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  • Proverbe chinois, proverbes chinois

    Proverbe chinois, proverbes chinois

    Perlenmuschel / Pixabay

    Proverbes chinois

     Une femme infidèle a des regrets, une femme fidèle a des remords (Proverbe chinois).

     Si tu te cognes la tête contre un vase et que ça sonne creux, n’en déduis pas forcément que c’est le vase qui est vide. .

     Qui veut déplacer une montagne à intérêt à commencer tout de suite (Proverbe chinois ?).

     Ne frappe jamais ta femme avec une rose !!? Sinon à quoi servirait le bambou ? .

     Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus.
(Proverbe chinois). `
    Celui qui ne sait pas où il va, va à côté.(Proverbe chinois).

     Le sage montre la voie, l’idiot regarde le doigt .


    Chinese Proverbs

    An unfaithful woman has regrets, a faithful woman has remorse (Chinese Proverb).

    If you bump your head against a vase and it sounds hollow, do not necessarily deduce that it is the vase that is empty. .

    Who wants to move a mountain to interest to start right away (Chinese proverb?).

    Never strike your wife with a pink !! If not, what would the bamboo be used for? .

    Who makes the donkey should not be surprised if the others mount it. (Chinese proverb). `
    He who does not know where he is going, goes by (Chinese Proverb).

    The wise man shows the way, the idiot looks at the finger.

  • Humour asiatique ou médecine chinoise?

    Humour asiatique ou médecine chinoise?

    Clin d’oeil ou le diagnostic à la chinoise.

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Humour d’Asie

    Clin d’oeil ou le diagnostic à la chinoise.

    Ma fiancée était très préoccupée par un sautillement, un léger frétillement intempestif qui se manifestait sous l’œil gauche. Déconcertée par cette anomalie, elle s’empressa d’en faire part à une de nos amies chinoise et médecin de surcroît.

    Après un examen particulièrement minutieux de ce symptôme étrange, elle nous déclara dans une mimique pleine de dents que nous n’avions qu’à nous réjouir de cette manifestation sautillante. Devant notre incrédulité elle nous expliqua avec sérieux et emphase, que ce tressaillement de l’œil gauche, était un signe annonciateur de richesse et de prospérité et que l’arrivée d’une grosse somme d’argent imprévue surviendrait prochainement ; en revanche un tel frémissement sous l’oeil droit aurait signifié, de gros soucis de santé. Grande fut donc notre surprise devant un tel diagnostic !

    Soyons « zen » et accueillons les bonnes nouvelles avec philosophie. Si d’aventure votre nez vous grattouille ou vous chatouille, réflechissez bien à 2 fois avant de peut-être vous confronter à un monde plein d’imprévus.

    Elisabeth

  • Auteur et aventurier: Christophe Delachat

    Auteur et aventurier: Christophe Delachat

    Christophe Delachat, Népémakö (ed Theles)

    Parcours de l’auteur et aventurier Christophe Delachat

    Christophe Delachat a écrit Népémakö, vingt ans après avoir découvert le Zanskar un hiver en 1988, dans des conditions extrêmes.

    Ce roman raconte l’histoire d’un voyage inachevé dont il a imaginé la suite. Inachevé, car il à fallu rentrer avant que le fleuve ne dégèle sous peine de rester au pays six mois car faute d’accès, le Zanskar est un état isolé du monde pendant les huit mois d’hiver. Ce voyage, l’a transformé et depuis, chaque hiver le transporte auprès de ses amis sherpas, les Mayallas du Tchadar.

    Ensuite, son métier de guide de haute montagne, l’a poussé à la découverte d’autres populations de montagne à travers le monde. Il est devenu caméraman de l’extrême pour l’émission Montagne de France 3. Cette collaboration dura dix années : Ushuaïa et Okavango, Zone interdite avec Toni Comiti, (France télévisions) les JO d’Albertville, d’Athènes et toutes les télévisions internationales pour tourner des reportages au Mont blanc que Christophe Delachat a gravi plus de 250 fois.

    Il a franchi le Cap Horn à bord du voilier Balthazar puis a exploré la Terre de Feu comme un trappeur et fit plusieurs courses jusqu’à 6000 mètres dans la cordillère des Andes, dans le Ruwenzori en Afrique, le Groenland, l’Everest et l’Annapurna sans atteindre le sommet.

    « La montagne m’a tout appris, elle est toujours mon école de la vie car j’ai quitté l’autre à 16 ans par soif d’aventure. Je suis un vrai autodidacte avec les embûches que cela représente jusqu’au jour où j’ai pu prouver au système que cette école là fonctionne également. Voilà pourquoi j’ai créé le personnage de Louis Galion qui va traverser les sept continents pour plaider la cause des populations opprimées dont l’environnement naturel est menacé. »

    Christophe Delachat a dans un même esprit créé l’association des Héritiers du Mont Blanc pour préserver l’identité culturelle des populations de montagne. Il a réalisé trois films dont le premier, Les Héritiers du Mont Blanc retrace la vie des guides de la compagnie de Saint Gervais de 1760 à nos jours. Le deuxième, Les Caravanes de l’Ombre montre le travail des bénévoles de la société de secours en montagne du Mont Blanc et enfin le troisième opus de la trilogie du Mont Blanc, Sur les Traces de Charles Hudson retrace l’itinéraire de la voie Royale au Mont Blanc que Charles Hudson a ouverte en 1855. Ces trois films DVD sont disponibles et l’association des Héritiers du Mont Blanc les commercialise pour réinvestir dans d’autres projets. Christophe Delachat prépare les prochaines aventures de Louis Galion au Pérou.

    NÉPÉMAKO ( Edition Theles)

    Népémakö est le Royaume des Ombres Tibétaines. L’Eden tibétain est une terre promise aux cœurs purs pour se réfugier à l’abri des menaces de l’envahisseur. Louis Galion choisit l’hiver himalayen pour remonter le fleuve gelé du Zanskar, frontière entre l’Inde et le Tibet. Première épreuve pour cet aventurier néophyte qui veut rejoindre le monastère de Phuktal, à la recherche d’une source sacrée fort convoitée. Un moine-médecin tibétain et un aventurier valdôtain vont se joindre à lui pour sauver la source des sept cristaux de l’arc-en-ciel dont les vertus miraculeuses sont le garant de l’écosystème de la Terre face à la folie des hommes.

    Christophe Delachat est né à Saint-Gervais. Guide de haute montagne, il parcourt les plus hauts sommets du globe. Après un grave accident, il s’oriente vers le reportage. Caméraman de l’extrême puis réalisateur, il collabore pour Ushuaïa, le magazine Montagne, Zone interdite… Son dernier film, Les Héritiers du Mont Blanc, a remporté l’adhésion du public.

    Illustration de couverture, Abeleisa.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Saint-Gervais 06 80 02 75 24, ou crisdelachat@orange.fr

    Martine Cartaux, attachée de presse, 01 40 20 98 44, martine.cartaux@theles.fr

  • Une aventure des clowns de Paris: Beijing 2008

    Une aventure des clowns de Paris: Beijing 2008

    Beijing 2008, jeux Olympiques de Pékin ou avant goût à la chinoise !

    Carnets de voyage en Asie des clowns de Paris

    Les Jeux Olympiques de Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Par une belle soirée de septembre, des artistes venant des quatre coins de l’hexagone furent invités à découvrir un spectacle dont le décor était le fameux barrage des « 3 gorges ».

    Nous découvrîmes une scène gigantesque entourée de quatre immenses grues qui surplombaient des rampes de jeux de lumières colossales aux couleurs irréelles. Tels des géants de la guerre des étoiles, les grues se mirent en mouvement comme mues par une force invisible.

    Bientôt, une musique titanesque et grandiose, nous enveloppa, enserrant nos oreilles d’un étau de plaisir : le spectacle commença. Des murs de baffles nous distillait un torrent de cuivres aux accents de péplum, les grues se mirent à s’affoler et soudain un silence de plomb nous cloua sur place. Des centaines de comédiens, danseurs, jongleurs, acrobates et figurants ,environ mille personnes, surgirent de nulle part ou de tous les coins à la fois. Nos yeux ne savaient pas où regarder, notre attention attirées par tant de mouvement, s’affolaient ivres de couleurs et de magie. Une grue enleva une jongleuse et la transporta dans les airs, une autre souleva une jonque qui navigua en plein ciel, et une troisième emporta un immense tambour sur lequel une danseuse effectua une danse délicate…

    Nous étions happés par ce spectacle où se détachait le fameux barrage grandiose et effrayant à la fois. La fin de cet incroyable débauche de moyens se termina par l’arrivée spectaculaire des mascottes de jeux olympiques de Beijing 2008.

    Des étoiles plein la tête et après cette « petite » mise en bouche, nous songions avec une certaine circonspection à la dimension pharaonique des festivités prévues pour l’ouverture des jeux de Beijing 2008.

    Et que cela reste entre nous, il nous a été confié que ce spectacle auquel nous avons été conviés aurait coûté, juste pour 12 jours, la bagatelle de 3 millions d’euros. Une bagatelle, quand l’on sait que de telles représentations sont réalisées dans de nombreuses villes de Chine.

    Bien sûr les Jeux Olympiques à Pékin ce n’est pas tous les jours.

    Nous souhaitons à la chine nos meilleurs pour Beijing 2008.

    Avec l’association « Sourires sans frontières »

    Comment changer sa vie avec les clowns de Paris

  • Asie humour et humour d’Asie en photos

    Asie humour et humour d’Asie en photos

    Asie humour et humour d’Asie en photos : Staff asietralala.com vous souhaite une bonne année du

    ASIE HUMOUR ET HUMOUR D’ASIE/ STAFF D’OPENMAG EN PHOTOS


    C’est le big chief,c’est un bleu, il est rarement là, il fume le cigare, il roule en grosse limousine, il ne sert à rien mais les autres l’appellent Patron !



    Sous des airs de gros poupon, la responsable des ressources humaines est intraitable et elle n’a qu’une devise : « faut mériter son biberon ».



    Le rédacteur en chef est fourbe et hypocrite : » bossez bande de coolies, le travail est pour vous et la gloire pour moi ! ».



    L’infographiste est « ASIEmuté »( azimuté), non seulement il a une gueule de kamikaze, mais je crois que le soir quand il rentre chez lui, il joue trop à la PSP.



    Le comptable m’a l’air bien prospère avec tout cet or sur lui. Faut peut- être vérifier si ce brave homme est si brave que ça !



    Elle, c’est notre responsable de la communication, la est la pin-up de service. Elle communique avec ce magnifique regard qui trouble tant les futurs clients, pas nombreux au portillon. D’ailleurs elle recherche désespèrément un fiancé aux yeux bridés et qui grâce à sa culture fort différente, pourra la voir comme une belle fleur exotique.



    Notre correspondant au Vietnam a su se faire apprécier surtout grâce à sa jovialité et non à la qualité de ses articles fort rares !



    Li- Chien notre renifleur de bons plans, il ne nous rapporte que des plans à raz des trottoirs et pas toujours du meilleur goût.



    Le responsable de la culture est extrêmement cultivé, il lui pousse d’ailleurs du riz dans les oreilles. Nous craignons qu’il ne nous quitte pour créer sa propre rizière….



    Notre dragon, chef de la sécurité… pas vraiment sympa et aussi pas vraiment efficace.



    Deux rédacteurs fraîchement virés, ils sont verts de rage !

  • Histoires drôles asiatiques, blagues d’asie, humour d’asie

    Histoires drôles asiatiques, blagues d’asie, humour d’asie

    Histoires drôles asiatiques, blagues d’asie, Asie humour et humour d’asie

    Histoires drôles,Blagues asiatiques, blagues d’asie, Asie humour et humour d’asie

    « L’asiatique et le boucher ! »

    Une asiatique, mariée récemment à un parisien, et ne ne connaissant que fort peu notre langue, communiquait avec son mari qu’au lit dans des ébats de « nuits câlines ». Chez les commerçants la difficulté était qu’il n’y avait pas de lit… Je plaisante !

    Un jour chez le boucher elle voulut acheter des cuisses de poulet, mais comment exprimer ce désir fort simple ? Elle souleva sa jupe, montra ses cuisses au boucher trés, trés attentif, qui comprit aussitôt la demande de sa cliente.

    Pour préparer de la poitrine de porc croustillante, elle retourna chez le commerçant et afin de se faire comprendre, elle dégraffa sa chemisette et montra sa poitrine. Le boucher l’oeil affolé et le regard en biais, lui servît l’objet de sa demande.

    Un barbecue dans le jardin était en préparation et notre brave asiatique eût besoin de saucisses. Elle amena son mari chez le boucher trés désapointé et…

    Vous avez un esprit fort pervers, mais voyons son mari parle français ! 
A quoi pensiez-vous ? Vous n’écoutez pas, soyez plus attentif dorénavant…

    « Gros mots »

    Un Chinois arrive en France et à l’aéroport, il prend un taxi. Le chauffeur traite sans arrêt les autres de gros cons.

     Chez nous, en Chine, on ne dit pas con mais on siffle un son « UH ». Quand il y a 2 cons, on siffle « UH-UH ». Pour trois cons : UH-UH-UH.

     Et quand il y a beaucoup de cons, comment dites-vous ?

     C’est simple, on siffle UHUH sur l’air de la Marseillaise !

    « J’suis vert ! »

    Un chinois, de retour de Chine, s’aperçoit que son zizi est tout vert suite à ses nombreuses aventures calines. Son médecin traditionnel chinois, aprés un examen rapide lui asséne le coup de bambou, il va falloir couper. Précipitamment il va voir d’autres médecins parisiens qui lui donnent le même diagnostic, il faut absolument couper son zizi.

    Démoralisé, il se retrouve dans un bistrot et là un type lui conseille d’aller voir un guérisseur vietnamien trés réputé.

    Comme un fou il se précipite chez ce dernier qui aprés un regard goguenard sur le zizi, lui prépare une potion qui , illico presto, est avalée par notre patient. Rassuré le chinois lui demande angoissé : « Alors, dites moi, il n’y aura pas besoin de couper ? » Le guérisseur lui répond dans un sourire plein de dents : » Non, non, pas besoin, ça va tomber tout seul ! 
 »

    « Des japs à petit budget »

    Un car d’ouvriers japonais arrive à Paris. Ils trouvent les prix bien trop chers pour leur budget. Le soir même, poussé par des pulsions incontrôlables, l’un d’eux demande à une jolie pute combien elle prend. 200 euros la passe, 1000 euros la nuit. Le Japonais dit : OK pour la nuit, mais à mon hôtel. Ils font l’amour puis le Japonaisse rend à la salle de bains, revient, refait l’amour… La fille est comblée mais au petit matin elle veut aussi passer à la salle de bains et, oh surprise ! elle y trouve tous les Japonais du car, attendant leur tour…

    « J’veux des preuves »

    
Le chef d’un restaurant chinois entre dans une épicerie arabe pour acheter 20 boîtes de Ronron. L’épicier n’est pas d’accord : non, le Ronron on sait qu’on va le retrouver dans vos pâtés impériaux… Le Chinois lui répond : mais j’ai 2 chats, c’est pour eux ! L’épicier lui dit : je veux les voir ! Le lendemain, le Chinois revient avec ses 2 chats dans un panier et rassuré, l’épicier lui donne le Ronron. Une semaine après, le Chinois revient : je veux 20 boîtes de Canigou. Non, répond l’épicier, on connaît vos saucisses ! Mais c’est pour mon chien ! Je veux le voir. Le lendemain, le Chinois revient avec son chien et achéte les boîtes de Canigou. Une semaine après, il arrive avec un seau de merde qui empeste la boutique. L’épicier, au bord de l’écoeurement, lui demande ce qu’il veut, cette fois. Le Chinois dit : je voudrais 3 multipacks de papier toilette. Mais il ajoute : cette fois je vous ai apporté tout de suite les preuves !

    Humour d’Asie,

  • Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée »(Asie)

    Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée »(Asie)

    Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée » (Asie)

    你可以找到一個在中國的文字在文章的末尾

    La préférée !

    Ma préférée, mon préféré, mes préférés, ma préférence, sonnent comme une chanson… Assez, comment peut-on imaginer dans notre vieille Europe démocratique et égalitaire, l’utilisation de cette notion surannée qui ne semble pouvoir subsister que dans des pays arriérés en voie de développement.

    Eh oui, ne vous déplaise, cette idée de préférer un oncle, une tante, un frère, une sœur et pire un enfant à un autre est encore aujourd’hui chose courante en Asie. Non seulement la préférence est exprimée, mais elle est connue de tous.

    Je me souviens, encore aujourd’hui, de ces réunions familiales pleines de gaieté où les frères, les sœurs, les cousines, les cousins se retrouvaient pour des fou- rires inoubliables, des jeux bruyants et des chamailleries joyeuses.

    Mes parents s’absentaient souvent et nous laissaient sous la haute surveillance des nombreux domestiques et employés de maison ; ces derniers ne pouvaient que difficilement contrôler les chenapans que nous étions, toujours pressés de s’épanouir dans des blagues enfantines et des bêtises sans cesse renouvelées. Notre toute nouvelle liberté nous poussait insidieusement à pousser les limites du raisonnable.

    C’était si drôle d’envelopper nos « fraîches déjections » dans de jolis papiers aux couleurs chatoyantes, de les ficeler tels des cadeaux délicats. Nous les déposions ensuite dans la rue en attendant que des piétons intrigués par ce don tombé du ciel, cet inattendu présent, ne s’emparassent manu militari du paquet croyant à la divine providence. Et au lieu de trouver des bijoux, de l’argent ou le trésor des Incas, ils avaient l’avantage et le suprême honneur de sentir l’odeur nauséabonde d’une matière fécale molle et collante qui leur titillait le museau. Nos moqueries, rires et sarcasmes étaient toujours fort sonores, ce qui provoquait chez les victimes des rictus de haine !

    L’eau potable était essentielle à la bonne marche de notre smala. La collecte de la pluie restait toujours une priorité ; papa avait fait construire une réserve en ciment ce qui nous permettait de ne jamais en manquer. Je me souviens d’une période de grande chaleur et profitant de l’absence de nos parents nous avions décidé de nous installer dans cette piscine improvisée en n’oubliant surtout pas de nous y savonner avec force, d’uriner abondamment et aussi d’essuyer nos pieds noirs de crasse et de boue.

    Treize frères et sœurs prompts à la rigolade, aguerris à la subtilité de potache et toujours prêts à soulever des montagnes pour que les bêtises soient reconnues, glorifiées, en se hissant au niveau d’un art.

    Maman et papa dès leur retour trouvaient fréquemment sur leur porte un petit mot de voisins excédés se plaignant du bruit infernal occasionné par nos pyjamas- parties et nos délires nocturnes, nos bêtises démoniaques ou les vestiges de catastrophes bien maladroitement cachés. Papa gardait toujours précieusement dans un coin de la maison notre pire ennemi : le martinet en peau de buffle. En pleine nuit, il soulevait la moustiquaire collective des garçons et à chacun attribuait une cinglante punition soulevant des grognements d’animaux encore sous l’emprise de la nuit câline. Ensuite il se dirigeait vers la chambre des filles apeurées, collées les unes aux autres dans l’immense lit, et leur infligeait la même correction dans un chapelet de cris stridents.

    Le lendemain, toutes les cuisses, les fesses gardaient des traces rougies, irritées, des souvenirs cinglants d’une nuit de légitime retour de bâton.

    Jamais papa n’avait levé la main sur moi, sa préférée, la peureuse de service, la poule mouillée et à chaque « correction » collective j’échappais toujours, comme par magie, à la « douce caresse » du fouet vengeur. Ce privilège n’attirait pas toujours la sympathie de mes sœurs et frères et provoquait chez eux un désamour bien légitime qui me laissait souvent seule, face aux sarcasmes de toute la fratrie.

    Dans les familles vietnamiennes de l’époque, être la « préférée » n’était pas une simple vue de l’esprit mais un vrai statut qui conférait à l’heureux élu des privilèges et bien peu de devoir. Je m’en suis jamais plainte !

    Aujourd’hui sans l’avouer, sans l’exprimer, toujours en catimini nous n’avons pas la moindre préférence, oh non, mais juste une toute petite attirance, un doux penchant vers l’un de nos enfants, mais bien sûr nous les aimons tous profondément, en n’en préférant aucun ; la morale est sauve et sauve la morale.

    HV

  • L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius du Centre culturel de Chine à Paris

    L’institut Confucius CCCP du Centre culturel de Chine à Paris propose des cours de langue, de culture et de civilisation chinoises.

    Le programme des enseignements de langue comprend une quarantaine de modules : bases linguistiques niveaux 1 à 6 ; audiovisuel ; conversation ; lecture de presse ; préparation au HSK.

    Les cours de culture et de civilisation, dispensés par des spécialistes ou des maîtres en art, sont organisés autour de thémes : calligraphie et peinture (trois unités) ; art et civilisation (initiation) ; art de la santé (initiation). Un cours Peinture, calligraphie et pensées chinoises est prévu pour l’année 2009.

    Les cours de chinois pour enfants demeurent une particularité de l’Institut Confucius CCCP. Les élèves, répartis selon leur âge (6-9 / 10-14 ans), ont accés à cinq niveaux différents. La formation intégre également un module « Lire et écrire » à l’attention des personnes familiarisées avec le chinois oral et en cycle de Préparation au BAC chinois LV3.

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    Centre culturel de Chine à Paris 1, boulevard de la Tour-Maubourg 75007 Paris 01 53 59 59 20 www.cccparis.org

    CENTRE CULTUREL DE CHINE A PARIS (activités et expositions)


    The Confucius Institute of the Cultural Center of China in Paris
    The Confucius Institute CCCP of the Cultural Center of China in Paris offers courses of Chinese language, culture and civilization.

    The language teaching program comprises about forty modules: linguistic bases levels 1 to 6; Audiovisual; conversation ; Press reading; Preparation for HSK.

    Courses of culture and civilization, taught by specialists or masters of art, are organized around themes: calligraphy and painting (three units); Art and civilization (initiation); Art of health (initiation). A course Painting, calligraphy and Chinese thoughts is planned for the year 2009.

    The Chinese language courses for children remain a special feature of the Confucius Institute CCCP. The students, divided according to their age (6-9 / 10-14 years), have access to five different levels. The training also includes a « Reading and Writing » module for people familiar with oral Chinese and the Chinese LV3 Preparation cycle.

    Cultural Center of China in Paris 1, boulevard de la Tour-Maubourg 75007 Paris 01 53 59 59 20 www.cccparis.org

    CULTURAL CENTER OF CHINA IN PARIS (activities and exhibitions)

  • Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc ».

    Une véritable concentration d’hommes et de femmes en blanc s’active . Des milliers de fourmis blanches convergent en des lieux prestigieux et n’ont qu’un seul but : dîner aux chandelles.

    Qui sont-ils donc ces invités prestigieux qui osent braver les touristes et coloniser leur territoire ? Non ce ne sont pas de farouches guerriers aux cuirasses blanches, mais simplement des illuminés sympathiques qui réalisent un rêve celui de passer 3 heures, avec des amis, pour un dîner « hors du temps ».

    Tiens, tiens, que vois-je aujourd’hui, des asiatiques plus nombreux que de coutume, qui se sont glissés dans la foule des invités. Des Vietnamiens de Paris, des Laotiens de Grasse, des Chinois de Hong Kong 香港 … J’ai bien peur que l’année prochaine nous soyons obligés de changer le nom de l’événement « Dîner en blanc » pour « Dîner en jaune ».

    Trêve de plaisanterie, ce fut comme d’habitude une très jolie soirée pleine de magie, de rêve et de bonne humeur.

    HVH (un convive asiatique du dîner en blanc)

  • VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    RENCONTRES COLONIALES OU LES HISTOIRES VRAIES D’ASIE (VIETNAM)

    Coup de foudre en Indochine

     VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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