Étiquette : asiatique

  • Rolls-Royce et Bentley à Shanghaï

    Rolls-Royce et Bentley à Shanghaï

    Shanghaï ou le bal des Rolls-Royce et des Bentley

    Shanghaï, la nuit est douce, et dans le « Fortune Hôtel » se prépare un évènement prestigieux. Dans les salons du dernier étage, accessible seulement par un ascenseur privé, une foule de cuisiniers, personnel de salle s’active et dresse pour les convives, des tables royales où seront servis des plats fins et recherchés. Tous savent que les futurs convives investiront bientôt les lieux et ils se préparent, dans une fébrilité toute chinoise, à recevoir avec diligence ces invités de choix.

    Devant l’hôtel illuminé de mille feux, c’est la cohue des grands soirs. La foule des invités, des photographes, des journalistes et des badauds se presse en

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    extase devant ces vieilles dames élégantes et soignées comme de jeunes midinettes.

    Des Rolls-royce, des Bentley, toutes de collection, de belles voitures rares et chères paradent devant nos yeux émerveillés. Elles viennent de loin,

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    des USA, des Pays bas, des Emirats et même de Chine. Elles se laissent admirer comme des stars élégantes et hautaines, pas tout à fait blasées juste un peu distantes.

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    Le temps n‘a laissé que prestige et gloire à ces magnifiques automobiles.

    CCTV est présente et veut participer à cette fête qui marque la frontière entre l’ancienne et la nouvelle Chine car aujourd’hui le luxe et l’argent sont de nouveau des valeurs sûres. Tous les propriétaires et les invités vont bientôt se retrouver autour d’un repas de gala à l’abri de certains regards .

    Au fait, Rolls Royce va embaucher 200 personnes afin de faire face à la demande chinoise. Vraiment rolls-Royce en Chine c’est une vraie histoire d’amour !

    Riton la Banane

  • Dîner en blanc et touristes éberlués

    Dîner en blanc et touristes éberlués

    Diner en blanc et touristes éberlués

    Dîner en blanc

    « Je vais prendre des photos car au pays personne ne me croira ! »

    Que se passe t-il autour de l’Arc de Triomphe ? Que font ces centaines de convives , tous habillés de blanc, dînant sur des tables blanches à même le trottoir ? Ils semblent tous comme chez eux, dans ce lieu prestigieux visité chaque année par des millions d’étrangers venus du monde entier. Du champagne dans des flûtes fines, des chandeliers sur des tables immaculées, des couverts d’apparat et cette impression diffuse de vivre hors du temps qui anime cette scène féérique. Les passants s’arrêtent , par curiosité , par sympathie, ils sont comme happés par cette ambiance d’une autre époque où le rap, les portables paraissent comme incongrus. Un camion de pompier passe et les serviettes blanches tournent comme des « derviches tourneurs » au dessus des convives dans des hourras joyeux et communicatifs. Le Dîner en blanc restera un souvenir touristique inoubliable pour nos amis asiatiques, le Dîner en blanc restera figé à jamais sur leurs photos, le Dîner en blanc voyagera vers leurs contrées lointaines comme une parenthèse dans leur visite parisienne

    De nombreux touristes asiatiques, chinois, japonais… nous posent cette question :  » mais où sont donc les mariés ? « . Ces nouveaux époux doivent- être très riches pour pouvoir s’offrir un lieu si prestigieux pour leur célébrer leur union ! Faut-il encore qu’ils sachent que le blanc est pour nous occidentaux d’une autre signification que pour les asiatiques

    « Mais dites moi, où sont les mariés, ils doivent- être riches !? »

    -Une fois dans l’année, des milliers de convives sont invités pour un  » pic-nic haut de gamme » dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment. Tous vêtus de blanc munis de tables de bridge, de nappes et serviettes blanches etc… les invités se retrouvent pour un dîner hors du commun dans un lieu d’exception pour un moment inoubliable. Le champagne est la boisson qu’il ne faut surtout pas oublier sous peine de paraître ringard. La Concorde, les invalides et cette année , l’Arc de triomphe.

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    To dine in white

    “I will take to photographs bus with the country anybody me will believe ! “

    What does it occur T around the Triumphal arch ? What makes these hundreds of guests, all equipped with white, dining on white tables with same the pavement ? They seem all like on their premises, in this prestigious place visited each year by million from abroad come from whole world. Champagne in fine flutes, candlesticks on immaculate tables, forks and spoons of pageantry and this impression diffuses of living out of time which animates this feeric scene. Passers by stop, by curiosity, sympathy, they are as grabbed by this environment of another time when rap, the portables appear like incongruous. A truck from fireman passes and the white towels turn like “dancing dervishes” with the top of the guests in merry and communicative hurrahs. The To dine in white will remain an unforgettable tourist memory for our Asian friends, the Dîner in white will remain fixed with never on their photographs, the Dîner in white will travel towards their remote regions like a bracket in their Parisian visit

    Many Asian, Chinese, Japanese tourists… us put this question : “but where are thus them married ? “. These new husbands must be very rich to be able to offer a so prestigious place for their to celebrate their union ! It is necessary still that they know that it white is for us Western of another significance that for the Asian ones

    “But say me, where are the grooms, they must be rich person !? “

    - Once in the year, of the thousands of guests is guests for a “top-of-the-range peak-NIC” in a place held secret until the last moment. All vêtus of white provide with tablecloth, bridge tables and towel white etc… the guests are found for a dinner out of the commun run in a place of exception for one moment unforgettable. The champagne is the drink which one should not especially not to forget under penalty of appearing old-fashioned. Agree, the invalids and this year, the Arc of triumph.

  • Enfants chinois, Une journée particulière

    Enfants chinois, Une journée particulière

    Une journée particulière

    Paris reçoit des enfants chinois un jour de printemps.

    Ils arrivent, ils sont là dans les cars qui vrombissent comme des chevaux intrépides. Depuis plus de 3 mois, les enfants du centre de loisirs attendent et préparent cette journée très spéciale qui les transportera pour quelques heures dans un autre univers plein de rires, de couleurs, de chants, de danses, de musique et de dépaysement.

    Ils ont décoré la grande salle afin d’accueillir ces invités de choix qui viennent de si loin, 10 000 kms, pour les rencontrer. Des dessins de bienvenue, des tours Eiffel scintillantes seront des cadeaux appréciés par nos lointains convives. Quand la portière brusquement s’ouvre, l’excitation et l’effervescence font soudain place à un silence religieux.

    Le sourire aux lèvres, une quarantaine d’enfants chinois descendent du car, comme happés par la foule, ils sont incroyables, fiers de venir en France peut- être pour la première fois depuis des générations. Des petits yeux bridés et malicieux balaient l’auditoire subjugué par cette apparition tant espérée.

    Après quelques minutes d’observation, bientôt tous les enfants Chinois et Français jouent ensemble, se chamaillent comme si la langue n’était plus une frontière infranchissable. Les rires fusent, les groupes se forment dans la cour de récréation, tout paraît normal. Bientôt dans le réfectoire, tous s’attablent pour un repas amélioré. De l’eau tiède pour nos amis chinois a été prévue car il leur est impossible de boire glacé ou simplement froid. Ils hésitent un instant devant des plats inconnus et la curiosité restant toutefois la plus forte, ils s’emparent de ces ustensiles si étranges, fourchettes et couteaux, et dégustent ces plats si exotiques. Les petits artistes chinois enfin rassasiés sont fin prêts pour présenter leur show.

    Ils se maquillent, se parent de leurs habits chatoyants et se chauffent afin de présenter leur spectacle. Une fois sur scène ces enfants se transforment immédiatement en vrais professionnels et nous assènent un spectacle époustouflant. Comment pouvions nous imaginer que des enfants puissent atteindre ce degré de technicité et cette maîtrise de leur art. Ils sont incroyables, ils savent tout faire, chanter, danser, jouer la comédie, jongler, faire des acrobaties… Un show à la chinoise qui nous laisse tous pantois et dubitatifs. Encore sous le choc, les spectateurs, adultes et enfants laissent soudain éclater leur joie en faisant une « standing ovation » interminable et empreinte d’émotion.

    Leur route ne s’arrête pas ici car ces enfants artistes, vont faire le tour de l’Europe et offrir gratuitement des spectacles dans les plus grandes villes d’Europe. La séparation reste un moment difficile et des larmes vont couler sur les joues des petits Français et des petits Chinois.

    Une journée a suffi pour faire naître des amitiés et une vraie complicité . Certains enfants ont promis de s’écrire et d’autres de venir un jour revoir leurs petits amis dans l’empire du milieu. Des souvenirs indélébiles vont rester gravés dans les mémoires.

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Reportages Asie en brèves

    Pas des reportages de fond dans cette rubrique, simplement des informations glanées à la volée. N’hésitez pas à nous faire parvenir des petites « news ». Eclairons nos lampions et essayons d’y voir plus clair.

     

    -Pas de mariage, chez les « Mosos » ethnie chinoise des contreforts de l’Himalaya. Des femmes libres, des enfants heureux et pas d’exclusivité dans les rapports amoureux telles sont les règles ancestrales de cette minorité chinoise. Cette société matriarcale préconise avant tout une vraie liberté sexuelle faite de rencontres furtives. Vivre sous le même toit, être jaloux sont des concepts définitivement bannis et considérés comme des maladies graves. Les relations entre femmes et hommes ne sont désormais plus régies par les biens matériels mais simplement par de vrais sentiments. Plus de mari, pas de père, mais une vraie joie de vivre… et ça marche !

    -Les pistes cyclables en Chine vont-elles disparaître au profit des automobiles et engins à moteur ? Le nombre des véhicules pétaradants depuis les 30 dernières années a été multiplié par 20. D’ici à 2020, selon les perspectives les plus sérieuses, le nombre de voitures et de véhicules motorisés pourrait frôler le chiffre faramineux de 130 millions . Les vélos vivent-ils leurs derniers instants ? Où sont les verts ?


    - Les coréens sont devenus « wok-wok » du foot. Elevé au rang de religion nationale, le ballon rond fait aujourd’hui totalement parti du paysage du pays des « matins calmes ». Le foot rend les coréens top marteaux, pardon foo(t), foo(t)… !


    - En Thaïlande, « les nids d’hirondelles » sont des mets très prisés, surtout en soupe. Mais voilà c’est un plat onéreux, extrêmement onéreux. Le prix, environ 1500 euros par kilo, donne des idées lucratives à des promoteurs très particuliers . Des immeubles entiers sont ainsi réservés à ces oiseaux de bon augure. Afin qu’ils se nichent dans ces appartements de « standing », tout est agencé pour les attirer et les fidéliser. Au fait saviez-vous que les d’hirondelles « tissent » les nids avec leur propre salive ! Enfin pour clore ce chapitre cette soupe n’est pas particulièrement goûteuse, elle est juste excellente pour la santé, et non remboursée par la sécurité sociale.


    - Au Royaume uni se pose , actuellement un délicat probléme : le manque de personnel dans les restos indiens, chinois etc… Alors les patrons, pas trop à cheval sur le protocole, s’en vont employer des polonais !!! Eh oui, vous avez bien lu, des slaves, pas des esclaves, des travailleurs des pays de l’est. Evidemment la qualité gustative de ces restos décline. Alors à quand le canard laqué à la Vodka, la Goulash sautée aux champignons noirs ou même le riz parfumés à l’alcool de miel …Il faudra savoir résister à la boisson comme un polonais… Oh my God !!!


    -La roue tourne L’inde du fait de sa très forte croissance et du développement phénoménal de son secteur des hautes technologies, attire des milliers d’occidentaux. Un nouvel el Dorado s’ouvre désormais aux « cerveaux » de notre vieille Europe. La fuite de ces futurs « expats » vers le pays des maharajas n’est qu’un légitime retour des choses. L’Inde, terre mystérieuse, à la culture millénaire reste pour les occidentaux un pays extrêmement attractif.


    - le train sur le toit du monde Une première ligne ferroviaire va permettre de désenclaver la région du Tibet. Longue de prés de 1140 kms, elle culmine en moyenne a plus de 4000 m et les wagons pour les passagers sont pressurisés et disposent de masques a oxygène individuels. Le coût de cette opération culmine aussi à près de 3 milliards d’Euros.

     

  • Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique ou la reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre.

    - A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédac », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Etions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes ?!!!Cette quête de l’absolue intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions mes les asiatiques absolument pas attirants, pas sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture » de cuisine asiatique. Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps.

    plats chinoisQuand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi et des bonnes odeurs de la cuisine asiatique!

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  • Humour asiatique et bouffe en Chine

    Humour asiatique et bouffe en Chine

    Tout les oppose, nord et sud

    Humour asiatique Nord et Sud tout les oppose

    Les provinciaux trouvent que les Parisiens sont trop superficiels , ces derniers n’ont cure de tels paysans , les niçois n’aiment pas la froideur des nordistes qui eux dédaignent la chaleur suspecte des sudistes.

    Dans le brouhaha de la gare Montparnasse j’étais ce jour là en pleine discussion avec une amie chinoise ; elle trouvait les shanghaïens trop radins. Pour les pékinois, m’expliquait elle, être invité par un habitant du sud, en particulier ceux de Shanghaï signifiait rester sur sa « faim » et repartir avec l’estomac vide. Les plats sont présentés dans de minuscules assiettes, et pour ne pas paraître impoli il faut en laisser. Pour les chinois la convivialité passe par un bon repas et un repas ultra léger est très mauvais signe. Pour les pékinois les shanghaïens sont avares et ces derniers pensent que les nordistes ne sont pas très malins ; le principe même du ying et du yang mais qui est le ying et qui est le yang ?

    Et ceci ce n’est pas de l’humour!

    Selon Aiming

  • Calories asiatiques

    Calories asiatiques

    bouffeCuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Asie santé et bien-être

    Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Des études sérieuses nous donnent des chiffres étonnants sur le nombre de calories affectés à certains plats fort connus de la cuisine asiatique et de la cuisine américaine. Evidemment nous allons pas rentrer dans l’explication des calculs judicieux et techniques de nos chercheurs car c’est du chinois pour les simples « pékins » que nous sommes.

    Cuisine asiatique, les calories :

    - Sushi 100 cal
    - Pâtés impériaux 180 cal
    - Riz cantonnais 125 cal
    - Soupe chinoise 120 cal
    - Boulettes de riz 120 cal
    - Sashimi 150 cal
    - Verre de saké 15 cal
    - Bière chinoise 40 cal

    Cuisine américaine, les calories :

    - Pizza 1245 cal
    - Cheese burger 2320 cal
    - Pop corn 370 cal
    - Hot dog 1500 cal
    - Frites no light 1270 cal
    - Menu burger 3140 cal
    - Chips 920 cal
    - Bière américaine 460 cal

    Alors la guerre fait rage entre lourdeur et légèreté, embonpoint et minceur, rototos intempestifs et estomac béat. La balle est dans votre camp, et vous devrez choisir le style culinaire qui s’adaptera le mieux à votre avenir physique et psychologique.

    Pour moi pas de doute possible, le choix est fait illico presto, même si je ne suis pas fort en mathématiques : cuisine asiatique. Je suis un poète car je fais des vers….

    Riton la banane

  • Motard à Pékin

    Motard à Pékin

    dragon chinoisMotard à Pékin est dôlement dangereux

    Motard à Pékin est dôlement dangereux

    - Nous dinions un dimanche soir de janvier avec un ami chinois, journaliste de son état, qui quittait définitivement la France pour retrouver son pays. Un poulet aux olives donnait à cette soirée un air quelque peu estival. Ma fiancée et moi connaissons fort bien la Chine pour l’avoir côtoyée depuis prés de 8 ans.

    moto chineL’empire du milieu change et 7 périphériques entourent désormais cette mégalopole. Traverser Pékin est aujourd’hui une épreuve longue et désagréable. Nous dissertions sur la meilleure façon de se déplacer dans la ville.

    A Paris notre solution était définitivement la moto. Notre convive nous regarda médusé et nous précisa qu’il était interdit de circuler en moto jusqu’au 4ème périphérique. Cette précision nous stupéfia ; ne pas circuler à pékin en moto nous semblait impensable. Effectivement dans nos souvenirs aucune moto dans le coeur de Pékin. Une explication des plus folles et des plus alarmantes nous cloua sur place. Notre convive nous expliqua que la totalité des motards en activité dans les années 80, sauf quelques miraculés, étaient morts dans des accidents du fait de leur imprudence, du non respect du code de la route par les nouveaux conducteurs et de l’expansion démesurée du parc automobile.

    Ca a jeté un froid ! Messieurs de la Sécurité Routière jetez votre dévolu vers l’est où une maladie grave affecte les cyclomotoristes.

    Propos recueillis par HV

  • Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Le photographe à l’objectif  » débridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.



  • Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    Jeep, la voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    La voiture qui monte sur les trottoirs

    Nous étions en été et, comme d’habitude, il faisait chaud et humide. Le ciel était comme à l’accoutumé en cette saison d’un bleu gris, pas de vent, pas même une brise pour se rafraîchir.

    De l’extérieur de la maison venait un brouhaha cotonneux, agitation de la ville engourdie par la chaleur. Dans cette habitation fraîche, un jeune couple vaquait à ses tâches quotidiennes. La jeune femme, petite et menue, portait dans ses bras un nourrisson. Le mari, comme tant d’autres hommes, était à la recherche d’un emploi. Ils n’étaient pas miséreux cependant. Ils avaient de quoi se nourrir et se loger, même sans salaire. Chacun parvenait à satisfaire ses besoins. L’entraide n’était pas un vain mot à cette période.

    Le bruit somnolant de la ville se fit plus présent, se rapprocha, devint plus distinct et l’on entendit, enfin, une phrase qui se détacha ‘Venez voir la voiture qui monte sur les trottoirs…’

    Le couple sortit de chez lui pour voir de quoi il s’agissait.

    ‘- Que se passe-t-il ?
    - Venez voir, il y a des voitures qui montent sur les trottoirs ! Venez voir !
    - C’est pas croyable ! Où ça ?
    - Sur l’avenue principale…’

    Notre couple échangea un regard et sans un mot se dirigea vers l’avenue, laissant leur porte ouverte. Il était inutile de la fermer. Ils ne couraient aucun risque, le vol n’existait pas.

    Le brouhaha devint de plus en plus assourdissant au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient du centre de la ville. Cris, clameurs et applaudissements s’élevaient… L’enfant agrippé à la jeune maman, il leur fallut écarter la masse humaine agglutinée autour de l’avenue pour enfin apercevoir quelque chose…

    Des militaires ! Oui, des militaires. Des blancs, des noirs arpentaient cette avenue, escortés de chars d’assauts, de camions bâchés et de ces bizarres voitures à grandes roues et sans toit qui montaient sur les trottoirs et s’amusaient à rouler aussi bien sur le bitume que sur les terrains non carrossables. Les fortes pentes, la boue, les crevasses, les cailloux semblaient être leurs terrains de jeux favoris.

    Les Saïgonnais venaient de découvrir la « JEEP » : la première voiture tout terrain, le premier 4×4 fabriqué en série, importée par le corps expéditionnaire d’extrême orient qui venait « libérer l’Indochine de l’occupation Japonaise ».

    C’était en 1944, en septembre, à Saigon, au Vietnam  ; la fin de la seconde guerre mondiale.

    Le nourrisson, vous l’avez deviné, c’était moi.

    NB : le 4 mai 1945, le terme de Vietnam remplaça officiellement celui d’Annam.

    Votre correspondant épisodique au Vietnam