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  • Mémé Béa s’est fait la belle par Michelle Ask

    Mémé Béa s’est fait la belle par Michelle Ask

    Profil de l’auteur Michelle Ask – 157 abonnés – page 1 – Short Édition

    Enfant, ma mère me lisait La chèvre de Monsieur Seguin et je pleurais à chaudes larmes. Un peu plus tard, passant devant la devanture d’un libraire, elle aima le titre d’un livre qu’elle croyait destiné aux enfants, les Trois contes, de Flaubert. Elle l’enveloppa dans un papier soie et me l’offrit pour mon anniversaire. J’avais 9 ans. Il ne m’en fallut pas plus pour aimer la littérature.

    A vous de voter pour cette « écrivaine en herbe »…

    Mémé Béa s’est fait la belle

    par l’auteur Michelle Ask, micro nouvelle disponible en ligne depuis 21 jours | Short Edition 

    Mémé Béa passait le plus clair de son temps devant la cheminée de sa cuisine, elle attisait sans relâche un feu malingre, été comme hiver, hachait menu les orties pour ses dindons, moulait le grain pour ses oies, gardait sous la plaque de la cheminée toute une couvée d’oisillons à peine éclos de l’œuf. Elle vivait dans une campagne comme il en existe encore, où le temps semble s’être arrêté. Le petit Alexis avait peur de cette arrière-grand-mère qu’il ne visitait qu’à l’occasion des vacances scolaires. Lui, ce qu’il attendait avec délectation, c’était de pouvoir patauger dans les flaques de boue qui trouaient la cour de la ferme. Il y en avait par tous les temps, la pluie n’avait rien à voir à cette affaire. Il troquait alors volontiers ses jeux vidéo contre les parties à se salir. Sa mère, de son côté se livrait à un rite de purification. Entrouvrant la porte de l’étable, elle fermait les yeux d’un air concentré, et quasi religieusement, humait la senteur de la paille et l’odeur âcre de la bouse des vaches comme l’assurance d’un air revivifiant. Alexis retenait l’envie de caresser les veaux, échaudé par le souvenir cuisant de sa petite main violemment balayée par la queue d’une vache protectrice.

    Tous ces petits rituels retardaient le moment solennel où il fallait pénétrer dans l’ombre épaisse et moite de la maison où trônait Mémé Béa tapie au coin du feu.
    Longue et noueuse, elle semblait enroulée sur elle-même au fond de son fauteuil. Les cheveux argentés étaient ramassés en un maigre chignon, les joues froissées contrastaient avec des yeux pétillants presque malicieux. Mais ce qui l’impressionnait le plus, c’étaient ses mains.
    Des mains osseuses, très larges, qui retenaient les siennes prisonnières, captives. Il se raidissait. Elle ne lâchait prise pendant qu’elle récitait pour lui toute une litanie de compliments. Il suspendait sa respiration.
    Un soir d’orage, Mémé Béa avait décidé de braver le déchaînement des éléments, et s’était mis en tête d’alimenter son feu languissant. En descendant le raidillon qui menait à la remise où s’entassaient les bûches, la vieille femme glissa sur un caillou.
    Dès qu’Alexis franchissait le seuil de la nouvelle maison où se poursuivirent les visites, une odeur âcre le saisissait à la gorge, et il se crispait.

    Une cohorte de vieux et de vieilles s’alignaient sur des banquettes en moleskine recouvertes de plastique. Et parmi eux, un visage familier tout à coup, Mémé Béa. Elle paraissait sereine, paisible, inoffensive, comme en état de grâce. Alexis lui trouvait un air singulier. A côté des autres vieux qui l’entouraient, elle était presque jolie.
    Il n’en avait pas pour autant omis de se munir de son pistolet de cow-boy, qu’il avait discrètement enfoui sous la ceinture de son pantalon. Non pas qu’il eut des intentions meurtrières. Mais Mémé Béa l’inquiétait toujours.
    Et puis Mémé Béa n’était plus seule dans sa nouvelle maison. Tous ses « collègues » ainsi qu’il les nommait, n’étaient guère rassurants. Certains grommelaient, tout seul, sans raison. D’autres gémissaient ou somnolaient, la tête pendante comme si elle allait se décrocher… Il vérifia que son pistolet était bien à sa place.
    Mémé Béa était peu loquace. Ses yeux brillaient soudain très fort comme si une idée extravagante lui avait traversé l’esprit. L’excitation passée, Alexis remarquait un voile de tristesse embuer les lunettes de la petite vieille.
    Au début du printemps, une infirmière interpella sa mère à leur arrivée. Sur le chemin du retour, alors qu’ils n’avaient pas visité l’aïeule et devant le silence buté de sa mère, une idée chemina dans la tête de l’enfant.
    Aussitôt le déjeuner terminé, il enfourcha sa bicyclette. Arrivé à la ferme, tout semblait inchangé. Il souleva le loquet de la porte, un léger grincement accompagna l’ouverture, un silence épais pesait sur la maison. Au fond de la pièce obscure, il perçut une faible lueur. Il s’approcha timidement. Quelques braises couvaient sous la cendre dans la cheminée. Alexis fut encouragé par ce signe de vie et s’avança.
    « Ah te voilà ! » murmura une voix familière. Mémé Béa était blottie comme à son habitude au coin de la cheminée. Elle semblait s’être assoupie, l’arrivée de l’enfant l’avait réveillée. Ses petits yeux, gênés par la lumière qui s’engouffrait dans le bâillement de la porte, clignotaient.
    Alexis ne manifesta pas de surprise. Il avait la certitude de trouver mémé Béa au coin du feu mais c’était la première fois qu’il se retrouvait seul face à elle. Et sans qu’il ne put se l’expliquer il n’avait plus peur. Elle lui souriait. Elle ne cherchait pas cette fois ci à le toucher, ni à prendre sa petite main dans les siennes. Elle le regardait d’un air doux et pensif.
    Alexis voulut parler, lui demander des détails sur sa fugue. Elle appliqua ses longs doigts sur ses lèvres et chuchota : « chuuuut ! il faut que personne ne sache que je suis ici ! c’est un secret entre toi et moi, toi seul est au courant tu comprends? »
    Il se sentit envahi d’une immense responsabilité, il redressa les épaules et eut l’impression d’avoir grandi tout à coup. Une grande fierté l’envahit. Il hocha la tête.
    Puis soudain, un frisson lui parcourut le dos. Il eut envie de partir, tout de suite. Et sans se retourner, il franchit la porte. Il fut saisi par la chaleur qui surplombait le vallon. Le soleil donnait en ce début d’après-midi d’avril. Sa mère devait s’inquiéter.
    Il traversa la cour, saisit sa bicyclette, et s’engagea dans l’allée. Il sentit alors que quelque chose le gênait à la ceinture. Il fouilla sous son pull, et trouva le pistolet blotti contre sa peau. Il le dégagea, et d’un geste de soulagement, l’envoya voltiger dans les buissons qui bordaient le sentier. Il décolla ses fesses de la selle, et donna des coups de pédale avec frénésie. Le vélo oscilla, tantôt à gauche, tantôt à droite. Puis très vite, Alexis gagna de la vitesse, et bientôt l’enfant ne fut plus qu’un point au bout du chemin.

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  • VISITE EN VIP DU SALON DES TRACTEURS ANCIENS (SOCIETE FRANCAISE)

    VISITE EN VIP DU SALON DES TRACTEURS ANCIENS (SOCIETE FRANCAISE)

     TRACTEURS EN FÊTE A VIERZON BERCEAU DES TRACTEURS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE

    Un week- end de forte chaleur, un dimanche pas tout à fait comme les autres, de nombreux visiteurs très  intéressés par des « engins » d’un autre temps, des tracteurs impressionnants, des machines agricoles aux carrures de sportifs de haut niveau… Le décor est planté dans un lieu incontournable de Vierzon: le parc des expositions. Des tracteurs en veux tu en voilà, les uns rutilants malgré leur âge canonique, les autres marqués par le temps mais toujours « gaillards ».  Ces tracteurs inspirent, surtout aux néophytes, un sentiment de grand respect du à leur implication dans  la vie agricole de l’époque et aussi à l’innovation technologique. Au siècle de la modernité, des tracteurs pilotés par GPS (par satellite), des robots et des fusées, ces merveilleuses machines nous rappellent un temps révolu où la France respirait la ruralité et une certaine sérénité.

    C’était une autre période où les métiers de la terre étaient reconnus comme indispensables et valorisants. Une marque reste « inoxydablement »ancrée dans la mémoire des « aficionados » des tracteurs de collection: la Société Française. Certains passionnés, comme le président de l’Amicale Société Française de Vierzon, Daniel Sauvagere,  nous parle avec des étoiles dans les yeux de ces fabuleuses « machines ». Les tracteurs de la Société Française sont aujourd’hui encore considérés comme les « stars » incontournables de Vierzon.

     

    Sur ce salon, convivial et bon enfant, sont exposés des machines fabuleuses rares et parfois même uniques. Dans ce tourbillon Daniel Sauvagere  a su nous commenté avec passion de sa marotte: Les tracteurs anciens et en particulier ceux de sa marque fétiche  la « Société Française ». Alors en route pour visiter les différents aspects de cette exposition. Des tracteurs, des stands de miniatures pas simplement inertes mais en pleine action, des stands pour bien boire et bien manger, tout cela dans une ambiance chaleureuse et fort sympathique.

    Nous sommes tous pressés de revenir! Ce salon se déroule tous les 2 ans…. mais nous vous en reparlerons!

     

     

    Historique de la Société Française de Vierzon

     

    Ayant parfait son apprentissage de menuisier en accomplissant son tour de France, Célestin Gérard rentré dans ses Vosges natales construisit une première batteuse mécanique pour épargner la peine de son père, petit cultivateur. Des Berrichons, ayant remarqué cette machine, l’invitèrent à s’installer dans leur pays à la veille d’une révolution qui l’obligea à exploiter avec succès son propre matériel, en s’instituant le premier des entrepreneurs de battage. C’est donc à Vierzon, dans le Cher, que le 15 Octobre 1847, il ouvrit son petit atelier. La modeste entreprise ne cesse de croître ; dès 1861 il construisit sa première locomobile, en 1878 alors qu’il totalisait 318 médailles et diplômes d’honneur, Célestin Gérard, qui est alors à son apogée, ne pouvait imaginer un tel développement, ni quelle influence décisive il jouerait dans cette bourgade, promue au rang de cité industrielle

     

    Le 28 Mars 1879 il cède son entreprise qui devient La Société Française de  Matériel Agricole et Industriel ( SFMAI ) . Sans cesser la production de batteuses et de locomobiles qui deviennent de plus en plus perfectionnées, la Société s’adapta aux besoins nouveaux. C’est ainsi qu’en 1889 elle entreprend la fabrication de groupes électrogènes pour éclairer Périgueux, La Rochelle, Poitiers et Châtellerault . En 1896 elle fabrique des moteurs agricoles et industriels à pétrole. Vers 1910, elle aborde les gazogènes et, dans les années 20 une locomobile routière voit le jour. A partir de 1931, sous l’impulsion de M. Pierre Chevalier alors Directeur de la SFMAI Vierzon, la décision est prise de lancer l’étude et le développement d’un tracteur à huile lourde, monocylindre, deux temps, semi-diesel. La production des tracteurs H1 qui débute en 1934 est très modeste, 37 tracteurs sortent des ateliers cette année là. En 1936 la production de tracteurs est portée à 232, répartie entre deux modèles, le H1 et le H2. Cette montée en puissance de la production, bien modeste il est vrai, conduira la SFV à mettre en fabrication un tracteur puissant pour l’époque le H0 dont la production totale répartie sur 4 ans ( 1936-1940 ) atteindra le chiffre de 72. Ce modèle répond à la demande des entrepreneurs de battage qui exploitent des batteuses à haut rendement produites par la firme. La guerre de 39/45 entrainera la suppression du H0 et seuls se maintiendront le HV1 et le HV2 avec un niveau de production en baisse. Ce conflit portera également un coup rude à la production des batteuses qui reprendra lentement après le conflit mais l’arrivée des moissonneuses- batteuses d’outre-Atlantique remet en cause le processus de récolte des graines. La reconversion est incontournable, toutefois la SFV va poursuivre pendant encore près de 15 ans la construction d’une gamme allégée de batteuses traditionnelles avant de s’essayer elle aussi à la conception et à la fabrication de moissonneuses batteuses. Revenons aux tracteurs, il faudra attendre 1947 pour qu’un nouveau modèle voit le jour, le FV1 qui sera produit en grande partie à l’arsenal de Roanne. Cette même année, la mise en place du plan Marshall donnera une nouvelle impulsion à la motorisation de l’agriculture . La SFV bénéficiera de cet élan , le nombre de tracteurs produits augmenta sensiblement mais la firme ne resta pas inactive et repensa sa gamme en l’adaptant aux besoins futurs des agriculteurs. C’est ainsi qu’en 1950 elle mit sur le marché le 302 suivi du 551 et du 402. Elle élargit également sa gamme vers les petits tracteurs en produisant le 201 et également le CGM 141 issu de la sous-traitance. En 1956, l’apparition du carburant diesel agricole, prive la SFV d’un des atouts du moteur semi diesel deux temps : les économies en matière de carburant. Pourtant en 1957, le 552 successeur du 551 est mis sur le marché pour une vie très éphémère. Consciente de l’obsolescence de ses moteurs , la SFV offrira sur le marché, en 1958 , deux tracteurs bi-cylindres , le 303 et le 403 qui, insuffisamment mis au point, seront source de déconvenues mécaniques et mettront en péril la SFV. Après une modification profonde du moteur, le 403 est rebaptisé 403D mais sa carrière est assez peu glorieuse. L’année 1958 verra également la naissance de deux nouveaux modèles : le Super 202 appelé à remplacer le 201 et le 203 qui lui s’attaque au marché des tracteurs de la catégorie « un soc, 12 pouces en tous terrains » . Après l’arrêt précipité de la production du 303, le Super 204 voit le jour fin 1959, ce sera le dernier vrai « Vierzon » monocylindre. Hélas, la situation financière de la Société Française Vierzon est alors largement déficitaire et celle-ci sera contrainte de faire appel à l’Américain Case, qui était déjà actionnaire depuis 1958, pour prendre le contrôle de la firme le 13 Juillet 1959.

     

                        

     

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  • Proverbe Chinois ou la sagesse, la philosophie et l’humour

    Proverbe Chinois ou la sagesse, la philosophie et l’humour

    Proverbes Chinois

    ValeskaReon / Pixabay

    « Un bon chien ne mord pas les poules, un bon mari ne bat pas sa femme. » ( proverbe chinois)

    « Quand une parole est lâchée, même quatre chevaux seraient en peine pour la rattraper »

     » Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres ».

    « L’homme doit prendre une femme qui ait la moitié de son âge, plus sept ans ».

    « Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore pas le faire »

    « Plus il y a de fous, moins il y a de riz. »(Proverbe Chinois)

    « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doight »

     » L’eau ne reste pas sur la montagne, ni la vengeance sur un grand coeur ».

    « Le vin fait cracher la vérité. » (Proverbe chinois)

     » Plus la montagne est haute, plus la vallée est profonde ».

    « Sourire, c’est rajeunir de dix ans ;s’attrister, c’est se faire des cheveux blancs. »

    « Lorsque dans votre cour vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir. »

    « Sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament. »

    « Le bon vin parfumé finit toujours par se trouver, où qu’il se cache. »

    « Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune »

    « Ce n’est pas le vin qui enivre l’homme, c’est lui qui s’enivre. » (Proverbe chinois)

     » La mer la plus profonde a un fond, la montagne la plus haute a une cime ».

     » L’amour d’un père est plus haut que la montagne. »

    « Une ivresse efface mille tristesses. »

     » L’amour dune mère est plus profond que l’océan. »

     » Lorsque les hommes travaillent ensemble les montagnes se transforment en or. »

    « Le mariage est comme une place assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer, et ceux qui sont dedans veulent en sortir » (Proverbe Chinois)

    « Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».

    « L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune mais noircit le cœur. »

    « Une maison pleine d’enfants ne vaut pas une seconde épouse »

    « Pourquoi rester debout alors que l’on peut s’asseoir »

    « Quand tu ne sais pas quoi dire, cite un proverbe chinois »(Proverbe Chinois)

    « Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus. » (Proverbe Chinois)

     » Qui veut gravir une montagne commence toujours par le bas ».

    « Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière. »

    « On a beau noyer sa raison dans le vin, on n’y noie pas le sujet de ses peines. »

    « L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune, mais noircit le cœur. »

    « Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. »

    « Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin. »

    « Une ivresse efface mille tristesses. »

    « Si tu veux être heureux une heure, bois un verre ; Si tu veux être heureux un jour, marie-toi ; Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier. »

    « Le travail de la pensée ressemble au forage d’un puits ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie. »

    « Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres. »

    « L’ivresse fait dire les mots qu’on aurait pu dire en étant sobre. »

    « Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie. »

    « Un homme n’est pas bon à tout, mais il n’est jamais propre à rien. »

    « Le jour éloigné existe, celui qui ne viendra pas n’existe pas. »

    « Quand vous avez du thé et du vin de riz, vous avez beaucoup d’amis. »

    « Le cœur de l’homme parfait est comme une mer dont on ne peut découvrir les lointains rivages ».

    « Le bavardage est l’écume de l’eau, l’action est une goutte d’or. »

    « Le monde est une mer, notre cœur en est le rivage. »

    « En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs (dicton chinois)

    « En Chine tout ce qui a des ailes se mange, sauf les avions » (dicton chinois)

  • ‘Cabaret Jaune Citron’ de Stéphane Ly-Cuong

    ‘Cabaret Jaune Citron’ de Stéphane Ly-Cuong

    Bretagne Viet-Nam présente ‘Cabaret Jaune Citron’ de Stéphane Ly-Cuong samedi 13 mai 2017 à 20h30 à Rennes

     

    By | mai 12, 2017

    Merci de diffuser ces informations à vos relations qui pourraient être à Rennes ce samedi 13 mai à 20h30

    pour voir ou revoir cette représentation exceptionnelle de ‘Cabaret Jaune Citron’ organisée par l’association humanitaire ‘Bretagne Viet-Nam’.

    Ce spectacle musical à la fois émouvant et très amusant, porte sur des thèmes en relation avec la double culture, l’identité et l’intégration de Français d’origine vietnamienne, etc.

    Il est très bien co-écrit par son talentueux metteur en scène d’origine vietnamienne, Stéphane Ly-Cuong,
    et très bien interprété par d’excellents jeunes comédiens d’origine asiatique (Corée, Laos, Vietnam),

    Il mérite le déplacement.
    A recommander à tous (pour toutes les générations) !

    Ce 13 mai 2017 après-midi, il restait encore quelques places.

    Entre le regard des autres qui ne la trouvent pas assez asiatique et celui de sa famille qui la trouve trop française, comment trouver l’équilibre ?

    A la trentaine bien passée, Yvonne rêve toujours de devenir une star de comédie musicale tandis que sa mère aimerait qu’elle épouse une carrière médicale.
    Yvonne s’obstine malgré tout à vouloir poursuivre son rêve mais se heurte à tant d’obstacles qu’elle en arrive à remettre en question des espoirs, ses envies et sa propre identité.

    Un voyage sur la terre de ses origines la réconciliera peut-être avec elle-même.

    Qui est  Stéphane Ly-Cuong!

    Quand Stéphane Ly-Cuong parle de comédie musicale, il entend aussi bien Stephen Sondheim que Chantal Goya ! « Mes émerveillements d’enfants sont liés aux spectacles de Marie-Rose, aux films de Walt Disney et de Jacques Demy » confie-t-il avec le sourire de celui qu’amuse cet apparent paradoxe. Il avoue avoir été durablement marqué par ce cinéma qui « devient encore un peu plus magique dès qu’on y chante et qu’on y danse« . Il y a sans doute puisé son ambition d’en faire un jour sa profession.

    Un martien à New York

    Il a fait ses études pour apprendre la réalisation à Paris puis New York mais, entre temps, il s’est découvert une seconde passion. « A 18 ans, je suis allé à Londres où j’ai vu coup sur coup Les Misérables et Miss Saigon de Boublil et Schönberg. Quel choc !« . Logiquement, il élargit son horizon musical en écoutant des disques, en allant voir des spectacles. « Par la suite, à New York, j’ai vécu dans une ville où le musical est une industrie reconnue, pas une aberration ! Je pouvais entrer dans un magasin de disques et chercher le rayon ‘comédies musicales’ sans plus passer pour un martien !« .

    De retour à Paris où, à l’époque, il n’y avait toujours que l’ « increvable » Starmania, il fait un petit détour par le journalisme et devient entre autres le correspondant français de Playbill-On-Line. Il réalise également quelques films en vidéo avant d’écrire et de réaliser son premier vrai court-métrage cinéma. Choisi avec 12 autres scénarios à la suite d’une sélection dans le cadre de la Mission 2000, il a ainsi pu bénéficier de subventions et d’une structure de production dédiée.

    Chanter ses sentiments
    La jeune fille et la tortue est film délicat qui rend poétiques les hautes tours du 13e arrondissement. C’est aussi un film rare parce que délibérément à contre-courant d’un cinéma marqué au front par la fracture sociale. « Je rêvais depuis longtemps de mêler des éléments de contes traditionnels – et tout le côté naïf que cela implique -, avec le Nouvel an chinois et la solitude des femmes célibataires de 30 ans. Ces différents éléments ont fusionné pour former La jeune fille et la tortue. Mon héroïne est enfermée dans sa culture, imperméable aux autres. Mais peu à peu, elle va se rendre compte du monde qui l’entoure. Et se réconcilier avec lui. Je sais que la tendance est au réalisme social mais moi, je ne veux pas faire des choses déprimantes. J’ai voulu faire de mon film une respiration, une parenthèse. C’est un peu un OVNI dans la production actuelle« .

    Stéphane a pu tourner cet « OVNI » avec un budget très serré grâce à la participation amicale de la plupart des intervenants. « Un ‘court’, c’est le passage obligé pour pouvoir un jour faire un long-métrage. C’est un peu comme une carte de visite« . Et pour lui, quelle carte ! Son scénario a en effet séduit deux professionnels chevronnés qui ont accepté de jouer dans son film : Barbara Scaff et Jérôme Pradon. Il a découvert son héroïne dans la distribution des Misérables au Théâtre Mogador il y a quelques années, avant qu’elle ne fasse la carrière que l’on sait, en particulier au sein de la troupe de Roger Louret. « Barbara a en elle cette nostalgie, et en même temps ce dynamisme, que je voulais donner au personnage« . Quant à Jérôme Pradon, lui aussi était dans les « Miz« . « Pour beaucoup de jeunes artistes, le voir dans le rôle de Marius a été un grand choc. Moi, j’ai tout de suite eu envie de travailler avec lui ». Depuis, Jérôme est devenu le Français le plus célèbre des scènes anglo-saxonnes et partage désormais sa vie entre Londres et Paris. « Je lui avais déjà parlé d’un film que je voudrais faire mais, en attendant, j’ai écrit le personnage du frère de Barbara en pensant à lui« . Un rôle court mais marquant ainsi qu’une très belle chanson. Car, bien sûr, La jeune fille et la tortue est un film musical. Stéphane a écrit les paroles des chansons que Patrick Laviosa a mises en musique. « Dans ma propre vie, j’adorerais chanter mes sentiments ! « .

    Le doute du moment où l’on crée…
    Depuis sa première en octobre dernier, le film a été projeté dans de nombreux festivals et presque chaque fois, Stéphane se rend sur place pour en parler. « Un film n’est réellement terminé que lorsqu’on a fini de le défendre. Donc, là, je ne fais que commencer ! « , déclare-t-il. Néanmoins, le voilà déjà qui pense au prochain… ou plutôt aux prochains. « Je prépare un long-métrage mais en attendant, je travaille d’abord sur un nouveau court. Il sera plus disco, plus gay mais gardera néanmoins la part d’irréel que lm’on trouvait dans La jeune fille et la tortue.L’écriture est un moment où je doute beaucoup. Après, quand le film est terminé, je suis plus serein parce que de toute façon, ce qui est fait est fait mais là, j’en suis encore à l’instant où un bon choix ou un mauvais choix peuvent faire toute la différence« .

    Lors d’une projection récente, commentant la rencontre surprise qui vient clore La jeune fille et la tortue, un spectateur a commenté tout fort dans la salle : « Hé, mais c’est du Disney !« . « D’autres auraient peut-être pris ça pour une critique mais pas moi » explique le jeune réalisateur. Normal pour quelqu’un qui a grandi avec Mary Poppins et Peau d’Ane ! Et de conclure pourtant : « Je ne fais pas vraiment du premier degré. Je ne sais pas si c’est visible mais, derrière la candeur, la naïveté, il y a un petit sourire en coin« . Un petit sourire en coin, c’est tout Stéphane !

    La jeune fille et la tortue
    Court-métrage musical écrit et réalisé par Stéphane Ly-Cuong.
    Avec : Barbara Scaff, Jérôme Pradon, Quang Tri Truong et la voix de Marie-Thérèse Orain.
    Musique originale : Patrick Laviosa.

    Une jeune femme française, désabusée par la vie et l’amour, mène une existence recluse dans le quartier chionis de Paris. Une rencontre inattendue avec une tortue qui parle lui réapprendra à vivre et à aimer.

    Stéphane Ly-Cuong

  • La carpe et le pêcheur, une histoire chinoise et philosophique.

    La carpe et le pêcheur, une histoire chinoise et philosophique.

    Asie histoire chinoise et poésies

    Prawny / Pixabay

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .

  • HOROSCOPE CHINOIS et ASTROLOGIE CHINOISE

    HOROSCOPE CHINOIS et ASTROLOGIE CHINOISE

    L’astrologie chinoise, les signes chinois

    Le premier calendrier astrologique est apparu sous l’empereur Huang au 3ème millénaire avant Jésus-Christ. Les 12 animaux de l’horoscope appartiennent à la tradition chinoise. Issus du folklore local, ils ont une image différente de celle que l’on peut leur donner habituellement. Le Serpent, par exemple, n’a rien de diabolique mais symbolise au contraire la sagesse. Le Tigre, lui, n’est pas considéré comme un animal cruel et agressif, mais comme le défenseur du pauvre et de l’orphelin. Possédez-vous la patience du Buffle, l’énergie du Dragon ou l’habileté du Lapin?

    L’astrologie chinoise est-elle très différente de nos concepts occidentaux!? A vous d’en juger.

    Chien

     Comme tout le monde le sait, le chien est le meilleur ami et le plus fidèle…Dans les réunions publiques, il n’est pas à son aise, se défile car toujours à l’écoute des autres, il prend trop à cœur les tensions, les problèmes et les stress de son entourage. Le chien déteste avant tout l’injustice et son esprit préfère vagabonder pour ne pas voir. Son cerveau est en perpétuel mouvement et ne peut obtenir la sérénité par manque de repos intellectuel. Le chien ne sait pas qu’il peut compter sur les autres, que la confiance peut s’installer et qu’il n’est pas seul. Pour mener une vie plus épanouissante il se doit d’éloigner ce complexe et ainsi gommer une vie empreinte de grande inquiétude.

    Chèvre

    Peut-être plus manuel qu’intellectuel, la chèvre, est un signe qui a un vrai besoin d’expériences concrètes malgré un esprit qui souvent vagabonde. Tourmenté par nature, il s’entoure de proches, d’amis dont la seule présence permet de le réconforter et lui redonner confiance. La chèvre ne connaît pas le terme « être Zen » car il est toujours empêtré dans des milliers de problèmes. Pas très courageux face aux choses de la vie, elle ira parfois se retirer pour ne pas voir la réalité. Son imagination sans borne lui permet d’échapper à la réalité.

    Dragon

    Le dragon est un signe de pouvoir et de domination. Chef né, il saura toujours s’imposer par l’agressivité et parfois même par la force ; Ecouter les autres est une chose improbable, prendre leur avis est impossible . Sa personnalité sera d’ailleurs perturbée et son épanouissement sera irrémédiablement freiné. Ne supportant pas la défaite, il ne lâche jamais prise même dans les situations les plus périlleuses. Il parle haut et fort sachant que son auditoire sera attentif à ses propos. Ne pas reconnaître ses défauts est son défaut principal.

    Coq

    Le coq possède de nombreuses qualités, il est ordonné, rigoureux, méthodique mais aussi extrêmement observateur. Ces qualités lui font d’ailleurs oublier certaines valeurs du cœur. IL observe pour peaufiner son efficacité légendaire car il déteste avant tout les efforts inutiles. Le coq se plie toujours aux règles sociales, il s’intègre facilement dans les moules existants : ce n’est point un révolutionnaire

    Cochon

    Le cochon est un vrai diplomate et il aime particulièrement ses proches . Il saura leur donner amour, tendresse et attention. Peu méfiant, car il ne voit pas le mal, il laisse la porte grande ouverte aux indélicats, aux mal- intentionnés de tout bord. Il est intelligent, gentil et aime à faire plaisir. Il fait bon vivre à ses côtés car c’est un compagnon attentif et généreux. Son petit défaut est son penchant pour l’ostentatoire, l’or et le clinquant…

     Cheval

    Malgré un esprit plein de discernement et très vivace le cheval a une tendance à se sentir un tantinet complexé. Il galope d’un lieu à un autre sans se fixer des objectifs. Des milliers d’idées le dispersent au gré des nouveautés et des changements. Ballotté par des milliers d’étoiles il ne peut concevoir qu’un ensemble est là sous ses yeux, il ne voit qu’une pièce du puzzle. Souvent comblé par l’amour, il se sent trop rapidement bridé et embrigadé dans l’habitude. Sa bougeotte perpétuelle est son plus important problème ; savoir dominer sa trop grande fougue, lui permettra par la suite de retrouver la sérénité indispensable à son épanouissement. Son seul vrai obstacle c’est lui.

    Bœuf

    Travailleur acharné, opiniâtre et stable le bœuf est souvent perçu comme trop sérieux. Indépendant d’esprit il n’écoute que sa propre intuition et arrive toujours à ses fins.Sa vie privée épanouissante est le résultat de ses qualités marquées surtout par une fiabilité à toute épreuve. Sa langue bien pendue lui joue                                                   parfois de vilains tours.

     

    Serpent

    Par nature, n’écoute que lui. Pas toujours rationnel, il aime à décider seul et reste souvent fermé aux autres propositions. On peut dire que c’est un cérébral ou même un intellectuel aimant les livres à une vie par trop agitée. Le serpent est généreux et plutôt sympathique. Compagnon attentif il observe, analyse et parfois à mauvais escient, ce qui le rend, à tort, souvent très jaloux. Réfléchi, le serpent décide sans précipitation, ce qui lui permettra de traverser la vie sans trop de soucis.

    Singe

    On le dit curieux, affable et drôle en conclusion un bon vivant. Toujours à la recherche du plaisir immédiat il a la fâcheuse tendance à ne penser qu’à lui, de cultiver un égoïsme à fleur de peau car il n’écoute que ses pulsions . Inconséquent par essence, il occasionne de nombreux problèmes, il distille des inimitiés… Une odeur de poudre subsiste à chacun de ses passages. Le singe aime aller de l’avant, connaître, et cette route le conduit très souvent sur des pentes dangereuses. Sympathique, il aime faire rire la galerie, amuser les badauds, et ceci le rend fort agréable.

    Tigre

    Le tigre adore avoir la main sur tout, en particulier diriger et mener son petit monde. Son caractère autoritaire, courageux mais droit, il est toujours en accord avec les règles établies, lui confère un ascendant certain sur les autres. Ambitieux par nature, il saura s’imposer énergiquement dans tous les cas de figure. Sa forte personnalité lui joue des tours car il ne sait pas toujours la contrôler.Effrayant pour ses ennemis, il fonce souvent vers des buts non vraiment identifiés car la lucidité n’est pas l’une de ses qualités.

    Rat

    Animal qui a, sans aucun doute, plein de bons amis car son caractère très sociable, lui confère un charme indiscutable… mais attention il sait penser à ses intérêts car matérialiste il l’est surement. Pas toujours radin il a une aptitude naturelle à amasser, à accumuler. Parfois, le rat est sujet à des accés de d’enervement car pour lui le monde virevolte au rythme de challenges qui le poussent à quelques indélicatesses qu’on pourrait lui reprocher.

     Lapin

    Le lapin aime se mouvoir dans un environnement douillet. N’aimant pas les conflits et toute confrontation, le lapin saura s’entourer de proches et de vrais amis qui sauront lui donner cette harmonie, ce souffle d’air frais dont il a si besoin. Sensible à la limite de la sensiblerie, il sera le réceptacle de toutes les vibrations, bonnes ou mauvaises. Le confort de son lieu de vie contribuera à l’épanouir. Une grande expérience et une vraie écoute des autres lui permettra, si la confiance s’installe en lui, d’avancer et d’aller très loin dans son parcours.

     

    L’astrologie chinoise selon des dessins de JPB

    Signes chinois et astrologie chinoise

  • Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    La Chine nouvelle s’annonce à grands pas, la Chine ancestrale change!

    Carnets de voyage en Asie

    La chine nouvelle nous tend les bras

    La canonnière du Yang-Tsé flotte dans mon âme recherchant le vacarme des 55 jours de Pékin. Des images aux effluves de nostalgie tourbillonnent dans mon esprit occultant tous mes autres souvenirs.
    En 2000 j’avais débarqué en Chine. J’étais subjugué, ahuri, ébahi par ce film qui se déroulait sous mes yeux. Rien que des vélos qui se faufilaient dans la ville comme de longs serpents dociles et interminables. Des vélos à perte de vue colonisaient la ville tels d’implacables et silencieux guerriers de terre. Les rares voitures se frayaient difficilement un passage dans la fourmilière des milliers de 2 roues rafistolés.

    Le passage dans les toilettes publiques tenait de l’exploit. Des rigoles grossièrement creusées dans un ciment blafard, tenaient lieu de réceptacle. Sous l’œil insistant de Pékinois goguenards nous devions baisser le pantalon peu fiers d’être les vedettes de cet opéra peu artistique.

    Eviter le crachat était le sport national des touristes en goguette. Dans les restos à raviolis, devant nos yeux ahuris, les cuisiniers peu scrupuleux d’hygiène, nous lançaient d’énormes « résidus gluants » sans se rendre compte de notre désapprobation. Avions nous d’ailleurs un quelconque droit à contester cette habitude culturelle ?

    Le modernisme  nivellent la Chine, la surveille , l’accapare toute entière.

    Les vélos ont presque disparu, les automobiles aux vitres teintées roulent dédaigneuses sur le nième périphérique, les panneaux interdisent les crachats, les toilettes publiques deviennent propres et payantes.

    Je n’aime pas cette chine nouvelle qui s’aseptise, s’occidentalise, se défigure. Je suis si triste de voir surgir les monstres du modernisme destructeurs et sans visage. Mais où va donc la Chine ? Elle vogue vers un futur dans un virage dérisoire, incontournable. Entre Ping Yao (lieu de tournage du film « Femmes et concubines » prés de Yu ci) et Pékin ou Shanghaï deux mondes se confrontent ne laissant au premier que peu espoir de survie….

  • La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

    La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

     

    Carnets de voyage en Asie, Chine, l’Auvergne aux yeux bridés

     Carnets de voyage en Asie

    Des auvergnats, La Yoyette à Pékin déjà dès 2002, ils ont débarqué, colonisé la Chine, sans fusil mais seulement avec des danses, de la musique et leur gentillesse naturelle. Ils sont entrés en rangs serrés dans leurs habits si typiques, ils ont tournoyé au son de cette musique si festive et si conviviale.

    Les chinois ont capitulé, ont déposé les armes pour les accueillir comme des amis. Des amis qui sont revenus en 2006 à Shanghaï invités par la ville, au plus grand festival de chine. Plus de 3000 participants pour cette gigantesque parade où s’ébrouaient des chars innombrables aux couleurs chatoyantes, des danseurs aux costumes multicolores et royaux. Une vraie féerie de joie et de partage où les groupes folkloriques du monde entier ont pu s’exprimer.

    La « Yoyette », une fois de plus, est venue heureuse de montrer tout son savoir- faire et aussi a su créer avec ses amis chinois un espace d’échange et de fraternité. Des hôtels de grand standing, des parades fantastiques, des scènes grandioses, des repas de gala, des visites enthousiasmantes et un accueil chaleureux, voilà ce que fut « le chemin de croix » de nos auvergnats !

    J’ai comme l’impression étrange que ces derniers sont prêts à repartir pour une nouvelle aventure!. Toute l’équipe de OpenMag souhaite bon vent à la yoyette qui sait distiller partout dans le monde un peu de cette France que l’on aime tant et qui mérite d’être connue et reconnue.

     La Yoyette avec Eve- Elisabeth Martin (à gauche) qui a introduit, grâce à ses contacts personnels avec des responsables culturels Chinois, la Fédération du Folklore Français en Chine. Sur cette photo nous pouvons aussi apercevoir Aiming Tong Picard présidente du Centre d’Echange Culturel et Artistique Franco- Chinois très investie dans toutes les différentes manifestations événementielles.

    Carnets de voyage en asie

  • Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Carnets de voyage en Asie, Chine : les Joyeux vignerons ou une banda en Chine.

    Festival de Wuhan

    Carnets de voyage en asie

    Une Banda décoiffante, les joyeux vignerons de Bagneux, est partie en chine….voilà leur histoire… la France s’exporte !

    En attendant les feux de la rampe, back- stage avant que les fans nous assaillent…


    La garde rapprochée des belles titi parisiennes pour le festival de Wuhan.


    On y va le monde n’tten que nous (festival de Wuhan)!


    On a été bien ? Pourquoi je pose cette question stupide…mais c’est sûr !


    Ces français quel charme, un accueil hors du commun pour le festival de Wuhan !


    Les meilleurs c’est nous ! Le grand et le petit; On se fait passer pour Laurel et Hardy !


    Lequel de nous deux va t-elle choisir (festival de Wuhan) ?


    Au secours encore des paparazzis…. Au secours c’est un photographe de Gala!


    Voilà la télé maintenant …trop c’est trop. Le droit à l’image alors!


    Va falloir se frayer un chemin pour s’tirer, un succès fou alors qu’on passent inaperçus en France!


    Une dernière photo avec un fan.


    Bon c’est tout vu, nous on reste en Chine, c’est bête que la polygamie soit interdite pour des beaux gosses comme nous.


    Ici je frappe fort si on me drague trop !


    Où ai-je bien pu égaré ma casquette ? Elle est en haut!

    Carnets de voyage en Asie

     

  • Hutong à vélo, sur les traces de Victor Segalen

    Carnets de voyage en asie, Chine : sur les traces de Victor Segalen ( les hutong à vélo).

    Carnets de voyage en asie

    Pour résumer mon voyage à Pékin, il était lié à Victor Segalen sur les traces duquel j’ai écrit. Il était aussi l’occasion de rencontrer le milieu de l’art contemporain chinois puisque je travaille dans l’édition de livres d’art.

    Ces trois semaines étaient urbaines, avec évidemment une excursion sur la Grande Muraille. J’ai principalement été dans les hutongs et sur les zones de frontières entre buildings modernes et habitats traditionnels. Le rythme chinois tel que je l’ai vécu était : parc, vélo, galerie, cours intérieures.

     » C’est moi, avec un pote, je l’avoue pas très décontracté ! ».

    Un hutong bien coloré… cest la journée du blanc !

    Que se cache t-il derrière cette affichette ?

    Des tags à la pékinoise dans un hutong !

     » Jours tranquilles à Beiging. » hutong de Pékin

    « Je laisse aller le pas

    et longer les parois

    étonnament prises entre

    les pins, les porches, les tuiles vieillies

    Je laisse aller les mots

    et s’aligner les phrases

    étonnament surgies

    entre les signes, le passé à peine visible

    et cette brume qui dit à elle seule

    l’épaisseur du temps

    Je laisse aller la ville

    aux quatre coins de la fulgurance »

    « J’ai échouée là

    à hauteur de cerfs-volant

    très désoccidentée

    à l’endroit d’une prière

    douce et aérienne »

    Carnet de voyage de Kaly/ Contact email Carnets de voyage en asie