Étiquette : cuisine

  • boeuf aux piments et basilic au wok (cuisine thaïlandaise)

    boeuf aux piments et basilic au wok (cuisine thaïlandaise)

    boeuf aux piments et basilic au wok (cuisine thaïlandaise)

    boeuf aux piments et basilic au wok

    pour 4 bons mangeurs

    Ingrédients
    - 800g de viande de boeuf (rumsteak) découpée en lamelles
    - 3 belles branches de basilic frais dont la moitié coupée finement
    - 5 cuillères à soupe de sauce de poisson
    - 1 et 1/2 piments rouges frais découpés en fines rondelles
    - 7 gousses d’ail hachées
    - 3 cuillères à café de gingembre frais haché
    - 20 petites cuillères à soupe d’huile d’arachide
    - 1 cuillère à soupe de sucre brun
    - 1cuillère à soupe jus de citron frais
    - sel et poivre

    Préparation
    - tremper la viande pedant 1h dans une marinade ( la sauce de poisson+ le sucre)
    - faire revenir les feuilles de basilic non découpées dans de l’huile pas plus de 1mn, retirer les et les déposer sur du papier sopalin afin d’absorber l’huile.
    - retirer l’huile en n’en laissant qu’un fond et y faire revenir piment+ ail+ gingembre
    - ajouter ensuite la viande marinée et la basilic émincé ; laisser cuire environ 5mns
    - puis mouiller avec le jus de citron
    - enfin saler et poivrer
    - déposer le tout dans un plat et enjoliver le tout en entourant de feuilles de basilic entières (celles du début)

    Recette d’un internaute

    Ingrédients asiatiques

    La cuisine asiatique est facile

    Avec asietralala vous saurez tout sur LA CUISINE ASIATIQUE

    - Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

  • Papaye géante, un fruit délicat et plein d’exotisme

    Papaye géante, un fruit délicat et plein d’exotisme

     Papaye géante

    est un fruit exotique qui peut se déguster en dessert ( au sirop) ou en salade (la fameuse salade de papayes) . Fruit saisonnier il n’est pas toujours bon…affaire à suivre. Dans les sorbets il prend toute sa splendeur gustative. Avant la papaye était rare  et chère, aujourd’hui ce fruit est accessible à toutes les bourses. On trouve aussi de la papaye sous forme de fruits confits.
  • Travers de porc au caramel (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Travers de porc au caramel (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Travers de porc au caramel (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Recette chinoise/ cuisine chinoise

    Travers de porc au caramel

    Pour 4 personnes

    Photo Photo Marie- Claire et Frédéric, non contractuelle

    Ingrédients

    - 1,500 kg de travers de porc découpés en petites portions
    - Du laurier
    - 2 c à soupe de vinaigre de vin( blanc)
    - 2 gousses d’ail haché
    - 1 et demi ou 2 c à soupe de miel
    - 3 c à soupe de sauce de soja light
    - 20 dl de bouillon de volaille
    - 2 C à café de sucre

    Préparation

    - Mettre le laurier dans de l’eau jusqu’à ébullition
    - Puis y faire blanchir les travers de porc et les déposer dans un sopalin
    - Faire une marinade vinaigre + miel + l’ail + sucre
    - bien enrober la viande de cette marinade
    - Déposer les travers dans un plat et y rajouter la sauce de soja +le bouillon + sel
    - Déposer dans un four très chaud et attendre que le porc se caramélise et que le dessus se mette à frétiller
    - terminer en rajoutant du avant de servir

    La cuisine asiatique est facile

    LA CUISINE ASIATIQUE

    - Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

     

  • Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    - Recette du Porc au caramel

    Les ingrédients :
    3 gousses d’ail
    500g d’échine
    5 cuillérées à soupe de sauce de poisson (Nuoc mam)
    5 cuillérées à soupe de caramel
    1 cuillérée à soupe de sucre

    La préparation :
    D’abord faire chauffer à feu moyen une poêle avec de l’huile et l’ail, dès que ce dernier commence à roussir mettre le porc coupé soit en lamelles, soit en petits cubes …C’est selon votre désir personnel .
    Quand la viande est à moitié cuite vous ajoutez le caramel, la sauce de poisson et le sucre.

    A ce moment précis le tout forme un amas pas très ragoûtant comme de la lave en ébulition.

    Vous laissez à feu doux en remuant régulièrement…le tout va réduire et la viande prendra une belle couleur dorée à souhait. N’hésitez pas à goûter et rajouter une cuillérée de ….ou de … selon votre goût.

    Si la sauce finale vous semble trop épaisse, à vous de rajouter une larme d’eau.

  • My Canh, une histoire d’amour gastronomique!

    My Canh, une histoire d’amour gastronomique!

     

    Ne cherchez plus, ne passez pas à côté, entrez et dégustez… pas à l’addition!

    Je vous livre aujourd’hui une adresse secrète, connue des initiés qui aiment manger bien, traditionnel et sans pour cela faire chauffer la carte bleue.

    My Canh, un restaurant comme à la maison! Vous pensez bien que voilà plus 40 ans que je fréquente ce lieu de dégustation culinaire. Non pas de prise de tête ici, mais juste le plaisir des papilles pour une cuisine familiale simple et de qualité. Eh oui depuis la fin des années 70 je côtoie François le sympathique patron et Jade qui nous reçoivent toujours avec un grande courtoisie. Plus de 40 ans mais pourquoi cette longévité alors que certains restaurants n’atteignent jamais l’âge adulte et c’est simple comme bonjour: une toujours cuisine « constante » depuis plus de 4 décennies! Rien n’a changé, on vient pour une côte de porc grillée à la vietnamienne et on retrouve toujours ce goût immuable depuis ces nombreuses années.

     

    Des Stars… dînent Chez My Canh

    Et les prix me direz- vous, eux aussi n’ont pas beaucoup changé, à la portée de tous, sans aucune exagération malgré les crises monétaires. Alors précipitez vous car vous pourrez y trouver votre bonheur avec un petit menu des plus gouteux à moins de 12 Euros (entrée + plat ). Ailleurs vous avez moins bon mais c’est plus cher. Ici pas de décoration branchouille et ostentatoire, que de la bonne cuisine familiale.

     

    J’y suis tellement souvent, comme de nombreux habitués d’ailleurs, que j’ai l’impression que c’est ma maman qui est aux fourneaux. Et de plus j’y ai rencontré de très nombreuses vedettes dont le fameux Jackie Chan. Incroyable ce jour là il dînait tout simplement à côté de moi avec toute son équipe de tournage. Croyez moi, les stars ne se trompent pas, elles  vont où le fumeux des cuisines est le meilleur.


    Bambou, la compagne de Serge Gainsbourg, une cliente fidèle, une connaisseuse.

     

                       Jackie Chan top sympa débarque ici à chaque tournage à Paris  

     

    Gersende, une petite chanteuse prometteuse: The Voice Kids, visite officielle de la Chine en France, …

    Services disponibles: Repas sur place · Vente à emporter · Aucune livraison
    Spécialités : Poissons – Fruits de mer, Viandes

    Adresse : 84 Rue Baudricourt, 75013 Paris

    › 01 45 70 87 36

    Tous les jours sauf le lundi de 12h à 15h et de 19h à 1h.
  • Un caviste et fin gourmet: Guy perrot

    Un caviste et fin gourmet: Guy perrot

    Aujourd’hui ne vidéo de qualité, permet de toucher un plus large public et cela Guy Perrot l’a très bien compris!

    “La Covid19 m’a permis de réagir et de développer de nouvelles idées. Président d’un club œnophile à l’arrêt, depuis un an comme tout le monde associatif. Il semblait primordial d’entretenir le lien entre l’ensemble des 28 membres, sans pouvoir nous rencontrer physiquement”.

    ” J’ai eu l’idée a travers des reportages vidéo de continuer à partager notre passion commune en me déplaçant vers les membres. En septembre 2020, c’est Éric Clériot, membre de notre association qui a inauguré dans une formule simplifiée ce qui allait devenir un format décliné entre notre Club SVP et plus tard mon travail de caviste à Saint-Doulchard. Pour le Club l’objectif est d’entretenir le lien entre les membres et de continuer à découvrir des produits. Pour mon métier de caviste les objectifs ont été bien plus large, d’abord permettre à nos clients de mettre des visages sur les producteurs et de vulgariser au mieux les connaissances. Dans les deux cas, l’intérêt de la vidéo a été de sortir du cadre. Cela à permis des tournages sur le terrain, d’avoir des discussions plus intimes avec les vignerons sur leur vision de leur métier, de mettre en avant un produit choisi par le producteur et d’aborder la restauration avec recettes et les accords gastronomiques et même la découverte d’une confrérie.”

    “En conclusion, la promotion des savoir-faire et des produits (vins, alcools et gastronomie), est un fil conducteur que je compte continuer à développer après un retour à la normal. Avec mon épouse Aline à la caméra, même si notre vidéo reste amateur nous essayons avec simplicité de donner la parole aux femmes et des hommes qui produisent et nous régalent.”

    La Chaîne vidéo de

    Guy Perrot Caviste

  • Asie images d’hier et d’aujourd’hui ou le durian une odeur indéfinissable.

    Asie images d’hier et d’aujourd’hui ou le durian une odeur indéfinissable.

    J’adore flâner dans les petites ruelles de Chine, là où est la vie, où vit le brouhaha des cyclos et des gens. J’aime à la fois ces quartiers pas encore aseptisés qui ne demandent qu’à exister.

    Je regarde avec toujours autant d’étonnement ce foisonnement d’étals aux couleurs chamarrées. Des odeurs de fruits exotiques mêlés de fritures. Certains seront, j’en suis persuadé, dégoûtés par ces mixtures d’odeurs et d’autres trouveront comme un air d’exotisme arriver à leurs narines.

    C’est sûr  parfois il arrive que la chaleur donne à ces effluves un semblant de torture chinoise mélangeant avec avec finesse douceur et relents désagréables.  Vous avez dit odeurs, odeurs de Chine et bien vous n’êtes pas les premiers et les derniers touristes occidentaux à me parler de souvenirs déroutants. Sauce de poissons qui vous grattouille désagréablement le nez, poissons fermentés qui vous agressent sans délicatesse ou même odeurs inconnues qui soulèvent le dégoût.

    Voyager en Asie est un voyage au pays des odeurs à la fois sensuelles et délicates mais aussi déroutantes car étranges. Mais connaissez vous ce fruit apprécié en Chine, au Vietnam, en Thaïlande: le durian … Eh bien celui ci dégage une odeur des plus repoussante, mélangeant le beurre rance et la douceur d’un caramel suave. Difficile à expliquer car il faut essayer.

    Et maintenant 3 anecdotes sur le Durian.

     

    1- Ma maman , une gourmande, acheta un jour un durian de qualité, un durian doit sentir mauvais, elle le fit emballer de plusieurs sacs en plastique afin d’occulter les odeurs qui pour elles sont délicieuses. Armées de cette armure anti-odeur voilà ma maman qui se faufile dans le bus. Timide, taille 1m50, elle trouve enfin sa place. De nombreux yeux peu sympathiques la fixent tous dans le bus regardent ma mère avec un air des plus agressif car le parfum exotique malgré l’emballage s’est propagé dans tout le bus. Ma maman lève alors les yeux vers les autre voyageurs et dit en riant jaune, très gênée, la tête dans les épaules: « ça sent mauvais mais c’est  bon ».

     

    2- Sur l’île de Langkawi en Malaisie à l’entrée d’un hôtel de luxe il y avait ce panneau: « Interdit aux chiens et au Durian ».

    3- Afin de nous faire plaisir, une commerçante vietnamienne nous mit dans la bouche du durian et l’une de mes amies hurla et rejetant le met « délicat », elle éructa: » ça pue, c’est dégueulasse, on m’a fait manger de la merde ». Le durian ce fruit apprécié dans toute l’Asie mais c’est un vrai sacrilège!

     

     

  • J’ai quitté le Vietnam comme boat- people, je suis revenu en avion

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people, je suis revenu en avion

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

    Contact MANH Carnets de voyage en asie

  • La Maison du Blues Samedi: « Du blues à guichets fermés ».

    La Maison du Blues Samedi: « Du blues à guichets fermés ».

     

    Comme nous l’avions imaginé les places se sont arrachées pour samedi soir  à la Maison du blues!!
    Il vous reste la possibilité de venir dimanche 24 février à 18h écouter :
    pour que vous profitiez de l’après midi ensoleillée et des jours qui rallongent nous vous proposons exceptionnellement ce  concert à 18h
    (ouverture à 17h)
    n’hésitez pas, pour ne pas rater cet évènement venez dimanche !!
    nous pouvons vous proposer une petite restauration après le concert, sur réservation, pour finir le week-end !!!
    Renseignements et Réservations :
    06.24.77.71.58
    La Maison du Blues a vécu sa deuxième année grâce à vos soutiens et ceux des musiciens qui se sont produits pour le plus grand plaisir de tous sur la scène de notre club.
    Nous avons vécus de très grands moments musicaux dans la convivialité. Vous pouvez d’ailleurs en retrouver certains sur notre site internet sous forme de vidéos. (la Maison du Blues site officiel)
    L’année 2019 est très importante avec l’inauguration le 6 avril prochain du premier musée du Blues en France !! à Châtres sur Cher en présence de Bobby Rush !!
    Nous avons donc plus que jamais besoin de votre soutien qui se matérialise en premier par l’adhésion annuelle à la Black Jack Blues Association.
    • Nous vous adressons donc un bulletin d’adhésion pour cette année 2019 qui s’annonce très riche dans sa programmation, avec de très belles surprises !!
    Le montant de l’adhésion reste le même que pour 2018 soit 15 euros qui vous permet d’accéder à tous les concerts au tarif de 10 euros. les règlements sont possibles soit par chèque soit par virement bancaire
    • et Bien sûr il est également possible de faire un don à « Blues Préservation & Project Jacques et Anne Marie Garcia » avec une déduction fiscale de 66% du montant de votre don, nous vous joignons également le document avec les informations nécessaires.
    Merci à vous par avance pour votre soutien sous quelque forme qu’il soit : participation aux concerts, adhésion ou dons !
  • Soupe chinoise, recette très rapide, facile et délicieuse.

    Soupe chinoise, recette très rapide, facile et délicieuse.

    Soupe chinoise, recette rapide et facile (cuisine chinoise, recette chinoise)

    Recette chinoise

    Cuisine chinoise

    Soupe chinoise, recette rapide et facile (cuisine chinoise, recette chinoise).

    Si vous êtes préssé et désireux de déguster un plat asiatique, je vous conseille cette soupe chinoise

    zealot-q / Pixabay

    INGREDIENTS

    - 2 litres de bouillon de poule ( 4 bouillons de poule)
    - 4 portions de vermicelle de riz
    - 20 grosses crevettes
    - Sauce soja (nuoc thuong) selon votre goût
    - 1 petit oignon émincé
    - 1 cuillère à café d’huile de sésame

    PREPARATION

    - Préparer le bouillon de poule.
    - Quelques minutes avant de servir, mettez le vermicelle de riz dans le bouillon
    - Faire sauter les crevettes.
    - Verser le bouillon brûlant, mettre l’oignon, l’huile de sésame et servir.
    - Ajouter la sauce soja (nuoc thuong), selon votre goût et poivrer .