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  • SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

    SANYA, la magnifique, vous donne rendez- vous !

     « SANYA, l’île de Hainan, vu par des Français »

    La CHINE, un pays lointain et mystérieux qui laisse l’esprit vagabonder à travers des images, des senteurs et des couleurs et qui nous invitent au voyage. Située à l’extrême sud de la Chine, Santa, ville touristique, sait accueillir les occidentaux chaleureusement dans la douceur délicate de son climat tropical si propice aux rêves les plus doux.

    Des photographes français ont su immortaliser « l’essence » même de l’île de Hainan. Au travers de leurs objectifs aux ressentis différents, ils ont réussi à transcender et à immortaliser la beauté de cette île.

    Merci aux photographes sans lesquels rien n’aurait été possible :

    - M.CHATELIER Patrick
    - M.CHAUVEAU Nikola
    - M.ESCUDIER Alain
    - M.PARDESSUS xavier
    - M.PICARD Pascal.

    Au travers de ces photos délicates et expressives, les voyagistes sauront immédiatement que « SANYA, l’île de Hainan, est une destination de rêve pour les occidentaux à la recherche de douceur, d’exotisme et de beauté. La tradition omniprésente, la nature luxuriante, créera dans le cœur de Français un cocktail de dépaysement.

     

    Informations :  Selon nos études, Sanya se trouve à latitude nord 18°, donc le point le plus au sud de la Chine. Elle possède des ressources naturelles irremplaçables : Les plages, les tropiques, la nature… Malgré la crise économique en 2009, Sanya a réssisté à la crise, elle a reçu plus de 6 690 000 nuitées, donc une augmentation de 10%, dont beaucoup de touristes français. La délégation de Sanya a bien dit : Sanya est pas seulement à nous, elle est aussi à tout le monde, elle est au profit de toutes les personnes qui souhaitent la connaître et à l’aimer. Bienvenue au Sanya

  • BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE

    BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE

     

    Petite incursion à la cour royale au XVIII ème siècle

    BANQUET ROYAL A LA COUR DE CORÉE : petite incursion à la cour royale au XVIII ème siècle, le temps de fêter les soixante ans de la reine- mère …

    Le vent souffle en rafale. Des tourbillons de feuilles vont et viennent ; le ciel est bas, plombé, gris.

    Ambiance complètement différente dans la salle de spectacle du musée ; Un décor chatoyant, festif, floral ; c’est la reconstitution sur scène de la salle de réception à la cour. En arrière- plan, tâche lumineuse rouge hibiscus, les musiciens jouent un air lancinant qui contribue à nous faire lâcher prise avec le temps.

    Le spectacle se déroule comme un tableau animé. Sur un écran, discret, des informations en français défilent pour présenter les différentes étapes solennelles du banquet.

    On assiste alors à tout le déroulement de la cérémonie, très codifié et cérémonial, et entrecoupé de moments plus dynamiques, où la musique s’anime sur un trois temps et permet aux danseuses d’évoluer gracieusement sur la scène. En final, la danse de la grue et du lotus clôture de façon un peu plus active le déroulement de la cérémonie.

    Un peu déroutée au départ, je me suis finalement laissée emporter dans cette frise très esthétique. Les costumes sont superbes, les déplacements élégants et raffinés, le temps s’efface devant la tranquillité des rituels qui se succèdent ; on flotte alors comme ces danseuses qui donnent l’impression de marcher sur un tapis de nuages …

    Pour les curieux, un petit prospectus distribué avant le spectacle donne quelques informations supplémentaires sur la culture artistique traditionnelle en Corée ; musique et danse y sont à l’honneur.

    Ce soir- là, en sortant, les couleurs ont perduré dans la nuit, sensation très agréable et que j’ai prolongée autour, non pas d’un banquet royal, mais d’un dîner fort sympathique avec mon rédacteur en chef, en toute simplicité !

  • Papaye géante, un fruit délicat et plein d’exotisme

    Papaye géante, un fruit délicat et plein d’exotisme

     Papaye géante

    est un fruit exotique qui peut se déguster en dessert ( au sirop) ou en salade (la fameuse salade de papayes) . Fruit saisonnier il n’est pas toujours bon…affaire à suivre. Dans les sorbets il prend toute sa splendeur gustative. Avant la papaye était rare  et chère, aujourd’hui ce fruit est accessible à toutes les bourses. On trouve aussi de la papaye sous forme de fruits confits.
  • Pho ou soupe tonkinoise en images (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Pho ou soupe tonkinoise en images (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Pho ou soupe tonkinoise en images (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    pho la recette ou soupe tonkinoise (recette traditionnelle bourgeoise)

     

    .Une recette dérobée à ma maman de 95

    ans. A cette époque les femmes de la bourgeoisie vietnamienne, étaient obligées d’apprendre la cuisine afin de satisfaire aux futurs époux. Cela se passait dans les cuisines des belles demeures et les jeunes filles avaient à leur disposition des cuisinières attachées à la famille. Ces recettes étaient jalousement gardées.

    Ingrédients

    - 1kg 300 de plat cote pas trop gras

    - 500 g de viande rouge à steak découpée en fines lamelles

    - 1 gros os à moëlle

    - 3 ou 4 bouillons de bœuf

    - 1 c à café rase de cinq parfums

    - 1 gingembre frais écrasé

    - 2 oignons crus coupés en fines lamelles

    - 1 oignon grillé

    - 3 ou 4 c 0 soupe de sauce de poisson- 1/3 c à café rase de sel

    - vermicelles de riz vietnamiennes (taille medium) que vous laisserez au préalable trempé dans de l’eau froide

    - persil chinois ou coriandre coupé grossièrement

    - 3 ou 4 anis étoilés

    Préparation

    - remplir à demi d’eau une grande casserole de la taille d’une cocotte minute et y ajouter …Os à moelle +plat cote +gingembre écrasé +cinq parfums +l’oignon grillé + sel +l’anis étoilé

    Mettre à feu fort et écumer
    - quand il n’y a plus rien à écumer rajouter…le bouillon de boeuf préalablement fondu dans de l’eau chaude +la sauce de poisson et laisser mijoter à feu moyen.

    Goûter le plat cote et dès que vous estimerez qu’il est cuit, cad à votre goût, votre bouillon sera ok.
    - 1/2 h avant de servir, pour faciliter le service, disposer dans une assiette la viande rouge, l’oignon cru, le persil chinois et le plat cote débité en fines lamelle.

    - retirer les vermicelles de riz de l’eau froide, les cuire, les égouter et les mettre dans chaque bol.

    - mettre ensuite par dessus le plat cote+ la viande rouge et verser le bouillon par dessus

    - rajouter ensuite l’oignon cru +le persil chinois et avant de servir une petite rasade de poivre

    .

    – j’adore préparer le pho- j’aime sentir le pho- je déguste le pho

    Recette de Mamie Merluche

    La cuisine asiatique est facile

     Si vous avez une recette asiatique facile et délicieuse, n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

     

  • Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Porc au caramel (cuisine vietnamienne, recette vietnamienne)

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    - Recette du Porc au caramel

    Les ingrédients :
    3 gousses d’ail
    500g d’échine
    5 cuillérées à soupe de sauce de poisson (Nuoc mam)
    5 cuillérées à soupe de caramel
    1 cuillérée à soupe de sucre

    La préparation :
    D’abord faire chauffer à feu moyen une poêle avec de l’huile et l’ail, dès que ce dernier commence à roussir mettre le porc coupé soit en lamelles, soit en petits cubes …C’est selon votre désir personnel .
    Quand la viande est à moitié cuite vous ajoutez le caramel, la sauce de poisson et le sucre.

    A ce moment précis le tout forme un amas pas très ragoûtant comme de la lave en ébulition.

    Vous laissez à feu doux en remuant régulièrement…le tout va réduire et la viande prendra une belle couleur dorée à souhait. N’hésitez pas à goûter et rajouter une cuillérée de ….ou de … selon votre goût.

    Si la sauce finale vous semble trop épaisse, à vous de rajouter une larme d’eau.

  • Les Enfants du Mékong

    Les Enfants du Mékong

    Les Enfants du Mékong, une association qui donnent aux enfants des perspectives d’avenir, un futur des plus clair, et aussi une vraie enfance. Le premier droit des enfants c’est d’avoir des droits et particulièrement pouvoir accéder à la culture et à l’éducation.

    Nous sommes allés les voir à Asnières: ambiance décontractée, conviviale.  Autour d’un déjeuner nous pûmes parler des différentes actions des Enfants du Mékong. Puis ce fut la visite des locaux. Nous avons ressenti à l’association les Enfants du Mékong ce désir de bien faire, d’aller de l’avant, d’aider, de soutenir  et surtout essayer d’améliorer la condition des enfants d’Asie.

    Oui à souligner aussi que les Enfants du Mékong ont une gestion très rigoureuse et que les frais de fonctionnement sont réduits au minimum; c’est effectivement un point important à noter!

    RENÉ PÉCHARD, LE FONDATEUR

    L’histoire d’Enfants du Mékong commence comme un conte de fées. « Il était une fois … » un dentiste de Vientiane recueille sur le pas de sa porte deux enfants qui vivent dans la rue. Ils ont faim et ne peuvent pas aller à l’école. Convaincu « qu’il y a plus de joie à voir un enfant à l’école que dans la rue », René Péchard décide d’accueillir ces enfants et les place dans un internat à Xiang Khouang : le pensionnat Saint-Joseph. Peu après, approchent la fin de l’année et la fête de Noël. Voulant venir en aide au foyer de ses pupilles, René Péchard lance un appel aux fabricants français de couvertures. Dans un élan de générosité, ceux-ci décident de faire un don de 100 francs en plus des couvertures envoyées à monsieur Péchard. L’association des amis du pensionnat de Saint-Joseph naît de la nécessité de créer une structure pour encaisser ce don. Après plusieurs étapes, l’association deviendra « Enfants du Mékong » en 1977.

    ENFANTS DU MÉKONG, UNE ÉCOLE DU BONHEUR

    Enfants du Mékong répond depuis 1958 à l’appel de bénévoles locaux et agit auprès des enfants et familles les plus pauvres et les plus vulnérablesEnfants des rues et des bidonvillesenfants porteurs de handicapspopulations isoléesréfugiésenfants issus de minorités ethniqueséducation des jeunes filles

    On nous demande souvent quelle est notre ambition ? Notre conviction, c’est que les enfants pauvres et souffrants qui nous appellent à l’aide peuvent être des modèles exemplaires pour leur pays. C’est pourquoi il faut les accompagner à se construire intellectuellement mais aussi affectivement et moralement afin de devenir des adultes responsables et soucieux du bien commun.

    Guillaume d’Aboville, directeur général

     

    « Enfants du Mékong est une association de parrainage, qui permet à 23 000 enfants pauvres d’Asie du Sud-Est d’aller à l’école. Les enfants parrainés vivent dans 6 pays : Vietnam, Birmanie, Cambodge, Thaïlande, Philippines et Laos.

    Le parrainage est un soutien concret et efficace pour un enfant.

    -C’est un soutien financier : pour 28€ par mois (déductibles à 75%, soient 7€ par mois après déduction fiscale), vous permettez à votre filleul d’acheter son matériel scolaire, ses livres, de payer le bus ou un vélo pour aller à l’école. Un petit complément va également à sa famille pour lui permettre de compenser le fait que son enfant ne travaille plus.

    -C’est un soutien moral : en envoyant des lettres à votre filleul, vous l’encouragez à poursuivre sa scolarité, lui permettez de s’ouvrir au monde et de reprendre confiance en lui.

    Sur place, nos bénévoles locaux sont épaulés par des volontaires français. Ils s’assurent ensemble que l’argent est bien utilisé, et suivent votre filleul au mieux pour l’aider à grandir. L’association Enfants du Mékong est labellisée Idéas, un organisme indépendant qui s’assure de la bonne gestion, la bonne utilisation des fonds et de l’efficacité de l’action.

    Plusieurs dizaines d’enfants attendent aujourd’hui un parrain ou une marraine. Lancez-vous dans cette belle aventure humaine !

    Enfants du Mékong est une organisation non gouvernementale soutenant l’éducation d’enfants issus de familles très pauvres et des projets de développement durable liés à la protection de l’enfance et à la scolarisation, dans les pays du Sud-Est asiatique bordant le fleuve Mékong ainsi qu’aux Philippines.

    Comment les contacter: Téléphone : 01 47 91 00 84

  • « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier , Jean-François Larrieu

    « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier , Jean-François Larrieu

    Jean-François Larrieu en solo : Lumières de vies | 生命之光 | Lights of Lives

    Du 7 au 23 janvier 2021

    Lieu: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris

    Un article qui va paraître dans le prochain numéro de l’Univers des Arts, en kiosque la semaine prochaine.

    Particulièrement actif sur le plan artistique mais
    aussi social depuis le début de la crise sanitaire,
    Jean-François Larrieu démontre encore une fois
    ce que le plus pur amour de l’art est capable de
    produire de bon pour soi comme pour autrui.

    Emission sur Mandarin TV dans l’émission « Le Pont des Arts » avec Jean-François Larrieu, autour de son exposition « Lumières de vies » à la galerie Francis Barlier.
    Au printemps 2015, nous réalisions une
    entrevue de Jean-François Larrieu
    dans laquelle se découvrait avec une
    belle précision, la manière dont cet artiste vit
    en constante tension entre le besoin de créer
    dans la solitude de son atelier, et un appel
    viscéral à participer à la course du monde,
    à se mêler à ses pairs et à agir dans le siècle.
    La simplicité dont le charismatique président
    de la Fondation Taylor, – entre autres
    engagements –, usait alors pour décrire sa
    vision du rôle de l’artiste dans la société,
    portée par la profondeur de son rapport à
    la création, ne pouvait alors que susciter
    une forme rafraichissante d’optimisme
    pragmatique, un recul constructif sur l’art
    d’agir.

    En cette amorce de nouvelle décennie, alors
    que tous les phénomènes les plus anxiogènes
    des dernières années ont subitement connu
    une accélération radicale, – et par conséquent
    peut-être un début de résolution –, nous
    retrouvons Jean-François Larrieu en pleine
    possession de ses talents bâtisseurs et plus
    que jamais tourné vers la dimension édifiante
    de son art.
    Ses Lumières de Vies exposées à la Galerie Barlier sont le
    prolongement logique de ses préoccupations premières, aujourd’hui devenues les sujets centraux des débats qui animent nos sociétés.
    Chanter par la couleur et la lumière le foisonnement du
    monde à travers un regard authentiquement poétique, tel est
    son but et sa méthode.
    La nature, l’environnement, les constructions humaines périssables mais touchant du doigt l’éternité globale : rien n’a
    de sens si on n’en contemple pas l’entièreté, la complexité
    qui relie chaque être et chaque chose au réel dans son ensemble. Pour en rendre compte, nul support n’est plus indiqué que celui choisi par Jean-François Larrieu en tant que
    peintre, nulle tribune plus élevée que sa capacité d’agir en
    tant qu’homme et citoyen. Il y a cinq ans, il résumait dans nos
    pages : « J’ai un besoin viscéral de mener les choses à leur terme,
    de produire des résultats tangibles et appréciables par d’autres. »
    En cette période où le regard d’autrui est devenu d’autant
    plus précieux qu’il est devenu plus rare, cette simple affirmation revêt une portée nouvelle.
    Et concernant la lassitude face à l’action qui semble toucher
    un nombre croissant d’artistes, Jean-François Larrieu illustre
    à merveille le vieil adage : audere est facere, « oser c’est faire ».
    Et faire, c’est vivre. ■ Thibaud Josset
    Lieu: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris
  • Thiery Beyne, un photographe amoureux du Vietnam

    Thiery Beyne, un photographe amoureux du Vietnam

    VIDÉO A VOIR ABSOLUMENT

    Thiery Beyne part dans les années 1980 découvrir l’Asie où s’affirme sa passion du voyage et de la photographie. Il a parcouru depuis l’Inde, le Sri-Lanka, la Thailande, la Malaisie, l’Indonésie, le Cambodge, les Philippines, Hong-Kong, Singapour et bien sûr le Vietnam, son coup de cœur. Voilà bientôt 15 ans qu’il sillonne ce pays et le photographie du nord au sud dans ses coins les plus reculés. Marié à une vietnamienne de Hué, Thiery Beyne est en contact direct avec la vie quotidienne et l’authenticité du pays. Être au cœur de la population vietnamienne est pour lui essentiel. De 1995 à 2002, il réalise plusieurs expositions personnelles, à Paris et en région parisienne. En 1997, il est primé au “Nikon Photo Contest International” et exposé à la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Thiery Beyne vit maintenant au Vietnam et aussi en France.

    Prochaine exposition: 

    Festival « aux coeurs du Vietnam » du 6 au 23 Mai 2020 au Cosmopolis de Nantes.

    THIERY-BEYNE

    Thiery Beyne khởi hành khám phá vùng đất Châu Á vào năm 1980, mảnh đất đã làm cho niềm say mê du lịch cũng như đam mê nhiếp ảnh của ông được khẳng định. Ông đã đi từ Ấn Độ, Srilanka, Thái Lan, Mã Lai, Indonesia, Campuchia, Philippines, Hồng Kông, đến Singapore và tất nhiên có Việt Nam, chính là đất nước yêu thích của ông. Vậy là đã 15 năm ông ngang dọc trên đất nước này, ông đã ghi lại những hình ảnh từ nam chí bắc ở những nơi xa xôi hẻo lánh. Thiery Beyne kết hôn với cô gái Huế, ông tiếp xúc trực tiếp với cuộc sống hàng ngày, sự chân thực của đất nước này. Hòa mình vào với người dân Việt Nam đối với ông chính là điều thiết yếu. Từ năm 1995 đến 2002, ông đã có nhiều cuộc triễn lãm ảnh cá nhân ở thủ đô Paris và ngoại ô Paris. Vào năm 1997, ông giành được giải thưởng nhiếp ảnh «Nikon Photo Contest International» và triển lãm ảnh ở phòng trưng bày «La Maison Européenne de la Photographie» tại Paris. Thiery hiện đang sinh sống tại Việt Nam.

    Thiery Beyne began his journey through Asia in the eighties as the ultimate confirmation of his passion for travel and photography. He crossed India, Sri Lanka, Thailand, Malaysia, Indonesia, Cambodia, The Philippines, Hong Kong, Singapore and of course Vietnam, his favorite.

    Between 1995 and 2002,­­­ his photographic work is frequently exhibited in Paris and surroundings. In 1997 he received a prize in the ‘International NIKON Photo Contest’ and his work is exhibited in ‘La Maison Européenne de la Photographie’ in Paris. He is married to a Vietnamese girl from Hue, thus penetrating to the heart of Vietnamese society, a privilege which the tourists cannot enjoy. Today he lives and works as a photographer in Vietnam (Nha Trang), among the indigenous population. To be at the heart of Vietnamese life is essential for him

    Toutes les photos de ce site « VISAGES DU VIETNAM » sont la propriété de Thiery Beyne

    Site de Thiery Beyne

    Thiery Beyne photographe

  • Asie images d’hier et d’aujourd’hui ou le durian une odeur indéfinissable.

    Asie images d’hier et d’aujourd’hui ou le durian une odeur indéfinissable.

    J’adore flâner dans les petites ruelles de Chine, là où est la vie, où vit le brouhaha des cyclos et des gens. J’aime à la fois ces quartiers pas encore aseptisés qui ne demandent qu’à exister.

    Je regarde avec toujours autant d’étonnement ce foisonnement d’étals aux couleurs chamarrées. Des odeurs de fruits exotiques mêlés de fritures. Certains seront, j’en suis persuadé, dégoûtés par ces mixtures d’odeurs et d’autres trouveront comme un air d’exotisme arriver à leurs narines.

    C’est sûr  parfois il arrive que la chaleur donne à ces effluves un semblant de torture chinoise mélangeant avec avec finesse douceur et relents désagréables.  Vous avez dit odeurs, odeurs de Chine et bien vous n’êtes pas les premiers et les derniers touristes occidentaux à me parler de souvenirs déroutants. Sauce de poissons qui vous grattouille désagréablement le nez, poissons fermentés qui vous agressent sans délicatesse ou même odeurs inconnues qui soulèvent le dégoût.

    Voyager en Asie est un voyage au pays des odeurs à la fois sensuelles et délicates mais aussi déroutantes car étranges. Mais connaissez vous ce fruit apprécié en Chine, au Vietnam, en Thaïlande: le durian … Eh bien celui ci dégage une odeur des plus repoussante, mélangeant le beurre rance et la douceur d’un caramel suave. Difficile à expliquer car il faut essayer.

    Et maintenant 3 anecdotes sur le Durian.

     

    1- Ma maman , une gourmande, acheta un jour un durian de qualité, un durian doit sentir mauvais, elle le fit emballer de plusieurs sacs en plastique afin d’occulter les odeurs qui pour elles sont délicieuses. Armées de cette armure anti-odeur voilà ma maman qui se faufile dans le bus. Timide, taille 1m50, elle trouve enfin sa place. De nombreux yeux peu sympathiques la fixent tous dans le bus regardent ma mère avec un air des plus agressif car le parfum exotique malgré l’emballage s’est propagé dans tout le bus. Ma maman lève alors les yeux vers les autre voyageurs et dit en riant jaune, très gênée, la tête dans les épaules: « ça sent mauvais mais c’est  bon ».

     

    2- Sur l’île de Langkawi en Malaisie à l’entrée d’un hôtel de luxe il y avait ce panneau: « Interdit aux chiens et au Durian ».

    3- Afin de nous faire plaisir, une commerçante vietnamienne nous mit dans la bouche du durian et l’une de mes amies hurla et rejetant le met « délicat », elle éructa: » ça pue, c’est dégueulasse, on m’a fait manger de la merde ». Le durian ce fruit apprécié dans toute l’Asie mais c’est un vrai sacrilège!

     

     

  • J’ai quitté le Vietnam comme boat- people, je suis revenu en avion

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people, je suis revenu en avion

    Carnets de voyage en Asie, Vietnam

    Une si longue absence.

    J’ai quitté le Vietnam comme boat- people

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin et je retourne au Vietnam. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Étaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-Kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Le retour au Vietnam

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistais aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué. C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, au Vietnam, dans ce pays où qui m’attend déjà.

    Vietnam je t’aime, Vietnam j’ai besoin de toi, V tu m’a manqué, Vietnam, Vietnam!!!

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