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  • Le Yin, le Yang

    Le Yin, le Yang

    Le Yin, le Yang

    LE YIN, LE YANG

    Animation interactive

    Cette animation est disponible en milieu de page.

    - L’éternité

    - La porte des étoiles

    - La totalité du réel

    Si tu veux devenir un maître toi même, copie le maître.

    Si tu veux devenir une personne avisée.

    Lit le Yi Jing.

    Instruit toi, et honore la mémoire des anciens sages.

    De la très grande et très vieille Chine.

    - Phénomènes

    - Matière

    - Energie

    - Mouvement

    - Temps

    La science moderne bute sur ce qui est appelé « le mur de la compétition humaine ».*

    Pourtant… Il y à 3000 ans environ, tout était déjà connu codifié et formalisé mathématiquement. Sans ordinateur ni nombre complexe, mais avec des chiffres, du bon sens, de la patience, quelques nombres bien réels, et un peu de méditation.

    - Cela s’appelle le Yin et le Yang.

    - Cela s’appelle le Temps.

    - Cela se nomme Mutation (transformation).

    - C’est la voie du Tao.

    Ce qui est exposé dans cette animation, complémente l’article Yi King et fait suite à l’animation « la porte du dragon », déjà en ligne.

    Présentation de la  » La matrice Yi DAO  » ( Travail sur la structure du Yi Jin.)

    Initiation au Yi Jin. Les figures de bases, les huit trigrammes.

    Le Yi Jin et son mode d’emploi. Les hexagrammes, les maisons, la table de correspondance.

    Le secret (recelé) du Yi jin. (l’arcane…)

    La double structure hélicoïdale du Yi jin. (les deux ordres : ordre circulaire et ordre référentiel.)

    Le cœur philosophique du Yi Jin.

    Le commentaire de Maître Tchouang tseu.

    Et quelques images bonus ça et là…

    Cette animation peut être utilisée, comme une base de données relationnelle.

    Conçue, dans le but d’acquérir les prés requis nécessaires, liés au principe directeur, du Yin et du Yang.

    La structure de cette animation est faite de telle sorte qu’elle permet de se familiariser rapidement avec la gymnastique d’esprit propre au Yi Jin.

    Elle propose aux personnes intéressées par ce sujet, un accès au Yi Jing dynamique, agile et ludique.

    Le Yin et le Yang est encore perçu aujourd’hui, comme une énigme incompréhensible, sortie tout droit de l’esprit tortueux d’une pensée asiatique mystérieuse et insondable.

    C’est naturellement faux, tout est clair et net, sans ambiguïté et à la portée de qui veut bien s’en donner la peine.

    Les plus courageux d’entre vous serons en mesure de dépasser les maîtres !

    ***

    Pour vous, M.Paco Alpi propose :

    Version librement téléchargeable et gratuite,

    1 = une traduction récente du Yi Jing en français, avec un mode d’emploi accessible :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    2 = une exploration des trigrammes :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    Les deux versions sont librement téléchargeables.

    Nota : Ces deux textes sont disponibles, librement, en version numérique et livre de poche, à l’adresse suivante :

    - Version commerciale, « livre de poche », version numérisée payante (prix modeste ;vous avez aussi la possibilité de télécharger la version libre et gratuite à partir de ce site),

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    - Version téléchargeable libre de même, sur le site :

    Pour accéder au SITE cliquer ICI

    Cette version du Yi Jin est très proche de la nature, et s’en inspire à chaque page.

    ***

    LE YIN ET LE YANG

    Fait chauffer la souris, clic, clic, clic et re-clic.

    ***

    Et pour finir pour les Matheux, un petit carré magique de 64 cases,

    Ce genre de chose amuse toujours ceux qui aiment les chiffres :

    - 260 en ligne Horizontale

    - 260 en ligne Verticale

    - 260 en ligne Diagonale

    - 260 au Centre

    - 260 pour Demi losange

    Le tout 2080, parfaitement symétrique et parallèle.

    Utile allez savoir ?

    - Nord

    - Sud

    - Est

    - Ouest

    - Zénith

    - Nadir

    C’est un cube,

    Si ça tourne, c’est une boule (sphère),

    C’est aussi la numérotation du Yi-Jin, donc matriciel,

    Toujours la même chose, c’est un rond dans un carré,

    C’est ni rond ni carré, c’est magique,

    ***

    Pour ceux qui aiment les chiffres :

    Numérologie et Yi King, Da Lui

    Edition Chiron

    D’après le classique de Chao Young ( ouvrage chinois du XIe. )

    La numérologie de la fleur de prunier

    Cet ouvrage s’adresse uniquement à ceux qui possèdent déjà une bonne connaissance du Yi King.

    ***

    La science moderne,

    Les lois naturelles que dans la théorie des quanta nous formulons mathématiquement, ne concernent plus les particules élémentaires proprement dites, mais la connaissance que nous en avons.

    Pour les sciences de la nature également, le sujet de la recherche n’est donc plus la nature en soi, mais la nature livrée à l’interrogation humaine, et dans cette mesure l’homme, à nouveau, ne rencontre ici que lui-même.

    Werner Heisenberg

    Ajoutons,

    De frontière au ciel voyons-nous quelques traces ?

    Sa voûte est-elle un mur, une borne, un milieu ?

    Lamartine

    C’est le père Michel qui à perdu son chat.

    Nous sommes des structures mortelles faites d’atomes immortels.

    Michel Cassé

    Le mot de la fin,

    Je préfère le vin d’ici à l’eau de là.

    Pierre Dac

    JPB

  • Vietnam le retour, une si longue absence !

    Vietnam le retour, une si longue absence !

    Vietnam : une si longue absence !

    Carnets de voyage en Asie

    Une si longue absence loin .

    Je m’appelle Manh et je viens de bien loin. Vos yeux ne peuvent ni voir, ni entrevoir les paysages, les bonheurs et les angoisses enfouis dans le plus profond de mon être.

    Par une nuit sans lune, la peur au ventre, maman et papa nous abandonnèrent avec plus de soixante personnes à la recherche d’un avenir rempli de plus d’espoir. Je ne le savais pas encore, mais 12 ans allaient nous séparer ce soir là.Deux coques de noix aux moteurs poussifs nous éloignèrent de la côte et bientôt nous ne vîmes que l’ombre blafarde de notre pauvre pays que la guerre avait si profondément transformé. Deux sœurs et un frère, une famille éparpillée, loin des parents , sans famille, juste des rescapés sur cette mer d’huile . Nous étions devenus des « Boat people » au regard hagard, ballottés par un mal de mer omniprésent, attendant une aide incertaine. Au milieu de nulle part, nous scrutâmes l’horizon pendant 4 jours et 3 nuits.

    Rencontrer la marine vietnamienne et le carnage aurait été au rendez- vous, croiser un pavillon étranger et la délivrance nous aurait tendu les bras.

    Heureusement j’avais le pied marin ! Je me rappellerai toujours de cette année 1981 où j’ai quitté mon pays sans savoir si un jour,mes pieds pourraient à nouveau, fouler le sol de mes ancêtres. Le moteur de l’autre bateau rendit l’âme sans complexe, immobilisant plus de 30 personnes. Un remorquage périlleux nous permit de continuer ensemble ce si douloureux voyage.

    Soudain, nous vîmes un bateau à l’horizon et nos cœurs se figèrent empreints d’espoir, de fatalisme et d’angoisse. Etaient- ils des amis ou des ennemis, de l’espoir ou de l’horreur, un renouveau ou une fin tragique ? Une accablante et troublante incertitude s’empara de nous, enserrant notre ventre comme une tenaille mortelle, nous ne respirions plus. L’embarcation s’approcha, le temps était suspendu et soudain l’un de nous éructa un cri de joie libérateur, nous comprîmes aussitôt que l’avenir nous tendait à nouveau les bras. Nous n’en crûmes pas nos pauvres yeux fatigués, lassés mais heureux, le pavillon Français, le drapeau de tous les espoirs flottait là, fier et libérateur.

    Deux mois d’attente dans un camp chinois de Hong-kong, deux mois de brimades, deux mois où tous nos espoirs se tarissaient dans un méandre de questions sans réponse. J’avais la certitude que les chinois n’appréciaient pas les vietnamiens et qu’à la moindre occasion, ils les brimaient malgré qu’ils fussent leurs « gérants officiels », frontière entre le passé et l’avenir. Je me souviens qu’un jour adossé à une vieille voiture abîmée par le temps, j’attendais, comme tous les jours, l’appel quotidien de tous les « boat people », en rêvassant, quand soudain l’un des gardiens chinois vociféra des menaces m’accusant, moi un enfant de 1O ans d’avoir cabossé la carcasse en m’appuyant dessus. Je dus me défendre de ces accusations injustes et déloyales.

    La sentence tomba, j’étais affecté, pour cet acte odieux, délibéré et plein de haine contenue, à la corvée déhonorante du nettoyage des wc.

    Selon les conventions internationales de l’époque, la France, nous ayant recueilli à bord de l’un de ses bateaux, avait le devoir de nous donner asile dans leur pays. Je rêvais d’Amérique et je me retrouvais soudain plongé dans le centre de la France, à Châteauroux dans un autre camp de réfugiés. J’y suis resté plus de 13ans, 13ans à attendre, étudier et espérer un avenir meilleur. Puis je suis monté à Paris.

    Aujourd’hui, je viens d’obtenir ma nationalité française et une page de mon histoire se tourne. J’ai très envie de revoir le Vietnam pour retrouver un peu de ce passé qui reste collé à ma mémoire. J’avais quelques appréhensions, repartir pour découvrir un pays changé, si éloigné de mes souvenirs, cela me rendait hésitant et fort mal à l’aise. J’avais juste peur de ne plus aimer le Vietnam, car j’étais devenu une « entité hybride » partagée entre ici et là- bas. Ma décision était prise, il me fallait revoir malgré tout, ce pays qui me manquait tous les jours un peu plus. Dans l’avion qui me menait, ma sœur et moi, vers cet « inconnu si familier », s’entremêlaient, s’entrechoquaient sans cesse des images, des souvenirs, des rires et des pleurs . L’avion enfin dans un crissement de pneus s’immobilisa sur la piste.

    Fébriles nous descendîmes et pénétrâmes dans le grand hall de l’aéroport international. Je fus soudain pris de panique quand je vis l’uniforme du fonctionnaire des douanes, mon corps tout entier frémit, mes jambes se dérobèrent sous moi et mes mains tremblèrent. Ma sœur, s’apercevant immédiatement de mon émoi incontrôlable, me glissa à l’oreille qu’il était plus prudent de ne pas se faire remarquer et d’éviter ainsi, toute difficulté. Je dus m’exécuter comprenant fort bien le bien fondé de ses appréhensions. La rue m’accueillit brutalement dans une farandole de couleurs joyeuses, d’odeurs exotiques, de klaxons stridents, d’images rayonnantes et surtout d’émotion. J’étais revenu chez moi, j’étais rentré à la maison après 25 ans d’absence et d’attente. Je compris immédiatement que les liens étaient restés intacts, forts et qu’ils avaient résistés aux attaques du temps. Rien n’avait vraiment changé, Saïgon égale à elle-même, demeurait cette ville bruyante, sale, speed, irrespirable mais si vivante.

    La cathédrale se tenait là imperturbable mais envahie par des centaines de touristes harassés de chaleur, la poste, incroyable vestige colonial, ressemblait plus à un musée qu’au local des PTT. Mon cousin, l’un de mes innombrables cousins, nous guida à travers la ville pendant ces quelques journées d’euphorie et de redécouverte où le connu côtoyait sans cesse l’étonnement. Il nous dénicha les meilleurs restaurants. Je retrouvais les senteurs si particulières des plats typiques enfouis au fond de moi. Quand avec le temps notre culture s’estompe, il nous reste encore et toujours le goût de la nourriture, et tous les déracinés vous le diront sans détours. J’hésitais parfois à déguster du chien, du serpent ou du rat car mon éducation française, aseptisée, m’en empêchait. J’avais peur de tomber malade. Peut-être qu’avec le temps… ! Un petit tour au musée de l’ancien palais présidentiel, resté dans son jus depuis la chute de Saïgon, me laissa pantois et me rappela aussi les moments difficiles.

    Direction Lagi située à 180 au nord de Saïgon, le village où j’ai vécu. Ma grande sœur se tenait là, attendant avec impatience notre arrivée, mais ne me reconnut point. Moi-même je dus faire des efforts pour mes innombrables cousins et neveux. Je m’étais préparé depuis fort longtemps à ces retrouvailles si poignantes, à cette joie jubilatoire, ainsi aucune larme ne coula sur mes joues. Le voisin, un ancien ami, s ‘est approprié toutes nos terres…Le temps, la guerre, les paysans, la méthode ancestrale de pêcher,les paysages à couper le souffle, mes amis, la maison familiale rien n’avait changé et tout avait changé. Le vent de l’histoire a dévasté nos cœurs et laissé comme une trace de nostalgie imperceptible, pas de haine seulement de l’émotion à fleur de peau.

    Nous sommes restés 10 jours dans ce village de pêcheurs, une population déplacée, originaire du centre et installée ici depuis de nombreuses générations. Papa aimait y pêcher avec ses fils malgré une mer démontée et des vagues de 12m. Rien ne lui faisait peur, moi si. Cela me fait rire aujourd’hui, mais j’ai bien failli me noyer un peu trop souvent durant ces années de bonheur .

    Et nouveau départ vers Quang Ngai, lieu de ma naiossance, plage paradisiaque, authentique, et située à 150 kms de Hué (capitale impériale du Vietnam). C’était, à l’époque une base aérienne des forces américaines. Et des histoires de guerre poignantes et effrayantes consument encore aujourd’hui mon esprit. Il avait été établi un couvre-feu après le départ des américains et une famille entière de sourds, n’ayant pas eu connaissance de l’interdiction par les autorités du fait même de leur infirmité, furent mitraillés et déchiquetés dans un carnage sans nom. Ils partaient pour une simple sortie en mer,où ils ne pêchèrent que la mort.

    Une promenade, un recueillement sur la tombe de mes grand- parents, une cérémonie d’offrandes, un petit tour en bateau rond typique, une dégustation de fruit Jacquier ou de raviolis à la vapeur, furent les activités principales de ces 10 jours.

    J’y ai retrouvé mon tonton Chu Nam dont je suis très proche et qui me le rend bien d’ailleurs. Bizarre, bizarre, je me suis toujours dit qu’il ressemblait étrangement au président J.F Kennedy.

    Parfois j’ai l’envie de me retrouver seul car je suis trop entouré, trop sollicité. Quand je vais au resto tout le monde veut m’accompagner et je règle l’addition. Pas que cela me coûte, mais bientôt cette situation est dérangeante et j’explique à ma famille qu’ en France je ne suis point un nabab. Mais le message passe souvent mal et la gêne s’installe. Tout le monde, ici, a cette impression que je suis un homme riche, parvenu à un niveau social extrêmement élevé et n’ayant surement aucun problème d’argent. Comment peuvent-ils imaginer, que je ne suis qu’un simple travailleur, endetté et payant des impôts ? Ce « statut » ambigu s’est révélé être le problème constant de tous les « viets- k » (les viets de l’étranger).

    Nous sommes heureux de partir « seuls » en mini- bus vers le centre, à la découverte de Hué. Nous y rencontrons un fort sympathique cyclo- pousse qui nous fait découvrir avec bonhomie, tous les trésors de la ville impériale ? Quatre jours de légèreté, de totale liberté dans un charmant petit hôtel climatisé et peu onéreux (7 dollars/ nuit ).

    Un mois, c’est vraiment trop court car nous n’avons visité que la moitié du pays, l’occasion de revenir bientôt pour d’autres aventures. Le départ est proche, nos valises pleines de cadeaux et nos yeux remplis d’images fabuleuses, nous rentrons avec le sentiment que très prochainement nous reviendrons.

    Je m’appelle Manh, et je ne veux plus repartir, je rêve de rester vivre ici, dans ce pays où qui m’attend déjà, le Vietnam

     

  • Vietnam (Asie et musique)

    Vietnam (Asie et musique)

    Vietnam (asie et musique)

    VIETNAM : the rough guide to the music (asie et musique

    Une compile de Paul Fisher de musique vietnamienne, melting pot d’hier et d’aujourd’hui.

    WORLD MUSIC NETWORK/ Distribution Harmonia Mundi

    The Rough Guide To The Music Of Vietnam RGNET1183CD

    Avec : Huong Thanh, Than Quy, Cam Ly, Blue Asia, Thu Hien, Kim Sinh, Khac Chi Ensemble, Tranh Sáo Bao, Huy Du, Tuyet Tring, Nguyen Thanh Thuy, Vân Khánh, Quang Linh, Chau Dinh & Ca Hue Ensemble, Dàn Bao Viêtnam

    Le Viêt-Nam est un pays dynamique avec une culture très riche. Présentant certaines des plus grandes stars de la musique vietnamienne, The Rough Guide To The Music of Vietnam offre un survol intéressant d’un des pays les moins biens compris.

    Malgré l’assaut de la culture Occidentale au Viêt-Nam au cours des vingt dernières années, l’identité national est intacte, révélant un peuple fiers de sa culture et de sa musique. Des instruments vietnamiens – on peut entendre sur cet album le Dan bao à une corde, le Dan tranh à seize-à cordes, le sao truc (flûte en bambou), le tam thap luc (dulcimer) et beaucoup d’autres encore, dans une variété de styles musicaux traditionnels et modernes.

    Les titres incluent “Crossing the Valley” de Huong Thanh, basé à Paris, avec le guitariste Nguyen Le, un air traditionnel avec de nouveaux arrangements ; une version bluesy d’une chanson traditionnelle sur un violon à deux cordes de Kim Sinh ; “On the Bamboo Bridge” par le Khac Chi Ensemble ; la musique sensible de hat van (sorte de chant de trance et danse) par Huy Du, Tuyet Tring ; “Luyem Nam Cung”, présentant le dan tran à seize cordes tranh par de Nguyen Thanh Thuy ; la voix douce du chanteur de chansons traditionnelles vietnamien le plus connu, Van Khanh, qui combine des sonorités traditionnelles vietnamiennes avec un accompagnement moderne et une chanson par l’un des plus grands chanteurs de ca hue, Chau Dinh, venant de Hue, le centre culturel du VietNam.

    Deux des plus grandes stars de la pop du Viêt-Nam, Cam Ly et Quang Linh sont aussi sur cet album. Il y a également un titre de Blue Asia, avec le joueur de dan bao Thuy Hanh et le batteur de jazz Bernard Purnie. L’album se termine par “Rider in the Sky” par le groupe familial, Dan Bao Viêt-Nam, avec le dan bao à une corde, accompagné par des percussions en bois et des claviers. Ce Rough Guide offre un aperçu intéressant de la richesse des sons du VietNam.

    Paul Fisher, le fondateur de Far Side Music, a conçu cette compilation. Il est spécialiste de la musique de l’Asie orientale, il est aussi DJ et journaliste.

    CONTACT PRESSE WORLD MUSIC NETWORK FRANCE : Soizick Fonteneau Tél. 01.42.77.00.08 – Port. 06.15.92.57.72 – Fax 01.42.77.00.13 – soizick@club-internet.fr

  • Vietnam,des goûts et des couleurs !

    Vietnam,des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs !

    Des goûts et des couleurs.

    Je suis quarteron, 25% Français et 75% Vietnamien. Me marier avec une asiatique fut pendant très longtemps une chose impensable, du domaine de la fiction pure. Je ne remarquais jamais les femmes asiatiques et de surcroît, je les trouvais sans charme, transparentes et presque invisibles. Ma sœur, de 15 ans mon aînée, ne sortait qu’avec des Européens de pure souche et ne s’attardait jamais à côtoyer de près ou de loin les mâles asiatiques, elle les ignorait d’ailleurs totalement.

    Lors d’un festival en Chine dans le cadre des manifestations musicales fortuites, je fis la connaissance d’artistes venant Vietnam. Je me rendis compte qu’elles étaient fort charmantes et il émanait d’elles comme une délicatesse surannée qui m’avait jusqu’alors échappée.

    Quelques années plus tard mes pas me conduisirent au Vietnam. Aussitôt je fus subjugué par le port majestueux de ces vietnamiennes si féminines dans leurs habits traditionnels les « Ao aï ». Sublimées par leurs longues chevelures pleines et brillantes, elles déambulaient souriantes et insouciantes dans le fracas de la ville tentaculaire.

    Photos T. Beyne 

    Un mur infranchissable avait été dressé, une cécité culturelle s’était installée, un lavage de cerveau avait été programmé dans le seul but d’occulter ces visages si familiers aux traits délicats où perçaient des yeux noirs pleins de malice.

    Que de temps perdu à vouloir oublier l’inoubliable, à repousser l’inévitable, aujourd’hui, enfin, j’ai recouvré la vue !

    Un internaute

    Tastes and colors!

    Tastes and colors!

    Tastes and colors.

    I quarteron, 25% French and 75% Vietnamese. Me marry an Asian was for a long time unthinkable, the realm of fiction. I never noticed Asian women and in addition, I found them unattractive, transparent and almost invisible. My sister, 15 years my senior, not only does out of pure native Europeans and lingered ever rub near and far Asian males, it also ignored totally.

    At a festival in China in the context of musical events fortuitous, I met artists from Vietnam. I realized they were very charming and it emanated from them like an antiquated delicacy which had hitherto escaped me.

    A few years later my steps led me to Vietnam. I was immediately captivated by the majestic if these Vietnamese women in traditional clothes of the « Ao ai ». Enhanced by their long hair full and shiny, they strolled smiling and carefree in the din of the sprawling city.

    Photos T. Beyne

    An insurmountable wall had been erected, a cultural blindness had settled, brainwashing had been scheduled for the sole purpose of obscuring their faces so familiar with delicate features that were piercing black eyes full of malice.

    What time wasted want to forget the unforgettable, to delay the inevitable, now, finally, I received my sight!

    An Internet

  • Daktari Music et bassofone

    Daktari Music et bassofone

    INDIA OUEST TOUR

    Bassofone ! et Daktari Music présentent

    Bassofone ! est un nouveau label dans le paysage discographique, dont la ligne éditoriale repose sur une phrase simple : Le métissage est source de richesse. Musiques électroniques, musiques organiques, confrontation des univers et des musiciens issus de divers horizons, mélange des cultures, fusion élégante des genres…. Dans un univers de plus en plus industriel qui tend vers un formatage plutôt radical, c’est presque suicidaire, me direz-vous. Sans être pour autant d’un militantisme forcené (ou obscur), bassofone ! s’efforcera néanmoins de mettre à portée d’oreilles et de cerveaux (toutes les oreilles et tous les cerveaux) des musiques « différentes » parce que contrairement aux idées reçues, il n’y a pas, à proprement parler de disques invendables mais des albums souvent mal défendus qui ne trouvent ni leur route, ce chemin fragile entre la création et l’accessibilité, ni leur public. Vous l’aurez compris, bassofone ! se souhaite en label des différences, dans l’espoir que la musique reste un banquet riche de mets variés.

    Daktari Music et bassofone ! sont donc fiers de vous présenter en avant-première dans le cadre d’un concept novateur de concerts promotionnels, les nouveaux albums des indo-rennais Olli & the Bollywood orchestra (fin avril) et des nantais Mukta (fin mai).

    Ne les ratez surtout pas !!!! Olli and the Bollywood Orchestra

    Ollivier Leroy (alias Olli) est tombé amoureux des musiques de films kitschs et colorées produites du côté de Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood) qui sont autant de clés pour comprendre la psyché collective du peuple indien. Il en fait la matière première d’un alliage sonore inédit. Après des allers et retours à Calcutta où il choisit des musiciens, enregistre, teste in situ ses compositions et son chant, l’affaire prend corps. Elle donnera lieu, en 2004, à une création vidéo-musicale à l’occasion de deux festivals prestigieux, les Tombées de la Nuit à Rennes et les Vieilles Charrues à Carhaix. La trame du spectacle s’inspire de thèmes romantiques propres aux grandes chansons du cinéma indien depuis les années 1970. L’engouement pour ce spectacle singulier est immédiat tant auprès des spectateurs que des journalistes. L’album Kitch’en (enregistré au prime studio de Calcutta, spécialisé dans les B.O) composé de chants acoustiques ou griffés électro emprunt d’asian wave conclut en 2005 cet étonnant challenge. Avec Tantra (du verbe sanskrit qui veut dire penser) son nouvel opus, Olli poursuit sa recherche. Si le premier album s’inspirait des formes musicales du « cinéma massala », celui s’inscrit d’avantage dans le style de l’hindi pop avec des échappées vers le hip hop, le dub ou le rock. On pense parfois à Nitin Sawney, Asian Dub Foundation, Corner shop ou Badmarsh & Sri. Si les références à Bollywood (lignes mélodiques des violons, jeu couplets/refrain) sont toujours bien présentes, Olli modernise le propos en livrant par exemple une reprise surprenante de A Forest de The Cure, dont Olli fut fan, comme beaucoup d’entre nous. Une adaptation qui a séduit Robert Smith qui a pris contact avec Olli !!!

    Mukta

    N’avez-vous pas l’impression que plus la course du temps s’accélère et plus le nombre de disques augmente, moins la musique produite est bonne… ? C’est probablement pour cette raison que, au beau milieu de cette vague uniforme dont nous submerge l’industrie du disque, Mukta se détache du lot tel un phare qui, du haut de sa lumière sûre, nous rassure. Mukta, qui puise ses racines dans une multitude de sources, Mukta qui nous apporte une fois de plus un son d’une fraîcheur, d’une sérénité, d’une pureté qu’on peine à trouver aujourd’hui. Ni vraiment jazz, ni franchement world, ni electro, un peu de tout cela, sans doute, mais bien dosé comme de la grande cuisine. Inspiré… Si l’originalité du groupe réside en partie dans le choix inhabituel des instruments (sitar, trompette, contrebasse, flûte, percussions et batterie) elle tire aussi sa force des six individualités qui le composent, six artistes virtuoses, humbles et mesurés, au service d’un son de groupe qui s’investissent corps et âmes dans un concept musical. Ils croient en la même expression musicale : Mukta est le groupe de nos rêves, la perle rare. Après avoir fait le tour du monde dont une tournée et un enregistrement (Haveli) en Inde en 2003, joué dans les festivals les plus prestigieux (Festival de jazz de Montréal, Montreux etc…) Mukta nous revient, toujours novateur, toujours fascinant avec encore de nouveaux ingrédients pour son nouvel album « Invisible Worlds ». Un peu de douceur dans un monde de brutes…

    Daktari Music et bassofone

    Label : Bassofone ! 06 78 96 87 99 Christophe Minier  Daktari Music 02 98 43 56 50 Catherine Bihan [catherine@daktari-music.com]

  • vie de chien à Hanoï

    vie de chien à Hanoï

    Carnets de voyage en asie ou une vie de chien à Hanoï

    – Carnets de voyage en asie

    une vie de chien à Hanoï
    - Je m’en souviens encore, il faisait trés chaud. Hanoï s’affairait bruyamment et nous n’ étions pas loin du mausolé de l’oncle Ho. Impossible d’y pénétrer pour cause de fermeture. Nous sommes allés nous promener dans un pittorresque marché vietnamien plein de senteurs alléchantes, nems, grillades au feu de bois, volailles dodues…quand soudain comme Ulysse par les Sirènes, nous fûmes happés par un fumet prometteur.

    Tel le petit Poucet guidé par cette odeur si alléchante nous nous dirigeâmes vers ce nirvana gustatif. Stupéfaction et horreur se lirent dans nos yeux, ce plat des dieux c’était du « chien » découpé en petites portions, prêtes à être mangées !!!.
    A vrai dire ce n’est qu’une histoire de culture, simplement une question de culture !!! Mais malgrè notre courage reconnu de tous nos pairs et notre insatiable gourmandise nous déposâmes les armes et fîmes retraite, retraite anticipée, cela va de soi….(cf la photo).

    – Carnets de voyage en asie

    une vie de chien à Hanoï
    – Je m’en souviens encore, il faisait trés chaud. Hanoï s’affairait bruyamment et nous n’ étions pas loin du mausolé de l’oncle Ho. Impossible d’y pénétrer pour cause de fermeture. Nous sommes allés nous promener dans un pittorresque marché vietnamien plein de senteurs alléchantes, nems, grillades au feu de bois, volailles dodues…quand soudain comme Ulysse par les Sirènes, nous fûmes happés par un fumet prometteur.

    Tel le petit Poucet guidé par cette odeur si alléchante nous nous dirigeâmes vers ce nirvana gustatif. Stupéfaction et horreur se lirent dans nos yeux, ce plat des dieux c’était du « chien » découpé en petites portions, prêtes à être mangées !!!.
    A vrai dire ce n’est qu’une histoire de culture, simplement une question de culture !!! Mais malgrè notre courage reconnu de tous nos pairs et notre insatiable gourmandise nous déposâmes les armes et fîmes retraite, retraite anticipée, cela va de soi….(cf la photo).

  • Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    Salon de l’auto de pékin, la face cachée !

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Le salon de l’auto de Pékin, Le salon de l’auto de Pékin aux calandres bridées

    Votre site préféré n’hésite pas à vous faire découvrir tous les mystères cachés de l’empire du milieu et en pariculier le salon de l’auto. Nous avons mis tous nos moyens techniques, des photographes embusqués, oui des paparazzis, des motos de poursuite, de l’argent en veux tu en voilà, pour vous présenter en exclusivité, les dernières nouveautés de nos amis asiatiques.

    Un monde de fantasme automobile, des voitures de rêve, de puissantes berlines, un univers de luxe et de confort où le cuir et le bois précieux règnent en maître absolu, va brusquement apparaître devant vos yeux émerveillés et subjugés.

    Alors bonne visite !

    Votre serviteur.

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  • Thé, la préparation

    Thé, la préparation

    La préparation du thé

    La préparation du thé

    . Ce n’est pas simplement un breuvage, mais la transfiguration d’une culture ancestrale qui se perpétue depuis des générations. En occident croire qu’infuser est chose facile est du domaine de la non connaissance de l’univers du thé. Il ne suffit pas de verser de l’eau et d’attendre mais aussi de connaître les astuces qui feront que votre breuvage vous donnera le meilleur de lui même.

    Selon les pays, les cultures et les thés, la préparation et le mode consommation sont différents.

    Nous vous proposons un tour de main traditionnel, pour apprécier en toute simplicité votre thé.

    Trois paramètres à surveiller : la dose, l’eau, l’infusion.

    Voici donc les conseils de notre specialiste en préparation du thé :

    LA DOSE DE THE

    - 2,5g de thé, soit une cuillère doseuse pour le thé ou l’équivalent d’une cuillère à café.
    - 4 à 5g de thé pour 50cl d’eau.

    L’EAU

    Pour les thés qui ont des feuilles fragiles, l’eau doit être frémissante, jamais bouillante.

    Plus un thé est jeune ou noble, moins l’eau doit être chaude. C’est le cas notamment des thés récoltés dans l’année. Qui n’ont pas besoin d’une eau trop chaude pour libérer leur parfum.

    De même les thés blancs requièrent une température d’eau de 75° à 85° maximum.

    Les thés qui présentent des feuilles plus solides ( comme certains Oolong) ont besoin d’une eau portée à ébullition pour parvenir à extraire toute leur saveur.

    Si le thé que vous buvez nécessite au préalable d’être rincé, le rinçage des feuilles se fait avec une eau à la même température que l’eau servant à l’infusion.

    Utiliser de préférence une bonne eau : eau de source ou eau filtrée.

    Avec l’aimable participation de : POMME D’AMBRE

    Site de POMME D’AMBRE

  • Toilettes chinoises

    Toilettes chinoises

    Carnets de voyage en Asie ou les toilettes à la chinoises.

    – Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises

    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 10 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai in extrémise sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes chinoises modernes depuis Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots au printemps.

    Riton de la ritonnette

  • ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu, artiste chinois expose

    « ELLE »

    ZHANG Hongyu, artiste chinois

    Zhang Hongyu ou « Celui qui voyage sous le signe de l’eau. »

    Cet artiste contemporain dont l’approche figurative rejoint la grande tradition des expressionnistes occidentaux, n’en demeure pas moins un puriste de l’art extrême oriental où le dépouillement des formes et des couleurs satisfait à l’essentiel. Zhang Hongyu présente une œuvre marquée par une « mise en relief du sujet traité ».

    Cette approche peut-être considérée par certain comme désuette et pour d’autres elle touche au sublime ; il en est ainsi des goût et des couleurs. A l’heure ou l’on confond vitesse et précipitation, art et Pan Art.

    Retourner à l’essentiel, c’est cela être efficace ! Comme l’eau qui invariablement retourne à la source.

    JPB