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  • LES CARNETS DE LILA PIK : nouvel an chinois, défilé au cœur de Paris

    LES CARNETS DE LILA PIK : nouvel an chinois, défilé au cœur de Paris

    LES CARNETS DE LILA PIK : nouvel an chinois, défilé au cœur de Paris

    Des images du nouvel an chinois à Paris

    LES CARNETS DE LILA PIK, nouvel an chinois

    Le 28 janvier, un joli défilé au cœur de Paris pour célébrer le nouvel an chinois.Durant cette fameuse semaine, de nombreux événements, fêtes, défilés se sont déroulés dans la capitale.Le 28 janvier, les costumes colorés, les dragons frétillants et les lanternes chinoises ont éclairé une après- midi plutôt maussade.Parmi ces réjouissances, une petite équipe de clowns (les clowns de Paris), habitués aux tournées chinoises depuis plus de 10 ans, a animé, à coups de marteau (en mousse, je vous rassure !) la parade.A noter aussi une fantastique « banda » TARASBULBA qui nous a distillé une musique pleine de pep’s.

    Un bon mélange de genres, une réussite à 100% !

  • Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Le salon de l’auto de Pékin, Le salon de l’auto de Pékin aux calandres bridées

    Votre site préféré n’hésite pas à vous faire découvrir tous les mystères cachés de l’empire du milieu et en pariculier le salon de l’auto. Nous avons mis tous nos moyens techniques, des photographes embusqués, oui des paparazzis, des motos de poursuite, de l’argent en veux tu en voilà, pour vous présenter en exclusivité, les dernières nouveautés de nos amis asiatiques.

    Un monde de fantasme automobile, des voitures de rêve, de puissantes berlines, un univers de luxe et de confort où le cuir et le bois précieux règnent en maître absolu, va brusquement apparaître devant vos yeux émerveillés et subjugés.

    Alors bonne visite !

    Votre serviteur.

    VOITURES NEUVES

    VOITURES D’OCCASION A RETAPER

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Thé, la préparation

    Thé, la préparation

    La préparation du thé

    La préparation du thé

    . Ce n’est pas simplement un breuvage, mais la transfiguration d’une culture ancestrale qui se perpétue depuis des générations. En occident croire qu’infuser est chose facile est du domaine de la non connaissance de l’univers du thé. Il ne suffit pas de verser de l’eau et d’attendre mais aussi de connaître les astuces qui feront que votre breuvage vous donnera le meilleur de lui même.

    Selon les pays, les cultures et les thés, la préparation et le mode consommation sont différents.

    Nous vous proposons un tour de main traditionnel, pour apprécier en toute simplicité votre thé.

    Trois paramètres à surveiller : la dose, l’eau, l’infusion.

    Voici donc les conseils de notre specialiste en préparation du thé :

    LA DOSE DE THE

    - 2,5g de thé, soit une cuillère doseuse pour le thé ou l’équivalent d’une cuillère à café.
    - 4 à 5g de thé pour 50cl d’eau.

    L’EAU

    Pour les thés qui ont des feuilles fragiles, l’eau doit être frémissante, jamais bouillante.

    Plus un thé est jeune ou noble, moins l’eau doit être chaude. C’est le cas notamment des thés récoltés dans l’année. Qui n’ont pas besoin d’une eau trop chaude pour libérer leur parfum.

    De même les thés blancs requièrent une température d’eau de 75° à 85° maximum.

    Les thés qui présentent des feuilles plus solides ( comme certains Oolong) ont besoin d’une eau portée à ébullition pour parvenir à extraire toute leur saveur.

    Si le thé que vous buvez nécessite au préalable d’être rincé, le rinçage des feuilles se fait avec une eau à la même température que l’eau servant à l’infusion.

    Utiliser de préférence une bonne eau : eau de source ou eau filtrée.

    Avec l’aimable participation de : POMME D’AMBRE

    Site de POMME D’AMBRE

  • Toilettes chinoises

    Toilettes chinoises

    Carnets de voyage en Asie ou les toilettes à la chinoises.

    – Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises

    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 10 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai in extrémise sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes chinoises modernes depuis Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots au printemps.

    Riton de la ritonnette

  • ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu, artiste chinois expose

    « ELLE »

    ZHANG Hongyu, artiste chinois

    Zhang Hongyu ou « Celui qui voyage sous le signe de l’eau. »

    Cet artiste contemporain dont l’approche figurative rejoint la grande tradition des expressionnistes occidentaux, n’en demeure pas moins un puriste de l’art extrême oriental où le dépouillement des formes et des couleurs satisfait à l’essentiel. Zhang Hongyu présente une œuvre marquée par une « mise en relief du sujet traité ».

    Cette approche peut-être considérée par certain comme désuette et pour d’autres elle touche au sublime ; il en est ainsi des goût et des couleurs. A l’heure ou l’on confond vitesse et précipitation, art et Pan Art.

    Retourner à l’essentiel, c’est cela être efficace ! Comme l’eau qui invariablement retourne à la source.

    JPB

  • Retour au Vietnam

    Retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : une traversée au coeur de mes souvenirs.

    -Carnets de voyage en asie

    Retour au Vietnam

    La traversée du Vietnam.

    J’avais envie de changer le cours de ma vie de faire des choses moins « raisonnables », partir, donner du bonheur aux autres et ne pas rester recroquevillé sur moi même et mon confort égoïste. Voilà qu’une idée saugrenue pour les uns et originale pour les autres, mes potes, germe dans mon esprit alambiqué, d’artiste un peu fol dingue. J’ai l’envie subite et incontrôlable de faire une virée à travers le Vietnam. Oh non pas comme tout le monde, pas une visite touristique style, « bonjour les retraités en mal de divertissement », mais quelque chose de plus « caractériel » où la folie de la découverte d’un magnifique pays peut se marier harmonieusement avec un besoin de faire quelque chose de bien particulier pour un pays qui a si souvent et si longtemps souffert.

    Je glisse insidieusement cette idée farfelue dans la tête de mes compagnons de voyage habituels. Comme prévu, ils sont rapidement enthousiasmés par ce projet encore mal calibré mais déjà si sympathique. Mais par quel bout commencer, peut- être envoyer des mails en proposant des spectacles gratuits à tous les orphelinats, organisations locales d’aide à l’enfance, ong…Nous recherchons sur le Web des adresses, des contacts, des plans afin de ficeler notre projet, pour qu’il aboutisse sur place et assister à la joie des enfants auxquels ils sont destinés. Ni une, ni deux, les réponses fusent comme une mitraille joyeuse et rassurante. Nous avons enfin réussi à mettre sur pied un véritable itinéraire, à la fois touristique, artistique, et farfelu, et celui-ci tient réellement la route ; une aventure extraordinaire se profile à nous, pleine d’imprévus et de promesses, du moins nous l’espérons.

    Billets, visas, matériel de magie, ballons à sculpter, costumes de clowns, maquillage, valises légères, tout un micmac nous accompagne partout, en avion, en train, en bateau, en car et à pied, à pied le moins souvent possible car nous ne sommes pas des sportifs ! Chacun de nous a des obligations et nous nous donnons rendez- vous à 15h, le 16 juillet dans la piscine du célèbre Hôtel de Saïgon, le fameux et historique Hôtel Majestic.

    photo t.Beyne

    Le vol se déroule dans la plus grande sérénité et quand nos pieds foulent enfin le sol, nous sommes immédiatement happés par une chaleur suffocante et un tintamarre digne de tous les grands aéroports internationaux du continent asiatique. Des agences de voyages malmènent de pauvres vieux panneaux griffonnés à la main au bord de la retraite anticipée, des guides sérieux comme des portes de prisons éructent des noms postillonnant tels des lamas en colère, , des cris stridents déchirent le brouhaha ambiant, des joies incontrôlées de retrouvailles familiales fusent gais et bruyants, vous l’avez compris, nous sommes arrivés au Vietnam.

    Certains chauffeurs de taxi, mi- officiels, mi- mafieux, s’empressent d’attirer des touristes peu avertis pour une course hasardeuse afin de récolter une somme fort juteuse bien au- dessus des tarifs normalement pratiqués. Sans perdre nos bagages de vue et après un change rapide sous très haute surveillance , nous trouvons, après maintes péripéties grotesques, un taxi qui bientôt nous conduit, dans un concert de klaxons, à bon port, vers le centre de la capitale économique duVietnam. De la poussière, du ramdam, des rais de soleil sur nos lunettes opaques, de l’émerveillement et soudain le Majestic se dresse, orgueilleux, devant nous, telle une page d’histoire, glorieuse et mouvementée. Des « dongs » , monnaie locale, plein les mains, je règle la course, quelque peu affolé par le nombre de zéros qui ne traduit guère qu’une érosion monétaire galopante.

    Après un regard admiratif, nous nous engouffrons à l’intérieur de l’hôtel, à la recherche de la fameuse piscine. Nous sommes fort déçus quand nous apercevons le panneau « closed » qui nous cloue sur place : comment retrouver nos potes dans cette ville inconnue ! Les roulettes de nos valises endurent une course effrénée, un calvaire olympique, sans jamais se briser sur les marches mythiques de l’escalier, et nous nous retrouvons à l’extérieur. Nos yeux se transforment immédiatement en radars ultra- sophistiqués, balayant le fronton avec minutie et en analysant méticuleusement chaque badaud, chaque évènement . Soudain nous aperçevons une forme bien familière cachée derrière un livre, Agnès nous attend mollo pommes frites, zen et souriante. Le quatrième larron, Pierre, nous rejoint ensuite au Hanoï hôtel, grand merci aux téléphones mobiles. Chambres propres sans cafard, climatisation en état de marche, tuyauterie entretenue, personnel souriant, ce havre de paix nous accueille pour la modique somme de 10 dollars la nuit soit à l’époque environ 8 euros. Une douche rapide, des vêtements légers, l’appareil photo en bandoulière et 30 petites minutes plus tard, le sirop de la rue nous submerge, nous broie délicieusement.

    Saïgon l’insouciante, Saïgon la festive, grenier du Vietnam nous distille ça et là sa vivacité et son âme joyeuse. Une ville jeune, colonisée par une fourmilière des piétons indisciplinés, passe devant nos yeux tel un long serpent de couleurs et de lumières. Un bruit assourdissant et omniprésent nous enveloppe dans un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de mobylettes nerveuses, de voitures pétaradant, de conversations tonitruantes et de musique…Si vous avez des problèmes d’audition, cette ville vous permettra de vous retrouver rapidement dans la norme standard des « bien- entendants ».

    photo t.Beyne

    La cathédrale construite par les Français, la poste majestueuse, le fameux marché Tanh binh où l’on déguste sur des mimis tables d’enfants en plastique d’excellents raviolis vietnamiens, la place de la Tortue, le marché aux antiquaires, rien ne nous échappe ou peut- être tout nous a échappé ! Tant de choses à admirer à la fois, tant d’images d’Epinal à se remémorer, que des instants de bonheur à siroter sans modération et à partager ensemble, nous étions dans le cœur de la vie.

    Il ne faut surtout pas rigoler, il va falloir bosser. Quelques coups de téléphone et bientôt nos contacts se manifestent, le Français ou parfois l’Anglais nous permettent de communiquer assez facilement. Une jeune fille nous donne rendez- vous et par une nuit douce et câline, nous nous retrouvons dans un restaurant au décor merveilleux et au charme désuet. Elle est là, jolie et conviviale, et nous accueille gentiment, nous propose de faire la commande, nous parle de son monde, celui du cinéma, peut- être même de la télévision… Des serveurs, dans un jeu touristique bien huilé, jettent en l’air du riz grillé d’un caquelon et le rattrapent in- extrémis dans un autre plat sous le feu nourri des applaudissements.

    photo t.Beyne

    Après des négociations étroites avec notre charmante interlocutrice, nous nous rendons compte par la suite que faire des spectacles à Saïgon restera impossible. Que d’aléas intempestifs, de tergiversations asiatiques, de « oui » qui sont des » non » et de « non » qui sont des « oui » ou qui , on ne sait jamais, sont des « peut- être ». Courage ne fuyons pas et essayons malgré tout, de continuer imperturbablement notre périple indochinois !

    Un coup de fil pour un deuxième contact à Nga tran, et là surprise, tout est prévu, on nous attendra à la gare. Il est vrai que cette rencontre a été organisée depuis La France par Enfants du Vietnam, une Petite ONG, bien implantée dans cette région. Les billets de train dans la poche, toujours nos valises collées à notre arrière- train et nous voilà partis pour une nouvelle aventure. Avant le départ, nous engouffrons des soupes, des brochettes et des fruits sur le quai transformé en grand restaurant enfumé par des barbecues au feu de bois. Après une nuit paisible peuplée de douceur, nous arrivons enfin à Nga-tran, une très belle ville bordée de magnifiques plages dorées.

    Un vrai comité joyeux et convivial nous accueille, souriant et déjà reconnaissant de ce que nous n’avons pas encore fait. Chacun de nous est accroché à son pilote- motocycliste vietnamien, comme la vermine sur le bas clergé, à califourchon sur de fiers destriers, oh pardon, pas très fiers, sur de vieilles mobylettes rouillées. Ce convoi exceptionnel, exceptionnellement farfelu, se dirige en grande pompe vers notre hôtel qui nous accueille tels d’importants émissaires, des ambassadeurs de la bonne humeur apportant de la joie et de la bonne humeur. Une vue lumineuse sur la plage égaie tout de suite nos yeux remplis de reconnaissance. A peine étions nous arrivés, que nous nous éjectons dans la rue propulsés par une curiosité incontrôlable. Une grande artère centrale bordée de cafés, des gargotes aux produits colorés, de laveries nous ouvre les bras… Au bout, une plage magnifique s’étend à perte de vue, délimitée d’un côté par une eau transparente et limpide et de l’autre par des arbres verts, exotiques et généreux. A cet instant précis, nous nous croyons comme par magie « téléportés » au paradis et, comme vous le savez peut- être pas, la magie, chers lecteurs, ça me connaît. Les gens nous sourient, la chaleur se fait plus supportable et la vie paraît plus douce, paisible même. Il est évident que derrière cette carte postale idyllique se cachent la pauvreté et parfois même le désespoir. C’est pour toutes ces raisons que l’association, les Enfants du Vietnam, a choisi de mener ici une action à long terme afin d’aider au niveau scolaire et matériel les enfants défavorisés ou abandonnés. Ces derniers errent souvent, mendiant par ci et par là quelques dongs aux rares touristes de cette basse saison. Je pensais qu’à cette époque de l’année, les « touristes » auraient simplement déjà colonisé les plages si magnifique qu’on appelle aussi la côte d’Azur du Vietnam.

    De nouveau nous enfourchons nos machines pétaradantes, toujours collés à nos pilotes, pour rendre visite aux enfants. Ils sont trop mignons, les yeux pétillants de malice, ils nous attendent pour rencontrer ces « drôles de clowns » dont ont leur a si souvent parlé. Leur bonheur n’est pas feint, ils sourient heureux mais aussi impressionnés. Des bisous pour tous, des moments inoubliables qui resteront éternellement gravés au fond du cœur.

    Le lendemain, le convoi de mobylettes se faufile dans la ville comme un long serpent se dandinant indifférent aux regards étonnés des badauds. Qui sont donc ces étrangers, habillés de beaux atours, que l’on transporte sur de si beaux « véhicules » ? Un auditoire d’enfants et d’adultes nous attend discipliné et fébrile. Nous enfilons nos costumes de lumière, faible lumière, et le spectacle commence sous un tonnerre d’applaudissements. Des rires éclatent comme un tir de missiles ponctués par des oh d’étonnement, la magie reste pour les Vietnamiens, une sorte de sorcellerie totalement incompréhensible. Les petits yeux bridés s’arrondissent et pétillent, les bouches restent grandes ouvertes, les grands et les petits ont tout oublié, ils ne sont que plus des spectateurs comblés voyageant dans un pays extraordinaire fait de rêves. C’est gagné, sans un mot de vietnamien, en utilisant exclusivement des onomatopées et des gags, nous avons donné pendant 45 minutes, un vrai instant de bonheur où la peine et la tristesse ont été momentanément bannies. Les spectacles se sont enchaînés, et toujours dans la bonne humeur, simple et communicative.

    Sachant qu’un bon salaire se situe aux alentours de 50 euros, notre pouvoir d’achat au Vietnamnous donne l’impression pas désagréable, de posséder une vraie fortune de vivre dans un autre monde si souvent souhaité. Souvent nous dînons dans la rue de plats simples et délicieux. Parfois, étant devenus momentanément de « nouveaux nababs », nous décidons de passer une soirée dans un restaurant huppé. Jamais nous n’avons regardé les prix comme à Paris, rien que le plaisir de choisir sans l’appréhension de l’addition par trop salée. Des restaurants en plein air, dans des jardins paradisiaques, une cohorte de serveurs qui s’évertuent à nous traduire une carte aux noms alléchants, des boissons à gogo, une température douce tel était notre purgatoire vietnamien. Un soir, las de nous goinfrer de mets plus succulents les uns que les autres, nous décidons de manger plus léger, un tant soit peu diététique. Nous achetons donc une énorme langouste, longue comme mon bras que vous ne connaissez sûrement pas d’ailleurs, l ‘ingurgitons illico presto ; pauvre animal, terminer sa vie dans des estomacs sans fond, est une bien triste « faim », oh sorry « fin ». Que la vie est difficile… pour nos pauvres estomacs évidemment ! Je revois encore avec bonheur, les matins naissants et des petits « dej’s » sur les terrasses ou le long de la plage. Bientôt sur nos propres mobylettes nous écumons Nga tran, à la recherche d’Alexandre Yersin biologiste de renom qui a laissé ici, un souvenir emu ( recherche sur le bacille de la peste).

    Des bains de boue motivent plus les filles, des ballades à mobylettes enthousiasment plus les garçons, chacun fait sa vie en somme. Notre hôte principal nous convie à faire une belle croisière dans la baie, mais contrairement aux touristes qui se déplacent sur de lentes jonques de bois, il a prévu pour ses honorables invités, c’est- à- dire nous, un puissant et magnifique hors bord digne de la jet set. Royalement véhiculés, nous visitons un aquarium, puis une belle plage privée et enfin une ferme marine spécialisée dans l’élevage des langoustes géantes, un périple tout bonnement harassant.

    Nous déambulons nonchalamment dans un marché local quand soudainement une voix nous attire dans un stand de fruits. Une femme souriante et pleine d’égard nous attire vers son étal, et nous fait comprendre qu’elle a assisté au spectacle et que celui- ci a été pour elle un moment inoubliable. Et pendant qu’elle nous « éructe » ses remerciements, elle nous met dans la bouche un morceau de «  durian » fruit fort apprécié en Asie mais dont l’odeur d’œuf pourri doublé d’effluves de pets invite plus à la poudre d’escampette qu’à la dégustation gourmande. Dans une grimace mi- figue, mi- raisin, nous « machouillons » le fruit et le trouvons sympathique malgré la puanteur et même presque bon, disons pas désagréable. En revanche Agnès dans une mimique grimaçante et torturée recrache le tout en vociférant qu’on lui a enfourné de la « merde » dans la bouche, question de goûts et de couleurs. La pauvre dame voyant Agnès, le visage décomposé, transformé en masque de souffrance se trouve du coup fort embarrassée .

    Voilà déjà 15 jours et nos 2 amis sont obligés de repartir vers Paris. La peine dans l’âme, ils prennent l’avion pour Saïgon pour s’en retourner vers notre triste civilisation où la principale préoccupation est la retraite et les congés payés.

    Après un au revoir joyeux et à la fois nous ému, nous nous retrouvons comme 2 âmes en peine mais toujours très motivés pour de nouvelles aventures en Indochine. Nous décidons de continuer notre périple et partons avec des amis de rencontre vers Hué la ville Impériale. Il avait été loué pour cette occasion, un mimi van Mercédès climatisé et nous partons 5 tels des pachas en « pachaterie ». De magnifiques paysages défilent devant nos yeux, côtes sauvages et indomptées, plages interminables caressées par une lumière diaphrane, rizières voluptueuses dociles à la caresse du vent ou routes auréolées de poussière s’enroulant autours de montagnes aux cimes majestueuses. Souvent nous pouvons entrevoir à travers une végétation luxuriante, de fragiles silhouettes surmontées d’un chapeau conique accompagnées de zébus puissants et massifs, lents et majestueux. Je remarque que ces grandes artères sont souvent très dangereuses, les usagers n’ont aucune notion de sécurité routière ; de surcroît notre ami nous précise que le nombre d’accidentés de la route a atteint le niveau stupéfiant et colossal des tués de la guerre d’Indochine.

    Nous arrivons enfin, et là nous attend une agréable surprise. Notre nouvel ami, natif de Huè, nous a réservé une superbe chambre dans un hôtel situé juste au bord de la fameuse rivière des parfums. Nous prenons tous les matins notre petit-déjeuner sur la terrasse où nous pouvons contempler à la fois le paisible ballet des sampangs glissant paresseusement sur l’eau et l’interminable flot des vélos traversant l’historique pont Clémenceau construit par Eiffel. Surplomber cette magnifique ville, siroter un petit cocktail doucereux sous la caresse d’un vent amical semble quelque peu nous rapprocher du divin.

    Sans mobylette point de salut, mais pour des habitués du voyage c’est chose aisée, il faut juste arrêter un motocycliste lui expliquer la chose et un serrement de mains suffit à finaliser la négociation. Nous prenons dès lors la « mob » et convenons simplement d’un rendez- vous au même endroit pour la restituer, et jamais aucun de problème de confiance ne vient perturber cette opération.

    photo t.Beyne

    Nous partons alors pour de longues virées à travers la campagne vietnamienne à grande vitesse, à plus de 15 kms/h oubliant les limitations de vitesse. Des cimetières parsemés de tombes bleues et blanches s’alignent le long de notre route. Une chaleur accablante nous poursuit inlassablement malgré les kilomètres parcourus. Souvent nous nous arrêtons dans une gargote pour désaltérer nos pauvres gosiers asséchés et faisons la « une » des conversations. Un temple, une maison typique, des ateliers, tout nous fascine et sont comme des étapes indispensables à notre curiosité. Sans notre amie la mobylette, nous n’aurions jamais eu le plaisir et la possibilité de nous déplacer avec facilité et ainsi de pouvoir admirer de si jolis lieux inaccessibles aux touristes.

    Traverser le pont Clémenceau en deux roues est un moment de fort stress dû à la nuée ininterrompu des cyclo- pousses , mobylettes, motos, voitures, chariots et camions. Dans un flux presque magique, tout ce petit monde se croise, se suit inlassablement sans que le moindre incident. Ce genre de situation demande une grande expérience de la part du conducteur ou simplement une grande dose d’inconscience ; la peur et la réflexion seraient sûrement un facteur aggravant car trop réfléchir, dans ce cas de figure, aboutirait certainement à une chute brutale.

    Un grand marché avec ses lots de bibeloteries, fruits, légumes, nous accueille les bras ouverts. Nous nous y engouffrons comme éperdus de curiosité, nous frayant un passage parmi cette fourmilière de «  ao-daï » (tenues longues vietnamiennes) et de chapeaux coniques. Tenaillés entre le désir de tout voir et celui de s’arrêter pour déguster de délicieux plats, nous butinons de stands en stands savourant chaque instant avec volupté.

    Langoureusement notre embarcation descend la rivière des parfums à la recherche des temples enfouis, témoins impuissants d’une histoire longue et douloureuse.

    Il faut penser à partir vers Hanoï, la capitale coloniale, des enfants nous attendent déjà et attendent avec impatience la venue des 2 clowns.

    photo t.Beyne

    Illico presto, nous décidons de prendre un autocar non climatisé et aseptisé ressemblant plutôt à un drôle d’engin motorisé avec tous les autochtones et leurs les bagages en total excédent. Bonjour l’aventure, les arrêts pipi dans des lieux top pas touristiques mais beaucoup plus typiques donc plus intéressants, les dégustations « découvertes » dans des restos des plus folkloriques aux plats étranges aux consistances glauques, le bruit infernal et les lumières omniprésentes et coupantes comme des couteaux. Eve avait acheté un pantalon et comme par un étrange sortilège lancé par des gourous invisibles, celui ci présenté comme du pur coton, se met à gratter la peau comme une fourmilière. Impossible de résister à cette attaque en règle, cet assaut insupportable et dès lors une seule solution se présente : enlever cet oripeau maléfique. Devant le regard médusé des voyageurs, mais fort intéressé des hommes, Eve se défait de ce pantalon, et reste vêtue d’un simple slip. Un vrai spectacle est offert gratuitement et sans supplément à nos amis vietnamiens qui, pour la plupart, n’avaient jamais assisté à un tel effeuillage ; cet événement qui restera gravé a vie dans leurs souvenirs et sera certainement conté dans leur famille, générations après générations.

    Après un voyage mouvementé mais ma foi paisible, nous atteignons Hanoï vers les 5h30 du matin. La ville virevolte déjà dans un tournis de mobylettes, de camions et de vie généreuse. Nous découvrons cette ville attachante dans la chaleur matinale, des rues étroites, des étals en pleine ébullition et surtout cette odeur de Pho ( soupe tonkinoise au bœuf) qui nous titille délicatement les narines. Des attroupements autour des cuisines de fortune attisent brusquement notre appétit ; nous sommes ici au cœur de cette ville, berceau de cette soupe si populaire ici et exportée dans le monde entier dans tous les restaurants asiatiques. Enfin la soupe chaude est là dans un bol ébréché mais plein de promesses si agréables. Plus de 10 000 kms pour apprécier enfin ce pho dans son habit d’origine. Et dès la première bouchée nous nous apercevons que le goût est extrêmement différent, à la limite du « foutage de gueule », la déception s’abat sur nous comme la misère sur le monde. Rien à voir avec ce que nous avons l’habitude de déguster, sinon une vague ressemblance olfactive due vraisemblablement à l’ajout de 5 parfums. Effectivement ici le pho est un plat populaire où la viande est rare, grasse et les pâtes lourdes et nombreuses.

    Bientôt nous trouvons un hôtel dans lequel nous déposons nos valises et comme à notre habitude, après une rapide toilette, nous nous enfonçons rapidement dans la jungle cette ville grouillante. Notre mobylette nous mène dans les endroits les moins touristiques colorés et déroutants. De petites ruelles vivantes où pullulent des cyber-cafés et des restaurants familiaux.

    Nous rencontrons la responsable de la communication de Hoa- soa, école de cuisine réputée pour la formation hôtelière de jeunes enfants déshérités. Elle est très heureuse de notre venue et nous confirme tous les spectacles qui se dérouleront dans le cadre de leur lieu de formation. Des adolescents nous attendent de pied ferme, le visage fermé, et déjà prêts à nous réduire en pièces. Les attirer, les regrouper pour démarrer le show, est chose difficile, et bientôt ils sont tous là méfiants, sur la défensive. Le spectacle commence, la magie fait son œuvre, des foulards multicolores surgissent de nulle part, des boîtes apparaissent comme happés par la main des clowns, des ballons se transforment en animaux, le public se prend au jeu, enthousiasmé par tant de folie, rigole, et bientôt des sourires radieux illuminent les visages. Le pari est gagné, les barrières sont tombées après 45 minutes de lutte sans pitié, corps à corps plein de ruse et de gaieté.

    Pas de repos, nous prenons un taxi et traversons tout Hanoï et sa banlieue pour atteindre enfin après un trajet des plus pittoresques le fameux « village de l’amitié » créé par des ex- soldats américains affectés eux- même par le tristement célèbre et terrifiant « agent orange », dioxynelargement diffusé par épandage par l’armée US. Nous voulons absolument nous produire ici, afin de donner aux enfants un vrai petit instant de bonheur. Une salle de classe, des chaises, des enfants attentifs, et ma foi par trop sérieux, tel est notre lieu de spectacle. Ces enfants si terriblement atteints nous donnent ce sentiment de réaliser peut- être pour la première fois, quelque chose de réellement important et indispensable.

    En France, nous nous produisons toujours avec plaisir, mais cette fois ci, un sentiment de faire quelque chose de rare, nous permet de réaliser à quel point nous pouvons être « utiles ». Des rires fusent malgré la barrière da la langue, les gags provoquent des hilarités, la magie transporte hors du réel, et une fois de plus, le petit moment de rêve a pu balayer, l’espace d’un instant, des années de peine et de douleur. Notre plus belle récompense est de voir ces enfants aux yeux encore plein d’émotion, ces mains accrochées à nos habits de clown et qui ne veulent plus nous lacher. Je comprends aujourd’hui mieux le nom de ce lieu, « village de l’amitié ».

    Désormais les visites s’enchaînent, le mausolé de Ho- chi- ming, le musée de la guerre…Des rencontres avec le passé qui nous font revivre ce passé oublié mais encore si vivant dans le cœur des Vietnamiens.

    Nous avons un rendez- vous avec un ami qui vient de France et qui a la bonne idée de nous faire rencontrer un responsable du ministère de la culture. Nous voici dans le bureau de ce dernier qui après un thé de bienvenu, nous annonce avec emphase que notre proposition de nous produire au grand théâtre d’Hanoï l’intéresse au plus haut point. Après une visite des lieux, le haut fonctionnaire nous propose des places de choix pour une représentation des fameusesmarionnettes sur l’eau. Marionnettes, voilà bien un spectacle qui ne nous ravie pas du tout, nous avons l’hantise de nous endormir en plein milieu de la représentation. Mais comment refuser une invitation si courtoise !

    Nous voilà avec nos billets devant ce haut lieu de la culture vietnamienne, une queue interminable de touristes nous précède et annonce une longue attente. Un employé du Théâtre nous interpelle comme si il nous connaissait, nous fait passer devant toute cette foule, nous fait pénétrer dans le hall, puis dans un bureau. Et bientôt celui ci, un membre du ministère de la culture, nous présente la directrice qui nous propose l’habituel thé de bienvenue. Un traducteur nous permet de mieux comprendre l’histoire de ce théâtre de marionnettes. Je regarde ma montre et me rends compte que le spectacle est déjà commencé. Aucune importance me soufflent t- on, car tout a été repoussé pour nous. Nous sommes enfin dans la salle où tous les spectateurs impatients attendent depuis près de 15 minutes ; l’on nous propose 2 places au premier rang, en plein milieu ; des regards interrogateurs croisent les nôtres, pour eux, nous sommes certainement des personnes de la plus haute importance . La terreur s’empare de nous, comment s’éclipser en « louzdé » si le spectacle de marionnettes est par trop soporifique. Une vraie gifle nous est infligée car non seulement nous nous endormons pas, mais pire nous adorons ce spectacle qui nous a réconcilié avec ce monde que nous paraissait vieillot et un peu « has been ». Un mini feu d’artifice, les lumières se rallument et devant les spectateurs médusés, l’on nous offre officiellement une marionnette afin de nous remercier d’avoir bien voulu venir assister à cette représentation.

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    Après une telle aventure pas facile se retrouver dans la rue comme de simples touristes !

    Retrouver Saïgon n’est pas désagréable, mais simplement l’étape indispensable pour repartir à Paris. A peine arrivés dans l’avion, qu’une hôtesse demande à Eve si elle accepte de faire le voyage en « business », des photos d’une « européenne » seront prises pour la publicité de cette compagnie asiatique. C’était comme demander à un manchot de retrouver l’usage de son bras ! Installés dans de super fauteuils pour un rapide « shooting », nous avons vécu cette sinécure avec volupté.

    Escale à Teïpei, 2 heures d’attente, une galère en perspective s’annonce à grands pas. Nous pénétrons dans l’avion et là éclate une dispute entre passagers. Afin de résoudre le problème dans les plus brefs délais, l’hôtesse nous propose de céder nos places et malheureusement en contre- partie elle ne peut que nous proposer des places en « première ». La malchance nous poursuit de nouveau, des fauteuils top conforts et larges, un repas dans des couverts d’argent, un service aux petits oignons, rien que des désagréments. A peine réveillés que l’odeur d’un petit déjeuner délicieux nous titille déjà les narines. Effectivement ce n’est pas le même voyage qu’à l’aller.

    Unile seule pensée nous hante, retourner au Vietnam, sillonner le pays et recommencer ce sympathique périple qui nous a nous a donné tant d’émotion et de souvenirs.

    J’avais oublié de vous dire, je suis d’origine vietnamienne et ce voyage m’a permis de retrouver un pays trop longtemps occulté par mes parents.

    Aujourd’hui nous préparons une autre tribulation vietnamienne avec des artistes sympathiques et l’impatience gagne déjà.

    Mais je me suis rendu compte que je venais de changer le cours de ma vie.

    Contact si vous voulez raconter votre expérience de retour

    Back to Vietnam: a crossing in the heart of my memories.

    -Carnets Travel in Asia

    Back in Vietnam

    The crossing of Vietnam.

    I wanted to change the course of my life to do things less « reasonable », leave, give happiness to others and not to stay curled up on myself and my selfish comfort. That’s a crazy idea for some and original for others, my friends, germ in my convoluted mind a little crazy mad artist. I have the sudden and uncontrollable urge to make a trip through Vietnam. Oh, not as everybody, not sightseeing style « hello entertainment from bad to pensioners », but something more « temperamental » where the madness of the discovery of a magnificent country can marry harmoniously with a need to do something special well for a country that has so often and so long suffered.

    I slipped insidiously this crazy idea in the head of my usual traveling companions. As expected, they quickly excited about this project, but not well calibrated already so friendly. But where to start, perhaps send emails offering free shows at all orphanages, local organizations and child welfare, NGOs … We are searching the Web for addresses, contacts, plans to tie up our project for it to succeed there and witness the joy of the children whom they are intended. Neither one nor two, the answers burst forth as a joyous and reassuring grapeshot. We finally managed to put together a real route, both tourist, artistic and wacky, and this really holds water; an extraordinary adventure is looming on us, full of unexpected and promises, at least we hope.

    Tickets, visas, magic supplies, balloon sculpting, clown costumes, makeup, light suitcases, while a Mi’kmaq accompanies us everywhere by plane, train, boat, bus and on foot, walking as little as possible because we are not sports! Each of us has obligations and we give appointment at 15h, July 16 in the pool the famous Hotel Saigon, the famous and historic Hotel Majestic.

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    The flight takes place in the greatest serenity and when our feet finally tread the ground, we are immediately snapped up by suffocating heat and din worthy of all major international airports in the Asian continent. Old panels poor bully travel agencies scribbled by hand on the brink of early retirement, serious guides like prison doors belch names spluttering like llamas angry, shrill cries tear the hubbub, uncontrolled joy family reunion fuse gays and noisy, you guessed it, we got to Vietnam.

    Some taxi drivers, official mid, mid mafia, are eager to attract unsophisticated tourists for a risky race to collect a very juicy sum well above the rates normally applied. Without losing our luggage of view and after a quick exchange under close monitoring, we find, after many grotesque adventures, a taxi that soon leads us, in a concert of horns, safely, to the center of the duVietnam economic capital. Dust, the fuss, sunny spokes our opaque glasses, wonder and suddenly the Majestic stands, proud in front of us, like a page of history, glorious and eventful. The « dong » local currency hands full, I set the race, somewhat distracted by the number of zeros which hardly reflects a rapid currency depreciation.

    After admiring gaze, we engulf us inside the hotel, in search of the famous pool. We are very disappointed when we see the « closed » sign that nails us there: how to find our friends in this unfamiliar city! The wheels of our suitcases endure a race, an Olympic ordeal without ever breaking on the legendary stairs, and we end up outside. Our eyes become ultra-sophisticated radar immediately, sweeping the pediment carefully and meticulously analyzing every bystander every event. Suddenly we see a very familiar shape hidden behind a book, Agnes ahead mollo fries, Zen and smiling. The fourth robber, Peter, we then joined the Hanoi Hotel, big thank you to mobile phones. Clean rooms without cockroach, air conditioning in working order, maintained plumbing, friendly staff, this peaceful haven welcomes us for a mere $ 10 dollars a night either at the time about 8 euros. A quick shower, light clothes, the shoulder camera and 30 short minutes later, the syrup of the street overwhelms us, grinds us delightfully.

    Saigon carefree, festive Saigon, Vietnam attic distills us here and there vivacity and joyful soul. A young city, settled by an anthill unruly pedestrians, passes before our eyes like a long snake of colors and lights. A deafening noise and omnipresent envelops us in a concert of horns, bicycle bells, nerve mopeds to cars backfiring, thundering conversations and music … If you have hearing problems, this city you will find yourself quickly in the standard norm of « hearing well ».

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    The cathedral built by the French, the majestic post, the famous Binh Tanh Market where you can taste on tables mimis children in excellent Vietnamese ravioli plastic, instead of the Turtle, the antiques market, nothing we escapes or perhaps just escaped us! So much to admire at a time, so many images of Epinal to remember that moments of happiness to be enjoyed without moderation and share together, we were in the heart of life.

    It is important not to laugh, he’ll have to work. A few phone calls and soon our contacts occur, the French or the English sometimes allow us to communicate easily enough. A girl gives us an appointment and a soft and cuddly night, we’re in a restaurant at the wonderful scenery and quaint. It is there, nice and friendly and welcomed us nicely, proposes to make the order, talks about his world, the world of cinema, perhaps even television … Waiters in a well-oiled tourism game, throw in Air grilled rice a pot and catch up in- extremis in another flat under heavy fire applause.

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    After close negotiations with our charming interlocutor, we realize later that doing shows in Saigon will remain impossible. As nuisance hazards, Asian procrastination, « yes » that are « no » and « no » that are « yes » or, you never know, are « perhaps ». Courage does not flee and try anyway, to continue imperturbably our Indochinese journey!

    A call to a second contact Nga Tran, surprise and there, everything is planned, we will be waiting at the station. It is true that this meeting was organized by France since The Children of Vietnam, a small NGO well established in this region. The pocket in the train tickets, suitcases always stuck to our train back- and off we went to a new adventure. Before departure, we engulf soups, kebabs and fruit on the quay turned into large restaurant with smoky wood fire grills. After a peaceful night populated sweetness, we finally reach-Nga Tran, a beautiful city surrounded by beautiful golden beaches.

    A real friendly and cheerful Committee welcomes us, smiling and already grateful for what we have not done yet. Each of us onto his pilot- Vietnamese motorcyclist like vermin on the lower clergy, astride proud steeds, oh sorry, not very proud, on old rusty mopeds. This exceptional convoy exceptionally wacky, runs great pomp to our hotel that welcomes us such important emissaries, ambassadors of good humor bringing joy and good humor. A bright view of the beach immediately brightens our eyes filled with gratitude. Scarcely had we arrived, we éjectons us in the street powered by an uncontrollable curiosity. A large central artery lined with cafes, taverns colorful products, laundries opens our arms … At the end, a beautiful beach stretches to the horizon, bounded on one side by a transparent, clear water and the another by green trees, exotic and generous. At that moment, we believe magically « teleported » to paradise and, as you may not know, magic, dear readers, it knows me. People smile at us, the heat is more bearable and life looks softer, peaceful even. It is obvious that behind this idyllic postcard hide poverty and sometimes even despair. It is for these reasons that the association Children of Vietnam, chose to lead by a long-term action to help academically and equipment disadvantaged and abandoned children. They often wander, begging here and there by a few dong to rare tourists the low season. I thought at this time of the year, « tourists » have already colonized just so gorgeous beaches also called the Vietnam French Riviera coast.

    Again we enfourchons pétaradantes our machines, always glued to our drivers to visit the children. They are too cute, eyes sparkling with mischief, they expect us to meet these « funny clowns » that have so often spoken to them. Their happiness is not feigned, they smile happy but also impressed. Of kisses for all, unforgettable moments that will remain forever etched in my heart.

    The next day the convoy of motorbikes winds through the city like a long snake waddling indifferent to the astonished eyes of onlookers. Who are these foreigners, dressed in finery, which carries out such beautiful « vehicles »? An audience of children and adults waiting for us disciplined and feverish. We put on our costumes light, low light, and the show begins under a thunderous applause. Laughter burst like a missile punctuated by oh of wonder, magic remains for the Vietnamese, a kind of incomprehensible witchcraft. The small slanted eyes sparkle and become round, mouths are wide open, big and small have forgotten everything, they are all the more delighted spectators of traveling in a country is extraordinary dreams. It won without a Vietnamese word, using only onomatopoeia and gags, we gave for 45 minutes, a true moment of happiness in which grief and sadness were temporarily banned. The shows were chained, and always in good humor, simple and communicative.

    Knowing that a good salary is around 50 euros, our purchasing power to Vietnamnous gives the impression not bad, possess a fortune of living in another world so often desired. Often we dine in the street of simple and delicious dishes. Sometimes become momentarily being « new moguls », we decided to spend an evening in a posh restaurant. We never looked at the price and in Paris, just the pleasure to choose without the fear of adding too salty. Outdoor restaurants, in idyllic gardens, a cohort of servers that are struggling to bring us a menu with tempting names, drinks galore, a mild temperature that was our Vietnamese purgatory. One evening, tired of us eat all the delicious dishes more than others, we decided to eat lighter, a little bit dietetics. We buy a huge lobster long as my arm that you do not probably know the way, the ingest presto; poor animal, end his life in the bottomless stomachs, is a sad « hunger » oh sorry « end. » That life is hard … for our poor stomachs of course! I can still see with happiness, emerging mornings and small « bf’s » on patios or along the beach. Soon our own mopeds écumons we Nga Tran, looking for renowned biologist Alexandre Yersin who left here a souvenir emu (research on the plague bacillus).

    Mud bath motivate more girls, ballads mopeds more enthusiastic boys, everyone does his life in short. Our main host invites us to make a nice cruise on the bay, but unlike the tourists who travel slow junks of wood, it has planned for its honorable guests, that is upon us, a powerful and beautiful out board worthy of the jet set. Royally conveyed, we visit an aquarium and a beautiful private beach and finally a marine farm specialized in the breeding of giant lobsters, a journey simply exhausting.

    We wander casually in a local market when suddenly a voice draws us into a fruit stand. A woman smiling and full of respect draws us to his stall, and we understand that she attended the show and that the latter has been for her unforgettable. And as she us « burp » thanks, she puts us in the mouth a piece of « durian » strong fruit popular in Asia but the rotten egg odor doubled smell of farts invites more to the powder ‘heels as gourmet tasting. In a mid-fig grimace, half grape, we « machouillons » the fruit and find friendly despite the stench and even almost good, not saying unpleasant. However Agnes and tortured in a grinning mime spits all vociferously we shoves him to the « shit » in the mouth, matter of taste and color. The poor lady saw Agnes’s face decomposed, transformed into pain written is the strong blow embarrassed.

    It’s been 15 days and our two friends are forced to head back to Paris. The penalty in the soul, they take the plane to Saigon to get back to our sad civilization where the main concern is retirement and paid leave.

    After the joyous goodbye and moved us both, we end up like two lost souls but still very motivated for new adventures in Indochina. We decided to continue our journey and go meet with friends to Hue Imperial City. It had been rented for the occasion, a mimi conditioned Mercedes van and we leave 5 pashas such as « pachaterie ». Beautiful scenery pass before our eyes, wild and untamed coastline, endless beaches caressed by a light diaphrane docile voluptuous rice fields to the caress of the wind or dust haloed roads winding goshawks mountains to majestic peaks. Often we can see through lush vegetation, fragile silhouettes surmounted by a conical hat accompanied by powerful and massive zebu, slow and majestic. I note that these major roads are often very dangerous, users have no concept of road safety; moreover our friend tells us that the number of road accident victims has reached staggering levels and colossal killed in the war in Indochina.

    We finally arrive, and there awaits us a pleasant surprise. Our new friend, a native of Huè, got us a beautiful room in a hotel located right on the famous Perfume River. We take every morning our breakfast on the terrace where we can see both the peaceful ballet of sampangs lazily gliding on the water and the endless stream of bicycles crossing the historic bridge built by Eiffel Clemenceau. Overlook this beautiful city, a small sip sugary cocktail under the caress of a friendly wind seems somewhat closer to the divine.

    Without moped no salvation but for regulars of the trip is easy, you just stop a motorcyclist to explain the thing and a handshake is enough to finalize the negotiations. We soon take on the « mob » and just agree to an appointment in the same place for the return, and never trust no problem disturbs the operation.

    Photo t.Beyne

    We leave then for long trips through the high speed Vietnamese countryside, more than 15 km / h speed limits forgetting. Cemeteries dotted with blue and white tombs are aligned along our road. An oppressive heat tirelessly pursues us despite kilometers. Often we stop in a tavern to quench our poor dry throats and make the « one » conversations. A temple, a typical house, workshops, everything fascinates and as steps are essential to our curiosity. Without our friend the moped, we would never have had the pleasure and opportunity to move around easily and so to admire such beautiful places inaccessible to tourists.

    Cross the bridge Clemenceau on two wheels is a time of high stress due to continuous cloud of cyclohexane shoots, mopeds, motorcycles, cars, trucks and lorries. In an almost magical flows, this little world is crossed, is tirelessly following without the slightest incident. This kind of situation requires a great experience of the driver or simply a large dose of unconsciousness; fear and reflection would surely be an aggravating factor because thinking too much, in this case, certainly lead to a sharp fall.

    A big market with lots bibeloteries, fruits, vegetables, welcomes us with open arms. We engulf them as distracted curiosity, paving our way from this swarm of « ao dai, » (Vietnamese long held) and conical hats. Racked between the desire to see everything and that to stop to taste delicious dishes, we butinons stands stands in savoring every moment with pleasure.

    Languorously our boat down the Perfume River in search of buried temples, powerless witnesses of a long and painful history.

    You have to think to leave for Hanoi, the colonial capital, children are waiting for us already and look forward to the arrival of two clowns.

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    Presto, we decided to take a non-air-conditioned bus and sanitized like a rather strange motorized vehicle with all Aboriginal people and their luggage in total surplus. Hello adventure, pee stops in places top tourist but not much more typical therefore more interesting, the tastings « discoveries » in restaurants more strange folk dishes consistencies glaucous, the infernal noise and lights as ubiquitous and cutting knives. Eve had bought trousers as if by a strange spell cast by unseen gurus, this one presented as pure cotton, begins to scratch the skin like an anthill. Unable to resist this attack in order, this intolerable assault and therefore one solution exists: remove this evil tinsel. Before the stunned eyes of travelers, but very interested men, Eve takes off those pants, and is wearing a simple slip. A real show is free and without supplement to our Vietnamese friends who, for the most part had never witnessed such stripping; this event that will remain etched in their memories for life and will certainly be told in their families, generations after generations.

    After an eventful journey, but my peaceful faith, we reach Hanoi to 5.30am. The city already twirls in a dizzy mopeds, trucks and generous life. We discover this charming city in the morning heat, narrow streets, stalls in turmoil and especially the smell of Pho (Tonkinese soup with beef) we gently tickles the nostrils. Mobs around makeshift kitchens suddenly stoke our appetite; we are here in the heart of this city, the cradle of this soup so popular here and exported all over the world in all Asian restaurants. Finally hot soup is in a chipped bowl full of promise but so pleasant. More than 10 000 kms to finally appreciate what pho in original dress. And the first bite we find that the taste is very different, on the edge of « foutage of mouth », disappointment falls upon us as the misery of the world. Nothing to do with what we used to enjoy, if not a vague resemblance smell likely due to the addition of five fragrances. Indeed pho here is a popular dish where the meat is rare, greasy and heavy and many pasta.

    Soon we find a place we deposit our luggage and as usual, after a quick wash, we sink quickly in the jungle this bustling city. Our moped leads in less tourist places colorful and confusing. Small living alleys teeming cyber cafes and family restaurants.

    We meet the communication manager of Hoa soa, cooking school renowned for hospitality training young disadvantaged children. She is very happy to confirm our arrival and we all performances taking place as part of their training location. Teenagers await us at a halt, face closed, and ready to cut us to pieces. Attract, consolidate to start the show, is difficult, and soon they are all there suspicious, on the defensive. The show begins, magic does its work, multicolored scarves appear from nowhere, boxes appear as caught up in the hands of clowns, balloons turn into animals, the public begins to play, excited as crazy laughs and soon radiant smiles light up faces. The bet is won, the barriers fell after 45 minutes of pitiless struggle, body to body full of cunning and gaiety.

    No rest, we take a taxi and go through all Hanoi and its suburbs to finally reach after a most scenic route the famous « Village of Friendship » created by former US soldiers them- affected even by the notorious and terrifying « Agent Orange » dioxynelargement broadcast by spraying by the US military. We absolutely want to produce here, to give children a real little moment of happiness. A classroom, chairs, attentive kids, and my faith too seriously, this is our show place. These children suffering so terribly give us that sense of being may realize for the first time, something really important and indispensable.

    In France, we produce always a pleasure, but this time, a feeling of doing something rare, allows us to realize how we can be « useful ». Of laughter broke out despite the language barrier da, cause hilarités gags, magic carries out the real, and once again, the moment of dream could sweep, just for a moment, years of trouble and pain. Our greatest reward is to see these children in the eyes still full of emotion, hands clinging to these our clown clothes and do not want to let go of us. I now better understand the name of this place, « Village of Friendship ».

    Now visits are linked, the mausoleum of Ho-Chi- ming, the war museum … Meetings with the past that make us relive the forgotten past but still so alive in the heart of the Vietnamese.

    We have an appointment with a friend who is from France and has the good sense to make us meet an official from the Ministry of Culture. Here we are in the office of the latter which after a welcome tea, we announced our proposal emphatically that we produce great theater in Hanoi interests at the highest point. After a site visit, the senior official offers us choices of places for a representation of fameusesmarionnettes on water. Puppets, well that’s not a show that thrilled us at all, we have the fear of falling asleep in the middle of the performance. But how to refuse an invitation so courteous!

    Here we are with our tickets to this mecca of Vietnamese culture, a long queue of tourists before us and announced a long wait. An employee of the theater challenges us as if we knew, we passed before the crowd, us into the lobby and into an office. And soon this one, a member of the Ministry of Culture, presents the director who proposes the usual welcome tea. A translator allows us to better understand the history of the puppet theater. I look at my watch and am aware that the show has already begun. No matter blow me t on, because everything was pushed back to us. We are finally in the room where all the eager audience waiting for nearly 15 minutes; it offers us two seats in the front row in the middle; questioning glances intersect ours, for them, we certainly are people of the highest importance. Terror takes hold of us, how to slip into « louzdé » if the puppet is too overpowering. A real slap inflicted on us because we are not only not fall asleep, but worse we love this show who reconciled us with the world we seemed tired and a little « has been ». A mini fireworks, the lights come back and front of the stunned spectators were officially offers us a puppet to thank us for having agreed to come to attend this performance.

    After such an adventure not easily end up in the street as mere tourists!

    Find Saigon is not unpleasant, but simply necessary step to start from Paris. Just arrived on the plane, a stewardess asks Eve if she agrees to travel in « business », pictures of a « European » will be taken to advertise this Asian company. It was like asking a penguin regain the use of his arm! Installed in armchairs for super fast « shooting » we have lived this sinecure with pleasure.

    Stopover in Teïpei, two hours of waiting, a galley perspective looks fast. We enter the plane and there erupts a dispute between passengers. To solve the problem in the shortest time, the hostess suggests we give our places and unfortunately in return it can only offer us seats in « first ». Bad luck follows us again, armchairs top comforts and wide, a meal in covered silver service with onions, nothing but discomfort. Just woke up the smell of a delicious breakfast already tickles our nostrils. Sure it’s not the same as the outward journey.

    Unile one thought haunts us return to Vietnam, traveling across the country and start this pleasant journey that we gave us so much emotion and memories.

    I forgot to tell you, I’m Vietnamese and this trip allowed me to regain too long overshadowed by my parents country.

    Today we prepare another Vietnamese tribulation with friendly artists and impatience wins already.

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  • Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières

    Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières

    Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières.

    Mu Tranier-Alaux,

    Vous pouvez retrouver ses œuvres dans son atelier, la « mu-gallery » au 53 rue blanche dans le 9ème, sur rendez vous. (06 07 52 03 29), ou sur internet .

    Artiste Franco Toulousaine vivant à Paris, Mu Tranier-Alaux a exposé ses « abstractions figuratives et poétiques » à la galerie Thuillier. 25 œuvres ont été présentées de 2005 à 2008, des huiles de mue aux gommes laque, avec un arrêt sur image de deux portraits à l’huile, dont Giri Nari, grand Saint de l’Inde. Une œuvre, « impression du soleil levant » sera exposée cet automne à la résidence d’été de la cité impériale du japon.

    Pourquoi l’Asie ?

    « l’Asie est mon influence racine de l’Etre dans l’art. Des encres de la Chine aux espaces silencieux du Japon, je travaille parfois à l’ombre des grands maîtres Indiens.

    De là je tire sûrement quelque chose du japon, quant au lyrisme, il est très Chinois dans l’âme, seul les cadres diffèrent. »

    Zao Wo Ki !!! c’est du Zao Wo Ki !!! et bien non, elle ne le connaissait même pas.

    L’inspiration de Mu Tranier-Alaux rejoint spontanément celle des très grands : elle joue avec les lumières et les techniques comme un enfant qui s’émerveille de ce qu’il découvre. Chaque nouvelle oeuvre est un pas de géant vers une destinée prometteuse.

    Mary Ducasse

    « Je suis tombée sous la lumière d’un phare, Et les oiseaux avaient leurs ailes, L’eau semblait ruisseler des caniveaux… … Je ne me souviens que de cette vague impression d’abandon Et de l’Amour qui m’enveloppait. » La feuille morte. Mu

    Pour en savoir plus sur Mu Tranier-Alaux vous pouvez cliquer sur « mu sa vie, son œuvre »


  • Polygamie d’asie!

    Polygamie d’asie!

    Carnets de voyage en asie, mariage à Bali ou la polygamie aux yeux bridés !

    – Carnets de voyage en asie

    Voyage à Bali / Marina

    Traditions Hindouistes et Mariage Balinais ou Polygamie s’Asie.

    On ne revient jamais indemne d’un voyage, surtout quand l’on revient d’Indonésie. Chaque culture, chaque rencontre nous enrichit et élargit notre ouverture d’esprit. Lors de mon premier séjour à Bali, je suis rentrée en France avec la nostalgie d’un paradis perdu, d’une île sereine ou les gens souriants semblaient en harmonie avec la nature.

    Je m’y suis sentie si bien que j’ai décidé d’y revenir trois semaines, en Mars 2008, pour y découvrir d’autres îles et surtout revenir à Bali.

    J’ai préparé mon voyage en étudiant des guides. Je souhaitais faire les volcans de Java le Bromo et le Kawah Ijen, puis Lombok et les îles Gili pour découvrir les fonds marins, faire de la plongée et enfin Bali pour aller à la rencontre de ses habitants. Ce fut avec l’aide d’un guide local francophone : Gusde que j’ai pu organiser ce voyage en communiquant avec lui par internet.

    Il s’est occupé de la logistique du voyage : réservations d’hôtels , de train et de voitures pour effectuer mes excursions à Java et Lombok.

    Grâce à lui j’ai pu rencontrer à Bali sa famille, un grand prêtre du nord de l’île, et assister à un magnifique « mariage traditionnel Balinais ».

    J’ai également profité de la région d’Ubud connue pour son artisanat et ses nombreux artistes. Je suis allée dessiner avec Dolit un célèbre peintre miniaturiste du style « Keliki » un art ancestral qu’il transmet en l’enseignant aux enfants de son village.

    Il y a beaucoup à dire sur la culture hindouiste dont j’ai perçu une facette surtout à la fin de mon voyage au contact des locaux dans le nord de l’île et dans la région d’Ubud.

    J’ai passé une journée chez un grand prêtre très respecté des balinais. Et tandis qu’il recevait la visite de ses concitoyens venus de très loin pour le consulter, j’ai observé avec émerveillement ses deux femmes qui façonnaient avec agilité de magnifiques offrandes. Elles les préparent ainsi à longueur de journée avec de la pâte de riz, des fruits et des feuilles de palmes tressées. Celles-ci sont ensuite présentées aux dieux puis après la cérémonie et les prières elles seront mangées par la famille. Seules les femmes issues de la caste des prêtres peuvent réaliser les offrandes les plus élaborées dont elles connaissent les secrets de fabrication.

    Ce jour là, le prêtre à également reçu la visite d’un confrère venu d’un autre temple pour l’interroger. Son savoir est grand et reconnu par tous les prêtres qui n’hésitent pas à venir le consulter. On l’appelle le « Pedanda » du nord de Bali. Dans sa famille issue de la caste des prêtres, le grand père et l’arrière grand père l’étaient également. Il utilise encore des manuscrits en sanskrit qui datent du XVIII siècle et autres objets précieux qui se transmettent de génération en génération. Chaque personne venant le voir doit faire des offrandes aux dieux, poser ses questions (jour du futur mariage, astrologie, problèmes à résoudre etc.…), assimiler la réponse, échanger avec lui, puis à la fin de la consultation, offrir un don au prêtre en remerciement. C’est ainsi qu’il a reçu en cadeau plusieurs pierres étonnantes offertes par ses fidèles.

    Avant de décider de les monter en bagues, il a longuement médité sur chacune des gemmes.

    Chaque pierre représente un dieu hindouiste, une énergie, une fonction. Ces bagues sont devenues des amulettes protectrices.

    La pierre rouge est une racine de rubis en forme de cabochon et représente Brama et protège sa famille.

    Une pierre cabochon noire aux reflets verts représente Shiva, elle est protectrice.

    La dernière pierre, la plus étrange un cabochon noir avec des effets moirés comme des nuages, qu’il nomme « akik », peut s’apparenter à une obsidienne noire, une pierre volcanique.

    Celle-ci aurait plus de pouvoir que toutes les autres car elle représente Vishnu et le protège de la magie noire. Il la porte donc à chaque fois qu’il doit partir de chez lui pour se protéger.

    Le lendemain, j’ai assisté au mariage de Sofi et Komang.

    Le mariage Balinais se déroule en deux jours et j’ai assisté à la deuxième journée. Le matin, tous les invités arrivent chez le marié vers dix heures du matin. Au bout de quelques heures toutes les offrandes sont apportées sur l’autel qui a été dressé dehors sous un auvent. Les mariés, après avoir médité et prieé avec le prêtre du village, partent vers le village de l’épouse et sont suivis de toute la famille et de leurs amis.

    Cette dernière peut habiter très loin de la maison de son mari. En effet, ce jour là, nous sommes montés très haut dans la montagne au cœur d’une forêt tropicale rafraîchissante. Au cours de notre ascension, je me suis demandée comment ces deux personnes avaient pu se rencontrer. Leur histoire est à l’image d’un conte pour enfant : la jeune fille soufrait d’une maladie incurable et c’est en allant voir un guérisseur réputé, très loin de chez elle, qu’elle a rencontré son futur mari. Celui-ci faisait partie de la famille de ce guérisseur. Et depuis ils ne se sont plus quittés.

    Mais ce beau mariage n’aurait pas pu voir le jour sans la tolérance légendaire des Indonésiennes. En effet, la encore, les différences culturelles sont étonnantes entre les Occidentaux et les Hindouistes. Tandis que les Musulmans et Hindouistes partagent un point commun : celui de pouvoir épouser plusieurs femmes, les Hindouistes ont eux, encore l’avantage de pouvoir avoir des « maîtresses officielles ». Le marié faisait peur aux balinaises car il entretenait depuis 5 ans des relations avec une jeune femme allemande. Celle-ci ne souhaitait pas vivre à Bali et venait souvent en vacances revoir son amoureux. Bien qu’elle ait décidé de vivre en Allemagne, elle a accepté par la suite de devenir sa maîtresse officielle. Aujourd’hui sa photo trône sur un mur parmi d’autres membres de la famille de Sofi.

    Bien que les Balinais soient fiers d’avoir une femme ou une maîtresse étrangère à la peau blanche, tous ne peuvent pas s’offrir ce luxe ! Certain Balinais dont la caste est élevée comme celle des Prêtres située au dessus ce celle des Rois ne pourront jamais se marier avec une étrangère sans que cela ternisse leur image.

    Arrivés dans le village de la mariée, de nouveau le rituel des prières reprend dans tous les autels de la famille situés sur le toit de la maison et sur la montagne embrumée. Pendant ce temps les invités patientent et discutent les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Ce jour la pour respecter leur tradition je m’étais habillée en sarong traditionnel avec la ceinture et une chemise. Quand on est enveloppé dans le sarong, il est difficile pour une femme d’être dans une autre position qu’assise ou debout. Les gestes sont assez limités. Les hommes eux nouent leur sarong en éventail ce qui selon eux permet de différencier la silhouette de l’homme et de la femme. Les hommes se sont donc regroupés autour d’une bouteille d’Arak et l’alcool aidant, ils plaisantent, chantent, et dansent entre eux. En tant qu’invitée et photographe improvisée, j’ai eu le privilège de goûter cet alcool assez fade, ce qui les rendait hilares. Enfin vers 16h de l’après midi, la famille transporte toutes les affaires personnelles de la Mariée jusqu’à son oreiller préféré dans sa future maison. De retour dans la maison de son époux, la cérémonie finale peut commencer. Elle est célébrée par le plus grand prêtre du nord de l’île, celui que j’avais rencontré le jour précédent.

    Dans les vapeurs d’encens, les rituels de prières et les offrandes dressées sur l’autel rouge et or, la cérémonie se déroule entrecoupée par les mélopées du prêtre et du son hypnotique d’une cloche. Une de ses deux femmes prêtresse l’assiste tout au long de la cérémonie. Les époux échangent enfin l’eau et la nourriture symbolique en croisant leurs mains en signe de partage durant toute leur vie. C’est sur ces belles images d’amour que s’achève cette belle journée partagée avec les balinais. La mariée et le marié parés comme des dieux vivants, commenceront des le lendemain leur première journée de mari et femme. Je suis restée longtemps émerveillée par la magie des rituels et des décorations très colorées façonnées par les femmes et prêtresses pour séduire les dieux et ainsi attirer le bonheur et la félicité propre à l’Asie. C’est pour cette raison d’ordre religieux que les Balinais ont particulièrement développé les arts décoratifs. Et pour l’artiste que je suis, cette île possède un trésor de talents ! Avant de repartir en France, faites un tour sur le marché d’Ubud ou vous trouverez un éventail de tout ce qui se fait en Indonésie au meilleur prix. Et laissez vous séduire par les danses balinaises traditionnelles rythmées au son du gamelan. Bon Voyage !

    Marina

    Contacts utiles :

    Guide francophone Gusde en contact avec d’autres agences de voyage à Bali et Lombok propose un voyage sur mesure : 08 12 39 45 513 gusde_ibg@hotmail.com

    Artiste Dolit, organise des excursions autour de son village, vers Ubud et découverte de son art traditionnel : 08 15 57 91 433

    Agence Bali passion, tenue par des français pour créer un voyage à la carte

    Motorcycle Diaries in asia, marriage or polygamy in Bali with slanted eyes!

    – Motorcycle Diaries in asia

    Bali trip / Marina

    Traditions and Hindu Balinese Marriage or Polygamy is Asia.

    You never unscathed back from a trip, especially when we go back to Indonesia. Every culture, every encounter enriches us and expands our openness. On my first trip to Bali, I went to France with the nostalgia of a lost paradise, a serene island or the smiling people seemed in harmony with nature.

    I felt so good that I decided to come back three weeks in March 2008, to discover other islands and especially back to Bali.

    I prepared my trip by studying books. I wanted to do the volcanoes of Java Bromo Kawah Ijen and then Lombok and the Gili Islands to explore the seabed, scuba dive and finally to Bali to meet its inhabitants. It was with the help of a local guide: Gusde I could organize this trip by contacting him via the Internet.

    He took care of the logistics of travel: hotel reservations, train and car to make my trips to Java and Lombok.

    Thanks to him I got to meet his family in Bali, a high priest of the north of the island and watch a beautiful ‘traditional Balinese wedding.  »

    I also enjoyed the Ubud area known for its handicrafts and its many artists. I went to draw with a famous miniaturist painter Dolit like « Keliki » an ancestral art that transmits the teacher to the children of his village.

    There is much to say about the Hindu culture of which I perceived a facet especially at the end of my trip in contact with the premises in the north of the island and the Ubud area.

    I spent a day in a large well respected Balinese priest. And while he was visited by his fellow citizens from far and wide to visit, I observed with amazement that shaped his two wives with agility beautiful offerings. They prepare well all day long with rice paste, fruit and leaves of woven palms. These are then presented to the gods and then after the ceremony and prayers they will be eaten by the family. Only women from the caste of priests can perform the most elaborate offerings they know the secrets.

    That day, the priest also received a visit from a colleague came to another temple for questioning. His knowledge is great and recognized by all priests who do not hesitate to come and visit. It’s called the « Pedanda » of northern Bali. In his family after the caste of priests, grandfather and great grandfather were also the. He still uses Sanskrit manuscripts dating from the eighteenth century, and other precious objects that are transmitted from generation to generation. Each person must see coming to make offerings to the gods, ask questions (future wedding day, astrology, etc. to solve problems …), understand the answer, talk with him, then at the end of the consultation, make a donation the priest in thanks. Thus he was presented with several amazing stones offered by the faithful.

    Before deciding to mount the rings, he has long meditated on each of the gems.

    Each stone represents a Hindu god, an energy, a function. These rings have become protective amulets.

    The red stone is a ruby cabochon root and Brama represents and protects his family.

    A black stone cabochon with green highlights represents Shiva, it is protective.

    The last stone, the strangest black cabochon with moiré effects like clouds, which he calls « akik » can be likened to a black obsidian, a volcanic stone.

    This would have more power than all the others because it represents Vishnu and protects the black magic. So he carries each time he has to leave his home for protection.

    The next day, I attended the wedding Sofi and Komang.

    Balinese wedding is in two days and I attended the second day. In the morning, all guests arriving at the bridegroom’s about ten in the morning. After a few hours all the offerings are made on the altar that was erected outside under an awning. Married, after meditating and prayed with the village priest, go to the village of the bride and are followed by all the family and friends.

    The latter can live very far from the house of her husband. In fact, that day, we climbed high into the mountains in the heart of a refreshing rainforest. During our ascent, I wondered how these two people had been able to meet. Their story is like a children’s story: the girl was suffering from an incurable disease and that is by going to a famous healer, very far from home, she met her future husband. It was part of the family of the healer. And since they have more left.

    But this beautiful marriage would not have been possible without the legendary tolerance of Indonesians. Indeed, again, the cultural differences are striking between Hindus and Westerners. While Hindus and Muslims share a common point: to be able to marry several wives, Hindus have them, yet the advantage of having « official mistresses. » The groom frightened the Balinese because it kept for 5 years with a young German woman. It did not wish to live in Bali and often came on vacation to see his lover. Although she has decided to live in Germany, she agreed later to become his official mistress. Today his picture on a wall throne among other family members Sofi.

    Although the Balinese are proud to have a woman or a foreign lady with white skin, not everyone can afford this luxury! Some Balinese caste whose high priests like this one located above the Kings could never marry a foreigner without this tarnish their image.

    Arrived in the village of the bride, again the ritual prayers up in all the altars of the family on the roof of the house and on the misty mountains. Meanwhile the guests waiting patiently and discuss the women on one side and men on the other. That day to respect their tradition myself I was dressed in traditional sarong with belt and a shirt. When one is wrapped in sarong, it is difficult for a woman to be in a position other than sitting or standing. Gestures are rather limited. The men themselves forge their sarong fan which they believe helps differentiate the silhouette of man and woman. The men are grouped around a bottle of Arak and the alcohol, they joke, sing and dance together. As a guest and improvised photographer, I had the privilege to try this rather bland alcohol, which made them hilarious. Finally around 16h in the afternoon, the family carries all the belongings of the Bride to his favorite pillow in her future home. Back in the house of her husband, the final ceremony can begin. It is celebrated by the largest North Island priest, whom I had met the previous day.

    In the fumes of incense, ritual prayers and offerings on the altar erected red and gold, the ceremony is interrupted by the chants of the priest and the hypnotic sound of a bell. One of his two women priestess assists throughout the ceremony. The couple finally exchanged water and food symbolic crossing their hands in a sign of sharing all their lives. It is on these beautiful images of love that ends this beautiful shared day with the Balinese. The bride and groom dressed as living gods, to begin the next day their first day of husband and wife. I stayed long amazed by the magic of colorful rituals and decorations shaped by women priestesses and gods to seduce and attract happiness and bliss own to Asia. This is why religious order that the Balinese have particularly developed the decorative arts. And for the artist that I am, this island has a wealth of talent! Before returning to France, try the Ubud Market where you will find a range of all that is done in Indonesia at the best prices. And let yourself be seduced by traditional Balinese dances punctuated the sound of gamelan. Have a good trip !

    Marina

    Useful contacts:

    Gusde speaking guide in contact with other travel agents in Bali and Lombok offers a customized trip: 08 12 39 45 513 gusde_ibg@hotmail.com

    Artist Dolit, organizes excursions around his village to Ubud and discover its traditional art: 08 15 57 91 433

    Bali Agency passion, held by the French to create a trip to the map

  • Cauchemar pékinois (histoire vraie)

    Cauchemar pékinois (histoire vraie)

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Voilà comment a commencé le cauchemar pékinois. Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir.

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Deuxième partie du cauchemar pékinois

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Troisième partie du cauchemar pékinois

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    HV

    Tribulations Pekinese or the nightmare of the stomach!

    Tribulations Pekinese or the nightmare of the stomach! Tribulations Pekinese.

    Beijing suburb, 30 ° in the shade, my friend conditioning diffuse its benefits. It is 10:32 p.m. in this beautiful 4 star hotel where wealthy Chinese with high purchasing power snort in the huge ornate lobby. Deep armchairs tenderly hold me prisoner, a delicate music, a soporific nothing vampirizes my wandering mind, I’m in my case: I absolutely do nothing. Suddenly I hear my name burst like a bomb through my brain languid and shear my eardrums. I see suddenly pulls away to wing the moments of peace and quiet: you need my services.

    Audi A6 and his driver, the Chinese businessman, two Chinese and the road looming before me in a nocturnal nightmare, 120kms / h, 140, 160, 180 on the national. Nothing stops us or continuous yellow lines as we ride shamelessly, even going for several minutes ride against the tide for us not fall back at the last moment under fire for fire vehicles coming in the opposite direction, or the teeming traffic colorful vehicles. Soon on the highway, the Audi takes speed, flies to over 200kms / h before being deported on the emergency lane where she weaves between cars without ever slowing down.

    In the car, everything seems normal, occupants, indifferent to this fantastic ride, chatting quietly. I sweat profusely, stomach and legs together, buttocks as elsewhere, the eyes alert and really not proud.

    Suddenly the car brakes in a squeal of tires and stopped. Unbelievable just the intersection of a highway exit ramp. The cars parading on our right, on our left like bullets « Kalashnikof » skimming us as sharp blades … Our last day came, I see carried away by the howling and roaring cohort traffic hateful, farewell cows, calves, pigs. Without a glance, one of the passenger opened the door, out of the car, we made a cheerful hello and disappears as blown away by night! After this unexpected stop, the powerful Audi in a manly start, rushed back into a terrifying and frightening race against time.

    Beijing and its teeming streets we finally welcome. The sedan feline sneaks in the heart of this unruly crowd. After difficult negotiations, we place the other person near the square « Tiananmen ».

    The Audi raging flows out of town and took it through the night like a wild beast in the jungle of cars. Again we frôlons guardrails to over 200. The big boss speaks neither English nor French and courteous looks of the seminar I address myself answer with a tight smile and full of teeth. The driver, an arm of the window, sometimes throws me in the rearview mirror cattle and suspicious look.

    Soon we stop and the boss made me sign that he wants to invite me to enjoy a meal to celebrate the success of the negotiations. At that moment, the sky fell on my head and the ground from under the feet. In the hotel I was already served me a gargantuan dinner and this one did not let my stomach any place, even for a dwarf peanut.

    Unable to deny the risk to offend my host. Here I am plunged into the worst nightmare, that of the Périgord goose that one is about to gorge, to extract the liver. Usually walk into a restaurant would have favored me, but tonight I feel strange to go into a slaughterhouse.

    My guest tricked his driver, minion, henchman or servant, illico presto control a multitude of dishes with unpronounceable names. Suddenly on the table are scrambling sheep ribs, soups, meat sauce, cooked rice … I really want to run away this food so uninviting, the nightmarish smell that colonizes my nostrils until vomiting: I’m trapped in bienséance.Des chops 30cms pretend to eat with relish, soy slices snack in a grin, beef to enjoy with disgust, soup gerber smiling, purgatory on earth is Chinese. As soon as my obstinacy room starts to falter, my host fixed me with a look filled with reproaches and breathes through a significant grunt to overcome my mind, a new force to appear satisfied and happy.

    My only desire, run away from this Spanish inn in Chinese pardon, to a country where they would die of hunger alone in the shade of a leafless tree without fruit.

    I then use all the tricks for contented smile, hide my disgust. Therefore I throw meat under the table, I dig slyly my bowl of rice with my fingers, I trim the chops on one side and pretending, for the staging, enjoy this terrible meal. The driver, looking down, dumpy food mountains and serves me non-stop coca bumpers. Between 2 satisfied burps, « big boss » very nice moreover, engulfs countless exotic dishes by throwing on the table all the bones, skins, the remains and soon this one hardly looks at a sky Cemetery opened. Not one word will be exchanged because of the language border, mouth noises to compete with the decibels of hard rock concerts, nothing but pure friendliness. I feared particularly the Asian dessert not suitable for European palace. My stomach in a last gasp of agony, naturally waved the white flag, unable to withstand the coming onslaught of Chinese gastronomy.

    Sauvé, no exotic sweets, big boss suddenly I’m up and out of the restaurant. A handful of frank and friendly hand and my 2 friends disappear into the night as they came.

    My stomach, still shaken by fear of speed and too full of food, begins to intone a string of greedily rototos liberating and joyful.

  • Dentier chinois ( Histoire vraie).

    Dentier chinois ( Histoire vraie).

    Le vol plané du dentier ( Histoire vraie et humour).

    Le vol du dentier chinois

    Avec une bande de copains nous étions partis en Chine pour un séjour touristique en 2000. Très désireux de connaître le Pékin grouillant de vie , nous avions hélé de vrais pousse- pousses Avant toute virée dans cette ville aux « mille surprises » nous nous étions convenu d’un prix global raisonnable.

    original

    Après une promenade des plus périlleuses nous atteignîmes le but de notre escapade : le marché des perles, la Mecque des achats touristiques. Les tireurs de pousse- pousses nous demandèrent le double de la somme convenue pendant la négociation. Le ton monta très vite, nous en français et eux en chinois. Evidemment personne ne se comprenait. En Chine quand l’on parle de chiffres il est facile de s’exprimer en anglais, mais au delà chacun emploie sa langue maternelle.

    Un chinois plus énervé que les autres, clapissait tel un pitbull en colère, crachant des postillons comme un volcan en irruption. Quand soudain son dentier comme une fusée s’arrachant de sa bouche vint atterrir sur le trottoir. A cet instant un silence lourd, au milieu du vacarme de la ville, se fit entendre. Tous nous nous regardâmes… Le propriétaire du dentier se précipita sur son bien et plus rapide que son ombre « l ‘enfourna » dans la bouche …La trêve terminée la négociation reprit de plus belle.

    Dentier chinois voyageur!!!

    _ HV

    Copyright © 2006-2009 – Tous droits réservés

    Hover denture (True story and humor).

    The flight of dentures Chinese

    With a group of friends we had left China for tourism in 2000. Anxious to know the Beijing teeming with life, we hailed real pusher shoots Before any trip in this city of « a thousand surprises » we had agreed Overall a reasonable price.

    original

    After a walk of the most dangerous we reached the goal of our trip: the pearl market, the Mecca of tourist purchases. Shooters shoots pusher asked us double the agreed amount during negotiation. The tone went very quickly, we French and them in Chinese. Obviously nobody understood. In China when we talk about numbers it is easy to speak English, but beyond everyone uses his mother tongue.

    Chinese edgier than others, such clapissait pitbull angry, spitting postillions like a volcano eruption. Suddenly his dentures like a rocket tearing his mouth came to land on the pavement. At that moment a heavy silence, amid the din of the city, was heard. All we looked … The owner of the denture rushed to her well and faster than his shadow « the stuffed » in the mouth … The truce ended negotiations resumed more belle.é