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  • Stéfane France, une rencontre rafraîchissante avec un passionné.

    Stéfane France, une rencontre rafraîchissante avec un passionné.

    Des personnes intéressantes j’en rencontre dans cette maison d’hôtes du Berry, où le mot « de passage » revient en boucle. Un abord sympathique, une allure décontractée, une vraie écoute, et puis les mots s’enchaînent, les images se cristallisent au gré des minutes. Des connaissances communes, un univers de projets où la passion et le rire sont indissociables. Voilà à peine 3 jours que Stéfane France a quitté son poste chez Orange (Directeur TV International ) pour s’envoler vers d’autres cieux vers le monde de la photo argentique. Devenu un électron libre il va distiller tout son talent et son savoir faire.

     

    JETEZ UN COUP ŒIL A CETTE VIDÉO

     

    Plein de fougue et de véhémence Stéfane France me parle de ce nouvel univers dans lequel il me plonge avec délice. Des photographes j’en connais, en veux tu en voilà, mais cette fois je reste coi devant ces clichés et aussi devant le travail de préparation que nécessite les prises de vue en argentique. Il ne faut surtout pas rater car là se situe toute la difficulté de ce travail à l’ancienne. Dans la foulée il me montre des photos de mineurs ( les gueules noires) aux visages burinés; et au travers de ces clichés aux ombres douces et pleines d’émotion, on peut ressentir toute l’humanité de ce monde disparu à jamais.

    J’ai été sidéré par son matériel, des appareils photo d’un autre âge, volumineux, rutilants, impressionnants mais magiques. Le talent, la minutie sont ici des qualités indispensables et cet exercice particulier ne laisse aucune place à l’amateurisme. A ce moment précis mon esprit vagabondait et je pensai à nos petits Lumix numériques, clic clac merci Kodak, à notre logiciel image préféré, Photo Shop , qui nous donnent toujours l’illusion d’être des artistes de haut vol.

    Stéfane France est plein de projets, « on ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va », me déclare t- il. Je suis totalement d’accord!

    Ayant travaillé à Canal+ et aussi i Télé , Stéfane France eut la soudaine envie de « se payer le portrait » (hi, hi …) de tous les journalistes qu’il connait ou a connu. Cette idée a éclaté comme un rire dans un monde morose où l’oubli résonne comme un leitmotiv ; grâce à notre ami commun Face Book tous les journalistes ont répondu présent. Encore un projet qui roule pour Stéfane France le photographe de l’émotion qui vit passionnément chacune de ses photos.

     

    QUI EST STEFANE FRANCE?

    Stéfane France, né en 1954 à Valenciennes dans le Nord de la France, est homme de télévision et photographe. Parallèlement à sa carrière professionnelle à Canal+ puis à Orange, Stéfane France n’a jamais cessé de vivre sa passion pour la photographie. Un de ses premiers projets concernait les mineurs d’étain, de la mine SIGLO XX en Bolivie.

    Travaillant à titre professionnel sur la vidéo et le numérique, il continue imperturbablement à privilégier le film noir et blanc pour son travail photographique.
    Il travaille principalement au Leica M3 avec un objectif Summicroon 50mm pour ses photos de rue, et à la chambre de grand format Sinar P2 (20×25) pour ses portraits. Il procède lui-même au tirage des épreuves argentiques.

    La réalisation de la série Femmes et Hommes de Canal+ au XXe siècle a constitue pour lui un tournant important de son travail photographique. Tous ces portraits ont été réalisés dans son atelier situé dans le 20ème arrondissement de Paris. Cette série a fait l’objet d’une première exposition de 190 portraits argentiques 40×50 au Bastille Design Center début septembre 2015 et d’un livre de 232 pages disponibles sur Amazon (http://amzn.to/1NGXdC7 ).

    Une prochaine exposition « Génération iTélé » qui regroupe 240 portraits de Femmes et Hommes ayant travaillé à iTélé du 4 novembre 1999 au 27 février 2017. 


    Femmes et Hommes de Canal+ au XXe siècle (Philippe Kieffer)

    L’alphabet des visages, la grammaire des regards

    Tout semble avoir été dit de l’extraordinaire aventure audiovisuelle que fut Canal+. Tout semble avoir été écrit des conditions romanesques de sa naissance, de l’inventivité et du rayonnement de ses programmes, de sa prospérité dans le paysage français, puis de sa diffusion à travers l’Europe et au-delà, de l’opulence de ses fêtes… Tout paraît avoir été filmé, raconté, disséqué, puis commenté à l’envi,de l’obstination légendaire des fondateurs dans l’adversité, de l’émergence de ses célébrités, des grandes heures d’une chaîne conquérante comme des moments plus difficiles… Tout, sauf ce qui constitue sans doute le socle invisible, la discrète architecture et l’une des plus profondes raisons de ce succès: la constitution initiale et le renouvellement progressif, au fil des ans, d’une équipe exceptionnelle. On le savait, on s’en doutait – les réussites naissant rarement d’équipes médiocres – mais c’est le mérite et l’originalité du travail de Stéfane France que d’en offrir la démonstration par une singulière, expressive et narrative, attachante et pour tout dire miraculeuse, galerie de portraits. Singulière, tout d’abord, par l’audace décalée, d’une autre époque, presque «rétro», de l’initiative. Sans doute n’imaginait-il pas lui même où le conduirait le désir premier de donner à voir quelques-uns de ceux qui furent les «Femmes et les Hommes de Canal+au XXe siècle ». Trois ans, deux volumes, et près de cinq cents portraits plus tard, cette entreprise un peu folle apparaît pour ce qu’elle est: une somme photographique monumentale et passionnante en ce qu’elle dit et retrace d’un parcours humain, d’une équipée professionnelle, et de laréalisation d’un projet qui fut commun à tous. Somme d’autant plus expressive que muette, soumise à la règle quasi religieuse d’une identité de fond comme de cadre, à l’observance d’une absolue équité de traitement, quels que furent le rang, le poste ou la notoriété de chacun des héros. Fresque narrative d’un passé partagé. Récit sans commentaire autre — mais de quelle intensité, de quelle vitalité! – que le flux des regards, le continuum des poses, la superbe fluidité du noir et blanc. L’impression qui domine, pour qui pénètre ce récit écrit au moyen du seul alphabet des visages, de la grammaire des regards, c’est celle, soudain révélée, d’une parenté jusqu’alors méconnue entre tous les participants. Le tout formant tableau d’une généalogie ramifiée. Celui d’une prodigieuse famille, mot qui pour le coup ne serait pas un banal «cliché». Et c’est en cela que la démarche du photographe, accompagnée de la somme de ses productions réunies ici, se montre irrésistiblement attachante. Ni mausolée pour idoles du petit écran, ni musée des métiers et programmes d’une télévision à péage, tous ces portraits concourent à l’élaboration d’une œuvre unique. Ils s’agencent et se répondent comme les maillons de la chaîne qui fut et reste la leur. Le grand mérite de cette entreprise, c’est de ne jamais chercher à jouer des ressorts du passéisme, des artifices de la nostalgie d’un petit écran qui ne serait plus ce qu’il a été, moins encore de la mélancolie. Tout au contraire. Pertinent et majestueux hommage de l’image fixe à la plus créative et vibrionnante des chaînes de télévision, «Femmes et Hommes de Canal+au XXe siècle » tient du journal intime d’une épopée révolue, mais sans regret aucun. En rassemblant tous les métiers, tous les talents, toutes les générations, toutes les corporations – au sens positif et presque médiéval du terme – ces portraits construisent, exposent et clôturent, une histoire qui demeure sans équivalent dans les médias. L’ensemble tient du vitrail ou du porche de cathédrale relatant aussi bien la saga des pères fondateurs que la gouaille, la séduction, les talents et le savoir-faire de tous les artisans qui contribuèrent à l’édification de Canal+. Dirigeants, animateurs et journalistes, électriciens et maquilleuses, secrétaires ou cameramen, tous sont «saisis», captés et immortalisés dans la trame d’une fiction vraie, les plis d’un documentaire iconographique. Tous délivrent un fragment du message collectif le plus simple et le plus épuré qui soit: «Voilà, c’était Canal+», nous disent-ils. En témoins parfois comme étonnés ou amusés d’avoir vécu pareil périple. Ils expriment, ils remémorent, ils font revivre Canal+; tout en signifiant, par leur présence, que cette page se referme. Fresque doublement miraculeuse, enfin, car tous conscients, et c’est ce qui génère la précieuse valeur de ce travail, que semblable parcours commun ne se reproduira jamais. Tout comme ne se représentera sans doute jamais l’opportunité de poser, ensemble, l’un après l’autre, devant l’objectif d’un livre qui les réunirait à nouveau. En face de l’énigmatique appareil d’un artiste qui aura su, d’un même mouvement du cœur et d’un même dispositif technique, à la fois capturer leur image et libérer de la somme de toutes celles-ci une mémoire inédite et généreuse de Canal+. Une histoire sans considération d’échelle sociale, de fortune ou de célébrité, mais riche de la trame des regards et des liens tissés par le temps. Une histoire où se lit également toute l’étendue, pas moins miraculeuse elle aussi, de la confiance accordée par ces Femmes et Hommes de Canal+ à celui qui les surprend dans la mystérieuse magie de son art. A l’auteur paradoxalement absent et omniprésent de tous ces portraits. Car, sa modestie devrait-elle en souffrir (puis s’en remettre), l’ultime secret de cette somme étonnante porte un nom. Il fallait à ce récit en images un œil et une plume de portraitiste exigeant, un bénédictin de chambre noire ardent, un maître du temps de pose et un alchimiste de la révélation argentique. Qui n’a pas vu Stéfane France s’affairer minutieusement dans son atelier, qui ne l’a pas entendu expliquer préparatifs et préparations, commenter dispositifs et procédés à l’œuvre pour chaque prise de vue ne peut comprendre ce qu’est l’amour de la photographie. Pas plus qu’entrevoir l’immensité de la tâche accomplie et offerte dans les pages qui suivent.

    Philippe Kieffer

     

  • Carnets de voyage en Asie et humour d’Asie!

    Carnets de voyage en Asie et humour d’Asie!

    Carnets de voyage en Asie, des photos d’enfants

    Carnets de voyage et humour d’ Asie

    Enfants aux yeux bridés.

    - Faut sourire unp’tit peu !

    - Mal coiffé moi ? J’viens just’ d’enlever mon casque de vélo !

    - Papa j’ai très soif.

    - Tu veux ma photo ?

    - Je ne suis pas timide !

    - Moi je suis très timide.

    - Maman c’est moi qui doit poser !

    - Papa bouge de là !

    - Maman est fière comme un bar tabac.

    - Je me suis faite belle pour l’occaz…

    humour d’Asie


    Children with the attached eyes.

    - Is necessary to smile unp’ tit little !


    - Badly capped me ? I just’ have just removed my helmet of bicycle !


    - Dad I am not thirsty.


    - You want my photograph ?


    - I am not timid !


    - Me I am very timid.


    - Mom it is me which must pose !


    - Dad moves from there !


    - Mom is proud like a bar tobacco.


    - I was done beautiful for the occaz…


     

  • Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Comme un sentiment mitigé ce retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : un sentiment étrange

    Carnets de voyage en Asie: Vietnam

    Toujours ce ronronnement des réacteurs qui me bercent durant de longues heures. Bientôt Saïgon, bientôt « ma famille » se pressera à mes côtés. Soudain une délicieuse sensation de bien-être m’envahie et m’angoisse à la fois. Des images, des impressions, des souvenirs se précipitent dans cet avion qui m’emporte vers mon destin.

    Je suis accueillie dans l’aéroport par un brouhaha indescriptible ; j’entends quand même malgré tout ce vacarme, des voix qui crient mon nom à tue-tête : « Sarah, Sarah… ». Elle est là ma famille, elle m’attend, mais qu’est- ce qui peut bien m’attendre dans ce pays du bout du monde ? Ils sont si gentils, si prévenants comme cette chaleur qui s’abat sur mes épaules comme une étouffante chape de plomb. En voiture Simone, en route pour une nouvelle aventure. Ils ont loué pour la circonstance un van de 12 personnes afin que le plus grand nombre puisse accueillir mon illustre personne. Moi Sarah une inconnue du grand public, me voilà reçue telle une star aux confins de l’extrême- orient. Auréolée d’une gloire incompréhensible mais toutefois fort agréable, je savoure ce retour après 26 ans d’absence.

    La proche banlieue de Saïgon , sorry Ho chi Minh Ville, et soudain la maison de mes grands parents. Tout le quartier est là, la famille, les voisins et les curieux pour recevoir cette française à la réussite méritoire. Ils s’agglutinent contre les fenêtres, bouchent les portes…une vraie émeute pour Madame la française de Paris. Mes parents, mon fils de 3 ans et ½ sont invités dans tels des empereurs de l’Annam et du Surinam. Jamais de ma vie j’aurais même espéré, ou même rêvé d’un accueil aussi royal.

    Mais un sentiment étrange s’immisce en moi : suis de leur famille ou un hôte de marque dans cette lointaine famille ? La connaissance de ma langue maternelle que je manie fort bien d’ailleurs, ne me permets pas, à cet instant, de tout comprendre peut-être à cause des différents accents ! Je n’arrive pas à m’exprimer comme je le souhaite et cela m’embête fortement.

    Ces instants de flottement sont vites oubliés car le repas aux odeurs affolantes s’annonce terriblement délicieux. Des odeurs , des parfums, une ambiance que je connais bien, me titillent l’odorat : l’Asie me tends déjà les bras. Des Paysages merveilleux aux senteurs de mon enfance, des rencontres me plongent dans la magie de ce retour si longtemps espéré.

    Un retour étrange, mêlé de plaisir et d’absence!

    Sarah (le retour au Vietnam)

    © Carnets de voyage en asie

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  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en Asie, enfants d’Asie/Enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en asie

    Enfants chinois aux yeux bridés.

    Faut sourire un p’tit peu !


     Mal coiffé moi ? J’viens just’ d’enlever mon casque de vélo !


     Papa j’ai pas soif.


     Tu veux ma photo ?


     Je ne suis pas timide pour un Enfants chinois !


     Moi je suis très timide.


     Maman c’est moi qui doit poser !


     Papa bouge de là !


     Maman est fière comme un bar tabac.


     Je me suis faite belle pour l’occaz…


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    ©Reportages d’asie et asie reportages


    Children with the attached eyes.

    - Is necessary to smile unp’ tit little !


    - Badly capped me ? I just’ have just removed my helmet of bicycle !


    - Dad I am not thirsty.


    - You want my photograph ?


    - I am not timid !


    - Me I am very timid.


    - Mom it is me which must pose !


    - Dad moves from there !


    - Mom is proud like a bar tobacco.


    - I was done beautiful for the occaz…

  • Thiery Beyne photographe, des moments de rêves paisibles

    Thiery Beyne photographe, des moments de rêves paisibles

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thiery Beyne

    Le photographe Thiery Beyne à l’objectif  » bridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.

    Thiery Beyne un photographe qui sait saisir des moments inattendus… Appuyer sur le bouton quand la scène est fragile, un instant suspendu. Thiery Beyne nous invite à un voyage à travers les rêves.

  • Toilettes à la chinoises, humour, rires, sourire (histoire vraie)

    Toilettes à la chinoises, humour, rires, sourire (histoire vraie)

    Carnets de voyage en Asie ou les toilettes à la chinoises.

    Humour, rires, sourire

    Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises (photos)

    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 10 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes, grâce à Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots au printemps.


    Diarios de viaje en Asia o el inodoro para los chinos.

    Humor, la risa, la sonrisa

    Diarios de viaje en Asia

    inodoros chinos

    Si es bueno para hacer sus necesidades, en silencio, sin esta obsesión que nos amenaza cada momento: encontrar cagadero.

    Ya 10 años de edad y Pekín parece que nunca han existido. El « partido de mierda » era un dolor que todos los occidentales que amaban fuera de los circuitos turísticos tradicionales (hoteles internacionales, centros comerciales …) conocía bien, era heroica del inicio del turismo de masas. Cuando el impulso de repente vino sobre nosotros, siempre por sorpresa, esta carrera, invariablemente, se inició con una carrera frenética a un lugar llamado el « pantano ». La búsqueda de este lugar tan raro, tan valioso en ese momento era como una búsqueda del tesoro o una persecución raza, arbitrado por el simple clic de una cuenta atrás sin piedad. Esto nos hizo muy « macho ».

    Para hacer frente a esta pesadez muy molesto y un tanto disimulada, algunos de ellos tomaron medidas drásticas. Antes de una salida de campo minado en hutongs inextricables, tendrían una y otra vez al cuarto de baño. Algunos, más inteligente y calculador, no se permitirá ningún alimento o bebida antes de la salida. La investigación siempre comenzó con una ansiedad palpable, codicioso y poco amigable.

    Recuerdo que un día, después de una larga búsqueda, me quedé en el inodoro colectiva pero lleno de cuclillas chino y feliz. El olvido de mi cultura « atascado c … » Me puse como mis « colegios » en esa posición si mediocre para satisfacer una necesidad de más natural. Nada existía ese momento un mundo de armonía y ligereza.

    En Europa, cuando se sintió el impulso, es fácil ir a tomar un café en un bar y luego hacer sus necesidades.

    Hoy en día este divertido pasatiempo es poco más que un recuerdo nostálgico de inodoros, con Pekín 2008, floreció como amapolas printemp

  • Carnets de voyage (photos d’Asie, Chine et Vietnam)

    Carnets de voyage (photos d’Asie, Chine et Vietnam)

     Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    • Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au coeur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…



    Cavaliers (Wu- han, festival touristique/ Chine)



    Les 2 tours- Kuala lumpur/ Malaisie

    Marché flottant ( Thaïlande)


     boat.(Nga-trang/ vietnam)


    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).


    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)


    Echope ( Ping Yao/ chine).


     Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).


    Marché aux poissons (hoï-an/ Vietnam).


    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).


     Sampang sur le Yang Tsé (Chine).


     Temple (bangkok/ thaïlande).


    Place Tien An men (Pékin/ Chine).


    La gare – Kuala lumpur/ Malaisie


    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).


    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

  • Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir.

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    HV

  • Chasubles du Vietnam retrouvés dans un bon état

    Chasubles du Vietnam retrouvés dans un bon état

    Des chasubles retrouvées au Vietnam cela paraît insensé et pourtant ces objets du culte catholique ont été précieusement conservés à l’abri du temps. Malheureusement quelques petits problèmes se sont immiscés sans crier gare et ont fait quelques dégâts à nos précieuses reliques.

    Miracle, remercions les cieux d’avoir ces chasubles enfin avec nous dans un état ma foi très présentables

    @Asie et culture

    @Broc,objets, antiquités d’asie