Étiquette : asiatique

  • Gâteau Longxu, dessert, entremet chinois

    Gâteau Longxu, dessert, entremet chinois

    Gâteau Longxu

    Gâteau Longxu

    Préparé à partir de farine sésame et cacahuètes…. Extérieurement ça se présente comme du coton compressé et à l’intérieur comme une poudre blanche… bizarre et drôlement difficile à croquer et à manger. Un goût de cacahuètes qui fondrait dans la bouche.

    Eurêka j’ai trouvé le truc, surtout ne pas essayer de se servir des dents mais laisser fondre dans la bouche. Plutôt agréable quand l’on est curieux et un peu casse-cou.

  • Seiches séchées et pimentées, produit du Vietnam

    Seiches séchées et pimentées, produit du Vietnam

    Seiches séchées et pimentées (produit Vietnamien).

    Seiches séchées et pimentées

    Une odeur forte et à- priori non avenante, agresse mes narines « européennes. Je « mâchouille » avec réticence cet apéro délicat et un flot puissant submerge soudain mon palais, le piment s’attaque à mes papilles. Une fois tous ces petits inconvénients surmontés je peux enfin apprécier cette spécialité. Comme de fort nombreux produits asiatiques, les seiches séchées sont, dans un premier abord, difficiles à apprécier pour les « sensibilités » occidentales et deviennent par la suite de fabuleuses friandises dès lors que notre goût nous conduit vers des expériences improbables.

  • Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Des chaussures « hautes » en couleur (photos)

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    Asie humour et humour d’Asie, des photos de haut vol

    Japon, c’est le pied d’avoir des chaussures « fashion » !

    On sait que les japonaises sont petites, très petites. Désormais elles sont devenues grandes comme par enchantement grâce à la fée « mode ». Des créateurs ont imaginé une nouvelle ligne de chaussures ciblées originales et un peu farfelues. Sympa mais attention aux futurs problèmes de dos…

    Cool les semelles compensées !

     Pour rentrer à la maison sur la pointe des pieds !

     Très branchées pour le prix d’Amérique

     Bal masqué et paillettes à gogo.

    Nouvelles échasses pour les artistes de rue à la recherche de nouveauté

    Préconisées pour les soirées sado-maso

     Lorsque le chat n’est pas là les souris dansent !

  • Sucreries asiatiques, Mè Xung (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

    Sucreries asiatiques, Mè Xung (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

    Mè Xung (nougat, spécialité de Huê)

    Sucreries asiatiques

    Vous connaissez tous les nougats « Chinois » présentés sous la forme de petits carrés ou rectangles souvent mous et enrobés de graines de sésame. Voilà le fameux nougat vietnamien originaire de la capitale Impériale (Hué) dont la composition est une mixture de cacahuettes, farine de riz, sésame blanc, galette de riz, sucre caramélisé et maltose. Goût « doucement sucré » et croustillant. Pas besoin d’essayer de trouver ce nougat en France car pas importé…Même pour les gourmands !

    Mè Xung, (nougat vietnamien, spécialité de Huê)

  • Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail (Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne

    Porc à l’ail

    Ingrédients

     300g de côte de porc dans l’échine en lamelles
    1 cuillère à café d !huile de sésame
    1 cuillère à café de d’ail finement émincé
    1 cuillère à soupe de coriandre frais ( persil chinois)
    1 bonne pincée de sel

    Marinade

     2 cuillères à soupe de sauce de soja
    1 cuillère à soupe d’huile
    1 cuillère à café de maïzena ( fécule de maïs)
    sel

    Mettre le porc dans la marinade et bien mélanger

    Préparation

     Chauffer de l’huile dans une poêle et y jeter le porc
    Au 3/4 de la cuisson de la viande, mettre l’ail

     Rajouter l’huile de sésame à la fin
    Mettre dans une assiette et saupoudrer de coriandre frais
    Servir avec du riz parfumé

  • Le massage Thailandais, Nuad Bo Ram

    Le massage Thailandais, Nuad Bo Ram

    Le massage Thailandais

    popartsja / Pixabay

    Asie santé et bien-être

    Massages du monde

    Le massage Thailandais

    Aussi appelé « Nuad Bo Ram », le massage Thailandais est né il y a environ deux mille cinq cent ans, à la suite de l’arrivée en Thaïlande de médecins et de moins bouddhistes venus de l’Inde. C’est donc une combinaison des rites indiens et chinois.

     Très complet et basé sur une vision holistique et énergétique de la santé, il conjugue les vertus de différentes techniques dont le yoga et la méditation.

     La médecine traditionnelle thaïlandaise considère la maladie comme étant une perturbation de la libre circulation du Qi (énergie vitale) au sein des sen, ou lignes d’énergie.

     Pour traiter le corps tout entier, y compris les organes internes, ce massage se concentre sur dix sens. Le masseur enchaîne des pressions sur les points d’énergie et des mobilisations articulaires associées à des étirements.

     Cela a pour effet de rééquilibrer les lignes énergétiques qui parcourent le corps. Il élimine ainsi les toxines, dynamise les échanges et tonifie les tissus.

    Trois éléments principaux

    Le massage thaïlandais se caractérise par :

     Des exercices d’étirement inspirés du yoga, à la fois dynamique et fluides, où masseur et massé se prennent à bras le corps. Les postures de yoga sont au centre de la pratique, mais les mouvements sont contrôlés par le praticien.

     Un travail énergétique qui consiste à exercer des manœuvres spécifiques et des pressions sur des régions ou des points précis parcourant les lignes énergétiques du corps. Le praticien exerce des pressions avec ses paumes, ses pouces, ses coudes et ses pieds pour rééquilibrer le Qi.

     L’attitude de recueillement dans laquelle le praticien aborde chaque massage afin d’être entièrement à l’écoute des besoins de la personne qui reçoit le massage.

    En pratique

     Le massage thaïlandais se fait à sec (sans huile de massage) et se pratique sur un matelas posé au sol, par-dessus les habits du receveur.

     Il s’adresse aux personnes de tous âges.

     Pour un effet relaxant, couvrant la totalité du corps, comptez entre 1h et une 1h30. Masser seulement les zones douloureuses ne nécessite que quinze à trente minutes de traitement.

     Certains appareils de massage reproduisent fidèlement les techniques traditionnelles.

    Les bienfaits du massage thaïlandais

     Les manipulations, les pressions, les exercices d’étirement et une attention particulière portée à la respiration aident à dénouer les tensions musculaires et les blocages énergétiques.

     Le massage thaï favorise également la circulation sanguine et lymphatique et l’élimination des toxines. Il redonne au corps aisance, fluidité et énergie.

     Il s’avère particulièrement efficace pour évacuer le stress, soulager les douleurs dorsales, stimuler les organes vitaux et renforcer le système immunitaire.

     Le rééquilibrage énergétique du corps contribuerait à améliorer de nombreux troubles de santé.

     L’effet relaxant des manipulations apaise le mental et induit un état de bien-être général, autant physique que psychique.

    Si vous désirez en savoir plus sur le massage

  • Proverbe chinois, proverbes chinois

    Proverbe chinois, proverbes chinois

    Perlenmuschel / Pixabay

    Proverbes chinois

     Une femme infidèle a des regrets, une femme fidèle a des remords (Proverbe chinois).

     Si tu te cognes la tête contre un vase et que ça sonne creux, n’en déduis pas forcément que c’est le vase qui est vide. .

     Qui veut déplacer une montagne à intérêt à commencer tout de suite (Proverbe chinois ?).

     Ne frappe jamais ta femme avec une rose !!? Sinon à quoi servirait le bambou ? .

     Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus.
(Proverbe chinois). `
    Celui qui ne sait pas où il va, va à côté.(Proverbe chinois).

     Le sage montre la voie, l’idiot regarde le doigt .


    Chinese Proverbs

    An unfaithful woman has regrets, a faithful woman has remorse (Chinese Proverb).

    If you bump your head against a vase and it sounds hollow, do not necessarily deduce that it is the vase that is empty. .

    Who wants to move a mountain to interest to start right away (Chinese proverb?).

    Never strike your wife with a pink !! If not, what would the bamboo be used for? .

    Who makes the donkey should not be surprised if the others mount it. (Chinese proverb). `
    He who does not know where he is going, goes by (Chinese Proverb).

    The wise man shows the way, the idiot looks at the finger.

  • Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Propos recueillis par Serge Ulmann.

    Ce récit est celui d’une femme entre deux pays, l’Indochine et la France. Jeannette est née dans les années trente, quatrième enfant de son père. En 1940, c’est l’occupation japonaise, les massacres et l’oppression. La petite Jeannette et sa famille doivent se cacher jusqu’en 1945. En 1947, elle est enfin scolarisée à onze ans. En 1952, elle arrête l’école, trop pressée de travailler et de gagner sa vie pour aider sa famille. Elle se marie avec Armand, un Eurasien, et ils décident tous deux de partir ouvrir un restaurant au Cambodge.

    Pendant ce temps, ses parents sont retournés en France et ont rejoint le camp de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, avec des centaines d’Indochinois. Mais la vie que Jeannette mène ne la satisfait plus. Émue par les lettres qu’elle reçoit de sa jeune sœur Émilienne, elle décide de rejoindre sa famille en France. Après un voyage éprouvant, elle va enfin retrouver et construire une vie de couple sereine.

    Un beau destin de femme, émouvant et fort.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr


    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Interview by Serge Ulmann.

    This narrative is that of a woman between two countries, Indochina and France. Jeannette was born in the thirties, fourth child of her father. In 1940, it was Japanese occupation, massacres and oppression. Little Jeannette and her family had to hide until 1945. In 1947, she was finally educated at eleven. In 1952, she stopped school, too eager to work and earn a living to help her family. She married Armand, a Eurasian, and they both decide to go and open a restaurant in Cambodia.

    Meanwhile, his parents returned to France and joined the camp of Sainte-Livrade, in the Lot-et-Garonne, with hundreds of Indochinese. But the life that Jeannette leads does not satisfy her any more. Moved by the letters she receives from her young sister Émilienne, she decides to join her family in France. After a tiring journey, she will finally find and build a serene couple life.

    A beautiful woman destiny, moving and strong.

    If you want to reach the author who resides in Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr

  • Humour asiatique ou médecine chinoise?

    Humour asiatique ou médecine chinoise?

    Clin d’oeil ou le diagnostic à la chinoise.

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Humour d’Asie

    Clin d’oeil ou le diagnostic à la chinoise.

    Ma fiancée était très préoccupée par un sautillement, un léger frétillement intempestif qui se manifestait sous l’œil gauche. Déconcertée par cette anomalie, elle s’empressa d’en faire part à une de nos amies chinoise et médecin de surcroît.

    Après un examen particulièrement minutieux de ce symptôme étrange, elle nous déclara dans une mimique pleine de dents que nous n’avions qu’à nous réjouir de cette manifestation sautillante. Devant notre incrédulité elle nous expliqua avec sérieux et emphase, que ce tressaillement de l’œil gauche, était un signe annonciateur de richesse et de prospérité et que l’arrivée d’une grosse somme d’argent imprévue surviendrait prochainement ; en revanche un tel frémissement sous l’oeil droit aurait signifié, de gros soucis de santé. Grande fut donc notre surprise devant un tel diagnostic !

    Soyons « zen » et accueillons les bonnes nouvelles avec philosophie. Si d’aventure votre nez vous grattouille ou vous chatouille, réflechissez bien à 2 fois avant de peut-être vous confronter à un monde plein d’imprévus.

    Elisabeth

  • Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !

    _ Carnets de voyage en Asie: le Vietnam
    D’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.
    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000kms. Saïgon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au Vietnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oïl je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui encore.


    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortége interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.
    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusqu’atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à l’imcompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.
    _ Henri Victor

    Copyright © 2006-2009 – asietralala- Tous droits réservés