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  • Voyage trans-sibérien, une aventure au pays des tsars.

    Voyage trans-sibérien, une aventure au pays des tsars.

    Carnets de voyage en Asie

    Voyage trans-sibérien Voici quelques souvenirs du voyage effectué avec mon ami Stephan Heiss


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    Le 2 juillet  nous prenions l’avion pour Saint Petersbourg en Russie, et ensuite le trans-siberien jusqu’en Mongolie, en nous arretant quelques jours dans les grandes villes qui ponctuent le parcours (Moscou, Ekaterinbourg, Novossibirsk, Irkutsk, Ulan Ude) ainsi qu’a Oulan Bator, capitale de la Mongolie. Notre voyage s’est termine’ a Pekin le 31 juillet .

    Arrivee a Saint Petersbourg

    Atterrissage a Saint Saint-Pétersbourg ! L’aéroport, dès le premier coup d’œil, nous plonge dans l’ambiance soviétique, par son coté minimaliste et désuet. En premier lieu, nous nous insérons dans la longue queue d’attente pour le contrôle des passeports. La douanière est jolie mais néanmoins d’une dureté implacable. Elle contrôle scrupuleusement nos passeports. A Stephan, elle demande sa date de naissance à deux reprises : elle semble très étonnée, mais le laisse malgré tout entrer. A moi, elle demande ou sont mes lunettes, car sa photo date de l’époque ou j’en portais. Elle scanne les proportions de nos visages avec ses mains, pour s’assurer qu’il s’agit bien de nous.

    Sous une chaleur de plomb, nous rejoignons la ville qui se trouve à 25 km. Le premier contact avec les rues russes est assez dépaysant : elles sont en mauvais état, les trottoirs sont défoncés, il n’y a pas de marquage au sol, il y a beaucoup de petites voitures qui doivent dater des années 50 (les célèbres Lada). Une épaisse fumée noire s’en échappe au démarrage, et à toutes les bruyantes accélérations. Lorsqu’une Lada a réussi à démarrer, le chauffeur fait tout pour ne jamais avoir besoin de la freiner. On a l’impression d’avoir devant nous un decor en couleur des années cinquante.

    Arrivée à l’hôtel Oktobrskaya, situé au croisement de la célèbre Newsky prospekt et de l’avenue Ligovsky, près de la gare. Cinq hommes en noir, genre mafieux, attendent à l’entrée. Nous comprendrons ensuite qu’il s’agit des surveillants de l’entrée de l’hôtel. Accessoirement ce sont aussi des maquereaux. A la réception, nous payons 20 roubles pour l’enregistrement de nos visas et recevons nos clés. Nous nous installons dans notre chambre, qui est tout à fait correcte et confortable. Cependant, la chaleur y est étouffante, et il y a plein de moustiques. Le téléphone sonne à 22 heures. Stephan répond : une jeune femme dit « Sex service, I am a beautiful young russian girl. Should I come now ? ». Et Stephan de répondre : « No, bye bye Ciao. ». Ce « service » nous sera régulièrement propose’ dans les hôtels russes.

    A 22h30, nous décidons de sortir pour localiser le métro et pour téléphoner à nos proches : en effet, les tarifs de l’hôtel semblent prohibitifs (6 $ la minute). Il fait encore très clair, car ce sont les « Nuits Blanches » : ici le ciel reste clair quasiment toute la nuit, du fait que nous sommes tres au Nord. Nous nous dirigeons vers la gare, et Stephan y achète une carte téléphonique. Il est presque minuit, et il y a beaucoup de policiers qui se promènent et qui contrôlent l’identité des gens. Une prison de fortune en face du kiosque abrite une minuscule cage dans laquelle se trouve un prévenu. Stephan essaye d’utiliser sa carte depuis un téléphone se trouvant à la sortie de la gare, mais sans succès. Un inconnu nous aborde, en parlant exclusivement en russe, et semble vouloir nous expliquer comment marche le téléphone. Il nous fait croire que seule sa carte fonctionne, et nous propose de nous louer sa carte pour qu’on puisse appeler en Suisse. Après moult discussions peu claires sur la valeur des cartes et sur les préfixes nécessaires, nous comprenons que pour 100 roubles il nous établissait la communication. Effectivement Stephan parvient a parler a ses parents pendant 7 secondes, et peut dire « Hello, tout va bien. » Cela lui coûtera 200 roubles, et l’inconnu voudra aussi récupérer notre carte, sous prétexte qu’elle ne nous sera d’aucune utilité. Alors que nous nous dirigeons vers l’hôtel pour oublier cette arnaque, une patrouille de trois policiers nous interpelle et demande à voir nos passeports : ils ont du trouver louches nos discussions près de la cabine téléphonique. Nous leur donnons nos photocopies de passeports, car l’hôtel à gardé les originaux. Ils veulent aussi autre chose mais nous ne comprenons pas tout de suite ce qu’ils veulent. Je me voyais déjà partir au commissariat ! Ils se mettent alors à nous fouiller et trouvent la carte d’enregistrement de l’hôtel, ce qui prouve que nous sommes des touristes et que nous sommes en règle. Ils nous demandent si on a de la Marijuana, et bien sur on répond « niet » ! Ils nous laissent alors rentrer à notre hôtel, ou nous nous dirigeons promptement avec la sensation d’avoir finalement eu de la chance ! Pour un premier jour, c’était un bon début.

    st-petersbourg l’ermitage

    Il y a tellement de choses a voir et a découvrir que 4 jours ne suffiront pas. Depuis la Neva, le fleuve qui traverse la ville, on a une belle vue sur l’Ermitage, le célèbre musée et aussi ancien palais, visite incontournable. Culturellement, Saint Saint-Pétersbourg est une ville extrêmement riche. Pour gagner un peu d’argent, des habitants parlant anglais se proposent de guider les touristes et les aider a obtenir des bons plans pas cher, car le prix des billets est généralement 10 fois plus élevé pour les touristes que pour les indigenes. C’est ainsi que nous rencontrons Alexandre, 45 ans : royaliste convaincu, il a étudié l’histoire, est allé plusieurs fois à Cuba et aimerait y vivre à cause du climat et du farniente. Il a une copine de vingt ans, fait du jogging, et est très sympathique. Il nous obtient des billets au tarif russe et nous demande expressément de ne pas parler lorsque nous présenterons nos billets a l’entrée, pour ne pas être démasqués.

    Saint-Pétersbourg : la NevaAu bord de la Neva, les citadins profitent du beau temps pour se prélasser.

    Des babouchkas chantent dans les sous-passages, pour gagner quelques roubles. L’air est fortement pollué. Les bus sont parfois sont entièrement dissimulés dans leurs propres gaz d’échappement.

    Le métro

    Heureusement il y a le métro. Nous découvrons un système très performant, agréable et économique. Les stations sont jolies et propres, bien plus qu’a Paris, mais elles sont très froides (tout en marbre). Une dame surveille les longs escalators, pour avertir les mécaniciens en cas de panne (elle remplace la vidéo surveillance).

    La Fleche Rouge

    Dernier jour a Saint Saint-Pétersbourg. Peu avant notre départ, dans le hall de l’hôtel, une demoiselle qui semble perdue me demande si je parle anglais, et ensuite me demande si je veux un « sex massage ». Je lui répond que malheureusement je suis sur le point de partir… Ensuite on prend nos bagages et on se dirige vers la gare, a 100 mètres de l’hôtel. On identifie rapidement le quai et nous montons dans la « Flèche Rouge », le train de nuit qui nous mènera à Moscou. Ce train est réputé pour être utilisé par des couples illégitimes, qui peuvent ainsi s’unir le temps d’un voyage en toute impunité.
    Nous avons un compartiment en première classe : il n’y a que deux lits par compartiment, avec des jolis rideaux, des tasses et quelques snacks. Notre provodnitsa (hôtesse), très bien habillée, nous donne des draps et nous sert de l’eau chaude pour le café. A minuit, le train part et nous fermons notre porte. La nuit se passe sans problème : le train file rapidement et sûrement vers Moscou, mais nous n’arrivons pas vraiment à dormir car il y a souvent des arrêts.

    Moscou

    C’est d’ici que part le trans-sibérien. En attendant le départ, 3 jours plus tard, on visite cette grande ville très Européenne finalement. Moscou est une ville très propre, et l’air y est plus respirable qu’à Saint Saint-Pétersbourg. C’est une ville plus aérée, plus étalée aussi. Le centre est plutôt moderne, on ne se sent jamais perdus (sauf dans le métro, sans plan…), mais les grandes distances sont vite infranchissables à pied.
    Le soir, nous mangeons une Salianka (soupe a la viande) derrière la Douma. Stephan boit un jus de baies des bois bien concentré : des petits morceaux se déposent au fond du verre. Le jour suivant, en lisant le « Moscow Times », Stephan apprend que des baies bleues et des « cranberries » en vente dans plusieurs marchés de Moscou ont été confisquées car gravement irradiées au Césium 137 (elles provenaient de la région de Tchernobyl). Stephan repense au jus de baies qu’il a bu le jour avant, et semble très préoccupé, mais il n’y a aucun moyen de savoir si ce jus était contaminé ou pas…

    Depart en Trans-Siberien

    Mercredi 11 juillet, nous mangeons notre premier Borsch (soupe aux betteraves). C’est une agréable surprise : il a un fort goût d’ail, avec aneth, oignons, tomate et pas de viande. A 16h, nous arrivons à la gare. Des policiers surveillent les gens qui accèdent au quai. Tous les autres passages sont russes. Nous suscitions donc une certaine curiosité, mais ils sont très discrets
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    Sans retard, le train part à petite vitesse et les faubourgs de Moscou se mettent à défiler à 50 km/h. Et puis c’est la forêt qui commence, principalement des bouleaux. Le voyage jusqu’à Ekaterinbourg doit durer environ 26 heures. Nous ne savions pas exactement quel serait le trajet, car il y a deux routes pour joindre Moscou a Ekaterinbourg : une au nord et une au sud. Finalement, c’est celle du sud que nous avons prise, qui passe par Kazan. On peut compter les kilomètres parcourus, grâce à des bornes se trouvant le long de la voie. C’est très utile pour savoir à peu près ou l’on est.
    Derrière les arbres on devine parfois des petits villages, parfois des maisons isolées, ou des décharges, un étang, des chèvres et des vaches. Il y a beaucoup d’eau le long des voies, et le milieu semble parfois assez hostile : on ne pourrait pas faire dix mètres à pied si on devait descendre du train !
    Une provodnitsa essaye de nous parler : après un certain temps, on comprend qu’elle veut nous louer les draps pour nos lits.
    Les fenêtres ouvertes dans le couloir sont une bénédiction vu la chaleur qu’il fait. D’ailleurs il y a des gens qui restent devant ces fenêtres pendant des heures à regarder le paysage. Un monsieur qui a l’air sympa regarde par le fenêtre et nous appelle quand il y a quelque chose de beau à voir. Soudainement, on traverse un grand fleuve et, avec le coucher de soleil, c’est vraiment magnifique. Il faut toujours être prêts car une fois que c’est passé, c’est trop tard…
    Les vibrations du train sont assez importantes, autant dans le sens de la marche que transversalement, et les à-coups empêchent Stephan d’écrire.
    Dans le train, il y a heureusement une radio qui transmet un programme unique et qui permet de se distraire. Ils passent de la musique russe mais aussi occidentale (Abba, Adriano Celentano, …). On entent aussi la musique du film « Les compères » avec Pierre Richard, ainsi que celle d’un célèbre western américain.
    Des femmes, courbées, cueillent des petites baies dans les bois de sapin et de bouleaux, à proximité d’une route.

      Dans chaque compartiment, il y a une théière et 4 tasses. On peut obtenir de l’eau très chaude auprès d’un samovar qui se trouve à une extrémité du wagon. Cela permet de faire des boissons chaudes ou des soupes. Une poubelle commune se trouve près des toilettes, qui sont correctes, mais souvent fermées. Il y a du savon mais pas de papier. Nous avons aussi droit à quelques sucreries et 4 sachets de thé. Nous découvrirons ensuite que tout cela est payant, si on se sert.
    On se prépare du thé avec du lait condensé. Une dame passe régulièrement avec un petit panier pour vendre des biscuits, des yaourts et des cartes postales de Ekaterinbourg : c’est bien pratique. On achète des biscuits à l’orange et du chocolat au café.

    la verrerie  Vers 20h, on s’arrête dans une gare. Une centaine de vendeurs et de vendeuses sont sur le quai. Étrangement, ils vendent uniquement des objets en verre : des grands verres, des lustres, des lampes. Il faut croire qu’il y a une fabrique dans les parages. C’est absurde, car bien entendu personne n’achète rien : qui voudrait s’encombrer d’un tel objet dans un voyage en train ? Certains montent dans les wagons pour proposer leur marchandise. Ils courent de wagon en wagon, avec un ou deux lustres dans les mains, puis redescendent l’air un peu désespéré’.
    Un quart d’heure plus tard, le train repart. Un homme nous dit le nom de la gare, en riant des vendeurs de lustres. A chaque arrêt de longue durée, comme celui-ci, le train est contrôlé par un cheminot et, parfois, la locomotive est remplacée.
    En regardant par la fenêtre, on voit que le train suit une ligne parfaitement rectiligne, vers « l’infini ». En effet, il n’y a pas de barrage naturel majeur ici. Ekaterinbourg est à 1800 kilomètres environ. Le décor est composé de vastes plaines, sans relief.

    wagon

    A 20h30, la provodnitsa passe l’aspirateur dans le couloir du wagon et dans chaque compartiment. On dirait une sorte de rituel, qui se répète plusieurs fois pendant le voyage. Pour l’occasion, elle a mis un tablier. Nous levons les pieds pour qu’elle puisse aspirer les quelques miettes de notre repas.
    La provodnitsa nous facture les produits que nous avons consommés (eau, sachets de thé et un biscuit). Le coucher de soleil est magnifique.
    A 22h, on se couche sur les lits du haut. Cela semble être plus stratégique, mais en fait c’est assez dangereux car on peut tomber de haut. On utilise une ceinture pour s’accrocher, mais c’est très peu confortable. Dans la nuit, Stephan changera de lit en espérant pouvoir mieux dormir.
    Il est difficile de dormir : des gens parlent parfois de façon animée dans le couloir, et le train s’arrête assez souvent.

    Arrivée a Ekaterinbourg

    Une fois l’Oural passe’, nous sommes officiellement en Asie. Apres 26 heures de voyage, nous arrivons a Ekaterinbourg vers 20 heures. Il y a un décalage horaire de deux heures par rapport à Moscou. Je mets à jour ma montre, alors que Stephan conservera l’heure de Moscou, ce qui est utile car les horaires des trains sont toujours donnés par rapport à cette heure, ce qui est source de confusion, et surement la meilleure façon de rater son train !
    Une fois descendus du train, nous errons devant la gare à la recherche d’un moyen de transport public. Nous ne voulons pas prendre de taxi, et le quartier de la gare n’est pas très rassurant. On ne voit aucun touriste : c’est une ville très peu visitée (anciennement elle était même interdite aux étrangers). Nous sommes systématiquement scrutés par les indigènes, et parfois avec des regards qui nous semblent méchants. N’ayant rien compris au système de bus, on prend le métro qui heureusement va dans la bonne direction (l’hôtel se trouvant à l’autre extrémité de la ville). Malheureusement il n’y a que peu de stations, et celle près de notre hôtel est encore en construction). Nous faisons le dernier morceau à pied.

    cheminéeA l’horizon, se profile une cheminée incroyablement haute, à la silhouette fine et originale. Elle semble ne servir plus à rien. J’adore cette construction. CA pourrait être la tour Eiffel d’Ekaterinbourg.
    A l’hôtel, on nous prévient tout de suite qu’il n’y a pas d’eau chaude dans la ville, mais que l’hôtel possède une chambre ou l’eau est chauffée. Les clients peuvent en demander la clé, quand ils désirent prendre une douche chaude. C’est ce que nous faisons tout de suite, car le déplacement à pied nous a bien fait transpirer.
    Dans la chambre, le billet officiel dit « Because of city administration décision, hot water is cut off all over the city, at 19th june. ». Ceci dans une ville de 1.4 millions d’habitants. Heureusement c’est l’été et il fait chaud, mais une douche froide n’est jamais très agréable.
    Le jour suivant, on se promène dans le grand parc à coté de l’hôtel. Un ours est enfermé dans une cage (le cirque est juste à coté). Au retour, on passe devant un chantier routier. Ils goudronnent une route. En fait, ce sont des femmes qui font le travail le plus difficile sous une chaleur étouffante, alors que les hommes se contentent de conduire les machines pour aplatir le goudron qu’elles ont déposé. 
    Ekaterinbourg est la ville ou furent assassines les Romanoff. C’est aussi la ville de Boris Eltsine. C’est une jolie ville, mais il n’y a pas grand chose a faire apparemment. Il n’y a pas beaucoup d’animation pour les jeunes. Ils se regroupent dans les parcs publics. Ils sont sur les bancs et berges de la rivière, la plupart une bière à la main. Étonnement, nous n’avons encore vu personne jouer aux échecs ou boire de la vodka, à part nous.
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    Le jour suivant, on parcourt un petit marché ou l’on trouve des peintures, et des petites boites en bois, ainsi que des minéraux. Cela fera bien quelques souvenirs et quelques cadeaux. Un vendeur nous repère tout de suite, et nous demande si on est Américains. Apparemment, la rumeur qu’il y a deux étrangers dans le marché circule assez vite. Une dame m’explique longuement quelque chose en russe, mais je ne comprends pas grand chose évidemment. Je lui achète plusieurs jolies boîtes en bois. Aux pieds de la statue de Lénine, un groupe de manifestants communistes s’est rassemblé et distribue des tractes.
    Samedi 14 juillet, on reprend le train pour une vingtaine d’heures, jusqu’à Novossibirsk, la capitale de la Sibérie. Nous ne nous arrêterons qu’un jour, pour se reposer. Il n’y a pas grand chose a voir de toute façon.

    Mon capitaine !Lundi a 15h10 (heure de Moscou), le train quitte Novosibirsk. Notre compartiment est rempli de gosses. Un couple voyageant avec une petite fille, qui a remarqué que nous ne sommes que deux dans notre compartiment, vient nous demander si ils peuvent profiter des deux places libres. Après quelques hésitations on accepte, mais en fait ils veulent plus que ça. Puisqu’ils aimeraient être les trois dans le même compartiment, il faudrait que nous soyons séparés dans deux compartiments, ce que nous refusons pour des questions de sécurité. Ils comprennent très bien cela, et le monsieur viendra désormais discuter régulièrement avec nous. Il s’appelle Eugène et a 27 ans. Il a le physique d’un prof de gymnastique. Il se balade torse nu dans le wagon. En fait, il est capitaine dans l’armée russe, mais il ne nous en dira pas plus (c’est secret). Il habite à Tchita, et rentre de longues vacances passées à Rostov-on-Don, à l’ouest. Il est très sympa, et parle anglais aussi bien que nous parlons le russe… Cela est tout juste suffisant pour avoir une petite conversation.
    Eugène vient enseigner quelques mots de russe a Stephan, avec le livre de son enfant. Rhinocéros. Coq. Barbie. Hérisson. Singe. Accordéon. Putois. Tout y passe, de A à Z. Il pleut depuis une heure. Nous nous couchons vers 22h car on doit se réveiller à 2h du matin pour descendre à … Irkoutsk.

    Irkutsk et le lac Baikal

    A 2h, la provodnitsa frappe à notre porte pour nous avertir que nous approchons de Irkoutsk. On passe le temps restant avec Eugène, puis on donne nos draps. On dit adieu a Eugene, qui descend sur le quai pour fumer une clope, et on rejoint notre hôtel.

    Irkutsk et surement la ville la plus belle et la plus intéressante de Sibérie. Un grand fleuve la traverse, l’Angara.Beaucoup de maisons sont en bois, ca a beaucoup de charme. Les gens sont très mélanges, beaucoup sont brides. On commence vraiment a se sentir en Asie. Il fait très chaud.

    Le poisson fumé du lac Baïkal

    Le fameux lac Baikal, l’un des plus grands au monde, est accessible depuis Irkutsk. Sur le port de Lystvianka, des marchands vendent principalement du poisson séché et des souvenirs pour touristes. C’est très hétéroclite. Une vieille femme vend du poisson séché dans un antique pousse-pousse. Des gens improvisent un repas à base de poisson sur le capot de leur voiture. Une femme et un homme quadragénaires chantent et jouent doucement de la guitare. On dirait des enseignants moscovites (c’est une impression de Stephan !). Au loin, on distingue l’autre rive du lac.

    vue du lac baikal

    On suit un petit chemin de 2 kilomètres qui permet d’atteindre un sommet. D’ici, nous avons une magnifique vue sur le Baikal et sur l’Angara.

    baikal sacre

    Plusieurs arbres sont décorés avec des morceaux de tissu multicolores. Il s’agit d’un symbole bouriate pour indiquer que le lieu est sacré (souvent les sommets). De retour à Lystvianka pour prendre un bus, on remarque un mariage. La mariée, seule, habillée de blanc survétue de rose est sur le quai, devant le lac. Elle se dirige vers la berge et elle pleure, on ne sait pas pourquoi. Son amie la console, et elle va tâter l’eau du lac. Visiblement, elle boude. Elle se rend ensuite dans la voiture, et y reste jusqu’à notre départ. Sur le capot arrière de la voiture, le mari et les témoins ont étendu une nappe et servi des verres de vodka.
    Jeudi 19 juillet. notre voyage continue en train vers Ulan Ude, une petite ville situee a l’est du lac Baikal, plus très loin de la Mongolie.

    Ulan Ude

    Arrivée à Ulan Ude, vers 5h du matin. Il fait encore sombre, mais le jour ne va pas tarder à se lever. Sur le quai, quatre camions surveillés par des hommes encagoulés avec mitraillettes attendent devant les deux wagons de tête.

      Nous rejoignons notre hotel, en passant par la place principale ou trône la tête énorme de Lenine.

    On decide de visiter le monastère bouddhiste d’Ivolginsk, a 30 kilometres de la ville. Pour s’y rendre on trouve un petit bus, mais il est déjà plein. Quelques personnes sont debout. Cela signifie qu’on fera le voyage debout aussi, pendant 30 kilomètres. Pour nous, c’est assez difficile car on doit plier le cou ou les genoux, car le plafond est trop bas. Pourtant, le pire est à venir ! A l’arrêt suivant, trois personnes entrent encore dans le bus. On doit se serrer. Ensuite, une babouchka entre et ne veut pas payer le prix entier du billet. Une longue engueulade s’ensuit entre elle et le chauffeur, qui arrête le moteur et ne veut plus partir. On attend plusieurs minutes. Le chauffeur ouvre la porte pour inciter la dame à descendre mais celle-ci refuse. Finalement, après quelques plaintes des passagers, elle se décide à payer et le bus repart. A l’arrêt suivant, au moins 10 personnes montent encore dans le bus, on ne sait pas comment. On se retrouve complètement bloqués dans des postures insupportables, c’est même dangereux. Heureusement on peut encore voir le paysage défiler. Le monastère apparaît enfin au loin : c’est le seul objet qui brille dans cette campagne.

    Entree dans ulanude

    On visite le monastère pour un prix très modique, mais on peut faire des dons. Il y a des gens qui sont venus de très loin pour visiter ce monastère, le plus important en Russie. Tout au long de la visite, on doit faire tourner (dans le bon sens !) des moulins à prière de toutes dimensions et de toutes formes et couleurs. Le temple principal est joli, rempli de bouddhas et une photo du Dalai-Lama. Nous croisons quelques jeunes moines, habillés avec leur caractéristique tissu rouge pourpre.
    Une fois sortis du monastère, un cavalier avec son chien s’approche de nous : il est bouriate. On voit que c’est un paysan. Il s’appelle Igor et nous serre la main. On lui offre des abricots secs. On essaye de communiquer un peu, et on lui donne 20 roubles qu’il nous a demandés. Il a l’air content et repart au galop, après nous avoir chaleureusement serré la main.
    Notre dernier jour a Ulan Ude, on visite le musée Ethnographique en plein air, bien qu’il soit ferme’ ce jour-la. Nous rejoignons la gare pour prendre le train trans-mongolien qui se dirige vers Oulan-Bator, capitale de la Mongolie.

    Passage de la frontiere Russo-Mongole

    Nous attendons le train. Il fait beau. Un aigle survole la gare. A cote de moi, un monsieur assis parterre attend aussi le train. Sur son dos, il a un « sac » en bois léger.

    Le train arrive à 16h00, voie 1. Scénario comique : le train n’est pas encore arrêté que les passagers (des mongols ?) sortent de leurs valises toutes sortes de vêtements et les proposent par la fenêtre aux gens qui se trouvent sur le quai. Apparemment les affaires vont bon train.
    C’est haut en couleurs. Il s’agit d’un train qui ne passe que deux fois par semaine. A bord, nous rencontrons deux touristes allemands quinquagénaires. Lui est sorti du wagon avec un essuie-vitre pour nettoyer sa vitre du dehors. Elle, elle prend des photos. Il parait qu’elle a eu des diarrhées pendant tout le voyage, d’après son mari. Tous les autres passagers du wagon sont asiatiques. mais il y a d’autres touristes dans le train. On remarque tout de suite une étrange agitation dans le wagon. Un grand nombre de mongols déplacent de grandes quantités de marchandises dans le wagon, de cabine en cabine : sacs de farine, bouteilles, cigarettes, liasses de dollars, … On ne comprend pas bien ce qu’ils font. Trois mongols sont assis sur un sac en jute, pour essayer de le fermer. Une mongole tape du pied sur un autre sac, pour essayer de le rendre plus compact : un petit nuage de farine s’en échappe. En jetant un coup d’œil discret dans leurs compartiments, on constate qu’ils se trouvent au milieu de tonnes de marchandises. Il s’agit de marchands qui passent la frontière, plus ou moins illégalement. Les provodnik semblent être dans le coup, car ils ne disent rien et même mettent à disposition un tapis dans le couloir pour protéger celui original, qui ne doit pas être abîmé. Ils ont dû être payés pour cela. Les marchands éparpillent leurs marchandises dans tout le wagon. Nous les gênons quand nous restons dans le couloir, car leur passage est incessant, et avec de gros sacs.
    Cette fois nous avons droit à un provodnik d’âge mur, et à une provodnitsa. Les deux semblent être plus professionnels que les précédents. Apparemment, c’est un train « sensible ». Il est aussi plus fréquenté par les touristes que ceux pris jusqu’à présent. Le provodnik est très discret et effacé, mais contrôle d’un rapide coup d’œil tout se qui se passe dans chaque compartiment.

     

    Une fois le train parti, on peut apprécier le beau paysage : jolies collines parsemées de groupes de sapins. On voit beaucoup de villages en bois. Rapidement ça devient rocailleux et pointu : on s’approche rapidement de la Mongolie. On est dans une plaine le long d’une rivière. Ensuite nous longeons le lac Gosinoe, très long. Nous apercevons deux grosses cheminées hideuses.
    Les mongols, tels des fourmis, continuent leur va-et-vient. En allant aux toilettes, Stephan voit qu’ils mettent des marchandises sous les sièges. La grosse dame allemande gène le passage dans le couloir.
    Nous arrivons enfin a Naoushki, le poste frontière russe. Il est environ 21h. L’ambiance est froide. Le silence remplace le brouhaha que l’on avait entendu jusqu’à présent. Les gens se renferment dans leurs compartiments, en attendant. Sur le quai, il y a quelques militaires et des douaniers. Constatant qu’il ne se passe rien, quelques passagers descendent et vont visiter la gare. Ensuite, des douaniers montent dans le train et jettent un coup d’œil superficiel, aidés par une lampe de poche. On nous donne les feuilles pour la déclaration de sortie de douane. Ensuite, deux douanières passent et réclament nos passeports. Elles les mettent dans un affreux sac et s’en vont.
    Peu après, le train repart en arrière, sur un kilomètre, laissant quelques touristes inquiets derrière lui. Quelques-un essaient de remonter dans le train en marche. Une fois arrêté, plusieurs chocs en avant et en arrière, pendant de longues minutes : vraisemblablement on change la locomotive (diesel maintenant). Une cheminot vérifie l’état du train.

    Le silence est mortel. Tous les compartiments sont fermés. On entend uniquement les craquements des cloisons. Le train rejoint alors à nouveau le quai. Les mongols reviennent avec des oeufs qu’ils viennent probablement d’acheter (bien 200 oeufs par personne). Les touristes allemands remontent aussi dans le train. J’aimerais bien changer mes derniers roubles, je descends et vais voir dans la gare, mais il n’y a strictement rien. De toute façon il est tard, déjà 23h.
    Il ne se passe toujours rien. Dehors, des militaires font la garde, et une voix stridente parle dans le haut-parleur, mais on ne comprend rien. Nous entendons les douaniers qui arrivent, disant « Zrasvouitie » (Bonjour) dans chaque compartiment.
    Quelques minutes avant que les douaniers n’arrivent, je réalise que peut-être les contre-bandiers ont caché des marchandises dans notre compartiment. On vérifie rapidement, mais on ne trouve rien sous les sièges (ou pourtant se trouve une grosse caisse vide).
    Un douanier prend nos déclarations de sortie. Il ne dit rien et s’en va. Ensuite, deux douanières arrivent et crient « GO OUT ! ». On sort du compartiment, et la plus jeune (genre femme de guerre, en tenue de combat) fouille en 15 secondes le compartiment, et ne trouve rien. Elle a regardé sous le tapis, sous les couchettes et en-haut, là ou se trouvent nos bagages.
    A 23h20, on nous rend les passeports avec un tampon sur notre visa. La partie amovible du visa a été retirée.
    Pour fêter ça, on se sert un café, mais on constate que l’eau du samovar n’est pas assez chaude (il doit s’éteindre quand le train est arrêté). Ca fait maintenant 3 heures qu’on attend.
    A minuit, il pleut. Une voiture passe. Le haut-parleur annonce _ Astarojna… » (Attention…), et enfin le train se met en marche tout doucement. Immédiatement, les mongols reprennent leur activité : ils vont et viennent avec leur marchandise, en faisant probablement le travail à l’envers cette fois. La machine semble bien huilée.
    Le train fait de brèves pauses. Stephan mange une pomme. Je me couche, mais a 0h30 on ouvre la porte : c’est la distribution des feuilles pour la déclaration de douane mongole.
    A 1h15, arrivée à Soukhé Baatar, poste de frontière mongole. On doit remplir un formulaire d’entrée. Dix minutes plus tard, ils récoltent les feuilles de déclaration. Le douanier nous dit « Welcome to Mongolia. »
    Ensuite contrôle du passeport par une douanière mongole, jolie et sévère, drôlement bien habillée, impressionnante. On n’entend désormais parler plus que mongol. Les gens se « réveillent », il est 1h50.
    A 2h30, toutes les douanières et les douaniers sont sur le quai. Le train part. En tout, il aura fallu plus de 5 heures pour traverser les deux douanes, proches de 20 kilomètres.
    Nous pensions arriver à Ulan Bator en début d’après-midi, d’après les informations de l’agence. Pourtant, vers 8h, un mongol ouvre la porte et nous dit que nous arrivons dans 5 minutes, alors que nous étions encore en train de dormir. C’est un peu la panique… Il nous presse à fond. Heureusement le touriste allemand vient nous expliquer qu’il a eu droit au même traitement : le mongol veut juste nous faire sortir de notre compartiment pour qu’il puisse récupérer toutes ses marchandises qu’il y a cachées ! En effet, une fois que nos sacs sont terminés, le mongol nous fait sortir et s’enferme dans le compartiment, alors que nous voyons les premiers signes de Ulan Bator. Cinq minutes plus tard, il ressort avec deux sacs pleins de marchandises cachées dans les sièges… Cela était amusant mais un peu préoccupant aussi. Heureusement nous avions passé la douane sans nous douter de rien et, de toute façon, les douaniers devaient être aussi corrompus (ou alors aveugles).
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  • Japon, Sanctuaires, temples et jardins un voyage initiatique

    Japon, Sanctuaires, temples et jardins un voyage initiatique

    Japon, Sanctuaires, temples et jardins

    Sanctuaires, temples et jardins

    Temples aux toits d’or, temples d’une pure simplicité, sanctuaires respirant la tranquillité et jardins d’un absolu raffinement… Lesquels préfèrerez-vous ?

    Somptueux temples bouddhistes côtoyant d’autres qui incarnent la quintessence d’une élégance architecturale discrète par la suppression de la plupart des éléments décoratifs. Sanctuaires Shinto majestueux et paisibles nichés dans la verte pénombre d’un bois… Il y a tout cela au Japon. Ils surgissent des lieux les plus inattendus, et certains se cachent même dans les villes les plus imposantes comme Tokyo ou Osaka. La construction d’un grand nombre d’entre eux remonte à près d’un millier d’années. Le Shinto, l’ancienne religion indigène qui est restée ancrée dans le territoire japonais, centrée sur le culte des ancêtres et l’harmonie avec la nature, coexiste avec le Bouddhisme qui, arrivé du continent asiatique au sixième siècle, enseigne l’éveil spirituel et le salut grâce au renoncement et à l’ascèse. Shinto et Bouddhisme restent fondamentaux pour les Japonais contemporains et sont toujours des sources d’inspiration culturelles et esthétiques.

    Mis à part les édifices eux-mêmes, les images bouddhiques qu’ils contiennent et les jardins des temples sont à eux seuls de splendides œuvres d’art. Les jardins japonais sont connus dans le monde entier pour reproduire avec un raffinement sans égal toute la beauté de la nature dans le cadre d’un espace limité. Asseyez-vous sur la véranda d’un temple et oubliez le temps en vous plongeant dans la contemplation du jardin. Rien n’est plus simple alors que d’oublier la réalité et de savourer l’exquise lenteur que prend le temps. Depuis les temps anciens, les pèlerinages organisés dans les temples et les sanctuaires ont été pour les Japonais un loisir apprécié et sont en fait précurseurs du tourisme d’aujourd’hui. C’est une expérience sans égale qu’il vous faut goûter.


    A visiter

    Temple Kinkakuji « … Mon père, qui était un prêtre bouddhiste de la campagne et qui étaitéconome de ses mots, avait l’habitude de me dire que rien, dans ce bas-monde, n’égalait la splendeur du Kinkakuji. » (extrait du Pavillon d’Or, roman du célèbre écrivain Yukio Mishima)

    Kyoto-Nara

    Le Grand Bouddha de Kamakura Cette statue du Grand Bouddha symbolise dans le monde entier l’ancienne capitale, Kamakura.

    Tokyo et ses environs

    Le Jardin Est Ce jardin japonais traditionnel, situé dans l’enceinte du Palais Impérial, est ouvert au public. L’entrée est libre.

    Tokyo et ses environs

    Temple Ryoanji Le Ryoanji est renommé pour son « jardin paysager sec », mieux connu sous le nom de « jardin de pierre » et qui donne, grâce à un arrangement de rochers et de sable blanc, une représentation symbolique de la nature.

    Kyoto-Nara

    Article paru sur le site de » l’Office National du Tourisme Japonais »

    Office de tourisme national japonais

    Ikuko NAGAO

    Adresse : 4, rue de Ventadour

    75001 Paris FRANCE

    Tel (direct):0142962961

  • Sourires sans frontières, comment changer sa vie, changer de vie!

    Sourires sans frontières, comment changer sa vie, changer de vie!

     

    SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    BUT DE NOTRE ASSOCIATION


    A travers notre joyeuse équipe française de clowns et magiciens professionnels, Sourires Sans Frontières a pour objet d’offrir des spectacles et des animations gratuites à l’étranger et en France pour les enfants et les adultes au quotidien difficile (hôpitaux, orphelinats, prisons, maisons de retraite 4ème âge…).

    Dans le cadre de cette association, les artistes représentent également le relais artistique de la France à l’étranger.

    Cette association est à but non lucratif et est régie par la loi du 1er juillet 1901. Les statuts ont été déposés à la Sous Préfecture de Mantes-La-Jolie (Yvelines) en date du 8 mars 2005

    HISTORIQUE

    Deux éléments se conjuguèrent pour qu’émerge le concept de l’association : les spectacles donnés dans des hôpitaux de la région parisienne et quelques voyages en Extrême-Orient. Nous avons alors mûri la réflexion et l’association fut créée en janvier 2005.
    Nous avons rapidement exporté nos prestations artistiques en donnant des représentations à titre gracieux à Nha Trang et à Hanoi.

    Quelles émotions ! La joie des enfants durant les représentations données à Nha Trang puis à Hanoi nous a vraiment récompensés de ce travail d’organisation. Et, depuis, nous avons compris que notre vie avait un vrai sens !

     Nos expériences passionnantes et enrichissantes.

    FRANCE :
    Spectacles dans les hôpitaux de Paris (Robert Debré, Necker, Institut Gustave Roussy…)
    Spectacles pour les associations d’aide aux enfants handicapés (Ramdam, La Passeraile, Handicap International, Frères des Pauvres, Lion’s club…)

    CHINE :

     Interventions pour les enfants en Chine en 2000, 2002, 2004 et 2005, 2006, 2007 (Pékin, Shanghaï, Whu An, I Chang, Ping Yao…).

    VIETNAM : Spectacles pour les enfants à Saïgon, Hanoï, Na Trang…

    Nos spectacles sont interactifs et internationaux, nous sommes prêts à nous produire bénévolement dans tous les pays du monde.


    COMMENT NOUS AIDER ?

    en nous trouvant des commodités de déplacement international (quelques billets d’avion pour le Vietnam, par exemple), comme les hébergements sur place ou les transports locaux (scooters, voiture…). Ou, bien sûr, une donation dans ce sens à Sourires Sans Frontières. Et si vous avez aussi d’autres idées…

    Des clowns s’en vont créer de la joie hors de nos frontières en ne comptant pas sur d’éventuelles aides. Ils organisent, prévoient, créent et exécutent eux même les prestations. Mais comme l’argent est le nerf de la guerre, ils ne refuseront pas une aide (billets d’avions, accueil ou …). Merci pour eux !

    Voilà aussi une autre façon de changer sa vie et de faire autre chose d’original et peut- être par la suite de changer de vie.


    Nous contacter pour raconter votre propre expérience

     Elisabeth- Elisabeth Martin de Kernevel 06 62 63 15 10

  • SOUVENIRS, SOUVENIRS DE CHINE

    CHINE 2013

    Mardi 27 août

    Départ pour la Chine. C’est mon quatrième voyage.

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    Nous décollons plutôt en avance, le Boeing 777 s’élance sur la piste et met le cap sur Pékin.

    Après un voyage confortable, nous nous posons à destination avec une exactitude exemplaire.

    Mercredi 28 août

    A l’arrivée, une petite attente et voici enfin madame Aiming. Nous partons à notre hôtel qui ressemble plutôt à un club de vacances avec ses bungalows en bois disséminés dans un beau parc. Le logement y est bien confortable, nous disposons en plus de la chambre, d’un véritable living avec canapés, table basse, réfrigérateur, télévision etc… Après une courte sieste, nous partons au restaurant pour une répétition : chorégraphie, balance son… Après le diner, nous montons sur scène après en avoir pris plein les oreilles avec un chanteur pop ! La scène est très haute, nous accédons par un escalier très raide. C’est parti pour notre premier spectacle qui méritera quelques corrections, surtout pour les enchaînements. Première nuit complète bien méritée.

    Jeudi 29 août

    Voici le grand beau temps avec un léger vent frais très appréciable compte tenu de la température élevée (33°).

    Le matin, nous partons dans le grand parc d’attractions pour découvrir les bassins où l’on peut pêcher moyennant finances (carpes, esturgeons, crabes…)

    Dans l’un d’eux, les poissons sautent de toutes parts et l’un d’eux atterrit juste à mes pieds. Je l’attrape le temps d’une photo et le remets à l’eau. Ensuite nous passons par une sorte de petite ferme où les poules pondent des oeufs destinés à la vente immédiate.

    Après le déjeuner, notre guide nous fait visiter le hall de la Mongolie avec ses superbes yourtes, hautement décorées.

    En fin d’après-midi, le vent a été si fort qu’un arbre s’est incliné dangereusement devant notre bungalow, une intervention musclée du staff a permis de remédier au pire.

    La soirée va démarrer et après discussion et recadrage de la chorégraphie, cette fois-ci les enchaînements passent bien, les départs des morceaux de la banda sont nets. Le fait de descendre dans la salle, aller près des gens, faire rire les enfants, confère une nette amélioration pour l’ambiance.

    Nos interventions sont saucissonnées, car je devrai chanter mes rocks après une intervention de musiciens chinois.

    Cette fois, j’ai exagéré la tenue du rocker avec casquette noire garnie d’une chaîne, et lunettes « Elvis Presley »

    Je trouve que le public est plus enthousiaste ce soir. Notre sortie de scène est chaudement saluée et on nous demande de « remettre ça » dans la salle intérieure du restaurant.

    C’est encore géant et très bon signe d’être redemandés. Nous rejouons avec ardeur.

    Moment de détente, nous buvons tranquillement 1/2 bière ( la pinte fait un litre et nous n’avons pas encore assez d’entraînement pour l’engloutir, cela viendra plus tard).

    En rentrant à nos bungalows, nous croisons Francine qui nous raconte ses déboires nocturnes.

    Comme la nuit manque de lune altérant la visibilité sur le parcours vers les bungalows, elle est tombée dans un bassin !Plus de peur que de mal ! Demain nous avons l’autorisation de madame Aiming pour aller à Pékin maintenant que nous sommes reposés.

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    Vendredi 30 août

    Départ de bonne heure et nous visiterons (à nouveau et avec plaisir) le temple du ciel, toujours aussi resplendissant et nous nous promenons dans les jardins admirant les arbres comme sculptés par le temps. L’un d’eux a 500 ans. Si seulement il pouvait parler…

    Ensuite nous faisons du shopping au marché aux perles. Les prix ont bien augmenté me semble-t-il et la négociation plus difficile.

    Nous regagnons notre logement par un véritable parcours du combattant : métro avec changement, puis bus où nous sommes tassés comme des sardines, la caissière crie très fort.

    Après le diner, à nouveau notre spectacle : la vie en rose, le répertoire de banda qui s’améliore… habillé d’or avec ma casquette , les lunettes d’Elvis et les chaussures noires et blanches, l’ambiance est à son comble. Les projecteurs chauffent considérablement, la sono est puissante et de qualité, les animateurs sont très toniques et même un peu trop bavards.

    Pour terminer, à la demande de quelques tables, nous offrons un aubade conviviale suivie d’une dégustation de bières. Il faut aller dormir, nous sommes si fatigués.

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    Samedi 31 août

    Nous prenons notre bus 641, puis les lignes de métro 10 et 5 et nous allons visiter le célèbre temple des lamas, une vraie merveille architecturale. Dans les jardins s’impose une sérénité profonde propice à la méditation. Nous allons ensuite voir le temple de Confucius et nous égarer dans un quartier glauque que l’on appelle  » les U tongs » (vieux quartier à la limite de l’insalubrité).

    Retour dans l’après-midi pour le grand spectacle auquel assiste la Direction. Le show se déroule bien, la motivation étant ce soir à son comble. Ensuite, nous assistons à toutes les animations et nous sommes surpris de voir monter sur scène notre guide Belinda dans une superbe tenue scintillante, interprétant à merveille deux chants chinois, sa voix est céleste et nous sommes sous le charme.

    Aussi nous la félicitons chaudement pour sa prestation, ensuite le spectacle prend des proportions festives, débordantes, c’est la fin de la fête de la bière qui coule plus qu’à flots.

    Dimanche 1 septembre

    Après un tour au marché aux puces, direction place Tian An Men et visite de l’opéra de Pékin qui a été créé par un architecte français Andrew. Henri est arrivé !!!

    Le soir, finis les grands podiums, nous allons dans un emplacement plus confiné (la scène est plus petite, la sono de moindre qualité, petits problèmes techniques) le spectacle au global est médiocre, l’ambiance un peu électrique.

    Lundi 2 septembre

    La cité interdite nous ouvre ses portes (je l’ai déjà visitée plusieurs fois), mais on ne se lasse jamais car l’ endroit est sublime et tellement chargé d’histoires. Le parc à l’arrière avec ses rocailles nous apporte un peu de fraîcheur et de calme.

    Tour dans le centre de Pékin

    Nouveau spectacle le soir bien amélioré, meilleurs enchaînements, cependant le nombre de spectateurs réduit un peu chaque soir.

    Mardi 3 septembre

    Visite du palais d’été, encore une place de choix, c’est vraiment superbe et magique, quelques endroits inspirent le peintre que je suis, le tour en bateau est particulièrement détendant. Nous montons à nouveau sur scène le spectacle commence à bien se rôder, mais où sont les spectateurs ?

    Mercredi 4 septembre

    Il y a eu beaucoup d’orages pendant la nuit, ce matin il pleut encore ce qui apporte un peu de fraîcheur et ne nous empêche pas de nous rendre dans un petit village voisin. C’est la Chine rustique avec des petits commerces, des marchés locaux. On y trouve légumes, fruits, poulets, canards, poissons, crapauds : la vraie Chine authentique d’hier et d’aujourd’hui… Comme il pleut toujours ce soir, relâche, le spectacle est annulé et nous sommes bien heureux de ce break.

    Jeudi 5 septembre

    Visite de la tour de l’horloge, il fallait s’y attendre, l’escalier est très raide mais arrivés en haut nous sommes récompensés par une vue panoramique de la ville époustouflante.

    Nous assistons à midi à la cérémonie des tambours. L’après-midi, promenade en touk touk à travers les U tongs, puis à pieds autour d’un lac.

    Cette journée bien remplie sous un beau ciel bleu, nous enchante.

    Le soir, le spectacle se passe à merveille, j’esquisse quelques déhanchements à la Elvis… pour le fun. Dégustation de saké au bungalow pour clore cette soirée festive.

    Vendredi 6 septembre

    L’excursion à la grande muraille est annulée compte tenu de l’orage menaçant. Nous retournons donc au marché aux perles pour dépenser quelques « Yuan », je reviens avec un portable . Le soir , le spectacle est rapidement et bien expédié. Réunion en notre bungalow pour débattre de la meilleure manière d’aller à la grande muraille. Aucune conclusion plausible n’en résultera même avec l’aide du saké.

    Samedi 7 septembre

    Aujourd’hui repos.

    J’en profite pour faire du lavage et du rangement. Je me promène aussi dans le parc à travers les bassins avec ses nombreux pêcheurs de crabes et de poissons, c’est le week- end , les visiteurs sont nombreux. Je déambule dans le parc d’attraction avec ses manèges, ses machines infernales, bonnes à donner le grand frisson.

    Le soir, le spectacle se déroule bien. Après mon passage, je vais m’asseoir pour regarder le spectacle de magie et la troupe des clowns et danseurs. A la fin du spectacle, il y a beaucoup d’enfants, alors je les emmène au bord de la scène pour qu’ils admirent les animaux réalisés avec les ballons, puis c’est la grande joie quand vient la distribution des ballons.

    Dimanche 8 septembre

    Bonne nouvelle, le Directeur ayant été très satisfait du spectacle, décide de nous dédier deux minibus pour que nous puissions aller tout le groupe au complet voir la grande muraille, le temps est brumeux néanmoins. L’orchestre joue à tout rompre sur une plate forme précédant les marches accédants à la muraille, le public apprécie et bien sûr se livre le scénario classique des photos. Je chante quelques rocks avec ma guitare, les gens dansent ! c’est vraiment sympathique. Je pars sur la gauche car les marches sont moins hautes. Je me souviens de la pénibilité l’année dernière quand nous avions pris le parcours à droite. Je me promène tranquillement et j’ai toujours autant de plaisir à revoir la grande muraille. Nous repartons de Pékin avec de nombreux bouchons. Nous passons à table. C’est un peu nostalgique car c’est le dernier diner ! Aux dernières nouvelles, il va y avoir un orage et le spectacle de clôture est annulé. Dommage, on avait envie de marquer le coup. Nous buvons une bière entre amis dans le living du bungalow.

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    Lundi 9 septembre

    Il va falloir faire la valise, c’est le départ vers une nouvelle aventure.

    Mardi 10 septembre

    Il pleut un peu , comme toujours pour un départ nostalgique. Après le déjeuner, départ à 14 h pour l’aéroport, notre avion est à 17 h.

    Il décolle avec beaucoup de retard car il y a un « bouchon » sur le taxi-way, il faut patienter longtemps avant le décollage. Nous contournons des orages apocalyptiques, le spectacle est digne d’un opéra. On se pose à Chanchan et retrouvons Serge et Pierre-Michel.

    Nous partons dans un autocar assez luxueux avec des sièges en simili cuir . A moitié parcours, on s’arrête sur un parking glauque et assourdissant . On assiste à un ballet de longs camions poussiéreux transportant divers matériaux.

    Oh surprise, on ne repart pas tout de suite car le chauffeur fait valoir que son temps de conduite est écoulé et qu’il doit se reposer. On repart enfin vers 4h et puis on dort comme on peut dans le car. Arrivée enfin vers 6 h dans notre hôtel à Chenzhou, c’est un bel hôtel, le hall est immense… les chambres spacieuses. On se réveille tard pour un déjeuner de « qualité » en présence des autorités chinoises, on boit même du vin de Bordeaux et on lève son verre à la santé des bonnes relations culturelles franco-chinoises. 16 h départ en excursion. Nous inaugurons un musée consacré à l’art minéral . On admirera des variétés de pierres splendides puis une exposition de superbes photos, ensuite nous visitons le temple de Boudha dans une belle végétation luxuriante.

    Le lieu est très reposant.

    Diner à nouveau avec les officiels dont la responsable du développement touristique des régions chinoises et le maire adjoint de la ville. Le diner était succulent, j’ai apprécié le fruit du dragon et les « moon cakes ». Un petit tour dans la ville après diner, la chaleur est toujours présente.

    Mercredi 11 septembre

    Journée maritime !

    Je me lève par erreur à 2 h (le téléphone de mon co-locataire hurle dans la chambre, je croyais que c’était le réveil.), je me re-réveille plus tard vers 5 h. Départ pour le lac DONG JONG que nous découvrons sous la brume, ce spectacle est encore plus envoûtant lorsqu’apparaît soudain une geôle avec un pêcheur lançant son filet avec dextérité…Tout ceci était très zen. Après nous partons vers un grand lac sur lequel nous prenons un bateau typique « rouge » symbole du bonheur. Je chanterai une chanson pour la belle camera-woman et nous accostons sur une île – visite d’une grotte éclairée par un jeu de lumières bien » flashies » – le lac commence à se rider sous le vent au retour. Déjeuner toujours de qualité.

    Nous allons ensuite dans quelques échoppes dédiées au thé , puis dans le centre plus animé ou se concentrent marchands de fruits, légumes, viandes, poissons et même des crapauds.

    Retour à l’hôtel pour un diner buffet.

    Jeudi 12 septembre

    Première répétition pour le festival de CHENZHOU, grand théâtre de plusieurs milliers de places. Le temps est gris, il pleuviote. Nous prenons nos marques pour le show télévisé de ce soir.

    Le « Canon » de Martial est retrouvé, ouf !

    Après-midi = shopping.

    Ce n’est plus Pékin, les magasins sont moins alléchants. C’est enfin le grand festival qui commence, dans un théâtre de 7 000 spectateurs avec une grande scène éclairée de centaines de projecteurs et un écran géant animé.

    Premier passage : les clowns avec la magie, et plus tard c’est l’ensemble des musiciens, l’orphéon qui délivre deux morceaux tonitruants. Les deux prestations ont été saluées largement par le public.

    Pour le final tous les participants montent sur scène. On se verra sûrement à la télévision car les chaînes étaient là pour couvrir l’évènement. D’autre part, je suis interwievé plusieurs fois par des télévisions. Parfois le bruit est tel qu’il est bien difficile d’entendre les questions en anglais. Je réponds également en direct à la radio de Crépy en Valois de Serge. Nous irons ensuite à une terrasse de café boire quelques bières et jouer à la belote, bonne ambiance de camaraderie. Henri va devoir quitter la Chine car Eve a des problèmes de santé.

    Vendredi 13 septembre

    Pierre-Michel a raté son avion pour Paris. Henri repart demain par Air Vietnam, 25 h de vol. Il passe par Saïgon.

    Monsieur le maire de Moret sur Loing est bien rentré en France. Allons dans le centre commercial. Nous recherchons désespérément quelques « cadeaux » à rapporter en France, mais rien de bien motivant. Il faudra aller à Chenzu.

    Serge me « briefe » sur l’intervention que nous allons avoir de sa radio de Crépy en Valois. Je vais insister sur le côté culturel, dans le cadre du festival. La radio RVM 93,7 www.rvmfm.com

    Fred l’animateur nous questionne sur le festival d’hier soir et sur les animations à venir. Le soir, spectacle à nouveau pour ce grand festival. Je jouerai avec une corde en moins, elle a certainement cassé à cause des changements de température.( Il ne faut pas non plus être trop superstitieux vous avez remarqué la date ?). Le climat est tropical dans la journée et se rafraîchit en soirée.

    Tout se passe bien. Nombreuses photos de tous les groupes ensemble pour le final.

    Après nous partons dans un café à l’extérieur et nous jouons de la musique et chantons. On démarre par un air africain (djumbo) puisque Nathan un congolais sympathique est à la percu. L’ambiance monte, les gens affluent, la patronne nous offre des bières et nos voisins de table nous convient à boire du saké. Certains en abuseront…Je joue et rejoue sur ma pauvre guitare à laquelle il manque toujours une corde. La soirée finit tard… elle était assez délirante.

    Samedi 14 septembre

    La guide »Ouxi » nous accompagne dans un quartier commerçant moins touristique. Café dans la chambre avec quelques camarades après le déjeuner.

    Tout se passe bien au spectacle du soir.

    Retour le soir au café où nous faisons l’animation, il y a beaucoup de monde et tous dansent avec entrain. A la fin , je vais chanter avec les congolais qui sont sympas et bons musiciens. Le faux Mao Tsé Toung est à notre table. Nous sommes très honorés !

    Dimanche 15 septembre

    Nous partons en montagne pour visiter un site magnifique « roc mountain ». Il fait très chaud. Retour à l’hôtel. Après-midi libre. Dernière du grand show. C’est à mon avis notre meilleure prestation. Le plateau est très bien sonorisé, j’ai aussi apprécié la qualité du son pour le chant. Retour au café, ambiance inexistante. Nous prenons tranquillement une bière. On se lève tôt.

    Lundi 16 septembre

    Départ 6 h pour le festival de Gui Yang. Plusieurs cars s’y destinent. Nos valises sont dans un autre car. Nous avons les instruments avec nous. On peut dire que pour nous ce festival a été vite expédié, c’est aussi bien car dans cette mine d’or désaffectée c’est la canicule et l’on se réfugiera plus haut à l’ombre d’un bosquet. Ensuite, nous allons dans un petit village pittoresque et entamons quelques airs bien entraînants. Il fait très chaud, nous sommes presque aux « tropiques ».

    Nous allons déjeuner dans un bel endroit, le Diamond mountain., très belle structure, des maisons à vendre pour les riches chinois, le tout est doté d’un splendide golf.

    Après le déjeuner, nous montons enfin dans le car où se trouvent nos valises. Le voyage est court : 5 mètres puis on retourne dans le car précédent, allez comprendre !

    Finalement , nous arrivons à la ville de Chenzhou, notre hôtel est suffisamment confortable.

    Après le diner, un petit tour dans la ville. Nous découvrons un endroit où les gens dansent, semble-t-il sur un rythme latino-rock, c’est beau à voir cet ensemble de danseurs.

    Mardi 17 septembre

    Départ pour la visite d’un parc avec un temple plutôt récent, un cours de yoga par Angéla qui nous détend, puis nous visitons un beau musée retraçant l’histoire de Chenzhou à partir de l’époque préhistorique, c’est très intéressant. Le pays était doté de ressources minérales conséquentes, ce qui explique sa richesse.

    Déjeuner joyeux avec « kampe »(santé) général au saké. L’après-midi nous nous promenons dans un beau parc et faisons quelques courses dans des échoppes…

    Mercredi 18 septembre

    Départ en bus à 9 h pour Shang Sha.

    Long périple à travers les campagnes, beaux paysages et des contrastes saisissants : après un village « écologique » soigné avec de beaux espaces verts, des détritus, des maisons délabrées… Il y a encore beaucoup à faire pour mettre le pays en état.

    Nous devions loger dans un hôtel près de l’aéroport, mais comme il n’y avait plus de place, nous nous retrouvons au centre de Shang Sha. A l’hôtel une dame parfaitement bilingue (anglais chinois) vient à notre secours pour dialoguer avec la réception. Demain lever de bonne heure pour prendre un avion pour Pékin…Départ de Pékin pour Paris « sous la pluie », c’est normal, il pleut toujours quand on quitte la Chine ! Souvenirs, souvenirs

    Vous resterez dans mon coeur…

    MICHEL RECULLET

    PS : Merci Henri pour cette belle aventure