Étiquette : culture

  • Proverbes chinois

    Proverbes chinois

     Quand on est arrivé au but de son voyage, on dit que la route a été bonne.

    (Proverbe Chinois)

     Pour bien faire, mille jours ne sont pas suffisants, pour faire mal, un jour suffit amplement.

    (Proverbe Chinois)

     Ce n’est qu’avec les yeux des autres que l’on peut bien voir ses défauts.

    (Proverbe Chinois)

     Le travail de la pensée ressemble au forage d’un puits ; l’eau est trouble d’abord, puis elle se clarifie.

    (Proverbe Chinois)

     Un homme n’est pas bon à tout, mais il n’est jamais propre à rien.

    (Proverbe Chinois)

     Fuis la ruade de la bête docile et la colère de l’homme calme.

    (Proverbe Chinois)

     Celui qui ajoute de la nouvelle connaissance à l’ancienne, est le véritable enseignant.

    (Proverbe Chinois)

     Le cœur de l’homme parfait est comme une mer dont on ne peut découvrir les lointains rivages.

    (Proverbe Chinois)

     Le bavardage est l’écume de l’eau, l’action est une goutte d’or.

    (Proverbe Chinois)

     Le monde est une mer, notre cœur en est le rivage.

    (Proverbe Chinois)

     

  • Une bretonne à la recherche du Nirvana !

    Une bretonne à la recherche du Nirvana !

    Une bretonne à la recherche du Nirvana !

    Une bretonne à la recherche du Nirvana !

    Jeu : une bretonne rousse s’est cachée parmi des indiens, à vous de la retrouver… pour le gagnant, 100kg de crêpes et un magnifique séjour à Redon.

    Un groupe de 20 bretons est parti 15 jours en Inde du Sud traversant le « Tamul Nadu pour rejoindre la côte ouest du Kerala. Piloté par un guide du pays, nous avons sillonné le sud de l’Inde en car en passant par Chennai, Pondicherry, Maduraï, Kodal Kanal, Black Waters…Cochin et retour en train de nuit. »

    Nos bretons ont été impressionnés par cet étrange animal fort rare en pays Bigoudin


    Une fesnoz très exotique

    « La ferveur des indiens dans les temples, le sourire et la gentillesse des hommes et des femmes que nous avons côtoyés, la finesse des plats au curry, les rick shaws zigzagant entre les camions voitures et vaches sacrées, les saris chatoyants, la beauté des paysages ensoleillés : montagnes, rizières, sequoias, palmeraies, plages… sont autant de souvenirs impérissables et colorés. Nous attendons tous une bonne occasion pour partir à la découverte de l’Inde du Nord ! »

    Soizick

    PS : « une seule fausse note, il me manquait le cidre et les crêpes…. A défaut de crêpes j’ai pris des NANS, mais ce n’est pas pareil, il manque ce petit supplément d’âme qui donne ce goût breton si particulier et qui parle à mes origines flibustières ». Pourquoi aller si loin, le Nirvana c’est la crêpe avec une rincée de cidre.

    PS:et du coup j’ai décidé de changer ma vie!



    A Breton looking for Nirvana!

    A Breton looking for Nirvana!

    Game: a red-haired Brittany hidden among the Indians, you find her … for the winner, 100kg of pancakes and a magnificent stay in Redon.

     

    A group of 20 Breton traveled 15 days in South India crossing the « Tamul Nadu » to join the western coast of Kerala. Driven by a guide of the country, we crossed the South of India by bus through Chennai, Pondicherry , Madurai, Kodal Kanal, Black Waters … Cochin and return by night train.  »

     

    Our Breton ones were impressed by this strange animal very rare in country Bigoudin
    A very exotic fesnoz

    « The fervor of the Indians in the temples, the smile and the kindness of the men and women we met, the delicacy of the curry dishes, the rick shaws zigzagging between the trucks cars and sacred cows, the shimmering saris, Sunny landscapes: mountains, rice paddies, sequoias, palm groves, beaches … all of them are imperishable and colorful souvenirs, and we are all waiting for a good opportunity to discover northern India!  »

    Soizick

    PS: « Only one false note, I miss cider and pancakes …. In the absence of pancakes I took NANS, but it is not the same, it lacks that extra bit of soul that gives this A Breton taste so special and which speaks to my filibustering origins « . Why go so far, the Nirvana is the crepe with a rinse of cider.

    PS: and suddenly I decided to change my life!

  • Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Xu yanju ou les premières impressions

    Diplômé des Beaux-Arts de l’Université Normale de Harbin et doctorat de l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne, Xu Yanjun acquiert depuis son enfance un savoir et une technique picturale hors pairs. Formé au sein d’une famille d’artistes, il deviendra disciple des plus grands Maîtres de Chine. Il élargit ses connaissances à Paris où il travaille sous la direction de Michel Sicard, Professeur des Universités, peintre, poète.

    Membre de l’Association des Artistes de Chine, Maître de Conférence dans la discipline Beaux-Arts et instigateur de manifestations, rôle majeur dans la promotion des échanges culturels entre la France et la Chine, Xu Yanjun a organisé ces dernières années, à Paris, Shanghai ou Pékin, un grand nombre d’expositions à succés. Figure montante d’un art contemporain chinois en pleine expansion, il a l’honneur d’offrir en exclusivité au public parisien un aperçu de son œuvre, tableaux aux coloris éclatants, peintures sur toile et broderies sur soie.

    « Xu Yanjun médite sur des infra-mondes , les cellules ¨C mais qui sont des ensembles gigantesques : tels apparaissent-ils dans ses tableaux de près de deux mètres de large, ou plus. Avec eux, on s’aventure dans des espaces sans échelle, ceux de la physique moléculaire. Il travaille sur des surfaces vastes, des tableaux en fenêtres ouvertes sur le monde. Dans son imagerie, il est autant un savant, un biophysicien ou un astrophysicien, qu’un poète. Sa sapience, et sa poétique, ce sont des labyrinthes chromatiques révélant l’envers des corps, sa peinture plonge dans l’invisible. Son art, contemporain, sera une médecine douce, pensée comme en Orient, entre le plein et le vide : l’œuvre nous rassurera sur les sauts, les transits, les passages, rien ne doit s¡¯¨¦trangler, mais tout devra se plier, se couder gracieusement pour assurer ce glissement universel de l’homme à lui-même, aux autres, au monde ».

    Voyage dans l’abstrait, version moléculaire

    Des toiles abstraites aux couleurs puissantes vibrent de tout leur éclat!

     C’est grand, luminescent, abstrait et en même temps je ne me sens pas perdue. Je me laisse emporter dans l’espace, petite cellule parmi de nombreuses congénères, je flotte doucement, j’accompagne, le temps d’un regard, je tourne, je virevolte, je glisse et je m’éclipse mollement pour repartir dans un ailleurs.

    La transition de toile en toile est intuitive, délicate, légère. Et ces couleurs ! étonnantes ! on s’y fait, on s’y fait ! Cher Xu Yanju, écoute- moi : Peinture sur toile, matières , textures, c’est généreux et j’aime. Broderies sur soie, bizarre, j’ai une irrésistible envie de … toucher !

    Lilapik/asietralala

    Spectacles, et infos culturelles d’asie


    Xu yanju or first impressions

    Xu Yanjun, a member of the Association of Artists of China, a Lecturer in the discipline of Beaux-Arts and the instigator of events, a major role in the promotion of cultural exchanges between France and China, has organized in Paris, Shanghai or Beijing, a large number of successful exhibitions. A rising figure in contemporary Chinese art in full expansion, he has the honor of offering to the Parisian public an overview of his work, paintings in brilliant colors, paintings on canvas and embroideries on silk.

    « Xu Yanjun meditates on infra-worlds, cells ¨C but which are gigantic ensembles: such appear in his paintings nearly two meters wide, or more. With them, one ventures into spaces without scale, those of molecular physics. He works on large surfaces, open windows on the world. In his imagery, he is as much a scientist, a biophysicist or an astrophysicist, as a poet. His wisdom, and his poetics, are chromatic labyrinths revealing the reverse of the bodies, his painting plunges into the invisible. His art, contemporary, will be a soft medicine, thought as in the East, between the full and the emptiness: the work will reassure us on the jumps, the transits, the passages, nothing must strangle, Bend, and bend gracefully to ensure this universal shift from man to himself, to others, to the world.  »

    Travel in the abstract, molecular version

    Abstract canvases with powerful colors vibrate with all their brilliance!
    It is great, luminescent, abstract and at the same time I do not feel lost. I let myself be carried away in space, small cell among many congeners, I float softly, I accompany, the time of a glance, I turn, I twirl, I slip and I slowly eclipse to leave again in another .

    The transition from canvas to canvas is intuitive, delicate, lightweight. And these colors! Amazing! We get used to it! Dear Xu Yanju, listen to me: Painting on canvas, materials, textures, it’s generous and I like. Embroidery on silk, weird, I have an irresistible desire to … touch!

    Lilapik / asietralala

    Shows, and cultural info of asia

  • AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    AKI KURODA/LES CARNETS DE LILA PIK

    LES CARNETS DE LILA PIK

     

    AKI KURODA : Avant toute autre chose, allez voir cet artiste et ne me dites pas que vous n’avez pas le temps.

     Un mois pourri, un ciel noir, des idées noires, une pluie sans fin, Maussade… SAUF qu’avec Aki Kuroda, le noir est couleur, mouvement, grâce, souplesse, fantaisie, errance.

    Sur des immenses toiles, il crée des histoires où chacun voit ce qu’il veut. D’ abord, l’œil embrasse la toile dans son ensemble, trouve ses repères, et soudain, d’autres repères surgissent, d’autres angles de vue apparaissent et l’histoire change.

    Des satellites de couleurs tournent autour de cette architecture noire, pleine ou en fil de fer. C’est un monde à découvrir, avec ses personnages et ses thèmes récurrents : le lapin, les sphères de couleur, des silhouettes … C’est beau, fort, moderne et captivant. Aki Kuroda ne s’arrête pas aux toiles. Il peint des fresques murales, décore des boutiques, réalise des costumes et des décors de théâtre … D’origine japonaise, il vit depuis quarante ans en France, à cheval sur deux cultures, et c’est plutôt très réussi ! Il était présent ce soir- là, je l’ai pris en photo devant une de ses toiles (la plus grande exposée, 2,00 x 4,80, banquise city) parce qu’on a vraiment l’impression qu’il sort de sa maison ! Singing in the rain, mon parapluie et moi sommes repartis enchantés. Et on a même bu un petit bordeaux en terrasse malgré la grisaille et la pluie.

    Aki KUDORA-

    Des toiles les plus récentes qui appartiennent à la série « cosmojungle » et des toiles plus anciennes mais qui valent le détour !! il y aussi quelques peintures de taille normale mais moi, je préfère les grands formats !

    LILA PIK

    Peintures d’Asie

  • SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ, DANSES INDIENNES ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    SALANGAÏ ( LES CARNETS DE LILA PIK)

    LES CARNETS DE LILA PIK

    SALANGAÏ

    20h30- Chic ! Mon rédac’ chef me donne rendez- vous pour voir un spectacle de danse indienne. « Salangaï » me dit- il avant que la lumière de la salle ne s’éteigne …. « ah ? ».

    Je n’en crois pas mes yeux : j’ai carrément vu un film bollywood porté sur scène par deux danseurs ! elle : Anusha Cherer , lui : Radja Basté. Et le tout dans un décor minimaliste. Au diable les troupes de danseurs, les paillettes, les lieux enchanteurs, les fondus enchaînés, les travellings d’enfer, rien de tout cela et pourtant, c’est comme si !

    Les chorégraphies solos/ duos/ classiques/ modernes se succèdent ; elle, danseuse de Bharatanatyam, lui danseur de rue moderne. L’histoire, simple, un amour contrarié par la différence de castes, permet d’enchainer les différents styles de danses. A ce propos, je dois dire , que dans le spectacle, il y a une danse d’Anusha sur les quatre saisons de Vivaldi complètement étonnante. Colliers de clochettes aux pieds, gestuelle indienne et musique classique, c’est audacieux et réussi !

    Certes, les liaisons sont parfois nonchalantes, la mise en scène un peu convenue, mais tout s’efface dès qu’on les voit apparaître. Ils dansent particulièrement bien et ils ont le talent de nous emmener, de façon vraiment gracieuse, au- delà de la réalité. Et quand, sur la musique typiquement bollywoodienne, ils se mettent à faire du play back tout en dansant, c’est excellent ! On aimerait alors qu’il y ait un orchestre, des chanteurs, des percussionnistes sur scène pour accompagner leur performance ! Le rideau tombe. Je vais à la rencontre des deux protagonistes.

    Et là, j’apprends que la musique vient d’Inde du Sud et que je ne devrais pas employer le terme bollywood mais kollywood, car nous sommes dans le sud et les arts s’inspirent de la culture Tamoul.Côté création, ils ont réalisé ensemble le spectacle, travaillé chacun leurs chorégraphies solos et ensemble les duos. Ils aimeraient se produire en Inde, et cherchent des tourneurs intéressés par leur spectacle. Ils jouent encore le 20 mai au théâtre de la plaine à Paris et ensuite il faudra les suivre sur internet… www.inde-en-scene.com Je rejoins mon rédac’ chef et on poursuit la discussion autour de délicieux rouleaux de printemps dans le quartier chinois … On en convient tous les deux, ils ont du potentiel, Anusha et Radja !

    LILA PIK

  • Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne, recette familiale

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne, recette familiale

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Echine de Porc l’ail et au poivre à la vietnamienne

    Pour 4 personnes

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    INGÉDIENTS

     4 côtes de porc dans l’échine
    2 cuillères à soupe d’huile

    MARINADE

    Mélanger le tout dans un plat creux

     4 gousses d’ail finement hachées à la moulinette
    1 bonne cuillère à soupe de sauce de poissons (nuoc mam)
    1 cuillère à café de sucre en poudre
    1 cuillère à café rase de poivre concassé
    1cuillère à soupe d’huile
    1 pincée de 5 parfums

    Laisser tremper une nuit, si possible, ou 4 à 5 heures en remuant parfois. Réserver dans le frigidaire

    PRÉPARATION

     Dans une poêle mettre de l’huile à feu fort et y faire griller le porc (égoutté) en retrournant souvent
    Faire attention que ne le poivre et l’ail ne brûlent pas
    Réserver la viande
    Dans cette même poêle verser à feu doux la marinade et faire réduire
    Au moment de servir vous pourrez, si vous le désirez, y rajouter cette sauce fort exotique.


    Chicken Garlic and Vietnamese Pepper Chicken

    (Vietnamese Recipe / Vietnamese Cuisine)

     

    Chicken Garlic and Vietnamese Pepper Chicken

    For 4 people

    Vietnamese Food / Vietnamese Food

    INGREDIENTS

    4 pork ribs in the loin
    2 tablespoons oil

    MARINADE

    Mix in a hollow dish

    4 garlic cloves, finely chopped
    1 tablespoon fish sauce (nuoc mam)
    1 teaspoon caster sugar
    1 teaspoon crushed pepper
    1 tablespoon of oil
    1 pinch of 5 perfumes

    Soak overnight, if possible, or 4 to 5 hours, stirring occasionally. Reserve in the fridge

    PREPARATION

    In a frying pan put the oil over high heat and grill the pork (drained), returning often
    Be careful that pepper and garlic do not burn
    Reserve the meat
    In this same pan, pour the marinade over low heat and reduce
    At the time of serving you can add, if you wish, this sauce very exotic.

     

  • PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS (Histoire vraie)

    PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS (Histoire vraie)

    PAPA M’A SAUVÉ LA VIE, UN THRILLER INDOCHINOIS, HISTOIRE VRAIE AU   AU VIETNAM.

    Histoire vraie

    Papa m’a sauvé la vie

    Hôpital Graal, hôpital français, Vietnam, Saïgon 1951, une chaleur moite s’immisce dans le plus profond de notre corps. Une activité perpétuelle, le va et vient des médecins français, la frénésie des infirmiers indigènes aux blouses tâchées et le brouhaha omniprésent…

    l’entrée de l’hôpital (Vietnam)

    Soudain un homme surgit, une femme lui emboîte le pas un bébé dans les bras. Ce dernier cherche un lit car son enfant ne semble pas en bonne santé, il s’énerve, vocifère et provoque au sein de l’hôpital, un véritable attroupement bruyant et gênant. Le fonctionnaire Français eurasien ne comprend pas que son enfant ne puisse pas être soigné dans cet hôpital qui en principe lui est réservé en priorité. Les riches commerçants chinois ne s’embarrassent pas de préjugés moraux et donnent en sous- mains au personnel des milliers de piastres ( monnaie officielle de l’époque), ils s’accaparent tous les lits. Le ton monte, les cris font place aux demandes formelles.

    la vie à l’hôpital Graal (Vietnam)

    Le papa anxieux sent bien que tout lui échappe et que seul le pouvoir de l’argent pourrait peut-être donner à son enfant un véritable avenir, un espoir de survie ; il ne comprends pas qu’un hôpital destiné à alléger les douleurs humaines puisse abandonner un enfant à une typhoïde dévastatrice. Une maladie impitoyable qui a décimé des dizaines de nourrissons dans tout le Vietnam déjà déchiré par des guerres sans lendemain. Sa colère alors éclate, incontrôlable comme une vague déferlante puissante et rageuse.

    Brusquement il dégaine son pistolet de service et le brandit vers le personnel ahuri. Une peur diffuse, fantomatique étouffe les bruits comme une chape de plomb lourde et angoissante. Les regards se croisent inquiets et interrogatifs. Ce père aux abois est capable de tout, la folie le guette, et il est prêt à tuer pour sauver son enfant. Le médecin-chef surgit brusquement et comprend immédiatement que le drame est là, tapi dans l’ombre. Il décide dans une fraction de seconde d’accorder un lit.

    Immédiatement le climat de tension disparaît et comme par magie le pistolet se volatilise remplacé par l’immense sourire de ce père rassuré et plein de gratitude. Sa femme toute menue dans un délicat ao daï de soie, lance à l’assemblée émue son regard rempli de larmes .

    Le lendemain, mon papa et ma maman sont revenus à l’hôpital Graal les bras remplis de bouteilles de champagne. Ils décidèrent par la suite de quitter définitivement le Vietnam pour ne plus jamais y revenir. Pour eux je suis revenu.

    Histoire vraie

    Copyright © 2006-2009 – OpenMag- Tous droits réservés

  • Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc »

    Le péril jaune au « Dîner en blanc ».

    Une véritable concentration d’hommes et de femmes en blanc s’active . Des milliers de fourmis blanches convergent en des lieux prestigieux et n’ont qu’un seul but : dîner aux chandelles.

    Qui sont-ils donc ces invités prestigieux qui osent braver les touristes et coloniser leur territoire ? Non ce ne sont pas de farouches guerriers aux cuirasses blanches, mais simplement des illuminés sympathiques qui réalisent un rêve celui de passer 3 heures, avec des amis, pour un dîner « hors du temps ».

    Tiens, tiens, que vois-je aujourd’hui, des asiatiques plus nombreux que de coutume, qui se sont glissés dans la foule des invités. Des Vietnamiens de Paris, des Laotiens de Grasse, des Chinois de Hong Kong 香港 … J’ai bien peur que l’année prochaine nous soyons obligés de changer le nom de l’événement « Dîner en blanc » pour « Dîner en jaune ».

    Trêve de plaisanterie, ce fut comme d’habitude une très jolie soirée pleine de magie, de rêve et de bonne humeur.

    HVH (un convive asiatique du dîner en blanc)

  • « le Vietnam en grand format »  by Thiery beyne

    « le Vietnam en grand format » by Thiery beyne

    LES CARNETS DE LILA PIK, « le Vietnam en grand format »

    by Thiery beyne

     

      » le Vietnam en grand format » et c’est beau. »

    Les photos sont émouvantes, bien composées, avec une recherche graphique qui ravit l’œil. Et pour une fois, il y a une très intéressante adéquation entre le travail du photographe et les supports choisis, assez novateurs.

    J’ai découvert ces belles photos sur de grands kakémonos aux couleurs éclatantes. Et là, j’ai plongé tête la première dans l’image ; et je me suis retrouvée ailleurs, là- bas, dans les rizières, au bord d’une rivière ou sur le coin d’une natte en bambou….. ça m’a fait un bien fou !

    J’ai une nette préférence pour les kakémonos en vertical (1,50 m de haut, c’est superbe !!). Thiery beyne a su choisir des thèmes qui se déclinent à merveille sur ces grands formats ; Il y a également des tirages photos sur plaque d’aluminium pour les amoureux d’un rendu parfait : Les photos saisissent un moment de vie, un vélo qui passe sur un pont, une fenêtre à secret …

    Mais, surtout c’est un travail de qualité, sensible. Pour ceux qui connaissent le Vietnam, impossible de ne pas sourire en regardant cette cuisine de rue, ces enfants aux mains levés, cette sieste hors du temps , ce vert mordant des rizières .. ; il faut dire que cela fait 20 ans que Thiery Beyne photographie le Vietnam, en noir et blanc, en couleur …

    Alors, partager son regard et se dissoudre dans ces images en grand format, c’est un plaisir à ne pas rater ! Et comme il le souligne, Boulogne- Billancourt, c’est un peu plus loin que Paris mais bien moins que Hanoï !

    Les prix sont vraiment doux et si vous voulez bluffer vos copains, faire un méga cadeau original et beau, réinventer votre déco, allez sur le site du labo :

    Blog Initial

    Vous pourrez choisir et commander en direct VOTRE photo préférée ! Tirage limité à 30 exemplaires. Personnellement, ça vaut 100 000 fois plus que les panneaux de papier peints tendance ou les stickers qu’on retrouve partout …

    Blog de thiery beyne

  • Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Stages de clowns en Asie avec « Sourires sans frontières »

    A l’approche d’un long périple ça se rapproche nous y sommes presque, un itinéraire à travers tout le Vietnam nous attend, riche de rencontres, d’expériences…

    cela fait des mois que nous préparons ce voyage dans le cadre de l’association Sourires Sans Frontières.

    Mais c’est encore difficile de réaliser que nous allons partir au bout du monde pour un si beau projet : donner, pendant quelques minutes, le sourire à des enfants , et échanger avec eux sans avoir besoin de parler (nous serions bien incapables de composer une phrase en vietnamien !! 😉 !mais grâce au langage universel du rire, qui est le propre de l’Homme à travers les continents…

    to be continued very soon !!!!

    Interview de Veronique, apprentie clownette Veronique, alias Nono le clown, dont vous avez deja eu l’occasion de lire les premieres impressions, s’est pretee a une interview de choc par notre equipe de clowns

    Pourquoi avoir choisi de rejoindre Sourires Sans Frontieres pour ce projet au Vietnam ? j’avais avant tout envie de me depasser, aller plus loin. C’est pour moi une facon de me connaitre mieux au contact des autres, de la difference, de l’inconnu. Je souhaitais me retrouver moi meme, et, apres quelques jours, j’ai beaucoup avance dans cette demarche. Je dirais meme plus ; je decouvre une autre partie de moi meme a votre contact !!!

    Pourquoi as tu choisi en particulier la scene et l’univers clownesque ? quand l’opportunite s’est presentee a moi, c’etait comme une evidence. Cela ne pouvait etre qu’extraordinaire !!!

    Etais tu deja attiree par l’Asie ? oui bien sur, mais je me refusais a y aller en ’touriste’. Pour moi, aller a la rencontre des enfants et des accompagnants dans les orphelinats est tellement plus enrichissant que de voir le pays en observateur lointain !!! C’est veritablement du tourisme equitable. En plus, j’ai la chance d’etre avec vous qui connaissez bien le terrain !!

    Apres quelques representations, te sens tu prete a aller plus loin et a devenir encore plus autonome sur scene ? bien sur !!

    rassurez vous, vous pourres suivre les aventures de Veronique l’apprentie clowmette dans nos prochains articles

    Une aventure debridee !!!!!!!

    Elle est partie un matin pour s envoler vers la France. Elle etait venue pour faire rire les petits orphelins et les enfants ont ri aux larmes en voyant le clown Nono faire le maximum pour faire oublier toutes les tristesses du monde. Nono a donne ce qu elle avait appris avec les professionnels de l equipe de l association, Sourires sans frontieres, mais elle a su aussi se depasser et offrir tout son coeur. Les benevoles de Sourires sans frontieres savent, evidemment, enseigner aux stagiaires leur savoir- faire mais il leur sera toujours impossible transmettre ce supplement d ame si particulier.

    Veronique avait l envie de realiser une vraie experience. Deconnectee de ses racines, de sa famille et face a de nombreuses incertitudes, notre clown amateur a realise un tour de force, au dela meme de nos esperances, en se lancant sur scene au coeur de l extreme orient, emportant les enfants dans un vrai tourbillon de rires et de joie. Un dizaine de spectacles a travers tout le Vietnam, Saigon, Nha trang, Hue, Hanoi nous a fait decouvrir une compagne de voyage agreable et attentive.

    Veronique, l equipe de Sourires sans frontieres te remercie pour cette fabuleuse aventure pleine de magie, d images et de sincere emotion

    Nous tous

    Vous pourrez retrouver les tribulations de « sourires sans frontières », les photos de leurs aventures, le satage de Nono le clown « amateur » en cliquant :