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  • Exposition de la poétesse et peintre Jie Wang.

    Exposition de la poétesse et peintre Jie Wang.

    Venue: Galerie FRANCIS BARLIER 36 Rue de Penthièvre Faubourg Saint Honoré 75008 Paris

    Ouverture exceptionnelle ce dimanche en solidarité avec les autres galeries de la Rive Droite.

    Cliquer ICI pour voir les toiles

    Née à Shanghai, la poétesse et peintre Jie Wang habite à Paris depuis presque 20 ans. Elle dédie sa troisième exposition à Paris confiné. Vite retrouvons Paris de toutes les couleurs !

    « Peste soit du noir et blanc ! Paris est un orage de couleurs, une explosion de tons. Un arc en ciel vivace, dont Jie Wangse plait à d-épingler les angles de rues, les porches, les détails, comme autant de vignettes lumineuses. »

    Nicolas d’Estienne d’Orves

    Expositions personnelles :

    • 2020 Paris confiné, galerie Francis Barlier, Paris.
    • 2019 Natures Mouvantes et Entrechats, Galerie Thuilier, Paris.
    • 2017 Regards croisés, Paris.
    • 2016 Poésie silencieuse, Mairie du VI de Paris.

    Autres expositions :

    • Lille : Hôtel de la Région Hauts de France
    • Paris : Hôtel de la Région Ile de France
    • Ivry-sur-Seine : Cercle carré, dans son atelier
    • Shanghai : participation dans l’exposition collective Catopia, Galerie M50

    Publication en édition bilingue:

    • Les 48 plus beaux poèmes de Baudelaire (édition You Feng)
    • De la belle aube au triste soir, choix de poèmes (édition You Feng)
    • Rimbaud, le météore de la poésie française (édition Castor & Pollux)
    • Paris, errances poétiques, sélection de poésie sur Paris.

     

  • Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    La Chine nouvelle s’annonce à grands pas, la Chine ancestrale change!

    Carnets de voyage en Asie

    La chine nouvelle nous tend les bras

    La canonnière du Yang-Tsé flotte dans mon âme recherchant le vacarme des 55 jours de Pékin. Des images aux effluves de nostalgie tourbillonnent dans mon esprit occultant tous mes autres souvenirs.
    En 2000 j’avais débarqué en Chine. J’étais subjugué, ahuri, ébahi par ce film qui se déroulait sous mes yeux. Rien que des vélos qui se faufilaient dans la ville comme de longs serpents dociles et interminables. Des vélos à perte de vue colonisaient la ville tels d’implacables et silencieux guerriers de terre. Les rares voitures se frayaient difficilement un passage dans la fourmilière des milliers de 2 roues rafistolés.

    Le passage dans les toilettes publiques tenait de l’exploit. Des rigoles grossièrement creusées dans un ciment blafard, tenaient lieu de réceptacle. Sous l’œil insistant de Pékinois goguenards nous devions baisser le pantalon peu fiers d’être les vedettes de cet opéra peu artistique.

    Eviter le crachat était le sport national des touristes en goguette. Dans les restos à raviolis, devant nos yeux ahuris, les cuisiniers peu scrupuleux d’hygiène, nous lançaient d’énormes « résidus gluants » sans se rendre compte de notre désapprobation. Avions nous d’ailleurs un quelconque droit à contester cette habitude culturelle ?

    Le modernisme  nivellent la Chine, la surveille , l’accapare toute entière.

    Les vélos ont presque disparu, les automobiles aux vitres teintées roulent dédaigneuses sur le nième périphérique, les panneaux interdisent les crachats, les toilettes publiques deviennent propres et payantes.

    Je n’aime pas cette chine nouvelle qui s’aseptise, s’occidentalise, se défigure. Je suis si triste de voir surgir les monstres du modernisme destructeurs et sans visage. Mais où va donc la Chine ? Elle vogue vers un futur dans un virage dérisoire, incontournable. Entre Ping Yao (lieu de tournage du film « Femmes et concubines » prés de Yu ci) et Pékin ou Shanghaï deux mondes se confrontent ne laissant au premier que peu espoir de survie….

  • Article sans titre 76615

    Chine, le bond en avant

    Le Grand Bond en avant

    liujingjing201609 / Pixabay

    _Au nom de l’ idéologie, cette période constitue une première rupture avec le modèle soviétique. L’avènement de Khrouchtchev et le voyage de Mao à Moscou en 1957 marquent la fin d’un axe stratégique. Mao lance un gigantesque mouvement volontariste visant à abolir les « contradictions au sein du peuple », c’est-à-dire les oppositions fondamentales entre les villes et les campagnes, l’industrie et l’agriculture, les intellectuels et les travailleurs manuels. L’objectif est de « rattraper la Grande-Bretagne en quinze ans ». Il devient alors nécessaire d’industrialiser les campagnes et de ruraliser les villes. Les communes populaires rurales sont créées en 1958. Le processus de collectivisation est renforcé : suppression des lopins et du bétail privés, multiplication des équipements collectifs (crèches, cantines). Le pouvoir cherche ainsi à briser la cellule familiale – foyer de résistance passive – tout en « libérant » les femmes pour les activités productives. La généralisation des petits hauts-fourneaux inaugure l’industrialisation des campagnes.

    Le contrôle du parti est renforcé ; les cadres et les étudiants sont astreints au travail manuel. Les résultats s’avèrent catastrophiques, en particulier pour l’agriculture (1959 et 1961 sont des années de famine). Mao choisit de faire son autocritique, et doit abandonner la présidence de la République à Liu Shaoqi, un dirigeant plus modéré, en 1959. Il contre-attaque en lançant le « mouvement d’éducation socialiste ».

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    La révolution culturelle
    La Chine connaît de 1965 à 1971 les bouleversements les plus profonds depuis 1949. Il s’agit pour Mao et ses partisans d’écarter les « responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste », par un processus inédit dans l’histoire du socialisme, la « grande révolution culturelle prolétarienne ». Après les mois de campagne « antirévisionniste », le mot d’ordre de Mao « Feu sur le quartier général » jette les jeunes à l’assaut des cadres en juillet 1966. Des universités, la contestation gagne les entreprises et déclenche une lutte armée entre diverses factions. L’économie est désorganisée durant toute cette période. Une fois l’aile droite du parti écartée – à commencer par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping -, l’armée se livre, en 1968, à une remise en ordre, en renvoyant les étudiants à la campagne et les ouvriers à l’usine. Mao reconstruit le parti autour d’une alliance « paysans-ouvriers-soldats ». Il s’appuie alors sur le maréchal Lin Biao, qu’il présente même comme son successeur. Mais bientôt on apprend la mort de ce dernier, sans doute à la suite d’un coup d’Etat manqué, et peu après Mao lance une nouvelle campagne (« Critiquer Lin Biao, critiquer Confucius ») qui permet de modérer les ambitions des chefs militaires tout en liquidant les opposants, tant à gauche qu’à droite. Pour éviter la restauration d’une classe de « nouveaux lettrés », le pouvoir cherche systématiquement à briser les élites.

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    La « pensée Mao-Zedong » est présentée comme l’« arme idéologique des masses ». L’intervention de Zhou Enlai ne peut empêcher que de nombreux monuments et bibliothèques soient saccagés. La Révolution culturelle apparaît à la fois comme une manœuvre tactique de Mao pour renforcer son pouvoir et comme une tentative d’éliminer définitivement les tendances bureaucratiques en mettant « la politique aux postes de commande ». Le rapprochement avec les Etats-Unis, à partir de 1972, amorce un rééquilibrage que désapprouve l’aile gauche du Parti. La mort de Zhou Enlai, qui est suivie d’une très importante manifestation contre les radicaux, est suivie de la mise à l’écart de Deng Xiaoping par les « gauchistes ». Lorsque Mao disparaît, en septembre 1976, sa succession est loin d’être réglée. ?

     

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     La politique d’ouverture Au nom cette fois de la priorité à l’économie, une seconde série de ruptures tranche avec le modèle soviétique. Hua Guofeng accède au pouvoir, mais la lutte au sein du parti reste féroce et conduit à l’élimination de la « bande des Quatre », nom sous lequel furent critiqués des dirigeants « gauchistes », dont Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong. Le processus de stabilisation est confirmé par le retour de Deng Xiaoping, dès 1977, puis par l’élimination de Hua Guofeng. Le mouvement des « quatre modernisations » (agriculture, industrie, défense, technologie) – déjà tentées par Zhou Enlai en 1964 – définit deux nouvelles orientations : la création de pôles de développement et l’ouverture aux investisseurs étrangers. La sélection est réintroduite dans le système éducatif ; les intellectuels sont réhabilités. Toutefois, le monopole du parti n’est en aucun cas remis en cause. La Chine réaffirme sa position internationale en normalisant ses relations avec les Etats-Unis et en lançant une attaque sans lendemain sur le Viêt-nam. La petite entreprise et les marchés libres sont encouragés. Quatre zones économiques spéciales sont créées dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Malgré l’opposition des conservateurs, les réformes se poursuivent après la nomination de Hu Yaobang au poste de secrétaire général du PCC. Les entreprises publiques deviennent responsables de leur financement et de leur chiffre d’affaires (ce qui suscite, notamment, la diffusion du crédit). Quatorze villes côtières sont ouvertes aux investissements étrangers, ainsi que deux zones « triangulaires ».

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    La chute de Hu Yaobang en 1987, le Printemps de Pékin et la répression sanglante de la place Tian An Men le 4 juin 1989, le départ de Zhao Ziyang la même année témoignent de l’importance des déséquilibres que connaît la Chine des années 1990. L’Etat veut se donner une économie libérale, introduisant en 1993 la notion d’« économie de marché socialiste » dans la Constitution, tout en conservant une structure étatique rigide et centralisée. Plus que jamais, la Chine apparaît comme la grande puissance de demain. Elle fait fi de l’image que donne à l’extérieur la question des Droits de l’Homme et se place en partenaire incontournable dans la région. Si elle entend dicter sa loi dans le cadre des grands accords commerciaux, la Chine, au moment où le rattachement de Hongkong se précipite sur fond de croissance économique sans précédent (11,8 % en 1994), conteste toujours l’idée de la souveraineté taiwanaise, s’il le faut avec les armes, comme en 1996. Jiang Zemin remplace Deng Xiaoping, décédé en février 1997, et le 30 juin de la même année, Hongkong redevient chinoise. Les dirigeants chinois sont désormais de la génération qui suit celle des vétérans de la Longue Marche, et les conditions sont réunies pour qu’ils appréhendent différemment la confrontation de la tradition communiste chinoise et de la modernité.

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    Symbole du changement amorcé, Jiang Zemin, dominant désormais la scène politique, se prononce, lors du XV e Congrès du Parti communiste chinois, pour la mise en place d’un système d’actionnariat privé dans les entreprises d’Etat. Le 5 mars 1998, le Premier ministre Li Peng annonce une restructuration de l’administration accompagnée de licenciements massifs. Cette décision est suivie, quelques jours plus tard, d’élections, au terme desquelles, Zhu Rongji est nommé Premier ministre par l’Assemblée du peuple. Sur le plan diplomatique, une politique d’ouverture est également mise en œuvre. Ainsi en juillet 1998, la signature à Alma-Ata d’un traité de démarcation, met fin au contentieux qui opposait le pays au Kazakhstan, au sujet de la propriété des territoires situés aux abords de leur frontière commune. L’année 1999 est également marquée par des tentatives d’assouplissement du régime, qui s’efforce de renouer et de multiplier ses relations diplomatiques avec d’anciens partenaires. Sur le plan économique, la politique de libéralisation mise en œuvre, est concrétisée par un amendement à la Constitution reconnaissant le secteur économique privé. Par ailleurs, la signature, en novembre, avec les Etats-Unis, d’un accord abaissant les droits de douane (de 22,1 % à 17 %) et facilitant l’accès des entreprises américaines à des secteurs jusqu’alors réservés (télécommunications, finance), entérine l’entrée de la Chine dans l’économie mondiale, tout en lui assurant une meilleure place sur le chemin de l’OMC. Enfin, la rétrocession de Macao (décembre), est perçue comme un changement favorable au redressement économique. Ce nouvel élan est cependant tempéré par un ralentissement de la croissance, illustré par la faillite de nombreuses entreprises et la hausse importante du taux de chômage, phénomènes qui ont pour effet d’accentuer le mécontentement de la population. En deux ans, 15 millions de personnes ont effectivement perdu leur emploi. Sur le plan diplomatique, l’annonce de la maîtrise technologique de la bombe à neutrons par les scientifiques chinois et les essais de nouveaux types d’armes à longue portée, destinées, aux yeux du régime, à la préservation de l’intégrité territoriale du pays, entraînent un regain de tension avec Taiwan et les Etats-Unis. Par ailleurs, les efforts annoncés par le régime pour la préservation des droits de l’homme, sont éclipsés par la multiplication des arrestations de dissidents ou d’opposants (membres de la secte Falungong). Seule, la signature, à la fin de l’année, avec la Russie, puis avec le Viêt-nam, d’accords mettant formellement fin à des différends frontaliers, est perçue comme un signe notable d’amélioration des échanges internationaux.

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    Lors du premier semestre 2000, la victoire de Chen Shui-bian, candidat du Parti démocratique progressiste (DPP), formation indépendantiste, face au candidat officiel du Kouomintang (KMT), lors des élections présidentielles organisées en République de Chine met fin à la domination du parti communiste chinois, au pouvoir dans l’île depuis la victoire communiste en Chine continentale. Cette nouvelle donne politique perturbe les relations diplomatiques entre Pékin et Taipei, d’autant que le nouveau chef de l’Etat taiwanais ne cache pas ses intentions de voir se constituer une « république de Taiwan souveraine et indépendante », contrairement à la formule d’« un pays, deux systèmes », imposée par le gouvernement de Zhu Rongji pour la réunification des deux Chine. Soucieux de préserver l’équilibre politique, le pouvoir communiste demeure toutefois sur ses positions. ?

    © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia

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  • Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Festivals en Chine, des clowns en Chine

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine les ambassadeurs de la bonne humeur, une autre aventure des clowns de Paris

    Mercredi 13/09

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi 14/09

    .Shanghaï Airport.
    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un tronbonne égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
    .

    Vendredi 15/09

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghaî.1er passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi 16/09

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vi- gnerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï.C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

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    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Magreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du seivice d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalleux » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche 17/10

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Lafayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, deshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi 18/10

    .
    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet évènement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi 19/10

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Boudha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi 20/10

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi 21/10


    .
    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pekin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
    .
    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi 22/10

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi 23/10


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
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    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche 24/10.

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantale et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distriburons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devennons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi 25/10

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
    .
    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardi 26/10

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’Hi Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répèter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
    .
    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi 27/10

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Yi chang.noire de monde Foule,nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mélent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi 28/10


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré Cliquez ici
    . _

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

  • Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Carnets de voyage en Asie, les parapluies de Shanghaï.Résultat de recherche d'images pour "photos gratuites parapluie"

    Carnets de voyage en asie

    Les parapluies de Shanghaï.

    Il ne pleut pas et pourtant les parapluies sont de sortie. A Cherbourg quand l’on ouvre son « umbrella », les grenouilles sont à la fête, car la pluie sans aucune invitation sonne à notre porte et nous oblige à nous protéger, sinon gare à la mise en plis.

    A Shanghaï en revanche, l’apparition de ces ustensiles colorés n’est pas toujours le signe d’une pluie dense. Le soleil par trop agressif en est souvent la raison principale.

    De jolies demoiselles, coquettes et féminines affublées de parapluies, déambulent langoureusement dans les rues Shanghaï cette ville tentaculaire. Oh non pas qu’elles craignent la chaleur produite par ce coquin de soleil qui darde ses rayons, mais plutôt le bronzage qui est redouté comme la peste dans tout l’extrême- orient.

    Ne pas ressembler à une paysanne qui travaille dans les champs est une priorité. La peau d’une jolie fille doit être blanche, et le soleil représente chez nos amis asiatiques, un ennemi mortel redouté par nos coquettes demoiselles aux yeux bridés. Vous remarquerez que même dans les rizières, les paysannes se protègent du soleil en se couvrant le visage, les bras et même les mains.

  • Shanghaï contre Pékin, la guerre des radins (sud et nord)

    Shanghaï contre Pékin, la guerre des radins (sud et nord)

    Tout les oppose, nord et sud, Pékin et Shanghaï

    Nord/ Sud


    Les provinciaux trouvent que les Parisiens sont trop superficiels , ces derniers n’ont cure de tels paysans , les niçois n’aiment pas la froideur des nordistes qui eux dédaignent la chaleur suspecte des sudistes.

    Dans le brouhaha de la gare Montparnasse j’étais ce jour là en pleine discussion avec une amie chinoise de Pékin; elle trouvait les shanghaïens trop radins, près de leurs sous. Pour les pékinois, m’expliquait elle, être invité par un habitant du sud, en particulier ceux de Shanghaï signifiait rester sur sa « faim » et repartir avec l’estomac vide. Les plats sont présentés dans de minuscules assiettes, et pour ne pas paraître impoli, là c’est le comble, il faut en laisser. Pour les chinois la convivialité passe par un bon repas copieux et un repas ultra léger est très mauvais signe. Pour les pékinois les shanghaïens sont avares et ces derniers pensent que les nordistes ne sont pas très malins ; le principe même du ying et du yang mais qui est le ying et qui est le yang ? Aujourd’hui encore la guerre des « a- priori » fait rage et que l’on soit de Pékin ou de Shanghaï c’est toujours l’autre le fautif.

    congerdesign / Pixabay

    Il faut quand même ajouter que le repas copieux est un signe, pour tous les chinois, de la convivialité et doit- être sans faille. Radin pour un chinois c’est juste ne pas manger sufisamment à sa faim lors d’une invitation, d’une réception…

    Selon Aiming (Chinoise)

    All the opposites, north and south, Beijing and Shanghai
    
    
    
    North South
    
    
    The provinces and territories are the most popular, the last sustainable steps of these peasants, the Niçois are not the coldness of the northerners who are dedicated to the suspicious heat of the Southerners.
    
    In the hubbub of the Montparnasse station, I was in the middle of a discussion with a Chinese friend from Peking; She found the shanghaiers too sharp, close to their pennies. For the Pekingese, she explained, being invited by a resident of the south, especially those from Shanghai meant staying on her "hunger" and leaving with an empty stomach. The dishes are presented in the tiny plates, and not to appear impolite, there it is the height, it must leave. For the Chinese the conviviality goes through a good hearty meal and an ultra light meal is very bad sign. For the Pekinese, the Shanghai people are miserly and the latter think that the northerners are not very smart; The very principle of ying and yang plus which is ying and which is the yang? Even today the war of the "a-priori" rages and the other of Peking or Shanghai is always the other the fault.
    
    It is necessary to add the hearty meal is a sign, for all Chinese, of the friendliness and must be flawless. Radin for a Chinese is just not eating enough to please an invitation, a reception ...
    
    According to Aiming (Chinese)
  • Les bons conseil pour un voyage en Chine: Shanghaï

    Les bons conseil pour un voyage en Chine: Shanghaï

    SHANGHAI (Conseils et bons plans pour votre voyage en Chine)

    Shanghai est la ville de la vitalité et de la prospérité qui attire de plus en plus les yeux du monde. Centre économique de la Chine en partie grâce à son port, le plus grand du monde, la ville joue un véritable rôle de passerelle pour les étrangers qui veulent connaître et découvrir la Chine. Métropole où modernisme et tradition se côtoient dans un style propre à la culture chinoise, Shanghai offre de nombreuses facettes aux visiteurs qui souhaitent la découvrir. Ainsi non loin des magnifiques grattes-ciel du quartier du Bund et de la Tour TV de la Perle orientale vous pourrez contempler le Temple de Jade d’où s’élève la fumé des bâtons d’encens, les vieilles rues de la ville pleines de charme, de couleurs et d’odeurs, la cathédrale de Xujiahui et ses mélodies de psaumes, la rue de Nanjing bordée de magasins plus luxieux les uns que les autres et bien d’autres merveilles ici et là.

    Géographie : 
Shanghai se situe au centre de la côte est de la Chine sur les bords de l’océan pacifique dans la plaine fluviale de la rivière Yangze. La ville tire son nom d’une autre rivière nommée Shanghaipu, un bras du fleuve Wusong

    Superficie et population :
Shanghai s’étend sur 6340 kilomètres carrés pour une population de plus de 18,2 millions d’habitants. Compte tenu du rôle de plus en plus important de la ville dans l’économie mondiale, les sociétés du monde entier n’hésitent plus à s’y implanter d’où un nombre très élevé d’expatriés occidentaux.

    Transport :
L’aéroport de Pudong se situe à une quarantaine de kilomètres au Sud de Shanghai tandis que celui de Hongqiao est quasiment au coeur même de la ville. Il est très facile de se déplacer vers toutes les grandes de villes chinoises depuis Shanghai grâce aux différentes lignes de trains ou de bus et aux deux aéroports. 
En plus des taxis, des vélos et des différentes lignes de bus, la ville est également équipée de deux lignes de métro et d’une sorte de RER aérien.

    Climat : 
Shanghai a des étés chauds et pluvieux tandis que les hivers y sont froids et secs. Avec des températures moyennes oscillant entre 25 et 32°C, le mois de juillet est de fait le mois le plus chaud de l’année . A contrario, le mois de janvier y est le plus froid avec des températures, certes rarement négatives, mais ne dépassant pas les 8°C. Le niveau de précipitations annuelles peut s’élever jusqu’à 1100mm. Le mois de juin y est particulièrement humide tandis que décembre y est sec. L’été et l’automne peuvent être synonymes de typhons dans la région.

    LES SITES TOURISTIQUES

    La cathédrale de St Ignatius La cathédrale St Ignatius ou cathédrale Xujiahui est une cathédrale romane catholique vieille d’un siècle d’histoire. C’est la plus grande église catholique de Shanghai. Elle est située dans le quartier de Xujiahui, au Nord du stade de la ville.


    La tour Jin Mao est un symbole de l’architecture de Shanghai en route pour le
    XXIme siecle. C’est le plus haut immeuble du pays et le 5eme dans le monde, et abrite Hotel le plus haut place au monde.


    La tour de la perle orientale Surplombant de haut le quartier de Pudong. La tour TV de la perle orientale est devenue le point de repère de Shanghai. La tour, haute de 468 mètres, est la tour de télécommunication la plus élevée d’Asie et la troisième dans le monde, après celle de Toronto de 553,33 mètres et celle de Moscow de 533 mètres.


    Le musée de Shanghai Le musée de Shanghai fut établi en 1952 et déplacé 2 fois avant de trouver sa place actuelle définitive en 1996, au Sud de la Place du Peuple. Plus de 120 000 travaux artistiques rares et précieux, classés en 21 catégories, font de ce musée la plus importante institution culturelle de la ville.


    La rue de Nanjing La rue de Nanjing est l’une des rues commerciales et touristiques les plus importantes de Shanghai, qui s’etend du Bund a Yanan Xilu. C’est une excellente place pour decouvrir l’histoire et la culture de Shanghai.


    Le jardin de Yuyuan Le Jardin de Yuyuan est situé dans le centre du vieux Shanghai, non loin du Bund. Avec une surface d’environ 2 hectares, il y a plus de 40 choses à voir dans les jardins intérieurs et extérieurs, tous les deux construits dans un style classique Ming.


    Le temple des Bouddhas en jade Le temple des Bouddhas en jade est un temple en activité possèdant 70 moines, ces derniers vivant dans la dernière cour. Il fut construit entre 1911 et 1918 dans le style de la dynastie des Song, avec des halls et des cours intérieures symétriques, des auvents inversés et des murs jaunes safran.


    Le Palais des enfants Le Palais des Enfants est un endroit intéressant à visiter où vous pouvez admirer les superbes performances des enfants. C’est une sorte d’école privée où les enfants privilégiés viennent après l’école normale.


    Le village ancien de Qibao Situé à environ 18 kilomètres du centre de Shanghai, l’ancien village de Qibao est un sanctuaire spirituel, libre d’embouteillages, de pollution et de bruit qui sont les fléaux de la plupart des villes modernes où nous vivons.


    Le Bund Le Bund également appelé la Rue Zhongshan, est situé sur la rive ouest de la rivire Huangpu face la nouvelle zone de Pudong. Le Bund fut considéré comme le symbole de Shanghai pendant des centaines d’années, d’une longueur de près d’un kilomètre et demi est une destination touristique populaire. Le Bund est la partie culturelle de la ville qui représente le mieux le mélange des influences anciennes et modernes.

    Pour plus de renseignements www.voyages-chine.com

  • Les clowns de Paris font leur cirque et leur carnaval en Chine.

    Les clowns de Paris font leur cirque et leur carnaval en Chine.

    Carnets de voyage en Asie, des clowns font leur cirque et leur carnaval en Chine.(Voyage organisé par l’association « Sourires sans frontières »)

    Carnets de voyage en Asie des clowns de paris

     C’est une autre aventure des clowns de paris, une autre année, un périple plein d’aventures et de surprises.

    Les clowns de paris vont cette fois ci aller de découvertes en découvertes. Voici leur histoire assez incroyable d’ailleurs!!!!

    Météo :Beau temps.

    Départ 10 h 30 en taxi pour Roissy : retrouvailles avec les anciens,The Big Chief Aiming, Henry (the boss), Agnès, Pierre, Marc, Christine, Chantale, Jacques, Francette, Patrick, Lily, Teddy et connaissance des nouveaux. Les « Breackers »anciens et arrivants sont là. Eve aussi, mais reste à Paris (Cause maternité) Aucun problème avec l’enregistrement et les formalités douanières.

    Décollage et vol sans histoire, malgré quelques turbulences. Premiers contacts et premières rigolades… Arrivée à SHANGHAI à 1 h 30 heure locale (soit 7 h 30 à Paris).

    Premières répétitions à 18 h.

    VENDREDI 14 SEPTEMBRE :

    Atterrissage sous le brouillard très épais, humidité et fortes pluies. « Air China » nous offre des impers jaunes !!! Formalités douanières longues, valises cassées, égarées. Tout s’arrange avec le temps et la patience (3 h…) Embarquement dans un bus, bagages dans un autre. Une heure de route pour rejoindre l’hôtel « Shanghai Travel Hôtel »- Repas rapide, quelques instants de repos et préparation du matériel (maquillage, costumes, instruments gonflables etc.)

    Les musiciens répètent dans la cour de l’hôtel. Première répétition et multiples essais de mise en place avec les musiciens et notre spectacle. Henri se démène comme un « beau diable » pour donner une cohésion tonique à notre spectacle. Ce n’est pas gagné ! (fatigue du voyage, temps pas super, plutôt gris) – Repas traditionnel identique à celui de midi – RV dans le bus et départ pour la première répétition officielle dans un lycée à 200 m. de là.

    La foule nous attend, l’accueil est gagné. Ambiance sympa dans le lycée. Les groupes de différentes nationalités se découvrent et se rencontrent (super !) puis départ pour la PARADE. L’attente commence, fraternisation avec les groupes. Nos musiciens ont été rejoints par deux « trompettes » Richard et Philippe fraîchement « débarqués » … La folie commence et la foule des « paradeux » se mélange dans une joyeuse confusion : Malais, bretons, indiens dansent la bourrée !!!!

    Nous passons derrière les « brésiliennes » : superbes filles (strings, pratiquement nues, supers corps) – Notre premier podium tourne en jus de boudin : pas de sono, pas de micro, c’est la cata… Henri est dépité, livide.. Nous regagnons notre base, assez penauds, tout en réfléchissant à un nouveau scénario.

    L’attente recommence, l’espoir et la déception s’estompent, regonflés nous recréons l’ambiance survoltée et présentons une deuxième mouture qui colle beaucoup mieux aux espoirs d’Henri.

    La parade est réussie et la foule nous fait des ovations répétées. Nous sommes rincés, en nage et les chocs thermiques répètés de la sueur + la clim nous inquiètent… Nous regagnons l’hôtel vers 2 h 30 du matin. Pendant le trajet retour nous découvrons, étonnés, nombre d’échoppes ouvertes encore à cette heure si tardive (ou si tôt) Un petit casse-croûte, offert par l’organisation, nous attend dans nos chambres, un dernier pot chez Jacques et Chantale et : AU LIT ! il est 3 h 30 (température extérieure 20°)

    SAMEDI 15 SEPTEMBRE

    Météo : Ciel voilé mais chaud.

    Francette et moi, prenons un petit déj. copieux et je pars avec Jacques visiter la nouvelle gare du Sud de Shanghaï, conçue comme une aérogare (audacieuse architecture !) Préparation du sac pour la parade du soir, en prévision du temps, car le rechange est indispensable en raison de la clim… le soleil est ardent et l’ambiance déjà installée avec les musiciens.

    Surprise : les « Breackers » occupent le fond du car. C’est la première fois que nous les voyons. Arrivés sur le lieu de rassemblement, habillage en plein air. Spectacle cocasse garanti pour les badauds, qui éberlués, nous regardent nous maquiller, nous déshabiller et nous costumer en pleine rue dans une atmosphère surréaliste et bruyante grâce au timing d’enfer déchaîné par Richard et ses acolytes qui offrent aux badauds un concert improvisé. Nous laissons nos effets personnels dans le car et partons sous les acclamations du public, vers le lieu où se rassemblent toutes les troupes. La cacophonie est intense et les costumes des participants créent un immense patchwork de scintillements colorés. L’ambiance est déjà créée par toutes les formations musicales et c’est en ordre décontracté que nous nous dirigeons vers le point de ralliement. Nous traversons une foule compacte, toute acquise à notre fantaisie et nous ne nous privons pas de répondre à la leur.

    L’attente commence au point de rendez-vous, fraternisation, concerts spontanés, langage des signes, assurés par les standards musicaux internationaux qui complètent la fête. L’avenue sur laquelle nous allons nous produire est bordée de tours et buildings totalement éclairés, créant ainsi une atmosphère lumineuse féerique .

    Le départ de la parade est donné par le tir violant d’un feu d’artifice, la fête ÉNORME démarre. Notre troupe déchaîne la foule, nos contacts et facéties déclenchent des tonnerres d’acclamations. Les néophytes sont éberlués, ébahis …. Les clowns vont de rive en rive, en chahutant avec le public, se moquent gentiment des militaires, de la police, sous les regards stupéfaits des spectateurs. Des milliers de mains se tendent vers nous. Explosion des flashs, témoignages et applaudissements fusent. Richard et les siens installent un « tempo » d’enfer, les « Breakers » stupéfient les chinois par leurs pirouettes et équilibres dingues. Teddy et Fred en monocycles parcourent en tous sens l’avenue sous les yeux émerveillés du public. Tout le parcours n’est que joie et bonheur, c’est la 2ème parade, mais la plus aboutie. Il est 21 heures, nous partons souper. Vannés, heureux mais affamés !

    Nous allons souper à l’extérieur.

    Retour à l’hôtel, il est 23 h 30. Nous décidons d’aller nous faire masser : quelle histoire !!! avec Agnès nous endurons une heure de « matraquage » … une expérience de plus. Au retour, nous allons dans la « boîte de nuit » de l’hôtel, les basques font le « bœuf » et quel « boeuf » !! avec quatre clowns, nous restons avec eux, la fête est totale, musique et danse, jusqu’à l’arrivée de la police alertée !!! Avec nos musiciens, nous allons nous coucher : il est 3 h du matin !

    DIMANCHE 16 SEPTEMBRE

    Météo : beau temps, chaud et humide

    6 h 45 : réveil : un brin de toilette – petit déjeuner au 8e étage. Les yeux de certains sont en piteux état… la nuit fût courte, mais réparatrice. Quartier libre pour certains. Visite du « bouddha de jade » ; shopping pour les autres.

    Rendez-vous au bus et départ pour le resto du midi dans l’usine de la soie ; nous visitons celle-ci après le repas.

    Nous nous séparons pour traîner dans le quartier commerçant. Rendez-vous à 17 h 30. Nous prenons trois taxis pour aller souper. Invités par Claude et sa femme (amis de Maurice, dit « momo, l’orgue de Barbarie »). C’est le début d’une soirée que tous les acteurs ne sont pas prêts d’oublier.

    Les taxis se perdent, n’ayant pas l’adresse du resto, ils déposent dans la ville, au hasard, les participants qui n’ont aucun moyen de communiquer entre eux. Pour les uns la soirée se termine sur le « bund » et les autres, avec Claude et sa femme et leurs amis, dans une ambiance surréaliste de repas pantagruellique où l’alcool de riz se boit comme de la « Badoit ». Bagarres dans le resto, police, sang etc… une affaire de chinois et d’alcool. La fête se termine chez Claude qui veut nous honorer et nous épater (hum, !! glauque). Retour à 0 h 30. Nous retrouvons les perdus et allons nous coucher : il est 1 h 30.

    LUNDI 17 SEPTEMBRE

    Météo : temps couvert, mais soleil derrière

    Réveil à 7 h. Petit déj. classique, puis maquillage car nous devons nous produire dans un établissement pour handicapés mentaux.

    Départ 9 h 45 – notre arrivée est attendue avec impatience par une soixantaine d’enfants malades et leur encadrement. Tour à tour, clowns, enfants du spectacle, musiciens, « Breakers » enchaînent leur programme. Nous entraînons les enfants dans des farandoles et les faisons participer. Un moment de bonheur, puis nous quittons les lieux après une dernière photo des enfants revêtus de T-shirts offerts par le Conseil Général des Alpes-Maritimes, à la grande joie des enfants et de leur encadrement.

    Nous partons dîner au restaurant « Longun septh China ». Après le repas, visite de l’expo de perles dans les locaux annexes du restaurant. Tentations pour certaines…

    Retour à notre hôtel, où nous allons profiter d’un peu de répit pour nous changer, prendre un café, et nous relaxer en attendant de partir pour une répétition sur une scène installée « paraît-il » dans un quartier commercial. On nous assure que nous pourrons disposer de trois micros, ce qui nous permettra de présenter notre programme sans modification. L’heure du RDV approche. Nous préparons notre sac avec rechange en prévision de la soirée. C’est parti… Nous traversons la ville pour un quartier que nous ne connaissons pas, devant un très bel ensemble immobilier curve avec un parvis superbe et une scène installée en face. Nous pouvons répéter et mettons au point notre show : nous passons en troisième position. Les enfants du spectacle nous précèdent, puis c’est notre tour. Avec toujours le même succès. Des résidents français assistent au spectacle et prennent contact avec nous. Nous assistons aux shows suivants : brésiliens, américains etc. Le spectacle se termine par un feu d’artifice et jets de confettis. Petit accroc un char tombe en panne, bloquant ainsi le défilé des autres.Tous les participants rejoignent la scène et se mélangent dans une joyeuse confusion, toutes races et acteurs confondus. Couleurs des costumes, beauté des chars, ambiance festive magnifique. Photos, TV, reporters éclairés ou amateurs sont à la fête. Les clowns de paris sont désormais prêts à en découdre…

    Nous partons souper dans un restaurant thaïlandais le « Amanda Plazza ». Puis nous prenons la direction du « Bund ». Féérie des lumières. Il est 22 heures. Malheureusement, à 23 heures, les lumières s’éteignent.. Mais nous le parcourons dans les deux sens. Les camelots de tous poils nous proposent toutes sortes de gadgets. Nous prenons un taxi pour rentrer à l’hôtel : il nous en coûte 3,50 euros pour une course d’une demi-heure. La douche à l’hôtel est bienvenue. La nuit nous attend, il est 1 heure du matin.

    MARDI 18 SEPTEMBRE

    Météo : ciel bouché et pluies importantes, typhon sur la Corée et début sur Shanghaï

    6 h 30 réveil, 7 h petit déj. La pluie continue.

    Les petits déj. sont de véritables repas, on pourrait attendre les repas du soir sans problème. Avec Jacques, Chantal, Maurice et Dominique, musiciens et Pierre, nous partons en métro pour le quartier de la musique.

    Galère… nous n’avons pas de vêtements appropriés et nous lançons dans la tourmente. Le typhon s’est abattu la veille sur la Corée et ses effets se font sentir à Shanghaï. Des trombes d’eau nous transforment en véritables éponges.

    Après plusieurs essais et comparaisons dans les boutiques spécialisées, nous trouvons celle qui nous offre le meilleur rapport « qualité-prix ». Après négociations, l’affaire est conclue. Nous achetons trois saxos et différents accessoires. Il nous a fallu quatre heures de négociation !

    Il est 15 h. Nos estomacs réclament ! Nous choisissons un « bouge » sympa, où ils font leurs raviolis, ils acceptent de nous servir. Installés tant bien que mal et commandons une soupe aux spaghettis faits devant nous. Nous découvrons que nous sommes dans un resto chinois-musulman et turc ! Donc limité en viande. On choisit de boire de la bière : impossible pas d’alcool dans ce restaurant ! Nous allons les acheter dans une boutique pour les boire au cours du repas. Pas de pot : nous sommes tombés sur le seul (probablement) restaurant chinois-musulman-turc : refus catégorique du propriétaire de consommer dans son établissement !!! les bouteilles nous regardent déguster nos spaghettis !!!

    La pluie redouble de violence, la soupe est extra, l’eau envahi les rues, s’engouffre dans les commerces, c’est totalement irréel. Des cataractes tombent du plafond, faisant sauter les ampoules une à une. Nous décidons de fuir l’établissement au moment où l’eau l’envahit et le plonge dans le noir. Dehors, c’est pire. Nous essayons de prendre un taxi en pure perte. Nous tentons de partir dans la tourmente, vers la Place du peuple, pour reprendre le métro : l’eau ruisselle dans les escaliers et les couloirs. Les employés installent des sacs de sable pour essayer de canaliser l’eau qui s’infiltre partout.

    Les gens marchent pieds nus ou enveloppés dans des sacs en plastique. L’eau redouble de violence. Erreur d’aiguillage dans le métro, nous sommes obligés de faire un gymkana pour finalement prendre un taxi et faire un trajet que nous aurions pu faire en 5 minutes à pieds, tellement le temps est épouvantable. Nous soupons à l’hôtel, puis participons musicalement vers 22 h. à un « boeuf polka » avec Gérard, Jacques et Jean et leurs « binious ». Les bretons nous rejoignent, interprètent et dansent avec nos copains les danses traditionnelles bretonnes. Nous montons nous coucher, car demain : départ pour PEKIN. Il est 1 h 30.

    MERCREDI 19 SEPTEMBRE

    Météo : temps exécrable, pluie, vent (queue du typhon)

    6 h 30 réveil. 7 h petit déj. toujours aussi copieux. 7 h 30 finition de l’organisation des bagages pour trois jours et transport des valises à la réception pour l’embarquement dans un mini-bus qui les acheminera à la Gare de Shanghaï. Nous partons : Gérard (saxo), Agnès, Michel (banjo), René (grosse caisse) pour le quartier de la musique. Nous prenons le métro à la « South Station » pour la « People square » (place du peuple).

    Sous la pluie, nous partons pour la rue de la musique. Agnès et Michel achètent chacun une « chouette » guitare électro-acoustique. Celle de Michel connaîtra un destin funeste, elle sera brisée dans le détecteur de bagages, à la gare de Pékin. Nous allons déjeuner dans une sorte de « self-service ». Michel veut aller aux toilettes. Après un dédale en passant par la cuisine, il en revient écœuré. Il hésite à manger. C’était quand même bon et pour 4 euros chacun, rien à dire. Les plats nous sont servis dans de mini-tonneaux, intérieur métal avec dans chaque qq galets brûlants qui maintiennent le met très chaud (astucieux n’est-ce pas !) Nous rentrons en métro mais les choses se gâtent lorsque nous sortons de la station : cafouillage : nous faisons deux fois le tour de la gare sous la pluie. Finalement nous prenons un taxi. La pluie est battante. Nous sommes fourbus, trempés et tout le monde nous attend.

    Nous partons, direction la gare centrale et le bus nous laisse à proximité. C’est à la queue leu-leu que nous progressons sous les regards curieux d’une foule immense…. Au contrôle radar des bagages, la guitare de Michel bloquée dans le tunnel, est brisée (il se fera rembourser intégralement).

    Nous donnons une aubade dans la gare sous les yeux ébahis et admiratifs des voyageurs qui se bousculent pour nous voir et nous pressent. La police intervient et le personnel de la gare nous ouvre un passage pour que nous puissions prendre notre train. Ouf ! Nous nous installons ; c’est sportif, le train démarre et la fête commence : Michel au banjo assure la rythmique, Momo et Dominique nous régalent avec les tubes d’autrefois. Gérard (et son saxo) fait dans le charme avec les chinoises. Jacques au sax assure les thèmes. Les échelles des couchettes permettent à Patrick de faire crépiter ses baguettes. Jean-Philippe sonne la charge à pleins poumons, et deux compartiments plus loin, Richard entre deux sourires coquins, aux admiratrices locales, klaxonne à tout va à coups de trompette ponctués par les « olés » des participants. Les chinois jouent le jeu, photographient, rient aux éclats, bref, la joie et le bonheur ! Les enfants du spectacle couchés, font leurs devoirs (et oui) et leurs responsables participent à cette soirée folle. Cela dure une bonne partie de la nuit jusqu’à ce que « l’autorité » décide de couper le courant. Il est temps de se souhaiter une BONNE NUIT dans des…. couchettes « douteuses » et inconfortables…

    JEUDI 20 SEPTEMBRE

    Météo : le temps est encourageant : ça va se dégager !

    Le jour se lève, 6 h. environ. Petit à petit tout le monde se réveille. Nous proposons des cafés, grâce à la grande « thermo » (qui fait partie des couchettes) et aux dosettes de café lyophilisé : succès garanti.

    10 h. arrivée à PEKIN. Nous prenons contact avec le nouveau guide : c’est la même que l’an dernier.

    Départ pour l’hôtel « HUANCHE GINFOU » et nous nous y installons. Le déjeuner est pris en ville. Il fait très très beau. Nous traversons une sorte de parc, longeons un espace (cricketdrome ?) où les chinois jouent au cricket (surprenant, remember Britain).

    Le déjeuner pris, le bus nous ramène à l’hôtel pour un peu de repos. Nous avons 2 heures de battement.

    Je retrouve Pékin en pleine construction et la ville plus humaine que Shanghaï, plus aérée. Nous partons ensuite en bus, direction la place « Tien an men ». Le soleil est couchant et irradie murs et sol d’une très belle lumière.

    Nous arrivons en vue de la place, envahie par un monde fou. Nous nous frayons, difficilement, un chemin, prises de photos… puis partons à pieds vers « la Cité Interdite ». Nous perdons César et Jean Alingrin corps et biens…. Ils se débrouilleront comme des grands pour nous retrouver plus tard.

    Nous traversons le jardin de la Cité Interdite et soupons dans le restaurant intra muros (nous n’en gardons pas un souvenir impérissable)

    Rien à dire, sinon que les enfants de la compagnie du spectacle sont très encadrés par leurs responsables qui surveillent très attentivement leur régime.

    Le bus nous ramène à la place « Tien an men » que nous parcourons dans sa périphérie, de nuit. Le spectacle est magnifique.

    Retour à l’hôtel et laissons au passage Henri avec une douzaine de curieux pour découvrir ensemble les Hutongs et les endroits de même style que les « Marchés aux perles » Retour à l’hôtel. Il faut préparer les sacs pour demain : répétitions au stade de Pékin. La journée risque d’être rude, car si le temps est le même qu’aujourd’hui, il fera chaud. Ciel bleu et soleil ardent : le cycle des parades va reprendre mais revoir le soleil si beau après ces deux jours de tornade, nous met du baume au coeur. Réveil prévu le lendemain matin à 6 h. 45.

    VENDREDI 21 SEPTEMBRE

    Météo : très beau temps

    6 h. 45 : réveil – 7 h. petit déj.

    Cet hôtel ne doit être fréquenté que par des chinois ; pas de beurre, pas de confiture. Le café ressemble plus à un consommé gaspacho… qu’à du « Colombie » ! quand au lit chinoisement sculpté, c’est une planche recouverte par un matelas de….5cm d’épaisseur !!! Quelles nuits….

    Départ pour la visite de la Cité Interdite. Foule ENORME. Beaucoup de touristes « asiatiques », festival de casquettes identifiant chaque groupe.

    Les clowns viennent là pour la x’ième fois, mais la réflexion historique nous incite au respect et à l’admiration.. La Cité Interdite est vraiment un ensemble admirable, mais en complète restauration pour ètre prète aux JO 2008

    Après cette visite, nous partons déjeuner dans un restaurant où nous dégustons de nouveaux plats pendant une vente aux enchères de tableaux et de toiles chinoises. Le vacarme est infernal ! (mais le repas excellent).

    Ensuite, nous partons pour la répétition et passons devant le stade olympique 2008, impressionnant.

    A peine arrivés sur le stade, nous répétons. Notre show exécuté sans maquillage, sans instruments, donc sans musique ; belle panique et pagaïe. Enfin, nous présentons notre spectacle tant bien que mal. Nous sommes très sollicités par les photographes, presses, télévision ainsi que par les participants… Puis nous repartons pour un nouveau restaurant, près du palais de perles. En petit comité, car la moitié du groupe est partie « en ville ». Nous soupons avec Richard (trompette de Pena del sol ») et quelques musiciens. Avec une bouteille d’alcool de sorgho l’ambiance devient chaude et le repas se termine en chansons. Un toast est porté à notre guide chinoise et nous rentrons à l’hôtel en traversant Pékin qui brille de mille feux.

    Nous évoquons notre journée et l’accueil des chinois qui sont d’une gentillesse confondante. Le prestige de notre costume et de notre nationalité y sont pour quelque chose ! Cette ville est totalement transformée, fleurie avec élégance et l’architecture, peut-être moins spectaculaire qu’à Shanghaï est plus raisonnée, plus aérée, fonctionnelle, correspondant à une nécessité. Les avenues sont larges, bien dégagées, les échangeurs audacieux, finement et esthétiquement réalisés ; le béton, là, devient un bel élément décoratif.

    Nous roulons dans les vieux quartiers de Pékin, c’est un bonheur de voir la vie et le quotidien des gens, des couloirs et des magasins grands comme un timbre poste… quelle que soit l’opinion que l’on aie, force est de constater que « ça marche ».. Retour à l’hôtel, mise en ordre et préparation du « barda » car demain réveil à 6 h. et départ 7 h. Il est 1 h 30.

    SAMEDI 22 SEPTEMBRE

    Météo : très beau temps

    5 h 30 : réveil – petit déjeuner dans les chambres.

    Préparation du matériel. Chantale vient nous maquiller. Habillage et rangement des chambres. Départ pour la parade ; la circulation est intense, difficile, nous roulons au pas. La nuit a été courte pour certains !!! ( ils se reconnaîtront !)

    Nous arrivons sur le lieu de rassemblement. La parade aura lieu exactement au même endroit que l’an passé. Nous attendons patiemment et faisons connaissance avec les groupes qui nous entourent. Beaucoup de photos sont prises par le public, malgré le bouclage du quartier totalement hermétique.

    10h.Départ de la parade. Show devant la tribune officielle puis foule, allons vers elle, les délires commencent dans une folie indescriptible, mais tellement sympathique. Nous avançons sous d’énormes acclamations ; c’est très impressionnant, c’est le BONHEUR ! La fin de la parade nous livre en « pâture » aux photographes. Chaque chinois a un portable-photos « tip top » quel que soit son âge. Incroyable !

    Notre guide essaie de nous extraire et de nous exfiltrer : c’est une tâche presque impossible ! Nous allons déjeuner à proximité d’un magnifique parc d’attractions. Après le repas, nous partons directement pour « les puces » de Pékin. En fait, un immense salon d’antiquaires, où, pendant 2 heures nous arpentons ce lieu extraordinaire (que d’envies …). On y trouve notamment des statues de tous styles, minuscules ou immenses, sur un espace d’environ 200 mètres sur 40 de large. C’est époustouflant. Les prix nous laissent rêveurs. Nous quittons ces lieux au moment de leur fermeture.

    Nous rentrons à l’hôtel en taxi (5 euros….) un peu fourbus. Nous en repartons à 18 h. pour aller souper (en Chine, on soupe très tôt). Le repas est pris tout près du parc d’attractions dans un sous-sol au décor rappelant les rues des Hutongs.

    Vers 19 h 30 nous repartons à l’hôtel et profitons « d’Internet » pour contrôler nos messageries.

    A 21 h. une nouvelle parade nous attend. Nous préparons deux versions de notre « show » sur le parking de l’hôtel, dans la poussière, sans musique et sans lumière ! Ce n’est pas gagné.

    Après une bonne heure et demie, nous rentrons nous coucher.

    DIMANCHE 23 SEPTEMBRE

    Météo : il fait beau et chaud

    5 h 30 : réveil – Aujourd’hui, au programme : spectacle sur scène et grand repas offert par le gouvernement chinois.

    7 h. 30 : départ pour le Jardin Botanique, situé à 20 km de PEKIN où doit avoir lieu le GRAND RASSEMBLEMENT. Nous nous changeons à l’abri des bus ; c’est ça aussi le charme de la Chine.

    Le jardin est superbe. La scène est dressée au pied du conservatoire botanique. L’attente commence, les groupes passent et exécutent leurs « shows ». Et notre troupe clôture le spectacle. En gaieté, comme d’habitude et nous faisons un « tabac ». Le final a réuni tous les groupes et les officiels mêlés dans une joyeuse confusion. Les chinois viennent nous demander avec beaucoup de gentillesse et de politesse de se faire « tirer » le portrait en notre compagnie.

    Nous garderons un magnifique souvenir de cette clôture du festival.

    Le repas du midi, offert par le gouvernement, se passe dans un cadre superbe à « l’Hôtel de la Montagne Parfumée ». Les tables disposées dans le parc regroupent toutes les nationalités. Le buffet est somptueusement garni. Nous sommes BLUFFES.

    Agnès, les musiciens Richard, Michel, Jacques et « les enfants de la compagnie du spectacle » dans une improvisation spontanée, entraînent les festivaliers dans une sarabande joyeuse qui se transforme rapidement en chenille endiablée.

    Le repas terminé, nous regagnons notre car et repartons pour PEKIN, visiter un « Hutong » (sans grand intérêt).

    Seul fait notable, l’oubli de Madame LI partie à la pharmacie. Heureusement, elle a pu retrouver l’hôtel.

    Après cette visite, nous allons dans un établissement assister à la cérémonie du thé (avec, bien sûr, ses retombées mercantiles !).

    Le repas est pris dans notre chambre et la soirée se termine à une heure « normale » : 22 heures.

    LUNDI 24 SEPTEMBRE

    Météo : très beau temps

    7 h 30 : réveil – 9 h. départ pour la « Grande Muraille ». Par bonheur, c’est un autre site de la Grande Muraille, que nous allons découvrir. Ce site est entièrement aménagé (et immense). Le piège à touristes fonctionne parfaitement. Des dizaines de cars sont déjà arrivées et les promeneurs, comme des fourmis, grimpent le long de la muraille. Ce que nous faisons nous aussi avec Momo et Dominique qui sont en costumes et maquillés. Les photographes s’en donnent à coeur joie. Tous les 5 m. nos deux compères donnent un spectacle improvisé qui ravit les touristes présents chinois et étrangers.

    Nous grimpons jusqu’en haut et ce n’est pas un mince exploit. A la descente, le même succès nous attend.

    Notre car nous conduit à une fabrique d’objets précieux notamment le jade, allant de l’objet minuscule à la statue monumentale, ainsi qu’un bestiaire superbe.

    Nous repartons après avoir pris notre repas dans cette fabrique. Repas au demeurant excellent.

    Nous reprenons la route pour aller visiter ensuite une usine de « cloisonnés ». Il s’agit d’objets de porcelaine (vases, par exemple) dont les motifs sont incrustés et insérés dans un réseau de fil de cuivre épousant la forme des fleurs ou d’autres décors. Travail infiniment précis et minutieux.

    La visite dure une bonne heure.

    Nous quittons ces lieux et partons souper de bonne heure (trop malheureusement), car nous devons participer à la cérémonie de clôture du festival de PEKIN.

    Le repas terminé, nous reprenons le bus qui nous amène dans une sorte « d’Euro-Disney » chinois. Le parc est immense et la scène, installée devant la grande roue illuminée est impressionnante. Tous les groupes en costumes se mélangent et pique-niquent sur les pelouses et les endroits installés à cette intention. L’ambiance est magnifiquement sympathique, pleine de fraternité.

    Les troupes ont à leur disposition toute la technologie nécessaire pour la répétition de leurs numéros.

    Chaque délégation se succède sur la scène féériquement illuminée donnant le meilleur d’elle-même. Les numéros sont hyper-réglés, très pros. Nous passons après le groupe de la Corée et dès la fin des présentations la fête commence. Tous les participants grimpent sur scène et un des nôtres « D’J » improvisé, lance la soirée sur un rythme techno. Nos copains musiciens jouent à pleins poumons. La folie joyeuse entraîne toutes les nationalités dans une ambiance festive… La fête se termine par un super feu d’artifice qui clôture la soirée. La foule est sous la magie du moment et tarde à quitter la scène. Retour à l’hôtel après ces bonheurs.

    MARDI 25 SEPTEMBRE

    Météo : suite du beau temps

    6 h 30 : réveil.- 7 h. petit déj. rapide.

    Barda léger pour deux jours, car nous partons à YI CHANG. Cette ville (4 millions d’hab.) située sur le bord du Yang-Tse au centre est de la Chine est plus connue grâce au Barrage des 3 Gorges, gigantesque ouvrage qui a créé un lac de retenue de 600km. !!! Quel sera l’impact et les répercutions sur l’écosystème ???? . A 9 h. nous rendons les clés. Le départ se fait attendre, car les Breakers négocient leur voyage.

    Départ pour le déjeuner à « L’Hôtel du Bonheur » près de la gare centrale.

    Le repas expédié, nous partons pour prendre notre train. La gare est immense et la traversée avec nos bagages est un véritable « gymkana ». Dans le hall d’attente, nous donnons un concert improvisé qui déchaîne l’enthousiasme des voyageurs ; rapidement le personnel chinois nous ouvre un passage pour nous conduire aux quais tant la pression des curieux est forte.

    C’est dans une certaine cohue (foutoir conviendrait mieux !) que nous trouvons notre train et nos « appartements », qui sont « limite propreté ».

    Après deux arrêts tout le monde a pris ses marques et la nuit s’annonce chaude. Les musiciens se chargent de l’ambiance, Laurence, notre guide chinoise, teste l’accordéon que Dominique a acheté. Puis nous partons souper au wagon-restaurant. Nous traversons 5 voitures et constatons la qualité supérieure des premières classes, comparée à nos couchettes douteuses ! Sympathique atmosphère au restaurant, mais nous devons souper rapidement, car d’autres groupes attendent la place.

    Après le repas, nous tenons salon dans notre compartiment. Le papotage va bon train et le rire est fréquent. Momo se charge de faire « monter la mousse ». La musique aveyronnaise nous embarque dans des bourrées de couloir : gare aux abattis ! Francis s’en donne à coeur joie ; Il « tape » la bourrée avec un « balèze » de l’Aveyron sans barguigner.

    22 h. premier avertissement, la lumière s’éteint pendant quelques minutes et à 22 h. 30 extinction des feux.

    MERCREDI 26 SEPTEMBRE

    Météo : beau temps

    6 h. le jour se lève sur la campagne, notre couchette se réveille (nous sommes six !) et nous préparons le café. Il y a foule dans notre compartiment, chacun vient y déguster un café lyophilisé avec ou sans lait, que nous avions eu la précaution d’emporter avec nous. Le thé est de rigueur en Chine.

    Le soleil est bien visible, le temps s’annonce grand beau.

    Nous sommes très frappés par la frénésie « bétonneuse » de la Chine : grues et chantiers partout.

    Il est 10 h. Nous arrivons à Yi Chang. Le temps de se regrouper, un bus flambant neuf nous attend et nous transporte à « L’Hôtel des Trois Gorges » à 20 km de cette ville, au bord du Yang-Tsé.

    Douches rapides et repas excellent mais vite expédié.

    Nous nous habillons et partons pour la répétition au stade d’Yi Chang. La chaleur est écrasante.

    Nous pénétrons dans « l’arène » où règne une atmosphère à la fois étouffante et de fête, tous les groupes sont là. Nous meublons l’attente en assistant à la répétition de toutes les formations.

    Notre tour vient enfin et sans notre musique nous ne sommes pas aussi toniques ; de plus, Christine, Patou et Marc ne sont pas là. Nous espérons que la parade sera meilleure, car vraiment nous n’étions pas « saignants ».

    Les enfants du spectacle (très pros) passent à leur tour, puis nous rentrons à l’hôtel pour souper. Le repas, toujours excellent, expédié, nous nous changeons et sans avoir le temps de souffler, embarquons dans le bus qui nous conduit au jardin écologique où va nous être donné un spectacle qui promet d’être superbe.

    La nuit est tombée. Il fait encore très chaud. Beaucoup de festivaliers sont torses nus ou en tenues légères. Le temps des officiels est venu pour honorer les différentes personnalités, allocutions, puis une chanteuse qui « roucoule » en chinois, nous donne la possibilité de chahuter un brin.

    Le spectacle démarre à 20h20 tapantes et là, alors, l’enchantement commence. Les tableaux s’enchaînent plus somptueux les uns que les autres. Des centaines de comédiens dans des costumes magnifiques nous régalent par leur travail et la qualité de leur prestation. Danseurs, gymnastes aériens, parades des éventails, simulacre de combats, ballets réglés à la perfection, technologie au service du spectacle, symbolique des thèmes. Tout y est. Ce ne sont que bonheur et admiration. Le final grandiose réunit tous ces acteurs à la grande joie des spectateurs admiratifs. La foule, sous la magie du spectacle se mêle aux comédiens, tarde à quitter la scène, un grand moment se termine. Il fait encore 32°. Et ce sont des centaines de flashs qui illuminent la nuit sur le Yang-Tsé. Chacun gardera un souvenir admiratif de cette somptueuse soirée Nous regagnons l’hôtel et prenons un dernier pot au bar. Il est minuit.

    JEUDI 27 SEPTEMBRE

    Météo : temps beau puis très brumeux

    Réveil 7 h. – Petit déj. comme d’habitude à 7 h 30

    Départ en car pour la visite du barrage. Vu du belvédère de l’ensemble, sans changement notable par rapport à l’an dernier. Un coup d’oeil au jardin écologique (bof !)

    Après le retour à l’hôtel, un moment de liberté nous permet de visiter le village, notamment son marché typiquement chinois, puis nous partons pour la parade. Il fait une chaleur étouffante. Nous allons certainement souffrir.

    Nous sommes déposés à l’entrée de l’avenue où l’année dernière nous avions défilé. Première besogne : gonfler les ballons qui permettront de fabriquer les souris que nous distribuerons. L’attente commence et à 15 h. un coup de canon libère une énorme masse de confettis et un lacher de pigeons donnent le coup d’envoi du festival.

    Les chars et les groupes de tous pays en attente, ont le temps de se rencontrer pendant 2 heures. Enfin notre tour arrive ; à nous, de donner le meilleur de nous-mêmes. La fête commence, dès notre show terminé, nous allons vers la foule et le délire est total. Les musiciens jouent sans discontinuer ; la « Pena Del Sol » crée une ambiance d’enfer. Momo et Dominique déchaînent les rires, les coups de marteaux et matraques (gonflables) pleuvent sur les têtes, y compris celles des militaires et policiers. Ce qui déchaîne les rires du public et réjouissent les centaines de milliers de spectateurs massés le long du parcourt. Nous nous en donnons à plein coeur, incontrôlable, la loufoquerie de nos gags nous fait oublier la longueur du trajet mais la foule nous sollicite tellement qu’il est difficile de refuser les mains qui se tendent et les sourires des enfants. Nous avons plusieurs podiums sur le parcourt devant lesquels nous présentons notre numéro. La parade se termine en apothéose le long du Yang-Tsé.

    Se déshabiller sur un trottoir est encore un autre gag. Nous sommes trempés, fourbus, mais tellement heureux de s’être éclatés.

    Le bus nous amène souper à l’Hôtel des Trois Gorges, en centre ville : excellent. Puis nous repartons vers 19 h 45 pour assister à un feu d’artifice sur le Yang-Tsé. La foule qui se presse dans les rues est énorme. Ahurissant !

    Nous avons beaucoup de mal pour gagner nos places Vip ; tabourets, programmes, bouteilles d’eau. Tout est prévu (chapeau) Le spectacle dure 35 minutes. Feu d’artifice classique, en première partie et en deuxième des figures inédites telles que les coeurs, des cercles, des triangles qui virevoltent dans le noir du ciel, soulèvent l’admiration et la joie du public. Le final est grandiose. Le Yang-Tsé est embrasé par la flamme de centaines de bougies rouges qui dérivent sur le cours du fleuve.

    Nous regagnons notre hôtel dans une cohue indescriptible. Il est 22 h 40. Il fait toujours aussi chaud et après une bonne douche, il est temps de dormir ! (minuit)

    VENDREDI 28 SEPTEMBRE

    Météo : temps brumeux, un peu de vent

    7 h. réveil – 7 h 15 petit déj. – 7 h 30 : rangement valises.

    Nous quittons définitivement l’Hôtel des Trois Gorges.

    Nous prenons la route pour une croisière sur le Yang-Tsé. Le fleuve est vraiment grand et jaune par les limons qu’il charrie ; (c’est plus un cloaque qu’un clapotis) Le trafic marchandise y est intense.

    Nous le surplombons et la route étroite et hyper dangereuse nous procure quelques frissons qui ont pimentés le voyage. Au bout d’une heure nous parvenons à l’embarcadère et montons dans le ferry qui nous amène, après une ballade sur les eaux boueuses du fleuve, à l’embouchure d’un torrent qui déverse ses eaux bleues dans celles du Yang-Tsé. Pendant une bonne heure, nous remontons le cours du torrent jusqu’aux chutes, dans une très belle gorge. Nous assistons à un simulacre de mariage de paysans chinois, aux chants des femmes des pêcheurs qui appellent ainsi leurs maris, et après quelques achats d’articles locaux, nous repartons avec le ferry qui nous dépose sur l’autre rive pour déjeuner.

    Le repas pris, nous repartons pour l’embarcadère rejoindre notre bus qui nous conduit en ville, vers l’expo concernant l’esturgeon,(affligeant)soi-disant pour pérenniser l’espèce !!! En fait, plus destinée à faire vendre aux touristes les produits dérivés « made in China »… Retour en ville à l’Hôtel des Trois Gorges dans Yi-Chang, ruée sur les journaux où certains d’entre nous ont le plaisir de se découvrir en photos sur plusieurs quotidiens locaux. Nous prenons le repas et partons pour la gare. Nous y trouvons sans trop de difficultés nos compartiments et couchettes et nous nous y installons. La rigueur de l’organisation chinoise ne permet l’accès aux wagons que par une seule porte : inutile de décrire le problème que cela pose à tous avec les bagages à hisser dans le wagon et passer dans les couloirs encombrés par les valises, les monocycles, bref, un gros désordre qui s’arrange finalement. L’apéritif est pris avec alcool chinois, vin de la grande muraille et hop ! l’ambiance s’installe. Momo exerce ses talents de masseur au profit d’Andréanne et de Dominique Monnin. A son tour il se fait masser par Dominique, juste retour des choses. La nuit est tombée depuis 18 h 30 et nous nous apprêtons à la passer dans nos couchettes plus propres et confortables que le voyage « aller » qui a laissé à tous un mauvais souvenir.

    Une vendeuse de bibelots accréditée et en uniforme nous propose des stylos, des toupies, des bracelets etc. elle est tellement craquante que tous se laissent convaincre. Elle vend et bien ! La « marsupilami » (Francette) est grimpée dans sa couchette et récupère de sa journée si chargée.

    Chacun se prépare à une nuit paisible, la journée sera plus longue qu’à l’aller, car nous devons arriver vers 14 h. à PEKIN, où nous allons retrouver nos musiciens qui étaient partis « parader » dans une autre ville de l’ouest de la Chine (Yan Tai) prise sous des trombes d’eau. Ils en gardent un souvenir très fort par l’accueil qu’ils y ont reçu.

    SAMEDI 29 SEPTEMBRE

    Météo : il pleut

    7 h. réveil – 7 h 30 petit noir en cabine-couchette , qui devient maintenant un lieu de rendez-vous incontournable.

    La pluie redouble de violence.

    Nous égrenons les vieux tubes d’antan et offrons le café et café au lait à nos voisins de wagon.

    Le temps s’écoule doucement et s’améliore ; à la pluie abondante des premières heures, le ciel se charge de nuages, puis s’éclaircit. Francette et Gérard papotent au 3e étage. Dominique expose un cours sur l’enseignement et son avenir. Puis l’heure du repas arrive et nous partons au wagon-resto. Nous déjeunons avec Agnès et Franck d’un bon appétit et évoquons les imperfections et les erreurs à éviter pour l’organisation de 2008… Et bien sûr les suggestions positives.

    L’heure d’arrivée approche tout doucement, nous commençons à nous préparer. On y est, nous sommes à quai à PEKIN Ouest. Le bus pris par les embouteillages se fait attendre ; enfin là, il nous ramène au même hôtel : le « Huanche Jungdu » que nous occupions le 20 septembre.

    Nous y retrouvons nos copains musiciens qui sont tous ravis de leur ballade à Yan Tai. Ils ont été reçus comme des rois, mais certains ont été victimes de la clim (grippes, rhumes etc.) René (dit « little boudha ») et Richard en ont subi les conséquences, mais tous sont emballés par leur voyage.

    Nous prenons possession de nos chambres puis partons souper dans un restaurant que nous avons connu en 2005 et 2006. Au cours du repas, nous entamons le « Happy Birthday » en l’honneur de René (Pena Del Sol) dont c’est l’anniversaire. Une petite visite au « Carrefour » français à Pékin, quelques achats pour le « fun ». Nous rentrons sagement en ville car j’ai une bonne crève. Je tente la médecine chinoise (on verra ?) – Une douche très chaude fera l’affaire et deux « doliprane » m’aideront à combattre la fièvre.

    Nous ne touchons pas à nos valises, car nous n’avons pas d’informations concernant le lendemain. Il paraît que nous devons aller dans une ville thermale ?? En attendant demain, extinction des feux, il est 23 h. 30.

    DIMANCHE 30 SEPTEMBRE

    Météo : temps gris, chute des températures

    La troupe est décimée par la fièvre mais doit faire ses bagages qui sont stockés dans une chambre en attendant le départ. Pas de plan précis pour l’instant. Nous décidons avec Francette d’aller visiter le « Temple du Ciel ». Nous partons à pied, pendant que tout le monde se disperse pour aller faire les derniers achats. Il nous faut ¾ d’heure pour arriver à destination. Le temple est magnifique, dominant Pékin. Il est d’une grandeur et d’une majesté impressionnante. Il est situé dans un parc paisible où les pékinois viennent y chercher le calme, faire de la musique, jouer aux cartes, taïchi, méditations et silence. Nous rentrons à l’hôtel, un bus nous y attend. Trop petit pour nous et nos bagages, il met nos nerfs à rude épreuve, mais, malgré tout, la bonne humeur résoud les problèmes. Après ¾ d’heure de route, nous arrivons au complexe thermal.

    Coup dur, le palace promis n’est qu’un 2 étoiles, certaines chambres sans eau ni W.C. l’énervement monte. Nous avons la chance d’avoir une chambre à quatre lits que nous partageons avec Agnès ; elle est au bout du rouleau dû à la fatigue qu’engendrent ses responsabilités. Elle tente d’organiser nos futurs spectacles avec une partie de notre troupe, l’autre partant en avion se produire dans une autre ville – pas facile pour Agnès. Les enfants du spectacle font un « sitting de protestation » dans le hall de l’hôtel. Rejoints par les « Braekers » qui s’installent sur les superbes sofas du hall. La tension est palpable, car nous avons l’impression d’être embarqués dans un « coup foireux ». Le manque d’information est tel que les bruits les plus farfelus circulent sans pouvoir les vérifier. Finalement, nous apprenons que l’entrepreneur de spectacle nous a « abandonné ». A nous de nous dé…brouiller. Eming se décarcasse et avec l’aide du propriétaire du complexe, les choses finissent pas s’arranger. Ouf !

    Avant de nous coucher, nous nous retrouvons avec quelques uns dans notre chambre, afin de déguster quelques bouteilles de vin chinois, histoire de nous remonter le moral. Vers minuit Aiming appelle Agnès pour la prévenir que l’avion n’est pas disponible et donc que le spectacle et le départ pour l’autre ville sont annulés.

    Coup de chapeau : Il faut rendre un hommage particulier à Agnès qui a accompli un boulot dans des conditions invraisemblables, sans infos, elle a réussi à construire chaque jour les shows en fédérant tout le monde du spectacle. Henri pris par ses activités et ses contacts obligés, lui ayant tout délégué ; elle a dû se débrouiller, coincée entre tous les grincheux, les égos, les girouettes, Eming, les hôtels, les pseudo-artistes qui n’ont de professionnel que leur vanité. Comme dirait si bien Coluche : « j’ai les noms ».

    Hommage à des gens de coeurs et des vrais pros qui ont toujours répondus présents, même s’il n’était parmi ceux-là que de vrais amateurs. Ils ont donné le meilleur d’eux mêmes et n’ont pas négocié leur participation. BRAVO AGNES, TU ES UNE GRANDE.

    LUNDI 1ER OCTOBRE

    Météo : très beau temps

    7 h réveil – assez pénible pour pas mal d’entre nous, l’inconfort et les rhumes nous rendent grincheux.

    Agnès obtient un rendez-vous avec le directeur du Palace. On nous propose de changer de chambres, nous allons donc visiter un nouveau « dortoir » : il y a peu de différence avec celui que nous occupons, donc nous restons. Nous partons déjeuner dans le « 5 étoiles » et petit à petit tous nos copains nous rejoignent. Après le repas, le directeur met à notre disposition deux voitures électriques, qui nous permettent de visiter le complexe de loisirs. Nous étions là il y a deux ans, un no mans land, et c’est incroyable ce que ce lieu est devenu !

    Nous allons nous balader sur un grand lac artificiel et au retour une virée en bateau nous y est offerte.

    Nous regagnons l’hôtel. Il est prévu d’y souper à 17 h. et de donner ensuite un spectacle dans l’immense bulle à 19 h. 30.

    La tension s’estompe, chacun ayant trouvé ses marques et les informations cohérentes que nous souhaitions. Agnès prépare les plannings des 4 shows que nous aurons à exécuter. Aiming a le dernier mot dans l’organisation du spectacle, elle prévoit en plus, une chanteuse chinoise, paraît-il très appréciée ici, qui le présentera et interprétera des thèmes connus du public. Les « Breakers » entament le spectacle, soulevant la foule. Leur fausse sortie déclenche l’enthousiasme, car elle se termine par un plongeon collectif et un arrosage en règle des spectateurs. Les musiciens attaquent, puis les enfants du spectacle jouent « Notre Dame de Paris », ensuite Teddy et son monocycle, vient Francis et son diabolo, la chanteuse chinoise, Momo et deux couples de danseurs, Gérard, Régine, Jean et Ginette dansent une valse typique des faubourgs parisiens , les clowns avec les musiciens et le final rassemble tout le monde sur un podium flottant en plein centre de la piscine à vagues.

    C’est dans une sorte d’aqua-boulevard que nous nous sommes produits, ce qui n’est pas l’idéal car nous étions loin du public et la réverbération du son était gênante pour ceux qui s’appuient dessus. La soirée se termine aux environs de 21 h. et ceux d’entre nous qui étaient spectateurs ont apprécié le « show ». Alors tout va bien dans le meilleur des mondes. Et que dire du public chinois sinon qu’il est d’une gentillesse naturelle confondante, quel que soit l’âge, le milieu ou la profession. Quand je pense que dans trois jours nous allons retrouver la tronche vide de sentiments de certains de nos compatriotes, je frémis…

    MERCREDI 2 OCTOBRE

    Météo : beau temps

    7 h. réveil – 7 h 30 nous allons déjeuner dans le « 5 stars ». Le buffet est magnifique (25 m. de long…..et une foultitude de plats délicieusement chinois…)

    Nous sommes rejoints par Henri, Pierre, Régine, Gérard, et tirons les enseignements de notre spectacle de la veille. GRACE, une chinoise, parle un anglais parfait ; elle nous donne rendez-vous à la piscine du complexe de loisirs, pour 10 h. Elle vient avec des amis et nous offre de la part du propriétaire du complexe, des bracelets qui nous donnent accès à toutes les activités (spa, bains bouillonnants, hammam, piscines intérieure et extérieure à vagues, transats) des « claques » nous sont offertes, serviettes et peignoirs, costumes à porter, si l’on veut déjeuner au restaurant du complexe, gratuit bien sûr, à profusion et à volonté. Après le repas, nous retournons aux bains-douches, piscines etc. jusqu’à 16 h. Il fait un temps radieux. Le farniente se prolonge béatement. Dominique, Momo et Ginette, se font « détoxiner »par une succion ventouse géante, qui leur laisse sur le dos et le ventre une magnifique cible à fléchettes. Nombre de chinois se font poser des ventouses qui leur donnent l’air de coccinelles.

    Le soleil tape fort et l’APM se passe ainsi en totale décontraction et notre groupe profite béatement des deux piscines, intérieure et extérieure, des transats, sous un soleil radieux. Répétition avec les musiciens, puis souper dans le « 5 étoiles », dire excellent : c’est banal. Après le repas nous nous préparons, maquillons et partons pour le superbe complexe nautique.

    Le « show » débute par Richard et Philippe qui s’immerge dans l’eau et joue, seul le pavillon de sa trompette dépasse du niveau de l’eau. Big succès. Les enfants, les musiciens (quatre thèmes) permettent à Momo, Jacques, Dominique et Chantal de s’installer dans le public et de « chauffer » l’immense salle. Le délire est atteint quand ils traversent en bateau embarquant avec eux un spectateur (de connivence). Par une malencontreuse manoeuvre,(sic) tout le monde se retrouve au « bouillon » ! Viennent ensuite la chanteuse chinoise, le french cancan des « Paris-Bel », les « Breakers » mettant en valeur un rappeur chinois qu’ils ont invité. Andréanne reçoit le n’ième coup de marteau en chantant « la vie en rose » (Agnès y met tout son coeur). Les clowns se déchaînent et le final rassemble Francis qui projette son diabolo à des hauteurs hallucinantes, Teddy qui jongle, puis les musiciens nous rejoignent dans un joyeux charivari, les Paris-Bel en arrière plan font admirer leurs plastiques, leurs costumes et leur magnifique « French cancan ». Soudain, une cataracte tombe du troisième étage, du podium s’élève un rideau d’eau, c’est la surprise du final et le spectacle se termine en un joyeux tohu-bohu sous les yeux ravis du public.

    Retour à l’hôtel, nous allons prendre un verre dans le « tripot » du palace. Il est minuit, la soirée se termine.

    MERCREDI 3 OCTOBRE

    Météo : temps brumeux

    6 h. 30 réveil – Francette tousse beaucoup.

    Nous nous préparons pour partir à Pékin faire nos achats, une partie de notre troupe prend le bus et nous, avec les musiciens, partons donner un spectacle dans un grand parc d’attractions.

    Le temps se découvre, il fait un très beau soleil. Il nous faut plus d’une heure pour gagner la capitale, accident sur la route, probablement un piéton tué. Arrivée à Pékin, le groupe se disperse, marché aux perles et marché de la soie. La circulation est intense. Nous décidons de prendre le métro. Nous partons déjeuner au sixième étage d’un restaurant que nous quittons rapidement pour rejoindre notre point de ralliement. Le métro est « bourré » et la rigolade de rigueur. Nous arrivons avec beaucoup de chance à retrouver notre bus (qui était parti !) – miracle du téléphone portable.

    Nous récupérons l’autre groupe qui était au marché aux perles et prenons le chemin du retour.

    Nous arrivons à 16 h. 30 à l’hôtel, un brin de toilette ne nous fera pas de mal. Francette à 38°5 de température, mais nous jouerons, malgré cela, ce soir. Le repas pris à 17 h. 30. Nous nous préparons pour le spectacle qui se déroulera, comme celui d’hier, dans le complexe nautique. Momo et Dominique (barbarie) débutent par « Romance de Paris », « le petit vin blanc ». Gérard Franco interprète une de ses compositions.

    Suivi par le big band (When the saints, Brazil, fleur de Paris), les Breakers (impecs) prennent un spectaculaire relais. Eric (Le Roi Soleil) chante deux titres, la chanteuse chinoise ravit le public du complexe… Puis « Paris Bel exécute un french cancan endiablé, Cécilia interprète deux titres bissés par le public et les clowns aquatiques clôturent la fête. L’occasion est trop belle de piquer une tête de la scène dans la piscine, ce que font Momo, Dominique, Jacques, Régine. De retour à l’hôtel, Francette appelle Jacqueline à Vierzon, qui nous donne des nouvelles concernant la maison : Elles sont rassurantes.

    Le restant de la soirée est employé à caser toutes nos emplettes dans les bagages, la place étant de plus en plus restreinte. Croisons les doigts pour le passage à Roissy devant les douaniers.

    A demain !

    JEUDI 4 OCTOBRE

    Météo : temps brumeux, doux

    6 h. réveil. Francette a toussé toute la nuit et a dormi dans un fauteuil. Petit déjeuner, toujours aussi copieux.

    Nous nous préparons à partir au parc d’attractions, le bus se faisant attendre, c’est un mini-car de 11 places « Mercédes » conduit par le propriétaire « in person » de l’immense complexe nautique, qui se charge de nous conduire et rechercher au parc d’attractions. Il fait un très beau temps chaud, nous sommes en t-shirts. Mais hélas, nous devons enfiler notre « tenue de travail ».

    Dès notre arrivée aux abords du parc, la foule nous découvre et nous regarde avec sympathie. Nous avons environ 1 km à faire dans le parc pour rejoindre notre podium et nos costumes attirent les photographes comme les mouches sur le miel.

    Après la séance maquillage, nous commençons notre show en musique, Michel à la guitare, Jacques au saxo, Chantal grosse caisse, Agnès et moi aux tambourins, Andréanne au micro. Succès garantie de nos facéties, photos par centaines, les enfants à la fête. Henri leur fabrique des souris en baudruche qu’Andréanne distribue déchaînant la joie des enfants. Au bout d’une heure le spectacle se termine par une chenille endiablée. Michel enchaîne les tubes des années 60/70 créant une folle ambiance.

    Sandwichs pris sur place.(ils se sont fait longuement attendre !!) A 13 h. 30 nous faisons notre deuxième show avec le même succès que le premier. A 16 h. le « Mercédes » nous ramène à l’hôtel, quelques frissons sur l’autoroute, dus à la façon de conduire du « boss ».

    Dernier repas chinois, dernière nuit chinoise et dernier spectacle en Chine…… La clim a fait des ravages : Régine out, Patou out, Pierre out, Francette mal en point, Serge convalescent, mais nous assurons. Richard, René, Jean-Philippe portés disparus. Tout cela est navrant, mais c’est la Chine.

    Le final fût quand même une belle fête et le restant de la troupe l’a fort bien exécuté. La presse et la TV ont couvert l’évènement et nous sommes très heureux d’y avoir participé. Il est 21 h. 30, nous regagnons notre hôtel et un pot chez Chantale clôt notre séjour. Vient le temps des valises, alors il va y avoir du sport. !!!

    VENDREDI 5 OCTOBRE

    Météo : pluie assez forte, comme à notre arrivée

    6 h. réveil – Francette a peu dormi et beaucoup toussé. J’imagine qu’il doit en être de même pour beaucoup d’entre-nous.

    7 h. petit déj. dans la chambre. Derniers préparatifs, valises enfin bouclées ouf !!. Nous commençons à descendre nos bagages et à distribuer le « surplus » aux employés de l’hôtel. Le hall est bondé, le bus trop petit. Un plus grand est appelé, ce qui accentue le retard. Quand enfin les bagages sont casés, nous partons et arrivons à l ‘aéroport avec une bonne heure de retard. C’est la cavalcade dans les halls grouillants pour trouver l’enregistrement, un seul employé, de plus le système de pesée rend l’âme. C’est la panique. Nous sommes obligés de nous coltiner à quelques uns les valises de tous, vers d’autres postes de pesée. Nous sommes poussés à la hâte au contrôle des passeports. La répartition des places est aléatoire. Le bus nous amène à l’avion en oubliant Ginette… qui nous rejoint sur le tarmac. Le décollage a lieu à 13 heures. Le groupe est au complet, ouf ! mais dispersé. Ce fût épique !!!.

    Il ne reste plus maintenant qu’à passer le temps, boissons et repas nous sont servis. Chacun commence à déambuler et visiter les copains. Le vol est sans histoire, pas un trou d’air. A 20h.30 heure chinoise, (16h.30 heure française), nous commençons à nous préparer pour Roissy. 17 h. 30 roues posées

    Récupération des bagages.

    Le passage à la douane, dans la cohue, se déroule sans problème.

    Les adieux sont brefs,

    Dispersion,

    Taxi,

    L’expédition Chine 2007 s’achève…

    Ce n’est peut-ètre qu’un au revoir ??

    Serge Sentflé

    « Sourires sans frontières » et les clowns de Paris

    Comment changer sa vie? Participer à de folles aventures avec  les clowns de Paris

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  • Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Carnets de voyage en Asie

    Impressions de Chine

    Lorsque nous allons dans un pays étrange, aujourd’hui la Chine, nous emportons avec nous nos idées reçues et bien souvent la réalité est fort éloignée de l’image que nous en sommes fait.

    Pour ce qui concerne la Chine ceci est particulièrement vrai. Ainsi en arrivant je m’attendais à des formalités d’entrée sur la territoire et de douane particulièrement longues et tatillonnes. Elles furent longues mais pas plus que dans bien d’autres pays et pas spécialement tatillonnes. Ayant quittés l’aéroport de Roissy où patrouillent des soldats en tenue camouflée armes à la main et compte tenu de tout ce que l’on nous raconte, je fus très étonné de ne voir aucun militaire et des forces de police peu nombreuses et discrètes.

    A l’arrivée à Shanghai, la ville m’a époustouflé. Enorme ! Immense. Notre hôtel étant, pourtant à l’intérieur de la ville, était à quarante kilomètres du centre ville, il faut dire que dans sa plus grande largeur la ville mesure plus de cent kilomètres. Tout au long du trajet nous menant à l’hôtel ce n’est que tours toutes plus hautes les unes que les autres. Shanghai donne l’impression d’une ville qui va exploser. Dire que la circulation est intense est un doux euphémisme. Beaucoup de grosses voitures et de taxis encombrent les artères de la ville, malgré les trois autoroutes urbaines qui se croisent en des échangeurs démentiels. Surprenant pour un parisien, les taxis représentent environs cinquante pour cent des véhicules, ceci est vrai pour les quatre villes où je suis passé. Dans nos déplacements nous constaterons que le prix des courses est très bas, en tout cas pour nous européens, il en-il de même pour les chinois ? Le cours du change avantageux pour nous y est sans doute pour quelque chose. A chaque feu rouge une multitude de vélos s’agglutinent en attendant le feu vert. La circulation semble obéir à des règles qui nous sont complètement hermétiques. Pourtant tout se passe bien dans un concert de klaxons étourdissant.

    Partout ça grouille, ça travaille, ça construit. La visite à pied dans la ville offre aussi bien des surprises. Compte tenu des informations données par les médias français à propos des salaires des chinois il était normal de s’attendre à rencontrer une population pauvre, en mauvaise santé et mal vêtue or nous avons rencontré des chinois habillés comme n’importe quel européen, des jeunes portant des vêtements et des chaussures de marques, (Nike Adidas par exemple). Le nombre de personnes marchant le téléphone portable à l’oreille est impressionnant. Autant que l’on peut en juger, les gens paraissent en bonne santé, il semble qu’un gros effort soit fait en matière d’optique et d’orthodontie. Il m’a été dit « Les chinois sont sales ». Et bien j’aimerais que les rues et les trottoirs de nos villes soient aussi propres et aussi exemptes de déjections canines que celles des quatre villes où nous avons séjourné. Ce qui étonne aussi c’est le nombre de plates-bandes fleuries qui jalonnent les grandes rues et les avenues. Les parcs et les espaces verts sont très nombreux et fort bien entretenus.

    Autre sujet d’étonnement, de nombreux enfants à partir de cinq ou six ans se promènent seuls dans les rues, cela semble normal. Notre guide nous a expliqué que l’enlèvement d’enfant, des sévices sur leur personne étaient inconcevables.

    La chine est un pays de contrastes, l’hyper- moderne côtoie l’archaïque. Au pied de tours pouvant compter cinquante étages et même plus on voit de petites échoppes où vivent et travaillent des gens. Devant ces échoppes il est courant de voir sur le trottoir les femmes préparer les repas, faire la vaisselle, laver le linge, et voir aussi la famille déjeuner et même vers treize heures une personne faisant la sieste sur une couche improvisée plus ou moins confortable.

    Dans de nombreuses rues tous les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques souvent petites ou moyennes. Le nombre de ces boutiques vendant, de l’électronique, de la téléphonie, de la hi fi est considérable. L’engouement des chinois pour tous ces matériels est évidant. Shanghai et dans une moindre mesure Pékin et les deux autres villes où nous sommes passés donnent l’impression d’être dans un situation comparable à celle des grandes villes françaises dans les années soixante. De nombreuses personnes quittent la campagne pour venir s’agglutiner dans les métropoles. Pour les loger de grands bâtiments, genre HLM, sont très vite construits et il est à craindre que rapidement ces quartiers ne se transforment en ghettos.

    L’européen suscite beaucoup d’intérêt et les français bénéficient d’une sympathie particulière. Dans l’ensemble les chinois sont discret mais chaleureux, dommage que le barrage de la langue limite la communication. Les chinois me sont apparus à la fois réservés, disciplinés mais aussi chaleureux et curieux.

    Allant de Shanghai à Pékin, puis de Pékin à Yichang par le train la chine m’ai apparue comme un immense chantier, partout ce ne sont que constructions d’infrastructures en particulier des infrastructure de communication, routes autoroutes.

    Si j’ai ressenti Shanghai comme étant la ville des affaires, Pékin apparaît comme étant la ville administrative. La circulation y est un peu moins dense qu’à Shanghai, les vélos sont encore nombreux mais un peu moins omniprésents, par contre nous voyons quelques motos et scooters. Les voitures moyennes sont un peu plus nombreuses. La police est un peu plus visible. J’ai eu l’impression que les gens étaient moins chaleureux, mais je méfie car les conditions des rencontres avec les pékinois étaient assez différentes de celles que nous avons eu dans les trois autres villes. Yichang et Wuhan sont des « petites villes » de province, un million deux cents mille habitants pour Yichang et huit millions pour Wuhan. Là bien que ces villes soient animées nous sommes loin de l’exubérance de Shanghai. La circulation automobile est moins dense, le nombre de vélos est beaucoup moins grand, par contre le nombre de scooters électriques surprend. A Wuhan ayant été amené à chanter sur scène j’ai été particulièrement ému de la façon dont, il me semble j’ai été perçu. Par l’attitude des gens qui étaient là j’ai eu le sentiment d’un partage. De voir les yeux des enfants s’allumer, j’ai été submergé par une vague d’émotion. Lorsque l’on donne du plaisir on en reçoit au moins autant. Un moment de bonheur. En écrivant ces lignes, malgré le temps qui a passé, mes yeux s’humidifient.

    Que dire des sites visités ? Que ce soit à Shanghai le « Palais de jade », la « Perle d’orient » (tour de la télévision), le « Jardin Hu », à Pékin la « grande muraille », la « cité interdite », la « place Tien An Men », à Yichang le « Barrage des trois gorges », les « Gorges du Xilan », la « Mini croisière sur la Yang Thé Kiang », à Wuhan, le « Musée régional » et sont « Carillon aux cloches de bronze », la « Pagode de la grue jaune » à chaque fois c’est l’émotion qui m’envahie, bien sûr, avec plus ou moins d’intensité, par rapport à ce qui c’est passé en ces lieux. Etant très passionné par l’histoire, ces visites ne pouvaient que me captiver, mais aussi me chagriner par rapport à mon immense ignorance de l’histoire de ce pays millénaire.

    Ce ne sont là que des impressions suscitées par le passage dans quatre centres ville, un aucun ce n’est une analyse exhaustive de la situation de la Chine et des chinois. Je ne suis pas revenu indemne, ce séjour a suscité un grand intérêt pour ce quasi continent et m’a donné envie tenace d’y retourner pour rencontrer d’autres gens, voir d’autres paysages.

    bouffe chine L350xH262_CHINE_Pekin_1-4d538 shanghai

    Impressions de JP. FRERE

  • Shanghaï du début de siècle.

    Shanghaï du début de siècle.

    Wanted, des infos de Shanghaï du début de siècle.

    Quand une bretonne part à la recherche de détails de la vie de son grand-père qui a vécu à Shanghaï de 1922 à 1934 dans la concession française.

    Avis à tous ceux qui auraient des informations sur la vie des français dans les concessions à cette époque, sur les traversées en paquebot et leurs escales (Paul Lecat, Empress of Canada ou le Bremen) ou via le Transsibérien !

    Mon grand-père, Eugène Fonteneau, est arrivé à Shanghaï à bord du paquebot Paul Lecat en 1922. Il avait 18 ans et allait avoir pour mission de diriger les réparations des navires, de guerre pour la plupart italiens, portugais, américains et français pour la société Kiou sin Dock dont les Messageries Maritimes avaient des parts majoritaires semble-t-il. Il a travaillé avec Etienne Sigaut, Mr Le Scour et Mr Laurent. Il a vécu dans les années fastes de la concession, période au cours de laquelle le jeu, l’opium et la prostitution étaient à leur apogée. J’imagine que mon grand-père a dû bien profiter de la vie même s’il travaillait beaucoup. J’ai quelques notes sur sa vie en Chine, mais je souhaite en savoir plus. Il nous a longuement parlé de dîners protocolaires où on lui servait plus de 20 plats (chinois), les plus raffinés les uns que les autres, mais j’ignore à quoi cela pouvait correspondre. Il a également vécu l’attaque des japonais à Shanghaï en 1932 et a fait quelques allers-retours en France. Il quitte la Chine définitivement en 1934 et restera marqué toute sa vie par cette riche expérience.

    Si quelqu’un a des informations sur les relations entre les français et les chinois ou autres communautés présentes dans les concessions, ou les personnes avec qui il a travaillé, merci de me les transmettre :

    Mon contact