Étiquette : cap

  • Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !

    _ Carnets de voyage en Asie: le Vietnam
    D’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.
    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000kms. Saïgon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au Vietnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oïl je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui encore.


    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortége interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.
    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusqu’atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à l’imcompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.
    _ Henri Victor

    Copyright © 2006-2009 – asietralala- Tous droits réservés

  • Proverbe chinois, humour et philosophie d’Asie

    Proverbe chinois, humour et philosophie d’Asie

    Proverbes chinois

     Dans un étang, il n’y a pas de place pour deux dragons.

     Sourire, c’est rajeunir de dix ans ,s’attrister, c’est se faire des cheveux blancs.

     L’itinéraire de 1000 mille commence par un pas.

     Chaque coup de colère est un coup de vieux,chaque sourire est un coup de jeune. (Proverbe chinois)

     Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie

     Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres.

     Un bon chien ne mord pas les poules, un bon mari ne bat pas sa femme.

     Le jour éloigné existe, celui qui ne viendra pas n’existe pas.

     Les gens heureux n’ont pas besoin de se presser.

     Le plus grand conquérant est celui qui sait vaincre sans bataille. (Proverbe chinois)


    Chinese Proverbs

    In a pond there is no room for two dragons.

    To smile is to rejuvenate by ten years, to be sad, is to make oneself white hair.

    The 1000 mile route begins with a step.

    Every stroke of anger is a blow of old, each smile is a youthful blow. (Chinese proverb)

    With time and patience, the leaf of the mulberry tree becomes silk

    The wise man asks himself the cause of the faults, the fool asks the others.

    A good dog does not bite the chickens, a good husband does not beat his wife.

    The distant day exists, the one that will not come does not exist.

    Happy people do not need to hurry.

    The greatest conqueror is the one who knows how to win without a battle. (Chinese proverb)

  • Soupe de raviolis le secret du bouillon: la feuille de salade

    Soupe de raviolis le secret du bouillon: la feuille de salade

    Cuisine asiatique les astuces,Soupe de raviolis : le bouillon

    Soupe de raviolis : le bouillon

    Pour 4 bols

    Faire chauffer 1 litre d’eau, puis ajouter :

     1 bouillon cube de bœuf
    1 grosse pincée de sel de cuisine
    2 belles feuilles de salade
    1 petite cuillère à café d’huile de sésame

    Le goût bouillon doit- être léger et discret.

  • YE Jianxin, artiste- peintre chinois

    YE Jianxin, artiste- peintre chinois

    YE Jianxin, artiste- peintre chinois/雄浑大地见真情, 读叶建新的水墨山水, 范迪安

    PEINTRE CHINOIS

    YE Jianxin, artiste- peintre chinois.

    你可以找到一個在中國的文字在文章的末尾

    YE Jianxin Né le 26 juin 1958, membre de l’Association des Artistes Chinois. Professeur à l’Institut des Arts du Cinéma et de la Télévision de l’Université de la Communication de Chine et directeur de Maîtrise. Responsable de l’Académie Nationale des Technologies du Cinéma et de la Télévision. Directeur du Comité Professionnel des Beaux-Arts. Professeur invité à l’Institut des Media de Zhejiang. Directeur de publication du Marché des Arts.

    Majestueux paysages, authentique émotion :

    Commentaire sur les œuvres de YE Jianxin par monsieur FAN Di’an

    雄浑大地见真情 读叶建新得水墨山水

    范迪安

    Les lavis paysagistes à l’encre de Chine de Ye Jianxin se distinguent par son style élégant et vigoureux hors du commun. Une structure audacieuse dans ses tableaux, une place importante accordée aux couleurs sombres et des traits profonds enveloppent une vitalité débordante. L’ensemble de ces caractéristiques forme un univers particulier qui nous impressionne et nous attire. De cette fascination, naît un contact personnel privilégié avec la terre et le ciel, issu du concept d’un esprit purificateur, il nous effleure d’une sensation de plaisir et de gaieté.

    Comme résumait parfaitement le célèbre écrivain contemporain chinois, LIN Yutang (1895—1976), lorsqu’il analysait la peinture chinoise : « toute inspiration artistique chinoise prend sa source dans les paysages ». En effet, lorsque la peinture paysagiste avait pris son essor à l’époque de la dynastie Tang, les expressions artistiques ses caractérisaient surtout par leur esprit esthétique. A travers leurs œuvres, les peintres manifestaient l’éloge de la nature. Cette extériorisation des sentiments illustrait la présence de l’esprit et valorisait la perception d’une réalité. Bien que par la suite, différents styles et courants apparurent dans les peintures paysagistes, la volonté d’interprétation d’une image réelle par son sens et vice-versa ainsi que la recherche visant à cerner l’âme des montagnes et des eaux par leurs formes physiques furent communes à toutes les peintures paysagistes chinoises. Les nuances des traits entre chacune des peintures ne changeaient en rien l’éloge des paysages.

    Ye Jianxin connaît parfaitement le positionnement de ces valeurs spirituelles dans les peintures paysagistes et cerne l’importance des places centrales qu’occupent « l’esprit » et « l’énergie qi气 » (l’air). Sur l’aspect théorique, Ye Jianxin veut transformer « l’esprit » et « l’énergie » en objets visibles afin d’interpréter l’âme insaisissable. En pratique, il commence par « l’énergie qi气 », c’est-à-dire tout ce qui est visible, pour se consacrer par la suite à la description de l’âme des paysages. Ce faisant, il rend le paysage encore plus réaliste tout en révélant ses talents et ses caractéristique artistiques.

    Les œuvres de Ye Jianxin reflètent donc, non seulement l’esprit de la nature, mais aussi ses propres caractéristiques. En effet, Ye Jianxin ne veut pas se limiter aux seules techniques artistiques : il souhaite aussi exprimer sa compréhension de la nature dans ses œuvres.

    Lors de son processus d’apprentissage artistique, Ye Jianxin a compris qu’il fallait dépasser le stade technique des mains en attirant volontairement l’expression d’émotions provenant directement du coeur et de l’inconscient. Originaire du nord de la Chine, il hérite d’un esprit ouvert et intègre également des tempéraments plus sensibles qui caractérisent les habitants du sud. Seuls les termes « émotions » et « sensations » authentiques peuvent qualifier son état d’esprit lorsqu’il contemple les chef d’œuvres de la peinture chinoise. Il ne considère pas la tradition des peintures paysagistes chinoises comme un élément isolé mais plutôt comme un univers artistique aux sentiments multiples. Et parce qu’ ému devant cet univers grandiose et ancestral, il ne prête pas attention aux détails sans importance. « Voyage imaginaire à travers les dynasties des Tang et des Song » qui se lit comme un roman classique, est justement l’aboutissement artistique réussi d’une recherche effectuée auprès des chefs-d’œuvre des peintres chinois traditionnels. A travers cette impressionnante peinture longue de 420 centimètres, le peintre nous fait apparaître une sensation d’estime mélangée à de la crainte et de la perplexité face à l’immensité d’une nature sauvage. L’esprit du Taoïsme prend alors tout son sens dans cette œuvre où la recherche de la nature est passée devant l’esprit purement esthétique.

    « Ame des montagnes », une série de travaux réalisés durant les années 1990, sont les œuvres les plus représentatives de Ye Jianxin. Dessiner l’âme des montagnes est en réalité l’objectif ultime que Ye Jianxin s’est fixé pour lui-même. Et, pour atteindre cet objectif, il parcours montagnes et sites historiques, synthétise la vision des peintures traditionnelles, et apporte ce qu’il ressent de la nature. A travers ses travaux, on pourra percevoir l’esprit d’indépendance des paysages qui sont l’essence même de la nature. Grâce à un impressionnant style artistique, Ye Jianxin a réussi à se démarquer des autres artistes.

    L’esprit Zen et les caractères humanistes font également partie des spécificité des œuvres de Ye Jianxin. A travers ses tableaux, nous pouvons percevoir la concentration qu’il a accordée pour tracer chacun des traits, sans superflu et uniquement des sentiments de confiance. Ces caractéristiques reflètent l’autodiscipline et l’esprit d’indépendance propres aux artistes chinois. A la différence de certaines soi-disant « peintures néo-littéraires », les œuvres de Ye Jianxin se distinguent à la fois par la conscience et l’esprit Zen des « peintures néo-littéraires » mais aussi par une absence totale d’attitude approximative ou négligée.

    Au niveau de la représentation graphique, Ye Jianxin recours fréquemment aux traits forts et puissants, créant ainsi un espace vivant et réaliste tout en laissant soin de préserver un caractère implicite dans la peinture.

    Dans la composition, Ye Jianxin dépasse le cadre et les règles réservés habituellement aux peintures paysagistes pour explorer davantage l’horizontal, le verticale et les parallèles… En appliquant un contraste fort dans le tableau, il renforce d’avantage l’impact visuel et augmente ainsi le caractère palpable des objets.

    Les couleurs sont rarement visibles dans ses peintures, car Ye Jianxin préfère exprimer ses sentiments affectueux pour la nature sous forme de lumières et d’ombres. Ye Jianxin est un artiste d’âge moyen prometteur, il s’efforce de progresser davantage dans l’art du lavis.

    Contact email/ Fang Zhang

    雄浑大地见真情 读叶建新得水墨山水

    范迪安

    叶建新得山水画,大气磅礴,洒脱自然。其大胆的构图、大块的墨色、大笔的渲染,可谓恣肆淋漓、云覆山翻,充盈着蓬郁的生机,让人注明,并在注目之际既生“独与天地精神往来”的“澄道观”的快意。 正如林语堂在论中国画时精辟的描述:“中国艺术的冲动源于山水”。山水画在隋唐勃发兴起之时起,就是一种非功利的纯审美活动,画家对“天地大美”之恩、之情 、之意的外化,是精神与意识价值的体现,虽然在后世的第一个时代,山水画都呈现出不同的风格与面貌,但以意摄象、以象写意,这些山水画取山水之形、求山水之魂的理想却一以贯之,笔墨纵有个性差异,皆是对仁山智水的歌咏。 叶建新做山水画,是深知山水画精神价值定位的,也特别领悟到“神”与“气”在山水画中的核心义旨。在理论上他主张“精气为物,游魂为变”;在实践中,他以“气”入画,重在写山水物象之“魂”。;于此,他画出了既体现山水画真谛,又充分显现自我个性气质的一家风仪。 在研习山水画过程中,把揣摩领会传统这个必经的功课从“器”的层面上升到了“道”的层面。他重视山水画的笔墨技巧,但不是一般地从传统中学几路笔法墨象,而是将身心投入于对传统山水经典之作地“感悟”之中,用“心’的“感悟”带出手的“功夫”。依叶建新北方式的豪放式性情和南方人的敏感多情相结合的气质,他在面对古人经典时,只有感动二字才能确切表达他的状态。他看到的中国山水画传统,并不是单个细节,而是那个含蓄多情的艺术境界——因为感动,而忘却了那些不必要的细节。《梦游唐宋境》就是他对古代大家风格研习之作,全画犹如读古的长篇笔记,充满了自己对于境界的怀想与表现。在长达420厘米的画面中,烟岚清旷,山色空蒙,漠漠川原上林立着秀劲萧森的古木,空无一人的幽深画面充满莫名的神秘与惆怅,这种远边的孤寂与惶恐是每一位现代人回顾陌生的古代都会发生的一种惧畏,困惑与崇敬。我 相信人们看到这幅画,都会忽的一下被摄住,定定的屏住气息,望着迷梦一般的唐川宋林,似乎被画幅散发出来的冰冷寒气所笼罩——叶建新在研究传统时离“形”求“道”,进入了唐宋梦境的博大幽深世界,他也把这种世界带给了我们。 最能代表叶建新艺术的还当属他从20世纪90年代中期以来持续创作的《山魂》系列。为山川写神魂,这是一个高远的目标。为此他以中国气盛为支撑,跋涉游览许多名山大川,就像他以综合的眼光看待传统、以领略的整体意境为重点一样,他在面对自然景象之时,也是用心灵和情感去统摄与收取。他的许多作品画出了山水作为大自然本真生命的那番独立精神。山川巍峨奇峭,云气吞吐大荒,以一种大开大合的气象给人以永恒的意味。在当代中国画山水画坛名家辈出、形态纷呈的格局中,他以自己强烈的艺术风貌占有了一方天地。 在叶建新黑白分明、大气磅礴的作品中,蕴涵着深厚的人文精神。画面中没有唐突粗糙的涂鸦,看似信守挥洒而得,其实每笔都注精凝神,率意之中流露出自然与自信,这是中国文人独有得自律与精神,这种自省与尊古得精神也是学者型画家独有得人品与旗帜。与当代有些所谓“新文人画”不同的是,叶建新的画虽有文人画的意境与禅思,在逸笔生气中却未流露于其自娱与荒颓。 从笔墨角度看,叶建新的笔墨多是运势刚健的重笔和恣肆淋漓的大写意泼墨,大块的笔触与墨迹在宣纸上印留下富有动感和质感的生动空间,在洗练的黑白块面中穿插着坚凝的山石素壁,似乎偶然的笔墨皴染形成极富浑厚酣畅之意味,风尚雄古,一洗工气。在 这个基础上,他也注重苍健中的含蓄,把小写意的细腻勾染结合进入,使作品整体浑然,奈人寻意。 在构图上,叶建新突破了传统的经典章法和山水具体的地域性特征,多为横段式、平行式、放射式、内敛式,有的甚至是传统山水画的大忌。画面常违背一般山水自然的有机性,采用大疏密的对比,将焦点透视中的物象置于散点透视或平面构成中,扩大画中风景的可感度,强化视觉冲击力,极大地渲染了感情氛围。他一些作品的主干线条往往斜出画面下角,直冲云头天际,一如长锋破阵,嘎嘎然撑起全幅结构,在视觉上十分让人振奋,在无际视野间感受到空而不空、寂而不寂,领悟到遐想的妙端。 叶建新的画绝少设色,在这一批黑白水墨世界里,蕴涵了董其昌“画欲暗不欲明”的妙喻,深不可测的墨色中藏有“不尽之境”,明暗中蕴有“景外之景,意外之玄妙”,在深厚的笔墨中,对自然山水的迷恋和情怀跃然素纸,这是值得称道的。依他正处中年盛期,他将在水墨山水艺术中长足前进。

    Contact email/ Fang Zhang

  • Centre Culturel de Chine, un lieu incontournable de la culture chinoise !

    Centre Culturel de Chine, un lieu incontournable de la culture chinoise !

    Centre Culturel de Chine, un lieu incontournable de la culture chinoise !

    Inauguration des nouveaux locaux du Centre Culturel de Chine.

    L’ancien centre de 1700 m2 ne suffisant plus, il a fallu construire un bâtiment annexe de 4000m2. Un auditorium, une salle polyvalente, une salle d’exposition , un centre d’enseignement de langues, une médiathèque seront les atouts majeurs de ce lieu incontournable de la culture chinoise.

    Pour l’inauguration les hôtes de marque sont tous présents, M. Valéry Giscard d’ Estaing (ancien président de la république), M. Jean- Pierre Raffarin ( ancien premier ministre), KONG Quan (ambassadeur de Chine en France), Jacques Giès (président du Musée Guimet)…

    A la fois inauguration et vernissage cette soirée aura été marquée par la présence d’une Chine culturellement omniprésente et dont l’expansion artistique réservera dans le futur encore de bien fabuleuses et étonnantes surprises.

    HVH


    CENTRE CULTUREL DE CHINE (activités et expositions)

    En collaboration avec le Musée Guimet

  • Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Diplômé des Beaux-Arts de l’Université Normale de Harbin et doctorat de l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne, Xu Yanjun acquiert depuis son enfance un savoir et une technique picturale hors pairs. Formé au sein d’une famille d’artistes, il deviendra disciple des plus grands Maîtres de Chine. Il élargit ses connaissances à Paris où il travaille sous la direction de Michel Sicard, Professeur des Universités, peintre, poète.

    Membre de l’Association des Artistes de Chine, Maître de Conférence dans la discipline Beaux-Arts et instigateur de manifestations, rôle majeur dans la promotion des échanges culturels entre la France et la Chine, Xu Yanjun a organisé ces dernières années, à Paris, Shanghai ou Pékin, un grand nombre d’expositions à succés. Figure montante d’un art contemporain chinois en pleine expansion, il a l’honneur d’offrir en exclusivité au public parisien un aperçu de son œuvre, tableaux aux coloris éclatants, peintures sur toile et broderies sur soie.

    « Xu Yanjun médite sur des infra-mondes , les cellules ¨C mais qui sont des ensembles gigantesques : tels apparaissent-ils dans ses tableaux de près de deux mètres de large, ou plus. Avec eux, on s’aventure dans des espaces sans échelle, ceux de la physique moléculaire. Il travaille sur des surfaces vastes, des tableaux en fenêtres ouvertes sur le monde. Dans son imagerie, il est autant un savant, un biophysicien ou un astrophysicien, qu’un poète. Sa sapience, et sa poétique, ce sont des labyrinthes chromatiques révélant l’envers des corps, sa peinture plonge dans l’invisible. Son art, contemporain, sera une médecine douce, pensée comme en Orient, entre le plein et le vide : l’œuvre nous rassurera sur les sauts, les transits, les passages, rien ne doit s¡¯¨¦trangler, mais tout devra se plier, se couder gracieusement pour assurer ce glissement universel de l’homme à lui-même, aux autres, au monde ».

    Voyage dans l’abstrait, version moléculaire

    Des toiles abstraites aux couleurs puissantes vibrent de tout leur éclat!

     C’est grand, luminescent, abstrait et en même temps je ne me sens pas perdue. Je me laisse emporter dans l’espace, petite cellule parmi de nombreuses congénères, je flotte doucement, j’accompagne, le temps d’un regard, je tourne, je virevolte, je glisse et je m’éclipse mollement pour repartir dans un ailleurs.

    La transition de toile en toile est intuitive, délicate, légère. Et ces couleurs ! étonnantes ! on s’y fait, on s’y fait ! Cher Xu Yanju, écoute- moi : Peinture sur toile, matières , textures, c’est généreux et j’aime. Broderies sur soie, bizarre, j’ai une irrésistible envie de … toucher !

    Lilapik/asietralala

    Spectacles, et infos culturelles d’asie


    Xu yanju or first impressions

    Xu Yanjun, a member of the Association of Artists of China, a Lecturer in the discipline of Beaux-Arts and the instigator of events, a major role in the promotion of cultural exchanges between France and China, has organized in Paris, Shanghai or Beijing, a large number of successful exhibitions. A rising figure in contemporary Chinese art in full expansion, he has the honor of offering to the Parisian public an overview of his work, paintings in brilliant colors, paintings on canvas and embroideries on silk.

    « Xu Yanjun meditates on infra-worlds, cells ¨C but which are gigantic ensembles: such appear in his paintings nearly two meters wide, or more. With them, one ventures into spaces without scale, those of molecular physics. He works on large surfaces, open windows on the world. In his imagery, he is as much a scientist, a biophysicist or an astrophysicist, as a poet. His wisdom, and his poetics, are chromatic labyrinths revealing the reverse of the bodies, his painting plunges into the invisible. His art, contemporary, will be a soft medicine, thought as in the East, between the full and the emptiness: the work will reassure us on the jumps, the transits, the passages, nothing must strangle, Bend, and bend gracefully to ensure this universal shift from man to himself, to others, to the world.  »

    Travel in the abstract, molecular version

    Abstract canvases with powerful colors vibrate with all their brilliance!
    It is great, luminescent, abstract and at the same time I do not feel lost. I let myself be carried away in space, small cell among many congeners, I float softly, I accompany, the time of a glance, I turn, I twirl, I slip and I slowly eclipse to leave again in another .

    The transition from canvas to canvas is intuitive, delicate, lightweight. And these colors! Amazing! We get used to it! Dear Xu Yanju, listen to me: Painting on canvas, materials, textures, it’s generous and I like. Embroidery on silk, weird, I have an irresistible desire to … touch!

    Lilapik / asietralala

    Shows, and cultural info of asia

  • Crevettes à la sauce piquante (recette chinoise, cuisine chinoise)

    Crevettes à la sauce piquante (recette chinoise, cuisine chinoise)

     

    Crevettes à la sauce piquante

    (recette chinoise, cuisine chinoise)

    Crevettes sauce piquante

    (recette chinoise, cuisine chinoise)

    4 PERSONNES

    magdus / Pixabay

    INGRÉDIENTS

     600 g de crevettes fraîches ou congelées décortiquées ( salées et poivrées)
    1 cuillères à soupe de maïzéna
    1 gousse d’ail finement hachée

    Daria-Yakovleva / Pixabay

    2 cuillères à soupe de vin chinois
    1 et 1/2 cuillerée à soupe de nuoc tung (sauce de soja)
    1/2 cuillerée à café de gingembre frais finement haché
    sauce piquante (selon vos goûts)

    PRÉPARATION
    Rouler les crevettes dans la maïzéna
    Mélanger (ail +vin + gingembre + sauce de soja + sauce piquante)
    Faites chauffer cuire les crevettes dans de l’huile bien chaude ( environ 5 mns)
    Ajoutez le mélange, baisser le feu et cuire 1mn ensemble

    Vos crevettes à la sauce piquante (cuisine chinoise) sont prêtes.


    Shrimp with hot sauce (Chinese recipe, Chinese cooking)

    Spicy Shrimp Sauce

    (Chinese recipe, Chinese cooking)

    4 PEOPLE

    INGREDIENTS

    600 g fresh or frozen shrimp (salted and peppery)
    1 tablespoons cornflour
    1 clove garlic, finely chopped
    2 tablespoons Chinese wine
    1 and 1/2 tablespoon of nuoc tung (soy sauce)
    1/2 teaspoon freshly chopped fresh ginger
    Hot sauce (according to your tastes)

    PREPARATION
    Rolling the shrimp in the maizeena
    Mix (garlic + wine + ginger + soy sauce + hot sauce)
    Heat the shrimp in hot oil (about 5 minutes)
    Add the mixture, lower the heat and cook 1mn together

    Your shrimp with hot sauce (Chinese cuisine) are ready.

  • AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    LES CARNETS DE LILA PIK

     

    AKI KURODA : Avant toute autre chose, allez voir cet artiste et ne me dites pas que vous n’avez pas le temps.

     Un mois pourri, un ciel noir, des idées noires, une pluie sans fin, Maussade… SAUF qu’avec Aki Kuroda, le noir est couleur, mouvement, grâce, souplesse, fantaisie, errance.

    Sur des immenses toiles, il crée des histoires où chacun voit ce qu’il veut. D’ abord, l’œil embrasse la toile dans son ensemble, trouve ses repères, et soudain, d’autres repères surgissent, d’autres angles de vue apparaissent et l’histoire change.

    Des satellites de couleurs tournent autour de cette architecture noire, pleine ou en fil de fer. C’est un monde à découvrir, avec ses personnages et ses thèmes récurrents : le lapin, les sphères de couleur, des silhouettes … C’est beau, fort, moderne et captivant. Aki Kuroda ne s’arrête pas aux toiles. Il peint des fresques murales, décore des boutiques, réalise des costumes et des décors de théâtre … D’origine japonaise, il vit depuis quarante ans en France, à cheval sur deux cultures, et c’est plutôt très réussi ! Il était présent ce soir- là, je l’ai pris en photo devant une de ses toiles (la plus grande exposée, 2,00 x 4,80, banquise city) parce qu’on a vraiment l’impression qu’il sort de sa maison ! Singing in the rain, mon parapluie et moi sommes repartis enchantés. Et on a même bu un petit bordeaux en terrasse malgré la grisaille et la pluie.

    Aki KUDORA-

    Des toiles les plus récentes qui appartiennent à la série « cosmojungle » et des toiles plus anciennes mais qui valent le détour !! il y aussi quelques peintures de taille normale mais moi, je préfère les grands formats !

    LILA PIK

    Peintures d’Asie

  • SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    LES CARNETS DE LILA PIK

    SALANGAÏ

    20h30- Chic ! Mon rédac’ chef me donne rendez- vous pour voir un spectacle de danse indienne. « Salangaï » me dit- il avant que la lumière de la salle ne s’éteigne …. « ah ? ».

    Je n’en crois pas mes yeux : j’ai carrément vu un film bollywood porté sur scène par deux danseurs ! elle : Anusha Cherer , lui : Radja Basté. Et le tout dans un décor minimaliste. Au diable les troupes de danseurs, les paillettes, les lieux enchanteurs, les fondus enchaînés, les travellings d’enfer, rien de tout cela et pourtant, c’est comme si !

    Les chorégraphies solos/ duos/ classiques/ modernes se succèdent ; elle, danseuse de Bharatanatyam, lui danseur de rue moderne. L’histoire, simple, un amour contrarié par la différence de castes, permet d’enchainer les différents styles de danses. A ce propos, je dois dire , que dans le spectacle, il y a une danse d’Anusha sur les quatre saisons de Vivaldi complètement étonnante. Colliers de clochettes aux pieds, gestuelle indienne et musique classique, c’est audacieux et réussi !

    Certes, les liaisons sont parfois nonchalantes, la mise en scène un peu convenue, mais tout s’efface dès qu’on les voit apparaître. Ils dansent particulièrement bien et ils ont le talent de nous emmener, de façon vraiment gracieuse, au- delà de la réalité. Et quand, sur la musique typiquement bollywoodienne, ils se mettent à faire du play back tout en dansant, c’est excellent ! On aimerait alors qu’il y ait un orchestre, des chanteurs, des percussionnistes sur scène pour accompagner leur performance ! Le rideau tombe. Je vais à la rencontre des deux protagonistes.

    Et là, j’apprends que la musique vient d’Inde du Sud et que je ne devrais pas employer le terme bollywood mais kollywood, car nous sommes dans le sud et les arts s’inspirent de la culture Tamoul.Côté création, ils ont réalisé ensemble le spectacle, travaillé chacun leurs chorégraphies solos et ensemble les duos. Ils aimeraient se produire en Inde, et cherchent des tourneurs intéressés par leur spectacle. Ils jouent encore le 20 mai au théâtre de la plaine à Paris et ensuite il faudra les suivre sur internet… www.inde-en-scene.com Je rejoins mon rédac’ chef et on poursuit la discussion autour de délicieux rouleaux de printemps dans le quartier chinois … On en convient tous les deux, ils ont du potentiel, Anusha et Radja !

    LILA PIK

  • Travers de porc ou spare ribs au miel (recette chinoise, cuisine chinoise)

    Travers de porc ou spare ribs au miel (recette chinoise, cuisine chinoise)

    Travers de porc ou spare ribs au miel (recette chinoise, cuisine chinoise)

    Travers de porc ou spare ribs au miel (recette chinoise, cuisine chinoise)

    INGRÉDIENTS

     1kg de travers de porc

    Marinade :

     5 cuillerées à soupe de sauce au soja
    1 cuillerée à café rase de gingembre frais
    1 cuillerée à soupe d’oignon frais coupé finement
    1 cuillerée à café d’ail haché finement
    1petit verre de vin blanc sec
    1 cuillerée à soupe pleine de sucre en poudre
    1 cuillerée à café de cinq parfums
    2 cuillerées à soupe de miel
    huile

    PRÉPARATION

     Trempez les travers de porc ( ribs) une nuit dans la marinade, remuer le plus souvent possible
    Préchauffez le four (th. 7/8) et mettre la viande sur une grille à mi- hauteur environ ¾ d’heure à 60mns
    Arrosez souvent, et parfois retournez la viande


    Pork loin or spare ribs with honey (Chinese recipe, Chinese cooking)

    Pork loin or spare ribs with honey (Chinese recipe, Chinese cooking)

    INGREDIENTS

    1kg cross pork

    Marinade:

    5 tablespoons of soy sauce
    1 teaspoon fresh ginger
    1 tablespoon fresh onion, finely chopped
    1 teaspoon of finely chopped garlic
    1 small glass of dry white wine
    1 tablespoon full of powdered sugar
    1 teaspoon of five perfumes
    2 tablespoons honey
    oil

    PREPARATION

    Dip the pork ribs overnight in the marinade, stir as often as possible
    Preheat the oven (th 7/8) and put the meat on a grill at half height about ¾ of an hour to 60 minutes
    Water often, and sometimes turn the meat over