirment que le nirvana, est en soi une chose importante et nécessaire, certes, mais que l’essentiel se trouve ailleurs. Sur le chemin, précisément, qui va vers les autres, et leur enseigne le juste chemin, sans quoi l’éveil resterait pur égoïsme.
Est-il utile de s’intéresser au bouddhisme ?
Si une démarche personnelle vous incline en ce sens, vous y trouverez certainement un grand nombre de thèses pertinentes. Un constat, et une approche, personnelle et profonde, du cheminement de votre, la vie. De plus comme chacun sait, le bouddhisme est plutôt pacifiste et non-violent, puisqu’il réprouve la souffrance, et lutte contre les illusions, – et dans ce monde pas vraiment très sage, un peu de douceur bouddhiste ne ferait de mal à personne.
Qui sait ? Vous y trouverez peut-être des réponses à quelques questions. Voire plus, si affinités.
Si votre démarche ne vous incline pas dans ce sens, les mêmes arguments tiennent encore.
De plus le bouddhisme est rationaliste, sur son versant philosophique, et bien des découvertes récentes en psychologie par exemple, étaient largement connues des bouddhistes depuis les temps anciens. Rappelons par exemple que l’inconscient, la psychologie collective, ne furent connues de l’Occident qu’à partir des travaux de Freud. (C’était un pionnier qui agissait pour la science, et pour le bien de l’humanité mais aussi pour alléger la souffrance de ses patients, ne l’oublions pas, même si maintenant sa pensée paraît très confuse, rendons lui hommage quand même. )
Mise en garde sur le bouddhisme.
Le bouddhisme n’est pas une sinécure, sous son aspect débonnaire toujours sourire aux lèvres, se trouve une doctrine, plutôt ardue et difficile.
La discipline de vie des bouddhistes n’est pas à la portée de n’importe qui. Même de qui le veut, surtout de qui le veut ! Pour les butineurs de parfums à la mode et les amateurs de pratiques exotiques, – comme la méditation, par exemple.
Ils risquent de repartir bien vite, dès les premières crampes venues.
Les belle images de l’art bouddhique aux couleurs chatoyantes, expriment peut-être une autre réalité, – dont ils ne veulent certainement pas entendre parler.
L’enseignement bouddhiste, peuvent se résumer à ceci, au moins dans les premiers temps :
Seul face à soi-même. Personne n’aime ça ! Et ce n’est que le début.
Plus dangereux encore, toutes sortes d’attrape-nigauds, où l’on vous fait croire au nirvana, par des pratiques étranges ou des rituels ésotériques, moyennant finances, en profitant de la mode bouddhiste. (Les bouddhistes ne sont en rien responsables de cet état de fait, il s’agit là de charlatans opportunistes naturellement. Mais prudence quand même, sachez où vous mettez les pieds.)
Des mots comme Zen, Nirvana, Karma, sont passés dans le langage courant.
Zen, ça sous-entend « relax » décontracté, erreur ! Nirvana, autrement dit, illumination, lumière holistique, flotter dans les airs, erreur !
Karma ça veut dire destin, erreur !
Bon j’arrête là, sinon je vais vous faire peur, et ce n’est pas ma visée, bien au contraire.
Quelques précisions :
Le bouddhisme est une religion non théiste (cela veut dire que la notion de dieu n’y apparaît pas).
La position des bouddhistes est la suivante : Nous ne pouvons nous prononcer sur ce sujet.
Hormis sous sa forme taoïste, où la position est plus nuancée, bien que conforme au canon bouddhique.
Le Bouddhisme philosophique est dit non dualiste (cela veut dire, qu’il n’y a pas opposition des contraires).
Hinayãna Petit véhicule : notion péjorative, obsolète, n’est plus employée.
Mahãyãna Grand véhicule, pas plus grand que le petit, notion orgueilleuse, obsolète, n’est plus employée.
Le bouddhisme est un véhicule, vers le Nirvana, l’abandon ultime des illusions.
Le mot religion est un mot latin qui veut dire « relier à ».
Rien de plus, (chacun interprète ensuite à sa manière).
Voir Hannah Arendt, Crise de la Culture 1961.
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Et comme d’habitude je vais être un peu hors sujet.
Parce que sinon c’est trop sérieux et c’est pas drôle.
Je vais vous parler de l’eau.
L’eau c’est un liquide qui coule partout.
Et y en a partout sauf dans le désert évidemment, sauf dans les oasis, où là il y en a.
De l’eau, il y en à aussi dans le ciel, ça s’appelle des nuages, mais c’est de l’eau.
L’eau il y en a au pôle nord, ça s’appelle de la glace, mais en réalité c’est de l’eau.
Il y a 400 millions d’années il y avait de l’eau, c était de l’eau, mais personne n’en savait rien, puisqu’à cette époque il n’y avait que des dinosaures. Les dinosaures ne savaient pas qu’ils buvaient de l’eau, mais comme ils avaient soif, il la buvaient quand même.
Aujourd’hui nous buvons de l’eau, et évolution de l’espèce oblige, comme nous sommes des homo sapiens version deux, sapiens sapiens, modèle amélioré de l’ancienne version un, néandertalienne…
Eh ! bien ! Nous savons que, quand nous buvons de l’eau, c’est de l’eau. On est très fort, et y en a beaucoup dans la Capi. (Capi , c’est un mot qui vient du latin capus, capitis, la tête, chapeau, un capitaine y a Capi dedans, dans Capitale, décapité ou capuche…)
Et, maintenant, ça se complique un petit peu.
L’eau que nous buvons aujourd’hui, l’eau du robinet par exemple, cette eau-là est passée plusieurs fois dans le ventre de dinosaures, pour vous dire la vérité, mais toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, c’était dedans, même.
Conclusion : C’est toujours la même EAU.
Conclusion de la conclusion : C’est dedans pour NOUS aussi.
Conclusion de la conclusion de la conclusion : Ça sera dedans ou dehors mais ça s’appelle de l’EAU quand même.
Et…
Tonnerre de Brest !
Pourvu que ça dure !
Ne dit-on pas : – Qui est à l’appareil, ah ! l’eau !
Autre chose.
Pour les connaisseurs et petit futés.
N’oublions pas que tout ce que nous en savons, c’est parti des recherches sur la thermodynamique.
Et d’une énigme concernant une histoire de four, où la couleur violette, ne se comportait pas comme attendu.
Les conséquence furent innombrables :
Déterminisme obsolète
Exactitude Statistique
Traverser un mur
Possible !
Probable !
Réalisable !
Le chat est-il mort ou vivant ? Les deux, mon général !
Et comme dirait la mère Denis, vieille lavandière du terroir, ça c’est ben vrai.
Les vieilles dames ont toujours raison, mais personne ne les écoute.
La même chose mais autrement.
Dans le village des schtroumpfs bleus, il y a un barbier
Il y a ceux qui se font raser par le barbier, barbu
Il y a ceux qui se rasent eux-mêmes, barbant pour le barbu
A quelle catégorie appartient le barbier ?
Les deux mon général !
Est-ce possible !!? Oui mon général !
Sixième ! Théorie des ensembles, mon général !
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Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère
Anh QUACH et Van Chi WEI
la peinture à 4 mains
Peintres et autre chose aussi, des artistes qui nous font découvrir un autre univers.
Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.
Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.
« D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.
Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.
Anh QUACH et Van Chi WEI qui sont- elles?
Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !
Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travaille actuellement dans le management de projets informatiques.
C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…