Étiquette : vietnamienne

  • Recette de pho, des remerciements et des bravos

    Recette de pho, des remerciements et des bravos

    Pho, remerciements

    Pho, remerciements

    « C’était pour vous féliciter de ce site remplies de bonnes recettes gourmandes huuum…Que dire les recettes sont délicieuses, traditionnelles, les photos sont très réussies et surtout c’est à portée de tous !!! Je suis viêtnamienne, et jamais j’aurais imaginé réussir du pho (digne de ma maman) mais votre site est super et c’était pour vous féliciter …

    ps. pourriez vous mettre en ligne la recette du sin xa (je sais pas si je l’ai bien écrit c’est le dessert en gelée) Merciiii ce serait génial…. « 

    Une internaute

    Ce genre de mail nous donne la preuve que nous servons à relayer à travers notre site un petit peu de ce supplément d’âme de la cuisine asiatique.

    Recette du Pho


    Pho, thanks

    Pho, thanks

    « It was to congratulate you on this site filled with good gourmet recipes huuum … What to say recipes are delicious, traditional, the photos are very successful and especially it is within reach of all !!! I am Vietnamese, and I never thought I would succeed in pho (worthy of my mom) but your site is great and it was to congratulate you …

    Ps. Could you put the sin xa recipe online (I do not know if I wrote it is jelly dessert) Merciiii it would be great ….  »

    An Internet user

    This kind of mail gives us the proof that we serve to relay through our site a little bit of this supplement of soul of the Asian kitchen.

    Recipe of the Pho

  • Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne, recette familiale

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne, recette familiale

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    Pour 4 personnes

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    INGÉDIENTS

     4 côtes de porc dans l’échine
    2 cuillères à soupe d’huile

    MARINADE

    Mélanger le tout dans un plat creux

     4 gousses d’ail finement hachées à la moulinette
    1 bonne cuillère à soupe de sauce de poissons (nuoc mam)
    1 cuillère à café de sucre en poudre
    1 cuillère à café rase de poivre concassé
    1cuillère à soupe d’huile
    1 pincée de 5 parfums

    Laisser tremper une nuit, si possible, ou 4 à 5 heures en remuant parfois. Réserver dans le frigidaire

    PRÉPARATION

     Dans une poêle mettre de l’huile à feu fort et y faire griller le porc (égoutté) en retrournant souvent
    Faire attention que ne le poivre et l’ail ne brûlent pas
    Réserver la viande
    Dans cette même poêle verser à feu doux la marinade et faire réduire
    Au moment de servir vous pourrez, si vous le désirez, y rajouter cette sauce fort exotique.


    Chicken Garlic and Vietnamese Pepper Chicken

    (Vietnamese Recipe / Vietnamese Cuisine)

     

    Chicken Garlic and Vietnamese Pepper Chicken

    For 4 people

    Vietnamese Food / Vietnamese Food

    INGREDIENTS

    4 pork ribs in the loin
    2 tablespoons oil

    MARINADE

    Mix in a hollow dish

    4 garlic cloves, finely chopped
    1 tablespoon fish sauce (nuoc mam)
    1 teaspoon caster sugar
    1 teaspoon crushed pepper
    1 tablespoon of oil
    1 pinch of 5 perfumes

    Soak overnight, if possible, or 4 to 5 hours, stirring occasionally. Reserve in the fridge

    PREPARATION

    In a frying pan put the oil over high heat and grill the pork (drained), returning often
    Be careful that pepper and garlic do not burn
    Reserve the meat
    In this same pan, pour the marinade over low heat and reduce
    At the time of serving you can add, if you wish, this sauce very exotic.

     

  • PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS (Histoire vraie)

    PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS (Histoire vraie)

    PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS, HISTOIRE VRAIE AU   AU VIETNAM.

    Histoire vraie

    Papa m’a sauvé la vie

    Hôpital Graal, hôpital français, Vietnam, Saïgon 1951, une chaleur moite s’immisce dans le plus profond de notre corps. Une activité perpétuelle, le va et vient des médecins français, la frénésie des infirmiers indigènes aux blouses tâchées et le brouhaha omniprésent…

    l’entrée de l’hôpital (Vietnam)

    Soudain un homme surgit, une femme lui emboîte le pas un bébé dans les bras. Ce dernier cherche un lit car son enfant ne semble pas en bonne santé, il s’énerve, vocifère et provoque au sein de l’hôpital, un véritable attroupement bruyant et gênant. Le fonctionnaire Français eurasien ne comprend pas que son enfant ne puisse pas être soigné dans cet hôpital qui en principe lui est réservé en priorité. Les riches commerçants chinois ne s’embarrassent pas de préjugés moraux et donnent en sous- mains au personnel des milliers de piastres ( monnaie officielle de l’époque), ils s’accaparent tous les lits. Le ton monte, les cris font place aux demandes formelles.

    la vie à l’hôpital Graal (Vietnam)

    Le papa anxieux sent bien que tout lui échappe et que seul le pouvoir de l’argent pourrait peut-être donner à son enfant un véritable avenir, un espoir de survie ; il ne comprends pas qu’un hôpital destiné à alléger les douleurs humaines puisse abandonner un enfant à une typhoïde dévastatrice. Une maladie impitoyable qui a décimé des dizaines de nourrissons dans tout le Vietnam déjà déchiré par des guerres sans lendemain. Sa colère alors éclate, incontrôlable comme une vague déferlante puissante et rageuse.

    Brusquement il dégaine son pistolet de service et le brandit vers le personnel ahuri. Une peur diffuse, fantomatique étouffe les bruits comme une chape de plomb lourde et angoissante. Les regards se croisent inquiets et interrogatifs. Ce père aux abois est capable de tout, la folie le guette, et il est prêt à tuer pour sauver son enfant. Le médecin-chef surgit brusquement et comprend immédiatement que le drame est là, tapi dans l’ombre. Il décide dans une fraction de seconde d’accorder un lit.

    Immédiatement le climat de tension disparaît et comme par magie le pistolet se volatilise remplacé par l’immense sourire de ce père rassuré et plein de gratitude. Sa femme toute menue dans un délicat ao daï de soie, lance à l’assemblée émue son regard rempli de larmes .

    Le lendemain, mon papa et ma maman sont revenus à l’hôpital Graal les bras remplis de bouteilles de champagne. Ils décidèrent par la suite de quitter définitivement le Vietnam pour ne plus jamais y revenir. Pour eux je suis revenu.

    Histoire vraie

    Copyright © 2006-2009 – OpenMag- Tous droits réservés

  • Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc ».

    Une véritable concentration d’hommes et de femmes en blanc s’active . Des milliers de fourmis blanches convergent en des lieux prestigieux et n’ont qu’un seul but : dîner aux chandelles.

    Qui sont-ils donc ces invités prestigieux qui osent braver les touristes et coloniser leur territoire ? Non ce ne sont pas de farouches guerriers aux cuirasses blanches, mais simplement des illuminés sympathiques qui réalisent un rêve celui de passer 3 heures, avec des amis, pour un dîner « hors du temps ».

    Tiens, tiens, que vois-je aujourd’hui, des asiatiques plus nombreux que de coutume, qui se sont glissés dans la foule des invités. Des Vietnamiens de Paris, des Laotiens de Grasse, des Chinois de Hong Kong 香港 … J’ai bien peur que l’année prochaine nous soyons obligés de changer le nom de l’événement « Dîner en blanc » pour « Dîner en jaune ».

    Trêve de plaisanterie, ce fut comme d’habitude une très jolie soirée pleine de magie, de rêve et de bonne humeur.

    HVH (un convive asiatique du dîner en blanc)

  • Poulet curry à la vietnamienne (recette vietnamienne, cuisine vietnamienne)

    Poulet curry à la vietnamienne (recette vietnamienne, cuisine vietnamienne)

    Poulet curry à la vietnamienne (recette vietnamienne, cuisine vietnamienne)

    Poulet curry à la vietnamienne (recette vietnamienne, cuisine vietnamienne)

    4 PERSONNES

    INGRÉDIENTS

     4 blancs de poulet découpés en lamelles ou 4 cuisses
    1 cuillère à soupe de curry en poudre
    1 cuillère à soupe de curry en pot
    2 cuillères à soupe de poudre de gingembre
    1 gros oignon découpé finement
    Coriandre frais ciselé

    PRÉPARATION

     Mettre l’huile à chauffer à feu vif y faire revenir l’oignon.
    rajouter le poulet et le faire cuire en le remuant.
    Ajouter les épices et tourner pour imprégner tous les morceaux du poulet et saler.
    Ajouter de l’eau froide jusqu’à couvrir couvrir les morceaux du poulet. Faire cuire 50 minutes environ avec le couvercle.
    Le mieux est de le réchauffer et le manger le lendemain car toute la sauce s’imprègne durant la nuit

    ps : plutôt que du sel du pouvez rajouter un peu de Nuoc- mam (sauce de poissons)

  • « le Vietnam en grand format »  by Thiery beyne

    « le Vietnam en grand format » by Thiery beyne

    LES CARNETS DE LILA PIK, « le Vietnam en grand format »

    by Thiery beyne

     

      » le Vietnam en grand format » et c’est beau. »

    Les photos sont émouvantes, bien composées, avec une recherche graphique qui ravit l’œil. Et pour une fois, il y a une très intéressante adéquation entre le travail du photographe et les supports choisis, assez novateurs.

    J’ai découvert ces belles photos sur de grands kakémonos aux couleurs éclatantes. Et là, j’ai plongé tête la première dans l’image ; et je me suis retrouvée ailleurs, là- bas, dans les rizières, au bord d’une rivière ou sur le coin d’une natte en bambou….. ça m’a fait un bien fou !

    J’ai une nette préférence pour les kakémonos en vertical (1,50 m de haut, c’est superbe !!). Thiery beyne a su choisir des thèmes qui se déclinent à merveille sur ces grands formats ; Il y a également des tirages photos sur plaque d’aluminium pour les amoureux d’un rendu parfait : Les photos saisissent un moment de vie, un vélo qui passe sur un pont, une fenêtre à secret …

    Mais, surtout c’est un travail de qualité, sensible. Pour ceux qui connaissent le Vietnam, impossible de ne pas sourire en regardant cette cuisine de rue, ces enfants aux mains levés, cette sieste hors du temps , ce vert mordant des rizières .. ; il faut dire que cela fait 20 ans que Thiery Beyne photographie le Vietnam, en noir et blanc, en couleur …

    Alors, partager son regard et se dissoudre dans ces images en grand format, c’est un plaisir à ne pas rater ! Et comme il le souligne, Boulogne- Billancourt, c’est un peu plus loin que Paris mais bien moins que Hanoï !

    Les prix sont vraiment doux et si vous voulez bluffer vos copains, faire un méga cadeau original et beau, réinventer votre déco, allez sur le site du labo :

    Blog Initial

    Vous pourrez choisir et commander en direct VOTRE photo préférée ! Tirage limité à 30 exemplaires. Personnellement, ça vaut 100 000 fois plus que les panneaux de papier peints tendance ou les stickers qu’on retrouve partout …

    Blog de thiery beyne

  • Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    Pour 4 personnes

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    INGÉDIENTS

     4 côtes de porc dans l’échine
    2 cuillères à soupe d’huile

    MARINADE

    Mélanger le tout dans un plat creux

     4 gousses d’ail finement hachées à la moulinette
    1 bonne cuillère à soupe de sauce de poissons (nuoc mam)
    1 cuillère à café de sucre en poudre
    1 cuillère à café rase de poivre concassé
    1cuillère à soupe d’huile
    1 pincée de 5 parfums

    Laisser tremper une nuit, si possible, ou 4 à 5 heures en remuant parfois. Réserver dans le frigidaire

    PRÉPARATION

     Dans une poêle mettre de l’huile à feu fort et y faire griller le porc (égoutté) en retrournant souvent
    Faire attention que ne le poivre et l’ail ne brûlent pas
    Réserver la viande
    Dans cettemêmepoêleverser à feu doux la marinade et faire réduire

    Au moment de servir vous pourrez, si vous le désirez, y rajouter cette sauce fort exotique.

  • VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    RENCONTRES COLONIALES OU LES HISTOIRES VRAIES D’ASIE (VIETNAM)

    Coup de foudre en Indochine

     VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

    Copyright © 2006-2009 – Open Mag- Tous droits réservés

    Autres histoires vraies d’Asie

  • Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Stages de clowns en Asie avec « Sourires sans frontières »

    A l’approche d’un long périple ça se rapproche nous y sommes presque, un itinéraire à travers tout le Vietnam nous attend, riche de rencontres, d’expériences…

    cela fait des mois que nous préparons ce voyage dans le cadre de l’association Sourires Sans Frontières.

    Mais c’est encore difficile de réaliser que nous allons partir au bout du monde pour un si beau projet : donner, pendant quelques minutes, le sourire à des enfants , et échanger avec eux sans avoir besoin de parler (nous serions bien incapables de composer une phrase en vietnamien !! 😉 !mais grâce au langage universel du rire, qui est le propre de l’Homme à travers les continents…

    to be continued very soon !!!!

    Interview de Veronique, apprentie clownette Veronique, alias Nono le clown, dont vous avez deja eu l’occasion de lire les premieres impressions, s’est pretee a une interview de choc par notre equipe de clowns

    Pourquoi avoir choisi de rejoindre Sourires Sans Frontieres pour ce projet au Vietnam ? j’avais avant tout envie de me depasser, aller plus loin. C’est pour moi une facon de me connaitre mieux au contact des autres, de la difference, de l’inconnu. Je souhaitais me retrouver moi meme, et, apres quelques jours, j’ai beaucoup avance dans cette demarche. Je dirais meme plus ; je decouvre une autre partie de moi meme a votre contact !!!

    Pourquoi as tu choisi en particulier la scene et l’univers clownesque ? quand l’opportunite s’est presentee a moi, c’etait comme une evidence. Cela ne pouvait etre qu’extraordinaire !!!

    Etais tu deja attiree par l’Asie ? oui bien sur, mais je me refusais a y aller en ’touriste’. Pour moi, aller a la rencontre des enfants et des accompagnants dans les orphelinats est tellement plus enrichissant que de voir le pays en observateur lointain !!! C’est veritablement du tourisme equitable. En plus, j’ai la chance d’etre avec vous qui connaissez bien le terrain !!

    Apres quelques representations, te sens tu prete a aller plus loin et a devenir encore plus autonome sur scene ? bien sur !!

    rassurez vous, vous pourres suivre les aventures de Veronique l’apprentie clowmette dans nos prochains articles

    Une aventure debridee !!!!!!!

    Elle est partie un matin pour s envoler vers la France. Elle etait venue pour faire rire les petits orphelins et les enfants ont ri aux larmes en voyant le clown Nono faire le maximum pour faire oublier toutes les tristesses du monde. Nono a donne ce qu elle avait appris avec les professionnels de l equipe de l association, Sourires sans frontieres, mais elle a su aussi se depasser et offrir tout son coeur. Les benevoles de Sourires sans frontieres savent, evidemment, enseigner aux stagiaires leur savoir- faire mais il leur sera toujours impossible transmettre ce supplement d ame si particulier.

    Veronique avait l envie de realiser une vraie experience. Deconnectee de ses racines, de sa famille et face a de nombreuses incertitudes, notre clown amateur a realise un tour de force, au dela meme de nos esperances, en se lancant sur scene au coeur de l extreme orient, emportant les enfants dans un vrai tourbillon de rires et de joie. Un dizaine de spectacles a travers tout le Vietnam, Saigon, Nha trang, Hue, Hanoi nous a fait decouvrir une compagne de voyage agreable et attentive.

    Veronique, l equipe de Sourires sans frontieres te remercie pour cette fabuleuse aventure pleine de magie, d images et de sincere emotion

    Nous tous

    Vous pourrez retrouver les tribulations de « sourires sans frontières », les photos de leurs aventures, le satage de Nono le clown « amateur » en cliquant :

  • Poulet à la citronnelle (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Poulet à la citronnelle (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Poulet à la citronnelle (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Poulet à la citronnelle

    Pour 4 personnes

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    INGÉDIENTS

     6 cuisses de poulet tranchées en 4 chacune ( avec un gros coupe- coupe)
    2 cuillères à soupe d’huile
    1/2 oignon coupé finement
    2 gousses d’ail écrasées
    1 cuillère à soupe de citronnelle congelée ou fraiche
    8 cuillères à soupe de sauce de poissons (nuoc mam)
    1 cuillère à café de sucre

    PRÉPARATION

     Dans une poêle mettre l’huile à feu moyen + oignons + ail
    1mn après ajouter le poulet et bien remuer
    A la moitié de la cuisson verser la sauce de poissons (nuoc mam) + sucre + citronnelle
    A feu doux laisser cuire le tout en remuant et en couvrant avec un couvercle

    Ce plat sera meilleur réchauffé le lendemain

    Déguster avec un riz parfumé .