|
LILLABOX 1er album FAIDHERBE STREET
Sortie le 24 mai 2016 – Plaza Mayor Distribution EMI UK
En écoute ICI https://soundcloud.com/
|
|
|
Étiquette : artiste
-
LILLABOX
-
SEBASTIEN BERTRAND
SEBASTIEN BERTRAND
1er album solo – Traversées Diatoniques de Beyrouth à l’Ile d’Yeu Daquί – Harmonia Mundi sortie 27 mai 2016 Plus d’infos sur www.sebastien-bertrand.com Né au Liban, adopté en France à l’âge de neuf mois, le musicien franco-libanais Sébastien Bertrand a grandi dans une famille de musiciens et de collecteurs du marais breton vendéen. Nourri des traditions musicales de sa terre d’adoption, il est reconnu comme un des grands noms des musiques traditionnelles, mais également comme un accordéoniste diatonique virtuose et des plus novateurs. Après les créations collectives où il a associé divers genres: musiques traditionnelle, orientale, jazz, électro, hip hop, rock, théâtre, danse, cinéma … il reprend ici le fil de son spectacle autobiographique écrit avec Yannick Jaulin « Chemin de la Belle Etoile ». Et c’est un album solo bouleversant qu’il nous offre, une musique puissante, innovante au son plein, respirant, vivant. Compositeur et mélodiste talentueux, artiste généreux de l’instant et de la rencontre, il fait partager avec beaucoup de finesse et de subtilité ses pulsations intimes et ses voyages intérieurs entre Méditerranée et Atlantique. D’un coup le temps s’arrête, le son vibrant de l’instrument nous happe, nous envahit et nous emmène loin du brouhaha … nous propulse au plus profond de nous-même, au cœur d’une émotion simple et vraie. Ses musiques racontent sa vie, celle d’un homme touchant au destin singulier, entre deux pays et deux cultures. Inspiré par son Liban natal, Sébastien Bertrand évoque sa quête d’identité dans Bouchara, « Bonne Nouvelle », son nom d’emprunt attribué par l’orphelinat au Liban, Carnaval, écrit sur les toits de l’orphelinat à Beyrouth en écoutant la rue… « Aujourd’hui c’est carnaval- Nous mangeons Ket Ben Aye-Prendre le temps de respirer – Toutes ces odeurs du passé- Aujourd’hui je tombe le voile- Teint mat et cheveux frisés – Avec honneur et fierté- Plus peur d’être un étranger … », Marche de Tatihou & Nuit à Beyrouth. Son analyse de la marche du monde et ses convictions personnelles donnent du sens à sa musique, entrent en résonnance avec l’actualité : La Mazurka du Voyageur parle d’un voyage sans frontière, sans visa, du droit de partager la terre et de changer d’espace, Terre Gagnée (Maraîchine des Ecluses & Salicorne), de la fragilité d’un territoire gagné sur l’océan, La Fraternelle, de l’importance du collectif. Il livre des moments d’intimité : La Tranquillité, un petit chemin près de l’océan… La Dorne, une maison qui l’a souvent accueilli … le lien charnel entre une mère et son enfant, Basmati musique surprenante du dedans, du ventre de l’instrument…, Ile était, petite musique délicate, Devant Bordeaux, un hommage à toutes celles et ceux qui ont accepté de dire, de partager devant un micro … Il nous entraîne dans la pulsation de danses renouvelées : Valse d’en Face, Le Temps, Suite du Cailloux… ou dans l’imaginaire splendide de Détournement, référence au « Chemin de la Détourne » où il a habité sur l’Ile d’Yeu et à la légende du voyageur qui, foulant une petite orchidée, en perd le sens de l’orientation, condamné à tourner en rond jusqu’à ce que quelqu’un vienne le délivrer : « On dit que les malicieux “fras”, petits hommes doués du pouvoir de faire ramollir les pierres auraient planté cette fleur » Instrumentiste de grand talent, compositeur, explorateur du son, Sébastien Bertrand ouvre de nouveaux chemins musicaux Sébastien Bertrand s’inscrit dans une démarche créative de compositeur. Ses mélodies et musiques, tout en prenant racine dans les traditions populaires : valse, maraichine, mazurka, marche, grand’danse, scottish … s’en affranchissent, déstructurant le rythme, échappant aux codes. Il a développé un jeu unique et inventif, reconnaissable à sa manière de faire sonner son instrument, à sa maîtrise du passage de l’air dans le soufflet. Son jeu au toucher léger et rapide, sa technique qui s’inspire des ornementations utilisées sur la veuze (cornemuse de l’ouest de la France), instrument dont il maîtrise également la pratique, ses nombreuses années passées à jouer en bal … lui donnent une parfaite maîtrise technique, le sens de la rythmique et de la cadence, un jeu mélodique libre et fluide. En véritable explorateur du son, il réalise un travail de recherche, un dialogue avec son instrument ponctué de sons et de souffles ; s’amuse avec différents registres, rythmes, doigtés, bourdons, vibratos, claquement de touches percussifs, tapements de pieds, et même mouvements du genou … Il développe en studio avec son ingénieur du son Pascal Cacouault un travail d’expérimentation inédit qui permet d’élargir les possibles, les spectres, tout en préservant la matière première que constituent les mélodies et compositions : installation de capteurs sonores dans l’accordéon, ralentissement ou accélération du battement des anches, amplification du souffle et des bruits de clavier … « Les musiques de cet album sont des musiques de l’intérieur, des musiques qui m’accompagnent depuis longtemps, elles étaient là comme des formes hésitantes, peureuses… J’ai pendant longtemps rassemblé pour ne pas jouer seul, pour ne pas risquer la simplicité du son… J’ai enfin trouvé le temps, le courage, les respirations pour reprendre l’accordéon, mes accordéons et dire en chœur cette musique du ventre, celle qui résonne depuis des jours, des semaines, des années… pour me perdre, pour revenir à la source, seul avec mes accordéons, face à face, de visage à visage… J’ai commencé un périple, une itinérance, de Beyrouth (Liban) aux Nuits Atypiques (33), de l’Ile de Tatihou (50) à Correns (83), de Pougne-Hérisson (79) à la Joussière (85) pour revenir à chaque fois dans le Marais Breton Vendéen et l’Ile d’Yeu (85)… Petit à petit, les résonnances solitaires de mes accordéons se sont imposées, ont commencé à prendre du sens, de l’épaisseur. J’ai osé mes simplicités, entendre les ornementations, écrire mes poésies musicales… faire entendre de manière impromptue pour percevoir les réactions, les sensations… J’ai souvent parlé de mon accordéon comme un passeport, un passeport pour circuler, dialoguer, exister… Je suis certain aujourd’hui que ce travail en « solo » a été l’occasion pour moi de tourner les pages de ce précieux sésame pour en contempler chaque souvenir, chaque tampon… Un voyage à l’intérieur de mon propre voyage « . Sébastien Bertrand + d’infos sur Sébastien Bertrand Né le 23 janvier 1973 à Beyrouth (Liban), Sébastien Bertrand est adopté à l’âge de 9 mois et arrive en France dans une famille vendéenne où la recherche des traditions et du folklore local fait partie du quotidien. Sébastien participe dès son plus jeune âge aux activités du groupe de danses traditionnelles « Tap dou Paï ». En 1980, à l’âge de 7 ans, il prend des cours d’accordéon diatonique à Saint Jean de Monts. Avec son oncle Thierry Bertrand, ils bousculent la tradition et crée un duo inédit rassemblant l’accordéon diatonique et la veuze, le Duo Bertrand. En 1993, sortie du disque Musique d’Hier pour Aujourd’hui par le Duo Bertrand puis Fleur de Sel en 2001. Pendant plusieurs années, le duo parcours la France et fait de nombreux concerts chaque année. En 2001, le Duo Bertrand s’élargit et devient Duo Bertrand en Cie. Il intègre des musiciens d’origines musicales différentes (jazz, rock, classique). En 2003, cette ouverture le pousse à initier la création de la Compagnie des Arts d’Hier Pour Aujourd’hui (CAHPA), dans laquelleil développe des projets originaux de création artistique contemporaine. Parallèlement, il passe le diplôme d’état pour l’enseignement des musiques traditionnelles, et débute l’enseignement de l’accordéon diatonique à la Maison des Arts de Challans (85). En 2006, Création du groupe Sloï. Il fait appel au metteur en scène de théâtre Philippe Piau. Création du Duo Pennec/Bertrand. Avec Alain Pennec il explore les limites du diatonique en concert et ciné concert sur L’aurore de Murnau. En 2007, Ce travail scénique va encore plus loin avec l’arrivée de Yannick Jaulin pour le projet « La Tournée du Ponant ». Ce spectacle tourne tout l’été 2008 en France et au Québec et poursuit sa route jusqu’en 2010. Mars 2008, retour au Liban pour la première fois depuis 35 ans, avec Yannick Jaulin. À l’issue d’un premier voyage, ils décident de se mettre à la table pour créer un spectacle sur cette double appartenance. 2009 : Depuis son retour au Liban, il questionne la question de l’accès aux origines et celui du droit des femmes. il créée l’association « Rue Hadib Nahas » pour favoriser les retrouvailles et le retour aux sources. En juillet 2009, « Chemin de la Belle Etoile » est créé au festival d’Avignon. Les textes de Yannick Jaulin et les musiques de Sébastien résonnent comme une sorte de réponse immédiate aux questions sur l’identité, la famille, l’enracinement, l’adoption, les adoptions…Plus de 300 représentations depuis sa création. Mai 2011 : création de Nahas Project (oud, piano, guitare, beat-box, accordéon diatonique) suivi d’une tournée au Liban dont la fête de la musique à Beyrouth. Cette création conclura, en 2014, un parcours dense par une tournée de 6 concerts en Chine. Septembre 2012 : Le « Grand’danse Connection Club ». Ça serait quoi aujourd’hui la danse traditionnelle en boîte de nuit ? Création étonnante entre l’électro-trad, le hip hop et une participation massive du public. Novembre 2012 : Les Aventures du Prince Ahmed – Ciné Concert En 2013 : Mizou le Petit Chat Noir avec Aimée de la Salle : création musical pour le « livre disque » édité chez Didier Jeunesse – Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros Mars 2013 : Nahas Project Grand Ensemble : le quintet Nahas invite un quatuor à corde et le Trio Lo’Jo pour faire résonner es écritures croisées de Sébastien Bertrand, Denis Péan et Alban Darche. 2014: il participe à la création de l’ONG « Born in Lebanon » qui s’active, à partir de la Suisse, à accompagner les adultes adoptés du Liban Février 2014 : Embrassez votre Cavalière : carte blanche proposée par l’Arc de Rezé (44), scène conventionnée, retour sur mon parcours de musicien pour la danse. Accompagnement artistique : Loïc Touzé Juillet/Aout 2014 : Artiste associé des 8 Centres Pénitencier des Pays de la Loire, diffusion et travail d’écriture avec les détenus sur les thèmes de l’identité, de l’appartenance, de l’enfance… Juillet 2015: Tournage du film franco-libanais « Le Voyageur » de Hadi Ghandour – Androma Pictures, en tant que musicien et comédien. .. à suivre … Concerts Depuis 2003, année de la création de sa Cie: plus de 60 concerts par an en moyenne avec l’idée que d’où vienne la musique elle doit pouvoir résonner en dehors de son cercle naturel. Sébastien Bertrand développe des liens privilégiés avec le réseau des scènes nationales, conventionnées… tout en restant ancré dans le réseau des musiques du monde, traditionnelles. Il a été artiste associé de Scène de Pays dans les Mauges (49) et de l’OPCC la Soufflerie à Rezé (scène conventionnée pour la voix) (44) … Sélection … Festival Aux Heures d’Eté – Nantes (44) Montauban – Espace des Augustins (82) Tournée Scènes Nationales de Gap-Tallard (05), Le Cheval Blanc – Schiltigheim (67), L’Eolienne – Marseille (13) L’Embarcadère – Montceau-LesMines (71), Valence-Train Théâtre (26) Plédran– Centre Culturel Horizon (22), Casino théâtre – Genève (Suisse), Festival des Maîtres Sonneurs – Saint Chartier (36)… Dans le cadre des coopérations internationales et du réseau des Alliances Françaises : Tournées en Chine, Mexique, Liban, Estonie, Canada, Inde, Russie, Bulgarie…. Sélection de dates 2016 … 15 avril – Rennes (35) – Festival Mythos – en duo avec Yannick JAULIN – 13 mai – Festival Les Joutes de Correns (83) – Solo Traversées Diatoniques – 21 mai – Festival Tradéridéra – bal en duo avec Julien Padovani – 2 juillet – Festival Les Nuits Atypiques (33) – Solo Traversées Diatoniques – 22 juillet – Nuit au Jardin Pougne Hérisson (79) – Un Monde d’Accordéons – conf musicale avec Philippe Krumm – 16 et 17 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – master class accordéon – 18 août – Festival Les traversées de Tatihou (50) – Solo Traversées Diatoniques – 27 août – Festival Sous les Halles – Beauvoir sur Mer (85) – bal en duo avec Ange B (beatbox) – 15 octobre – Nuit des Petites Maraichines (85) – Bal solo – 5 novembre – Festival d’automne (85) – Ecole de Veuze – bal en duo avec Thierry Bertrand (Duo Bertrand) – 12 novembre – Tout M’Etonne – Palluau (85) – Solo Traversées Diatoniques Petite histoire de l’accordéon diatonique L’accordéon diatonique fait partie d’une grande famille d’instruments: accordéon chromatique (bouton et piano), mélodéon (accordéon diatonique à un rang des Québécois et des Cajuns), trikitixa (accordéon des Basques), concertina, bandonéon (emblématique des Argentins), harmonéon (ou accordéon de concert). Tous ces accordéons ont pour ancêtre commun l’accordion, inventé à Vienne, en 1829, par l’Autrichien Cyrille Demian, facteur d’orgues et de pianos. L’accordion a lui-même pour ancêtre lointain une sorte d’orgue à bouche chinois remontant à 3000 environ avant notre ère. Quand il est créé, l’accordion ne produit que des accords (d’où son nom). Mais très rapidement, dès le début des années 1830, les facteurs parisiens le transforment en instrument mélodique et changent son nom en celui d’accordéon. Il est d’abord diatonique et ne deviendra chromatique qu’au début du XXème siècle. L’accordéon diatonique présente deux caractéristiques: c’est un instrument bi-sonore : un bouton produit une note différente selon que l’on pousse ou que l’on tire le soufflet, d’où l’expression emblématique « poussé-tiré » caractérisant son style. A l’inverse, l’accordéon chromatique est uni-sonore. Quelque que soit le mouvement du soufflet, la note est toujours la même. Par ailleurs, il comprend une série diatonique de sept notes (do, ré, mi, fa, sol, la, si) contrairement à l’accordéon chromatique qui compte en plus des dièses et des bémols. A l’origine, il ne comprend qu’une rangée de bouton pour la mélodie à main droite et deux basses à main gauche. Il est aujourd’hui fréquent d’avoir des accordéons de deux à trois rangées à la main droite et de huit à vingt-quatre basses à la main gauche. Grâce aux explorateurs, missionnaires, marins et émigrants, l’accordéon diatonique, inventé et manufacturé en Europe au XIXème siècle, s’est enraciné dans tous les continents et a contribué à l’éclosion de nouvelles musiques à danser : le vallenato en Colombie, la conjunto music au Texas, le cajun et le zydéco en Louisiane, le norteño au Mexique, le séga à La Réunion ou à l’île Maurice, le zagazougou en Côte d’Ivoire, le merengue en République Dominicaine ou encore le musette en France. Dans certains pays, comme à Madagascar ou au Japon, il est même devenu un instrument sacré, associé à des cérémonies rituelles ou déposé en offrande au dieu de la musique. Instrument privilégié des salons mondains parisiens entre 1830 et 1850, l’accordéon diatonique a été progressivement adopté en France, au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, par le petit peuple, les mendiants, les aveugles, les ouvriers, les mineurs, les artisans, les paysans, les marins. Connu sous divers petits noms (boest an diaoul en Bretagne, diableton en Occitanie, trikitixa au Pays basque ou encore râlé-poussé à La Réunion), l’accordéon diatonique a été, pendant la première moitié du XXème siècle, l’instrument populaire par excellence. Pendant un demi-siècle, il a accompagné la vie musicale des villes et des villages français, fait danser des dizaines de couples, animé les bals de noce, mené les tournées de carnaval et de conscrits, et même égaillé la vie des soldats dans les casernes et dans les tranchées. Oublié et remisé au grenier pendant les Trente Glorieuses (1945-1975), l’accordéon diatonique a retrouvé un second souffle, dans les années 1970, grâce à de jeunes musiciens « folk » qui ont redécouvert l’instrument, parmi lesquels Marc Perrone. Depuis plus de quarante ans, l’accordéon diatonique connait une renaissance spectaculaire… Extrait du livre « l’Accordéon diatonique – des salons mondains aux bals populaires » de Patrick Lavaud aux éditions confluences – Les Nuits Atypiques (2014)
-
Double je au palais de Tokyo
Les petits carnets de lila Pik
Paris le 23 mars
Double je au palais de Tokyo
Il est des jours où ma capacité d’émerveillement trouve ses limites. J’aime bien le Palais de Tokyo. Ce qui ne veut pas dire que j’aime toutes les expos. Ce soir, vernissage de l’exposition « double je », mais je ne suis pas rentrée dans le jeu.
Le concept de l’expo m’a paru compliqué et un peu fumeux . En gros, la thématique s’articule autour d’une nouvelle policière de Franck Thilliez,: un artiste arrive au poste de police, les mains ensanglantées et déclare avoir assassiné quelqu’un chez lui. Sur place, pas de cadavre.Donc, l’expo reconstitue la maison et propose au spectateur d’explorer la scène du crime. Les différents espaces, salon, bureau, ateliers, garage, buanderie .. (tiens ! ça a comme un goût de cluedo !)permettent à une sélection d’artistes et artisans d’art de mettre en scène leurs œuvres …
Les reconstitutions des ateliers sont au top, rien à dire, mais tellement nickels qu’elles en perdent leur âme d’ailleurs.
On déambule, on mate, et à force de chercher, on ne trouve pas grand- chose. Si la balade n’est pas désagréable, elle me semble un peu vaine néanmoins. Je conseille vivement alors, à la sortie, de prolonger en face, au musée d’art moderne de la ville de Paris 😉
Double Je au Palais de Tokyo, du 24 mars au 16 mai 2016, Plais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, 75016 Paris.
Musée d’art moderne de la vile de Paris, 11 avenue du Président Wilson, 75016 Paris.
-
THIERRY BEYNE
THIERRY BEYNE, EXPOSITION DE PHOTOS EN NOIR ET BLANC DE
samedi 21 juillet 2007 par Asietralala
Thierry Beyne « En noir et blanc »
Vietnam
Inde
Vietnam
Srilanka
Vietnam
_
Srilanka
Srilanka
Thaïlande
Inde
Thaïlande
-
Steve Appel, le photographe du mouvement
Steve Appel, le photographe du mouvement
Ingénieur de formation je me suis intéressé à la photo numérique quand elle était encore l’objet de mépris et railleries de la part des « vrais photographes » pour qui seul l’argentique avait droit de cité. J’ai suivi les stages animés par CARLO WERNER, ils m’ont sensibilisés aux côtés « artistique » de la photo. Mon objectif initial était de réaliser des photos pour les besoins d’amis peintres ou
sculpteurs. Depuis quelques années, je me suis spécialisé dans la photo des spectacles vivants : danse contemporaine, théâtre, etc. Mes photos ont souvent été utilisées pour illustrer des reportages sur des artistes dans des revues d’art ou de danse ou pour des pochettes de CD, affiches, flyers et autres visuels.
J’expose régulièrement mon travail dans des expositions personnelles ou en groupe et participe à la Biennale Fotograf 15 depuis la création de cette manifestation où j’ai eu l’honneur à plusieurs reprises d’être lauréat d’un prix.
Steve Appel, the movement of the photographer
Trained as an engineer I am interested in digital photography when she was
yet the object of scorn and ridicule from the « real photographers » for
who alone had the silver citizenship. I followed the courses animated by CARLO
WERNER, they have sensitized me to the « artistic » side of the photo. My
original goal was to take photos for friends needs painters
sculptors. In recent years, I specialized in photo
live performances: contemporary dance, theater, etc.
My photos were often used to illustrate stories about artists
in art journals or dance or CD covers, posters, and fliers
Other visuals.
I regularly exhibited my work in solo exhibitions or
group and participates in the Biennale Fotograf 15 since the creation of this
event where I had the honor several times to be a prize winner. -
Exposition, Carousel do Louvre
DIALOGUE ENTRE
L’ORIENT ET L’OCCIDENT
CARROUSEL du LOUVRE
30 octobre au 1er novembre 2015
Vernissage de l’exposition: 29 octobre 2015 à 18h30
Le Centre des Echanges Culturels et Artistiques Franco-Chinois, dirigé par Aiming Tong-Picard, et Cap
Cultures organisent depuis près de cinq ans le salon Dialogue entre l’Orient et l’Occident. Cette
exposition a pour objectif de promouvoir les échanges culturels et artistiques entre la Chine et la France
et d’affirmer le talent de nombreux artistes internationaux, qu’ils soient peintres, sculpteurs ou encore
photographes.
Cette nouvelle édition 2015, dont les villes d’Avon et de Moret-sur-Loing sont partenaires, présente cette
année la particularité de réunir deux expositions distinctes :
⟐ Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie
Exposition conjointe de deux artistes chinois et français confirmés : LAN Tusheng et Rémy ARON.
⟐ Dialogue entre l’Orient et l’Occident
Exposition collective avec la participation de plusieurs artistes chinois et français issus de divers
horizons.
C’est au Carrousel du Louvre, haut lieu culturel unique, qu’il sera permis à ces artistes de valoriser la
longue histoire et les spécificités des Beaux-Arts Contemporains de la Chine.
Un espace de 3 100 m2, divisé en trois salles, présentera les échanges entre les artistes des deux pays.
L’exposition Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie se tiendra Salle Delorme, tandis que les
artistes participant à l’exposition collective Dialogue entre l’Orient et l’Occident exposeront leurs œuvres
au Foyer et Salle Gabriel.
-
FIAC : Hors les murs au jardin des plantes
Paris le 20 octobre, sous un ciel bas et gris :
En parallèle de la FIAC, Le programme hors les murs propose un parcours d’œuvres exposées dans différents endroits de Paris : Tuileries, Louvre, petit palais, place Vendôme … Ce soir, je suis allée en avant- première, au jardin des plantes. 19 œuvres à découvrir au gré d’une flânerie dans ce jardin et dans la grande galerie de l’évolution. Elles ont été sélectionnées par rapport à une thématique d’actualité : nature et environnement. Bon …. Pourquoi pas. La COP21 n’étant pas très loin, on peut comprendre le choix apparemment stratégique ..
Heureusement, pendant la semaine de la FIAC, des étudiants de l’école du Louvre seront présents pour discuter avec vous et pour vous expliquer la démarche conceptuelle (parfois plus intéressante que l’œuvre elle- même) ; ça s’appelle de la médiation culturelle 🙂 Oui, parce que devant certaines œuvres, on a bien besoin d’un petit coup de pouce pour dépasser nos premières impressions pas toujours enthousiastes.
Mais peu importe, l’intérêt c’est la découverte, le questionnement, et il y a matière avec ce « hors les murs 2015 ».La promenade s’est terminée dans la grande galerie de l’évolution, spécialement ouverte pour l’inauguration de cette opération. Très bel endroit et aussi so chic de déambuler dans les coursives une coupe à la main !
Du 16 octobre au 23 novembre au jardin des plantes. Toutes les infos sur le site http://www.fiac.com/paris
-
Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère
Anh QUACH et Van Chi WEI
la peinture à 4 mains
Peintres et autre chose aussi, des artistes qui nous font découvrir un autre univers.
Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.
Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.
« D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.
Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.
Anh QUACH et Van Chi WEI qui sont- elles?
Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !
Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travaille actuellement dans le management de projets informatiques.
C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…
-
Guy Coda « la galerie éphémère »
Guy Coda , l’artiste par « l’excellence »
Extrait d’une interview donné par Guy Coda à Open Mag le 17 octobre 2015
Open Mag : En fait, tous ces personnages que vous dessinez, qui sont-ils ? Est ce qu’ils existent ?
Guy Coda :- Oui ils existent bien sûr, dans ma tête d’abord, et sur le papier ensuite !
Open Mag : Bon d’accord, ils existent sur le papier, mais pas dans la vie ?
Guy Coda : Au contraire, ils sont d’abord dans la vie, peut être plus encore que vous et moi !
Open Mag : ?…
Guy Coda : Je m’explique : un dessin, une peinture, une poésie, une musique, un film, disons pour
simplifier une œuvre d’art- est peut être la plus forte manifestation de la vie ! En tous cas elle
en est la forme la plus élaborée, la plus synthétique, celle qui nous différencie de l’animal et
qui rend si singulière notre condition humaine. Les peintures pariétales sont la preuve qu’un
des premiers actes de cette humanité naissante a été la création d’œuvres d’art, et quelles
œuvres ! On peut donc en conclure, sans prendre trop de risques, que la création artistique est
inhérente à la condition humaine.et par conséquent l’œuvre d’art est bien inscrite dans la vie !
Mais bon, j’extrapole un peu, excusez moi, mais pour en revenir à mes personnages, vous
avez raison, ce sont des personnages à la fois réels et fictifs. Fictifs parce que ce ne sont pas
des portraits de gens existant, et réels car ils sont tout à fait vraisemblables, ils pourraient
parfaitement exister ! En fait, ils ne sont pas réels mais réalistes !
Open Mag: Mais ne serait-ce pas plus simple de dessiner de vraies personnes ? Parce que j’imagine
qu’ inventer tous ces visages, ça doit être assez compliqué, non ?
Guy Coda : Pendant des années j’ai passé beaucoup de temps dans les cafés et autres lieux publics à
faire le portrait des gens que je rencontrais. Cela a été pour moi une expérience très
enrichissante mais j’ai fini par m’en lasser ! J’ai réalisé que dessiner des gens qui existent me
limitait justement à ce qui existe- dans le sens réducteur du terme-, que cela créait une sorte
de connivence obligée avec une chose qui me tenait à sa seule réalité. La dictature de la
ressemblance est à cet égard exemplaire. Or j’ai besoin, comme tout créateur digne de ce
nom, de m’extraire de cette réalité, me la réapproprier, l’extrapoler, la dépasser pour laisser
s’exprimer ma singularité d’artiste !
Open Mag : Oui, je vois ! Mais ne trouvez-vous que votre dessin, dans sa forme, est assez
classique ?
Guy Coda : Vous savez, quand on cessera de mettre les gens dans des boites avec une étiquette et
qu’on tournera le dos aux effets de mode, on aura fait un vrai pas en avant vers l’intelligence !
Je ne sais pas si mon dessin est classique ou pas et pour tout vous dire je m’en contrefous ! Je
ne dessine comme personne et personne ne dessine comme moi. Mon dessin n’est pas dans
une mode quelconque qui ne vaudrait que parce que quelqu’un d’autre l’aurait décidé à ma
place ! D’ailleurs, avant de commencer cette série j’ai travaillé longtemps des images de type
« expressionniste » (tiens, encore une étiquette) qui sont peut être ce qui correspond le mieux
à mon tempérament. Si j’ai choisi aujourd’hui un dessin en apparence plus « classique », c’est
de façon délibéré, afin de mieux servir mon propos actuel. Comme ça au moins je ne peux pas
me démoder !
Open Mag : Mais que représentent pour vous tous ces dessins ? En fait que recherchez-vous ?
Guy Coda : L’art c’est le paradoxe de Zenon ! De même qu’Achille ne rattrapera jamais la tortue, je
pense, comme tous mes confrères, être à la recherche de moi-même, de cet autre « moi » que
nous poursuivons depuis toujours et que, fort heureusement, nous ne rencontrerons jamais !
Finalement tous ces portraits ne sont peut être que des autoportraits détournés !
Open Mag : Peut être, mais pourquoi « heureusement » ?
Guy Coda : Parce que si on finissait par rattraper ce que nous poursuivons, notre quête du Graal
s’arrêterait là et tout serait dit ! Ce serait la mort !…Et je ne veux pas mourir, pas tout de
suite ! (rires)
Un artiste talentueux que nous allons suivre tout au long de son évolution grâce à nos « Expositions éphémères ».
Guy Coda <davincicoda@orange.fr>
ETUDES – FORMATION
1969-70: Etudes à l’école de peinture décorative “Eugène Blot” à Reims. Obtention du diplôme de peintre – décorateur en juin 1970.
Parallèlement, suit les cours des Beaux Arts de Reims en auditeur libre.
Octobre 1970: Reçu sur concours à l’école Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (E.N.S.A.D.) à Paris.
1970 – 71: 1ère année d’ arts plastiques à la Faculté de Vincennes.
1971 – 74: Etudes à l’E.N.S.A.D. et obtention du diplôme de l’école en juin 1974
Depuis 1985 : Professeur de dessin à l’ E.N.S.A.D.
EXPOSITIONS DE PEINTURES
a) Individuelles
1978: – Galerie Robert Clarence – Paris
1981 – 82: – Sté Hewlett-Packard – Orsay
1982: – Galerie Caveyrac- Paris
– Centre culturel “Les venelles” – Bruxelles
1986: – Semur en Auxois – Cote d’Or
– “Le forum d’Artémis” – Besançon – Avec la participation
de FR3 Régions
1988: – Galerie Saint Martin – Chatillon sur Seine
– Rue de Flandres – Paris
1990 – 91 – 92: – Galerie D’Klic – Paris
1991 – 92 – 93: – Verneuil sur Avre (Eure)
1991: – Bernay (Eure)
1992: – Galerie Didot – Paris
– Galerie “Préface”- Paris
1992 – 93 – 94: – Galerie 157 – Villemomble
2001: Galerie “les cinq sens” – Paris
2002 : Hôtel Sofitel – Paris- les Halles
2003 : maison de la Beauce – Orgères en Beauce (28) Galerie Janos Paris 5ème
2004 : Saint Ouen
2005:Musée de La Poste – Paris –
Salon du Raincy – Invité d’honneur
Salon des Jonquerrets de Livet(27)- Invité d’honneur
Exposition avec la D.R.A.C. Rhône –Alpes
de juillet à août 2006 à Modane (73)
2007 : Théâtre de poche (Chartres)
–Berlin – Galerie Kunstkreis
2011: -Galerie « ARCIMA » –Paris
2013 : Salle saint Michel – Bonneval
b) Collectives
1982: – Salon du dessin et de la peinture à l’eau – Grand Palais – Paris
1983: – Salon de la société nationale des Beaux Arts – Grand Palais – Paris
– Mairie du 4ème arrondissement – Paris
1985: – Salon “les pastellistes actuels”- Les Ulis
1982 – 86 – 87: – Musée de Tonnerre – Yonne
1988: – 4ème salon international de Chinon
1991 – 93: – “Le lièvre d’or” – Salon du conseil général – Dreux
1992: – 1ère biennale de Marvejols (Lozère)
1994: – Salon du Raincy
2000: -5ème biennle de Marvejols
2007: Abbaye de Nottonville (28) avec le collectif
«Synchronicales »
Redoute marie-Thérèse (73
NEC- saint Priest en Jarrez
Berlin Galerie Kunstkreis
Espace Cardin – Paris
2008: Château de Chasselas
DIVERS
Parallèlement à son activité de peintre, a à son actif plusieurs réalisation en tant que graphiste, notemment la création de plusieurs timbres pour La Poste (séries 1 et 2 des parcs nationaux – 1996/97- carnet « héros d’aventure » – 1997 – timbre « vive les vacances – 1998 – timbre « 50ème anniversaire du conseil européen » et « Jeux olympiques de Nagano / super G- pour la poste d’Andorre -1998/99 –» 2006 : bloc de 10 timbres « coupe du monde de football 2006 – deux carnets (24 timbres) série « la France comme j’aime » parution nationale mai 2009.
PRIX
1988: Salon international de Chinon: médaille d’or du dessin “jeunes”
1991: Dreux-Médaille d’or du Conseil Général section “Pastels”
1992: Marvejols – Médaille d’or du salon décernée par le Conseil général avec le concours de la DRAC de Languedoc-Roussillon
1994: Le Raincy – Médaille d’or du salon
1996: Prix du plus beau timbre de l’année (La Poste-série “Parcs Nationaux”) élu par plus de 30 000 collectionneurs. Concours organisé par La Poste et la Sté IPSOS
1997: Prix de la plus belle série de l’année (La Poste -série “Héros d’aventures”) Idem 1996
1998: Lauréat du cconcours organisé par La Poste pour le timbre “Vive les vacances”
2010: Lauréat du concours organisé par La Poste pour la série (24 timbres) « La france comme j’aime ».
Beaucoup d’artistes talentueux!!! Nous désirons les aider , alors n’hésitez pas à nous contacter pour une web expo.
-
Marionnettes « Léonce et Léna » un enchantement !
(Photo by Victor Tonelli/ArtComArt) J’ai vu un très beau spectacle de marionnettes- poupées (pas de fil, ouf!) sur une adaptation d’une pièce de Büchner : Léonce et Léna. C’était vraiment magique, comme si on faisait un saut dans le beau monde imaginaire de l’enfance.
(Photo by Victor Tonelli/ArtComArt) La pièce en soi, est un genre de petite comédie philosophico-surréaliste qui soulève des questions sur le sens de la vie, le pouvoir, la communication … selon votre sensibilité. Car j’avoue que, pour moi, ce n’est pas cela qui m’a le plus marquée.
Ce que j’ai aimé, non, adoré c’est le spectacle, justement !
Un décor de maison de poupées qui s’anime, se déploie, se transforme sous nos yeux écarquillés. Deux comédiens marionnettistes pour faire jaillir l’émerveillement, et faire résonner en nous le petit enfant qui sommeille.
(Photo by Victor Tonelli/ArtComArt) Au départ, sur la scène, une espèce de coffre à la verticale sur lequel trône une petite maison de poupées. Pas très attractif tout ça …
Et les comédiens arrivent, et le monde merveilleux ouvre ses portes, et les poupées s’animent, et parlent, et le coffre se déploie, et la magie opère, et les décors arrivent de partout, et la musique coule sur ce drôle de petit monde qui s’agite de haut en bas. Tiens, soudainement, Büchner, étoile filante de la littérature allemande (23 ans de vie) mais terriblement reconnu pour ses trois pièces principales, s’incarne dans ces poupées animées, habitées et si humaines … histoire de prince, de princesse, d’ennui, de voyage, de royaume, d’amour, d’amitié …
Vraiment, allez- y, en voiture, en bus, à pied, vous ne regretterez pas ce moment d’enchantement.
J’avais vu play Bach du même metteur en scène, Grégoire Callies, et franchement c’est de la même veine .. un petit éclat de joie à l’état pur. Je ne peux que saluer son travail et celui de Jean-Baptiste Manessier, scénographe et papa des marionnettes- poupées.
J’espère avoir l’occasion de revenir encore sur ce très beau travail qui remplit d’étoiles nos yeux et nos têtes.
DU 13 au 17 octobre 2015- THÉÂTRE-HALLE ROUBLOT- 95 rue Roublot 94120 Fontenay sous bois- réservation 06 12 32 40 05. Samedi 17 octobre à 18h