Téléphone de la résidence (pour renseignements) : 01 46 82 82 11
Exposition proposée par :
La résidence Henri Barbusse,
Le Centre de Loisirs Maternels Jean Moulin,
L’Union des Arts Plastiques de Vitry
avec le soutien de la Ville de Vitry-sur-Seine.
Accès :
Métroligne 7 (dir. Villejuif) arrêt terminus. Puis bus 180 (dir. Charenton-Ecole) ou bus 172 (vers Créteil-Échat), arrêt MAC VAL. (Itinéraire recommandé)
Métro ligne 7 (dir. Mairie d’Ivry) ou tramway T3, arrêt Porte de Choisy. Puis bus 183, arrêt MAC VAL.
Pour plus d’informations sur l’artiste peintre Nam Trân :
LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !
Y’en a marre de l’humour fin.
Je suis eurasien et mon humour plutôt sans prétention se trouve confronté, trop souvent, aux sarcasmes de la soi disante élite de ceux qui possèdent la science infuse du « rire » de bon goût. Finesse et sens du verbe sont les 2 mamelles de ces gens qui planent au- dessus de la masse laborieuse des « pékins moyens », abrutis par une lourdeur ou le rire se transforme en bouffonnerie clownesque.
Cette nomenclatura, pleine de dédain, nous débite des citations prélevées dans des textes littéraires, nous les débitent telles des tranches de saucissons et se les approprient comme des biens personnels. Ils se délectent de leurs propres performances qui restent, le pensent-ils, très au- dessus de la moyenne des gens si ordinaires. Mais en regardant de plus près, nous observons que cette pauvre élite est en manque totale de personnalité, car elle vampirise les auteurs, les écrivains, tous ceux qui possèdent le vrai sens de la dérision, le souffle de l’ironie et un talent réel pour nous faire sourire tendrement et finement.
Quelle tristesse de ne pouvoir faire rire qu’en empruntant à d’autres des bribes de talent. Sans eux cette élite serait inexistante, sans relief et bien fragile. Ils voudraient nous faire croire qu’ils ont le sens de l’humour, mais on n’en voit pas pointer le bout du nez ; ils se terrent pour essayer de nous cacher leur détresse de ne savoir rire que par procuration.
Trop de finesse tue la finesse et cela devient vraiment très lourd de dire que les « autres » sont lourds. Alors essayez d’être vous-même au risque de paraître ridicule, n’ayez plus peur de l’avis de vos congénères et vivez enfin.
Rire jaune
LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !
« Rire Jaune » J’ai souvent ri « jaune » car mal dans ma peau j’arborais une contenance désinvolte et fière. Cette fausse décontraction ne bluffait personne tant mon mal- être suintait à travers mon sourire tendu, mon regard fuyant et ma fébrilité. Chez les asiatiques, cette attitude si constante ne survivrait- elle pas à une histoire coloniale pleine de soumission et de frustration ? Face à une situation dérangeante, deux solutions s’offrent à nous : la colère ou le laisser-aller. La colère est un signe de faiblesse. En revanche le rire est l’élément principal d’un certain détachement. Mais cette dernière est difficile à gérer car elle échappe souvent à notre contrôle, elle s’émancipe et nous joue de très mauvais tours, elle nous montre sous notre vrai jour sans artifice, tout nu. Alors attention, la décontraction ne souffre d’aucune médiocrité, il va falloir la dompter cette « bête sauvage ». Rions mais par pitié pas jaune… Suis devenu un philosophe du rire ?
Sam est passionné de bonzaï (Penjing) et ici à OpenMag nous adorons les gens qui possédent une vraie passion et il sait nous la faire partager. Alors merci à notre ami Sam
Exposition au Centre Socioculturel des Marnaudes. Juste quelques mots pour vous dire que je suis passionné de la culture de Bonsaï depuis plus de 15 ans et celle-ci est un art ancestral qui trouve ses origines en CHINE au moins 200 ans avant Jésus-Christ, à l’époque de la dynastie des Han. On parle à ce moment-là de Penjing 盆景( paysage en pot ).Introduit beaucoup plus tard au Japon, vers le 10è siècle. L’origine du mot Bonsaï 盆栽 est japonaise, et signifie littéralement arbre poussant dans un pot. En 2016, j’ai fait une exposition de mes cinquantaines de Bonsaï à l’Hôtel de ville de Rosny sous Bois, les gens les ont bien appréciés. Et l’autre jour, à la demande du Centre Socioculturel des Marnaudes, j’ai effectué aussi ma petite exposition. Voilà ma petite anecdote sur ma collection de « Penjing ».
Du 21 au 25 juin 2017 (20h30 mer.-sam., 16h dim.) spectacle ‘KIM VÂN KIÊU – Le Musical’, adaptation française par Bui Xuan Quang du chef-d’œuvre de NGUYEN DU, Studio Raspail (Paris 14e)
Aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder un sujet qui me tient à cœur : comment ma perte de poids a changé ma vie, comment changer sa vie. Et vous allez voir que quand je parle de changement de vie je parle de bien plus qu’une taille de vêtements !
Alors tout d’abord OUI quand j’ai commencé mon rééquilibrage alimentaire il y a 14 mois maintenant (ça va vite !), je l’ai fait pour pouvoir enfiler un maillot de bain sans faire une crise de larme, pour pouvoir demander en magasin une taille 40 plutôt qu’un 44. Aujourd’hui j’ai perdu 30 kg et 5 tailles de pantalon, mon shopping est beaucoup moins laborieux et douloureux mais ma perte de poids m’a apporté beaucoup plus que ça !
Au niveau santé tout d’abord. Je faisais de la tachycardie (un cœur qui battait joyeusement à 85 pulsations au repos) – aujourd’hui mon pouls est aux alentours de 55/58 pulsations. J’avais du cholestérol – Aujourd’hui je n’en ai plus aucune trace. J’avais régulièrement des carences (en fer notamment) – Aujourd’hui mes dernières analyses sont nickels. Au niveau santé je me suis donc jamais sentie aussi bien, aussi en forme !
Au niveau de mes habitudes alimentaires : Je mangeais n’importe quoi, sans réaliser que prendre soin de son corps et de sa santé c’était primordial. Je mangeais transformé, trop sucré, trop salé, trop gras. Bref le combo perdant. Il n’y avait absolument rien de bon dans ma routine alimentaire ! Pourtant maman étant médecin j’aurais du adopter de bonnes habitudes, mais aussitôt livrée à moi même celle ci se sont envolées et se fût la débandade alimentaire… L’alimentation c’est notre carburant à nous. Il est primordial de bien manger pour prendre soin de son corps. Se tuer au sport si l’on mange mal à côté, c’est inutile, cela rend tout effort stérile. Un changement physique passe forcément par une alimentation saine, variée et équilibrée.
Mais abordons le thème central, celui que je n’ai encore jamais abordé et qui ne sonne pas forcément comme une évidence…
Ma perte de poids, mon rééquilibrage m’a réellement changée au fond de moi. La course à pied m’a appris à me surpasser, à me battre contre moi même, contre ma fatigue, contre mes démons. Je suis très souvent rentrée de run en pleurant parce que j’avais repoussé mes limites, la douleur physique. Cette perte de poids m’a permis de faire une croix sur une période de ma vie qui a été malheureuse. Aujourd’hui j’ai retrouvé l’envie d’avancer, d’avoir des projets. Envie que je n’avais plus depuis des années.
En effet, je suis restée plusieurs années à végéter, à me dire que j’aurais aimé faire ceci ou cela mais à ne jamais me donner les moyens, bref à passer totalement à côté de ma vie. Mon rééquilibrage m’a appris la volonté, que lorsqu’on voulait quelque chose, le rêver ne suffisait pas, qu’il fallait se donner les moyens. Cela peut paraitre stupide mais c’est la réalité. Je suis restée (bien trop) longtemps dans une espèce de zone (d’in)confort dans laquelle je subissais totalement ma vie parce que j’avais l’impression qu’il n’y avais rien à en faire. Que j’avais toujours été grosse et que j’allais donc le rester. Que j’avais toujours été malheureuse et que donc le bonheur était impossible. Punaise quand j’écris ça j’ai la haine. La haine contre cet ancien moi qui a gâché des années de sa vie avec ce raisonnement. » J’ai vécu des moments difficiles alors le bonheur n’est pas pour moi « . Je me suis répété cela pendant des années et au final j’ai créé cette réalité et j’ai enchaîné les phases de TCA, de dépression, de mal être etc. Plus que de comprendre que les kilos en trop n’étaient pas une fatalité, cette année m’a fait comprendre que le malheur n’était pas une fatalité, que l’on était maitre de sa vie (en tous cas beaucoup plus que ce que je le pensais jusqu’à présent) et que c’était à nous de poser les petits échelons qui allaient nous conduire vers le bonheur et la personne que l’on avait envie d’être. La personne que l’on avait ENVIE d’être et non que l’on ETAIT. Oui car on peut changer. Il n’y a pas de fatalité, juste des décisions à prendre (et des coups de pied aux fesses à se mettre). J’ai réalisé que je m’étais convaincue, que j’avais intériorisé un nombre incalculable de choses « fausses » à cause de mon manque de confiance. » Tu es incapable d’avoir ton permis de conduire « , » tu es nulle en vente « , » tu es moche « , » tu ne sauras jamais faire cuire un oeuf « , » tu ne mérites pas le bonheur » etc. Aujourd’hui j’ai le permis, je travaille dans le commercial et je m’épanouie dans mon boulot, je suis mannequin, je cuisine, je suis comblée dans ma vie personnelle… Comme quoi, il faut parfois savoir se convaincre que le BONHEURce n’est pas un état c’est une DECISION !
Tout comme cette décision que j’ai prise il y a 14 mois maintenant et qui m’a fait radicalement changer, grandir, évoluer.
On m’a beaucoup de fois posé cette question : « Est ce que tu regrettes » ou ‘est ce que tu te vois revenir en arrière ? » . La réponse est simple : JAMAIS !
Tout simplement car cette perte de poids, ce changement de vie m’a fait devenir adulte. Il a fait de moi une femme active et une future épouse comblée, pleine de projets d’avenir !
Commentaire: très difficile car c’est dans la tête que cela se passe. La décision et l’exécution demande un mental de « sportif de haut niveau ». Perdre une taille est difficile mais 30 kilos est un exploit.
Profil de l’auteur Michelle Ask – 157 abonnés – page 1 – Short Édition
Enfant, ma mère me lisait La chèvre de Monsieur Seguin et je pleurais à chaudes larmes. Un peu plus tard, passant devant la devanture d’un libraire, elle aima le titre d’un livre qu’elle croyait destiné aux enfants, les Trois contes, de Flaubert. Elle l’enveloppa dans un papier soie et me l’offrit pour mon anniversaire. J’avais 9 ans. Il ne m’en fallut pas plus pour aimer la littérature.
A vous de voter pour cette « écrivaine en herbe »…
Mémé Béa s’est fait la belle
par l’auteur Michelle Ask, micro nouvelle disponible en ligne depuis 21 jours | Short Edition
Mémé Béa passait le plus clair de son temps devant la cheminée de sa cuisine, elle attisait sans relâche un feu malingre, été comme hiver, hachait menu les orties pour ses dindons, moulait le grain pour ses oies, gardait sous la plaque de la cheminée toute une couvée d’oisillons à peine éclos de l’œuf. Elle vivait dans une campagne comme il en existe encore, où le temps semble s’être arrêté. Le petit Alexis avait peur de cette arrière-grand-mère qu’il ne visitait qu’à l’occasion des vacances scolaires. Lui, ce qu’il attendait avec délectation, c’était de pouvoir patauger dans les flaques de boue qui trouaient la cour de la ferme. Il y en avait par tous les temps, la pluie n’avait rien à voir à cette affaire. Il troquait alors volontiers ses jeux vidéo contre les parties à se salir. Sa mère, de son côté se livrait à un rite de purification. Entrouvrant la porte de l’étable, elle fermait les yeux d’un air concentré, et quasi religieusement, humait la senteur de la paille et l’odeur âcre de la bouse des vaches comme l’assurance d’un air revivifiant. Alexis retenait l’envie de caresser les veaux, échaudé par le souvenir cuisant de sa petite main violemment balayée par la queue d’une vache protectrice.
Tous ces petits rituels retardaient le moment solennel où il fallait pénétrer dans l’ombre épaisse et moite de la maison où trônait Mémé Béa tapie au coin du feu.
Longue et noueuse, elle semblait enroulée sur elle-même au fond de son fauteuil. Les cheveux argentés étaient ramassés en un maigre chignon, les joues froissées contrastaient avec des yeux pétillants presque malicieux. Mais ce qui l’impressionnait le plus, c’étaient ses mains.
Des mains osseuses, très larges, qui retenaient les siennes prisonnières, captives. Il se raidissait. Elle ne lâchait prise pendant qu’elle récitait pour lui toute une litanie de compliments. Il suspendait sa respiration.
Un soir d’orage, Mémé Béa avait décidé de braver le déchaînement des éléments, et s’était mis en tête d’alimenter son feu languissant. En descendant le raidillon qui menait à la remise où s’entassaient les bûches, la vieille femme glissa sur un caillou.
Dès qu’Alexis franchissait le seuil de la nouvelle maison où se poursuivirent les visites, une odeur âcre le saisissait à la gorge, et il se crispait.
Une cohorte de vieux et de vieilles s’alignaient sur des banquettes en moleskine recouvertes de plastique. Et parmi eux, un visage familier tout à coup, Mémé Béa. Elle paraissait sereine, paisible, inoffensive, comme en état de grâce. Alexis lui trouvait un air singulier. A côté des autres vieux qui l’entouraient, elle était presque jolie.
Il n’en avait pas pour autant omis de se munir de son pistolet de cow-boy, qu’il avait discrètement enfoui sous la ceinture de son pantalon. Non pas qu’il eut des intentions meurtrières. Mais Mémé Béa l’inquiétait toujours.
Et puis Mémé Béa n’était plus seule dans sa nouvelle maison. Tous ses « collègues » ainsi qu’il les nommait, n’étaient guère rassurants. Certains grommelaient, tout seul, sans raison. D’autres gémissaient ou somnolaient, la tête pendante comme si elle allait se décrocher… Il vérifia que son pistolet était bien à sa place.
Mémé Béa était peu loquace. Ses yeux brillaient soudain très fort comme si une idée extravagante lui avait traversé l’esprit. L’excitation passée, Alexis remarquait un voile de tristesse embuer les lunettes de la petite vieille.
Au début du printemps, une infirmière interpella sa mère à leur arrivée. Sur le chemin du retour, alors qu’ils n’avaient pas visité l’aïeule et devant le silence buté de sa mère, une idée chemina dans la tête de l’enfant.
Aussitôt le déjeuner terminé, il enfourcha sa bicyclette. Arrivé à la ferme, tout semblait inchangé. Il souleva le loquet de la porte, un léger grincement accompagna l’ouverture, un silence épais pesait sur la maison. Au fond de la pièce obscure, il perçut une faible lueur. Il s’approcha timidement. Quelques braises couvaient sous la cendre dans la cheminée. Alexis fut encouragé par ce signe de vie et s’avança.
« Ah te voilà ! » murmura une voix familière. Mémé Béa était blottie comme à son habitude au coin de la cheminée. Elle semblait s’être assoupie, l’arrivée de l’enfant l’avait réveillée. Ses petits yeux, gênés par la lumière qui s’engouffrait dans le bâillement de la porte, clignotaient.
Alexis ne manifesta pas de surprise. Il avait la certitude de trouver mémé Béa au coin du feu mais c’était la première fois qu’il se retrouvait seul face à elle. Et sans qu’il ne put se l’expliquer il n’avait plus peur. Elle lui souriait. Elle ne cherchait pas cette fois ci à le toucher, ni à prendre sa petite main dans les siennes. Elle le regardait d’un air doux et pensif.
Alexis voulut parler, lui demander des détails sur sa fugue. Elle appliqua ses longs doigts sur ses lèvres et chuchota : « chuuuut ! il faut que personne ne sache que je suis ici ! c’est un secret entre toi et moi, toi seul est au courant tu comprends? »
Il se sentit envahi d’une immense responsabilité, il redressa les épaules et eut l’impression d’avoir grandi tout à coup. Une grande fierté l’envahit. Il hocha la tête.
Puis soudain, un frisson lui parcourut le dos. Il eut envie de partir, tout de suite. Et sans se retourner, il franchit la porte. Il fut saisi par la chaleur qui surplombait le vallon. Le soleil donnait en ce début d’après-midi d’avril. Sa mère devait s’inquiéter.
Il traversa la cour, saisit sa bicyclette, et s’engagea dans l’allée. Il sentit alors que quelque chose le gênait à la ceinture. Il fouilla sous son pull, et trouva le pistolet blotti contre sa peau. Il le dégagea, et d’un geste de soulagement, l’envoya voltiger dans les buissons qui bordaient le sentier. Il décolla ses fesses de la selle, et donna des coups de pédale avec frénésie. Le vélo oscilla, tantôt à gauche, tantôt à droite. Puis très vite, Alexis gagna de la vitesse, et bientôt l’enfant ne fut plus qu’un point au bout du chemin.
« Un bon chien ne mord pas les poules, un bon mari ne bat pas sa femme. » ( proverbe chinois)
« Quand une parole est lâchée, même quatre chevaux seraient en peine pour la rattraper »
» Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres ».
« L’homme doit prendre une femme qui ait la moitié de son âge, plus sept ans ».
« Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore pas le faire »
« Plus il y a de fous, moins il y a de riz. »(Proverbe Chinois)
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doight »
» L’eau ne reste pas sur la montagne, ni la vengeance sur un grand coeur ».
« Le vin fait cracher la vérité. » (Proverbe chinois)
» Plus la montagne est haute, plus la vallée est profonde ».
« Sourire, c’est rajeunir de dix ans ;s’attrister, c’est se faire des cheveux blancs. »
« Lorsque dans votre cour vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir. »
« Sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament. »
« Le bon vin parfumé finit toujours par se trouver, où qu’il se cache. »
« Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune »
« Ce n’est pas le vin qui enivre l’homme, c’est lui qui s’enivre. » (Proverbe chinois)
» La mer la plus profonde a un fond, la montagne la plus haute a une cime ».
» L’amour d’un père est plus haut que la montagne. »
« Une ivresse efface mille tristesses. »
» L’amour dune mère est plus profond que l’océan. »
» Lorsque les hommes travaillent ensemble les montagnes se transforment en or. »
« Le mariage est comme une place assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer, et ceux qui sont dedans veulent en sortir » (Proverbe Chinois)
« Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».
« L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune mais noircit le cœur. »
« Une maison pleine d’enfants ne vaut pas une seconde épouse »
« Pourquoi rester debout alors que l’on peut s’asseoir »
« Quand tu ne sais pas quoi dire, cite un proverbe chinois »(Proverbe Chinois)
« Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus. » (Proverbe Chinois)
» Qui veut gravir une montagne commence toujours par le bas ».
« Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière. »
« On a beau noyer sa raison dans le vin, on n’y noie pas le sujet de ses peines. »
« L’alcool est blanc, mais rougit le visage, l’or est jaune, mais noircit le cœur. »
« Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. »
« Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin. »
« Une ivresse efface mille tristesses. »
« Si tu veux être heureux une heure, bois un verre ; Si tu veux être heureux un jour, marie-toi ; Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier. »
« Le travail de la pensée ressemble au forage d’un puits ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie. »
« Le sage se demande à lui-même la cause des ses fautes, l’insensé la demande aux autres. »
« L’ivresse fait dire les mots qu’on aurait pu dire en étant sobre. »
« Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie. »
« Un homme n’est pas bon à tout, mais il n’est jamais propre à rien. »
« Le jour éloigné existe, celui qui ne viendra pas n’existe pas. »
« Quand vous avez du thé et du vin de riz, vous avez beaucoup d’amis. »
« Le cœur de l’homme parfait est comme une mer dont on ne peut découvrir les lointains rivages ».
« Le bavardage est l’écume de l’eau, l’action est une goutte d’or. »
« Le monde est une mer, notre cœur en est le rivage. »
« En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs (dicton chinois)
« En Chine tout ce qui a des ailes se mange, sauf les avions » (dicton chinois)
Merci de diffuser ces informations à vos relations qui pourraient être à Rennes ce samedi 13 mai à 20h30
pour voir ou revoir cette représentation exceptionnelle de ‘Cabaret Jaune Citron’ organisée par l’association humanitaire ‘Bretagne Viet-Nam’.
Ce spectacle musical à la fois émouvant et très amusant, porte sur des thèmes en relation avec la double culture, l’identité et l’intégration de Français d’origine vietnamienne, etc.
Il est très bien co-écrit par son talentueux metteur en scène d’origine vietnamienne, Stéphane Ly-Cuong,
et très bien interprété par d’excellents jeunes comédiens d’origine asiatique (Corée, Laos, Vietnam),
Il mérite le déplacement.
A recommander à tous (pour toutes les générations) !
Ce 13 mai 2017 après-midi, il restait encore quelques places.
Entre le regard des autres qui ne la trouvent pas assez asiatique et celui de sa famille qui la trouve trop française, comment trouver l’équilibre ?
A la trentaine bien passée, Yvonne rêve toujours de devenir une star de comédie musicale tandis que sa mère aimerait qu’elle épouse une carrière médicale.
Yvonne s’obstine malgré tout à vouloir poursuivre son rêve mais se heurte à tant d’obstacles qu’elle en arrive à remettre en question des espoirs, ses envies et sa propre identité.
Un voyage sur la terre de ses origines la réconciliera peut-être avec elle-même.
Qui est Stéphane Ly-Cuong!
Quand Stéphane Ly-Cuong parle de comédie musicale, il entend aussi bien Stephen Sondheim que Chantal Goya ! « Mes émerveillements d’enfants sont liés aux spectacles de Marie-Rose, aux films de Walt Disney et de Jacques Demy » confie-t-il avec le sourire de celui qu’amuse cet apparent paradoxe. Il avoue avoir été durablement marqué par ce cinéma qui « devient encore un peu plus magique dès qu’on y chante et qu’on y danse« . Il y a sans doute puisé son ambition d’en faire un jour sa profession.
Un martien à New York
Il a fait ses études pour apprendre la réalisation à Paris puis New York mais, entre temps, il s’est découvert une seconde passion. « A 18 ans, je suis allé à Londres où j’ai vu coup sur coup Les Misérables et Miss Saigon de Boublil et Schönberg. Quel choc !« . Logiquement, il élargit son horizon musical en écoutant des disques, en allant voir des spectacles. « Par la suite, à New York, j’ai vécu dans une ville où le musical est une industrie reconnue, pas une aberration ! Je pouvais entrer dans un magasin de disques et chercher le rayon ‘comédies musicales’ sans plus passer pour un martien !« .
De retour à Paris où, à l’époque, il n’y avait toujours que l’ « increvable » Starmania, il fait un petit détour par le journalisme et devient entre autres le correspondant français de Playbill-On-Line. Il réalise également quelques films en vidéo avant d’écrire et de réaliser son premier vrai court-métrage cinéma. Choisi avec 12 autres scénarios à la suite d’une sélection dans le cadre de la Mission 2000, il a ainsi pu bénéficier de subventions et d’une structure de production dédiée.
Chanter ses sentiments La jeune fille et la tortue est film délicat qui rend poétiques les hautes tours du 13e arrondissement. C’est aussi un film rare parce que délibérément à contre-courant d’un cinéma marqué au front par la fracture sociale. « Je rêvais depuis longtemps de mêler des éléments de contes traditionnels – et tout le côté naïf que cela implique -, avec le Nouvel an chinois et la solitude des femmes célibataires de 30 ans. Ces différents éléments ont fusionné pour former La jeune fille et la tortue. Mon héroïne est enfermée dans sa culture, imperméable aux autres. Mais peu à peu, elle va se rendre compte du monde qui l’entoure. Et se réconcilier avec lui. Je sais que la tendance est au réalisme social mais moi, je ne veux pas faire des choses déprimantes. J’ai voulu faire de mon film une respiration, une parenthèse. C’est un peu un OVNI dans la production actuelle« .
Stéphane a pu tourner cet « OVNI » avec un budget très serré grâce à la participation amicale de la plupart des intervenants. « Un ‘court’, c’est le passage obligé pour pouvoir un jour faire un long-métrage. C’est un peu comme une carte de visite« . Et pour lui, quelle carte ! Son scénario a en effet séduit deux professionnels chevronnés qui ont accepté de jouer dans son film : Barbara Scaff et Jérôme Pradon. Il a découvert son héroïne dans la distribution des Misérables au Théâtre Mogador il y a quelques années, avant qu’elle ne fasse la carrière que l’on sait, en particulier au sein de la troupe de Roger Louret. « Barbara a en elle cette nostalgie, et en même temps ce dynamisme, que je voulais donner au personnage« . Quant à Jérôme Pradon, lui aussi était dans les « Miz« . « Pour beaucoup de jeunes artistes, le voir dans le rôle de Marius a été un grand choc. Moi, j’ai tout de suite eu envie de travailler avec lui ». Depuis, Jérôme est devenu le Français le plus célèbre des scènes anglo-saxonnes et partage désormais sa vie entre Londres et Paris. « Je lui avais déjà parlé d’un film que je voudrais faire mais, en attendant, j’ai écrit le personnage du frère de Barbara en pensant à lui« . Un rôle court mais marquant ainsi qu’une très belle chanson. Car, bien sûr, La jeune fille et la tortue est un film musical. Stéphane a écrit les paroles des chansons que Patrick Laviosa a mises en musique. « Dans ma propre vie, j’adorerais chanter mes sentiments ! « .
Le doute du moment où l’on crée…
Depuis sa première en octobre dernier, le film a été projeté dans de nombreux festivals et presque chaque fois, Stéphane se rend sur place pour en parler. « Un film n’est réellement terminé que lorsqu’on a fini de le défendre. Donc, là, je ne fais que commencer ! « , déclare-t-il. Néanmoins, le voilà déjà qui pense au prochain… ou plutôt aux prochains. « Je prépare un long-métrage mais en attendant, je travaille d’abord sur un nouveau court. Il sera plus disco, plus gay mais gardera néanmoins la part d’irréel que lm’on trouvait dans La jeune fille et la tortue.L’écriture est un moment où je doute beaucoup. Après, quand le film est terminé, je suis plus serein parce que de toute façon, ce qui est fait est fait mais là, j’en suis encore à l’instant où un bon choix ou un mauvais choix peuvent faire toute la différence« .
Lors d’une projection récente, commentant la rencontre surprise qui vient clore La jeune fille et la tortue, un spectateur a commenté tout fort dans la salle : « Hé, mais c’est du Disney !« . « D’autres auraient peut-être pris ça pour une critique mais pas moi » explique le jeune réalisateur. Normal pour quelqu’un qui a grandi avec Mary Poppins et Peau d’Ane ! Et de conclure pourtant : « Je ne fais pas vraiment du premier degré. Je ne sais pas si c’est visible mais, derrière la candeur, la naïveté, il y a un petit sourire en coin« . Un petit sourire en coin, c’est tout Stéphane !
La jeune fille et la tortue
Court-métrage musical écrit et réalisé par Stéphane Ly-Cuong.
Avec : Barbara Scaff, Jérôme Pradon, Quang Tri Truong et la voix de Marie-Thérèse Orain.
Musique originale : Patrick Laviosa.
Une jeune femme française, désabusée par la vie et l’amour, mène une existence recluse dans le quartier chionis de Paris. Une rencontre inattendue avec une tortue qui parle lui réapprendra à vivre et à aimer.
Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.
Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.
Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.
Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.
Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.
Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.
Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.
Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.
Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.
Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .
Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.