Étiquette : asiatique

  • Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    La Chine nouvelle s’annonce à grands pas, la Chine ancestrale change!

    Carnets de voyage en Asie

    La chine nouvelle nous tend les bras

    La canonnière du Yang-Tsé flotte dans mon âme recherchant le vacarme des 55 jours de Pékin. Des images aux effluves de nostalgie tourbillonnent dans mon esprit occultant tous mes autres souvenirs.
    En 2000 j’avais débarqué en Chine. J’étais subjugué, ahuri, ébahi par ce film qui se déroulait sous mes yeux. Rien que des vélos qui se faufilaient dans la ville comme de longs serpents dociles et interminables. Des vélos à perte de vue colonisaient la ville tels d’implacables et silencieux guerriers de terre. Les rares voitures se frayaient difficilement un passage dans la fourmilière des milliers de 2 roues rafistolés.

    Le passage dans les toilettes publiques tenait de l’exploit. Des rigoles grossièrement creusées dans un ciment blafard, tenaient lieu de réceptacle. Sous l’œil insistant de Pékinois goguenards nous devions baisser le pantalon peu fiers d’être les vedettes de cet opéra peu artistique.

    Eviter le crachat était le sport national des touristes en goguette. Dans les restos à raviolis, devant nos yeux ahuris, les cuisiniers peu scrupuleux d’hygiène, nous lançaient d’énormes « résidus gluants » sans se rendre compte de notre désapprobation. Avions nous d’ailleurs un quelconque droit à contester cette habitude culturelle ?

    Le modernisme  nivellent la Chine, la surveille , l’accapare toute entière.

    Les vélos ont presque disparu, les automobiles aux vitres teintées roulent dédaigneuses sur le nième périphérique, les panneaux interdisent les crachats, les toilettes publiques deviennent propres et payantes.

    Je n’aime pas cette chine nouvelle qui s’aseptise, s’occidentalise, se défigure. Je suis si triste de voir surgir les monstres du modernisme destructeurs et sans visage. Mais où va donc la Chine ? Elle vogue vers un futur dans un virage dérisoire, incontournable. Entre Ping Yao (lieu de tournage du film « Femmes et concubines » prés de Yu ci) et Pékin ou Shanghaï deux mondes se confrontent ne laissant au premier que peu espoir de survie….

  • La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

    La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

     

    Carnets de voyage en Asie, Chine, l’Auvergne aux yeux bridés

     Carnets de voyage en Asie

    Des auvergnats, La Yoyette à Pékin déjà dès 2002, ils ont débarqué, colonisé la Chine, sans fusil mais seulement avec des danses, de la musique et leur gentillesse naturelle. Ils sont entrés en rangs serrés dans leurs habits si typiques, ils ont tournoyé au son de cette musique si festive et si conviviale.

    Les chinois ont capitulé, ont déposé les armes pour les accueillir comme des amis. Des amis qui sont revenus en 2006 à Shanghaï invités par la ville, au plus grand festival de chine. Plus de 3000 participants pour cette gigantesque parade où s’ébrouaient des chars innombrables aux couleurs chatoyantes, des danseurs aux costumes multicolores et royaux. Une vraie féerie de joie et de partage où les groupes folkloriques du monde entier ont pu s’exprimer.

    La « Yoyette », une fois de plus, est venue heureuse de montrer tout son savoir- faire et aussi a su créer avec ses amis chinois un espace d’échange et de fraternité. Des hôtels de grand standing, des parades fantastiques, des scènes grandioses, des repas de gala, des visites enthousiasmantes et un accueil chaleureux, voilà ce que fut « le chemin de croix » de nos auvergnats !

    J’ai comme l’impression étrange que ces derniers sont prêts à repartir pour une nouvelle aventure!. Toute l’équipe de OpenMag souhaite bon vent à la yoyette qui sait distiller partout dans le monde un peu de cette France que l’on aime tant et qui mérite d’être connue et reconnue.

     La Yoyette avec Eve- Elisabeth Martin (à gauche) qui a introduit, grâce à ses contacts personnels avec des responsables culturels Chinois, la Fédération du Folklore Français en Chine. Sur cette photo nous pouvons aussi apercevoir Aiming Tong Picard présidente du Centre d’Echange Culturel et Artistique Franco- Chinois très investie dans toutes les différentes manifestations événementielles.

    Carnets de voyage en asie

  • Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Carnets de voyage en Asie, Chine : les Joyeux vignerons ou une banda en Chine.

    Festival de Wuhan

    Carnets de voyage en asie

    Une Banda décoiffante, les joyeux vignerons de Bagneux, est partie en chine….voilà leur histoire… la France s’exporte !

    En attendant les feux de la rampe, back- stage avant que les fans nous assaillent…


    La garde rapprochée des belles titi parisiennes pour le festival de Wuhan.


    On y va le monde n’tten que nous (festival de Wuhan)!


    On a été bien ? Pourquoi je pose cette question stupide…mais c’est sûr !


    Ces français quel charme, un accueil hors du commun pour le festival de Wuhan !


    Les meilleurs c’est nous ! Le grand et le petit; On se fait passer pour Laurel et Hardy !


    Lequel de nous deux va t-elle choisir (festival de Wuhan) ?


    Au secours encore des paparazzis…. Au secours c’est un photographe de Gala!


    Voilà la télé maintenant …trop c’est trop. Le droit à l’image alors!


    Va falloir se frayer un chemin pour s’tirer, un succès fou alors qu’on passent inaperçus en France!


    Une dernière photo avec un fan.


    Bon c’est tout vu, nous on reste en Chine, c’est bête que la polygamie soit interdite pour des beaux gosses comme nous.


    Ici je frappe fort si on me drague trop !


    Où ai-je bien pu égaré ma casquette ? Elle est en haut!

    Carnets de voyage en Asie

     

  • Hutong à vélo, sur les traces de Victor Segalen

    Carnets de voyage en asie, Chine : sur les traces de Victor Segalen ( les hutong à vélo).

    Carnets de voyage en asie

    Pour résumer mon voyage à Pékin, il était lié à Victor Segalen sur les traces duquel j’ai écrit. Il était aussi l’occasion de rencontrer le milieu de l’art contemporain chinois puisque je travaille dans l’édition de livres d’art.

    Ces trois semaines étaient urbaines, avec évidemment une excursion sur la Grande Muraille. J’ai principalement été dans les hutongs et sur les zones de frontières entre buildings modernes et habitats traditionnels. Le rythme chinois tel que je l’ai vécu était : parc, vélo, galerie, cours intérieures.

     » C’est moi, avec un pote, je l’avoue pas très décontracté ! ».

    Un hutong bien coloré… cest la journée du blanc !

    Que se cache t-il derrière cette affichette ?

    Des tags à la pékinoise dans un hutong !

     » Jours tranquilles à Beiging. » hutong de Pékin

    « Je laisse aller le pas

    et longer les parois

    étonnament prises entre

    les pins, les porches, les tuiles vieillies

    Je laisse aller les mots

    et s’aligner les phrases

    étonnament surgies

    entre les signes, le passé à peine visible

    et cette brume qui dit à elle seule

    l’épaisseur du temps

    Je laisse aller la ville

    aux quatre coins de la fulgurance »

    « J’ai échouée là

    à hauteur de cerfs-volant

    très désoccidentée

    à l’endroit d’une prière

    douce et aérienne »

    Carnet de voyage de Kaly/ Contact email Carnets de voyage en asie

  • Article sans titre 76615

    Chine, le bond en avant

    Le Grand Bond en avant

    liujingjing201609 / Pixabay

    _Au nom de l’ idéologie, cette période constitue une première rupture avec le modèle soviétique. L’avènement de Khrouchtchev et le voyage de Mao à Moscou en 1957 marquent la fin d’un axe stratégique. Mao lance un gigantesque mouvement volontariste visant à abolir les « contradictions au sein du peuple », c’est-à-dire les oppositions fondamentales entre les villes et les campagnes, l’industrie et l’agriculture, les intellectuels et les travailleurs manuels. L’objectif est de « rattraper la Grande-Bretagne en quinze ans ». Il devient alors nécessaire d’industrialiser les campagnes et de ruraliser les villes. Les communes populaires rurales sont créées en 1958. Le processus de collectivisation est renforcé : suppression des lopins et du bétail privés, multiplication des équipements collectifs (crèches, cantines). Le pouvoir cherche ainsi à briser la cellule familiale – foyer de résistance passive – tout en « libérant » les femmes pour les activités productives. La généralisation des petits hauts-fourneaux inaugure l’industrialisation des campagnes.

    Le contrôle du parti est renforcé ; les cadres et les étudiants sont astreints au travail manuel. Les résultats s’avèrent catastrophiques, en particulier pour l’agriculture (1959 et 1961 sont des années de famine). Mao choisit de faire son autocritique, et doit abandonner la présidence de la République à Liu Shaoqi, un dirigeant plus modéré, en 1959. Il contre-attaque en lançant le « mouvement d’éducation socialiste ».

    PublicDomainPictures / Pixabay

    La révolution culturelle
    La Chine connaît de 1965 à 1971 les bouleversements les plus profonds depuis 1949. Il s’agit pour Mao et ses partisans d’écarter les « responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste », par un processus inédit dans l’histoire du socialisme, la « grande révolution culturelle prolétarienne ». Après les mois de campagne « antirévisionniste », le mot d’ordre de Mao « Feu sur le quartier général » jette les jeunes à l’assaut des cadres en juillet 1966. Des universités, la contestation gagne les entreprises et déclenche une lutte armée entre diverses factions. L’économie est désorganisée durant toute cette période. Une fois l’aile droite du parti écartée – à commencer par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping -, l’armée se livre, en 1968, à une remise en ordre, en renvoyant les étudiants à la campagne et les ouvriers à l’usine. Mao reconstruit le parti autour d’une alliance « paysans-ouvriers-soldats ». Il s’appuie alors sur le maréchal Lin Biao, qu’il présente même comme son successeur. Mais bientôt on apprend la mort de ce dernier, sans doute à la suite d’un coup d’Etat manqué, et peu après Mao lance une nouvelle campagne (« Critiquer Lin Biao, critiquer Confucius ») qui permet de modérer les ambitions des chefs militaires tout en liquidant les opposants, tant à gauche qu’à droite. Pour éviter la restauration d’une classe de « nouveaux lettrés », le pouvoir cherche systématiquement à briser les élites.

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    La « pensée Mao-Zedong » est présentée comme l’« arme idéologique des masses ». L’intervention de Zhou Enlai ne peut empêcher que de nombreux monuments et bibliothèques soient saccagés. La Révolution culturelle apparaît à la fois comme une manœuvre tactique de Mao pour renforcer son pouvoir et comme une tentative d’éliminer définitivement les tendances bureaucratiques en mettant « la politique aux postes de commande ». Le rapprochement avec les Etats-Unis, à partir de 1972, amorce un rééquilibrage que désapprouve l’aile gauche du Parti. La mort de Zhou Enlai, qui est suivie d’une très importante manifestation contre les radicaux, est suivie de la mise à l’écart de Deng Xiaoping par les « gauchistes ». Lorsque Mao disparaît, en septembre 1976, sa succession est loin d’être réglée. ?

     

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     La politique d’ouverture Au nom cette fois de la priorité à l’économie, une seconde série de ruptures tranche avec le modèle soviétique. Hua Guofeng accède au pouvoir, mais la lutte au sein du parti reste féroce et conduit à l’élimination de la « bande des Quatre », nom sous lequel furent critiqués des dirigeants « gauchistes », dont Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong. Le processus de stabilisation est confirmé par le retour de Deng Xiaoping, dès 1977, puis par l’élimination de Hua Guofeng. Le mouvement des « quatre modernisations » (agriculture, industrie, défense, technologie) – déjà tentées par Zhou Enlai en 1964 – définit deux nouvelles orientations : la création de pôles de développement et l’ouverture aux investisseurs étrangers. La sélection est réintroduite dans le système éducatif ; les intellectuels sont réhabilités. Toutefois, le monopole du parti n’est en aucun cas remis en cause. La Chine réaffirme sa position internationale en normalisant ses relations avec les Etats-Unis et en lançant une attaque sans lendemain sur le Viêt-nam. La petite entreprise et les marchés libres sont encouragés. Quatre zones économiques spéciales sont créées dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Malgré l’opposition des conservateurs, les réformes se poursuivent après la nomination de Hu Yaobang au poste de secrétaire général du PCC. Les entreprises publiques deviennent responsables de leur financement et de leur chiffre d’affaires (ce qui suscite, notamment, la diffusion du crédit). Quatorze villes côtières sont ouvertes aux investissements étrangers, ainsi que deux zones « triangulaires ».

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    La chute de Hu Yaobang en 1987, le Printemps de Pékin et la répression sanglante de la place Tian An Men le 4 juin 1989, le départ de Zhao Ziyang la même année témoignent de l’importance des déséquilibres que connaît la Chine des années 1990. L’Etat veut se donner une économie libérale, introduisant en 1993 la notion d’« économie de marché socialiste » dans la Constitution, tout en conservant une structure étatique rigide et centralisée. Plus que jamais, la Chine apparaît comme la grande puissance de demain. Elle fait fi de l’image que donne à l’extérieur la question des Droits de l’Homme et se place en partenaire incontournable dans la région. Si elle entend dicter sa loi dans le cadre des grands accords commerciaux, la Chine, au moment où le rattachement de Hongkong se précipite sur fond de croissance économique sans précédent (11,8 % en 1994), conteste toujours l’idée de la souveraineté taiwanaise, s’il le faut avec les armes, comme en 1996. Jiang Zemin remplace Deng Xiaoping, décédé en février 1997, et le 30 juin de la même année, Hongkong redevient chinoise. Les dirigeants chinois sont désormais de la génération qui suit celle des vétérans de la Longue Marche, et les conditions sont réunies pour qu’ils appréhendent différemment la confrontation de la tradition communiste chinoise et de la modernité.

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    Symbole du changement amorcé, Jiang Zemin, dominant désormais la scène politique, se prononce, lors du XV e Congrès du Parti communiste chinois, pour la mise en place d’un système d’actionnariat privé dans les entreprises d’Etat. Le 5 mars 1998, le Premier ministre Li Peng annonce une restructuration de l’administration accompagnée de licenciements massifs. Cette décision est suivie, quelques jours plus tard, d’élections, au terme desquelles, Zhu Rongji est nommé Premier ministre par l’Assemblée du peuple. Sur le plan diplomatique, une politique d’ouverture est également mise en œuvre. Ainsi en juillet 1998, la signature à Alma-Ata d’un traité de démarcation, met fin au contentieux qui opposait le pays au Kazakhstan, au sujet de la propriété des territoires situés aux abords de leur frontière commune. L’année 1999 est également marquée par des tentatives d’assouplissement du régime, qui s’efforce de renouer et de multiplier ses relations diplomatiques avec d’anciens partenaires. Sur le plan économique, la politique de libéralisation mise en œuvre, est concrétisée par un amendement à la Constitution reconnaissant le secteur économique privé. Par ailleurs, la signature, en novembre, avec les Etats-Unis, d’un accord abaissant les droits de douane (de 22,1 % à 17 %) et facilitant l’accès des entreprises américaines à des secteurs jusqu’alors réservés (télécommunications, finance), entérine l’entrée de la Chine dans l’économie mondiale, tout en lui assurant une meilleure place sur le chemin de l’OMC. Enfin, la rétrocession de Macao (décembre), est perçue comme un changement favorable au redressement économique. Ce nouvel élan est cependant tempéré par un ralentissement de la croissance, illustré par la faillite de nombreuses entreprises et la hausse importante du taux de chômage, phénomènes qui ont pour effet d’accentuer le mécontentement de la population. En deux ans, 15 millions de personnes ont effectivement perdu leur emploi. Sur le plan diplomatique, l’annonce de la maîtrise technologique de la bombe à neutrons par les scientifiques chinois et les essais de nouveaux types d’armes à longue portée, destinées, aux yeux du régime, à la préservation de l’intégrité territoriale du pays, entraînent un regain de tension avec Taiwan et les Etats-Unis. Par ailleurs, les efforts annoncés par le régime pour la préservation des droits de l’homme, sont éclipsés par la multiplication des arrestations de dissidents ou d’opposants (membres de la secte Falungong). Seule, la signature, à la fin de l’année, avec la Russie, puis avec le Viêt-nam, d’accords mettant formellement fin à des différends frontaliers, est perçue comme un signe notable d’amélioration des échanges internationaux.

    derwiki / Pixabay

    Lors du premier semestre 2000, la victoire de Chen Shui-bian, candidat du Parti démocratique progressiste (DPP), formation indépendantiste, face au candidat officiel du Kouomintang (KMT), lors des élections présidentielles organisées en République de Chine met fin à la domination du parti communiste chinois, au pouvoir dans l’île depuis la victoire communiste en Chine continentale. Cette nouvelle donne politique perturbe les relations diplomatiques entre Pékin et Taipei, d’autant que le nouveau chef de l’Etat taiwanais ne cache pas ses intentions de voir se constituer une « république de Taiwan souveraine et indépendante », contrairement à la formule d’« un pays, deux systèmes », imposée par le gouvernement de Zhu Rongji pour la réunification des deux Chine. Soucieux de préserver l’équilibre politique, le pouvoir communiste demeure toutefois sur ses positions. ?

    © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia

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  • Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie.

    Carnet de voyage en Asie

    Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. A l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. En Asie je me sens serein, zen et en accord avec moi- même.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de

    voyages est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis. Mais à travers des  films comme , l’auberge du 7ème bonheur, la canonnière du Yang Tsé ou les 55 jours de Pékin je me surprends à voyager dans le temps aux frontières du passé. L’Asie restera toujours mystérieuse  et énigmatique.

    Carnets de voyage en Asie

  • Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Festivals en Chine, des clowns en Chine

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine les ambassadeurs de la bonne humeur, une autre aventure des clowns de Paris

    Mercredi 13/09

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi 14/09

    .Shanghaï Airport.
    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un tronbonne égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
    .

    Vendredi 15/09

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghaî.1er passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi 16/09

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vi- gnerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï.C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

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    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Magreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du seivice d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalleux » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche 17/10

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Lafayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, deshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi 18/10

    .
    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet évènement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi 19/10

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Boudha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
    .
    .
    .
    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi 20/10

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi 21/10


    .
    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pekin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
    .
    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi 22/10

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi 23/10


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
    .
    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche 24/10.

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantale et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distriburons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devennons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi 25/10

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
    .
    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardi 26/10

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’Hi Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répèter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
    .
    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi 27/10

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Yi chang.noire de monde Foule,nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mélent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi 28/10


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré Cliquez ici
    . _

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

  • Une magie de Pékin la nuit: les hutongs by night

    Une magie de Pékin la nuit: les hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie

    Hutong by night.

    Septembre à Pékin, la meilleure saison pour déambuler avec quelques amis ; nous nous promenons dans le vieux quartier près de la place Tien An Men qu’on appellz les hutongs.

    Déjà le soir s’empare des hutongs enveloppant les pierres centenaires d’une tendre mélancolie, à la fois rassurante et paisible. La douceur de cette « nuit de Chine câline », dirige nos pas vers un ailleurs ancestral plein d’histoire et de mystère. Une vie trépidante et chaleureuse nous enveloppe, nous drape dans un tissu langoureux où jamais la moindre peur, où d’incertitude ne vient briser notre promenade. « Je me sens bien ici et en toute sécurité, même dans la pénombre » me lance Jacques que je ne situe plus bien, perdu dans les méandres inextricables de ces chaleureuses ruelles.

    Des commerçants travaillant sans relâche dans leur « échoppe- maison », des dormeurs allongés sur des matelas de fortune à la vue et au su de tous, des clients déambulant en pyjamas, les enfants jouant dans les caniveaux c’est la vie des hutongs, c’est la nuit des hutongs. Des odeurs de plats exotiques nous titillent les narines, des odeurs aux senteurs délicieuses.

    Une longue marche à travers cette vie nocturne trépidante nous fait découvrir une ville grouillante, magique, qui ne s’arrêtera de battre que beaucoup plus tard dans la nuit au petit matin « calin »… Bientôt les poteaux de bois agrémentés de milliers de fils électriques anarchiques se découpent dans le ciel dessinant un paysage lunaire et féerique. Des échoppes de viande éclairées par une lumière blafarde, des fruits luxuriants et parfois étranges, des salons de coiffure en pleine effervescence, des épiceries aux couleurs éclatantes et des sourires même si nous n’achetons rien. Un supplément d’âme qui manque dans nos sociétés obnubilées par le profit.

    On se sent tout simplement, étrangement bien. Les hutongs la nuit sont comme des parcelles d’éternité que l’on voudrait pouvoir maîtriser, mais cette quiétude n’appartient à personne et à tout le monde à la fois.

  • Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie, Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

    Carnets de voyage en Asie

    Inde un anniversaire au delà du réel !

    Comme tombée du ciel, tel un cadeau aux parfums d’encens, cette invitation a bouleversé mon quotidien.

    C’était bien pour moi ce billet d’avion, bien à mon nom, ce n’était pas une erreur, mais simplement une surprise, ma foi, fort agréable. Avais- je été choisi à un jeu de hasard, ou peut- être un fiancé caché voulait-il me déclarer sa flamme ? Rien de tout cela, simplement le geste d’un ami qui, pour fêter son anniversaire, avait eu la très bonne idée d’inviter en Inde, tous frais payés, plus d’une centaine de copains du monde entier. Lucas, car c’est lui le déclencheur de rêves, nous avait concocté un voyage enchanteur de 3 jours dans un lieu magnifique, aux paysages pittoresques, juste à la frontière de désert pakistanais : Jaiselmer.

    Un rendez- vous et une date furent fixées par notre hôte pour fêter cet anniversaire si inattendu ; entre rêve et réalité, une centaine de parfaits inconnus allaient bientôt traverser une partie du monde et se retrouver à des milliers de kilomètres pour célébrer .

    . Enfin, après un voyage bercé par mon imagination fertile où se mêlent images et émotion, l’avion, dans un vrombissement de réacteurs, se pose à New Delhi… Le Taj Mahal, le palais des vents, les fleurs, les parfums….. Que d’images grandioses défilent devant mes yeux !!!

    Nous avons, ma sœur et moi, le temps, avant la grande fête, de faire quelques emplettes dans des marchés aux couleurs éclatantes et luxuriantes.

    Le moment si longtemps attendu arrive enfin « l’anniversaire de Lucas ». Trois jours de fête non-stop, de rires, de danse et de musique commencent. Nous nous retrouvons tous dans un splendide palace pour un dîner somptueux où couleurs et senteurs se mélangent dans un ballet feérique. Tous sont là, venus des quatre coins du monde, anglais, espagnols, français, allemands, américains, etc…., pour un vrai « melting- pot » international où la bonne humeur règne en maître.

    Enfin nous partons en direction de Jaiselmer dans un train qui file à travers la nuit. …. Une nuit de danse, de musique et de chants….

    Lucas nous a réservé bien des surprises notamment 2 jours dans le désert !!!

    Nous voilà tous sur des chameaux à crapahuter comme des mercenaires du dimanche, parfois même au galop en plein désert. Nous sentons cette liberté qui nous manque tant dans nos mégalopoles !!!

    Pause.

    Les musiciens locaux qui nous ont accompagnés prennent place, jouent…et, comme par magie, nous nous mettons à chanter, danser, le désert, à ce moment, nous appartient corps et âme. !!! Enivrés par la magie des lieux et le manque de repères nous nous laissons aller à une saine fébrilité qui nous emporte jusqu’aux lueurs de l’aube. Le matin arrive enfin à petits pas feutrés et ne peut que constater cette fièvre qui s’est emparée de nous.

    Nous allons à la rencontre des gens du village. Ils sont tous venus nous souhaiter la bienvenue. Comme l’ambiance est à la fête, et comme nous ne pouvons pas nous comprendre, le chef du village nous chante des chansons et là, immédiatement les notes de musiques nous parlent et nous transportent dans un autre univers, sans frontière où tous nous nous comprenons et communiquons !!!

    Un sommeil bien mérité peuplé de souvenirs magiques nous permet de récupérer et de nous préparer pour le jour J. Une seule obligation pour cette mémorable soirée : s’habiller en rouge.Les gens du coin n’en reviennent, écarquillent les yeux l’air interrogatif et se posent des questions en observant notre accoutrement vermillon. Nous comprendrons plus tard que, dans cette région de l’Inde, le rouge est la couleur du mariage. Les pauvres, ils ont du penser que c’était un mariage collectif à la chinoise, peut être même une secte venue d’Europe !

    Mise en bouche… à la tombée de la nuit, apéro sur la terrasse du magnifique palace, musique classique à « fond les ballons » et feux de bengale à gogo… soirée inoubliable entrecoupée de moments d’émotion, de partage et de rires. Des instants qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires.

    Merci Lucas, de nous avoir fait vivre et partagé tous ces moments de joie pour un anniversaire inoubliable.

    Patou

    Inde un anniversaire inoubliable au delà du réel !

  • Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en Asie, bornéo, la Malaisie orientale

    Carnets de voyage en asie,

    les coupeurs de têtes (une rencontre à perdre la tête). 

    Carnets de voyage en asie

    Bornéo : rencontre des Ibans au Sarrawak (les anciens coupeurs de têtes).

    C’est à Bornéo, la partie Orientale de la Malaisie, que l’on peut rencontrer des peuples indigènes. 27 groupes ethniques continuent de vivre paisiblement dans la jungle et aux bords de fleuves ou de rivières. Ils représentent une population de 1.8 million de personnes.

    Vivant en marge de la civilisation, ils perpétuent leurs traditions de chasses, leurs pratiques culturelles, et depuis 80 ans ne coupent plus les têtes de leurs ennemis.

    Du moins de ce côté-là de l’île…On chuchote dans la jungle que ces pratiques persistent chez certains peuples repoussés vers l’Indonésie.

    C’est donc sur les traces des naturalistes et des explorateurs que nous sommes partis vivre notre aventure !

    Mon objectif était d’approcher au plus près l’âme de cette région encore vierge du tourisme industriel. Les malais ont tout à fait conscience qu’en développant l’écotourisme, ils pourront préserver leur petit bout du monde. Ils ont déjà commencé à accueillir timidement les voyageurs étrangers occidentaux tandis que le tourisme régional asiatique a jeté les bases d’un tourisme respectueux et maîtrisé.

    La forêt de Bornéo est la plus ancienne forêt primaire au monde. De formation jurassienne, elle permet de vivre des choses uniques au monde : Voir les écureuils volants, la Dischidée Rafflesiana qui ne fleurit que 5 jours par an, les plantes carnivores comme la plante insectivore Cephalotus et bien sur des espèces en voie de disparition comme les Orangs-Outans.

    Emotions et émerveillements étaient au rendez-vous pour notre aventure… !

    Rencontre avec les anciens coupeurs de tête : Les Ibans

    Rendez-vous au bord du fleuve avec un couple membre de la tribu des Ibans pour emprunter le « traditional boat » : la pirogue. Notre guide appartenant à la tribu des Bidayuh nous accompagne. Nous remontons le fleuve près d’une heure à bord de cette pirogue à moteur, traversant des passes bouillonnantes et pour certaines parties, les pieds dans l’eau caillouteuse pour soulager le bateau sur les endroits peu profonds. La femme se tient à l’avant, faisant contrepoids et manoeuvrant à la perche pour repousser les bords rocheux et les arbres tombant, l’homme est à l’arrière dirigeant l’embarcation habilement par à coup de vitesse. La jungle est assourdissante, un sifflement chuintant protège cette forêt épaisse des intrus. Rien ne peut la déranger, même pas le moteur de notre pirogue. L’équilibre est fragile et le moindre de nos mouvements peut faire pencher dangereusement le bateau d’un côté ou de l’autre.

    Quel Bonheur ! C’est le moment pour lequel nous avons voyagé de si loin. Je ne peux me retenir de sourire béatement remplie de joie. Cà y est ! Nous y sommes ! Sur le fleuve, en pirogue, arrosés par les vagues et groggy par la vitesse du bateau !

    La « Longhouse » : La maison longue Habitacle pour tout un village, elle abrite plusieurs familles.

    La Long House est devant nous, perchée au dessus du fleuve. Architecture simple sur pilotis, faite de bambou, elle ondule sous nos pas. Des enfants cris, des adultes se cachent. Une femme étend des bâches sur une immense terrasse.

    Nous enlevons nos chaussures pour entrer dans les parties communes. Nous sommes accueillis par la femme du chef qui nous fait signe de nous asseoir. Nous ne savons pas très bien comment nous tenir. Assis en tailleur ? Les jambes allongées ne sont apparemment pas une posture adoptée par les Ibans. Le dos nous tire.

    Considérés comme des invités de marque, nous bénéficions de tous les égards. Le Tuak, vin de riz maison, est servi dans des verres en bambous, et nous assistons à quelques danses de bienvenue en tenues traditionnelles. Des musiciens assis accompagnent d’instruments de bois les pas et les mouvements très gracieux de 2 femmes et1 homme dont les grelots sonnent à chaque oscillation.

    Encore un vin de Tuak ? Comment refuser ? Nous nous sommes levés à 6 heures du matin et notre ventre est vide. Quel sera l’effet de la potion ? Nous ne voulons pas le savoir de suite. Je m’arrête de boire !

    C’est à notre tour d’honorer nos hôtes, nous avons apporté pour chaque membre de ce village composé de 18 personnes, des paquets de café, du savon et de la poudre à laver. La femme du chef constitue des tas, petits et grands reçoivent la même ration.

    Certains membres parlent quelques mots d’anglais et nous échangeons des informations de la vie courante :

    « Les enfants ne peuvent rester au village car il n’y a pas d’école, ils sont en pension pour la semaine et rentrent le week-end. Non, ce n’est pas difficile pour les enfants, ils sont habitués. Et puis, l’essence pour le moteur de la pirogue coûte chère. ». C’est vrai. Pour nous, cela représente 1 euros l’arrêt retour c’est-à-dire pas grand-chose dans notre vie moderne. Mais pour eux, c’est un prix conséquent.

    « On se marie dans le même village ou bien on peut courtiser dans la Longhouse voisine. ». L’homme âgé d’une cinquantaine d’année a les yeux qui brillent pendant ses explications. Il a courtisé pendant plusieurs semaines sa femme et surtout la famille de femme ! Ses enfants sont grands dorénavant et il est fier de nous annoncer que son fils aîné travaille à la grande ville Kuching. C’est vraisemblablement une source de revenus importante pour les membres de sa famille.

    Il a des tatouages sur les bras, le torse, le dos… art très pratiqué dans cette tribu. Elle atteste de la vaillance et de la virilité. Savez-vous que les sexes sont également ornementés de tatouages et de piercing de perles avant le mariage en l’honneur de la femme ?

    « Il n’y a pas de docteur mais un dispensaire se situe à une heure de pirogue. »

    Ils sont chrétiens et pratiquants. « Un membre de la tribu est formé pour dire la messe chaque dimanche mais il n’est pas prêtre. »

    Ils cultivent le riz et le poivre. Les champs sont pris sur la jungle, la terre est brûlée et ils effectuent une rotation sur 7 champs. Une vieil homme nous explique qu’il doit certaines années marcher pendant des heures pour rejoindre son champs. Cette culture étant uniquement pour les membres de la tribu, ils n’effectuent la récolte qu’une fois par an.

    Les femmes se retrouvent volontiers entre elles et discutent avec les enfants au milieu. Elles sont seins nus, certaines allaitent des bébés pendant les conversations. Les hommes fument des cigarettes de mais et boivent le Tuak de leur côté. Je suis au milieu, sans place précise adossée à un mur recouvert de toiles d’araignées.

    Le Tour Eiffel ! Voilà le mot magique ! Ils peuvent ainsi imaginer note pays. Peu de français voyagent à Bornéo en réalité. Nous promettons d’envoyer une carte postale à notre retour en France.

    Les femmes reprennent vite leurs activités sur la terrasse et nous allons les observer.

    Les grandes bâches de notre arrivée sont retirées, et s’étalent devant nous des tas de poivre séchant au soleil. Une femme trie le riz en le faisant tourner dans un tissage d’osier, une autre fabrique des paniers pour les vendre sur les marchés de Kuching avec quelques sarbacanes pour touristes.

    Les rythmes de vies semblent calmes, pas d’agitation seulement des gestes simples…

    On raconte souvent aux voyageurs qu’il est triste de quitter une tribu après avoir partagé des moments avec eux. C’est vrai, nous avons le cœur gros. Ils sont amicaux et fiers de recevoir dans leurs longhouses des visiteurs. Peu d’entre eux sont d’ailleurs autorisés à recevoir des étrangers. Cet écotourisme reste assez encadré par les autorités et c’est tant mieux. La présence du guide garantie le respect des cultures et des personnes.

    Il est temps de rejoindre la pirogue car nous allons déjeuner sur une berge du fleuve un Native Lunch : repas indigène.

    Les différents peuples du Sarawak
    - Iban : Le peuple indigène le plus répandu. Il représente 29.2% de la population de l’état de Sarawak. On le trouve dans tout l’état. Les Ibans sont de religion chrétienne et cultivent le riz ainsi que les épices.

    - Bidayuh  : Représente 8.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils vivent dans le sud-ouest de Sarawak, ainsi qu’à Kuching et Semarang. Ils sont de religion chrétienne. Beaucoup de Bidayuh sont des fermiers. Ils cultivent le riz, épices comme le poivre et cacao.
    - Melanau : Représente 5.8% de la population de Sarawak. Ils sont de religion musulmane, chrétienne et pagan. Ils vivent le long des côtess entre le Rajang et le Baram (rivières) Leur maison ressemble à une kampung malaise (maison traditionnelle).
    - Orang Ulu : Représente 5.3% de la population de l’état de Sarawak. Ils sont de religion chrétienne. On les retrouve à Sarawak et à Kalimantan (Bornéo côté Indonésie). Les tribus Kenyah et Kayan vivent au centre et en haut des rivières principales dans le centre et l’est de sarawak. Ils sont originaires de Kalimantan de la rivière kagan. Les Kelabit vivent dans les montagnes en haut de Miri. Les Bawang habitent l’intérieur de Miri et les Limbang ont bougé près des côtes.

    Carnet de voyage de :

    Laurence Onfroy -Contact email

    Carnets de voyage en asie